Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00 -Il est quasiment 9h.
00:02 Merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05 A la une ce matin, que reste-t-il du 7 octobre ?
00:08 L'horreur, le doute et l'oubli.
00:10 6 mois déjà comme une décennie,
00:12 le 7 octobre est l'histoire d'un voyage en enfer,
00:15 d'une volonté d'éradiquer un peuple,
00:17 de ne faire aucune distinction entre le militaire et le nourrisson.
00:20 Le 7 octobre a été filmé,
00:22 massivement relayé par des assassins fiers d'avoir semé la mort.
00:25 Le 7 octobre a rappelé à Israël la fragilité de son existence
00:29 ennemie d'un islamisme radical
00:31 qui frappe également en Occident.
00:33 Le 7 octobre, c'est aussi le doute.
00:36 Jamais un pogrom n'avait été autant contesté.
00:39 Encore aujourd'hui,
00:40 nombreux préfèrent parler d'actes de résistance.
00:43 Il faut revenir au matin du 7 octobre
00:45 à ces premières dépêches de l'AFP envoyées au monde entier
00:48 parlant de branches armées du Hamas plutôt que de terroristes.
00:52 Le 7 octobre, c'est l'oubli,
00:53 que cet attentat est le plus meurtrier pour la France
00:56 depuis Nice en 2016,
00:58 l'oubli de nos trois concitoyens
00:59 toujours portés disparus ou pris en otage par le Hamas,
01:03 trois prénoms que les médias ne citent plus,
01:05 Oad, Ofer et Orion.
01:07 Le monde a basculé il y a six mois,
01:09 qu'il est loin le temps où le chef de l'Etat
01:12 entendait former contre le Hamas une coalition internationale
01:15 similaire à celle qui avait fait tomber
01:17 le califat de l'Etat islamique en Syrie.
01:20 On en parlera en longueur dans cette émission.
01:22 Je vous présente les invités, mais avant cela,
01:25 c'est le point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
01:28 Bonjour. -Bonjour, Elliot.
01:30 Les célébrations du 80e anniversaire de la Libération
01:33 sont lancées. En hommage à la résistance,
01:36 Emmanuel Macron ralliera ce matin le plateau des Glières
01:39 dans les Alpes. Théâtre de combat entre l'armée allemande
01:42 et la France en mars 44.
01:44 Suivra à midi une cérémonie à la Nécropole d'Automne
01:47 où reposent 105 résistants.
01:49 Le président se rendra à la maison aux Dix-Yeux dans l'Ain
01:52 où 44 enfants juifs furent raflés par la Gestapo.
01:55 Six mois de guerre entre Israël et le Ramas.
01:57 Près de 100 000 personnes ont manifesté hier soir à Tel Aviv
02:01 pour protester contre Benyamin Netanyahou.
02:03 Drapeaux israéliens en main,
02:05 ébranlissant des caricatures du Premier ministre.
02:08 La population s'est massée place de la démocratie
02:11 pour réclamer sa démission sans délai,
02:13 mais aussi une solution négociée pour la libération des otages.
02:17 Enfin, à Etel dans le Morbihan, un homme en camionnette
02:20 a percuté la devanture d'un bar-restaurant vendredi soir.
02:23 11 blessés légers.
02:25 Un peu plus tôt, jugé agressif par le gérant de l'établissement,
02:28 l'individu avait été sommé de quitter les lieux.
02:31 Il a été placé en garde à vue.
02:33 -Merci, chère Isabelle, pour le point sur l'information.
02:36 On est avec Raphaël Stainville, Pierre Gentier, Eric Revel,
02:40 avec Elodie Houchard du service politique de CNews
02:43 et Elisabeth Lévy, journaliste en une de causeurs.
02:46 Jordan Bardella, quoi, ma gueule,
02:48 à découvrir dans les kiosques cette semaine, évidemment.
02:51 Ça nous fait penser à Johnny Hallyday.
02:54 -Oui, il a un petit quelque chose.
02:56 C'est vraiment l'idole des jeunes, avec 31-32 % des jeunes.
02:59 -On dit toujours tout aux téléspectateurs.
03:02 Après mon édito, vous m'avez fait une remarque
03:04 pendant le journal... -Vous avez dit qu'il était formidable.
03:08 -Non, vous avez dit... -J'ai commencé par vous dire.
03:11 -C'est pas ça qui était intéressant.
03:13 -Peut-être qu'il fallait aussi, rappeler dans le même élan,
03:16 avoir un petit mot pour les civils palestiniens
03:19 qui, depuis six mois, subissent les conséquences
03:22 des horreurs du ramas.
03:24 -Mais vous avez entièrement raison.
03:26 -Mais on en parle. -On en parlera en longueur.
03:29 C'est une évidence.
03:30 Simplement, cet édito, c'était un moyen de rappeler
03:33 ce qui se passait le 7 octobre. -Je vous remercie.
03:36 -C'était le 7 octobre, parce que c'était il y a six mois.
03:39 J'ai l'impression que tout le monde a oublié ce qui s'est passé.
03:43 C'est une évidence.
03:44 Ce qui se passe à Gaza est dramatique, terrible.
03:47 Il faut avoir, évidemment, une pensée pour la population gazaouie
03:51 qui souffre de ce qui se passe.
03:53 -J'ai juste un mot sur votre édito.
03:55 Vous avez saisi quelque chose qui me paraît essentiel
03:58 et que tout le monde a oublié.
04:00 C'est que le 7 octobre, l'existence d'Israël
04:03 a été remise en cause.
04:05 Cette angoisse est restée et elle ne va pas partir comme ça.
04:08 -Vous savez pourquoi c'est aussi ça qui est intéressant
04:11 dans le débat ? C'est qu'on devait en parler plus tard.
04:15 Mais puisque vous en parlez maintenant,
04:17 je le dis en réflét, on bouscule nos thématiques
04:20 et on va ouvrir par le 7 octobre dernier.
04:23 Que reste-t-il du 7 octobre ?
04:25 Et je disais, il y a l'oubli.
04:27 L'oubli, par exemple, des otages.
04:29 Les trois prénoms, les trois concitoyens français
04:32 qui sont toujours portés disparus ou pris en otage,
04:35 ces trois visages, on les a oubliés.
04:38 Ces trois prénoms, on ne les cite pas.
04:40 Chaque soir, les médias n'en parlent pas.
04:43 Et évidemment, il y a un contexte à Gaza
04:46 qui est dramatique.
04:48 Six mois plus tard, on a un président israélien
04:52 qui est contesté au sein même de sa population.
04:55 Donc, moi, ce que je vous propose,
04:57 c'est qu'on revienne sur les témoignages des otages,
05:00 notamment d'un Israélien dont la famille avait été enlevée.
05:03 La femme et la fille ont été kidnappées le 7 octobre
05:07 au kiboutz du Béry et relâchés,
05:09 mais un membre de leur famille est toujours en otage.
05:12 Propos recueillis par Florian Tardif.
05:14 -Cela fait 4 mois que sa femme et sa fille
05:17 ont été libérées par le Hamas.
05:19 Et aujourd'hui, Enna Vigdori ne peut pas s'empêcher
05:22 de constater la lenteur des autorités
05:25 à libérer les otages restants.
05:27 -Depuis la libération de ma famille,
05:29 il n'y a eu qu'une seule opération
05:31 qui a permis le sauvetage de deux otages.
05:33 Quand vous voyez que 4 mois ont passé
05:36 sans aucune autre opération de sauvetage,
05:38 vous ne pouvez que constater que tout le monde ne fait pas assez
05:42 pour libérer les derniers otages.
05:44 Et quand je dis "tout le monde", je parle du Hamas,
05:47 des négociateurs de la communauté internationale
05:50 et bien sûr d'Israël.
05:51 -Il explique que depuis le 7 octobre 2023,
05:54 le peuple israélien a perdu confiance en son gouvernement,
05:57 qui dit-il a manqué à son devoir.
05:59 -La chose la plus importante que le gouvernement doit aux citoyens
06:03 est de leur assurer une sécurité.
06:05 Le 7 octobre, le gouvernement a brisé cet engagement
06:08 et c'est pourquoi la plupart d'entre nous
06:11 ne nous sentent plus en sécurité.
06:13 Si jamais il nous arrive un malheur,
06:15 nous ne sommes pas certains que le gouvernement
06:18 fera tout son possible pour nous en sortir.
06:20 -Malgré la guerre qui se déroule à 1h30 de son domicile,
06:24 Enna Vigdori a décidé de ne pas quitter le pays
06:26 et de lutter pour les 130 otages toujours retenus à Gaza.
06:30 -Je suis la 6e génération qui vit et qui mourra en Israël.
06:36 Ce sont nos terres.
06:37 Il n'y a aucune chance que je considère un jour
06:40 que je ne me rends pas compte de ce que je vis.
06:43 -Depuis le 7 octobre, 113 otages ont été libérés.
06:46 -Couffement.
06:47 -Que reste-t-il du 7 octobre ?
06:50 -Euh...
06:52 Il reste beaucoup de choses, quand même, du 7 octobre.
06:55 Vous avez raison de dire que depuis 6 mois,
06:59 avec le drame que vit le peuple gazaoui,
07:02 on a tendance à oublier la cause principale,
07:04 qui est ce pogrom du 7 octobre.
07:06 Je fais une comparaison,
07:08 alors que peut-être beaucoup de gens ne le gouteront pas,
07:11 mais Israël a vécu son 11 septembre.
07:13 Cette attaque massive sur son territoire,
07:16 c'est une grande première.
07:17 Mais ce que je voudrais dire, au-delà du fait
07:20 qu'Elisabeth Lévy a raison,
07:22 que le peuple gazaoui est pris entre le marteau de Tsaal
07:26 et l'enclume du Hamas.
07:27 Le Hamas est largement responsable, par définition,
07:31 de ce qui se passe à Gaza.
07:33 Mais ce que je voudrais dire,
07:35 c'est qu'il ne faut pas oublier une chose
07:38 qu'on a mis sous le tapis depuis les monstruosités du 7 octobre,
07:42 c'est que je voudrais savoir où est la commission d'enquête.
07:45 Le témoignage est très intéressant.
07:47 Cet Israélien dit qu'on ne se sent plus en sécurité
07:50 quand on est Israélien en Israël.
07:52 La commission d'enquête devait nous expliquer
07:55 comment se fait-il que le Mossad,
07:57 les services secrets israéliens, si performants,
08:00 que les services américains,
08:02 n'aient rien vu venir de cette attaque terroriste
08:06 sur le sol d'Israël ?
08:07 Vous voyez, ce serait une manière,
08:09 peut-être pour le gouvernement Netanyahou,
08:12 d'expliquer...
08:13 -C'est intéressant, Eric,
08:15 ce que vous dites, bien évidemment,
08:17 que les Israéliens sont en attente de réponse.
08:20 -Nous sommes en attente de réponse.
08:22 -Le monde est en attente de réponse.
08:24 C'est un pays qui est en guerre,
08:26 et peut-être que cette commission reviendra un peu plus tard.
08:30 -Pardonnez-moi, Netanyahou se prolonge.
08:33 -C'est ce qui s'est passé après la guerre du Côte.
08:36 -C'est compliqué de faire des élections,
08:38 même l'opposition ne les réclame pas avant septembre.
08:42 Vous ne faites pas des élections
08:44 quand vos soldats se battent.
08:46 -Vous parlez de la commission d'enquête.
08:48 -La commission d'enquête aura lieu.
08:51 -Il y a des otages qui sont présents à Gaza,
08:53 mais vous n'avez pas encore les réponses.
08:56 Ce qui m'intéresse, c'est ce qui reste de cet octobre.
09:00 C'est une bascule qu'on n'avait jamais vue et qu'on n'avait jamais vécue.
09:04 Pourquoi ? Parce qu'au matin même du 7 octobre,
09:06 le doute s'est installé sur ce qui s'était passé.
09:09 Alors qu'il y avait des images,
09:12 alors qu'on a tous vu ce qui s'est passé.
09:15 Mais le matin même, et parfois, c'était relayé,
09:17 je le disais, par l'agence France Presse,
09:20 moi, je lisais, j'étais sur ce plateau le samedi matin,
09:23 et je commençais à lire les dépêches de l'AFP
09:26 qui parlaient de branches armées du Hamas.
09:29 Aujourd'hui, en France,
09:30 beaucoup refusent de parler de terroristes.
09:33 -Oui, c'est vrai que ce qui s'est passé dès le 7 octobre
09:36 et la manière dont c'était traduit,
09:39 en dépit même des images qui nous arrivaient
09:41 et diffusées par le Hamas lui-même,
09:45 qui documentait en temps réel
09:49 l'horreur des massacres qui étaient perpétrés,
09:52 en dépit de ça, très rapidement,
09:54 et c'est très révélateur de notre époque
09:57 de la mainmise d'un certain nombre de partis politiques
10:00 sur la fabrique de l'opinion.
10:03 Certains se sont aventurés à expliquer
10:06 que c'était un mouvement de résistance,
10:08 un mouvement légitime,
10:10 et c'est sidérant de voir à quelle vitesse, finalement,
10:14 l'émotion qui était légitime
10:18 et qui aurait dû, finalement, perdurer
10:21 pendant un certain nombre de temps,
10:23 a été évacuée au profit, vraiment,
10:26 d'une lecture extrêmement politique de la chose,
10:29 comme si le Hamas était, en soi,
10:31 une organisation politique légitime.
10:35 -J'ai découvert un sondage ce matin
10:38 qui m'a saisi d'effroi.
10:41 Je vous le donne.
10:42 Par exemple, à la question...
10:45 C'est une question posée aux Français.
10:47 "Quel sentiment éprouvez-vous à l'égard du Hamas ?"
10:50 Vous avez 52 % des Français
10:53 qui éprouvent de l'antipathie, 52.
10:56 Vous avez 4 % des Français
10:58 qui éprouvent de la sympathie.
11:01 Et vous avez ensuite 44 % des Français,
11:04 ni l'un ni l'autre.
11:05 Je parle du Hamas, encore une fois.
11:07 C'est pour ça que, depuis six mois,
11:10 certains refusent de faire la distinction
11:12 entre un groupe terroriste
11:15 et une population gazaouie
11:19 qui est en grande souffrance, Pierre Gentière.
11:21 -C'est intéressant, ce sondage,
11:23 car ça montre l'importation de ce conflit sur notre sol.
11:27 Le fait qu'on ait des réactions à l'extrême-gauche...
11:30 Je le dis sur le fond,
11:31 parce que ce que subit la population gazaouie
11:35 est tout à fait légitime.
11:37 Mais par rapport au Hamas,
11:39 ça doit nous interroger sur les liens
11:42 entre l'extrême-gauche et ce type de mouvement.
11:46 Il faut comprendre
11:47 que les combats de l'extrême-gauche
11:49 ne sont pas aux hasards.
11:51 Ces gens-là sortent dans la rue toutes les semaines
11:54 pour manifester pour Gaza, etc.,
11:57 car en réalité, il y a un vivier.
11:59 C'est une partie de leur électorat,
12:02 aujourd'hui, en France.
12:03 Ils ne vont pas manifester pour les Ouïghours
12:05 ou pour le cashmir.
12:07 C'est bien la preuve, par A+B,
12:09 de l'importation d'un conflit qui n'est pas le nôtre
12:13 sur notre sol,
12:14 et l'instrumentalisation de ce conflit
12:16 par des minorités politiques
12:18 sur des fins purement électorales.
12:21 -Le conflit qui n'est pas le nôtre,
12:23 mais en soi l'offensive des terroristes du Hamas,
12:26 ça peut être aussi un miroir prémonitoire
12:30 de ce qui peut se passer
12:32 et ce qui s'est passé sur notre sol.
12:34 Pouvez-vous avoir la certitude
12:37 qu'il n'y aura pas un groupe terroriste
12:39 qui va frapper sur notre sol au nom du Hamas ?
12:43 Vous pouvez me dire ça, aujourd'hui ?
12:45 -J'ai la certitude que les groupements islamistes
12:48 menacent aujourd'hui la France
12:50 et l'Europe.
12:51 Vous avez vu qu'on a eu un attentat à Moscou
12:54 qui a été revendiqué par l'Etat islamique.
12:57 -L'attentat d'Aras, le 13 octobre.
12:59 Ils signalent aussi ce qui s'est passé...
13:02 -Le Hamas est peut-être un tout petit peu différent.
13:05 Je parle sous le contrôle de gens qui s'y connaissent.
13:08 Il y a une dimension...
13:09 C'est un mouvement religieux islamiste,
13:12 mais il y a aussi une dimension très régionale,
13:15 liée à la situation de la Palestine.
13:17 C'est assez circonstancié.
13:19 Je ne pense pas que demain,
13:21 on aura des attentats du Hamas en France.
13:23 -Je suis étonnée par cette phrase "cette guerre n'est pas la nôtre".
13:27 D'abord, l'existence d'Israël nous concerne,
13:30 même quand on n'est pas juif.
13:32 Je vous assure que c'est ça qui me frappe.
13:34 Ce qui reste du 7 octobre, je le redis,
13:36 c'est en Israël une angoisse qui porte sur l'existence.
13:40 C'est pour ça que les Israéliens veulent aller au bout de cette guerre,
13:44 quel qu'en soit le prix.
13:45 Je dis que maintenant, six mois,
13:47 il faudrait vraiment qu'ils arrivent au bout de cela,
13:50 parce que c'est insupportable pour les populations palestiniennes.
13:54 Il faut le redire et le redire.
13:56 Mais ce que je dis, ils ne sont pas un peu victimes du Hamas.
13:59 Tout le monde est victime du Hamas dans cette histoire.
14:03 Cette guerre est la nôtre.
14:04 C'est les mêmes, en gros.
14:06 Il y a une dimension régionale,
14:08 mais au Tadjikistan aussi, il y a une dimension régionale.
14:11 En Afrique, il y a une dimension régionale.
14:13 C'est des frères musulmans,
14:15 c'est des gens dont l'idéologie est la même,
14:18 qui peuvent s'aider les uns les autres.
14:20 D'abord, ils peuvent se...
14:22 Euh... Voilà.
14:23 Donc, je ne dis pas qu'on doit aller...
14:25 C'est la même chose que l'Ukraine.
14:27 On ne doit pas aller vers la guerre,
14:30 mais cette guerre est aussi la nôtre.
14:32 Ce qui m'inquiète, c'est les conséquences en Israël.
14:35 Comment pensez-vous que des gens vont de nouveau croire à la paix ?
14:38 Les gens qui étaient un peu entre deux,
14:41 je ne vous parle pas du camp de la paix historique,
14:44 mais des gens qui étaient un peu entre les deux.
14:46 Comment vont-ils y croire ?
14:48 -Vous avez raison, à tel point que les premières victimes
14:51 des terroristes du Hamas,
14:53 c'était dans des kiboutz à proximité de la bande de Gaza,
14:57 et qui, justement, étaient les plus favorables
15:00 à ce qu'il y ait une solution à deux États.
15:02 C'étaient les premières victimes de ces terroristes-là.
15:06 Le festival de musique Les Jeunes, qui était présent à ce festival,
15:10 ils étaient évidemment favorables à la solution à deux États.
15:14 Je ne suis pas sûr que ces jeunes qui étaient présents
15:18 avaient une grande...
15:20 -Mais, Elisabeth... -Sympathie et dévouement
15:23 pour Benjamin Netanyahou.
15:25 -Comment les Israéliens peuvent maintenant croire
15:28 que leur territoire va être en paix sur un jour ?
15:31 Comment est-ce que ceux qui étaient entre deux eaux peuvent imaginer...
15:35 Vous pouvez faire le même constat pour les Gazaouis.
15:38 Aujourd'hui, ce qui se passe à Gaza,
15:40 ce sont des générations de pro-Hamas qui sont en train de naître,
15:45 de terroristes qui sont en train de naître.
15:47 Comment ceux qui étaient les plus entre deux
15:51 dans la bande de Gaza peuvent imaginer,
15:53 avec ce qu'ils subissent, une solution de paix ?
15:56 -Mon sentiment, c'est que la popularité du Hamas
16:00 a baissé à Gaza.
16:01 Les Gazaouis ne sont pas idiots.
16:03 Ils voient bien... -Ils vivent sous la terreur.
16:06 -Ils voient bien que le 7 automne, du point de vue palestinien,
16:09 était un fiasco.
16:11 -Le sentiment, si israélien, suite à l'intervention en cours,
16:15 ne va cesser d'augmenter.
16:17 -Vu le niveau où il était, je ne suis pas sûre que ça...
16:20 -Ca ne va pas compter les choses.
16:22 -Une dernière chose, c'est la position
16:25 du président de la République, qui a grandement évolué
16:28 sur la question israélienne et sur la lutte contre le Hamas.
16:32 Je le disais, lors de son premier déplacement,
16:35 il envisageait une coalition internationale
16:38 similaire à celle qui avait permis de faire tomber
16:41 le califat de l'Etat islamique en Syrie.
16:43 Aujourd'hui, on n'en est plus du tout à cette question-là.
16:47 Il avait été très rapidement désavoué
16:49 par l'ensemble de la communauté. -Elle a duré une heure, cette idée.
16:53 -Peu même pas.
16:54 -Voilà ce qu'on pouvait dire sur le 7 octobre, six mois après.
16:58 C'est pour ça, et je le précise,
17:00 parce que je connais les âmes chagrines,
17:02 les âmes mauvaises, les raccourcis,
17:04 je connais tout ce qui peut se passer.
17:07 Vous prenez une petite séquence, vous oubliez tout ce que vous dites.
17:11 On est restés sur le 7 octobre. -Bien sûr.
17:13 -Shamséddine.
17:14 A la une, ce dimanche, c'est le désespoir de la famille.
17:17 Les gardes à vue des cinq suspects ont été prolongés.
17:21 La population est sous le choc.
17:22 La tante et la cousine de Shamséddine
17:25 ont témoigné, reportage sur ces déclarations,
17:29 qui sont évidemment bouleversantes.
17:32 Shamséddine avait seulement 15 ans,
17:34 décrite par ses proches comme un enfant joyeux,
17:37 bon vivant, drôle et passionné.
17:39 Aujourd'hui, sa famille va devoir vivre sans sa présence.
17:42 "C'était le comique de la famille.
17:44 "Il passait son temps à nous taquiner.
17:47 "Tous les jours, il rigolait, lançait des blagues."
17:50 Le jour du drame, c'est sa tante qui a été contactée par la police.
17:53 Arrivée rapidement sur le lieu du drame,
17:56 cette femme de 55 ans n'a pas pu forcer le barrage de police
17:59 pour se rendre auprès de son neveu.
18:01 "Ils m'ont tenue à l'écart.
18:03 "Ils n'ont pas voulu que je m'approche de lui.
18:06 "Aujourd'hui, cette famille ne dort plus
18:08 "et n'arrive pas à remettre les pieds à leur domicile.
18:11 "C'est impossible pour ma soeur de voir les effets personnels
18:14 "de son fils. Ce n'est pas humain pour une maman
18:17 "de se voir enlever un enfant qu'elle a porté neuf mois."
18:20 Une famille détruite qui trouvera la force
18:23 d'organiser prochainement une marche blanche
18:25 en hommage à Shamséddine.
18:27 -C'est combien de marches blanches, de bougies, de fleurs ?
18:31 A chaque séquence, la même chose.
18:33 Et on a une forme d'impuissance.
18:36 Il y a eu la sidération le premier jour,
18:38 mais très rapidement, à cette sidération,
18:42 on est basculé dans la colère et l'incompréhension.
18:45 -Ce qui me met encore plus en colère,
18:48 c'est que c'est toujours la même chose
18:50 et ça va toujours encore et encore continuer.
18:53 Les réactions politiques ne sont pas à la hauteur
18:56 et on ne prend pas la mesure de l'ensauvagement
18:59 de ces collèges. Là, ça a été une succession.
19:01 On a eu Viry-Châtillon, on a eu Montpellier...
19:07 Ça nous explose à la figure, ou plutôt,
19:09 ça nous explose à la figure...
19:11 Nous sommes nombreux à savoir
19:13 l'état des collèges et des lycées,
19:15 mais surtout des collèges en France,
19:17 et l'état de l'ensauvagement de ce pays.
19:19 Mais on aimerait bien qu'à un moment,
19:21 ce cycle infernal qui est, je vous le fais,
19:24 événement atroce, marche blanche, bougie, oublie,
19:29 événement atroce, marche blanche, bougie,
19:32 annonce de politique,
19:33 on aboutit à rien dans ce cycle-là.
19:36 Maintenant, ce qu'il faut, c'est de l'action politique.
19:39 Mais pour l'action politique, on peut avoir ce débat,
19:42 typiquement sur l'école, il faut qu'on prenne les mesures.
19:45 -Et c'était la une du journal du dimanche,
19:48 aujourd'hui, peur sur l'école, Viry-Châtillon,
19:51 Montpellier-Tour, la barbarie de plus en plus jeune,
19:54 et vous faites une longue analyse aussi
19:56 sur la baisse du niveau, la guerre scolaire,
19:58 la perte de l'autorité, l'enseignement
20:00 qui est en crise, ce matin.
20:03 -Oui, il y a quelque chose qui est frappant,
20:05 c'est qu'au moment même où la jeune Samara tombait dans le coma,
20:09 on avait deux rapporteurs, notamment un député LFI,
20:13 qui remettait un rapport pour étrier l'enseignement privé.
20:18 Il y a une sorte de décalage, de distorsion
20:21 chez un certain nombre de personnes,
20:23 et à commencer par les politiques,
20:25 qui ne s'attaquent pas aux vrais problèmes,
20:29 ignorent ceux qui s'imposent aux Français.
20:33 Cette succession de drames, de tragédies,
20:37 jusqu'à la mort de Shams Ezzedine à Viry-Châtillon,
20:40 devrait nous interpeller.
20:41 Ce qui a été dit sur l'école,
20:43 bien sûr qu'il y a une violence qui a toujours existé à l'école,
20:46 mais il y a quand même une nouveauté
20:48 dans l'expression de cette violence,
20:51 c'est que tout à l'heure,
20:52 s'agissant du conflit israélo-pessinien,
20:54 de l'importation sur notre terre
20:57 d'une violence qui nous semblait étrangère,
21:00 on est dans la même chose avec l'école,
21:03 avec notamment une concurrence pour Montpellier,
21:08 une concurrence entre deux islames,
21:10 deux pratiques d'un islam au sein de l'école,
21:12 avec ceux qui pratiqueraient un islam modéré,
21:15 avec une jeune fille qui s'habillait à l'européenne,
21:18 face à ceux qui considèrent que c'est une mécréante.
21:23 - Oui, mais je vais vous répondre,
21:25 le parquet n'a pas retenu le caractère religieux
21:28 pour l'instant.
21:29 Je répète bien "pour l'instant"
21:31 parce que c'est toujours très intéressant
21:33 le traitement médiatique qu'il y a.
21:35 C'est-à-dire que dans une enquête,
21:38 on peut l'ouvrir, la refermer,
21:43 étendre, resserrer les taux,
21:45 et pour l'instant, le caractère religieux n'est pas retenu.
21:48 L'enquête déterminera si oui ou non.
21:51 - Non, mais...
21:52 - Parmi les papiers qui sont à la une du GDD,
21:56 il y a un très bon portrait, papier d'analyse,
21:59 sur ce que j'appelle le "gymkhana idéologique"
22:01 de Mme Belloubet, la nouvelle ministre de l'Education.
22:04 C'est très intéressant, ce papier,
22:06 parce qu'il vous montre que sans doute jamais
22:08 on a eu une succession de faits aussi dramatiques
22:11 dans l'école de la République,
22:13 et on a Mme Belloubet qui slalome,
22:15 qui essaie de s'accrocher à ses convictions
22:17 en étant dans une politique de déni.
22:19 Mais pardonnez-moi, quand le chef de l'Etat dit avant-hier
22:23 "L'école doit rester, demeurer un sanctuaire",
22:27 mais pardonnez-moi, vu le nombre de professeurs menacés,
22:30 vu ce qui s'est passé au lycée Maurice Ravel,
22:33 vu les agressions et les meurtres de lycéens,
22:36 mais ça fait longtemps, me semble-t-il,
22:38 que le président de la République,
22:40 ou bien il est dans son rôle, surtout ne pas continuer
22:42 à faire exploser la Corse-Côte-Minute,
22:44 ou alors, mais je ne veux pas y croire,
22:47 ce n'est pas difficile.
22:48 Les Français ont la sensation que sur ces sujets-là,
22:51 vous avez une liste de mots-clés.
22:53 -Bien sûr. -Une liste de mots-clés
22:55 que vous sortez à charner.
22:56 Nicole Belloubet, rapidement.
22:58 Attendez, Élodie Huchard,
22:59 sur l'aspect politique, Nicole Belloubet,
23:02 qui semble un peu, non pas contestée,
23:04 mais fragilisée au sein même du gouvernement
23:06 et du Premier ministre.
23:08 -On voit des lignes qui ne sont pas les mêmes
23:10 entre Gabriel Attal, l'éphémère ministre de l'Education,
23:13 et Nicole Belloubet.
23:15 Dans le langage, on les connaît.
23:17 Le pas de vague s'est terminé, l'école est un sanctuaire.
23:20 On devrait compter combien de fois
23:22 les ministres de l'Education l'ont dit.
23:24 Nicole Belloubet est coincée
23:25 parce qu'on voit bien que Gabriel Attal l'avait dit.
23:28 Il emmène l'éducation à Matignon.
23:30 Il reste une sorte de super ministre de l'Education.
23:33 On a vu, en fin de semaine, Emmanuel Macron
23:35 faire des déplacements,
23:37 signe que son champ d'action est assez restreint.
23:40 -La publicité, s'il vous plaît. Là, on est très en retard.
23:43 -J'ai une question à poser.
23:45 -Pas de question à poser.
23:46 Vous penserez à la question pendant la publicité.
23:49 A tout de suite.
23:50 9h30 sur CNews.
23:55 Pierre Gentillet, Pierre Gentillet, Pierre Gentillet,
23:58 Eric Revel, Elisabeth Lévy...
24:01 Rires
24:02 Le Duc...
24:03 Rires
24:05 Raphaël Stainville et Elisabeth Lévy.
24:07 J'ai été perturbé parce qu'il se passait quelque chose
24:10 derrière l'écran.
24:11 On va vous donner le point sur l'information.
24:14 -Le Premier ministre a annoncé hier une série de mesures
24:17 pour favoriser l'accès aux soins de ville.
24:19 Parmi elles, l'augmentation des places en 2e année
24:22 de faculté de médecine ou encore une sanction de 5 euros
24:25 pour les rendez-vous médicaux non honorés.
24:27 Gabriel Attal a affiché sa volonté de récupérer
24:30 15 à 20 millions de créneaux musicaux annuels.
24:33 Un centre de formation de l'église de Scientologie
24:36 a été inauguré hier aux portes de Paris.
24:39 Des adeptes se sont réunis à Saint-Denis pour l'occasion.
24:42 En France, la Scientologie est considérée comme une secte
24:45 par plusieurs rapports parlementaires.
24:47 Vendredi, la municipalité a fait savoir
24:49 qu'elle serait très vigilante à toute tentative de prosélytisme.
24:53 30 ans du génocide au Rwanda,
24:55 le ministre français des Affaires étrangères
24:57 et le secrétaire d'Etat chargé de la Mer
24:59 assisteront aux commémorations à Kigali.
25:02 Après avoir reconnu en 2021 les responsabilités de la France
25:05 dans le génocide, jeudi, Emmanuel Macron a estimé
25:08 que Paris avait manqué de volonté pour stopper le massacre.
25:11 Entre avril et juillet 94, au moins 800 000 Rwandais,
25:14 majoritairement Tutsis, ont été tués.
25:17 -Je vous invite à revoir l'émission d'hier lors des ProMath.
25:20 Nous étions avec Alain Destex, l'ancien secrétaire général
25:23 de Médecins sans frontières, qui a publié un ouvrage
25:26 sur le génocide du Rwanda 30 ans plus tard
25:29 et qui était présent avant et après le génocide sur le terrain.
25:34 Revenons à notre actualité brûlante et dramatique,
25:38 à savoir la mort de Shams Eddin.
25:40 Nos équipes sont sur place depuis 72 heures.
25:43 Hier, on était sur le terrain, on a tendu le micro
25:46 aux habitants, parfois aux parents d'élèves.
25:49 Regardez le sujet de la rédaction de CNews.
25:51 -Au lendemain de la mort de Shams Eddin,
25:55 des habitants de Viri-Châtillon viennent déposer des fleurs.
25:59 A 100 m d'ici, le jeune homme de 15 ans a été roué de coups
26:03 avant de décéder à l'hôpital.
26:04 Sur le lieu du drame, l'émotion et la colère
26:07 sont encore vives.
26:08 -Je ne comprends pas comment on peut s'acharner sur un enfant.
26:13 -Ca ne concerne pas qu'une famille,
26:16 ça concerne l'ensemble de la population.
26:18 Pour moi, il faut que l'Etat arrive à punir,
26:21 il n'y a pas question de majeurs, de mineurs.
26:24 -Cinq personnes ont été placées en garde à vue ce vendredi,
26:27 un majeur de 20 ans, trois mineurs de 17 ans
26:30 et une adolescente de 15 ans.
26:32 Le maire de la commune ne comprend pas
26:34 comment une telle violence peut avoir lieu.
26:37 -Les copains et les copines,
26:38 quand ils ont entendu cette annonce,
26:41 c'est effroyable.
26:44 C'est un gamin.
26:47 C'est ça que j'arrive pas à mesurer.
26:52 Comment on arrive, et puis en plus,
26:55 avec des coups de pied, des coups de poing.
26:58 -L'émotion a été partagée au-delà de cette ville,
27:01 jusqu'au sommet de l'Etat.
27:03 Emmanuel Macron a exprimé sa compassion pour Chamsedine.
27:06 La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet,
27:10 s'est dite profondément bouleversée.
27:12 -On attend, au-delà de l'émotion, maintenant des actes,
27:15 on attend des solutions, on attend de la fermeté
27:18 pour mettre fin à l'impunité, à l'ultra-violence
27:21 et l'injustice.
27:22 Le prochain sujet qu'on va traiter,
27:24 c'est intimement lié à ça, à l'injustice,
27:27 parce qu'aujourd'hui, les familles se disent
27:29 "C'est pas possible".
27:31 -Cinq personnes ont été placées en garde à vue,
27:33 et les gardes à vue sont prolongés.
27:36 Je serais curieux de voir les mises en examen
27:38 et ce qui va se passer pour ces cinq suspects.
27:41 -C'est toujours la question de la justice des mineurs
27:44 qui va se reposer, se reposer,
27:46 mais pour compléter juste ce que disait Pierre,
27:49 je pense qu'il faut vraiment faire un diagnostic
27:51 de ce qui se passe, c'est-à-dire qu'en réalité,
27:54 on voit au coup par coup,
27:56 on découvre un fait atroce, un autre,
27:58 si vous voulez, mais on n'a absolument pas
28:01 une vue d'ensemble et ni une analyse
28:03 de quoi est-ce qui nous arrive.
28:05 Et tant qu'on ne le fera pas, on ne le réglera pas.
28:08 -Justement, je vous disais que c'était intimement lié.
28:11 On va parler de Cannes,
28:13 quand on parle de l'impunité des délinquants,
28:16 de la violence juvénile.
28:17 Pour ajouter, je le disais, l'injustice.
28:20 En août 2022, vous avez une femme qui s'appelle Angèle.
28:23 Elle a 89 ans.
28:24 Elle sort de ses courses, elle est au pied de son immeuble,
28:28 elle se fait agresser par trois délinquants mineurs.
28:31 D'accord ? Il y en a un qui filme,
28:33 il y en a un qui l'étrangle,
28:35 il y en a un autre qui la frappe
28:37 et l'autre qui va voler son sac.
28:39 Sur les trois, il y en a un qui est relaxé,
28:41 celui qui a filmé.
28:42 Les deux autres sont condamnés un an plus tard,
28:45 à seulement 12 mois sur six probatoires.
28:48 Eh bien, sur l'un des deux, vous m'avez suivi,
28:50 on le retrouve cette semaine,
28:52 en train de dealer, à 2h30 du matin, 17 ans,
28:57 de la cocaïne et du cannabis.
29:00 Regardez le reportage, Frank Triviaux et Sarah Varney.
29:03 L'injustice.
29:04 -C'est une agression qui avait ému la France entière.
29:07 Angèle, une retraitée de 89 ans,
29:09 avait été agressée en pleine rue de Cannes en 2021.
29:12 Deux ans plus tard, l'un des agresseurs mineurs,
29:15 déjà condamné par le tribunal pour enfants de grâce,
29:18 a été arrêté par la police en possession de drogue.
29:21 -On en a eu de mercredi à jeudi, à 2h30 du matin,
29:25 ce qui n'est pas banal pour un mineur.
29:27 Il a été interpellé devant un point de deal
29:29 qu'on connaît parfaitement, puisqu'on y passe régulièrement,
29:33 et la nuit et le jour.
29:34 Il y a eu pas mal d'interpellations de faits
29:36 récemment sur ce sujet-là.
29:38 Il a été interpellé sur ce point de deal
29:40 et est en possession de produits stupéfiants.
29:43 -Un sentiment d'injustice pour le fils de la victime.
29:46 -Ca m'étonne pas, parce que j'ai bien vu
29:48 qu'ils n'avaient aucun remord pour l'histoire de ma mère.
29:52 C'est ça qui m'a pas satisfait.
29:54 J'en étais sûr qu'ils allaient recommencer
29:56 dès qu'ils pouvaient faire des conneries.
29:59 On marche sur la tête, il faut vraiment faire quelque chose,
30:02 parce que là, ça va trop loin.
30:04 -Face à ce phénomène de délinquance des mineurs,
30:07 le maire de Cannes, David Linnard, et la députée Alexandra Martin
30:10 se mobilisent.
30:11 -Cette violence juvénile n'est plus à mettre
30:14 dans les rubriques des faits divers,
30:16 mais elle est bien un phénomène de société.
30:18 C'est la raison pour laquelle nous avons travaillé ensemble
30:22 pour faire, même si les centres sont fermés,
30:24 une proposition de loi qui permettrait
30:26 de ramener ces jeunes à la République.
30:29 Ces jeunes répondent d'abord à la loi de leur communauté
30:32 et à la loi de leur clan.
30:33 Il faut les ramener vers la loi de la République.
30:36 -Avec ce projet de loi, la députée demande au gouvernement
30:39 d'adapter le code pénal des mineurs face à un phénomène grandissant.
30:43 -C'est toujours la même chose.
30:45 Pendant que le sujet, on était déjà en train de débattre
30:48 avec certains qui se disaient "Qu'est-ce qu'on peut faire
30:52 pour faire une chose essentielle ?"
30:53 Ca s'appelle la sanction pénale.
30:55 Vous attaquez une femme de 89 ans, vous la frappez,
30:58 vous la violentez, peut-être que 12 mois de prison...
31:02 -Probatoire. -Surci-probatoire,
31:04 parce que c'est pas 12 mois de prison.
31:06 C'est un placement dans un centre éducatif fermé
31:09 qui n'est ni éducatif ni fermé, nous expliquait David Lysnard hier.
31:13 Bon, ben, c'est deux ans plus tard,
31:15 vous le retrouvez en train de dire...
31:17 Il s'en fiche, il a peur de personne.
31:19 -C'est ce que je voulais dire.
31:21 Quand t'as 17 ans, on n'a aucun sens du bien et du mal
31:24 au point de se mettre à 3 pour agresser une vieille dame,
31:27 c'est vrai, c'est qu'on l'aura jamais.
31:30 Et d'ailleurs, vous voyez bien, votre coupable, là, votre...
31:33 -Il est devenu du mal à prendre. -Il ressort, qu'est-ce qu'il fait ?
31:37 Je sais pas s'il dilait ou s'il a jeté...
31:39 -Je viens de vous le dire, il dilait.
31:42 Il dilait, il était en train de...
31:44 Il était en train de diler avec de la cocaïne sur lui
31:47 et du cannabis en petite coupure, pas beaucoup sur lui,
31:50 parce que c'est toujours la même chose,
31:52 ils sont plutôt malins, pour éviter une lourde peine.
31:56 -Il a peur de la loi. -Mais de quelle loi ?
31:58 -Il a peur de la loi, aussi, parce qu'il n'est pas abassé
32:01 par la casse-coupure. -Il a agressé une femme de 89 ans,
32:04 il a eu rien, vous croyez qu'il va avoir peur
32:07 parce qu'il a de la cocaïne sur lui ?
32:09 -C'est plus que l'injustice, c'est la question du mal.
32:12 Et c'est une question qui est extra-juridique,
32:15 quand vous frappez quelqu'un qui, mineur,
32:18 s'en prend à une octogénaire.
32:20 Quel niveau d'humanité a-t-on à ce niveau-là ?
32:22 Comment voulez-vous qu'on rattrape des jeunes,
32:25 à fortiori, s'ils ne passent jamais par la sanction
32:28 ou par la case prison ? C'est ça, le débat.
32:30 -Je pense que c'est très simple.
32:32 Vous attaquez une femme de 89 ans, vous la frappez,
32:35 vous participez à son agression.
32:37 Mais attendez, avant de penser...
32:39 Je suis pas dans l'idée de "est-ce que les gens changeront ?"
32:43 On peut protéger la société de délinquants.
32:45 Qu'ils aient 15, 16, 17, 18 ans, c'est la même chose.
32:48 -Le problème, c'est que la réforme de la justice des mineurs
32:52 diffère encore davantage la possibilité
32:54 d'une sanction et réhabilitation.
32:57 Donc, avant même d'être possiblement condamné,
33:01 il y a un temps de réflexion,
33:02 voir si ces jeunes vont évoluer favorablement.
33:05 -Très intéressant, sur les réseaux sociaux,
33:08 sanctions pénales, école militaire, réforme de l'ordonnance de 45,
33:12 on répète toujours la même chose,
33:13 alors qu'on leur permet de commencer le permis de conduire à 15 ans.
33:17 -Pardonnez-moi, mais là, on est encore dans l'émotion
33:20 de cette femme agressée.
33:22 Qui peut agresser sa grand-mère ?
33:24 Vous vous en prenez à une dame de 89 ans qui est fragile
33:27 et qui pourrait être votre grand-mère ou votre arrière-grand-mère.
33:30 C'est un scandale.
33:32 Pour reboucler sur le sujet des agressions dans les lycées,
33:35 s'il n'y a pas d'éducation dans un cadre familial,
33:38 comment voulez-vous qu'on instruise ces têtes brûlées ?
33:41 C'est aussi pour ça que l'éducation nationale est en échec.
33:44 -Actualité politique.
33:46 On aura deux sujets, il nous reste 10 minutes.
33:48 Commençons par celui-ci sur la santé.
33:50 Les rendez-vous médicaux manqués.
33:53 Qui a déjà posé un lapin à son docteur ?
33:55 -Pierre. -C'est mon père,
33:56 donc je ne vais pas lui poser de lapin.
33:59 -Vous, Eric ? -Oui, sans doute.
34:01 -A la dernière minute ? -Non.
34:02 -C'est-à-dire que vous n'avez pas prévenu Elodie.
34:05 -Non. -Bon.
34:07 -Non, jamais.
34:08 Et en plus, je ne vais quasiment jamais chez le médecin.
34:11 -Ecoutez, touchez du bois.
34:13 Touchez du bois.
34:14 La taxe lapin.
34:15 Vous manquez un rendez-vous médical,
34:18 vous ne venez pas dans les 24 heures,
34:20 vous n'expliquez pas, ça sera 5 euros de taxe.
34:22 -Ce n'est pas pour favoriser les chasseurs.
34:25 C'est la taxe lapin pour ceux qui posent un lapin.
34:28 -A partir du 1er janvier 2025,
34:30 le patient qui n'a pas prévenu 24 heures avant son rendez-vous
34:33 aura une pénalité de 5 euros.
34:35 Selon l'ordre des médecins, ces lapins
34:37 constitueraient 27 millions de consultations chaque année.
34:41 On a posé la question en français, on en parle juste après.
34:44 C'était une volonté du Premier ministre.
34:46 Vous allez nous expliquer tout ça.
34:48 -Je trouve que c'est très bien.
34:50 Au moins, comme ça, ça évitera d'avoir des pénuries de place
34:54 des médecins pour des gens qui n'aiment pas.
34:57 C'est dommage de ne pas trouver de place quand on en cherche une.
35:00 Il y a des gens qui n'honorent pas leur rendez-vous.
35:03 C'est une somme raisonnable.
35:05 Si vous avez besoin d'aller chez le médecin,
35:07 cette somme ne vous sera pas déduite.
35:09 Ce sera un impact uniquement pour les personnes
35:12 qui les connaissent pas correctement.
35:14 -D'un côté, c'est une logique,
35:16 ça évite de prendre des rendez-vous et de pas y aller.
35:19 D'un côté, c'est normal.
35:21 Moi, je suis pour.
35:23 -Moi, je vois mon médecin plusieurs fois.
35:25 On appelle, on n'a pas de rendez-vous,
35:28 et on s'aperçoit qu'en fin de journée,
35:30 il nous rappelle parce qu'il a une place qui s'est libérée.
35:33 Je trouve ça normal, quand même,
35:35 parce qu'il y a des fois où il y a des gens qui abusent.
35:38 On attend et on nous dit non,
35:40 et les gens, ils viennent pas, donc c'est embêtant.
35:44 -Les téléspectateurs qui nous regardent
35:46 peuvent se dire "mais les 5 euros, ce sera pour qui ?"
35:49 -C'est pour le médecin qui décidera si oui ou non il met cette taxe.
35:52 Ca sera pas automatique.
35:54 Si vous appelez votre médecin qu'entre temps,
35:56 soit vous allez mieux, soit vous êtes parti aux urgences,
35:59 votre médecin aura le droit de décider si oui ou non il y a cette taxe.
36:04 C'est la volonté du Premier ministre
36:06 de mettre 15 à 20 millions de rendez-vous médicaux.
36:09 C'est une des idées, il y en a d'autres dans sa besace.
36:12 -D'accord, mais en gros,
36:14 j'ai du mal à part, effectivement, la pénurie de rendez-vous,
36:19 est-ce que c'est aussi l'idée de récupérer un peu d'argent
36:22 pour les médecins ? On rappelle que l'année dernière,
36:25 ils voulaient que les consultations soient plus chères,
36:28 qu'on retrouve un certain niveau européen
36:30 parce que la France est très basse par rapport aux voisins.
36:34 Est-ce que vous avez l'intérêt de leur dire
36:36 qu'on vous aide aussi un peu comme ça ?
36:38 -Non, c'est vraiment une volonté de récupérer des rendez-vous.
36:42 C'est une idée parmi quatre autres,
36:44 mais pas pour donner plus de pouvoir d'achat aux médecins.
36:47 -Il nous reste moins de 10 minutes.
36:49 -Un commentaire rapide.
36:50 On est dans une société de gens pas polis,
36:53 parce que ça existe dans les restaurants,
36:55 chez les coiffeurs, les esthéticiennes.
36:58 Il y a plein de gens qui perdent de l'argent
37:00 parce qu'on prend pas la peine de prendre son téléphone.
37:04 Est-ce que vous vous rendez compte
37:05 que la consultation médicale de gens
37:07 qui ont fait quand même 8, 9, 10 ans d'études...
37:10 Je parle des généralistes, c'est peut-être un peu moins.
37:13 C'est 25 euros ? -Oui.
37:15 -On se moque du monde. -Non, mais j'entends.
37:18 -Vous voulez qu'on attire les meilleurs vers la médecine.
37:21 -Vous avez raison. -C'est un bon début, 5 euros.
37:23 Ca donne quand même sentiment.
37:25 On parle souvent de responsabilité sur ce plateau
37:28 et d'autorité.
37:29 Responsabiliser un peu les Français
37:32 qui, parfois, considèrent qu'on va aussi chez le médecin
37:35 comme on va ailleurs, c'est un bon début.
37:39 Vous savez, en Belgique,
37:40 quand vous annulez en ne respectant pas les délais,
37:45 vous payez l'intégralité du prix de la consultation.
37:48 Ca existe dans d'autres pays.
37:50 -Il nous reste 5 minutes.
37:51 Parlons de la question européenne
37:53 avec les grands enjeux prioritaires des Français
37:56 pour les élections européennes.
37:58 En 1, c'est le pouvoir d'achat. -Toujours.
38:00 -C'est marrant, parce que je regardais...
38:03 J'imagine qu'en fait, il n'y a même pas l'agriculture dedans.
38:06 Il y a l'immigration en 2.
38:08 Environnement, insécurité, santé,
38:10 inégalité sociale, terrorisme,
38:12 emploi, école, logement.
38:15 Je suis surpris.
38:16 Peut-être que dans le pouvoir d'achat,
38:18 ils considèrent que l'agriculture,
38:21 donc l'énergie, les produits agricoles,
38:23 entre dedans, que l'énergie entre.
38:26 C'est un peu un fourre-tout, l'idée du pouvoir d'achat.
38:29 Sur l'immigration, c'est la 2e.
38:31 -C'est ça, le plus intéressant.
38:33 Dans mes souvenirs, l'immigration arrivait en 4e ou 3e position.
38:37 -C'est fini, le déni.
38:38 Vous pouvez toujours nier,
38:40 sauf qu'il y a le réel qui vous frappe au visage.
38:43 -C'est la priorité.
38:44 -C'est ce qui est encore plus important.
38:47 -Il y avait un déni politique et médiatique,
38:49 sauf que ces derniers mois, vous avez eu l'Empedouza,
38:52 la situation migratoire du côté de l'Espagne.
38:55 Vous ne pouvez pas faire autrement que de trouver des solutions.
38:59 -Question migratoire avec 2 positions,
39:01 c'est dans le JDD ce dimanche.
39:03 Valérie Haillet et Jordan Bardella,
39:05 qui ont 2 visions complètement différentes
39:08 du pacte asile-immigration proposé par Bruxelles.
39:11 -C'est pas fini.
39:13 -Un pacte annoncé comme un nouveau départ
39:16 pour réformer la politique d'accueil en Europe
39:18 divise les partis politiques.
39:20 En pleine course aux élections européennes,
39:23 Bardella continue de tenir tête à ce projet de loi.
39:26 -Il illustre les 2 principales visions
39:28 sur la manière de gérer le défi migratoire.
39:30 D'une part, l'Europe de Macron,
39:32 et de l'autre, l'Europe des nations
39:34 que nous prenons aux côtés de Marine Le Pen.
39:37 -Pour Haillet, tête de l'ISR,
39:39 ce pacte permettra de contrôler l'immigration irrégulière
39:42 en 3 principes, fermeté, efficacité, humanité.
39:46 -Nous allons pouvoir mettre en place le screening,
39:49 le filtrage, c'est-à-dire que toutes les personnes
39:52 qui arriveront et qui prétendront au droit d'asile
39:54 seront soumises à un contrôle d'identité,
39:57 à des contrôles de sécurité, des contrôles sanitaires.
40:00 -Des mesures pas suffisantes pour le RN.
40:03 -Les quelques mesures présentées
40:05 comme des dispositifs de fermeté,
40:07 en particulier celles liées au filtrage
40:09 et à la gestion d'eurodac,
40:11 visent peut-être à maquiller le ressort profond
40:13 qui agite le débat actuel dans les démocraties européennes.
40:17 -Ce pacte propose un ensemble de règlements
40:19 destinés à établir un système de solidarité
40:22 entre les Etats membres dans la répartition des réfugiés.
40:25 -Au sein de Bardella, le déroulement doit se faire
40:28 en dehors du sol français.
40:29 Ce pacte divise les partis politiques français,
40:32 au sein des gouvernements de l'Union européenne.
40:35 La Hongrie rejette totalement ce nouveau projet de loi européen,
40:38 alors que la Grèce se dit satisfaite de cette réforme migratoire.
40:42 -Et je rappelle aux téléspectateurs
40:44 que demain, à 21h, sur CNews et Europe 1,
40:47 le match, ce n'est pas Valérie Aillet et Jordan Bardella,
40:50 mais Valérie Aillet et Marion Maréchal.
40:53 Sur la question migratoire, là aussi,
40:55 élément majeur, deux positions complètement différentes.
40:58 -Mais ce qui est intéressant, au moins,
41:00 et c'est là-dessus où on peut voir l'évolution,
41:03 c'est que même s'il y a des positions différentes
41:06 entre toutes les personnalités que vous avez mises là,
41:09 Marion Maréchal, Jordan Bardella ou Valérie Aillet,
41:12 la grande différence maintenant... -Aillet ?
41:15 -Aillet. Bon, écoutez, Aillet.
41:17 La grande différence par rapport à avant,
41:20 c'est que le Bloc central ne nie plus
41:22 la question migratoire.
41:23 Ils ne l'abordent pas de la même manière,
41:26 ils sont impuissants en la matière,
41:28 mais ils ont tous conscience que c'est un sujet central.
41:31 -Dans un petit siècle, on y sera, alors !
41:34 -Au niveau des Français.
41:35 Pour moi, c'est une vraie évolution.
41:37 Il n'y a que la gauche qui reste.
41:39 -On arrivera dans un petit siècle à avoir une politique correcte.
41:43 -Vous êtes pessimiste. -Eric Revel ?
41:45 -Je vais regarder le débat. -Je vous demande
41:48 sur les questions migratoires.
41:50 -Vous regardez le débat. -C'est un débat important.
41:53 -Il est chargé. -Ecoutez, je vais vous dire,
41:56 Pierre a tout à fait raison.
41:57 C'est même pas un souvenir, c'est absolument factuel.
42:01 Il y a 5-6 mois, la question de l'immigration
42:03 était en 5e ou 6e position.
42:05 Le pouvoir d'achat a toujours été en tête.
42:08 Ca veut dire que c'est un thème qui s'est imposé.
42:10 Et quand vous regardez sur quoi Marine Le Pen a fait
42:13 sa campagne présidentielle, c'était le pouvoir d'achat.
42:17 Quand vous regardez les thèmes de la droite nationale,
42:20 c'est l'immigration.
42:21 C'est pas étonnant que Jordan Bardella
42:24 soit aussi haut dans les sondages.
42:26 Vous ne serez peut-être pas d'accord avec moi,
42:28 mais je pense que Glucksmann peut être la surprise
42:31 de cette élection européenne.
42:33 Il y a une dynamique en ce moment, la liste de Mme Haye.
42:36 -La faiblesse... -On fait de la peule poloche.
42:39 C'est pas ça qui m'intéresse.
42:41 -C'est un thème. -C'est un thème, bien sûr.
42:44 -C'est un thème. -En fait, Glucksmann,
42:46 il fait le débat, mieux ça se passe pour lui.
42:49 Elodie Huchat, restons sur la question européenne.
42:52 -Ce qu'on voit, et vous le disiez,
42:54 c'est que du côté des macronistes,
42:56 on essaie de recadrer le débat sur l'immigration
42:59 en disant notamment qu'il y a un vrai défi migratoire,
43:02 des mots qu'on n'entendait pas avant.
43:04 Au début de la campagne, ils étaient tentés
43:06 de taper l'ERN sur des arguments qui ne marchaient plus,
43:10 de dire que le RN était pro-Frexit.
43:12 Un proche du président me disait qu'ils utilisent
43:15 des arguments déconnectés de ce qu'est le RN.
43:18 Leur taper dessus n'est pas la meilleure stratégie.
43:20 Ils tentent de toujours aller sur les thèmes du RN
43:23 en étant peut-être un peu plus raisonnables.
43:26 -Voilà ce qu'on pouvait dire.
43:28 Le mot de la fin, c'est dans le journal du dimanche
43:31 à découvrir ce matin, cette division,
43:33 l'une européiste, l'autre avec une volonté d'une Europe
43:37 plus fédérale.
43:39 -Et la candidate Renaissance, Renew,
43:43 ce qui est intéressant, c'est qu'elle essaie...
43:45 -Renew. -C'est comme ça, non ?
43:47 -Allez-y, allez-y !
43:49 -Je suis d'accord.
43:50 -Renew.
43:51 -Elle essaie de laisser entendre
43:54 que le logiciel de la Macronie
43:57 aurait profondément changé en matière d'immigration,
44:00 ce que ne semble pas partager Jordan Bardara,
44:03 qui attaque à boulet rouge le bilan
44:06 et la vision immigrationniste du président.
44:09 -Le débat, ce sera demain, donc,
44:11 mais dans un instant, c'est le grand rendez-vous.
44:13 C'est Manon Aubry qui vient sur ce plateau,
44:16 interrogée par Sonia Mabrouk et Mathieu Boquecôté,
44:19 à suivre sur CNews et Europe 1.
44:21 Voilà, Manon Aubry, elle vient,
44:23 elle va débattre, Manon Aubry.
44:25 Parlez de M. Glucksmann, qui préfère se cacher.
44:28 -Allez !
44:29 Rires
44:30 -Tout à l'heure.
44:31 -Il fait les questions, les réponses.