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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-14##

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Transcription
00:00Voici François Bayraud, vous êtes député européen, président de l'UDF et candidat à la présidentielle de 2002.
00:10Ce que je propose aux Français, vous le savez bien, c'est de réunir autour d'un président nouveau une majorité nouvelle
00:16qui fera travailler ensemble, enfin, des femmes et des hommes venus de camps différents.
00:20Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s'est livré à une course-poursuite à l'extrême droite
00:27dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs. Reste le vote pour François Hollande, c'est le choix que je fais.
00:34« Mi-eu ! »
00:36« J'aurai mon vote, frère, on m'a pas paru, mais je vous intends toujours mon frère... »
00:40« Et dès l'ouverture du discours de politique générale de François Bayraud, le Premier ministre a donc mis le souhait, je cite,
00:46de réconcilier les Français entre eux, réconcilier les Français avec l'État et leurs élus, réconcilier les Français avec les entreprises. »
00:53« Alors parlons vrai, est-ce que François Bayraud a trouvé le ton et les mots justes pour parler aux députés et par-delà aux Français ? »
00:59« Et à cette question, Bayraud peut-il réconcilier les Français ? Vous dites non à 94%. Vous voulez réagir ?
01:07Aude n'aura pas besoin de se réconcilier avec vous, c'est le 0826 300 300. »
01:11« Philippe Bilger, est-ce qu'il y a d'autres un chemin à trouver de réconciliation ? »
01:15« Alors, l'exigence de réconciliation et de rassemblement est totalement nécessaire.
01:21Et il y a trois, à mon sens, données qui justifient le propos de François Bayraud.
01:31C'est le fait que d'abord, tout au long de sa vie politique, il a toujours placé cette exigence au premier plan.
01:39Le second point, c'est qu'au fond, le ton qu'il a utilisé lors de la déclaration de politique générale était un ton parfaitement démocrate, équilibré.
01:51Et j'allais dire urbain sur le plan républicain. Et ça donne déjà un exemple. Et troisième élément, il est profondément convaincu aujourd'hui
02:01que c'est la plaie centrale de notre démocratie. Mais une fois que j'ai avancé ces trois idées, il y en a une dernière qui me fait très peur
02:10et qui risque de me donner tort. C'est que François Bayraud, en dépit de ce qu'il pense et de ce qu'il fait, est très mal aimé à l'heure actuelle
02:20par une majorité de citoyens et il est très difficile de convaincre lorsqu'on a un tel handicap de départ.
02:27— François Osilliau. — Ça a toujours été un homme de rassemblement et de consensus. Donc j'ai envie de vous dire, par les temps qui courent,
02:34agités que l'on traverse, ça me paraît pas forcément être une mauvaise option, même si les circonstances de sa nomination sont quand même à discuter.
02:44En revanche, il a trouvé un trou de souris, il l'exploite. On va voir ce que donne le conclave, le fameux, les trois mois.
02:52Mais encore une fois, pour moi, c'est juste une première étape. Il a rassemblé tout ce qu'on avait mis dans le débat public depuis quasiment 2017.
03:00Il va essayer de porter un certain nombre de sujets, mais la question, c'est ce qu'il va trouver des majorités sur un certain nombre de textes.
03:05Wauquiez a déjà dit qu'il serait exigeant, que ce serait du texte par texte. L'EPS et le reste de la NFP vont peut-être se déchirer.
03:11J'ai l'impression qu'on va encore avoir une année de 2025 bien chargée, mais pour répondre à la question de Cécile, les Français en ont marre.
03:19Ils veulent effectivement de la stabilité et du calme.
03:21François Osier, vous avez parlé du Nouveau Front Populaire. Il y a quelques minutes, Jean-Luc Mélenchon a dit ceci.
03:26« Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l'accord du Nouveau Front Populaire. On met des options sur leur circonscription. »
03:33Mais c'est exactement ce que nous souhaitions, en fait.
03:38Je dirais, au centre de l'échiquier politique, on demande une clarification depuis des mois et des mois et des mois.
03:44En clair, nous, on est persuadés qu'on doit pouvoir travailler avec la droite de l'échiquier politique, évidemment le socle central,
03:54et puis tous les progressistes, toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas le chaos, qui ne veulent pas foutre le bordel,
04:00qui ne veulent pas insulter nos concitoyennes et nos concitoyens,
04:04celles et ceux qui ne veulent pas soutenir des relents antisémites d'extrême-gauche en France.
04:09Voilà. Et Bayrou l'a bien compris. C'est ce qu'il essaye de faire.
04:12Et c'est vrai que la position de Laurent Wauquiez vient gommer un peu l'antisarcosisme viscéral auquel nous a habitué François Bayrou.
04:25— C'est un peu provocateur. Mais finalement, la dissolution de l'année dernière, pour paraphraser Manuel Valls,
04:31sera peut-être permise de distinguer les deux droites irréconciliables, celles de Ciottier et celles de Wauquiez.
04:36Au moins, ça, ça a été clarifié pendant le débat de juin 2024. Et là, les différents remaniements successifs auront peut-être l'opportunité
04:45de clarifier les fameuses deux gauches irréconciliables. — Il y a une chose à la seule différence, si vous le permettez, François,
04:52c'est que je trouve que ces deux droites n'ont rien d'irréconciliable, de mon point de vue.
04:57— La question, c'est est-ce qu'on va vers la droite ex-sarcosiste Wauquiez, enfin peu importe, ou Philippe pour demain,
05:04ou est-ce qu'elles vont continuer d'être absorbées par le RN ? Et Ciottier, manifestement, a fait son choix.
05:08— La question sur Bondy, sur ce qu'avait lu Philippe David, c'est est-ce que ça va durer ? Est-ce que, finalement,
05:14l'NFP va pas, finalement, faire basculer le gouvernement ? — Imposer ou faire basculer, justement, le vote ?
05:19— Ce sera intéressant de voir le courage intellectuel et politique du Parti socialiste. Je me souviens, c'est François
05:26qui disait que dès que l'élection arrive... Ou d'autres qui critiquaient les socialistes disaient que dès que les élections
05:34vont se présenter, ils vont regagner le bercail de la NFP. On verra. On verra. — Sera soudé, oui, bien sûr.
05:40— À mon avis, pour définitivement décrocher les wagons entre le PS et la France insoumise, il faut la proportionnelle.
05:45Là, au moins, ils seront indépendants, ils seront à leur compte, une bonne fois pour tous. — Ah mais ça, c'est évident.
05:48— Donc il faut y aller sur la proportionnelle aussi. Mais est-ce qu'il y a une fenêtre de tir pour le faire cette année ?
05:52Je sais pas. — C'est un problème de courage ou... — Parce que sur le terrain... Non, faut juste... — De courage et de calcul.
05:55— Oui, parce que si on fait le calcul et si on regarde ce qui se passe sur le terrain, même, je dirais, sur des territoires
06:01comme le mien où Mélenchon, la France insoumise, il y a 5 ans, 6 ans, n'existaient pas, aujourd'hui, ils remplissent des salles.
06:07Donc aujourd'hui, il y a des troupes. Aujourd'hui, il y a des soldats. Et ce que dit Mélenchon ce soir, c'est que si on avait besoin
06:15d'être plusieurs pour bordéliser la vie politique française, là, on peut le faire dans notre coin. Aujourd'hui, honnêtement,
06:22je pense qu'ils sont tout à fait capables d'allonger 500... d'aligner 577 candidats dans 577 circonscriptions.
06:29— Vous pensez qu'Olivier Faure va signer ça ? — Bah là, il se le fait dicter, pour l'instant. — Ah bah oui.
06:35— La question, c'est... Enfin, je pense que Mélenchon sent que les choses lui échappent. Donc il fait un coup de poker.
06:39— Mais j'ai une question philosophique. La proportionnelle, est-ce encore la Ve République ? Philippe Bilger, vous qui avez connu la IVe ?
06:45— Bah non. — Moi, je trouve que la Ve ne dépend pas du système électoral. On peut créer une Ve qui serait plus souple, moins corsetée.
06:56C'est le pays réel. — Il y avait une étude qui avait été faite il y a quelques mois dans un grand quotidien du soir qui disait que
07:02s'il y avait eu la proportionnelle... Alors il y a plusieurs types de proportionnelle. Mais ça n'aurait pas changé grand-chose.
07:07— Étonnant, d'ailleurs. — Moi, j'ai le sentiment que si c'était la proportionnelle qui... Enfin, regardons ce qui s'est passé sur le scrutin européen.
07:16Le scrutin européen, c'est une vision. C'est un instantané. C'est la proportionnelle. Bon, je suis pas tout à fait certain que ça n'aurait pas changé.
07:24— Ça a été démontré. — Ça dépend de quelle proportionnelle. — La question, en fait, c'est... La correction qui n'a pas été faite par les Français en juin 2024 peut être faite en juin 2025. Voilà.
07:35— C'est ça. — En tout cas, le prochain délai, c'est donc mardi prochain, puisque c'est là que la France insoumise va déposer la motion de censure.
07:42— Ah non, il y en a déjà une pour le... On est le 14, pour le 16. — Ah, pour le 16. Vous avez raison, qui est déjà depuis mise en place...
07:49— Voilà. Plus que 2 jours. Bref, cette fois-ci, je crois que c'est la fin de l'émission, non ? — Ah oui, oui. Je veux dire qu'on nous censurait.
07:55— Moi, je ne peux rien dire. Je peux rester comme ça jusqu'à minuit. Merci beaucoup, Philippe Bilger. Merci, François Osio. Merci, Sébastien Ménard.
08:05Merci beaucoup, Philippe David. Et pour le coup, on vous retrouve vraiment à 20 h pour le... — Les vrais voués du football. — On va parler de quoi ?
08:10— On va parler... On va aller à Espalie, le petit pousset de la Coupe de France dans la banlieue du Puy-en-Velay qui joue le PSG demain soir.
08:18Il y a une soirée de Coupe de France, la première partie dont on va parler tout à l'heure. On va parler évidemment de l'OM qui est un candidat au titre, peut-être,
08:27vu la bonne série qu'il fait. On va revenir sur le Real Barça qui a été absolument fou. 5-2 avec une défense à la rue du Real Madrid.
08:35Et on conclura sur les propos pour le moins peu amènes de John Textor, le patron de Lyon, contre le PSG et la Ligue de football.
08:42Et on reste ensemble jusqu'à 20 h. On va vous parler du secteur du transport routier qui fait face à de grandes mutations, dont celle de l'emploi.
08:49Allez, à tout de suite.