Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, l'autorisation par le préfet de l'Aveyron, d'abattre des chiens errants, divagants ou malfaisants dans 5 communes de la région, afin de protéger les troupeaux. Qu'en pensez-vous ?
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00:00 - L'abattement de l'Aveyron, l'abattage de chiens errants, divagants ou malfaisants, est autorisé par le préfet dans cinq communes pour protéger les troupeaux.
00:08 Des agents de l'Office français de la biodiversité ont l'autorisation pour un mois de 20 heures à 8 heures d'abattre les chiens.
00:16 Ce qui peut quand même choquer.
00:18 On parle d'un chien qui n'est plus sous la surveillance de son maître, d'ailleurs il n'a pas de maître s'il est un chien errant,
00:24 qui se trouve hors de portée de voie, qui est éloigné de son propriétaire d'une distance de plus de 100 mètres.
00:31 - Oui, Laurent Tessier peut confirmer, oui c'est ça la définition.
00:34 - Oui alors ça c'est là que c'est... - Chien errant, divagant.
00:38 - Un chien errant à 100 mètres, c'est un chien qui n'a pas de collier.
00:45 Moi mon chien de temps en temps il se promène sans collier.
00:49 - Vous avez un chien ? - Non !
00:51 - Ah vous parlez de moi ? Il parle de moi ? - Mais pas du tout !
00:56 Non mais c'est le chien de mon amoureuse, c'est pareil sur la plage, il est à 100 mètres, il court le chien.
01:02 C'est pas mon chien mais bon.
01:04 Donc c'est une décision qui est prise en raison de l'ampleur des dommages constatés par les troupeaux domestiques,
01:08 la mesure choc des associations comme One Voice.
01:11 Et je pense qu'on est avec Madame Murielle Arnal, qui est présidente de l'association One Voice.
01:17 Et vous étiez déjà avec nous l'autre jour, mais c'est vrai que cette notion de chien errant,
01:21 je pense qu'il faudrait déjà la définir Madame Arnal.
01:26 - Ça peut être des chiens abandonnés, ça peut être des chiens qui ont fugué, qui se sont perdus, ou des chiens négligés,
01:32 mais c'est absolument inadmissible parce qu'en France, les éleveurs touchent toutes les subventions nécessaires
01:39 à la protection de leurs troupeaux contre toutes les attaques, que ce soit des loups ou des chiens,
01:45 et malheureusement, on a là une mesure qui sert simplement à tuer des animaux,
01:51 une mesure court terme, alors qu'il faut gérer le problème différemment.
01:56 En Italie, il y a trois fois plus de loups, il y a 3000 loups, et il y a des chiens aussi.
02:01 Tout est géré différemment, tout le monde cohabite, il n'y a jamais de coup de fusil pour régler les problèmes.
02:07 Les chiens errants, les chiens abandonnés sont capturés, sont mis dans de vastes refuges,
02:13 adoptés si c'est possible, sinon ils restent dans ces grands parcs, la gestion est faite de manière sensée.
02:20 En France, on a d'un côté des éleveurs qui touchent des subventions très importantes de la part de nous, les contribuables,
02:28 et en plus il faut tuer tous les animaux qui bougent ou qui se perdent dans la nature.
02:33 - Mais est-ce que vous savez déjà, parce que ça ne se passe que dans l'Aveyron,
02:36 nous sommes d'accord, l'abattage de chiens errants, et je le rappelle, c'est pour protéger les troupeaux,
02:41 mais est-ce que vous savez déjà s'il y a eu des chiens d'abattus ?
02:46 - Nous n'avons pas pour l'instant l'information, nous attendons la fin de cette période pour écrire à la préfecture,
02:52 nous avons déposé un recours devant les tribunaux, mais c'était trop tard pour empêcher cet abattage,
02:58 puisqu'il s'arrête le 10 mai.
03:00 Nous aurons toutes les informations, et les informations également sur les dégâts,
03:05 parce que les éleveurs annoncent souvent des dégâts, mais nous souhaitons voir les chiffres réels sur les animaux des éleveurs,
03:13 et voir s'ils ont vraiment protégé leurs troupeaux.
03:17 - Et bien on va être avec un éleveur justement, qui s'appelle Monsieur Souberrand, il est déjà avec nous.
03:21 Monsieur Souberrand, vous êtes là ?
03:23 - Oui, bonjour Monsieur Proulx.
03:24 - C'est formidable, vous vous appelez Souberrand comme dans "Manon des sources" et "Jean de Florette" ?
03:31 - Exactement.
03:33 - L'aîné des Souberrands.
03:35 - Et voilà.
03:37 - Il faut que tu...
03:39 - On se souvient quand même ?
03:41 - Mais bien sûr, mais bien sûr, c'est avec le papé qui est de vieux des Souberrands.
03:47 - Et Galinette.
03:49 - Il faut que tu te maries maintenant Galinette.
03:51 - Comment ?
03:53 - Il faut que tu fasses une belle jeune fille, avec un beau garçon.
03:58 Galinette, tu es grand maintenant.
04:00 - Je vous le prétiends.
04:02 - Et puis il y a le trésor des Souberrands.
04:04 - Exactement.
04:06 - Et Pascal est sobre, je le dis à tout le monde.
04:08 - Oui.
04:10 - Ça c'est formidable.
04:12 - Je savais que vous aviez des références à un cinéma.
04:16 - Et ça c'est évidemment la musique, en fait c'est pas la musique de "Manon des sources", c'est la musique de Verdi surtout.
04:24 - Non, c'est "Jean de Florette".
04:26 - Oui mais c'est pas une musique originale, c'est la version de Verdi.
04:28 - Non, c'est la version de Renaud Capuçon.
04:30 - Oui mais c'est surtout Verdi, plus que la musique de...
04:35 - Bah oui, il dit n'importe quoi.
04:37 - Giuseppe Verdi, je le dis pour monsieur Guédet.
04:39 - Bah oui, je sais bien, pardon, je le sais.
04:41 - Vous ne m'apprenez rien.
04:43 - C'est plus un verre d'eau que vous évoquez.
04:45 - Un verre d'eau !
04:49 - Il est 12h40, on reçoit tout de suite.
04:53 - Ça dit n'importe quoi.
04:55 - Vous réagissez avec Pascal Fraud sur Europe 1 0180 2039 21, à tout de suite.
05:00 - Europe 1.
05:02 - Pascal Fraud et vous.
05:03 - Sur Europe 1 de 11h à 13h et nous retrouvons Fabrice qui est avec nous en ligne d'éleveur.
05:06 - Et nous sommes donc avec Fabrice Soubéran qui est éleveur effectivement et qui avait envie de réagir sur ce que disait madame Arnal, présidente de l'association One Voice.
05:13 Je vous rappelle que nous parlons de l'abattage de chiens errants qui parfois sont abattus parce qu'ils attaquent les troupeaux.
05:21 Est-ce que ça vous est arrivé monsieur Soubéran ?
05:23 - Oui tout à fait, je vais vous raconter mon histoire.
05:27 Juste pour terminer, la copine de mon fils, vous savez comment il s'appelle ?
05:30 - Manon.
05:31 - Manon.
05:32 - Manon, je t'aime Manon ! Je t'aime en crevé Manon !
05:38 - Voilà.
05:40 - C'est formidable ça.
05:42 - C'est incroyable.
05:44 - Ah oui c'est incroyable.
05:46 - Je vais peut-être vous plomber la fin de l'émission, mais je vais raconter mon histoire.
05:51 Ça s'est passé l'année dernière, en juillet, j'ai eu une attaque de chiens, je suis pâturé sur la commune de Clapier, c'est dans la métropole de Montpellier.
05:59 Juste ça touche Montpellier.
06:01 Et j'avais à peu près 200 bêtes dans un clos qui touche les maisons.
06:04 Et le matin, à 8h du matin, je me suis rendu dans le clos, j'étais en présence de mon fils.
06:09 On est arrivé, il y avait des moutons de partout, c'était une scène incroyable.
06:14 Des moutons qui gisaient de leur sac.
06:17 - Mais c'était quoi comme chiens qui les avaient attaqués ?
06:20 - C'était deux malinois.
06:22 Donc j'invite tout le monde à aller sur internet et vous tapez "Clapier attaque de chiens", vous verrez les photos.
06:27 Si vous avez mangé, ne les regardez pas parce que c'est quand même terrible.
06:30 - Et ces deux malinois étaient chiens errants ou c'était des malinois qui avaient fugué de leur maître ?
06:36 - Et alors enfin, je pense que ça va vous plaire, c'était des malinois qui appartenaient, bien sûr, c'est toujours à peu près le même profil,
06:42 à une personne, comment on peut l'appeler, marginale, quelqu'un qui squattait.
06:47 Ces chiens étaient connus de tout le monde dans le village, c'était pas leur première rencontre, la police ne me dit pas.
06:54 - Et qu'est-ce qu'ils sont devenus ces malinois et ce squatteur ? Ils ont été inquiétés par la justice ?
06:59 Je parle évidemment des squatteurs.
07:01 - Le chien, pas du tout, parce que moi quand je suis arrivé, j'en ai trouvé 5 en 5 qui étaient blessés,
07:05 en anastasie 14, avec les gilets.
07:08 Voilà, parce qu'il faut voir, quand une chienne, elle s'attaque, les deux chiens, quand je suis arrivé, ils continuaient à les manger.
07:13 - Ah oui, je suis en train de voir les images, Géraldine me les a montrées, c'est horrible.
07:17 - Voilà, donc la dame qui parlait tout à l'heure, on était dans une autre vie, il faut retomber sur terre un petit peu.
07:24 Nous on est aux portes de Montpellier, moi j'ai interdiction d'avoir des patous, des chaînes de protection.
07:29 Je veux pas tuer avec l'ONF, chez nous il y a trop de monde.
07:32 Il y a beaucoup de monde dans la garrigue, on peut pas avoir de patous, de chaînes de protection.
07:40 Le clos était vraiment très très bien fermé, il était bien grillagé, il y avait 3 hectares,
07:45 il y avait des maisons à côté, on a quand même été attaqués.
07:47 Donc les deux malinois, quand je suis arrivé, étaient en train de manger encore les brebis,
07:51 il y en a un qui attaquait à la gorge, donc elles étaient toutes mangées à la gorge,
07:54 et le second attaquait au gigot ou à la mamelle.
07:57 - Non mais c'est... - Et après, les 40 brebis qui nous restaient...
08:00 - On ne donne pas de détails parce que c'est trop pourri, mais qu'est-ce que c'est devenu, est-ce que ce squatteur,
08:04 parce que là évidemment on est dans un cas de squatteur,
08:07 en fait c'était un marginal, c'est quelqu'un qui vivait dans la rue visiblement et on voit effectivement...
08:11 - Qui vivait dans la rue et par chance, il avait une location.
08:15 Donc ce qu'on m'a dit, sa maman était douanière.
08:19 Oui, ça mène à tout.
08:21 Et donc il avait un appartement, et par chance, il avait une responsabilité civile.
08:26 Donc moi j'ai été indemnisé parce que j'ai attrapé le chien,
08:29 donc on est remonté jusqu'au marginal, j'ai pu être indemnisé,
08:32 mais ce que j'ai demandé aux maires de cette commune,
08:35 c'est de t'anasier le chien.
08:37 Parce que ce qu'il y a, c'est que ça aurait été désarroi, mais c'est pas vrai.
08:41 - Mais que faire dans ces cas-là, qu'est-ce qu'il faut faire ?
08:43 - Eh bien, au moins t'anasier le chien.
08:45 - Oui, oui, bien sûr.
08:47 - Et donc le maire... Non, non, donc le maire a une question.
08:51 - Je ne sais pas si madame Arnal qui nous écoutait, qui est donc la présidente de l'association...
08:55 - La population, c'est pour...
08:57 - J'ai compris effectivement votre désarroi, et je ne sais pas si madame Arnal,
09:01 qui était notre premier intervenant sur le sujet, qui est la présidente de l'association One Voice,
09:06 et qui évidemment défend les animaux, je ne sais pas si vous avez un commentaire ou pas à faire
09:10 sur ce cas de figure, qui est terrible.
09:12 - C'est triste.
09:13 - Qui est triste, voilà.
09:14 - Oui, c'est terrible, mais les brebis égorgées après être parties sur les bateaux vers le Moyen-Orient,
09:20 après, vous savez, c'est pas tellement mieux, et c'est vrai que les chiens ont récuperé...
09:25 - Non, non, madame Arnal, franchement, c'est pas bien de dire ça.
09:28 - Les brebis finissent à l'abattoir.
09:30 - Oui, non mais de dire que... Franchement, c'est pas bien.
09:32 - Donc, c'est choquant.
09:33 - Non mais c'est pas bien de dire ça, même vous qui défendez les animaux, vous êtes en train de me dire
09:37 qu'elles soient mortes par des Malinois ou égorgées à l'abattoir, c'est pareil.
09:41 Franchement, c'est pas bien.
09:43 - C'est pas tellement différent comme souffrance, mais pour ces chiens, parce que revenons aux chiens...
09:48 - Franchement, je suis surpris de ce que vous dites.
09:50 Je suis surpris, c'est cruel.
09:52 - J'aime les chiens, j'aime les brebis.
09:54 Oui, c'est tout à fait cruel.
09:56 - C'est vrai que ces Malinois auraient dû être secourus, et puis, une clôture n'est pas suffisante.
10:03 Ce n'est pas une mesure suffisante.
10:05 Il faut au moins une présence.
10:07 Une présence de chiens ou une présence humaine.
10:09 Et là, on considère que le troupeau est protégé. Je parle légalement.
10:13 - Bon, écoutez, c'est votre commentaire en tout cas, monsieur Souberrand,
10:16 et puis après je crois qu'on va être plus chiens au téléphone.
10:20 - Non mais il faut bien voir que nous, on aime aussi les animaux.
10:22 Moi j'en ai cinq, j'ai cinq chiens, j'ai des border collies,
10:24 je fais des démonstrations, je suis un troupeau.
10:26 Je peux vous dire qu'on connaît les animaux,
10:28 mais là, ces animaux, ces Malinois, si vous voyez ce que c'est,
10:31 c'est pas possible de laisser ça en liberté.
10:33 Ce qui est, c'est que malheureusement, c'était que mes brebis,
10:35 mais ça aurait été des enfants, c'était pareil.
10:37 Donc la population, c'est magnifique.
10:39 - Mais il fallait les capturer.
10:41 - Mais je les ai attrapés, madame. Je les ai attrapés.
10:43 Je les ai attrapés, et le lendemain, ils étaient dehors,
10:46 et ils étaient avec leur maître, en liberté de nous.
10:48 Donc ça, c'est la fraise, vous voyez.
10:50 - Mais oui, c'est pour ça.
10:52 Mais je vais vous dire, je suis d'accord avec vous.
10:55 C'est pour ça qu'on demande les mêmes mesures qu'en Italie,
10:58 où les chiens sont attrapés, et ensuite, ils sont mis dans des enclos,
11:01 ils sont mis à l'adoption, pour ceux qui le peuvent,
11:04 et les autres restent dans des grands parcs.
11:06 Il n'y a plus de chiens errants dans les montagnes italiennes,
11:09 grâce à ce système.
11:11 Donc, aidez-nous à mettre en place ce système.
11:13 - Non, mais madame, je vais pas vous aider.
11:15 Moi, le chien, je l'ai attrapé, il m'a tué 5-4 de brebis.
11:17 On l'euthanasie, on n'en parle plus.
11:19 On va pas tourner autour du pot.
11:21 - Vous allez exagérer non plus, quand même.
11:23 Au bout d'un moment, ça suffit.
11:25 Un peu de fermeté dans ce pays.
11:27 C'est toujours pareil.
11:29 - Ça n'est pas une question de fermeté.
11:32 Parce que le problème, c'est qu'il y aura d'autres attaques.
11:35 Cette année, il y en a d'autres.
11:37 - Il n'y aura pas d'autres.
11:39 - D'après ce que l'on sait.
11:41 - Je suis à côté de Montpellier.
11:43 Le gendarme, quand il s'est déplacé,
11:45 pour voir quand je l'ai appelé,
11:48 il est arrivé, et 5 minutes après, il m'a dit,
11:50 "Je crois savoir à qui ça appartient."
11:52 C'est exactement pareil.
11:54 Tout le monde sait tout, et on ne fait absolument rien.
11:56 Et quand il y a un drame, on se réveille.
11:58 - Il est 2h24, et on va laisser M. Soubéran dans votre jolie famille.
12:07 Comment il s'appelle votre fils ?
12:09 - Baptiste.
12:11 - Donc Baptiste file le parfait amour avec Manon.
12:14 - Eh oui.
12:16 - Quel âge a la Baptiste ?
12:18 - Il a 21 ans, il fait des études,
12:20 il va rentrer à l'école d'ingénieurs.
12:22 Il a fait un BUT, et là il va rentrer.
12:24 - Et Manon, à quel âge ?
12:26 - Pareil.
12:28 - Ils sont beaux tous les deux ?
12:30 - Si tout le monde était comme eux,
12:32 vous auriez moins de problèmes.
12:34 - Bah écoutez, oh Manon, je t'aime d'amour !
12:36 Je t'aime à mon cœur,
12:38 je creve le cœur, oh Manon !
12:40 - Je vous remercie.
12:42 - Merci, c'est un joli nom, Soubéran.
12:44 Vous avez de la chance.
12:46 - Il y a des noms de famille tout à l'heure.
12:48 - Ce sont des brebis bio, et on vend en batte directe.
12:50 - Ah vous vendez des brebis bio ?
12:52 - Oui, des agneaux bio en batte directe.
12:54 - Bon bah écoutez, on peut les acheter.
12:56 - Oui, et ce que je voulais dire,
12:58 c'est que nous en patura,
13:00 on lutte contre les infandies,
13:02 et on favorise,
13:04 on embellit le paysage.
13:06 Parce que chez nous, si on avait plus de brebis,
13:08 comme la dame me disait, voilà.
13:10 - Eh bien envoyez-nous une brebis !
13:12 Une brebis parce que nous,
13:14 on aime bien les animaux.
13:16 - Une caissasse d'agneaux ?
13:18 - On pourra la mettre sur la terrasse.
13:20 Sur la terrasse, parce que moi j'ai découvert
13:22 la terrasse hier de repas.
13:24 - Vous dormiez, oui, sur la terrasse.
13:26 - Je ne dormais pas, oui.
13:28 - Eh bien envoyez-moi une caissasse d'agneaux, monsieur Pro !
13:30 - Envoyez-moi, et je pense qu'on pourrait mettre des animaux,
13:32 on pourrait faire venir des animaux.
13:34 - Attendez, vous voulez faire le zoo de Bova sur la terrasse ?
13:36 - Exactement. - Ça se fait pas comme ça !
13:38 - Un girafe, des agneaux.
13:40 - Non, non, arrêtez, parce que la sécurité a peur.
13:42 - Un âne ? Ils ont vraiment peur que je ramène plus gros qu'un âne.
13:44 - Moi aussi, quand je suis arrivé à Europe 1,
13:46 j'ai ramené un âne.
13:48 - Pas sympa pour Laurent Tessier !
13:50 - Non mais il est arrivé
13:52 beaucoup plus tard !
13:54 - Qu'est-ce qui se passe ?
13:56 - Bon, Lucien, Lucien est agriculteur.
13:58 Lucien, vous vouliez
14:00 réagir, Lucien,
14:02 vous-même, je crois que votre troupeau
14:04 a été attaqué par un chien ou des chiens.
14:06 - Oui, bonjour. - Bonjour.
14:10 - Vous avez été attaqué, votre troupeau a été attaqué, c'est ça ?
14:12 - Bien sûr,
14:14 mais on a été attaqué par des loups,
14:16 on a été attaqué par des chiens.
14:18 Mais je voulais dire à cette dame que c'est une menteuse.
14:20 - Pourquoi ?
14:22 - Parce qu'elle dit des grosses conneries.
14:24 Quand on est attaqué par un loup,
14:26 il y a un expert qui vient,
14:28 qui fait des analyses,
14:30 on fait même des prélèvements d'ADN
14:32 pour voir si c'est bien un loup
14:34 pour pouvoir toucher, être indemnisé.
14:36 Si c'est un chien,
14:38 on ne touche rien.
14:40 À moins de retrouver le propriétaire
14:42 et de se retourner contre lui.
14:44 Il ne faut pas croire que l'État nous donne de l'argent
14:46 si c'est un chien qui nous attaque.
14:48 - Donc un Malinois vous attaque, par exemple, vous n'avez rien ?
14:50 - Non,
14:52 à moins de retrouver le propriétaire.
14:54 Mais s'il n'a pas de collier, s'il n'est pas touché,
14:56 c'est tout pour notre pauvre.
14:58 - Lucien, comme on ne vous entend pas très bien
15:00 parce que je pense que vous devez être en Bluetooth dans la voiture,
15:02 - Sur l'autoroute. - Vous êtes sur l'autoroute,
15:04 on va marquer une pause.