Davor VRANKIĆ, visite d'atelier

  • il y a 4 mois
Davor VRANKIĆ, dessinateur, reçoit Evelyne ARTAUD, critique d'art, dans son atelier.
Transcript
00:00 *bruit de vent*
00:15 *tousse*
00:21 *tousse*
00:23 *bruit de vent*
00:39 La cruauté n'a pas changé.
00:42 Non.
00:43 *rire*
00:45 Esthétiquement, oui.
00:47 Oui, c'est beau. Je trouve que ça ressemble vraiment à une fresque.
00:51 Je vois pas du dessin, je vois presque le dessin sur le mur, quoi.
00:57 Il y a quelque chose de mural. Alors est-ce que c'est dans ce gris du fond ?
01:03 Je sais pas.
01:04 Oui. Oui, je sais pas. Mais c'était l'objectif, en fait.
01:09 Oui.
01:10 Faire le dessin qui fonctionne comme une peinture.
01:12 Oui, oui, oui. Comme une peinture murale.
01:15 Ou comme un prolongement de l'espace.
01:17 Oui.
01:18 3D. 3D.
01:21 Qui est cette perspective d'aujourd'hui.
01:24 Oui, oui, oui.
01:26 Chaque époque avait sa propre perspective.
01:29 Oui, à sa propre conception de l'espace.
01:31 L'espace, et maintenant c'est un espace qui explose complètement.
01:34 Oui, ça doit exploser, on explose.
01:36 Oui.
01:37 Il y a même les fleurs. Les roses.
01:41 Oui, il y a des roses.
01:43 Bah, yes.
01:46 C'est un moment un peu écologique.
01:49 Ah !
01:50 Oui.
01:51 Oui, mais avec humour.
01:53 Oui.
01:54 Un humour noir.
01:55 Oui, c'est un peu, oui.
01:58 C'est-à-dire aujourd'hui, on n'a plus besoin d'avoir un truc.
02:02 Tu as raison. Je pense que tu as raison.
02:05 Et c'est une illusion.
02:08 L'idée que l'art avance, progresse.
02:12 Qu'on va découvrir le génie du 21ème siècle.
02:17 Qu'il va avoir inventé je ne sais quoi.
02:20 Tu as raison. Je pense que...
02:22 Oui.
02:23 On est dans un moment où...
02:26 On vit le fiction.
02:27 Oui.
02:28 Peut-être que c'était toujours le fiction.
02:30 Oui, oui.
02:31 Bien sûr, bien sûr.
02:35 Justement, les gens souvent me demandaient, vous avez beaucoup d'imagination.
02:39 C'est fantastique.
02:43 Je dis toujours, mais nous on fait aussi ce fiction.
02:47 Bien sûr.
02:48 C'est un autre monde qu'on a inventé.
02:50 Bien sûr, bien sûr.
02:51 Par exemple, dans l'actualité, on parle de l'apocalypse en fait.
02:55 De la fin du monde avec nos armes nucléaires.
02:59 Mais on ne sait même pas ce que ça fait.
03:02 Sauf que bon, dans l'histoire, mais on ne l'a pas vécu.
03:06 On ne sait pas, on ne sait pas, on ne sait pas.
03:10 Oui.
03:11 Ça dit bien ça ton travail.
03:13 Ça dit à la fois une culture classique de l'histoire.
03:20 On est dans l'histoire.
03:23 Mais une inspection aussi esthétique, non ?
03:26 Oui.
03:27 Dans l'histoire de l'art.
03:28 Oui, tout à fait.
03:30 Mais après, j'ai commencé plutôt par, j'étais influencé par le cinéma, la couture,
03:38 du rock des années 70, 80.
03:41 Il y avait d'abord tout cette esthétique qui a eu l'influence.
03:45 Et après il y avait la peinture qui a donné cette construction, cette stabilité.
03:51 Oui, oui, bien sûr.
03:55 Parce que souvent les gens me demandent si j'étais influencé par le surréaliste.
04:01 En fait pas du tout.
04:02 Toutes ces choses débordantes, ça vient plutôt de cette influence.
04:08 Moi je pense plutôt à Bosch ou à des gens comme ça, comme j'ai vu à ton travail.
04:12 Oui.
04:13 Surtout dans les détails.
04:16 Les détails de la foule qui...
04:26 Pour moi c'est plutôt toujours une forme de réalisme personnel.
04:31 Je dis ça, c'est une manière pour le monde.
04:35 C'est une bonne définition.
04:37 Pour moi c'est pas loin de réalisme.
04:39 C'est très réaliste.
04:40 Tous les éléments existent, plus ou moins.
04:44 Simplement on détourne un peu l'ordre des choses.
04:50 Lui c'est le dieu des fleurs.
04:54 Oui.
04:55 Il a un visage.
04:57 Un visage de marguerite.
04:59 Oui.
05:00 Ils sont tous connectés avec cette...
05:07 Avec cette...
05:10 Fond ornamental électronique.
05:14 Oui c'est le tendance.
05:16 Oui c'est la collective.
05:17 C'est déjà là.
05:18 Bien sûr, c'est déjà là.
05:19 Dans la guerre en Ukraine, il y a des hackers qui travaillent en sous-main.
05:27 Oui.
05:28 Bien sûr.
05:29 Pour déstructurer justement l'affrontement.
05:36 Et après j'ai opté pour...
05:43 Oui.
05:44 Pourquoi alors?
05:47 Précédemment je faisais le concept de dessin interchangeable.
05:56 Il y avait par exemple 12 morceaux et après je pouvais refaire un nouveau morceau avec une autre histoire.
06:04 Et après c'était possible d'interchanger les morceaux.
06:08 D'accord.
06:09 Et ici ce sera juste une seule image.
06:13 Il ne sera pas interchangeable mais j'aime bien cette idée de partage de l'image.
06:19 C'est quelque chose d'un peu sacral.
06:22 Oui.
06:23 Après chaque morceau sera encadré séparément.
06:28 Ah tu l'encadres séparément.
06:30 Oui.
06:31 Je trouve que chaque morceau pourrait fonctionner comme un disque à part en même temps.
06:36 Oui.
06:37 Tous ensemble.
06:38 Après même une colonne peut...
06:40 Oui, celle-là par exemple.
06:42 S'extraire.
06:44 J'aime bien cette idée de morceaulement.
06:48 Est-ce que c'est ta façon à toi de construire l'image?
06:54 Non.
06:56 Quand je construis c'est pour avoir une image totalitaire.
07:00 Oui.
07:01 Mais en fait c'est cette idée qu'il y a un détail qu'on peut extraire.
07:14 Et puis c'est un éclatement possible.
07:16 Un éclatement oui.
07:18 C'est une caractéristique de l'époque.
07:21 On voit l'ensemble mais l'ensemble on ne le voit pas exploser.
07:27 C'est parti dans le morceau.
07:31 Et puis c'est l'idée de cette interchangeabilité, ce concept que j'ai utilisé.
07:38 J'aimais bien l'idée que c'était toujours un seul image et des millions de bases différentes.
07:45 C'était un peu les réflexions sur nos outils et les limites de notre perception.
07:53 On voit une chose et en même temps elle se transforme.
07:57 Ce n'est jamais le même truc.
08:00 Oui.
08:01 C'est comme si nos sens ne sont pas suffisants pour capter le véritable caractère.
08:13 Mais là on est attiré par un détail et puis après on en voit un autre et puis après on est ailleurs.
08:23 Même dans le regard du tout, notre regard est guidé par des lignes de force.
08:32 Ou par les séparations.
08:35 Son pied on le voit que parce qu'il est séparé.
08:38 Oui.
08:39 J'aime bien jouer avec cet effet photographique.
08:49 Oui.
08:50 C'est comme une scène de cinéma.
08:53 J'aime bien qu'il y ait un mouvement, un perpétuel mouvement.
08:58 L'image est de la statique mais comme s'il sort et on joue avec le flou.
09:07 Oui, avec la perspective.
09:09 Des formations, des effets 3D.
09:14 Ça accentue le mouvement.
09:17 C'est à dire qu'ici il y a ce mouvement dans la narration.
09:26 Mais j'avais aussi précédemment une série où il y avait, c'était très calme,
09:33 nature morte, j'ai dessiné nature morte, il n'y avait pas de mouvement,
09:38 mais j'aime bien provoquer le mouvement par la conception de l'espace.
09:42 D'accord.
09:43 Là il y a la perspective aussi qui n'est pas comme ça mais qui vient de cette façon.
09:52 Par les chevaux.
09:55 Oui, ce sont en fait deux pointus.
09:57 Oui.
09:58 Oui, il y a plusieurs directions, d'ailleurs il y a celle-là aussi.
10:04 Oui.
10:05 Et celle-là.
10:06 Oui, et puis il y a des choses qui sortent.
10:10 Et puis il y a le sol avec le point de vue qui est là-bas.
10:15 Oui, comme ça il y a plusieurs perspectives qui s'embrinkent et qui bougent tout le temps.
10:22 Il n'y a pas simplement du tragique, c'est ça que je veux dire.
10:25 Il y a le tragique de l'image, de la situation, mais dans le détail,
10:31 même la main offrant les fleurs de ce personnage là-haut, c'est presque une boutade.
10:40 Oui, c'est-à-dire que c'est tragique mais il y a un ressentiment de calme.
10:47 Oui.
10:48 Il n'y a pas…
10:51 Oui, c'est le propre de la peinture, elle est immobile, il lui est.
10:56 Femme de l'art, on le voit.
10:59 On peut rester en dehors de l'image comme on peut y entrer.
11:05 Oui.
11:06 Oui, c'est pour ça que je ne comprends pas quand les gens s'énervent.
11:13 Ah, oui.
11:14 Je le dis parfois mais on n'est pas obligé de dire ce qui peut passer.
11:19 Si ça ne te plaît pas, tu ne regardes pas.
11:23 Oui, on va regarder d'autres choses.
11:25 Mais en général, la violence dans l'art, ce n'est jamais si violent.
11:41 C'est notre regard qui le…
11:45 Parce que c'est quelque chose qui n'existe pas, qu'on évoque.
11:50 Oui, tout à fait.
11:51 Donc, ça dépend de celui qui regarde plutôt que…
11:56 Mais je trouvais aussi que c'est comme l'image est un révélateur.
12:05 Oui, absolument.
12:07 Quelque chose dans l'observateur.
12:10 Oui, oui.
12:11 En fait, tu ne le revois qu'à lui-même.
12:14 C'est comme si tu lui mets un miroir.
12:17 Oui, ce qu'il veut.
12:18 Ce qu'il ne veut pas voir.
12:20 Chacun peut réagir différemment, c'est intéressant.
12:24 C'est vrai qu'il y a des gens qui rient, qui trouvent ça rigolo, qui trouvent ça strange,
12:29 qui trouvent ça violent.
12:31 Et toi ?
12:32 Moi, c'est-à-dire, il y a très longtemps, j'avais envie quelque part de sécouer les gens.
12:42 Mais paradoxalement, je partais avec cette idée.
12:46 Mais après, le résultat était toujours plutôt rigolo.
12:52 Je trouve.
12:53 Donc, comme s'il y avait…
12:55 Ah oui, une défense face à la…
12:58 Oui, oui.
12:59 Peut-être que je ne suis pas de cette nature.
13:04 C'est plutôt un constat du monde qui n'est pas finalement tragique, mais plutôt comme ça,
13:11 un peu absurde, tragique comique.
13:17 Oui.
13:18 Et ça, c'est aussi une culture d'Europe centrale.
13:24 Enfin, moi, j'ai beaucoup travaillé avec la Tchécoslovaquie.
13:30 Et les artistes avaient des images qui étaient plus violentes pour nous,
13:37 mais pour eux, qui étaient une résistance à la violence,
13:40 plutôt que la violence qu'ils vivaient, d'être empêchés de voyager, d'être empêchés de penser,
13:49 d'être empêchés de ceci, de cela.
13:51 Et en fait, les œuvres qui sortaient de cette résistance étaient des œuvres extrêmement violentes,
13:58 mais aussi libératoires.
14:01 Oui.
14:02 Vous avez appris où à peindre, à dessiner ?
14:05 D'abord à Sarajevo.
14:07 Oui.
14:08 À Sarajevo, où c'était un drill très classique, naturel.
14:13 Oui, c'est ça.
14:14 Vous avez une formation aussi extrêmement classique.
14:18 Oui.
14:19 C'est une Beauce-la-Vie.
14:21 Oui.
14:22 Et les trois dernières années, j'ai changé l'école.
14:26 Je suis parti à Zagreb.
14:28 D'accord.
14:29 Mais là-bas, c'était complètement différent.
14:31 Oui.
14:32 C'était une approche très conceptuelle.
14:35 Plus de dessin, plus d'études, de l'ennemi.
14:39 Donc c'était deux expériences très différentes.
14:42 Deux expériences très différentes.
14:44 Oui.
14:45 Puis ça, je l'ai réalisé après.
14:49 C'était très enrichissant comme ça.
14:51 Bien sûr.
14:52 Deux approches très différentes.
14:53 Oui, oui.
14:54 Parce que j'étais très comme ça, parti de dessin, dessin.
14:58 Et à Sarajevo, j'ai eu une perception différente.
15:03 D'ailleurs, j'ai diplômé là-bas, à Sarajevo, avec le dessin qui était très minimaliste.
15:09 D'accord.
15:10 Oui, je le sais.
15:11 C'était…
15:12 C'était la mode aussi, je sais pas.
15:13 On peut dire, oui.
15:16 C'était encore une période…
15:17 Oui, oui, oui.
15:18 Début des années 90.
15:19 Oui, c'est ça.
15:20 Où il y avait la nécessité d'une rupture avec l'art classique.
15:24 Oui, c'est ça.
15:25 On ne l'a plus maintenant.
15:26 Qu'est-ce que tu en penses?
15:27 Moi, je pense, oui, c'est maintenant…
15:29 Ça s'est dilué.
15:31 Ça s'est dilué, oui.
15:32 Et ça s'est historisé dans les avant-gardes.
15:35 C'est-à-dire que les avant-gardes modernes étaient en rupture.
15:39 Mais maintenant, c'est pas étonnant de voir un travail comme ça.
15:44 Non.
15:45 Ça n'avait plus de lettre.
15:47 On aurait pu dire, oh, c'est ringard, c'est du beau dessin, etc.
15:51 Mais pour la génération qui, en ce moment, qui crée, ça n'a aucune importance.
15:58 Non, de moins en moins.
16:00 De moins en moins d'importance, je trouve.
16:02 Moi, j'ai passé en France trois ans à Paris-Litte.
16:06 Oui.
16:07 Et là, c'était l'art plastique.
16:11 Oui.
16:12 Et là-bas, l'approche, c'était très…
16:16 analytique.
16:17 Conceptuelle.
16:18 Conceptuelle.
16:19 Mais je trouve que pour moi, c'était bénéfique, toujours.
16:26 Moi, j'aimais bien tout ce qui était dans mes anges.
16:29 Le mélange des deux.
16:30 Parce que j'avais toujours ce travail qui s'est développé derrière.
16:35 Tout ça, c'était bénéfique, mais plonger dans la théorie, dans le concept, ça ne m'a jamais intéressé.
16:43 Oui.
16:44 Oui, oui.
16:45 Mais après, ce qui était problématique, effectivement, tous les années 1990, je travaillais comme ça.
16:50 Ce n'était pas possible.
16:52 Les gens regardaient et disaient…
16:55 D'où il vient.
16:57 Non, on ne travaille pas comme ça.
16:59 Pourquoi les grands dessins?
17:01 Oui, oui.
17:02 On ne peut pas faire les grands dessins, les dessins sont plus petits.
17:06 Il y avait beaucoup de préjugés.
17:08 De préjugés, oui, oui.
17:10 Et puis la narration, dès qu'il y avait un truc finoïdif, les gens étaient vraiment repoussés.
17:19 Mais ils n'essaient même pas de voir ce qu'il y avait dedans.
17:23 Oui, c'est ça le problème.
17:25 Ils savaient toujours à ce niveau, la surface de l'image, mais ils n'essaient même pas.
17:34 Au Beaux-Arts, j'ai fait ce grand dessin minimaliste, il y avait juste les lignes droites, horizontales.
17:46 Et ça reste dans tes constructions d'images.
17:49 Et ça m'a beaucoup aidé dans l'organisation de l'espace.
17:54 Dans les constructions de l'espace.
17:56 Pendant assez longtemps, j'avais le problème d'organisation de l'espace, et après avec ce principe.
18:04 Le structure.
18:06 Le structure géométrique.
18:08 Et après, j'ai étudié pas mal les grands compositions classiques.
18:16 Et après, j'ai fusionné cette expérience.
18:19 Et à partir de ça, cet élément de construction, de composition est devenu presque primordial dans le travail.
18:32 Dans le travail, oui.
18:33 Une construction.
18:35 C'est pour ça que j'aime bien laisser le dessin ouvert pendant très longtemps.
18:39 Pour pouvoir continuer ton travail.
18:43 J'observe, j'attends que ça dure.
18:47 D'ailleurs, le chef-d'œuvre n'est jamais achevé non plus.
18:51 C'est bien ça qui le rend...
18:53 Chef-d'œuvre.
18:54 Mais oui, moi je pense aussi.
18:56 Sur l'achèvement, il y a beaucoup de choses à dire.
18:59 Le hasard, les circonstances, ça joue aussi.
19:03 Sinon, c'est trop contrôlé.
19:05 Oui, ça meurt.
19:07 C'est irrespirable.
19:08 Oui.
19:09 L'œuvre respire par les fautes.
19:13 Les pièces.
19:14 Et on peut dire que le chef-d'œuvre aussi, c'est l'œuvre avec les fautes.
19:18 Il y a un décalage par rapport à tout ce qui précédait.
19:23 Bien sûr.
19:25 Tu as acquis une technique du dessin.
19:28 C'est un vrai mystère pour celui qui ne dessine pas.
19:33 Comment on arrive à faire ça ?
19:35 Il y a aussi la performance technique.
19:38 Je pense qu'on a trop vite fait de dire que ça n'a aucune importance.
19:45 Non, ça a une grande importance, je pense.
19:48 On a trop tapé sur la technique.
19:51 Ça va dans deux sens.
19:53 Bloqué par la technique, bloqué par le manque de technique.
19:56 Le manque de technique.
19:58 Le dessin, ce n'est pas simplement le personnage, c'est aussi une réflexion sur le regard.
20:04 Et là, on est en plein ce regard.
20:11 Le personnage a un regard avant d'avoir une forme.
20:16 Et il y a des regards partout.
20:18 Il y a des regards dans tous les coins, si j'ose dire.
20:25 Par exemple, à la poitrine, on se demande si c'est un regard ou si c'est…
20:30 Il est presque plus présent que le regard lui-même.
20:35 C'est deux personnages qui font…
20:42 Il y a aussi la perspective dans laquelle tu nous mets à regarder ce personnage
20:48 depuis un point qui n'est pas nôtre.
20:52 D'où une déstabilisation aussi,
20:54 mais pas forcément par la forme de cet être qu'on sent imaginaire,
21:00 mais plutôt par notre position par rapport au regard.
21:04 - Je peux le faire. - Oui.
21:05 Merci à tous !
21:07 [SILENCE]

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