Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-29##
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00:00Il est 7h48. La politique fait débat aujourd'hui, à l'Assemblée nationale aussi, hier soir,
00:06puisque l'abrogation de la réforme des retraites n'a pas été votée à l'Assemblée nationale dans la nuit, hier soir.
00:15Dites-moi, Arlette Chabot... D'abord, bonjour, Arlette.
00:18On est en plein cinéma, j'ai l'impression, entre Marine Le Pen et le Premier ministre Michel Barnier.
00:27Il y en a un qui dramatise, Michel Barnier. Il y a l'autre qui brandit ses lignes rouges pour essayer de se justifier l'un et l'autre.
00:39Michel Barnier a peur de la censure du Rassemblement national. Et Marine Le Pen hésite à brandir la censure. C'est un peu ça, non ?
00:46— Oui. Alors il faut considérer qu'effectivement, Michel Barnier a fait beaucoup de concessions, hier.
00:50En fait, il a fait quelques concessions. Alors vous l'avez dit, les périls. Si on fait la liste des périls,
00:55ça, ce qui menace, au fond, Michel Barnier, c'est la censure, la chute du gouvernement, la possible crise financière.
01:02Ce soir, on attend le verdict de la troisième agence de notation. — Oui, Standard & Poor's.
01:06— Standard & Poor's. Voilà. La crise politique qui remplacerait Michel Barnier. On se demandait, il y a une semaine,
01:11est-ce qu'il sera là encore à Noël ? Il peut peut-être ne plus être là dès la semaine prochaine.
01:16Crise de régime, quand on entend certains aussi modérés par exemple que Jean-François Copé
01:22d'évoquer l'inévitable démission d'Emmanuel Macron pour sortir de la crise. Mais il le dit, hein, quand même.
01:30Ah, vous êtes méchant, méchant. C'est ça qui est terrible avec vous. Donc tout ça mérite effectivement
01:35sans doute quelques concessions. Alors c'est vrai, Michel Barnier pensait peut-être comme d'autres – je vous regarde
01:41fixement en disant ça – que jamais Marine Le Pen ne franchirait le pas de la censure en tout cas aussi vite,
01:48c'est-à-dire joindrait ses voix à celles de la gauche. Pourquoi ? Parce que Marine Le Pen, on le sait,
01:53joue toujours la respectabilité et a répété pendant des semaines qu'elle n'aggraverait pas la crise politique.
02:00Alors aujourd'hui, virage effectivement du RN qui évoque la colère de son électorat, un électorat bien entendu déçu
02:07par les législatives. Ils ne s'en sont pas remis, qui espéraient de vraies mesures en faveur du pouvoir d'achat,
02:12qui sont mécontents du budget, qui sont très largement – les enquêtes d'opinion le disent d'ailleurs – favorables
02:18effectivement à la censure. J'ajoute, même si elle le nie, l'impact du réquisitoire au procès, effectivement,
02:25qui vise les assistants parlementaires du RN. Alors Michel Barnier, oui, fait des gestes, des concessions.
02:31Il est bien obligé de le faire. Il a fait des concessions sur l'électricité. Il a fait des concessions sur la proportionnelle.
02:38Il a fait des concessions sur l'AME. Alors réduit le panier comme le veut effectivement Marine Le Pen.
02:47Et vous avez remarqué que personne ne l'encourage beaucoup du côté du Bloc central. Moi, j'ai remarqué juste Gérald Darmanin
02:53qui, pour 2-3 jours de suite, dit à Michel Barnier « Oui, il faut tendre la main au RN. L'essentiel, c'est d'éviter la chute du gouvernement ».
03:00– Alors Marine Le Pen, elle, donne 3 jours à Michel Barnier pour répondre jusqu'à lundi. Elle donne des délais ?
03:09– Lundi, parce qu'au fond, ce sera le moment où effectivement le projet de loi de finances de la Sécurité sociale
03:15reviendra à l'Assemblée. Lundi, il y a un 49.3, sans doute, du Premier ministre. Et donc premier dépôt d'une motion de censure.
03:24Donc 3 jours. C'est l'ultimatum. Pression maximale. Alors on dit que c'est du chantage.
03:29En tout cas, Marine Le Pen a un objectif. C'est 1. Remettre son parti au centre du jeu politique.
03:36Vous vous souvenez, elle avait dit non à la nomination Xavier Bertrand, non à celle de Bernard Cazeneuve,
03:42avant d'accepter de donner une chance à Michel Barnier sous le prétexte qu'il respectait le Rassemblement national.
03:49Aujourd'hui, elle fait effectivement placer la menace, c'est-à-dire le pouce vers le bas. Stop à Michel Barnier.
03:56Alors le Premier ministre est obligé de faire des concessions sans garantie, effectivement, avec le Rassemblement national.
04:06La liste est longue des demandes et des listes rouges. Une chose est certaine, c'est que Marine Le Pen seule décidera à la dernière minute.
04:16C'est toujours le suspense garanti avec le Rassemblement national. Vous vous souvenez, il y a un précédent,
04:22notamment avec la loi immigration. Gérald Darmanin en pensait que l'URN voterait contre. Et à la surprise générale,
04:28ce qui n'arrangeait pas forcément le gouvernement, eh bien l'URN avait voté le projet de Gérald Darmanin.
04:34— C'est pour ça que je me méfie sur la censure du RN. Je suis pas persuadé que le Rassemblement national censurera le gouvernement.
04:41Nous verrons bien. Il est 7 h... Merci beaucoup, Arlette. — Avantage, inconvénient.
04:45— Oui, avantage, inconvénient. — Il réfléchit. — 7 h 53. Allez, nous sommes avec Cynthia, me semble-t-il, dans un instant.
04:53Allez, à tout de suite, juste après la pub, les auditeurs.