A la une de cette édition, les accusations de Washington contre Moscou sur l’usage supposé d’un agent chimique en Ukraine.
Nous reviendrons ensuite sur les manifestations du 1er mai émaillées d’incidents divers.
Également au programme aujourd’hui, le président Macron qui tente de mettre fin à la colère agricole.
Et enfin, une page élections européennes sur l'hypothétique accord entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le groupe ECR dirigé par Giorgia Meloni.
Nous reviendrons ensuite sur les manifestations du 1er mai émaillées d’incidents divers.
Également au programme aujourd’hui, le président Macron qui tente de mettre fin à la colère agricole.
Et enfin, une page élections européennes sur l'hypothétique accord entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le groupe ECR dirigé par Giorgia Meloni.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Les accusations de Washington contre Moscou sur l'usage supposé d'un agent chimique en Ukraine.
00:22Nous reviendrons ensuite sur les manifestations du 1er mai émaillées d'incidents divers.
00:27Également au programme aujourd'hui, le président Macron qui tente de mettre fin à la colère agricole.
00:32Et enfin, une page élection européenne sur l'hypothétique accord
00:36entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le groupe OCR de Georgia Melanie.
00:42♫ Générique de fin ♫
00:47Et pour commencer cette édition, retour sur les nouvelles accusations portées par Washington contre Moscou,
00:51cette fois-ci à propos de l'usage supposé d'un agent chimique.
00:55C'est un peu l'histoire de l'enfant qui criait au loup.
00:57Washington accuse Moscou d'utiliser de la chloropicrine, un agent chimique.
01:03Celui-ci peut être utilisé comme gaz de combat, ce fut le cas pendant la Grande Guerre, mais aussi comme pesticide.
01:09Il est aujourd'hui interdit par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
01:13Cette substance provoque un effet suffocant lorsqu'elle est inhalée et prend la forme d'un liquide légèrement huileux.
01:19Un color à jaune avec une forte odeur irritante.
01:22L'accusation est portée par le département d'état américain,
01:25qui fait valoir des signalements de soldats ukrainiens qui auraient détecté un gaz caustique et inflammable.
01:31En décembre 2023, l'état-major ukrainien dénomberait en tout 81 attaques chimiques de la Russie.
01:38De son côté, la Russie accuse aussi l'Ukraine de l'usage de cette substance.
01:43Dans un cas comme dans l'autre, établir des responsabilités et la fiabilité des accusations apparaît très compliqué.
01:50Les accusations états-uniennes interviennent alors que Moscou est dans une phase favorable en Ukraine
01:55et revendique régulièrement la prise de villages.
01:57Ces accusations sont également concomitantes avec l'annonce de sanctions contre des entreprises
02:02accusées par Washington de contribuer à l'effort de guerre russe.
02:0616 ont été énumérées et sont toutes chinoises ou hongrongaises.
02:11Réel ou non, l'accusation d'attaque de type chimique participe du combat devant les opinions
02:16et être à l'origine d'une telle attaque ou être considéré comme telle donne un caractère infamant,
02:22comme cela a pu être le cas avec la Syrie et Bachar al-Assad.
02:26Dans le cas russe, on peut se demander pourquoi Moscou aurait recours à de telles armes
02:30qui ne sont stratégiquement pas décisives alors même que le conflit semble tourner à son avantage.
02:37Si insuffler la peur chez l'adversaire pourrait être un élément de réponse,
02:40il reste qu'établir que la Russie a aujourd'hui recours à de telles armes est très compliqué depuis nos rédactions parisiennes.
02:47L'accusateur, lui, n'est pas vraiment fiable.
02:50Tout le monde a en tête le secrétaire d'État Colin Powell et sa fiole censée prouver la présence d'Anthrax en Irak en 2003
02:57et justifiant ainsi l'intervention militaire dans le pays.
03:01Face à des États rompus aux mensonges, difficile de démêler le vrai du faux
03:05et cela vaut également pour tous les États impliqués directement ou non dans la guerre en Ukraine.
03:10Côté étatsunien, le mobile de telles accusations et leur publicité peut être considéré comme économique.
03:16En effet, Washington parvient systématiquement à tirer profit du conflit.
03:21Un profit qui, paradoxalement, ne se fait pas au détriment de Moscou
03:24mais des alliés des États-Unis, au premier rang desquels l'Union européenne.
03:28Ainsi, depuis plus de deux ans, Washington enjoint l'Europe à ne pas acheter du gaz russe
03:33et alors que Moscou trouve d'autres clients, l'Europe, elle, a vu ses factures exploser.
03:38Les États-Unis, en revanche, ne s'interdisent pas de faire du commerce avec la Russie
03:42comme l'expliquait l'ancien patron du renseignement à la DGSE, Alain Julliet,
03:46dans l'émission Le samedi politique au début du mois d'avril.
03:49Regardez, les États-Unis nous ont fait prendre des mesures extrêmement strictes contre la Russie,
03:54des sanctions, c'est les Américains qui nous ont amené les sanctions,
03:58qui en ont fait la liste et que nous, nous avons appliqué.
04:02Dans le même temps, qui fournit l'uranium aux centrales nucléaires américaines ?
04:07Les Russes.
04:08Personne n'en parle.
04:10C'est clair, ils jouent leur jeu, et leur jeu, il est très…
04:13leur jeu, les Américains, et on les comprend de leur point de vue,
04:17il faut bien voir les choses en face, nous, ça nous choque, bien sûr,
04:20mais de leur point de vue, ils ont réussi un coup de maître,
04:23ils ont affublié l'Europe considérablement,
04:26au moment où ils ont absolument besoin d'affirmer
04:29leur capacité de puissance par rapport aux Chinois,
04:32ils ont affaibli l'Europe qui pouvait devenir un concurrent
04:35dans cette histoire entre la Chine et les États-Unis.
04:38Donc, ils ont gagné pour le moment,
04:40les grands gagnants de l'opération, ce sont les Américains, il n'y a pas…
04:44Mais ils ont bien joué, il faut reconnaître la vérité.
04:46Une méthode qui peut laisser perplexe sur les accusations de Washington
04:49et qui peut expliquer l'intérêt que peuvent avoir les États-Unis
04:52à accabler un adversaire pour se renforcer.
04:55Une méthode qui n'est pas sans risque
04:56et qui peut pousser à une escalade du conflit avec des pays voisins ou proches,
05:00une proximité dont les États-Unis sont épargnés.
05:03Ainsi, jeudi, le président français, Emmanuel Macron,
05:06reprenait sa nouvelle lubie sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine
05:10en cas de percées russes, et si Kiev le demandait,
05:13persistante ainsi dans sa fameuse ambiguïté stratégique
05:16qui consiste essentiellement à jouer les gros bras et à ne rien faire après.
05:20Retour en France avec les traditionnelles manifestations du 1er mai.
05:28Au bilan de cette édition 2024, des cortèges peu fournis,
05:31mais très agités, les détails de cette journée de mobilisation avec Rémi Tell.
05:36Un 1er mai haut en couleurs.
05:49Comme chaque année, la gauche arc-en-ciel tirant sur le rouge vif
05:53a investi les rues de notre pays à l'occasion de la fête du travail.
05:57Une occasion aussi de régler des comptes en famille
06:00et de montrer son attachement très relatif à la France,
06:03comme à l'expression démocratique.
06:05Ainsi, après avoir exécuté une petite danse avec Rima Hassan
06:09et le député LFI Sébastien Delogu,
06:12qui avait pourtant promis de démissionner en cas d'adoption de la réforme des retraites,
06:16l'élu Rachel Keke s'en est très violemment prise
06:19au président du Rassemblement National, Jordan Bardella.
06:22« On a volé les métiers de Français,
06:24mais je me réjouis d'abord de venir être voix,
06:28d'aller nettoyer les chiottes, s'il peut le faire ! »
06:32Un langage fleuri qui n'aurait sans doute pas manqué de mettre la République en émoi
06:36si les protagonistes avaient été inversés.
06:39Rappelons que M. Bardella a grandi en Seine-Saint-Denis.
06:41Ainsi, on se demande bien à quoi Mme Keke fait référence
06:45en sous-entendant qu'il ne connaîtrait pas la vraie vie.
06:48Autre temps fort de la journée, l'exclusion de l'eurodéputé Raphaël Glucksmann,
06:52tête de liste PS Place Publique aux élections européennes du cortège de Saint-Etienne.
06:57« Cassez-vous ! Cassez-vous ! »
07:05Les manifestants présents sur place reprochaient à M. Glucksmann sa position sur Gaza,
07:10ce dernier condamnant tant les crimes commis par Tsaïl
07:13que les excès des soutiens de la Palestine.
07:16Un exercice d'équilibriste difficile à tenir lors de ce 1er mai,
07:20au point que M. Glucksmann a donné l'impression de vaciller après son exfiltration.
07:25« Cassez-vous ! Cassez-vous ! »
07:33Il faut dire que la cause palestinienne a parfois semblé supplanter les revendications sociales
07:39lors de cette fête du travail, entre remplacement du drapeau français
07:43et slogan fleurant bon la convergence des luttes.
07:46« Paris, Gaza, c'est une bataille contre le patronat ! »
07:55Enfin, la journée de mobilisation a, sans grande surprise,
07:59offert l'occasion aux militants de l'ultra-gauche de s'en prendre à différents bâtiments,
08:03dont des commerces ainsi que les locaux d'une banque.
08:06« Cassez-vous ! Cassez-vous ! »
08:18Des heures qui auraient donné lieu à une cinquantaine d'interpellations rien qu'à Paris.
08:22Et pourtant, c'est à un groupe identitaire que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
08:27s'en est pris ce jeudi, entamant une procédure de dissolution
08:31à l'encontre de l'association lyonnaise Les Remparts.
08:34Malgré les provocations, ce 1er mai n'a pas été un immense succès en termes de mobilisation,
08:39réunissant 200.000 personnes dans toute la France, selon la CGT,
08:43contre 550.000 l'an passé.
08:46Certes, il s'agissait d'une année de réforme des retraites,
08:48mais 2024 consacre celle de l'assurance-chômage.
08:52Les divisions de la gauche et sa radicalisation
08:55ont visiblement eu raison de la démonstration de force espérée.
08:58Les agriculteurs entendus par Emmanuel Macron.
09:04Les représentants syndicaux ont été reçus à l'Elysée
09:07et malgré l'autosatisfaction de l'exécutif, la situation n'est pas encore sortie du bourbier.
09:12Explication Renaud de Bourleuf.
09:14Est-ce la fin de la colère des agriculteurs ?
09:16C'est ce que veut croire Emmanuel Macron.
09:18Ce jeudi, le président de la République a reçu les représentants
09:21des principaux syndicats du secteur.
09:23La FNSEVA et les jeunes agriculteurs, plutôt proches de la majorité,
09:26mais aussi la Coordination rurale, la Confédération paysanne,
09:29le MoDef ainsi que la coopération agricole
09:32d'organisations représentant des coopératives françaises.
09:35Après plusieurs mois de blocages et un salaire de l'agriculture
09:37mouvementé pour Emmanuel Macron chahuté à cette occasion,
09:40les enjeux sont lourds.
09:41La concurrence déloyale, des ressources insuffisantes,
09:44avec des aides de la PAC qui bien souvent n'arrivent pas.
09:46Énormes européennes déconnectées des réalités du terrain.
09:49Autant de sujets qui ont fait descendre les agriculteurs sur les routes et dans la rue.
09:53Pour tenter d'apaiser la situation,
09:54la majorité a brandi un paquet d'annonces,
09:56les dernières en date remontant d'un samedi.
09:58Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures
10:00selon plusieurs axes.
10:01La souveraineté agricole et alimentaire,
10:03sans qu'on sache trop s'il s'agit d'une souveraineté française ou européenne.
10:06Une meilleure reconnaissance du métier d'agriculteur.
10:08Redonner de la valeur à l'alimentation et soutenir le revenu des professionnels.
10:12La protection contre la concurrence déloyale.
10:14La simplification du quotidien des agriculteurs.
10:17Le tout dans un projet de loi examiné à l'Assemblée nationale depuis lundi
10:20pour un vote d'ici à l'été 2024.
10:22Dans un communiqué commun, les syndicats FNSA et jeunes agriculteurs
10:24ont jugé que ces nouvelles annonces clôturaient la phase de travail
10:27en réponse aux mobilisations.
10:28Ils vont rien jusqu'à louer, je cite,
10:30la volonté du gouvernement de répondre à la crise.
10:33Comme ils applaudissaient la Commission européenne
10:34pour avoir fait de la souveraineté et de la sécurité alimentaire
10:36une priorité de l'avenir européen.
10:38Les éleveurs qui ont subi de plein fouet les importations de poulets ukrainiens
10:41apprécieront.
10:42Du côté de la coordination rurale, le son de cloche n'est pas tout à fait le même.
10:45Sa présidente Véronique Leflogue reconnaît des efforts sur la trésorerie,
10:48avec notamment la réduction de la taxe foncière sur les bâtis,
10:51mais les considère comme insuffisants.
10:52Sont pointés notamment l'accélération de 100 projets agricoles
10:56de stockage d'eau ou d'irrigation, alors qu'il en aurait fallu beaucoup plus,
10:59ainsi que le plan d'accompagnement pour les départements
11:01touchés par les inondations, le gel ou la sécheresse.
11:03Un plan qui ne comprend que trois départements,
11:05alors que toute la partie sud de la France a été touchée
11:08par les problèmes météorologiques.
11:09Plusieurs autres sujets ont été mis sur la table à l'Elysée.
11:12Des perspectives sur une exception agriculturelle française,
11:14avec une sortie de l'agriculture des accords de l'Organisation mondiale du commerce,
11:18l'OMC, la fin du libre-échange,
11:20ou encore la simplification de la PAC,
11:22dont les aides tardent à arriver pour beaucoup d'exploitants.
11:24Un problème sérieux alors que, selon les chiffres du ministre de l'Agriculture,
11:2740% des exploitations sont en détresse financière,
11:30soit plus de 150.000 structures.
11:32Quant à la Confédération paysanne, marquée à gauche,
11:34qui continue les appels à manifester,
11:36elle a fustigé la réforme des retraites agricoles
11:38qui laisserait sur le carreau un grand nombre de professionnels,
11:41notamment ceux de l'outre-mer qui ont souvent des retraites
11:43en dessous de 500.000 euros et qui ne sont pas concernés par cette mesure.
11:46Emmanuel Macron disait ce jeudi matin que cette réunion consistait,
11:49je cite, à acter la fin.
11:51On peut en douter.
11:56Le groupe ECR va-t-il gouverner avec Ursula von der Leyen
12:00lors de la prochaine législature européenne ?
12:02C'est ce qu'envisage la présidente de la Commission
12:05Élément d'explication avec Nicolas Delambertry.
12:07La prochaine majorité européenne sera-t-elle influencée
12:11par certains populistes de droite ?
12:13Ou bien au contraire, est-ce que ce sont les populistes de droite euro-compatibles
12:17qui serviront de béquilles à l'establishment européen ?
12:20Telle est la question.
12:21En effet, depuis plus d'un an,
12:23le Premier ministre italien Giorgia Meloni,
12:25également présidente du Parti des conservateurs et réformistes européens,
12:30plus connu sous son acronyme anglophone ECR,
12:33tente de se rapprocher du PPE,
12:35la première force du Parlement européen,
12:37censément de centre droit.
12:38L'idée serait de reproduire à l'échelle européenne
12:42le modèle de la coalition gouvernementale italienne
12:45qui s'étend du centre droit à la droite identitaire
12:47de la Lega de Matteo Salvini.
12:49L'autre groupe de droite populiste au Parlement européen,
12:52le groupe ID,
12:53dans lequel on retrouve notamment le Rassemblement national français
12:57ou la Lega italienne,
12:58reste quant à lui fortement marginalisé au sein du Parlement européen,
13:02tandis que le groupe ECR,
13:04qui est par ailleurs le groupe le plus atlantiste du Parlement européen,
13:07n'est que partiellement marginalisé.
13:09Et ce lundi 29 avril,
13:11Ursula von der Leyen,
13:13candidate à sa réélection à la présidence de la Commission européenne,
13:16a durant un débat confirmé qu'elle ne fermait pas la porte
13:19à une coopération entre le PPE et ECR
13:22en fonction des équilibres qui sortiraient des urnes le 9 juin
13:26et des jeux de constitution de groupe qui s'en suivraient.
13:29Cette idée d'ouverture a fait réagir à gauche,
13:32où l'on accuse von der Leyen de pactiser avec l'extrême droite,
13:35mais aussi chez certains de droite populiste
13:38qui, avant les élections,
13:39veulent à tout prix éviter de passer auprès de leurs électeurs
13:42comme étant compatibles avec la présidente sortante de la Commission.
13:46Mais il est vrai que la légère droitisation
13:48qui devrait sortir des urnes le 9 juin
13:51mettra le PPE en position de choisir ses partenaires
13:54et d'intégrer au mainstream certains éléments de droite populiste.
13:58Il est en tout cas certain que la perspective d'une coopération PPE-ECR
14:02n'est pas sans soulever de nombreuses difficultés.
14:05En effet, au sein du groupe ECR,
14:07on retrouve plusieurs parties qui ne semblent pas d'avis
14:10de contribuer au renouvellement de la Commission von der Leyen.
14:13C'est le cas des Français de Reconquête,
14:15qui ont tout de suite réagi sur Twitter
14:16pour signifier qu'ils s'opposaient à une telle idée,
14:19d'autant que leurs concurrents du Rassemblement national
14:21ou des patriotes de Florian Philippot
14:23ont immédiatement saisi cette aubaine
14:25pour tacler leurs concurrents de Reconquête.
14:27Mais il y a aussi le PiS polonais,
14:29qui devrait retrouver une petite vingtaine de sièges
14:31dans le prochain Parlement européen
14:33et devrait donc peser pour environ un cinquième des effectifs du groupe ECR
14:37dans la prochaine mandature.
14:39Or, durant les huit années du PiS au pouvoir en Pologne,
14:43la Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen
14:46n'a eu de cesse d'harceler le gouvernement polonais
14:48sur les questions de soi-disant respect de l'état de droit,
14:51conduisant au gel des fonds européens dus à la Pologne.
14:54En parallèle de cela,
14:56la presse fait état des tractations entreprises
14:58par les Polonais du PiS et les Hongrois du Fidesz
15:00pour essayer de trouver les modalités d'une coopération
15:03avec le Rassemblement national français,
15:05qui pourrait bien devenir le parti politique
15:07avec la plus importante délégation de tout le Parlement européen.
15:11De son côté, le RN,
15:13qui s'est partiellement réaligné sur des positions compatibles
15:16avec l'Union européenne, l'euro et l'OTAN,
15:18pourrait bien être tenté de trouver une solution
15:21pour se débarrasser de son encombrant partenaire allemand qu'est l'AFD,
15:24qui, elle, est toujours sur des positions non-atlantistes
15:27et est actuellement au cœur de nombreuses polémiques.
15:30Au final, la bonne clé d'analyse
15:33a peut-être bien été fournie début mars 2024
15:36par le secrétaire général du PPE,
15:38lorsqu'on lui a demandé si le PPE pouvait envisager
15:41de travailler avec certains éléments plus à droite.
15:43Selon Thanasis Bakoulas,
15:45il y a des éléments qui peuvent être considérés comme « sains » par le PPE,
15:49et il faut donc les aider à se différencier de l'extrême droite
15:52en adoptant des positions claires sur trois points.
15:55Une ligne pro-Europe, pro-OTAN et pro-Ukraine.
15:59La donne est donc claire.
16:00Tout ralliement des partis populistes de droite à la majorité européenne
16:05devraient donc se faire au prix du reniement idéologique complet
16:08des positionnements qu'ils étaient censés incarner.
16:11Faire miroiter à une partie de l'opposition populiste
16:14une intégration dans la majorité,
16:16afin de la désamorcer,
16:18voilà donc peut-être la nouvelle stratégie
16:20pour la poursuite de la même Europe.
16:26Passons à présent à l'actualité en bref.
16:31Un juge qui se dit victime de harcèlement.
16:33Le parquet de Bourges a fait savoir mercredi dans un communiqué de presse
16:36son indignation concernant des menaces de mort
16:38qui auraient eu cours à l'encontre d'un magistrat.
16:40Celle-ci serait victime d'une vague de harcèlement sur internet et les réseaux sociaux
16:43depuis le meurtre du jeune Mathis, le 27 avril,
16:46tué par Rahman M, un jeune afghan armé d'un couteau.
16:49Le juge en question aurait en effet autorisé la remise en liberté du tueur
16:52au cours d'une affaire pénale antérieure,
16:54ce qui aurait permis le drame,
16:55bien que le parquet de Bourges démonte cette affirmation.
16:57Le suspect a été mis en examen pour homicide volontaire
17:00et placé en détention provisoire.
17:02Une marche blanche sera organisée samedi après-midi
17:05dans le centre-ville de Châteauroux.
17:07Les Français assassinés,
17:09le ministre de l'Intérieur s'en prend à une association d'un groupe identitaire français.
17:12Gérald Darmanin entend dissoudre l'organisation Les Remparts à Lyon
17:16ainsi que le bar La Traboule et la salle de sport Lagaugé
17:18dans le 5e arrondissement de la capitale des Gaules.
17:21Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet,
17:23avait adressé le 13 février un courrier au ministre de l'Intérieur
17:26pour réclamer la dissolution du groupe.
17:27La procédure devrait être prononcée officiellement
17:29lors d'un conseil des ministres dans les prochaines semaines.
17:33Une analyse de la délinquance par Roselyne Bachelot.
17:35Mardi, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy et d'Emmanuel Macron
17:39s'est livré dans une explication de la violence des jeunes.
17:41Selon elle, ce phénomène n'a rien de nouveau
17:44et est dû à un défaut d'autorité et à de l'immaturité.
17:47Elle affirme que depuis toujours, les enfants sont violents.
17:50La violence des enfants,
17:51quand on lit vraiment la guerre des boutons de Wipergaud
17:54dont on a fait au cinéma des versions très édulcorées,
17:58c'est d'une violence incroyable la guerre des boutons.
18:01Les familles de victimes, notamment de celles blessées mortellement,
18:04pourront lire ou relire la guerre des boutons.
18:06Pas sûr toutefois qu'ils y reconnaissent le contexte actuel de leur quartier.
18:12La victime, âgée de 57 ans, est décédée
18:15et son conjoint a été blessé à Courmel dans l'Aisne
18:17pendant la nuit de mercredi à jeudi.
18:19De violentes averses ont provoqué une coulée de boue
18:20qui a pénétré dans la maison du couple et l'a emportée.
18:23Une dizaine de maisons de la commune ont été atteintes par l'inondation.
18:26La France a été frappée par de violents orages mercredi
18:28et une quarantaine de vols en direction des aéroports parisiens ont dû être détournés.
18:32A Chablis, dans Lyon, les vignobles ont subi d'importants dégâts.
18:35La vigilance orange pluie et inondation et orages
18:38a pris fin dans la nuit de mercredi à jeudi à 3h18.
18:43La CGT réclame une prime de 1900 euros en compensation des Jeux Olympiques
18:47et plusieurs préavis ont été déposés entre le 1er juillet et le 8 septembre.
18:50Le syndicat demande en outre à la ville de Paris
18:52une augmentation de 400 euros pour tout le personnel de l'entreprise.
18:55Si le syndicat estime qu'il n'a pas vocation à gâcher les JO,
18:59cela ressemble néanmoins à un petit coup de chantage.
19:01La recette avait fonctionné il y a quelques jours pour la SNCF.
19:04Les éboueurs auraient tort de se gêner.
19:07Bogota ne répond plus.
19:09Le président colombien Gustavo Petro a annoncé mercredi
19:12vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël.
19:14Le chef d'État a qualifié le premier ministre israélien de « génocidaire »
19:18en faisant référence au massacre de population civile par l'armée israélienne
19:21depuis l'attaque du Hamas et ses alliés au début du mois d'octobre.
19:24Le premier président de gauche de Colombie a été qualifié d'antisémite
19:28par le ministre des Affaires étrangères de l'État hébreu.
19:31Terreur à Marseille, et pour une fois,
19:33celle-ci ne trouve pas sa cause dans les règlements de comptes liés au trafic de drogue.
19:36Ce sont des sangliers qui sèment la panique parmi les riverains,
19:39notamment au niveau de l'entrée du parc national des Calangues.
19:41Depuis plusieurs mois, un afflux exponentiel de ces mammifères
19:44est ainsi constaté dans le quartier de Samena.
19:46En plus des dégâts infligés aux poubelles et aux autres éléments du mobilier urbain,
19:50les riverains témoignent de nombreuses attaques
19:51et d'un climat d'inquiétude de plus en plus lourd.
19:53Face à cette étrange invasion,
19:55les autorités locales recommandent aux habitants de sortir leur poubelle plus tôt
19:58et exigent les touristes qu'ils cessent de nourrir les sangliers.
20:00Cette habitude serait en effet à l'origine de leur incursion parmi les habitations.
20:08Ce soir sur TVL, un Zoom et Immedia.
20:10Merci pour votre fidélité, à demain, bonsoir.
20:23Sous-titrage ST' 501