Jérôme Cahuzac : "Je suis candidat aux législatives pour finir le travail"

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Avec Jérôme Cahuzac, ex-ministre chargé du Budget sous la présidence de François Hollande, candidat dans le Lot-et-Garonne aux prochaines élections législatives Retrouvez Parlons Vrai chez Bourdin du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio.  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos Parlons vrai chez Bourdin : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQkzX4JBcyhPDl9yzBynYbV  ##NOEPISODE##

Transcript

00:00Il est 9h12, vous êtes sur Sud Radio, nous sommes avec Jérôme Cahuzac. Jérôme Cahuzac, bonjour !

00:07Bonjour Jean-Jacques, bonjour.

00:08Merci d'être avec nous. Vous allez être candidat dans votre département, dans votre ville !

00:15Dans le Lot-et-Garonne.

00:17Je ne vais pas être candidat, je suis candidat, et d'ailleurs aujourd'hui je démarre ma première journée de campagne sur le terrain.

00:25Je serai à Montflanquin, qui est en plein cœur de la circonscription, à Montflanquin qui symbolise d'une certaine façon ces territoires ruraux

00:33qui aujourd'hui souffrent principalement par la désaffection de services publics, Montflanquin qui symbolise aussi l'activité agricole,

00:42l'agriculture qui, dans ce département de Lot-et-Garonne, mais plus encore dans cette circonscription, l'agriculture c'est l'âme de cette circonscription.

00:49Et si les électeurs me font confiance, je ferai tout pour que les trois mots qui ont été retenus par l'État

00:57après le grand mouvement de protestation des agriculteurs,

01:00dignité, revenu et simplification, je ferai tout pour que ces trois mots, ces trois principes, ces trois objectifs

01:09soient mis en oeuvre de la façon la plus rapide et la plus efficace possible,

01:13notamment, notamment, en espérant que le projet de loi qui avait été rédigé à la suite

01:19de ces mouvements, que ce projet de loi qui est aujourd'hui,

01:22si vous le permettez, encaraffé au Sénat à la suite de la dissolution, que ce projet de loi puisse revenir vite à l'Assemblée

01:27et être adopté car les agriculteurs ont besoin des mesures qui s'y trouvent.

01:31– Bien, Jérôme Caluzac, pourquoi être revenu devant les électeurs ?

01:37– Pour finir le travail.

01:40Première raison. Deuxième raison, c'est un territoire auquel je suis viscéralement attaché, il s'est passé beaucoup de temps,

01:45beaucoup d'années, on dit que le temps efface tout, que le temps permet d'oublier, ben non.

01:49Moi, l'amour que j'ai pour ce territoire ne s'est pas effacé

01:54et le souvenir que j'ai de ces terres et des gens qui y vivent,

02:00ce souvenir-là n'a pas disparu non plus.

02:03Donc, finir le travail. Pourquoi ?

02:04Ben, quand je suis revenu l'année dernière pour voir des amis,

02:08qu'ai-je constaté ? Ben, j'ai constaté que tous les projets que j'avais pu lancer à l'époque,

02:14qui avaient été réalisés, soit n'avaient pas été finis, soit nécessitaient des travaux complémentaires,

02:21je pense au désenclavement de l'ARN21, je pense à l'amélioration du fonctionnement de l'hôpital,

02:25je pense à l'aménagement du lot pour le rendre enfin navigable.

02:28Il y a beaucoup de projets, du nord au sud, de l'est à l'ouest de cette circonscription,

02:33qui, au fond, sont restés dans l'état où je les avais laissés.

02:37Et donc, je reviens pour finir le travail, parce que je n'aime pas quand les choses ne sont pas bien terminées.

02:42– Deux questions encore, Jérôme Cahuzac. La première, sur l'étiquette.

02:48Vous êtes un homme de gauche, que les choses soient claires.

02:51– Mon étiquette, c'est une étiquette de centre-gauche, ça a toujours été mon étiquette,

02:55je n'en ai jamais eu une et je la revendique hautement.

02:57Mais j'ai entendu votre éditorial.

02:59– Oui, spontané, je peux vous dire. Spontané, pas écrit comme je le pense.

03:08Chez vous, c'est toujours le cas, et comme c'est toujours le cas,

03:12avec parfois un peu d'emphase et peut-être un peu d'excès.

03:14Mais sur le fond, sur le fond, je crains devoir vous rejoindre,

03:17et c'est la raison pour laquelle je n'ai demandé et je n'ai accepté aucune étiquette partisane.

03:23Parce que j'ai parti aujourd'hui, vous savez.

03:25Vous avez souligné une chose qui, pour moi, est absolument évidente,

03:30et qui montre bien à quel point notre démocratie est toujours du malade.

03:33C'est que vous avez des dirigeants dont le devoir, à droite et à gauche,

03:37dont le devoir serait de défendre, au fond, les valeurs et les idées qui sont celles de leur parti,

03:42quitte à ce que leur carrière politique, à l'occasion, subisse quelques accrocs.

03:46Mais comme ils ne savent rien faire d'autre,

03:49comme ces gens-là n'ont jamais vécu que de la politique,

03:54et je pense à Olivier Faure, et je pense à Éric Ciotti, et je pense à Jean-Luc Mélenchon,

03:58et je pense même à Fabien Roussel, pour qui j'ai beaucoup d'estime malgré tout,

04:02parce qu'à gauche, souvent, il n'y a que lui qui sauve l'honneur.

04:05Eh bien, tous ces gens-là sont prêts à tout,

04:07parce que s'ils ne sont plus députés, ils vivent de quoi ?

04:10Ça ne peut rien faire. Ils n'ont jamais rien su faire d'autre.

04:13Et donc, pour sauver leur circonscription,

04:16vous avez un parti socialiste qui signe un accord avec LFI,

04:19alors que le parti de Jean-Luc Mélenchon, pendant toute la campagne des Européennes,

04:23a traîné dans l'abri, le candidat du parti socialiste.

04:26Ils l'ont même accusé d'être payé par les lobbies.

04:28Ils l'ont viré physiquement et violemment, les manifestations du 1er mai,

04:32alors que les militants de LFI à Nantes, il y a 2-3 jours,

04:36ont arraché un drapeau français pour mettre un drapeau palestinien à la place,

04:40sans que les élus de la France Insoumise qui étaient présents ne protestent le moins du monde,

04:45et sans que le parti socialiste ne proteste le moins du monde.

04:47Autrement dit, les dirigeants socialistes aujourd'hui,

04:50pour sauver les sièges de quelques dirigeants,

04:52ce ne sont pas des couleurs qui les avalent, ce sont des bois.

04:56Et à droite, c'est pareil. Pourquoi ?

04:58Alors, à droite, c'est pareil. Pas tout à fait.

05:00La plupart des dirigeants, tous les dirigeants en réalité, des Républicains ont refusé

05:04le calcul sordide de Ciotti, qui est en train de nous jouer fort chabrol

05:08au siège des Républicains.

05:11Mais vous vous rendez compte que ridicule de la situation.

05:14Et pendant ce temps-là, qui se frotte les mains ?

05:16Marine Le Pen, le Rassemblement National,

05:20qui tranquillement s'apprête à engranger des dizaines et des dizaines de députés

05:24parce que les autres sont incapables de trouver les mots et les gestes

05:28qu'il faudrait pour enrayer cette victoire annoncée.

05:32Eh bien moi, dans ma circonscription, dans ce territoire,

05:35je fais ce que chacun devrait faire à son poste et à sa place.

05:39Résister.

05:41Mon adversaire dans cette circonscription, c'est le député sortant du Rassemblement National.

05:45Je veux battre cette députée du Rassemblement National,

05:48non pas qu'elle n'ait pas le droit d'être députée,

05:50elle a évidemment le droit d'être députée autant que moi,

05:52mais c'est parce que les idées qu'elle porte au niveau national, je les combats,

05:56et parce que localement, le bilan de Madame Cousin,

05:59dans la troisième circonscription de l'Haute-Garonne, il est vite fait,

06:02parce que c'est le bilan d'une page blanche.

06:04Voilà à quoi je me présente.

06:06– Bien, quel slogan ?

06:08– Je suis en train de le chercher, vous pourriez peut-être m'aider.

06:11Le Villeneuve et le Fumélois sont de retour,

06:14un député efficace, une équipe qui vous connaît,

06:17je ne sais pas, je ne sais pas encore,

06:19mais je finirai par trouver, si vous avez des idées, merci de m'en suggérer.

06:22– Bien, merci beaucoup Jérôme Calusac d'avoir été avec nous,

06:25ce matin sur l'antenne de Sud Radio.

06:28Il est 9h18, vous réagissez à tout ce que vous entendez,

06:31nous continuerons à écouter les uns et les autres.

06:33Demain, rendez-vous important à 8h30,

06:36on ne l'a pas entendu depuis dimanche,

06:39et pourtant c'est une personnalité importante à gauche.

06:43Clémentine Autain sera avec moi,

06:45invitée à 8h30, de 8h30 à 9h demain matin sur Sud Radio.

06:50C'est ici que ça se passe, sur Sud Radio, la vie politique.

06:53Il est 9h18.

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