• il y a 5 mois
Dans le cadre de nos Grands Entretiens XXL à l'occasion des élections européennes, la tête de liste Les Républicains répond aux questions de jeunes électeurs choisis par France Inter. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/face-aux-auditeurs-du-lundi-27-mai-2024-9232880

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00:00 Et c'est donc la suite de cette matinale grand format. Nous sommes depuis 8h20 en compagnie de la tête de liste LR François-Xavier Bellamy
00:08 et nous sommes heureux d'accueillir au micro d'Inter deux jeunes citoyens qui vont voter pour la première fois aux européennes le 9 juin prochain.
00:18 Bertille, bonjour !
00:19 - Bonjour !
00:20 - 24 ans, originaire de Lyon, ingénieur agronome de formation, désormais animatrice d'ateliers pédagogiques sur l'agriculture.
00:28 A vos côtés, Quentin, bonjour !
00:30 - Bonjour !
00:31 - 22 ans, parisien, étudiant à Sciences Po, en stage chez un grand opérateur télécom français.
00:37 On va le dire comme ça pour ne pas donner la marque.
00:40 Merci d'être à ce micro. Un chiffre pour commencer, seul un petit tiers des moins de 35 ans sont certains d'aller voter le 9 juin.
00:51 Avant de vous laisser dialoguer avec François-Xavier Bellamy, question, vous, c'est sûr et certain vous y allez déposer un bulletin dans l'urne ?
01:00 Ou l'abstention est encore possible, Bertille ?
01:03 - Oui, moi c'est certain, j'irai voter.
01:05 - Et vous avez fait votre choix de candidat ?
01:07 - Pas tout à fait encore, non.
01:08 - D'accord, donc ça, ça peut bouger dans les 15 jours qui viennent. Et vous, Quentin ?
01:12 - Moi aussi, je suis également certain d'aller voter et j'ai déjà fait mon choix pour mon vote.
01:16 - On dit souvent que les jeunes se désintéressent de la politique, est-ce le cas autour de vous ?
01:22 - Moi, c'est pas trop le cas, je suis plutôt entourée de personnes qui votent.
01:25 En revanche, c'est vrai que je remarque un découragement dans l'idée d'aller chercher l'information, trouver le vrai du faux.
01:31 - Et vous, Quentin, dans votre entourage, il est politisé, pas politisé moyennement ?
01:36 - Je pense que je suis un peu biaisé, au vu de mes études et de mon école surtout.
01:39 Autour de moi, quand même, la majorité des gens vont aller voter et sont assez politisés.
01:44 Mais je trouve que c'est une bonne chose aussi que les gens et les jeunes, notamment, aient des idées politiques aujourd'hui.
01:47 Je pense que c'est important.
01:48 - Une dernière question avant de vous laisser dialoguer avec François-Xavier Bellamy.
01:52 Quel rapport avez-vous à l'Europe ? C'est un sujet qui vous semble important, crucial ou pas du tout, ou moins ?
01:59 Dites-nous, Bertille.
02:01 - Récemment, beaucoup plus important qu'avant, notamment en vue de la crise écologique.
02:07 Je constate, comme vous, que l'Europe a une puissance normative et qu'elle peut fixer beaucoup d'objectifs.
02:14 - Voilà, et ce sera les thèmes de vos questions, l'Europe, pour vous, Quentin ?
02:18 - Moi aussi, je pense que c'est quelque chose de très important, notamment en terme d'économie,
02:22 et aussi, on le verra, de régulation des plateformes numériques.
02:25 Donc je pense que, aujourd'hui, l'Europe a toujours été importante, et aujourd'hui particulièrement.
02:29 - Alors, on y va, Quentin. Gardez la parole, puisque vous l'aviez.
02:33 C'est sur le numérique que vous souhaitez dialoguer avec François-Xavier Bellamy. Allez-y.
02:39 - Exactement. Quand j'ai regardé votre programme, quand je l'ai lu, j'ai vu que vous parliez notamment d'instaurer une majorité numérique à 15 ans.
02:46 Et donc ça, je trouvais ça intéressant. Je pense qu'il peut y avoir un bon débat.
02:50 Et donc je me demandais pourquoi, notamment, vous voulez instaurer une majorité numérique.
02:53 - D'abord, François-Xavier Bellamy, c'est effectivement un sujet majeur, parce qu'aujourd'hui, il faut qu'on responsabilise l'usage des outils numériques.
03:01 Notre but, c'est de faire en sorte qu'on sorte d'une situation dans laquelle le web et les outils digitaux, d'une manière générale, sont trop souvent encore des zones de non-droit.
03:11 On peut faire en ligne ce qu'on ne ferait pas ou ce qu'on n'a pas le droit de faire dans le monde réel, d'une certaine manière.
03:17 C'est aussi le monde réel, et c'est ça qu'il faut créer.
03:20 Et nous, nous disons qu'il faut absolument garantir qu'on protège les plus jeunes de cette guerre de l'attention qui leur est livrée aujourd'hui par les grands acteurs du numérique.
03:33 Cette guerre pour mobiliser leur attention, leur concentration, pour la capter, pour créer de la dépendance et créer de l'addiction.
03:39 Moi, je pense en particulier à une plateforme comme TikTok, qui, évidemment, a aussi le rôle d'un outil géopolitique pour la Chine.
03:47 Il ne faut pas être naïf. Nous, nous disons que, comme le gouvernement français l'a fait en Nouvelle-Calédonie, on doit pouvoir garantir la sécurité des plus jeunes.
03:56 Garantir notamment la sécurité sur la gestion des données, mais aussi sur la transparence de l'algorithme.
04:01 Et qu'il faut protéger les plus jeunes de l'usage des écrans. C'est le sens aussi du travail que nous faisons.
04:07 Vous aviez justement une question sur TikTok.
04:09 Exactement. C'était ma deuxième question. C'était notamment sur l'interdiction de TikTok.
04:12 Je pense qu'il y a aussi la question de... Je pense qu'on est à peu près tous d'accord en France pour dire que c'est important de réguler ces plateformes.
04:18 Mais il y a la question aussi du comment. Comment, par exemple, comptez-vous y prendre pour instaurer cette majorité numérique ?
04:23 Mais aussi comment, par exemple, interdire TikTok ?
04:25 On voit en Nouvelle-Calédonie aujourd'hui, avec les VPN, les gens ont réussi un peu à contourner l'interdiction.
04:30 Je ne sais pas si vous avez des idées sur le comment justement mettre en place ces régulations ?
04:34 Si on s'en donne les moyens au niveau européen, on en a bien sûr les moyens.
04:38 Donc il faut qu'on garantisse, encore une fois, que l'espace numérique n'est pas une zone de non-droit.
04:42 Et on a les moyens techniques pour y parvenir.
04:44 Je pense à d'autres enjeux majeurs de protection des mineurs.
04:48 Par exemple, la protection face à l'exposition à la pornographie.
04:52 Je me suis battu sur ce sujet au Parlement européen avec Céline Imard, qui est numéro 2 sur notre liste, qui est agricultrice, qui est maman aussi.
05:00 On a eu l'occasion de publier un texte sur ce sujet, parce qu'il faut aujourd'hui qu'on supprime cette situation de vulnérabilité
05:08 qui fait qu'un mineur aujourd'hui peut avoir accès à des contenus explicites, parfois très violents, sans aucune espèce de vraie barrière ou de vraie protection.
05:16 Donc ça, ça fait partie des sujets majeurs à travailler.
05:19 Mais il y a aussi un enjeu...
05:20 C'est très dur dans votre programme contre l'inflation normative européenne.
05:24 Vous voulez une désinflation normative ?
05:26 C'est pour ça que je continue ma réponse.
05:28 Ce qui a été mis en place, le DSA, le DMA, je ne rentre pas dans les détails, mais les régulations du numérique,
05:34 ça, ce sont de bonnes normes à vos yeux, pour essayer justement de faire de la régulation dans le Far West numérique.
05:41 Il y a beaucoup d'éléments qui vont dans la bonne direction, mais l'enjeu pour l'Europe aujourd'hui, c'est, et c'est ce que j'allais dire pour poursuivre,
05:47 un enjeu majeur sur le numérique, sur le digital, c'est de garantir la possibilité de l'innovation sur le sol de nos pays.
05:53 Parce que le grand danger serait qu'on rentre là aussi dans cette passion de la norme, de la seule puissance normative européenne.
06:01 La puissance de l'Europe, elle ne doit pas se trouver seulement dans le fait de créer des règles.
06:05 C'est important d'avoir des règles, parce qu'on a des principes à défendre, on a des intérêts à faire valoir.
06:09 Mais c'est aussi important de garder un écosystème qui favorise l'innovation, qui favorise le développement, la recherche.
06:15 Et aujourd'hui, ça, c'est évidemment notre grand problème sur le sujet du numérique.
06:19 C'est qu'on voit bien que même avec des talents formés dans nos pays, l'innovation se fait ailleurs aujourd'hui.
06:24 Encore une question ?
06:25 Moi, j'avais une question plutôt d'un point de vue de sécurité géopolitique vis-à-vis de Taïwan et la Chine.
06:29 Donc ça, j'aurais aimé savoir votre position.
06:31 Vous parlez tout à l'heure notamment de vassalité et de timidité vis-à-vis de la Chine.
06:35 Donc, quelles sont vos positions, par exemple, demain, enfin aujourd'hui, vis-à-vis du conflit entre Taïwan et la Chine ?
06:40 Et si le conflit devrait s'enliser, quelles sont vos positions sur ces sujets ?
06:43 François-Xavier Bellamy ?
06:44 C'est évidemment un enjeu majeur.
06:45 Aujourd'hui, la Chine est un compétiteur global qui a aussi un modèle politique autoritaire dont elle veut faire la preuve qu'il est plus efficace que la démocratie.
06:54 Et la confrontation entre la Chine et Taïwan, c'est aussi l'un des fronts de cette confrontation mondiale entre les pays démocratiques et les systèmes autoritaires.
07:03 Donc, notre défi à nous aujourd'hui, c'est de sortir de la naïveté sur ce sujet.
07:06 Moi, je le dis depuis des années au Parlement européen.
07:09 Ça m'a même valu d'être attaqué par les services chinois.
07:12 On me l'a appris à travers des informations françaises et américaines il y a quelques jours.
07:18 Mais je ne me tairai pas, je ne me laisserai pas intimider parce que je crois qu'on a le devoir de dire à la Chine que nous avons des principes que nous défendrons,
07:26 y compris avec, encore une fois, le levier de notre marché.
07:28 Les Américains le font, qui ne sont pas un pays protectionniste.
07:31 Moi, je ne veux pas d'une Europe qui s'enliserait dans la protection, dans le rétrécissement, dans la fermeture sur soi,
07:37 mais d'une Europe qui assume de mettre y compris son marché au service des intérêts stratégiques qu'elle doit défendre,
07:43 y compris pour faire valoir ses principes démocratiques et la défense de nos libertés.
07:47 Merci Quentin pour ces questions. Berthie, à vous, intervention sur l'écologie.
07:51 C'est ça. Vous parliez dans votre programme du concept d'écologie conservatrice.
07:56 Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu plus et nous dire comment vous comptez parler aux jeunes avec ce concept-là ?
08:01 Vous savez, la droite, on l'accuse souvent d'être conservatrice.
08:05 C'est un terme qui a été parfois employé, y compris pour me décrire.
08:08 Moi, je crois en effet que derrière la pensée politique, le tempérament de la droite,
08:13 parce que la vie politique, c'est des clivages et j'aime le pluralisme démocratique.
08:17 Il y a une droite, il y a une gauche. Je n'ai jamais cru en même temps.
08:20 La droite, qu'est-ce que c'est ? C'est le goût de la transmission.
08:24 C'est la volonté de préserver pour les générations futures ce que nous-mêmes avons reçu.
08:28 Là où la gauche est une passion de la transformation et de la révolution.
08:31 Ce goût de la transmission qui fait que nous sommes parfois décrits comme conservateurs,
08:36 il doit faire de nous les champions d'une écologie authentique.
08:39 Parce que notre but politique, c'est de transmettre à ceux qui viendront la culture que nous avons reçue,
08:44 mais aussi la nature dont nous héritons et de faire en sorte que le monde reste vivable
08:50 et que la vie reste humaine pour les générations qui viendront.
08:52 J'ai lu dans votre introduction que vous parliez de transmettre notre nature.
08:55 Qu'est-ce que ça veut dire "notre nature" et comment la transmettre ? À qui ?
08:59 Ça veut dire qu'on la reçoit, elle est nôtre parce qu'on en est d'une certaine manière les gardiens.
09:04 Nous sommes responsables de la nature.
09:06 Ma conviction profonde c'est que, je le disais tout à l'heure, on ne servira pas à la nature en arrêtant de travailler.
09:12 Aujourd'hui l'écologie politique parle du droit à la paresse.
09:15 Moi je crois au contraire que pour relever le défi environnemental, il faudra travailler plus,
09:19 agir plus, inventer plus, innover plus.
09:22 Et c'est pas par la décroissance qu'on va réussir à relever le défi immense
09:26 qui représente le problème climatique ou l'effondrement de la biodiversité.
09:29 Mais c'est par notre action au contraire.
09:31 Justement par rapport à la décroissance, vous assumez ouvertement votre foi catholique.
09:35 Et je me permets donc de m'appuyer sur les propos du pape François
09:38 qui dit dans la date aussi son encyclique en 2015
09:41 "L'heure est venue d'accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde,
09:45 mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d'autres parties."
09:49 Donc vous, comment vous comptez conjuguer la croissance économique
09:52 et le maintien des ressources naturelles, la sauvegarde de la biodiversité ?
09:56 Moi je crois que la décroissance n'est pas un objectif.
09:59 Et de ce point de vue là, évidemment la parole du pape est importante mais...
10:03 Il a tort le pape !
10:05 Mais je suis, vous savez, j'ai toujours assumé ce que j'étais
10:08 mais j'ai toujours dit que je refusais de faire d'une foi quelconque un programme politique.
10:12 Je crois à la laïcité, je pense qu'il y a une distinction entre le spirituel et le temporel
10:16 et chacun doit être à sa place.
10:18 Ce que dit le pape, ce que disent beaucoup de ceux qui observent la situation actuelle avec inquiétude,
10:22 quelle que soit leur confession, c'est que nous devons effectivement nous sentir plus responsables
10:26 de la situation du monde.
10:27 Il faut parfois s'obliger à une forme de sobriété,
10:31 il faut sortir d'une logique de gaspillage, de gâchis, d'excès,
10:34 qui a pu contribuer à la crise environnementale.
10:36 Mais encore une fois, ça n'est pas en produisant moins dans nos pays
10:39 qu'on va résoudre le problème climatique.
10:41 Si vous regardez la réalité des émissions mondiales,
10:43 l'Europe c'est 7% des émissions de carbone dans le monde.
10:45 Ce qui veut dire que 93% des émissions sont faites en dehors de l'Europe.
10:49 Et le grand danger serait qu'on finisse par ne plus produire en Europe pour en faire tout importer.
10:54 Et donc pour offrir des parts de marché à des modèles de production
10:57 qui sont bien plus carbonés, bien plus destructeurs d'environnement.
10:59 Le vrai sujet pour nous, c'est pas de produire moins dans nos pays,
11:05 mais c'est de produire bien chez nous,
11:07 pour ne pas dépendre de ces modèles de production
11:09 qui sont plus dommageables à la réalité de l'écologie.
11:14 J'entends et j'aimerais vous entendre aussi sur l'aspect de votre position sur la pêche industrielle.
11:18 Justement, c'est l'océan, c'est un flux de carbone énorme sur lequel on peut compter.
11:23 Comment on fait pour vivre avec ça, le respecter et ne pas abuser ?
11:29 Je vous écoute.
11:30 Moi je me suis beaucoup engagé sur les sujets de pêche, c'est un secteur que je connais bien.
11:33 Aujourd'hui en France, on consomme 35 kilos de poisson par an.
11:36 Et sur cette quantité là, 84% est importé.
11:40 Donc le vrai sujet, là encore, il est là.
11:42 En Europe, on a le modèle de pêche qui respecte le plus l'environnement.
11:45 On a des quotas qui ont permis que toutes les espèces qu'on pêche sont aujourd'hui à l'équilibre,
11:49 ou presque toutes.
11:50 On a réussi à faire en sorte que les techniques de pêche les plus dévastatrices soient interdites.
11:54 On continue d'y travailler.
11:56 Mais le vrai fond du sujet, c'est que si on arrête l'activité de pêche dans nos pays,
12:00 ce qui est en train de se passer en France,
12:02 on a une pêche qui est en situation de survie.
12:04 Vous êtes en train de défendre la pêche industrielle,
12:06 au défendre de la pêche artisanale et côtière.
12:09 Et les quotas dont vous parlez, vous voulez qu'ils aillent à la Pologne ?
12:12 Non, pas du tout.
12:13 D'abord, vous parlez sans doute d'un sujet d'actualité.
12:16 Le bateau que vous évoquez, l'Anelia Silena, c'est un bateau qui va pêcher sous quotas.
12:21 Donc il va pêcher une espèce qui, de toute façon, est protégée par des limites.
12:24 On ne pourra jamais pêcher au-delà des quotas européens qui existent.
12:27 Pourquoi avoir un bateau beaucoup plus puissant si on va augmenter les quotas ?
12:30 Ce bateau avant, il était sous des capitaux étrangers, sur les côtes africaines.
12:34 Et là, pour le coup, vous avez aujourd'hui une pêche sur les côtes africaines,
12:37 notamment une pêche chinoise qui pratique l'esclavage, le travail forcé
12:42 et qui dévaste les fonds marins sans aucune espèce de scrupule.
12:45 Si demain, on devient dépendant de cette pratique de pêche-là,
12:48 alors oui, effectivement, on aura tout perdu.
12:50 On aura détruit nos emplois, mais simultanément, on aura offert des parts de marché
12:54 aux modèles de production qui détruisent les océans.
12:57 C'est une responsabilité mondiale.
12:58 Notre travail à nous, c'est de faire en sorte que le modèle européen,
13:01 qui est le plus vertueux du point de vue environnemental,
13:03 qu'on pêche comme en agriculture, comme en matière industrielle,
13:06 qu'on l'améliore là où c'est nécessaire, mais qu'on le fasse rayonner dans le monde.
13:09 Parce que si on le détruit, ce modèle, en fait, on aura aussi détruit la planète avec lui.
13:14 - Merci à tous les deux, Bertil et Quentin.
13:18 Je rappelle, Bertil, que vous êtes ingénieur agronome de formation,
13:22 désormais animatrice d'ateliers pédagogiques sur l'agriculture.
13:26 On l'a entendu.
13:27 Quentin, parisien, étudiant à Sciences Po, qui bosse, lui, dans un grand opérateur,
13:33 chez un grand opérateur, Télécom français.
13:35 Merci d'avoir été à notre micro.
13:38 Pour finir, François-Xavier Bellamy, avant de vous laisser sortir du studio,
13:43 quelques questions rapides.
13:44 Ce n'est pas exactement le questionnaire de Proust ou de Bernard Pivot, mais c'est l'idée.
13:49 On voudrait juste… Allez, on y va.
13:51 C'est du ping-pong.
13:52 Un adjectif pour définir le couple franco-allemand,
13:54 au moment où Emmanuel Macron est en visite d'Etat en Allemagne.
13:57 C'est la première pour un président de la République française depuis 24 ans.
14:01 - C'est compliqué.
14:03 - Compliqué l'adjectif, d'accord.
14:05 - Comme avant sur les statues Facebook.
14:07 - Le plus grand philosophe européen, à vos yeux ?
14:10 - Ah non, c'est impossible de poser cette question-là.
14:11 Je dirais Platon.
14:12 Whitehead disait que toute la philosophie européenne est une succession de notes de bas de page dans le livre de Platon.
14:17 Donc, vous voyez, on peut répondre Platon, mais on ne peut pas choisir, en fait.
14:19 - Un monument qui symbolise l'Europe ?
14:23 - Notre-Dame de Paris.
14:25 - La ville européenne qui vous correspond le plus ?
14:29 - Moi, je suis un passionné d'Athènes.
14:32 - Quelle figure européenne sur une pièce de monnaie ?
14:35 Sur un euro ou des centimes d'euro ?
14:38 - Blaise Pascal, qui a fait nos billets de banque pendant longtemps.
14:41 - Le plus beau mot européen que vous connaissiez, y compris en langue étrangère ?
14:46 - Liberté.
14:48 - Merci François-Xavier Bellamy d'avoir été au micro de France Inter ce matin.
14:52 - Merci à vous. - Merci beaucoup.

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