Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-14##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-14##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Le président de la République a nommé Mme Elisabeth Borne.
00:07Je n'utiliserai le 49.3 qu'à la dernière extrémité sur le budget.
00:11M. Manuel Valls, M. Gérald Darmanin, M. Bruno Retailleau, Mme Catherine Vautrin, M. Éric Lombard.
00:18Eh bien, je suis persuadé que l'action que je définis devant vous et l'équipe gouvernementale feront que nous ne serons pas censurés.
00:27Et donc un mois après sa nomination en matignon, François Bayrou a donc prononcé ce mardi une déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
00:37Pendant 1h30, il a évoqué ses grandes santé devant un hémicycle morcelé.
00:41Alors parlons vrai. Le discours de François Bayrou vous a-t-il convaincu ?
00:45Et à cette question, quelles sont vos priorités parmi celles qu'il a évoquées ?
00:49Vous dites à 63% la sécurité, à 15% la dette, à 15% les retraites
00:55et à seulement 7% la proportionnelle.
00:57Vous voulez réagir sur tous les sujets, même ceux qu'il n'a pas évoqués.
01:01Au délai Vrai Voix, attendez vos appels au 0826 300 300.
01:05Et pour nous accompagner à décrypter ce moment, Jean Petau est avec nous, politologue.
01:09Merci d'avoir accepté notre invitation, cher Jean Petau et Philippe Bilger.
01:15Vous avez regardé les 1h30.
01:17Oui, absolument. Presque. En tant que citoyen soucieux de stabilité politique,
01:25puis j'avouais que j'étais très inquiet, tout de même, devant cette déclaration de politique générale.
01:31On en a rarement connu une plus difficile. Et pour François Bayrou.
01:37Et je trouve, pour aller vite, Cécile, Philippe, qu'il a réussi.
01:42Il a réussi dans la gestion habile et psychologique du problème des retraites.
01:48Et il a réussi, par ailleurs, dans son ton parfaitement démocrate.
01:53Et surtout dans la manière dont il est parvenu à transmettre sur chaque sujet
02:00la philosophie, je dirais, du centrisme intelligent.
02:04Alors restera, tout de même, à déterminer si la complexité de son propos sur beaucoup de sujets
02:12qui ne permettent pas des réponses sommaires pourra se traduire en action.
02:17C'est l'éternel problème de François Bayrou.
02:20Mais comme il a progressé avec ses déclarations de politique générale,
02:25je n'ai pas de raison de douter de son succès.
02:27Sébastien Minard.
02:29Ce qui est intéressant, c'est que François Bayrou, ça fait 7 ans qu'il ronge son frein.
02:33Donc ça fait 7 ans qu'il se prépare, quelque part, à être enfin entendu.
02:38Parce qu'il était évidemment consulté, il était très souvent à l'Élysée,
02:42il était associé à un certain nombre de choses.
02:45Vous parlez d'un fait politique, la réforme des retraites.
02:48Et donc, quelque part, la mise sur pose de cette réforme des retraites.
02:51Il va ni plus ni moins que reproposer en 2025 ce qu'il avait proposé depuis 2017.
02:59Et je rappelle que ça avait été sur la table, la fameuse, pour que nos auditeurs comprennent,
03:03c'est-à-dire la retraite par points, versus la retraite par répartition.
03:08Il aura mis du temps, mais aujourd'hui, la raison pour laquelle il est à l'aise,
03:11c'est que, même si le contexte est exceptionnel,
03:13et c'est ce contexte exceptionnel qui lui a permis d'accéder à Matignon,
03:17il est aujourd'hui en situation de pousser avec les siens un certain nombre de ses idées,
03:22centristes, parfois un peu iconoclastes, originales, etc.
03:25J'ai envie de dire, de toute façon, la France n'a rien à perdre, aujourd'hui.
03:27C'est vrai qu'on n'est pas au bout du rouleau.
03:29François, oui.
03:31Alors déjà, c'était mon ministre de l'éducation nationale quand j'étais en primaire.
03:35Ça, c'est pas gentil. Là, François, vous commencez mal.
03:39Première méchanceté.
03:40Non, c'est factuel.
03:41C'était au siècle dernier.
03:42Quasi. Mais factuellement, c'est vrai aussi.
03:45Oui, oui.
03:47C'est vrai, absolument. Depuis, c'est un observateur de la vie politique.
03:50Il a quand même été davantage observateur qu'acteur.
03:52Il n'est jamais redevenu ministre depuis l'époque où il était mon ministre de l'éducation nationale.
03:56Il était chef de parti.
03:57Au commissaire Auplan, chef de parti.
03:59C'est tellement important.
04:01Le commissaire Auplan, Sébastien Maillard.
04:03Le beau commissaire Auplan est tellement important que je ne sais même pas qui l'a représenté.
04:06Monsieur le maire, vous ne pouvez pas dire qu'une édile d'une ville comme Pau,
04:10capitale des Pyrénées-Atlantiques, mon département,
04:13est un observateur de la vie politique.
04:15Non, c'est un acteur de la vie politique.
04:16De la vie nationale.
04:17Pardonnez-moi.
04:18Chef de parti, d'accord.
04:20Mais il a une position centrale et d'observateur davantage que d'acteur
04:23depuis un certain nombre d'années, si je mets à part ses candidatures présidentielles.
04:27Il a choisi de rejoindre Emmanuel Macron.
04:29D'ailleurs, il dit depuis que Emmanuel Macron lui doit sa victoire.
04:33Et c'est sans doute pour ça qu'il a fait ce qu'il fallait pour être Premier ministre il y a un mois.
04:37Il a rappelé gentiment que c'était grâce à lui qu'il avait gagné en 2017.
04:42C'est pas faux ?
04:43Je ne sais pas.
04:45C'est en partie pas faux.
04:47Ça a rapporté des voix.
04:48Est-ce que ça n'aurait pas suffi s'il ne l'avait pas rejoint ?
04:50On n'en sait rien.
04:51On ne peut pas refaire le match pour le coup.
04:52En revanche, il est dans une situation extrêmement compliquée.
04:56Je trouve qu'il y en avait un peu pour tout le monde sur un ton qui le caractérise,
04:59c'est-à-dire un ton raisonnable où chacun a pu retrouver ses petits.
05:0380-90% de ce qui a été dit a déjà été mis dans le débat public depuis des mois, voire des années.
05:08La question maintenant, c'est est-ce que les discours vont être suivis d'effets et d'actes ?
05:13Comment va se comporter l'EPS ?
05:15Parce que bizarrement, le débat de la semaine dernière, du week-end et du début de la semaine, c'était les retraites.
05:20Dans la nuit, il y avait un accord avec Olivier Faure et depuis ce matin, on n'entend plus Olivier Faure.
05:25Je ne sais pas ce qu'il a été dit dans les mix-cycles tout à l'heure de la part du Parti socialiste.
05:29On a l'impression...
05:30Il avait dit ce matin qu'il y avait déjà un accord presque conclu.
05:33Mais pour le coup, le sujet du conclat avec la fumée blanche et peut-être la bémousse papam à la fin,
05:37me paraît être une bonne chose pour revoir un certain nombre de sujets sur cette réforme des retraites,
05:42notamment la pénibilité qui manifestement n'a pas été correctement traitée il y a deux ans.
05:47Ou repartir carrément, comme le disait Sébastien, sur la retraite à points,
05:50qui était une bonne idée aussi, mais qui avait été mal expliquée par Edouard Philippe avant le Covid.
05:54Donc impossible de la reprendre par la suite.
05:56Donc je trouve qu'on repart sur de bonnes bases.
05:59Il va falloir constater comment se comportent les différentes oppositions et surtout les candidats à la présidentielle.
06:04Parce que comment avoir un débat sain dans les deux ans qui viennent avec des futurs candidats à la présidentielle ?
06:08C'est ça le vrai sujet.
06:09En tout cas, en ce moment, l'Assemblée nationale, Mathilde Panot de la France insoumise,
06:13réaffirme qu'elle déposera mardi une motion de censure et demande au gouvernement,
06:20en tout cas au Premier ministre, du vote de confiance, le vote de confiance de l'Assemblée nationale.
06:26Jean Petau, pardon.
06:28Bonjour. Re-bonjour.
06:30Re-bonjour. Merci d'être venu.
06:33De rien, de rien. Et bonne année à tout le monde.
06:35De même. Je suis douanier aussi.
06:37Moi aussi j'ai, comme Philippe, écouté ce discours.
06:43J'ai même pris huit ou neuf pages de notes, vous voyez.
06:47Je me disais, en écoutant François Bayrou, quelque part c'est un peu comme ce petit personnage de jeu que l'on voit sur les écrans.
06:59Et depuis longtemps, c'est une sorte de Mario Bros de la vie politique.
07:03Il est là avec cette petite sacoche de plombier et il essaye de réparer un peu la multitude de fuites
07:11qui, évidemment, ont plutôt explosé cette année 2024.
07:17Et dans Mario Bros, si mes souvenirs au moins de père sont bons, on s'achète des vies.
07:24Et on s'achète du temps pour essayer de passer d'épreuve en épreuve.
07:29On réussit des épreuves et ça nous donne des vies.
07:31Et c'est un peu, je crois, ce qu'a fait François Bayrou aujourd'hui.
07:35Il s'est acheté du temps, il s'est donné un peu une respiration en réussissant, je pense, cet exercice.
07:46Je suis d'accord avec Philippe.
07:48Dans la forme, c'était du Bayrou, c'est-à-dire à la fois faussement décontracté,
07:54ne dissimulant pas parfois son bégayement structurel,
07:59qui a quand même été un peu gênant quand on veut être, malgré son expérience politique,
08:08au micro de l'Assemblée nationale et à la tribune de l'Assemblée nationale,
08:13mais montrant qu'il pouvait aussi avoir de la distance quand il dit
08:17c'est que je suis un novice dans l'exercice.
08:20Quand on sait qu'il est né en 1951, c'est quand même un des plus capés et un des plus expérimentés.
08:28Même s'il n'a pas eu effectivement beaucoup de responsabilités ministérielles,
08:32il est dans le paysage politique depuis qu'il a commencé sa carrière
08:37comme chargé de mission conseiller technique au cabinet de Pierre Meillerie à l'agriculture en 1979.
08:44Alors là pour le coup, notre jeune collégien qui rentrait à l'école,
08:49il n'était même pas dans les projets de ses parents, peut-être encore.
08:59Toujours est-il que je crois que Beyrouth a réussi cet exercice.
09:05C'est vrai que la formule de Cécile dans les cordes,
09:09oui effectivement c'était tout le registre du Beyrouth,
09:12mais un boxeur dans les cordes, ça ne veut pas dire qu'il est forcément au tapis et qu'il n'est pas KO.
09:17En tous les cas, il s'est acheté du temps par rapport à sa durée à Matignon.
09:25Cette idée de conclave m'en rappelait.
09:28Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette magnifique série adaptée de Maurice Druon,
09:33Les Rois maudits, qui a fait les grands jours de la télévision.
09:37C'était même avant que Beyrouth commence son métier d'enseignant à Pau en 1974.
09:42Dans cette série, le roi Philippe le Bel enferme les cardinaux en Avignon pour qu'ils choisissent un pape.
09:54Ça dure trois ans.
09:56Il les enferme et il les affame pour réussir à trouver et à élire celui qui va devenir Jean XXII.
10:02Ça ne s'invente pas, mais c'était l'époque de Philippe le Bel, alors il n'a plus le temps de faire ça Beyrouth.
10:06Lui qui aime bien la démocratie chrétienne.
10:10Vous avez vu que le seul philosophe qu'il a cité, c'est Marc Sagné, le fondateur du Sillon.
10:16Votre à penser des démocrates chrétiens.
10:20C'est un bon topo qu'a fait Beyrouth, je pense.
10:23Est-ce qu'il a bien crevé le Sillon, si j'ose dire, Jean de Marc Sagné ?
10:28À plusieurs reprises, il y est revenu.
10:31Mais ce qui m'a frappé, c'est presque la différence physique et intellectuelle avec Michel Barnier.
10:38On comprenait en écoutant François Bayrou à quel point il avait mis plus de chance de son côté
10:45dans une apparente souplesse d'esprit, dans une légère démagogie, il en faut tout le temps.
10:52Et au fond, j'espère qu'il échappera à la censure.
10:57Qu'en pensez-vous Jean ?
10:59Rapidement, parce que j'aimerais bien qu'on aille un peu sur le fond de ce qui a été dit.
11:02Je ne voudrais pas faire de culturalisme ou de naturalisme,
11:05mais il est sûr que la duplicité et la ruse du Béarnais
11:09me semblent plus propices à la situation que la raideur du Savoyard, ça c'est sûr.
11:14Je ne suis ni l'un ni l'autre.
11:17Sur les grands sujets, Jean Petau, parce que forcément, le sujet de la retraite est attendu au tournant.
11:26Est-ce que ce n'est pas un peu flou sur cette retraite ?
11:30On s'attendait à avoir six mois de suspension.
11:33Là, on repart dans des discussions, des conversations.
11:36Est-ce qu'il aura le temps en tout cas de négocier cette retraite avec l'EPS ?
11:40Oui, il y a un côté complètement flou, en effet.
11:43Mais il y a aussi quelque chose d'assez malin, c'est de mettre les partenaires sociaux autour de la table.
11:48Et ça, ça rejoint un courrier qui est passé inaperçu,
11:52qui a été signé par tous les partenaires sociaux le 17 décembre.
11:57La CGT n'a pas signé, mais les autres ont signé.
12:01Et qui demandait, patron et syndicat, de la stabilité, de la visibilité sur une remise en question du texte.
12:12Donc, cette idée de réunir ces partenaires en un même lieu, tous ensemble,
12:17dans une espèce de dimension, encore une fois, il a employé l'expression conclave,
12:20ça va bien dire ce que ça veut dire, pour les amener à accoucher d'un texte et d'un consensus
12:25et mettre en quelque sorte, contourner ne serait-ce que la représentation parlementaire,
12:30et aussi court-circuiter Emmanuel Macron.
12:33Parce que si les partenaires sociaux se mettent d'accord,
12:36ça va être très compliqué pour Emmanuel Macron de vouloir revenir dans le jeu,
12:39par rapport à sa réforme totémique.
12:41Donc ça, c'est quand même bien vu.
12:43C'est vrai que c'est du court terme, c'est du trois mois,
12:46mais il a parlé même d'une fenêtre de tir, vous savez, avant, ce truc très compliqué qui persiste,
12:51qui consiste à passer à 63 ans, etc., dans la réforme Borne.
12:55Donc, je pense qu'il a bien joué ces trois, quatre coups sur l'échiquier, là.
12:59– Sébastien Manard, sur Emmanuel Macron,
13:03est-ce qu'Elisabeth Borne ou Emmanuel Macron peuvent se sentir visés, là ?
13:07– Non, moi, je pense pas.
13:09Je pense que, de toute façon, les rancœurs, les regrets ou les haines recuites
13:15n'ont pas leur place.
13:16Enfin, on sait toujours, François…
13:17– En politique, ça existe.
13:18– Oui, oui, je vais vous faire sourire, puis je vais faire sourire mon voisin de droite,
13:20parce qu'on sait que la politique, c'est aussi beaucoup ça.
13:23Mais je pense qu'en l'espèce, le vrai sujet pour le Président de la République aujourd'hui,
13:29qui ne sera évidemment candidat à rien à l'issue de son deuxième quinquennat, quand même, c'est de…
13:37– Même s'il aimerait bien savoir qui est son successeur.
13:39– Je ne suis même pas sûr.
13:41Mais aujourd'hui, c'est de faire en sorte que la France s'apaise
13:44et que, je dirais, sa personne soit reconnue à sa juste place.
13:50– Emmanuel Macron veut que la France s'apaise.
13:52– Mais bien sûr, il veut que la France s'apaise.
13:53Évidemment qu'il veut que la France s'apaise.
13:55Il n'a aucunement envie d'avoir des agriculteurs au bonnet jaune
14:00qui bloquent la France, qui sont malheureux, etc.
14:03alors qu'ils sont soutenus par une partie de l'opinion publique.
14:05Il ne souhaite absolument pas ça.
14:06– François Osier.
14:07– C'était soit l'instabilité politique, soit l'instabilité économique.
14:10Là, on a une voie de passage, peut-être, avec ce fameux conclave
14:13pour éviter justement de suspendre une réforme qui, au final, aura été annulée
14:16parce que ça n'existe pas une suspension sans annulation.
14:19Je n'y croyais pas un seul instant.
14:20Ça aurait encore fait déraper les difficiles.
14:22La droite s'est quand même un peu énervée pendant le week-end.
14:25Et moi aussi, d'ailleurs, dans mon coin.
14:27Je suis très heureux que ça se soit terminé comme ça.
14:31Effectivement, il y avait des sujets à revoir.
14:33Ils vont être revus lors de ce conclave.
14:34Ce qui est très bien, d'ailleurs, c'est qu'ils le temporalisent.
14:36Ils y vivent trois mois, alors que souvent, avec le président,
14:39c'est des conventions qui n'en finissent pas, qui s'éternisent.
14:42Qui ne mènent à rien.
14:43Qui mènent rarement à quelque chose.
14:44Mais je ne vous permets pas.
14:45Ce sont les annulus, s'il vous plaît.
14:47Moi, je ne critique pas.
14:48Moi, j'ai resté neutre.
14:49J'ai hâte de voir comment les uns et les autres vont se mettre d'accord.
14:51Les forces politiques vont-elles y participer ou pas ?
14:53Parce que là, on dit les partenaires sociaux.
14:54Mais est-ce que les forces politiques vont y être ?
14:55J'ai hâte de voir comment va se comporter l'axe central de droite et de gauche
15:00dans cette histoire pour éviter justement que, de nouveau,
15:03ce soient les extrêmes qui fassent la puée et le beau temps.
15:05Philippe Biggiard, on regarde forcément du côté de la gauche.
15:08Un nouveau franc populaire.
15:10Il coince la gauche.
15:11L'abilité, comme l'a dit Jean, c'est de mettre les organisations syndicales dans le cou.
15:18Au cœur du jeu.
15:19Au cœur du jeu.
15:20C'est important.
15:21Jean Petau, est-ce qu'ils vont titiller ?
15:23Forcément, la France insoumise va titiller la gauche.
15:28Olivier Faure pour les récupérer et encore déstabiliser le gouvernement, j'imagine.
15:33En tout cas, voyons.
15:34Le PS va voter la censure ou pas ?
15:36Le PS ne va pas voter la censure.
15:38Je ne pense pas.
15:39Je m'engage peut-être.
15:40Je prends un pari.
15:41Mais je pense que le PS va s'abstenir.
15:45Et le RN a d'ailleurs laissé entendre qu'il allait s'abstenir.
15:50Mais de toute façon, si le RN joint ses voix à LFI et même au PCF et aux écolos,
15:59même avec les siotistes, on est à 269.
16:02Et il en faut 288 parce qu'il manque un député pour l'instant.
16:07Il y a une législative partielle.
16:10Il faudrait ajouter Lyott pour qu'avec 269 et 21, on arrive à 290.
16:16Donc, si le PS ne vote pas ou s'abstient, de toute façon, le gouvernement Bayrou n'est pas renversé.
16:22Et ça, c'est à mon sens.
16:23L'autre fait majeur politique, c'est vrai, Cécile a raison,
16:27le LFI ne va pas cesser d'ouspiller le PS.
16:31Je crois que le PS aurait bien aimé que quelques écologistes et quelques communistes se joignent à lui
16:37pour ne pas apparaître comme le traître de service par rapport à la gauche.
16:43Mais cette ouverture vers la proportionnelle, clairement affichée,
16:47est une façon aussi, cette fois-ci mécaniquement et électoralement,
16:51de déverrouiller la pression que met LFI sur le parti socialiste.
16:55Sébastien ?
16:56Non.
16:57Ah oui ?
16:58Non, oui.
16:59Quand on parle de proportionnel, quand on parle de retraite à point,
17:04quand on parle de conclave, etc.
17:06On est dans le Bayrouisme.
17:08On est dans ce qui fait la politique et l'histoire de François Bayrou depuis 40 ans.
17:13Merci beaucoup Jean Petau d'avoir été avec nous, encore une fois, de nous éclairer.
17:18Bien entendu, on reviendra sur cette grande phrase de François Bayrou
17:22à partir de 18h30 sur le fait de réconcilier les Français.
17:27Peut-on ? Est-ce qu'il est suffisamment large pour réconcilier ces Français ?
17:32Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire, 0826 300 300.
17:36Dans un instant, avec Julien, le qui sait qui qui l'a dit.
17:40Va-t-il gagner ? Ne va-t-il pas gagner ? On verra.
17:43Je le sens bien.
17:44Vous le sentez bien ?
17:45Il a l'air bon, oui.
17:46Si j'avais cru en vos prédictions, il y a bien un temps que je ne serais plus là.
17:50Allez, à tout de suite.