Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive, était l’invité de La Matinale, ce jeudi 2 mai, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur l’hyperviolence des mineurs : «Je suis pour la suppression de l’excuse de minorité. La délinquance des mineurs, il faut la prendre à bras-le-corps. Si des personnes qui ne respectent pas les valeurs de ce pays et ils n’ont rien à y faire, ils dégagent».
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00:00 J'ai entendu Mme la magistrate Brugère et je rejoins ses propos.
00:04 Ils doivent commencer aussi à l'endroit des collectivités.
00:07 Je vais vous donner quelques ressentis que je veux avoir.
00:11 D'abord, tu casses, tu répares, oui.
00:13 Mais dans les actes, il faut que ce soit le cas.
00:15 Donc vous reconnaissez que ce sont des paroles à l'heure actuelle ?
00:18 Mais ça peut être aussi des actes en face des mots.
00:21 Je vais vous donner quelques pistes.
00:23 Je l'ai déjà dit ici, à Poissy, pouvoir d'achat citoyen,
00:26 30 euros et 50 euros de réduction pour les 12 et 17 ans,
00:30 en sport et en culture, en échange de quoi ?
00:33 Comportement citoyen.
00:34 Et si jamais ce n'était pas le cas, suspension ou suppression de ces aides.
00:38 Premièrement, moi je ne suis pas pour l'atténuation de l'excuse de minorité.
00:42 Je suis pour la suppression de l'excuse de minorité.
00:45 La levée totale de l'excuse de minorité.
00:46 Oui, pourquoi ? Parce que lorsqu'on a été adolescent à 13 ans,
00:50 il y a 15 ans ou 20 ans, on avait le respect de l'autorité.
00:54 Quand on voyait un policier qui était en face de nous,
00:56 on ne venait pas à son contact.
00:59 On lui répondait et on lui répondait avec respect.
01:01 Aujourd'hui, ces jeunes entre 12 et 17, ils viennent à leur contact.
01:04 La délinquance juvénile, la délinquance des mineurs,
01:07 il faut la prendre, encore une fois, à bras le corps.
01:09 Moi j'ai une proposition, de certains mineurs.
01:11 Oui, on s'aperçoit quand même que...
01:13 Vous allez en parler ? Vous direz ce qu'il s'agit ?
01:16 Simplement ce que je veux dire.
01:18 Vous savez, on a ce qu'on appelle des avis à tiers détenteurs.
01:20 Vous ne payez pas une amende, ce n'est pas votre cas,
01:22 mais vous ne payez pas un loyer, à un moment donné,
01:24 on va demander à l'employeur de garder une ponction
01:26 et de retirer sur salaire une partie.
01:28 Je proposerais que pour les mineurs qui cassent
01:31 et qui ont des amendes que doivent payer leurs parents,
01:34 peut-être que chez les mineurs,
01:36 jusqu'à ce qu'ils aient un premier emploi,
01:38 il puisse y avoir une espèce de saisie du montant de cette amende.
01:42 Je peux vous dire que vous allez réfléchir à deux fois
01:46 et que le gamin va réfléchir à deux fois,
01:47 si le coup suivant, il va aller brûler un abribus,
01:50 il va casser un abribus ou brûler un sautoir,
01:52 comme ça a pu être le cas à Pouissy.
01:53 Il nous faut des exemples concrets
01:57 qui parlent au plus grand nombre,
01:59 avec une main de fermeté.
02:02 Alors, main de fermeté sur ces sujets-là,
02:03 mais le problème ou le seul problème est-il
02:05 celui de la responsabilité de la justice des mineurs,
02:08 selon les droites dans notre débat politique,
02:10 car l'immigration et la politique migratoire
02:13 est responsable de cette situation,
02:14 puisque le suspect est afghan et que sa mère,
02:17 qui semble-t-il a participé en donnant des coups à Matisse,
02:20 est aussi de cette nationalité.
02:22 Les droites pointent un problème culturel.
02:24 Est-ce que c'est faux ou est-ce que c'est l'éléphant
02:26 au milieu de la place que vous ne voulez pas voir ?
02:27 Non, non, moi je veux bien voir tous les éléphants,
02:30 quelle que soit leur trompe.
02:31 Ce n'est pas ça le sujet.
02:32 Non, non, le sujet c'est un sujet d'autorité,
02:34 et encore une fois d'autorité de l'État.
02:36 Donc, et pas d'immigration ?
02:37 On commence par l'autorité de l'État,
02:39 les règles, les règles.
02:40 C'est comme dans le sport,
02:41 elles ne sont pas là pour être interprétées,
02:43 elles sont là pour être appliquées.
02:45 Et quelqu'un qui ne respecte pas les règles,
02:47 comme dans le sport, il est condamné.
02:48 Et quand vous êtes condamné,
02:50 vous êtes en dehors du jeu.
02:51 Soit vous pouvez être exclu.
02:52 Donc s'il y a des personnes qui ne respectent pas
02:54 les valeurs de ce pays et qui n'ont rien à y faire,
02:57 pardonnez-moi, ils dégagent.
02:58 C'est clair, net, précis.
02:59 Mais bien sûr, mais bien sûr,
03:01 mais bien sûr que ça suffit.
03:03 Donc quand ils ne sont pas de nationalité française,
03:06 dehors, même s'ils ont leur papier en règles ?
03:08 Oui, à un moment donné, on doit respecter aussi les valeurs,
03:11 les règles de ce pays.
03:13 Moi, je veux bien qu'on soit systématiquement
03:15 à trouver des excuses dans chaque solution.
03:18 À un moment donné, on doit respecter les valeurs d'un pays.
03:21 Et c'est comme ça, c'est ce qu'attendent les Français.
03:24 Et quand on est sur le terrain,
03:26 et je dirais l'ensemble des Français,
03:28 vous savez les quartiers populaires parfois
03:30 qui sont stigmatisés,
03:31 ils sont aussi stigmatisés parce qu'une minorité
03:33 vient bousiller leur quotidien.
03:34 Et ils subissent une double peine.
03:35 Exactement.
03:36 [Musique]