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Retrouvez l'édito politique de Guillaume Bigot

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-05-24##

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News
Transcription
00:007h42, l'édito politique avec vous, Guillaume Bigot.
00:03Bon, vous avez entendu Laurent Mérignac, d'ailleurs, si les auditeurs, et j'espère, et évidemment je souhaite qu'ils réagissent de nouveau à ce débat,
00:13et puis au retour à d'autres sujets, parce qu'il n'y a pas que ça, évidemment, dans la vie, et comme sujet d'actualité,
00:17ils nous appellent 0826-300-300 pour tout à l'heure être avec Jean-Jacques Bordin à 9h comme chaque matin.
00:24Bon, qu'est-ce que vous avez pensé, vous, de ce débat, Guillaume Bigot ?
00:28Alors moi, je vais me placer du côté du politologue et l'observateur, un peu neutralité axiologique, je dirais que ça a été assez décevant.
00:35D'abord parce que si on tient compte du poids politique des deux protagonistes, c'est-à-dire le Premier ministre en exercice, le leader de l'opposition,
00:41mais aussi, je dois dire, de la virtuosité de ces deux Mozart de la politique, peut-être que c'était un peu comme un film qui est très attendu,
00:51et finalement on se dit qu'il n'est pas tout à fait à la hauteur de nos attentes, parce qu'on n'a pas senti deux visions,
00:56on n'a pas vu deux stratégies, deux philosophies politiques s'affronter très clairement,
01:01on a eu encore des discours assez formatés, des éléments de langage, avec ces fameux exemples concrets, parce que le terrain ne monte pas, etc.
01:09Et puis surtout, j'ai trouvé que la journaliste qui animait le débat, Caroline Roux, était assez partisane.
01:15D'abord parce qu'elle donnait systématiquement la parole en premier à Jordane Bardella et qu'elle n'hésitait pas à le couper,
01:19et alors vous avez peut-être trouvé le commentaire un peu partisan justement, mais pas du tout,
01:22parce que lors du débat entre Valérie Haillet et Jordane Bardella, c'était Benjamin Duhamel cette fois-ci qui avait plutôt avantagé Jordane Bardella.
01:29La neutralité évidemment c'est très difficile, mais c'est quand même préférable.
01:33On peut aussi regretter l'absence des autres têtes de liste à mon avis.
01:36Ah oui, ça vous regrettez l'absence des autres têtes de liste, il ne pouvait pas y avoir de face à face dans ces conditions.
01:41Alors il y a eu la remarque de François-Xavier Bellamy d'ailleurs, puisque lui il est intervenu avec d'autres candidats par la suite.
01:48Vous suivez ce qu'il a dit Bellamy ?
01:52Il parle de mise en scène et de déni démocratique.
01:54C'était un peu trop, bien qu'il ait marqué des points et que c'était un peu lui finalement le vainqueur du débat hors débat.
01:59Par contre, il n'a pas tort sur un point.
02:02C'est-à-dire que d'une part le Premier ministre n'est pas candidat,
02:06et d'autre part le Premier ministre représente une liste qui n'est plus qu'à un point de la liste suivante, celle de Raphaël Glucksmann.
02:13Donc c'était moins finalement, on va se dire les choses, un débat entre représentants de deux listes,
02:19ou des deux premières listes, qu'un duel entre chef du gouvernement d'un côté et chef de l'opposition de l'autre.
02:25Et que cela manque de démocratie et d'équilibre, c'est en tout cas ce qu'a jugé l'ARCOM Italienne
02:29alors même que Georgia Meloni était, elle, candidate et chef du gouvernement.
02:34Il y a eu un débat là aussi avec le chef de l'opposition et on a dit non, ce n'est pas équilibré.
02:38En tout cas, ce qui est sûr Patrick, c'est qu'à mon avis ça montre une chose, c'est que la démocratie fonctionne surtout à l'échelle nationale.
02:44Ce qui intéresse les Français comme ce qui intéresse les Italiens et sans doute les autres Européens,
02:47c'est quand le gouvernement rencontre face à une opposition.
02:50Et je pense d'ailleurs que la conclusion qu'on peut en tirer, c'est sortir la démocratie de la nation,
02:54c'est un peu sortir un poisson de l'eau finalement.
02:56Bon, brièvement pour terminer, est-ce que c'était une erreur pour les deux protagonistes d'y participer ou pas ?
03:01Non, ni pour l'un ni pour l'autre.
03:03Pour Bardella, le dispositif-là a fait de lui l'adversaire naturel du Premier ministre,
03:08ça a légitimé sa stratégie, celle du RN de faire de scruter un référendum anti-gouvernemental
03:14et même si Attal a remporté un peu, je pense, une courte tête,
03:18je pense que ça ne changera pas beaucoup le résultat.
03:20Pas non plus une erreur pour Gabriel Attal.
03:22Pourquoi ? C'est d'abord parce qu'il se devait de se servir d'arme anti-Bardella,
03:26c'est un peu pour ça qu'il a été nommé.
03:28Et puis, même si c'est un désaveu pour la tête de liste du Renew,
03:34en fait, je pense que le camp macroniste ne pouvait pas laisser le parti présidentiel entraîné par le fond par Valéry Hayé.
03:41Donc il était obligé de réagir.
03:43On verra aussi ça avec Clément Beaune qui sera l'invité, l'ancien ministre
03:47qui aurait pu être la tête de liste pour la Macronie.
03:51Plus politique.
03:52Jean-Jacques Mandin me demandera pourquoi d'ailleurs, il ne l'a pas été.
03:56Allez, nous poursuivons, Sud Radio vous explique.

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