• il y a 8 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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Transcription
00:00 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver en ce dimanche matin pour l'heure des pros.
00:05 A la une, le prochain dossier de l'ArkHomme risque de donner quelques sueurs froides à
00:10 ceux qui en auront la charge.
00:11 Le gendarme de l'audiovisuel doit se pencher sur le temps de parole d'Emmanuel Macron
00:17 dans la campagne des européennes.
00:18 En cause, la profession de foi européiste jeudi à la Sorbonne du président de la République
00:23 diffusée sur l'ensemble des chaînes info.
00:25 Les républicains ont d'ailleurs directement saisi le régulateur dénonçant une opération
00:30 de propagande électorale.
00:31 Emmanuel Macron a parlé pendant deux heures quasiment.
00:35 Imaginez donc que ce discours soit décompté, ça changerait la donne pour la tête de liste
00:39 Renaissance Valérie Hayet qui a besoin de se faire connaître dans cette dernière ligne
00:43 droite avant le vote.
00:44 Le plus embêtant dans tout cela, c'est que ce discours a fait pchit.
00:47 67% des français n'ont pas entendu parler de son allocution et pour les rares curieux,
00:52 2 français sur 3 n'ont pas été convaincus.
00:54 Une campagne ça se gagne, disait le chef de l'Etat il y a quelques semaines aux côtés
00:58 de Valérie Hayet.
00:59 Avec 12 points de retard sur Jordan Bardella, la mission semble mal embarquée.
01:04 Ce dimanche encore, Emmanuel Macron est présent, non pas dans le petit écran mais dans les
01:08 journaux de la PQR.
01:09 Il dénonce l'hypocrisie démocratique du RN qui ne propose rien.
01:13 La question n'est donc pas si, mais pourquoi Emmanuel Macron est en campagne.
01:18 Où est passé Valérie Hayet ? N'est-ce pas une manière de démonétiser la candidate
01:23 déjà en déficit de notoriété ? On en parle dans cette émission mais avant cela,
01:28 c'est le point sur l'information.
01:29 Habituellement, on la voit la semaine mais c'est un plaisir de la voir le dimanche matin.
01:34 Chère Maureen, bonjour.
01:35 Bonjour Éliott, c'est un plaisir pour moi également d'être auprès de vous aujourd'hui.
01:38 À la une de l'actualité, il y a l'inquiétude des commerçants parisiens.
01:43 À moins de 100 jours des Jeux Olympiques, le préfet de police Laurent Nunez a dévoilé
01:47 cette semaine les contours du périmètre de sécurité instauré au cœur de la capitale.
01:51 Pour accéder à cette zone, il faudra se soumettre à une série de contrôles.
01:54 Les commerçants craignent pour leur chiffre d'affaires.
01:57 Tous déplorent le manque de communication de la part des autorités.
02:00 Le Hamas a publié une vidéo de deux otages israéliens enlevés le 7 octobre.
02:05 Il s'agit de deux hommes de 47 et 64 ans.
02:09 Ils se présentent comme étant Keith Siegel et Omri Miran, assis sur des chaises en plastique.
02:13 Ils alertent sur leur état de santé et leur peur sous les bombes à Gaza.
02:17 Ils appellent le Premier ministre israélien à négocier un accord de trêve avec le Hamas.
02:21 Enfin, le pape François en visite à Venise.
02:25 Premier déplacement du souverain pontife hors de Rome en sept mois dû à un état de santé fragile.
02:30 Une rapide visite à la prison pour femmes de l'île de la Giudeccia qui abrite le pavillon du Saint-Siège
02:35 où il rencontrera les 80 détenus et visitera l'exposition qu'elles ont montée aux côtés de 10 artistes.
02:40 Merci beaucoup Maureen pour le point sur l'information.
02:43 Georges Fenech, Arnaud Benedetti, Elisabeth Lévy, Raphaël Stainville sont avec nous ce dimanche matin.
02:48 Bonjour à tous les quatre.
02:50 On va commencer avec les Jeux olympiques.
02:53 Et si vous aviez envie de piquer une tête ?
02:55 Si vous aviez envie de vous baigner ?
02:57 Vous savez que la facture...
02:59 Un milliard non ?
03:00 Combien ?
03:00 J'ai entendu un milliard.
03:02 Un milliard plus ?
03:03 Un milliard quatre.
03:04 Un milliard quatre cent millions pour une promesse complètement folle.
03:08 Je ne sais pas après ce qui va se passer.
03:10 C'est-à-dire qui va vouloir mettre un pied, un orteil dans la scène dans les prochaines années.
03:14 Je ne vous comprends pas.
03:15 Vous avez la chance peut-être, peut-être, de voir Madame Hidalgo plonger dans la scène.
03:21 Ainsi qu'Emmanuel Macron peut-être ensemble.
03:24 D'accord et ça vaut un milliard quatre cent millions ?
03:25 Franchement, je veux dire, que ne.
03:27 Non mais on se fout de nous quoi.
03:29 Non mais ce qui était intéressant c'est que ce projet c'est un rêve qui date depuis Jacques Chirac.
03:33 On a bien compris que c'était en fait quasi mission impossible.
03:38 Mais parce que c'est une promesse, parce qu'il y a une sorte de certain hubris,
03:41 voire un orgueil politique, on continue.
03:44 Et si ça coûte plus d'un milliard, ce n'est pas grave.
03:46 Ce n'est pas grave, on y va.
03:47 Un milliard quatre cent millions pour pouvoir se baigner dans la scène aux Jeux Olympiques.
03:52 Et évidemment après, ça englobe, et ce n'est pas que pour les JO,
03:56 ça englobe tout l'assainissement de la scène, etc.
03:58 Mais quand même, moi quand j'ai vu ce chiffre dans le Figaro...
04:01 Complètement fou.
04:02 Je me suis dit, mais ce n'est pas possible.
04:04 On est fou.
04:05 Mais en plus ça part...
04:05 On est aux centimes près aujourd'hui.
04:09 On a même réduit de deux milliards.
04:10 Ça participe en plus de cette folie de vouloir transformer les choses en ce qu'elles ne sont pas.
04:16 Par exemple, on met une plage à Paris.
04:18 C'est vrai qu'il n'y a pas une ville de plage.
04:20 Je suppose que bientôt à Montmartre, il y aura des pistes de ski.
04:22 Il y a une espèce de...
04:23 Ça existe, mais vous plaisantez l'hiver.
04:25 L'hiver, parfois, certains sur les marches de Montmartre...
04:28 Vous n'avez jamais vu ces images ?
04:29 Oui, mais c'est artisanal, si vous voulez.
04:30 On n'a pas encore créé...
04:31 Il neige beaucoup à Paris, les skieurs...
04:35 On n'a pas encore créé les trois vallées parisiennes, à ma connaissance.
04:38 Et ça, c'est méconnaître la nature.
04:40 Il suffit d'un orage pour que la Seine, malgré tous les efforts qui auront été entrepris,
04:45 soit...
04:47 On ne puisse pas se baigner dans la Seine.
04:49 Mais ils n'ont pas troncé ?
04:50 Non, mais c'est intéressant parce que en juin 2016, au moment de l'Euro de foot,
04:55 il y avait eu une grande période quasiment d'inondations.
04:58 C'est-à-dire que la Seine débordait.
05:00 D'ailleurs, c'était un enjeu.
05:01 On se disait, comment ça va se passer pour la circulation ?
05:04 Imaginez que le 26 juillet, on se retrouve avec une inondation à Paris.
05:08 Ça va être sympa.
05:09 Voyons le sujet de Florian Doré sur la baignade dans la Seine, qui est d'ailleurs interdite
05:16 depuis 1923.
05:17 Ah ouais ?
05:18 Ah oui.
05:19 Mais bon, vous baignez ?
05:20 Piquer une tête dans la Seine avec la tour Eiffel en arrière-plan, comme une promesse
05:24 en héritage des Jeux Olympiques.
05:26 À quelques mois de l'événement, ce doux rêve semble encore illusoire.
05:29 Dès l'année prochaine, il sera possible de se baigner dans une vingtaine de sites
05:33 à Paris et aux abords de la capitale, comme autrefois.
05:36 Il y a quelques mois, certains étaient encore réfractaires.
05:40 Moi, je n'irais pas me baigner dans la Seine.
05:41 Il y a des endroits où c'est plein de déchets, c'est dégueulasse.
05:45 Se baigner avec les rats, se baigner avec les cadavres de bouteilles de bière et tout
05:49 ce qui s'ensuit, ce n'est pas pour moi.
05:51 Depuis plusieurs années, Rémi Delorme parcourt la Seine pour la nettoyer.
05:55 On n'a même pas une heure, on a déjà presque rempli la baie.
05:58 Au fil du temps, le niveau des déchets collectés par son bateau a diminué, mais il reste
06:02 conséquent.
06:03 Il y aura toujours, suivant les événements climatiques, plus ou moins de déchets.
06:09 À Paris, les eaux de pluie et les eaux usées passent par le même réseau.
06:12 En cas de forte pluie, les égouts débordent et les eaux souillées se déversent dans
06:16 le fleuve, entraînant une augmentation des contaminations.
06:20 Malgré d'importants travaux de dépollution, le risque d'intoxication gastrique est toujours
06:24 présent.
06:25 La réglementation européenne est basée sur des seuils qui sont sur un risque acceptable.
06:31 C'est-à-dire que 3% à 5% de chances d'attraper une gastronomie.
06:35 De toute manière, il y aura toujours un risque.
06:38 Ce mardi, Emmanuel Macron a assuré que l'eau de la Seine serait propre en vue des geaux.
06:43 À plusieurs reprises, le président de la République avait promis de s'y baigner.
06:47 Arnaud Benedetti, franchement, l'expert en communication que vous êtes.
06:53 Comment vous justifiez ? Comment vous avez pensé à 1,4 m?
06:58 En termes de communication, comment on peut justifier ?
07:02 On va expliquer en quoi c'est vraiment très important de pouvoir...
07:07 Je crois qu'on a multiplié par 3 le coût des Jeux Olympiques.
07:09 On est à 10 milliards, il me semble déjà.
07:12 Ce qui est quand même assez révélateur.
07:15 Plus généralement, je trouve que le sujet, c'est que manifestement, ces Jeux Olympiques
07:21 sont très mal anticipés, alors que ça fait quand même 10 ans presque que l'on sait
07:26 qu'on va avoir des Jeux Olympiques.
07:28 Il y a la question de la Seine, mais il y a aussi la question de la sécurité.
07:31 Il y a la question des contraintes que les Parisiens vont subir pour accéder à leur domicile
07:37 avec quand même des QR codes.
07:39 Il me semble qu'on a organisé des Jeux Olympiques dans d'autres capitales,
07:43 parfois dans des pays beaucoup moins démocratiques que le nôtre,
07:46 et où je n'ai pas l'impression qu'il y ait eu, par exemple, des restrictions de circulation.
07:50 Pour suivre les dossiers des Jeux Olympiques vraiment attentivement,
07:54 je peux vous assurer que déjà les coûts à chaque fois, ils explosent dans les villes précédentes,
07:57 les villes hautes, que en matière de sécurité...
08:00 Montréal a furie de payer son stade olympique il y a 4 ans.
08:02 C'est toujours très compliqué en matière d'organisation.
08:05 Là, il y a un contexte terroriste, malheureusement, et je trouve que quand même,
08:10 on essaye de faire le maximum.
08:12 Restons sur l'idée de se baigner dans la Seine 2 secondes et demie,
08:14 parce qu'après, on a plein d'autres sujets.
08:16 C'est-à-dire, qui serait prêt à mettre un pied dans la Seine, même si on vous dit...
08:21 Moi, j'ai des affaires.
08:22 - Ah bon ? Mais où ? À Paris ?
08:24 - Non, mais en 2003, c'était pendant la canicule.
08:26 D'ailleurs, j'ignorais qu'il y avait une interdiction depuis 1923.
08:29 Peut-être que c'est créé, mais...
08:30 - Délinquant !
08:31 - Non, non, c'est une impression absolument effrayante.
08:35 - C'est vrai ?
08:37 - Allez, avançons. Sciences Po, à présent, parce que c'est pour le coup le dossier de la semaine.
08:43 Et pas que Sciences Po, Paris.
08:45 Je ne sais pas si vous avez vu ce qui s'est passé à Reims,
08:47 puisque à Reims, l'IEP est bloqué depuis vendredi.
08:50 Et ils ont décidé de remplacer le drapeau français par le drapeau palestinien.
08:55 Je pense qu'on a l'image.
08:57 La LICRA devait d'ailleurs tenir une conférence.
09:00 Ils ont été contraints de délocaliser la conférence dans un autre endroit,
09:06 parce qu'ils n'ont pas pu faire cette conférence au sein de l'établissement.
09:09 Vous voyez le drapeau qui est resté, donc le drapeau palestinien,
09:12 qui a flotté pendant plusieurs heures au niveau de Sciences Po.
09:16 Reims, on écoute Gabriel Attal qui a expliqué qu'il n'y aura jamais de droit au blocage en France.
09:22 - Ah bon ? - Voilà, on l'écoute.
09:23 - Ah ben, on est rassuré.
09:25 - J'ai eu l'occasion, vous vous en souvenez, il y a quelques semaines,
09:27 de me rendre à Sciences Po devant le conseil d'administration
09:29 pour dénoncer les dérives d'une minorité agissante et dangereuse
09:35 qui veut imposer à la majorité des étudiants, aux enseignants,
09:39 une idéologie venue d'outre-Atlantique,
09:42 essayer de perturber le bon fonctionnement de cette école,
09:45 qui est une école importante, évidemment, pour notre pays.
09:48 Et je le dis, je l'ai dit à l'occasion et je le redis ici,
09:51 nous ne transigerons jamais sur le respect de la loi,
09:54 sur le respect des valeurs de la République.
09:56 Et la vigilance sera totale dans les jours, les semaines et les mois qui viennent
10:00 pour que le respect de la loi, des valeurs de la République,
10:03 soit au cœur de la mission de l'administrateur provisoire qui a été nommé,
10:09 et aussi, évidemment, la future direction qui sera nommée à l'issue du processus de sélection.
10:13 Je vous ai vu en colère.
10:15 Vous savez, j'étais sur ce plateau vendredi soir avec vous,
10:18 je sors, caprange, qu'il y a eu un accord, un accord.
10:22 La direction de Sciences Po a négocié avec la minorité, etc.
10:27 Et derrière, dans cet accord, d'ailleurs, tout le monde pensait,
10:30 Rue Saint-Guillaume, ceux qui étaient dans leur rue,
10:32 croyaient que Sciences Po avait déjà accepté de rompre ses partenariats
10:36 avec les universités israéliennes.
10:39 Ils ont accepté deux choses, suspension des sanctions disciplinaires,
10:42 ce qui est quand même, nous serons intraitables et nous suspendons les sanctions,
10:45 ça me rend folle, je vous assure, ça me rend folle de rage.
10:48 Et la deuxième, c'est de faire une espèce de grand happening.
10:50 Et j'ai lu ce matin, je crois dans le JDD, sur mon téléphone,
10:55 j'ai lu que dans ce grand happening, toutes les questions seront posées,
10:59 y compris les coopérations avec des universités israéliennes.
11:04 Donc, pourquoi est-ce que vous voulez que ça s'arrête ?
11:07 Puisque, en gros, on les récompense, on négocie avec eux,
11:10 comme si ces gens, si vous voulez, qui ont mis le bazar,
11:13 qui ont empêché les autres d'aller travailler,
11:15 qui perturbent les examens, qui sont quand même en période où arrivent les examens,
11:19 comme si ces gens étaient des interlocuteurs légitimes,
11:22 et puis c'est comme avec les syndicats, on négocie.
11:26 - En revanche, restons quand même sur ce drapeau palestinien
11:29 qui est hissé à Sciences Po, et cette vision hémiplégique
11:32 de ces jeunes étudiants, ils auraient pu, par exemple,
11:36 mettre le drapeau israélien et le drapeau palestinien,
11:39 en expliquant qu'ils ont une pensée pour le peuple palestinien,
11:44 qu'ils ont une pensée pour ces otages, et même ces otages français
11:48 qui sont aux mains des terroristes du Hamas depuis 200 jours.
11:53 Mais non, il n'y a qu'une seule vision.
11:56 Et ces étudiants, malheureusement, sont de plus en plus dans la radicalité,
11:59 Georges Fenech.
12:01 - Ils ont choisi un camp.
12:03 Ils sont dans la dénégation totale de ce qui s'est passé le 7 octobre.
12:08 Qu'il y ait des débats à l'université, il n'y en a toujours eu.
12:10 - Et tant mieux.
12:11 - Qu'ils soient enflammés, tant mieux, c'est la jeunesse.
12:14 Mais de là, à s'approprier la faculté, l'université, Sciences Po,
12:19 à semer un climat de terreur, à interdire à une jeune étudiante
12:24 de rentrer parce qu'elle est juive, à planter des drapeaux
12:27 comme ils le font, à se montrer violent, véhément à l'égard de la presse,
12:32 en particulier de notre chaîne, avec limite violence, si vous voulez.
12:36 Là, on a franchi effectivement un pas.
12:38 Et moi, j'entends le discours de Gabriel Attal, qui est très ferme,
12:41 mais il faut passer aux actes.
12:43 - Et quand je disais radicalité, c'est que, je ne sais pas si vous avez vu
12:46 le communiqué de l'UNEF, qui dit "Monsieur Attal, votre tournant autoritaire",
12:50 je ne sais pas si vous avez vu un tournant autoritaire,
12:52 "ne sera pas sans conséquence pour la jeunesse et pour le pays."
12:55 L'UNEF revendique l'arrêt immédiat des interventions policières
12:59 dans les lieux d'études et la fin de toute tentative de censure du débat.
13:03 L'UNEF appelle dès maintenant la jeunesse à se mobiliser
13:07 et à se saisir de ces lieux d'études sous toutes les formes
13:10 qu'elle considère légitimes pour dénoncer les tentatives de musulmans.
13:13 - C'est extraordinaire. En fait, je voudrais savoir
13:16 quelle est la représentativité aujourd'hui de l'UNEF,
13:19 quel est le résultat au niveau des élections étudiantes,
13:23 parce que d'abord il y a très peu d'étudiants qui votent,
13:25 il faut quand même le signaler, donc la représentativité
13:27 des syndicats étudiants, d'ailleurs quels qu'ils soient,
13:29 reste quand même assez faible, et ensuite ce qui est très formidable
13:32 dans leur communiqué, c'est qu'ils s'approprient la jeunesse.
13:34 C'est-à-dire qu'ils sont les représentants de toute la jeunesse.
13:37 Et pas seulement de la jeunesse de Sciences Po,
13:39 mais de la jeunesse de France. Donc c'est un communiqué
13:42 qui est absolument aberrant. Mais ce qu'il y a de plus aberrant,
13:44 moi je pense en effet, c'est la position de la direction de Sciences Po,
13:47 parce que ce qu'il y a de grave, en effet, il y a toujours eu
13:50 des échofourrés idéologiques dans les universités,
13:53 et à Sciences Po aussi quand même. Mais en l'occurrence,
13:56 c'est que là on a une direction de Sciences Po qui,
13:58 d'une certaine manière, avalise la démarche des syndicats.
14:05 Et le plus choquant dans cette affaire, au-delà,
14:07 on peut comprendre que sur les sanctions disciplinaires,
14:09 ils veulent ramener le calme, à la limite, passons.
14:12 – Non, non, non, vous n'allez pas vouloir passer ça.
14:14 – Non, mais je termine, je termine, s'il vous plaît, je termine.
14:16 Le point, à mon avis, le plus grave dans cette affaire,
14:18 c'est la pression qu'exercent en effet ces minorités
14:21 sur les accords et les partenariats qui existent
14:24 entre les universités israéliennes et Sciences Po.
14:27 D'abord, je rappelle que confondre une université et l'État,
14:30 c'est une erreur. Une université a une liberté académique.
14:32 Premier point. Ça c'est un point extrêmement important.
14:35 Deuxième point, quand on sait que beaucoup d'universités israéliennes,
14:38 au niveau de leur gouvernance, sont très opposées en plus
14:41 au gouvernement Netanyahou, je trouve quand même assez cocasse,
14:44 je veux dire, qu'ils aient cette revendication-là.
14:46 – Blocus à Sciences Po, vous vouliez en parler,
14:49 et on va avoir un témoignage assez intéressant
14:51 puisqu'on est en direct avec Noemi Alouia.
14:54 Merci d'être avec nous, vous êtes journaliste et séiste,
14:57 et j'ai vu passer votre message, cher Noemi, hier sur les réseaux sociaux,
15:02 puisque vous avez infiltré vendredi après-midi le blocus,
15:07 et vous témoignez aujourd'hui. Vous avez publié un long message,
15:10 Noemi, vous avez dit que, je pense qu'on a également la photo
15:14 qu'on pourrait voir, pas le message mais c'est pas grave.
15:18 J'ai participé hier au blocus de Sciences Po,
15:20 au cri d'Israël assassin et au chant antifasciste.
15:22 J'ai essayé de résoudre un problème intellectuel qui me paraît insoluble,
15:25 comment l'élite de la jeunesse française, européenne, bourgeoise,
15:28 et éduquée a pu se mobiliser.
15:31 Vous dites qu'il y a une démarche, dans leur démarche,
15:33 bien sûr une sensibilité au sort des Gazaouis en souffrance,
15:37 indéniablement, mais son engagement fiévreux, son expression radicale,
15:41 la passion qu'elle met en embrassant cette cause,
15:44 la défense ouverte de sa résistance armée,
15:46 dit bien davantage de sa tentation totalitaire.
15:51 Noemi, racontez-nous ce que vous avez vécu vendredi.
15:54 Ce que j'ai vécu, c'est une manifestation, un rassemblement de jeunes
16:01 qui se retrouvaient là, à la rue Saint-Guillaume, à Sciences Po,
16:07 au quartier latin, et qui étaient extrêmement déterminés.
16:10 C'est pour ça que finalement je n'ai pas été très surpris
16:12 quand j'ai vu le communiqué de l'administration à la fin de la journée,
16:16 qui finalement se pliait et acceptait certaines revendications,
16:19 parce que j'ai senti des jeunes, si vous voulez, qui étaient prêts à tout,
16:22 qui étaient prêts, ils avaient des tentes Quechua,
16:25 qu'ils étaient en train d'apporter, si vous voulez,
16:27 ils avaient l'intention de rester plusieurs jours, on s'éclavait,
16:29 on avait essayé d'investir les locaux.
16:31 Et donc j'ai senti une jeunesse très déterminée.
16:33 Et en fait, ce qui m'a marquée, si vous voulez,
16:35 c'est vraiment ce décalage entre l'esprit de camaraderie,
16:38 les jeunes qui se rassemblaient pour fumer des clubs,
16:41 et en même temps, la radicalité des discours inouïs,
16:44 avec vraiment la propagande du Hamas complètement reprise,
16:49 complètement intégrée, les slogans "From the river to the sea",
16:53 "Israël assassin", "On a eu vraiment libéré Gaza", etc.
16:58 Avec une obsession complète du sionisme,
17:00 et ça, ça m'a frappée aussi parce qu'on voit
17:02 qu'ils ont complètement aussi intégré cette nouvelle donne,
17:05 à savoir qu'on ne parle plus du juif, on parle du sionisme.
17:08 Et donc dans les discours, cette violence-là,
17:10 c'est toujours les sionistes.
17:12 Il faut virer les sionistes, les sionistes,
17:14 ils les cherchaient presque des yeux, etc.
17:16 Donc si vous voulez, une radicalité, une détermination
17:20 qui fait froid dans le dos, avec paradoxalement,
17:22 effectivement, cette jeunesse qui s'amuse.
17:25 On a vu un drone, à un moment donné, arriver,
17:28 on se doute que c'était les forces de l'ordre,
17:30 ils ont fait coucou à la caméra, et je me suis dit,
17:32 on a des gens qui sont en train de défendre
17:34 les pires tortionnaires de la planète,
17:36 en reprenant les slogans du Hamas,
17:38 et en même temps, qui s'amusent à faire coucou au drone.
17:40 Noémie, est-ce qu'autour de vous, j'imagine que vous avez pu
17:44 échanger avec les personnes présentes,
17:46 est-ce qu'autour de vous, comme l'a présenté La France Insoumise,
17:51 ce n'était que des étudiants de Sciences Po,
17:53 ou il y avait d'autres militants, d'autres associations ?
17:57 Non, il y avait d'autres militants, c'est évident,
18:00 et en plus, j'ai envie de vous dire, ça se voit visuellement,
18:02 parce qu'il y avait beaucoup de jeunes, même des lycéens,
18:05 on était vraiment sur des étudiants,
18:08 mais aussi sur des personnes âgées,
18:11 donc là, je doute qu'ils soient, eux aussi, étudiants à Sciences Po.
18:13 Non, véritablement, c'était des gens qui venaient de partout,
18:16 parce qu'en fait, c'était ouvert, il y avait même des touristes,
18:19 quelques journalistes, il y avait des gens qui passaient,
18:22 mais évidemment que c'était complètement ouvert,
18:24 et alors, il y avait une masse comme ça,
18:26 qui respectait complètement ce qu'on lui demandait de faire,
18:28 et il y avait quelques-uns qui avaient des mégaphones
18:30 qui disaient aux autres ce qu'il fallait faire.
18:32 "Asseyez-vous, à un moment donné, il y a quelques organisateurs
18:36 qui disent aux autres comment ils doivent se comporter,
18:38 qu'est-ce qu'ils doivent faire, et c'est eux, finalement, les cerveaux."
18:41 Je voudrais vraiment, et je demande à la régie de le faire,
18:43 qu'on retrouve cette photo, parce que vous avez dû vous masquer le visage
18:48 avec une écharpe, par exemple, pour pouvoir infiltrer cette mobilisation.
18:54 Vous êtes restée combien de temps, Noemi, vendredi ?
18:58 Je suis restée quelques heures, mais c'est vrai que c'est important
19:02 ce que vous notez, parce que vous savez, moi, j'ai couvert plusieurs guerres,
19:04 j'ai travaillé au Moyen-Orient pendant plusieurs années,
19:07 j'ai couvert des choses très difficiles entre Israël et les Palestiniens,
19:11 j'ai vraiment été, si vous voulez, au contact de l'histoire
19:15 et de guerres du Moyen-Orient, et je n'ai jamais eu besoin de me couvrir,
19:19 je n'ai jamais eu besoin de me grimer, et là, en allant en plein Paris,
19:23 je me suis dit "bon, t'as travaillé en Israël, ça peut être dangereux pour toi,
19:28 on va peut-être te reconnaître, on ne sait jamais, quand même,
19:31 mets une écharpe, même si t'as l'air bien ridicule, couvre-toi,
19:34 on ne sait jamais, pour que tu puisses être juste libre d'observer."
19:37 Et c'est vrai que se dire qu'en plein Paris, on soit obligé d'en arriver là,
19:41 alors même que dans d'autres pays du monde,
19:43 qui peuvent paraître beaucoup plus dangereux, on n'a pas à le faire,
19:46 et bien c'est des questions aussi qui restent en suspens.
19:49 Vous avez écrit ce message qui m'a marqué également,
19:52 il y avait parmi cette foule des filles aux cheveux courts, à peine vêtues,
19:55 et des hommes qui se tiennent la main, des spécimens qui se verraient jetés
20:00 du haut des toits par les islamistes qu'ils défendent
20:03 dès qu'ils franchiraient la frontière de Gaza.
20:07 Oui, bien écoutez, c'est tout à fait ça, c'est que c'est une jeunesse
20:12 qui est libre et qui ne se rend pas compte de ce que c'est que la liberté.
20:15 Ils sont en train de défendre des gens qui, si vous voulez,
20:19 le Hamas, parce qu'Israël maniguère contre le Hamas,
20:22 pas contre les Palestiniens, et les slogans qu'ils sont en train de reprendre,
20:27 ils sont en train de faire là, ils sont en train de défendre des tortionnaires,
20:32 des islamistes, des gens qui eux-mêmes les mettraient,
20:35 si vous voulez, les jeteraient du haut des toits, effectivement.
20:38 Ils sont en train de défendre des gens qui les tueraient, en fait,
20:41 qui ne les laisseraient jamais aussi libres qu'ils le sont aujourd'hui.
20:44 Là, il y a quelque chose d'insoluble pour moi.
20:47 Comment c'est possible de défendre des gens qui seraient prêts à nous tuer ?
20:50 Comment c'est possible ?
20:52 Eh bien, écoutez, Noémie, restez tiens avec nous après la publicité,
20:55 parce qu'on va parler d'un homme, Emmerick Caron,
20:58 qui s'est attaqué à CNews, qui était présent vendredi après-midi,
21:02 qui a été plutôt discret quand des journalistes ont été violentés verbalement,
21:10 pris à partie, menacés, insultés, voilà ce qui s'est passé.
21:14 Alors, c'est sûr qu'il a tendu le bras, il a dit "pas de violence, pas de violence".
21:17 On a dû sous-titrer la séquence, parce que vous savez, alors pourtant…
21:20 - Pardon, je rigole, c'est pas drôle.
21:21 - Pourtant, il a une voix qui porte, Emmerick Caron l'a vu,
21:24 très courageux en commission pour s'attaquer une nouvelle fois à CNews,
21:27 très courageux sur les Twitters pour nous insulter.
21:31 Mais alors là, rue Saint-Guillaume, le courage avait changé de camp.
21:37 La publicité, on revient dans un instant.
21:39 Allez, un peu moins de 9h30 sur CNews, on poursuit l'heure des pros ce matin.
21:47 Et d'abord, l'information avec Maureen Vidal.
21:49 Chère Maureen, c'est à vous.
21:50 - Vers l'interdiction de l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans,
21:55 une déclaration de la secrétaire d'État chargée du numérique Marina Ferrari ce matin dans le JDD.
22:00 On ne peut plus laisser les parents sans solution et les enfants sans protection,
22:04 a-t-elle déclaré une annonce déjà faite par le président de la République.
22:08 À moins de 50 jours des Européennes, selon le baromètre Opinion Way pour CNews Europe 1 et le JDD,
22:15 la liste du rassemblement national représenté par Jordan Bardella récolte 30% des intentions de vote.
22:21 12 points devant la liste de la majorité présidentielle menée par Valérie Hayé à 18%.
22:26 Sur la dernière place du podium, le Parti socialiste mené par Raphaël Glucksmann à 13%,
22:31 suivi de la France insoumise à 8%.
22:33 Les Républicains et Reconquête à 6% et le Parti communiste à 3.
22:37 La championne française de tennis, Alice Écorne, annonce sa retraite sportive à l'issue du tournoi de Roland-Garros dans un mois.
22:45 Actuellement à la 107e place mondiale, la niceoise a remporté 6 titres en simple et 3 en double,
22:50 ainsi qu'un succès en Fed Cup en 2019.
22:52 Merci beaucoup Maureen pour le point sur l'information.
22:56 On revient au sujet avec Aymeric Caron.
23:00 C'était très fort ce que disait Noemi Alouia juste avant et c'est pour ça que je lui ai proposé de rester avec nous.
23:05 Je le dis au téléspectateur qui nous rejoigne à l'instant.
23:08 Noemi est une journaliste et séiste qui a décidé de couvrir la manifestation de vendredi, le Blocus à Sciences Po.
23:18 Vous avez dit que j'ai couvert beaucoup de théâtres de guerre et c'est la première fois que j'ai dû me couvrir le visage
23:24 pour éviter des pressions, des tensions et d'être reconnu.
23:29 On revient vers vous dans un instant chère Noemi.
23:32 Je voulais quand même qu'on parle d'Aymeric Caron.
23:34 Il n'est pas content.
23:36 Il était le premier témoin de ce moment où nos journalistes ont été pris à partie, menacés, insultés.
23:44 Je l'ai répété dès hier matin, il a dit à deux reprises "pas de violence, pas de violence" de manière assez légère.
23:52 Et force est de constater que l'élément violent de cet individu a continué.
24:01 Il n'a pas écouté Aymeric Caron.
24:03 Aymeric Caron aurait pu avoir le courage de s'interposer véritablement en disant
24:08 "vous ne touchez pas aux journalistes qui font leur job".
24:11 Donc vous dégagez d'ici et vous laissez ces journalistes faire leur boulot.
24:15 Qu'on partage ou non les opinions, ce n'est pas le problème.
24:17 Il aurait pu le lendemain condamner ce qui s'est passé.
24:20 Il aurait pu apporter son soutien à Audrey et Raphaël.
24:25 Mais non, mais pas du tout.
24:27 Il parle de chaîne de fachos.
24:29 Il parle de lit du journalisme.
24:32 Il explique que CNews boycotte la chaîne d'extrême droite depuis longtemps
24:39 et qu'il milite pour qu'elle disparaisse de la TNT gratuite.
24:42 Voilà comment, 24 heures après les faits, le courageux Aymeric Caron
24:48 présente ce qu'il s'est passé.
24:50 Alors moi j'ai un regret, c'est que vendredi soir j'ai dit
24:54 qu'il a laissé son courage au Café de Flore, à quelques dizaines de mètres de Sciences Po.
25:00 Et je m'en veux parce que le Café de Flore c'est une institution qu'il faut respecter.
25:04 Bon, vous vous êtes pardonné pour cela.
25:08 Voilà, donc je vous présente mes excuses au Café de Flore.
25:11 Je ne voulais pas neuter le Café de Flore qui représente quand même quelque chose d'important.
25:17 Dites-le nous, vous ne voulez pas être Ricard Rufflo dans les 30 prochaines années, c'est tout.
25:22 Bon, plus sérieusement, on a un député de la Nation qui parle de lit du journalisme,
25:27 qui mène une croisade contre CNews, qui au lieu de condamner ce qui s'est passé,
25:33 au lieu de soutenir les journalistes, explique que cet individu a bien fait.
25:38 Quel triste débat.
25:40 Oui, il vient justifier la violence, c'est peut-être ça le plus grave.
25:43 Mais oui, c'est dramatique.
25:45 Le courage, ça ne s'achète pas, et donc qu'Emeric Caron finalement ait préféré s'en tenir à un geste à minima
25:53 et des paroles très timorées pour contenir la haine qui s'exprimait.
26:01 De cette manière, on ne peut pas le blâmer.
26:04 En revanche, ce qui est grave, c'est ce qu'il a fait le lendemain, c'est vraiment justifier la violence.
26:10 C'est même d'ailleurs toute la tragédie du théâtre de l'antifascisme,
26:15 c'est-à-dire qu'en créant des faux monstres, en accusant CNews et tout ce qui ne serait pas finalement la France insoumise d'être des fascistes,
26:24 c'est légitimer la violence à l'égard de l'adversaire.
26:29 Vous avez raison notamment à Jean-Marc Morandini, je me permets.
26:32 Il attaque la chaîne depuis des mois.
26:35 Qu'est-ce qui se passe depuis des semaines ou des mois ?
26:37 Il attaque par exemple Gilliouliem Golnadel après le 7 octobre.
26:40 Gilliouliem Golnadel dit "débattons, invitons Emeric Caron, un débat".
26:47 Siège vide, évidemment pas de réponse.
26:49 Et il attaque la chaîne, il veut la faire disparaître, ce sont ses mots.
26:53 Qu'est-ce que fait notre journaliste sur le terrain ?
26:55 Elle lui tend le micro pour lui donner la parole, parce que c'est normal, c'est notre job.
27:01 Il attaque Jean-Marc Morandini ce week-end.
27:04 Que fait Jean-Marc Morandini ?
27:06 Il lui répond "alors puisque vous avez tant de choses à me dire et à nous reprocher cher Emeric Caron,
27:10 venez en direct sur mon plateau lundi, c'est une invitation officielle, je m'engage à ce que vous soyez seul en plateau avec moi, les yeux dans les yeux".
27:18 Le courage ça s'apprend pas.
27:21 Non mais c'est pas seulement le courage, c'est qu'en plus ils prennent des pauses comme si aller à CNews ce serait vraiment quelque chose d'infamant.
27:29 Mais c'est quand même assez grave ces attaques contre les journalistes.
27:32 Maintenant, il y a une chose qui me réjouit, c'est que tout le monde a compris aujourd'hui où sont les fachos.
27:37 Je pense qu'à part la petite secte qu'il y a autour de Jean-Luc Mélenchon, je sais pas si vous voyez leur méthode,
27:44 c'est que d'ailleurs vraiment il est en train d'occuper la place qu'avait Jean-Marie Le Pen à sa grande époque si j'ose le dire comme ça.
27:52 Vous vous rappelez Jean-Marie Le Pen des années 90, Jean-Luc Mélenchon est en train de s'installer à cette place et je pense qu'il le fait exprès.
27:59 C'est pas, je pense qu'il veut être le diable et qu'il pense que ça va lui...
28:06 Être profitable.
28:07 On en parlera dans un instant de Jean-Luc Mélenchon, mais puisque vous êtes avec nous Noemi, que vous avez pu couvrir cette manifestation,
28:14 que vous vous êtes infiltré, que vous étiez au cœur des militants présents au pied de Sciences Po,
28:20 est-ce que vous avez vu cette séquence qui a été très courte mais là aussi assez rude,
28:28 de voir des journalistes obligés de s'exfiltrer d'un lieu et de se mettre à quelques mètres du point central,
28:37 parce que sinon ils allaient être pris à partie. Vous avez vu cette scène ou pas ?
28:42 J'étais pas exactement à ce moment-là, à cet endroit-là, donc je l'ai vue sur votre antenne ensuite,
28:47 mais quand je l'ai vue c'est vrai que ce qui m'a marquée c'est que toute l'après-midi on avait entendu ces manifestants,
28:52 ces jeunes, au cours de ce rassemblement, affirmer qu'ils étaient humanistes et que c'est au nom de l'humanisme
28:57 qu'ils étaient là pour défendre la cause palestinienne, pour défendre des gens en souffrance.
29:02 Et là, il y a deux journalistes qui viennent pour faire des interviews et ils sont maltraités.
29:08 Et c'est vrai que c'est là qu'on voit encore une fois ce paradoxe immense, cette contradiction entre l'idée et ce qui se font d'eux-mêmes,
29:16 parce qu'ils sont persuadés d'être des vrais humanistes, d'être du côté des opprimés, etc. et de ceux qui souffrent.
29:23 Et là, deux jeunes journalistes qui viennent juste faire leur travail, ils sont traités comme des moins que rien.
29:28 Vraiment, c'est inhumain ce comportement. Donc encore une fois, effectivement…
29:33 Merci beaucoup Noémie pour votre témoignage. Vous vouliez parler de Jean-Luc Mélenchon.
29:38 Il y a une grande enquête dans le journal du dimanche sur Jean-Luc Mélenchon, le pyromane de la République.
29:44 Comment le chef de file LFI entend s'installer au pouvoir.
29:49 Et ça rejoint une déclaration et un livre qu'a pu écrire Éric Nolot, "La République, c'était lui".
29:55 Un livre passionnant sur Jean-Luc Mélenchon. Il était l'invité de Sud Radio la semaine dernière.
29:59 Et je fais le parallèle entre ce papier qu'il faut absolument lire ce dimanche matin et ce qu'avait pu dire Éric Nolot sur Jean-Luc Mélenchon samedi dernier.
30:12 On écoute Éric Nolot.
30:14 En réalité, la logique ultime du mélenchonisme, c'est la guerre civile.
30:18 C'est-à-dire la République contre une coalition de barbus, de nervis, de petits voyous.
30:23 C'est-à-dire tous les gens qu'ils ont encouragés au fil des années.
30:26 Regardez ce qui se passe dans les manifestations.
30:28 En fait, il y a une sorte de répétition générale et chacun peut compter ses troupes.
30:32 En réalité, la France insoumise a pu compter ses troupes.
30:35 Il peut compter sur l'appui des Black Blocs dans certaines situations.
30:39 Ensuite, ils ont encouragé les émeutiers dans les banlieues.
30:42 Il y a une forme de répétition générale, puisqu'il y aura une contestation politique qui se mêlera à la délinquance des gens qui voudront piller,
30:48 qui se joindront à des émeutes et à des affrontements avec l'extrême droite.
30:52 Donc, en effet, c'est le calcul très cynique que fait Jean-Luc Mélenchon.
30:55 Ça, je n'ai aucun doute là-dessus.
30:57 Le pouvoir ou le chaos, voilà comment est présentée cette grande enquête autour de Jean-Luc Mélenchon, cher Raphaël.
31:03 Oui, je pense que c'est une stratégie.
31:05 En fait, ce qui est très curieux, c'est qu'on a l'impression que ceux qui ont connu Jean-Luc Mélenchon,
31:10 voilà, des années lorsqu'il était sénateur, s'inquiètent d'une dérive.
31:16 Mais en réalité, comme s'il y avait quelque chose de, oui, d'une maladie mentale presque chez Jean-Luc Mélenchon.
31:23 Moi, je pense que c'est une stratégie qui est vraiment pensée, construite à dessein pour conquérir le pouvoir.
31:31 Alors, par la révolution ou parce qu'eux aussi, il a compris qu'une partie de la population était prête à basculer.
31:43 Il mise sur les banlieues et de sa manière, il fait un choix démocrate.
31:47 Il joue le nombre et le nombre, il est de plus en plus conséquent.
31:50 Donc, c'est sur le temps long et ce n'est pas forcément une idée révolutionnaire.
31:54 C'est par les yeux, c'est très démocratique.
31:56 Il y a les deux possibilités, en fait.
31:58 Il a deux options, si je puis dire.
32:01 En effet, il y a l'option démocratique, c'est-à-dire viser l'élection présidentielle de 2027 en consolidant son socle électoral
32:08 et notamment un socle communautariste.
32:09 Mais c'est de toute façon une thèse que Coquerel lui a vendue.
32:12 Coquerel lui a dit "il te manque 800 000 voix pour atteindre le second tour.
32:16 Donc, où tu vas aller chercher ces 800 000 voix ?
32:18 Il faut aller les chercher dans les cités et au sein des communautés.
32:21 Donc, il applique sa démarche depuis d'ailleurs 2017, depuis l'élection de 2017.
32:28 Ensuite, il y a la deuxième hypothèse.
32:30 C'est, in fine, oui, c'est la stratégie pré-insurrectionnelle ou pré-révolutionnaire qui est propre aux transquistes.
32:37 Il ne faut jamais oublier quand même que certes, Jean-Luc Mélenchon a été un notable socialiste
32:41 durant toutes les années 80 et 90, mais qu'il a commencé sa socialisation politique du côté de l'extrême gauche.
32:48 Donc, quelque part, la boucle est bouclée aussi.
32:50 - C'est rassurant parce qu'en fait... - Je ne suis pas sûr, je suis rassurant.
32:52 - Si, je vais vous dire pourquoi. - C'est factuel.
32:54 - Je vais vous dire pourquoi. Parce que 1) je pense que leur stratégie ne les amènera jamais à 51%.
32:59 Parce que malgré tout, vous n'avez pas 51% dedans.
33:03 - Je ne pense pas non plus, oui. - Voilà.
33:05 Donc, électoralement, ce n'est pas possible. Et franchement...
33:07 - Il peut être au deuxième tour. - Oui, il peut être au deuxième tour.
33:11 - Oui, c'est ce joueur. - C'est vrai que le fait qu'il quitte d'entrer au deuxième tour...
33:17 - Il est à 20%. - Moi, je table sur le fait, j'espère,
33:20 et je pense que l'une des clés du succès relatif de Glucksmann est quand même là,
33:25 qu'un certain nombre d'électeurs de gauche sont quand même, excusez-moi,
33:28 ils ne sont pas tous anti-sémitionnistes, ils ne sont pas tous dans une stratégie de haine de la police.
33:37 Je vous rappelle quand il y a des sondages, les électeurs de gauche, y compris ceux de la France Insoumise,
33:41 ils ne sont pas du tout sur cette ligne.
33:44 Et par ailleurs, comme je pense que c'est des révolutionnaires en peau de lapin,
33:47 je n'ai pas peur du grand soir avec eux.
33:49 Donc, en fait, ça va rester une espèce de force qui va nous pourrir la vie,
33:53 mais qui n'arrivera pas au pouvoir.
33:55 - Moi, la question que je rêverais de poser à Jean-Luc Mélenchon, c'est que s'est-il passé entre 2012 et aujourd'hui ?
34:01 Où est passé le Jean-Luc Mélenchon de 2012 ?
34:05 J'ai le souvenir... Non, mais le souvenir de son discours, place de la Bastille en mars 2012,
34:11 au moment des élections présidentielles, c'est un discours qui...
34:16 - Patriote.
34:17 - Mais, patriote, souverainiste, laïque, humaniste, et là, on passe sur quelque chose.
34:24 C'est un autre personnage.
34:26 - Mais rappelez-vous devant la tombe de Charbes ?
34:27 - Bien sûr.
34:28 - Rappelez-vous, ce discours est très émouvant.
34:30 - Il nous reste un peu plus de dix minutes, on passe sur la GPA,
34:32 puisque là aussi, c'était la une du JDD, la bataille a commencé.
34:36 Vous avez le témoignage d'Olivia Morel, qui est née par GPA,
34:40 qui explique qu'il y a de belles histoires, mais qui ne rendent pas la pratique plus éthique.
34:44 Voyons les explications de Sarah Varnier, on en parle juste après,
34:47 puisqu'il y a 59% des Français qui sont favorables, par exemple, à la GPA.
34:53 - C'est à l'adolescence que tout commence, elle se questionne sur son identité,
34:57 il n'y a pas de photo de naissance, pas d'échographie.
34:59 Elle se met alors à enquêter, sa mère lui a toujours caché son âge,
35:02 et elle découvre qu'elle avait 50 ans au moment de sa naissance.
35:05 Elle est née aux Etats-Unis, alors qu'elle est de nationalité française,
35:08 et elle finit par découvrir qu'un centre de GPA existe dans le comté dans lequel elle est née,
35:13 qui est au Kentucky, mais elle n'a aucune preuve.
35:16 C'est au moment où elle tombe enceinte que les questions refont surface,
35:19 et elle dit "vais-je lui transmettre des maladies génétiques ?
35:22 Qu'aurai-je à lui donner lorsqu'elle s'intéressera à sa généalogie ?
35:25 J'ignorais 25% de ma fille et ça m'était insupportable, j'avais l'impression de la trahir."
35:30 C'est finalement avec un test ADN qu'elle découvre qu'elle n'a aucune origine française,
35:35 alors que sa mère l'est, et elle finit par rentrer en contact avec sa mère biologique.
35:39 Là, elle lui pose la question du pourquoi, il y a de nombreuses raisons,
35:43 mais sa mère biologique lui explique que c'est surtout pour des besoins financiers
35:47 qu'elle avait fait recours à la GPA, pour élever ses 4 enfants.
35:52 Elle explique à Olivia Morel "ma vie a commencé par un abandon,
35:56 je suis née et avant même que ma mère ne me voit, j'ai été vendue."
36:00 Une position sur la GPA qui est très claire du côté du président de la République en 2017,
36:05 qui avait dit "il n'y aura pas de GPA pendant mon quinquennat", une question d'éthique,
36:08 je crois il y avait un autre.
36:10 De dignité.
36:11 De dignité et d'éthique, Georges Fenech.
36:13 Et ce décalage générationnel avec maintenant 59% des français qui sont favorables à la GPA.
36:19 Oui, vous savez, on confond, je le dis, le droit de l'enfant avec le droit à l'enfant.
36:26 Ce qui doit primer c'est l'intérêt supérieur de l'enfant.
36:30 Je n'ai pas un droit à avoir un enfant de quelque manière possible que ce soit.
36:35 Autant la PMA, on comprend tout à fait, on assiste un couple dans la procréation,
36:40 autant là on est dans un domaine absolument révoltant de marchandisation du corps,
36:45 de négation d'une paternité, d'une maternité.
36:49 Et vraiment ce sondage moi m'inquiète beaucoup.
36:53 Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait une majorité de français
36:56 qui soutiennent ce que se pratique dans d'autres pays effectivement,
37:02 mais qui ne correspond absolument pas à notre ADN si je puis dire.
37:07 Et d'ailleurs, Emmanuel Macron s'inscrivait parfaitement dans la ligne de ses prédécesseurs depuis toujours.
37:14 Donc voilà, je vais lire cette enquête avec beaucoup d'intérêt.
37:18 J'ai entendu cette jeune femme effectivement parler de son mal-être.
37:22 Encore une fois, le droit d'enfant n'est pas un droit à l'enfant.
37:26 Le marché de la GPA, c'est comme ça que c'est présenté,
37:30 14 milliards de dollars dans le monde en 2023, 99 milliards de dollars d'ici à 2033.
37:37 Donc c'est la commercialisation qui...
37:40 Mais d'abord le sondage, pardon...
37:44 J'allais réagir à ce sondage.
37:48 Je pense que ces 59% de français qui sont aujourd'hui favorables à la GPA
37:54 ne savent pas ce qu'est la réalité de la GPA.
37:59 Et de toute manière, c'est pour ça que cette bataille est importante,
38:03 elle est intéressante, c'est qu'il y a une bataille sémantique qui,
38:05 depuis des années, s'est déjà imposée avec une distinction
38:08 qui me semble assez fallacieuse entre GPA éthique et GPA commercial.
38:14 La réalité, c'est que, et c'était d'ailleurs le sujet de cette directive
38:19 qui a été votée mardi à Bruxelles, c'est que ça relève de la traite humaine.
38:25 Quel que soit la GR.
38:28 Le vote est plus ambigu.
38:30 C'est-à-dire qu'en fait, on présente le vote comme finalement
38:32 une position du Parlement européen et des institutions européennes
38:35 comme une interdiction, enfin une condamnation absolue de la GPA.
38:39 Mais ce n'est pas tout à fait ça.
38:40 En fait, ils disent, quand on force, quand il y a une pression sur une personne
38:44 pour qu'elle soit finalement dans une démarche de GPA,
38:47 c'est-à-dire qu'elle porte un enfant pour quelqu'un d'autre,
38:49 là, il y a un problème de traite humaine.
38:51 Mais ils ne sont pas clairs, ils n'ont pas une condamnation claire sur la GPA.
38:55 Il y a toujours un conflat d'une manière ou de l'autre.
38:57 Si la mère qui a loué son ventre n'est pas rémunérée,
39:01 de toute façon, d'autres le sont.
39:03 Et d'une certaine manière, c'est même le drame pour ces nés.
39:06 À la fois, on ne parle pas de ces enfants nés de GPA,
39:08 et on ne parle pas non plus de ces mères qui ont prêté leur vente,
39:11 loué leur ventre, et à qui on a arraché finalement l'enfant qu'elles ont…
39:18 Et c'est toute la pression et la difficulté, la contradiction qu'il y a.
39:21 Moi, vraiment, j'invite à lire le papier absolument passionnant de Charlotte Dornalas
39:24 en ouverture du JDD, qui revient sur cette question.
39:28 - Moi, je pense, juste pour répondre un peu à Georges et prolonger notre réflexion,
39:33 moi, je pense que ça va au-delà de la question du droit de l'enfant,
39:36 de la perte des personnes nées par GPA.
39:39 Ça va au-delà de ça.
39:40 On est quand même dans une question anthropologique.
39:42 Je vous rappelle, en gros, pour que des êtres humains se reproduisent,
39:46 il faut trois éléments.
39:48 Il faut un spermatozoïde, un ovule et un neuterbus, en fait.
39:53 Et aujourd'hui, on est en train, si vous voulez, de saucissonner
39:57 en quelque sorte de techniciser la reproduction.
40:00 C'est-à-dire avec... Vous avez des gens, par exemple,
40:03 vous avez des couples qui vont chercher aujourd'hui,
40:05 vous avez, par exemple, des couples de femmes qui vont chercher les trois,
40:08 parce qu'elles sont trop tardes pour elles-mêmes avoir des ovules.
40:12 Donc, si vous voulez, vous avez une espèce de fabrication d'enfants en kit.
40:16 C'est ça qui est en train...
40:17 Bah si, c'est un peu ça qui est en train de se passer.
40:19 Si vous allez chercher un donneur pour les ovules, un donneur,
40:22 une donneuse pour l'ovule...
40:23 - Oui, mais c'est deux choses différentes.
40:25 J'étais en contact avec un éminent chirurgien-gynécologue hier,
40:30 qui respecte... Par exemple, René Friedman, qui est interrogé.
40:33 C'est très intéressant. Lui, il est contre l'AGPA.
40:35 Ce gynécologue m'expliquait hier qu'il fallait peut-être aussi penser
40:40 l'AGPA non pas de l'AGPA sociétale, mais de l'AGPA médicale.
40:44 C'est-à-dire des femmes qui sont jeunes, qui ont eu des cancers,
40:47 par exemple de l'utérus, et qui souhaiteraient avoir un enfant,
40:52 mais qui ne peuvent pas l'avoir.
40:53 En revanche, quand vous avez des problèmes ovariens, des ovules,
40:56 là, par exemple, vous pouvez aller à l'étranger pour avoir...
41:00 - Non, mais là, les deux cas que je vous cite,
41:02 c'est Marc-Olivier Fogel qui le citait dans son livre,
41:05 c'est des femmes qui étaient trop âgées, en gros.
41:07 - Oui.
41:08 - Non, mais en fait, ce que je voulais dire, c'est que ça supprime
41:12 toutes ces techniques, permet une chose,
41:15 elle supprime la nécessité de la rencontre,
41:17 la vraie rencontre avec l'autre sexe.
41:19 - Oui, le système technicien.
41:20 - C'est-à-dire qu'on est en train de passer à une reproduction
41:23 qui se passe de la différence des sexes.
41:25 C'est ça qui est très grave aussi.
41:27 C'est une question anthropologique vertigineuse.
41:29 - C'est pas inintéressant, justement, de voir René Friedman,
41:32 qui était le père du premier bébé, éprouver aujourd'hui
41:36 s'inquiéter de cette volonté de l'enfant à tout prix.
41:40 - Et je crois que même au sein du gouvernement,
41:42 il n'y a pas une ligne claire, il ne parle pas à l'unisson.
41:46 C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a dit qu'il était contre,
41:48 il faudrait voir si le premier ministre est contre.
41:51 - Clément Beaune, qui n'est plus ministre,
41:52 vient de prononcer favorablement.
41:54 - Aurore Berger est contre, Sarah El Haïry est pour.
41:58 - Vous voyez bien que quand quelque chose est possible,
42:01 il finit toujours...
42:02 Si vous voulez, on nous a fait la même chose
42:04 pour le mariage pour tous.
42:06 On nous a dit qu'il n'y aura pas la PMA.
42:08 Il y a eu la PMA.
42:10 Et vous savez qu'aujourd'hui, la grande question
42:13 qui se travaille dans les labos,
42:17 c'est aussi l'utérus artificiel,
42:19 qui permettra de simuler cet entra...
42:21 Non mais c'est tout à fait...
42:23 - C'est effrayant.
42:25 - ... plausible.
42:26 Bon, écoutez, il est quasiment 9h50,
42:29 l'émission s'achève.
42:30 Toujours un plaisir d'être là.
42:31 Déjà, vous dites...
42:32 Mais c'est vrai que c'est un peu vite, le Dimanche Mardi.
42:34 - Trop vite.
42:35 - Ça va trop vite ?
42:36 - Oui, c'est passionnant.
42:37 - Bah écoutez, c'est vous qui êtes passionnant.
42:39 - Merci.
42:40 - Ah si, Georges.
42:41 - Elisabeth aussi, bien sûr.
42:43 - En tous les cas, merci à tous les quatre.
42:45 C'est toujours très agréable d'être avec vous le dimanche matin
42:47 et d'être avec vous...
42:48 - Et de la place à monsieur Bellamy.
42:50 - ... tous les week-ends.
42:51 C'est monsieur François-Xavier Bellamy
42:52 qui va être interrogé par Sonia Mabrouk
42:54 pour le grand rendez-vous, le grand entretien.
42:58 C'est sur CNews, également sur Europe 1.
43:01 Et nous, on se retrouve ce soir.
43:03 À ce soir.
43:04 Merci.
43:05 merci à bientôt !

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