Avec Marie-Sophie Lacarrau, journaliste
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NewsTranscription
00:00 Bonjour Marie-Sophie, merci d'être avec nous.
00:03 Bonjour, bonjour à tous.
00:04 Je vous avais reçu quelques temps après votre prise de poste, on va dire comme ça,
00:09 en remplacement de Jean-Pierre Pernaut, absolument.
00:13 Déjà, comment allez-vous et comment vont vos yeux ?
00:15 On doit vous poser la question quand même régulièrement.
00:17 Merci de prendre autant soin de moi.
00:19 Faisons un bilan médical.
00:21 Non mais c'est vrai que vous étiez arrêtée pendant un petit moment.
00:26 Oui, cinq mois d'arrêt en 2022, donc voilà c'était il y a deux ans.
00:30 Un gros coup d'arrêt forcé.
00:33 Je vais rapprocher ce micro de moi.
00:35 Et ouais, un gros coup d'arrêt, mais écoutez, tout va mieux.
00:38 Tout va bien.
00:39 C'est derrière.
00:40 Tout va mieux, c'est derrière.
00:41 Mais vous avez eu peur quand même.
00:43 C'était pas une période merveilleuse, effectivement.
00:47 Je suis restée à l'équivalent de deux mois dans le noir.
00:50 Mon oeil ne supportait plus la lumière.
00:52 À cause d'une maladie rare, moins de 100 cas par an.
00:56 Donc attention, je vais en profiter.
00:58 Si vous portez des lentilles, c'est toujours l'occasion de le répéter.
01:01 Si vous portez des lentilles, ne manipulez jamais d'eau avec.
01:05 Mais quand je dis ça, ça veut dire ne pas prendre une douche.
01:08 Et ça je pense que beaucoup ignore.
01:10 Je ne savais pas, je portais des lentilles.
01:12 Parce que c'est venu de l'eau ?
01:14 Exactement.
01:15 Il y a eu une infection ?
01:16 Un parasite qui est présent dans l'eau, ça s'appelle des amibes.
01:19 Et si vous vous douchez avec votre lentille,
01:22 les amibes présentes dans l'eau peuvent se glisser entre votre lentille et votre oeil.
01:26 Là ça fait ventouse.
01:27 Et les amibes entrent dans votre oeil et ensuite elles vous mangent la cornée.
01:32 C'est très douloureux.
01:33 Des douleurs 40 fois plus fortes qu'une rage de dents.
01:37 Donc c'est assez compliqué.
01:39 Faites attention avec vos lentilles, avec les yeux, de bien les nettoyer.
01:43 Pas de piscine, pas d'eau de mer.
01:45 Les lentilles, c'est d'extrême précaution quand on en porte.
01:48 Je n'en porte plus.
01:50 Vous en avez deux, Gilles.
01:52 Bravo !
01:53 Vous cartonnez au 13h du lundi au vendredi,
01:56 remplacement de Jean-Pierre Pernot qui nous a quittés il y a tout juste deux ans maintenant.
02:00 On pense à lui régulièrement.
02:04 Puisque Valérie parle de ça, je voulais le diffuser en deuxième partie.
02:08 Moi j'ai retrouvé la bande-annonce avant votre première fois.
02:11 Est-ce que vous vous souvenez à quoi ça ressemblait quand il vous a reçu avec son grimoire ?
02:17 Et son dossier.
02:19 Je suis heureux de t'accueillir.
02:21 Et moi tellement honorée d'être avec toi.
02:23 Donc tu reprends les laines du 13h journalistiquement.
02:25 On te connaît bien, mais le journal de 13h c'est aussi le terroir.
02:28 Alors pour t'aider, regarde.
02:30 30 ans de notes, de petites fiches, j'ai tout noté.
02:33 Tiens, on va prendre, je ne sais pas, une fiche au hasard.
02:36 Charentaise, tu connais les charentaises ?
02:38 Tactique de fabrication du 17ème siècle.
02:41 J'ai tout.
02:42 Là c'est la recette du calisson d'Aix.
02:44 Ils sont bons, hein ?
02:45 La ficelle Picard, il y a toutes les fiches là-dedans.
02:47 Attends, j'en prends une au hasard.
02:49 Dicton et adage des régions.
02:51 À mars, poudreux.
02:53 Avril, plus vieux, bien évidemment.
02:55 Il y a tout.
02:56 Il y a les plus beaux villages de France, les appellations d'origine contrôlée.
02:59 Voilà, c'est cadeau.
03:00 Merci Jean-Pierre.
03:01 Et avec ça, il ne peut rien m'arriver.
03:03 Marie-Sophie Lacaro prend les commandes du 13h à partir du lundi 4 janvier sur TF1.
03:10 Eh oui, c'est émouvant de réentendre sa voix.
03:13 Oui, de le réentendre à chaque fois.
03:15 À chaque fois que je réentends sa voix, je suis émue.
03:17 Alors je pense évidemment à ses proches, avant tout.
03:20 J'ai eu de la chance.
03:23 J'ai eu de la chance que cette transition se passe comme ça.
03:26 J'ai eu de la chance de pouvoir passer l'équivalent de trois mois avec lui,
03:30 comme une petite souris, dans le bureau du 13h.
03:33 Et donc là, on s'était bien amusés, effectivement, avec ce gros grimoire.
03:37 On ne le voit pas là, mais un gros grimoire qu'il me remettait,
03:40 avec toutes les recettes du 13h.
03:42 Et ce conseil qu'il m'a donné, la locomotive est lancée,
03:45 maintenant à toi de mettre du charbon dedans pour qu'elle continue d'avancer.
03:48 J'y pense très souvent.
03:50 C'était quelqu'un de très généreux, je pense qu'il faut le répéter,
03:53 parce que c'est rare dans ce métier d'avoir des gens comme lui,
03:56 qui partagent et qui sont bienveillants, même s'il y a un mot, galvaudé.
04:02 Mais c'était vraiment quelqu'un d'extrêmement humain, de généreux.
04:05 Et justement le fait qu'il vous ait accueilli, adoubé,
04:09 c'est formidable pour vous.
04:12 C'est absolument rarissime dans l'univers des médias.
04:14 Il y en a du mal à y croire qu'il soit parti, en fait.
04:17 J'ai du mal à...
04:19 Je suis un peu d'accord avec vous.
04:21 Parce que son empreinte est là, on va parler avec vous des marchés.
04:24 C'est lui qui l'avait lancée en 2018.
04:26 Il en parle, on l'abandonne.
04:28 Absolument, le terroir, votre plus beau marché.
04:31 Vous avez lancé hier cette grande opération.
04:35 La 7e édition.
04:38 Et vous, vous avez voulu poursuivre et en plus incarner ces marchés.
04:43 Absolument, parce que ce concours est un marqueur très fort du journal de 13h.
04:48 Et à aucun moment, il n'a été question de l'arrêter.
04:52 Donc on continue et on est très content parce que cette année,
04:55 ils sont 24 marchés en compétition.
04:57 Et sur 24 marchés, on en a 19 qui concourent pour la toute première fois.
05:02 Ça, c'est la première fois qu'il y en a autant de nouveaux.
05:04 Donc on est assez content parce que ça montre bien l'intérêt qu'il peut y avoir pour ce concours
05:08 et tout l'engouement qu'il y a autour.
05:10 Avec un record de vote l'année dernière, on était à 9,5 millions de votes.
05:14 Non mais oui !
05:16 C'est fou, vous imaginez ?
05:18 9,5 millions ?
05:19 Oui.
05:20 Donc les gens vont voter, il faut leur expliquer comment ils vont ?
05:22 Alors là, on peut y aller ?
05:23 Là, on peut y aller.
05:24 Depuis hier, c'est fait.
05:26 Vous allez sur le site votreplusbeaumarcher.fr
05:29 et vous allez trouver une carte de France avec un marché qui représente chaque région.
05:33 On s'est calés, nous, sur les anciennes régions.
05:35 Au 13h, on est encore très attachés.
05:37 Les anciennes régions administratives.
05:38 Comme le Lice-France.
05:39 Oui, voilà, exactement.
05:40 Et là, vous choisissez le marché.
05:42 Vous votez pour votre marché préféré.
05:45 Moi, c'est ça qui me plaît.
05:46 Ça peut être celui de votre enfance, celui de votre région, là où vous vivez,
05:49 là où vous partez en vacances.
05:52 Donc pour l'Île-de-France, c'est le marché de la Halle de Maux.
05:54 Et qui propose ces marchés ?
05:56 Comment est-ce qu'ils sont sélectionnés ?
05:58 Alors ça, c'est en partenariat, au départ, avec la presse quotidienne régionale.
06:01 Ça aussi, c'est quelque chose qui nous importe beaucoup au 13h.
06:04 C'est-à-dire que la première sélection a été faite à l'échelle de la presse quotidienne régionale.
06:08 Chaque journal a proposé un certain nombre de marchés à leur lecteur.
06:12 Les lecteurs ont voté.
06:14 Et c'est comme ça qu'un marché a émergé.
06:16 Nous, ensuite, au 13h, on lance la phase finale avec 24 marchés, un par région.
06:23 Et dans quelque temps...
06:24 C'est dur, ça.
06:25 Bah oui, il faut faire des choix.
06:27 Et vous participez à ce choix ?
06:30 Alors, pas pour les 24.
06:32 En fait, pour aucun.
06:34 Moi, je vote.
06:36 Mais par exemple, pour le Nord-Parc Calais, il y a le marché d'Audruy.
06:39 Et pour le Languedoc-Roussillon, il y a le marché de Serret.
06:43 J'imagine qu'on n'y trouve pas les mêmes produits.
06:45 Exactement.
06:46 Et c'est ça qui fait la richesse de ce concours.
06:48 C'est que chaque reportage est différent.
06:50 Et c'est aussi très incarné par nos correspondants.
06:54 Ce concours, Jean-Pierre l'avait imaginé, avec les correspondants, on continue.
06:58 Et donc nos correspondants, quand ils vont aller faire le reportage pour défendre les couleurs de leur marché,
07:02 ils vont le faire avec...
07:04 Oui, beaucoup de...
07:06 Moins d'objectivité.
07:07 Moins d'objectivité.
07:08 Que ce dont vous parliez tout à l'heure.
07:09 Absolument.
07:10 Avec beaucoup de passion.
07:11 Beaucoup de participerie.
07:12 Et de chauvinisme.
07:13 C'est quoi les critères ? C'est l'achalandage, l'accueil, l'histoire ?
07:18 Pourquoi non ?
07:19 Moi, je vois trois critères pour qu'un marché l'emporte.
07:22 Il faut, alors évidemment, un cadre.
07:25 Et on a de la chance.
07:26 En France, on a souvent des marchés dans des cadres magnifiques, au milieu de patrimoine assez magnifique.
07:31 Donc moi, je vois un cadre.
07:33 Je vois des gueules, comme on dit.
07:36 C'est-à-dire des personnages, des marchands, des producteurs qu'on ne trouve pas ailleurs.
07:41 Et puis, je vois des produits, bien sûr.
07:44 Et pareil, des produits qu'on trouvera ici et pas sur un autre marché.
07:48 Une fois qu'on a tout ça, on a de bonnes chances de gagner.
07:51 Et il faut surtout des gens passionnés derrière qui vont voter, voter, voter pour vous faire monter dans le classement.
07:56 Midi Pyrénées, c'est le marché de Revelle.
07:58 Oui, qui avait déjà concouru.
08:00 Et lui, il a été coup de cœur de notre Superjury.
08:02 Ça, c'est une des nouveautés que j'ai laissé à mon arrivée.
08:06 Effectivement, on a pour la phase finale un Superjury avec trois personnalités de TF1
08:10 et trois téléspectateurs qui sont choisis pour venir aussi participer à ce Superjury.
08:15 C'est une manière de les faire participer.
08:17 Et voilà, ça crée souvent un super moment.
08:19 Et on a aussi donc un lauréat du Superjury.
08:22 Qu'est-ce que ça change pour le marché qui gagne ?
08:24 C'est considérable.
08:26 C'est l'année dernière que vous me posiez cette question.
08:29 C'est l'aréole.
08:30 L'aréole en Aquitaine.
08:32 Mais oui, parce que cette question, beaucoup peuvent voir dans ce concours un côté festif, populaire.
08:38 Oui, il y est.
08:40 Mais il y a aussi des retombées économiques incroyables.
08:42 Le marché de Saint-Denis a été le premier marché à gagner.
08:45 Dans la foulée, il a dû créer des places de parking, mettre en place des navettes gratuites.
08:48 Le marché de Montbrison, il nous a fait remonter comme info que dans les années qui ont suivi, il a eu 30% de fréquentation en plus.
08:55 Le marché de Narbonne qui a gagné il y a deux ans.
08:57 Alors lui, il est passé, dans l'été qui a suivi, à quasiment 600 000 visiteurs.
09:02 Quasiment deux fois plus qu'un été normal.
09:04 Et il avait en tête l'envie de lancer des nocturnes.
09:08 Il n'avait jamais osé le faire parce que trop compliqué.
09:11 Parce que la victoire au concours leur a permis de le faire.
09:15 Donc il y a des retombées considérables.
09:17 Est-ce qu'ils affichent le trophée ? Est-ce qu'ils affichent le logo ?
09:20 Mais oui, parce qu'il y a des t-shirts qui sont faits avec le logo.
09:24 J'en veux un. J'en ai un à main.
09:27 Des t-shirts, des tabliers, des macarons qu'ils laissent sur leur stand.
09:32 Et ceux qui ont participé et ceux qui ont gagné.
09:35 Moi je le vois un peu comme un...
09:37 Et le trophée, il va où ? En règle générale, le trophée, il va où ?
09:40 Le gagnant a son trophée et puis à la fin de l'année, il faut qu'il le remette.
09:46 Alors il y a un grand trophée qui passe de main en main.
09:49 Et puis il y en a un plus petit qui reste chez le gagnant.
09:52 On peut parler du marché d'Aquitaine, le marché de Villeneuve-sur-Lotte.
09:55 Oui.
09:56 Une ville gourmande.
09:58 Ça vous plaît ?
09:59 Oui, j'aime bien.
10:00 Valérie, votre truc pour Villeneuve-sur-Lotte ?
10:03 Je ne le connais pas mais je sais qu'Elaine Darros est de la région.
10:08 Il y a des canards, il y a des choses comme ça.
10:12 Que des bons produits, qui vous donnent envie de cuisiner, de remplir le panier et de se faire plaisir.
10:17 C'est ça aussi le marché.
10:18 Et je pense que c'est pour ça que ça nous plaît autant.
10:20 Ce ne sont que des valeurs positives.
10:22 Ce ne sont que des valeurs de partage.
10:24 Et le marché, moi je le vois comme un des derniers endroits où on se parle encore.
10:30 Où on prend le temps de traîner.
10:32 Quand vous allez faire vos courses au supermarché, on se dépêche.
10:36 Au marché, on prend le temps.
10:38 Et l'un des rares endroits où les prix sont plus intéressants.
10:41 Moi j'ai découvert ça parce que j'habite une rue où il y a un marché les mardis et le vendredi.
10:46 Et vendredi, Valérie qui me connaissait savait que je n'étais pas un homme de marché.
10:50 Et moi j'ai découvert ça et j'ai adoré.
10:52 J'ai adoré que les gens me reconnaissent en me disant bonjour, à force d'y aller.
10:58 C'est chaleureux.
11:00 C'est du vrai partage.
11:02 Ça m'arrive quand je suis en vacances dans ma région.
11:05 Mais pas à Paris ?
11:06 Pas tant que ça.
11:07 Moins à Paris.
11:09 Plus quand je suis en vacances.
11:12 Et quand vous allez à l'étranger, est-ce que vous allez voir les marchés ?
11:16 Oui, mais c'est vrai que le marché c'est aussi ce rendez-vous un peu incontournable.
11:19 Dès qu'on arrive dans une ville qu'on ne connaît pas,
11:21 le premier réflexe c'est d'aller repérer le jour de marché et on y va.
11:25 C'est là qu'on sent la ville.
11:27 Il y a les Antilles, évidemment, Antilles-Guyane, le marché du diamant en Martinique.
11:30 À la Réunion, je vais voter pour que vous puissiez y aller.
11:34 C'est gentil.
11:35 Puisque vous serez en direct du marché.
11:37 À la Réunion, également, le marché d'étang salé.
11:40 Rien que les noms font rêver.
11:42 Sur ces deux-là, ça donne très envie d'y aller.
11:46 Et dans le Limousin aussi, il y a le marché de la souterraine.
11:50 Tout ça, c'est...
11:52 Et encore une fois, beaucoup de nouveaux marchés que nous n'avions pas vus les années précédentes.
11:57 Ça c'est intéressant.
11:58 C'est bien révélateur.
12:00 Ça veut dire quoi ?
12:01 Ça veut dire qu'il y a un renouveau ?
12:03 Je pense, est-ce qu'il y a davantage d'intérêt pour ce concours ?
12:06 Peut-être. Après, n'oublions pas, on sort d'une crise agricole.
12:09 Et je pense que ça va se voir sur ce concours.
12:11 Il va y avoir, je pense, beaucoup de votes pour soutenir aussi nos producteurs.
12:15 Allez, on marque une petite pause et on se retrouve dans un instant avec notre invité Marie-Sophie Lacaro.
12:19 À tout de suite.
12:20 Le Supplément Média, toujours avec Marie-Sophie Lacaro, la reine du 13h de TF1.
12:29 Vous êtes aux commandes de ce journal de la mi-journée, tous les jours, du lundi au vendredi.
12:35 Depuis deux ans maintenant, comment vous vous sentez ?
12:38 Quatre !
12:39 Quatrième saison ?
12:40 Quatre ans.
12:41 Quatre ans, donc toujours contente, toujours heureuse.
12:47 Oui, oui.
12:48 Parce que c'est un exercice particulier, ce quotidien du 13h.
12:52 Et je crois que c'est ce que j'aime en fait.
12:53 C'est ce quotidien de la page blanche tous les jours.
12:55 C'est vrai que quand un journal se termine, tout de suite il faut penser à celui du lendemain.
12:59 On est sur 43 minutes de journal.
13:01 43 minutes, c'est l'équivalent de 15 reportages.
13:04 On est toujours un peu dans une urgence.
13:06 Et en même temps, du travail d'équipe, avec un réseau de correspondants incroyables qui s'arrachent tous les jours pour que ce journal sorte.
13:15 Moi, je n'étais pas devant mon écran hier, mais par exemple, quand une information, comme je l'ai mis dans mon zapping sur Kenji Girac,
13:22 est-ce que vous l'avez traité hier dans le 13h ?
13:26 Comment vous faites quand l'info arrive comme ça, vers 10h30, 11h ?
13:29 C'est ça.
13:30 J'ai eu l'info vers 9h. La première information est tombée vers 9h.
13:34 Donc là, le premier réflexe, c'est d'envoyer des équipes sur place.
13:37 Où sont les équipes les plus proches ?
13:40 Lesquelles sont disponibles ou lesquelles sont peut-être en tournage,
13:43 mais lesquelles peut-on dérouter pour qu'elles y arrivent le plus vite possible ?
13:46 Là, il fallait aller à deux endroits.
13:48 Biscarros, où le drame s'est produit, et Bordeaux, où Kenji était hospitalisé.
13:54 Donc voilà, c'est vrai que là, tout doit aller très vite.
13:57 C'est des décisions à prendre très vite.
13:59 Et puis ensuite, c'est au fil de la matinée qu'on arrive à voir
14:01 quels sont les éléments que nous recueillons pour bâtir un sujet.
14:05 On a fait le choix aussi d'aller à Bergerac, où Kenji a passé toute son enfance.
14:09 Et là, on avait des témoignages de personnes qui l'ont bien connue
14:12 et qui pouvaient réagir de manière légitime à cette information,
14:17 qui devenait un choc pour elle.
14:19 Bien sûr. Votre journée, c'est quoi ?
14:23 Comment ça s'organise pour que nos auditeurs comprennent un peu les coulisses du 13h ?
14:27 Vous n'êtes pas une speakerine ?
14:29 Je n'arrive pas à 12h55.
14:31 Vous n'arrivez pas à 12h55 ?
14:33 Absolument. Le réveil sonne à 6h.
14:37 Et le premier réflexe, évidemment, c'est d'allumer la radio
14:41 et de balayer un petit peu toutes les stations pour faire le point sur l'actu de la nuit,
14:45 l'actu du matin.
14:46 À 7h30, j'arrive au bureau.
14:48 Là, je retrouve toute l'équipe du 13h.
14:50 À 7h30, vous arrivez ?
14:51 Oui.
14:52 Moi, je me souviens d'avoir croisé à l'époque, vous n'étiez pas là quand moi j'étais ici,
14:55 vous croisez Jean-Pierre régulièrement avec son cartable.
14:58 On se croisait dans l'ascenseur, effectivement, à 7h30.
15:01 Oui, mais c'est le temps nécessaire pour avoir le temps de décider des sujets qu'on va traiter
15:06 et de ceux qu'on va laisser de côté et d'envoyer les équipes sur le terrain.
15:09 Parce que ce journal, il va arriver très vite.
15:11 C'est le premier dans la journée qui va arriver.
15:13 Et donc, il ne faut pas mollir.
15:16 Il y a des sujets magazine aussi.
15:18 Absolument, vous avez raison.
15:19 Toutes les dernières parties du journal,
15:21 plus dans les régions, dans les traditions, ce que Jean-Pierre Bernot avait instauré.
15:27 Voilà, et ça qui est anticipé.
15:28 Vous avez raison, l'après-midi, quand on se projette sur le journal du lendemain et les suivants,
15:33 on s'intéresse aussi à cette partie magazine,
15:36 et qui évidemment, oui, est anticipée.
15:37 Si on attendait le matin même, on n'y arriverait pas.
15:39 Ce serait pas possible.
15:40 Par exemple, s'il n'y avait pas eu Kenji, qu'est-ce qu'on aurait vu ?
15:43 Qu'est-ce qui était prévu à 7h30 ?
15:45 On était beaucoup là.
15:46 On a un gros épisode de gel suite à un épisode de chaleur précoce.
15:51 Et donc là, c'était notre deuxième sujet.
15:54 Donc après cette actualité autour de Kenji Girac,
15:57 c'était comment les agriculteurs ont lutté toute la nuit
16:01 en allumant des bougies, des bras zéro dans leurs champs et dans leurs vignes
16:05 pour réchauffer un peu l'atmosphère.
16:06 Donc dans la hiérarchie des sujets, c'est-à-dire ce qui va passer en premier ou pas,
16:10 vous décidez aussi, c'est vous qui décidez,
16:13 de dire voilà, on va parler de Kenji en premier,
16:15 puis après ce sera les agriculteurs.
16:18 Tout à fait.
16:19 La hiérarchisation de l'information, effectivement, on l'a fait.
16:22 Alors le matin, quand on écrit notre conducteur,
16:27 mais tout peut changer jusqu'à ce que le sujet soit diffusé.
16:31 Est-ce que l'arrivée de Bonjour,
16:33 qui est basée aussi sur les correspondants et sur ce qu'il se passe en province,
16:37 a changé le 13h ou a fait que vous avez modifié un peu
16:42 par rapport à cette arrivée de cette session de 2h30 d'information,
16:46 qui sont juste 2h ou 3h avant le 13h ?
16:49 C'est ça, de 7h à 9h30.
16:51 Nous, nous n'avons rien changé.
16:52 Maintenant, moi, ce que je vois avec l'arrivée de Bonjour,
16:55 c'est que nos bureaux en région se sont renforcés.
16:57 C'est-à-dire qu'on a une dizaine de bureaux qui ont embauché des équipes supplémentaires.
17:02 Et donc, ça fait plus d'équipes sur le terrain
17:05 et donc plus d'images et de séquences pour nos reportages.
17:09 Il peut arriver que des informations, des séquences qu'on voit dans Bonjour,
17:14 on va les réutiliser dans un reportage 13h en, évidemment,
17:18 en en rajoutant davantage parce qu'on a la matinée pour gonfler
17:22 et améliorer le sujet, compléter en tout cas.
17:26 Mais voilà, souvent, c'est un plus parce que plus d'équipes
17:31 et donc plus de séquences tournées sur le terrain.
17:34 Et nous, un journal, c'est du reportage et de l'image avant tout.
17:38 Est-ce que vous aimeriez retrouver, entre guillemets, des prime time à 20h30 ?
17:44 Parce que Jean-Pierre a animé des rencontres avec le président,
17:48 aussi dans le 13h d'ailleurs, il avait rencontré le président Macron.
17:52 Mais est-ce que vous, vous avez cette ambition aussi d'être, par exemple,
17:56 inclus dans le système des élections européennes en prime time
18:00 ou des choses comme ça, où pour l'instant, on ne vous voit pas trop ?
18:03 Non, c'est vrai.
18:05 J'ai vu que Gilles Boulot et Anne-Claire Coudray incarnent ces grands rendez-vous politiques.
18:12 Moi, je les ai rejoints sur d'autres éditions spéciales.
18:14 Le 14 juillet, là, effectivement, je suis avec eux sur cette grande opération-là.
18:20 Sur les élections américaines, vous serez là-bas ?
18:23 Je pense que LCI va être très puissant sur les élections américaines.
18:27 Qui vont être clés.
18:28 Absolument.
18:29 Nous, on les traitera à l'échelle du 13h et via la lucarne du 13h.
18:34 C'est ça, parce qu'il y a vraiment un ton et une ligne éditoriale très, très différente.
18:40 Il y a très peu d'internationales.
18:42 Jean-Pierre Pernaut s'en était expliqué.
18:44 Et vous avez gardé, vous, ce journal de proximité, ce journal proche des gens, des régions.
18:51 Et le pari que ça n'intéresse pas, ou a priori que l'international n'a pas sa place à cette heure-là.
18:57 Ce n'est pas dans le sens que l'international n'intéressera pas à cette heure-là.
19:00 C'est-à-dire que moi, je me vois aussi dans un paysage audiovisuel.
19:03 Et il y a le 20h qui a une ligne davantage tournée vers l'international.
19:07 Il y a LCI qui est notre chaîne info.
19:09 Donc, ne nous marchons pas sur les pieds.
19:12 En fait, ne nous marchons pas sur les pieds.
19:14 Mais attention, l'actualité internationale, on la traite aussi.
19:17 Enfin, voilà, on ne laisse pas de côté, mais on traite peut-être moins en profondeur.
19:23 On est sur les grands faits d'actualité.
19:25 Est-ce que vous savez ce que vous allez faire durant les JO qui vont être évidemment le...
19:30 Je serai en vacances.
19:31 Ah, bonne chance.
19:33 Non, mais c'est vrai que ça va être le coup de force de France Télévisions.
19:36 Est-ce que quand même TF1 a décidé de déployer des choses parce que ça a lieu à Paris ?
19:42 Parce que ça a lieu à Paris, parce que les JO sont un gigantesque événement populaire.
19:47 Et évidemment qu'on sera présent sur cet événement-là.
19:50 Et on accompagnera nos athlètes et on fêtera les médailles dans nos journaux aussi.
19:55 Ah oui, absolument.
19:57 Et là, notamment, dès l'arrivée de la flamme, le 8 mai à Marseille, TF1 a déjà annoncé
20:02 une grande journée d'opérations spéciales dès le matin, toute la journée,
20:06 pour accompagner l'arrivée de la flamme.
20:08 Ah, vous avez concurrencé France 2 sur la flamme ?
20:11 Non, c'est pas de la concurrence.
20:12 Il faut que cet événement, c'est un événement populaire, il doit appartenir à tout le monde.
20:16 Donc il faut qu'il soit le plus visible possible.
20:19 Est-ce que vous avez l'info ? On dit que ça serait Zinedine Zidane.
20:23 Je n'ai pas l'info.
20:24 Vous l'avez, vous ?
20:25 Et que d'ailleurs, la flamme, il va grimper, c'est ça, sur le toit de l'Olympi...
20:31 Enfin, pas de l'Olympique de Marseille, mais du stade marseillais.
20:34 Moi, tant que ce n'est pas annoncé officiellement.
20:36 Mais vous avez entendu cette rumeur ?
20:39 Cette rumeur où il grimperait sur le stade olympique.
20:42 On l'avait dit, rumeur, tant que c'est pas écrit noir sur blanc, annoncé officiellement.
20:47 Et qui vous remplace cet été ?
20:49 Qui vous remplace ? Jean-Jacques Legrand ?
20:51 Oui, bien sûr.
20:52 Puis Aloposte, lui aussi, depuis des années.
20:56 Et en vacances, Marie-Sophie Lacaro, elle décompresse, elle oublie le JT, elle est injoignable, elle est comment ?
21:02 Il y a un peu de tout ça.
21:04 Oui, les vacances, c'est fait pour ça.
21:06 Mais vous n'êtes pas accro à l'ordre ?
21:08 Alors, si, je resterai... Je reste informée.
21:13 Ce qui change, c'est que quand j'entends une information, je ne me demande plus comment je vais la traiter.
21:18 Avec quel angle, qui on va pouvoir aller interroger.
21:21 Quelle durée on va donner à ce sujet.
21:23 Je n'ai plus ces questions-là qui me viennent à la tête.
21:25 Et rien que ça, ça permet de décrocher.
21:29 Mais vous continuez quand même à avoir...
21:31 Oui, bien sûr.
21:32 À suivre, à lire les journaux.
21:33 Chaque matin, on veut savoir ce qu'il y a.
21:35 Et vous regardez. Vous arrivez à être quand même connectée.
21:38 Vous avez envie d'autre chose que du JT ?
21:41 Animer, Secret Story, danser avec les stars ?
21:44 Non, à ce stade, je suis comblée. Vraiment.
21:47 Je suis comblée professionnellement.
21:49 Vous n'avez pas proposé Massenger qui démarre en fin de semaine ?
21:51 Non.
21:52 Vous n'avez pas proposé Massenger ?
21:53 Non.
21:54 Vous n'avez pas... Les marchés, vous irez en y faire un petit tour ?
21:57 Ou pas, on va vous voir sur certains marchés ?
21:59 Alors, nos correspondants, ça c'est certain.
22:01 Moi, est-ce que je me déplacerai chez le gagnant ?
22:03 J'ai toujours du mal à répondre à cette question sitôt.
22:05 Parce que ça dépend beaucoup de quelle sera l'actualité dans la semaine où on révélera qui sera le grand gagnant.
22:10 Donc ça, je ne peux pas vous dire.
22:12 Donc là, il y a eu la révélation hier des 24 marchés.
22:14 On peut participer tous les jours. Il y aura un marché qui va être présenté et mis en avant de façon extrêmement chauvine, on peut le dire par les correspondants de TF1.
22:23 C'est ça.
22:24 Le 23 mai, c'est-à-dire dans un mois, la révélation du top 10.
22:27 Top 10, exactement.
22:28 Ça, ça va être dur.
22:29 Ensuite, il y a la diffusion des 10 sujets pour chacun des marchés en liste.
22:33 Donc ça veut dire que vous allez rediffuser certains sujets ?
22:35 Alors, ça veut dire que la première phase, c'est qu'on est sur des off dans notre jargon.
22:41 C'est-à-dire des images, des images que moi, je commente en plateau.
22:44 Et c'est au 23 mai, on s'arrête, on fiche les votes.
22:48 Et là, c'est le top 10 qui continue avec des reportages.
22:51 Avec des reportages.
22:52 Le 14 juin, clôture des votes avec les trois meilleurs marchés qui seront encore en compétition.
22:58 Et puis, diffusion du sujet du Super Jury le 21 juin et le 24 juin.
23:02 C'est le grand gagnant avec une page spéciale.
23:05 Voilà, exactement.
23:06 Et puis, vous savez, qui c'est à point appris ?
23:09 Non, à Martinique, au Diamant.
23:11 Ou Villeneuve-sur-Lotte.
23:12 J'ai compris que vous aviez un faible pour Villeneuve-sur-Lotte.
23:14 Voilà, on ne sait pas.
23:15 Ou en Alsace, le marché de Tannes qu'on n'a pas cité.
23:18 Exactement.
23:19 Donc voilà, 9 millions de votants l'année dernière.
23:21 Ouais, 9 millions et demi.
23:22 Un record absolu.
23:23 Si vous deviez faire le marché, vous nous feriez quoi à manger ?
23:26 Vous achèteriez quoi ?
23:27 Alors là, je vous ajoute.
23:28 Pour nous faire plaisir.
23:29 Aujourd'hui, je vous cuisinerais des asperges.
23:31 Avec un petit oeuf mollet dessus.
23:34 Et juste un filet d'huile d'olive.
23:36 Un peu de vinaigre balsamique éventuellement.
23:38 Et on prendrait des fraises.
23:40 Avec ou sans chantilly.
23:42 Libre à chacun.
23:43 Et puis...
23:44 On va prendre de la chantilly.
23:46 Et puis, on aura envie de quoi ?
23:49 C'est déjà bien.
23:50 C'est déjà bien, oui.
23:51 C'est déjà bien.
23:52 Un petit peu de fromage.
23:53 Ah oui.
23:54 Il ne faut pas oublier le fromage.
23:55 On prend des cabecous du Lotte.
23:56 Absolument, les cabecous du marché de Villeneuve-sur-Lotte.
23:58 Merci.
23:59 J'ai une requête de la rédaction de Sud Radio.
24:02 En quoi vous dites "weekend" ?
24:04 Il y a plein de gens qui vous posent la question.
24:07 Mais oui.
24:08 Mais je ne sais pas le dire autrement.
24:09 Il y a plein de gens qui sont venus me voir à la rédaction.
24:11 "Tu reçois Marie-Sophie Lacaro, etc."
24:13 "Tu peux me permettre de transmettre une question ?"
24:15 "Je pensais que je ferais une question sur vous, sur est-ce qu'elle est mariée."
24:19 Et tous m'ont dit...
24:21 "Ah, pourquoi elle dit "weekend" au lieu de "weekend" ?"
24:24 Bon week-end.
24:25 Je suis désolée, je le dis comme ça.
24:26 Mais dans le Sud, on le dit comme ça.
24:27 Vous venez de quelle région ?
24:28 Je viens de La Veyron.
24:29 Je viens de La Veyron.
24:30 J'ai grandi à Perpignan.
24:31 On vous le dit souvent ?
24:32 Pas là-bas.
24:33 Personne ne me reprend là-bas.
24:34 Est-ce qu'on vous le dit ?
24:35 Est-ce que c'est une remarque qu'on vous a déjà faite ?
24:36 Ça m'arrive, Gilles.
24:37 Ah bon ?
24:38 Oui, ça vous arrive.
24:39 Qu'est-ce qu'on vous dit dans les messages qu'on vous envoie d'ailleurs ?
24:41 "Merci de nous faire du bien et surtout continuer."
24:44 Ça, c'est un genre de remarque qu'on ne m'avait jamais fait.
24:46 Et on ne m'avait jamais fait ça avant.
24:48 Avec un journal d'information, c'est assez fort.
24:50 Évidemment, en étant à France 2, ce n'est pas surprenant.
24:52 Oh !
24:53 Non, mais c'est vrai que c'est un journal qui fait du bien.
24:55 Un journal qui…
24:56 On s'y emploie.
24:57 On ne cherche pas à être angélique.
24:58 Non.
24:59 Mais effectivement.
25:00 Qui est éclectique dans les sujets, dans le choix des intervenants.
25:05 Oui.
25:06 On cherche à y mettre de la bonne humeur, en tout cas.
25:08 Le plus beau marché, les plus beaux marchés de France.
25:12 Les 24 Blorets ont été dévoilés hier.
25:15 Vous pouvez aller sur le site de TF1.
25:18 C'est très accessible.
25:19 Et on peut voter pour le plus beau marché en toute objectivité.
25:23 Merci, Marine Sophie Lacarote d'être venue chez nous ce matin.
25:28 Et on vous retrouve à 13h, évidemment.
25:30 Tout de suite, les infos avec nous.
25:32 *rire*