Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-08##
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NewsTranscription
00:00— Arlec Chabot, bonjour. — Bonjour. — Passionnant, Arlec. — Oui, passionnant, oui. Effectivement, très efficace.
00:05— Et apparemment... — Il faut du temps, mais c'est quand même très efficace, bien sûr.
00:09— Oui, oui, oui, oui. Bruno Le Maire était-il efficace hier ? Bruno Le Maire était devant les sénateurs,
00:14membre de la mission d'information de la Commission des finances du Sénat sur la dérive des comptes publics.
00:19L'ancien ministre a affirmé qu'aucune faute ou dissimulation, toute volonté de tromperie, aucune faute,
00:26aucune dissimulation, aucune volonté de tromperie n'a été commise. Après cette première audition,
00:34est-ce qu'on y voit un petit peu plus clair ? — Vous avez en tête la formule répétée par Bruno Le Maire
00:39depuis son départ de Bercy. « La vérité apparaîtra plus tard ». Eh bien l'efface apparue hier.
00:45Ça, je peux vous le dire en écoutant effectivement Bruno Le Maire devant cette mission d'information des sénateurs.
00:51La question reste la même. Quels sont les responsables du dérapage budgétaire ? On est passé d'un déficit,
00:58on le sait, prévu de 4,4% à 6,1%. À l'origine, l'ancien ministre souligne des erreurs de prévision des services de Bercy,
01:07Direction générale du Trésor, Direction générale des finances publiques, à 80%, dit-il, responsables effectivement
01:15du futur dérapage. Au total, 41 milliards ne sont pas tombés dans l'escarcelle de l'État entre 2023 et 2024.
01:23« Grave erreur technique », dit l'ancien ministre. Bah oui, grave erreur technique. Lui, qu'a-t-il fait, Bruno Le Maire ?
01:28Eh bien à chaque fois qu'il a entendu une alerte venant enfin de ses services, il a réagi dès le mois de décembre 2023.
01:35Annulation, gel de crédit. Il vient deux fois sur TF1 dans les mois qui suivent jusqu'au mois de février
01:42annoncer effectivement ses mesures. Au total, 15 milliards, plus, on s'en souvient, l'augmentation de la taxe sur l'électricité.
01:50Alors seulement, voilà, un ministre ne décide pas tout tout seul. Il y a les arbitrages, effectivement, de Matignon.
01:56Et puis il y a aussi enfin le choix du président de la République. Et il dit bien, Bruno Le Maire, qu'il n'a pas toujours été entendu.
02:04Seulement, voilà, quand un ministre perd un arbitrage, il n'y a pas de quoi démissionner.
02:08— Il charge l'Élysée, alors. — Voilà. Alors non, il ne charge pas non plus l'Élysée, même s'il répète à de nombreuses reprises
02:14qu'il avait demandé effectivement la fameuse loi de finances rectificatives. Il ne l'a pas obtenue.
02:20Et bien entendu, on comprend que celui qui a tranché à la fin, c'est bien le président de la République lui-même.
02:28Seulement, voilà, une loi de finances rectificatives juste avant les élections européennes, c'était pas un bon choix politique.
02:35Donc on se résume. Tout simplement, Bruno Le Maire considère qu'il a tout bien fait, aucune faute.
02:43Il n'est pas un des premiers ministres, Élisabeth Borne et Gabriel Attal, qui vont d'eux-mêmes devoir s'expliquer.
02:48Et il dit qu'il a toujours été fidèle et loyal en accord profond avec le président de la République.
02:55Mais alors la surprise quand même de cette effectivement intervention, c'est qu'il cherche son successeur Michel Barnier.
03:02S'il avait pris tout de suite en arrivant les mesures qui avaient été préparées par Bruno Le Maire et ses équipes,
03:07eh bien on n'en serait pas à 6,1%. Et il dit même que ce chiffre, c'est le choix de l'équipe.
03:13Alors ça, c'est inattendu et si j'ose dire, un peu gonflé.
03:16— Oui. Pour terminer, il sera bientôt entendu par la commission des finances de l'Assemblée.
03:22— Oui. Ça, ça va être beaucoup plus compliqué. — Commission d'enquête. Ça sera plus compliqué, non ?
03:25— Parce qu'une commission d'enquête, on n'est pas dans une mission d'information.
03:28Il faut dire toute la vérité, bien entendu, s'engager effectivement à le faire.
03:31Eh bien elle sera politiquement beaucoup plus incisive, beaucoup plus dure.
03:35Et là, on peut espérer quand même qu'après des mois d'explications, chacun devra dire sa vérité.
03:42Eh bien nous, on aura la vérité. Et ces Français l'attendent.
03:45— Merci, Arlette Chabot. Merci. Nous allons suivre tout cela avec attention.
03:49Évidemment que les Français attendent la vérité comme toujours. Il est 7 h 52. Vous êtes sur CEDRADIO.