Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure d'épreuve ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:08Le ralliement de Raphaël Glucksmann et l'onction de François Hollande au nouveau Front populaire
00:00:14illustre l'ADN d'un militant de gauche.
00:00:18Quand elle devine que la victoire est possible, la gauche oublie ses dissensions, voire ses contradictions.
00:00:24C'est dans ses gènes, tous unis, quoi qu'il arrive.
00:00:28C'est l'histoire de la gauche en France, du Front populaire de 36, du programme commun des années 70,
00:00:33de la gauche plurielle ou de l'ANUPS jusqu'à ce nouveau Front populaire.
00:00:38Depuis lundi, Rima Hassan ne tweete plus, elle a disparu.
00:00:42Depuis lundi, il n'y a plus de génocide à Gaza.
00:00:45Depuis lundi, Raphaël Glucksmann a oublié qu'il s'est fait traiter de sale juif
00:00:50durant la campagne électorale, peut-être parce que ses amis d'aujourd'hui
00:00:54avaient entretenu un climat de haine qui visait Israël.
00:00:57Ainsi est la gauche en France.
00:00:59Elle sera avec le nouveau parti capitaliste, le NPA,
00:01:03qui a salué le massacre du 7 octobre comme un acte de résistance.
00:01:08Et le plus étonnant, voyez-vous, est qu'aucune voix, aucune conscience
00:01:12viendra souligner ce que je dis là.
00:01:15Anne Sinclair, Elisabeth Badinter, Jean-Marc Ayrault, Annie Ernaud,
00:01:20Juliette Binoche, Lionel Jospin, Jacques Langue, Serge Julli.
00:01:24Je continue, il y a tant de belles âmes. Où êtes-vous ?
00:01:28Je ne vous entends pas.
00:01:30Une seule voix s'est élevée, une seule.
00:01:32Bernard Cazeneuve, ex-premier ministre.
00:01:35Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut se faire
00:01:39avec la France insoumise sauf à trahir l'héritage de Léon Blum.
00:01:44Le seul à gauche qui a parlé.
00:01:47En démocratie, ce sont les électeurs qui ont le dernier mot.
00:01:50Rendez-vous le 7 juillet.
00:01:53Chana Lusto, c'est à vous.
00:02:05Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:07Éric Ciotti exclut des Républicains.
00:02:10C'est une décision qui a été prise par le nouveau bureau politique des LR
00:02:13qui s'est tenu ce matin.
00:02:15C'est une information CNews.
00:02:17Exclusion que le président du parti, donc ancien président du parti,
00:02:20conteste puisqu'il la juge illégale.
00:02:22La justice examinera dans deux heures le recours déposé par Éric Ciotti
00:02:26et rendra sa décision dans la journée.
00:02:29Raphaël Glucksmann soutient le nouveau front populaire.
00:02:33Il l'a dit il y a quelques instants sur France Inter.
00:02:36Pourtant, on ne peut pas dire que la tête de liste PS, place publique aux Européennes
00:02:40ait été entendue pendant les négociations.
00:02:42Mais selon lui, le sujet n'est pas Jean-Luc Mélenchon mais plutôt Jordan Bardella.
00:02:46Une conférence de presse doit se tenir aujourd'hui pour détailler le programme de l'Alliance.
00:02:51En attendant, les élections législatives approchent.
00:02:54On vote dans 16 jours exactement.
00:02:56Si le premier tour avait lieu ce dimanche, vous seriez 32% à voter pour un candidat RN.
00:03:02C'est ce que révèle notre dernier baromètre OpinionWay pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:03:0625% pour les candidats du front populaire et 19% pour la majorité.
00:03:10Selon Frédéric Michaud d'OpinionWay, le RN enregistre un score inédit.
00:03:14On l'écoute.
00:03:16Ce qu'on voit, c'est cette progression très forte du score.
00:03:1913 points de plus qu'en 2022.
00:03:22Aujourd'hui, le RN détient 88 sièges.
00:03:25Est-ce que ce score de 32% sera suffisant pour obtenir une majorité absolue ?
00:03:31C'est ce que nous verrons la semaine prochaine.
00:03:34Voilà pour l'essentiel de l'information, c'était à vous Pascal.
00:03:37Merci beaucoup Shana, et passez un excellent week-end.
00:03:40On est avec Georges Fenech, avec André Valigny, avec Eugénie Bastier,
00:03:43qui nous a rejoints, avec Joseph Massé-Scarron, avec Gautier Lebret,
00:03:47et avec Philippe Ballard, qui est porte-parole du RN, ex-député.
00:03:53Député sortant, mais qui espère rentrer.
00:03:56Le 30 juin, parce que vous avez cité le 7 juillet.
00:03:59On pourrait peut-être avoir des bonnes surprises dès le premier tour.
00:04:02Vous pourriez être élu, ou certains élus, au premier tour.
00:04:05En revanche, qu'il me pardonne, parce que j'ai oublié Manuel Valls.
00:04:08Il a fait une très offensive hier, et il a critiqué la position de François Hollande
00:04:13aux 20 heures de TF1, qui soutient cet accord de gauche.
00:04:17Il y a deux voix de gauche, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls.
00:04:22Deux anciens premiers ministres de François Hollande.
00:04:24C'est-à-dire qu'on a deux anciens premiers ministres de François Hollande.
00:04:26Il ne manque que Jean-Marc Ayrault, qui critique la position de l'ancien président de la République.
00:04:29Mais c'est vrai, et là je vais me tourner vers André Valigny, c'est aussi la culture de la gauche.
00:04:33C'est quelque chose qu'on peut trouver d'ailleurs admirable, de se réunir quoi qu'il arrive.
00:04:38C'est dans l'ADN de la gauche.
00:04:41Vraiment quoi qu'il arrive, oui.
00:04:42C'est l'instinct de survie.
00:04:43Quoi qu'ils disent.
00:04:44C'est ce qu'on appelle l'instinct de survie.
00:04:46Mais après tout, ça peut être effectivement souligné comme quelque chose...
00:04:51Ça peut étonner.
00:04:53Ça peut étonner.
00:04:54Que me dit...
00:04:55Ça peut étonner, Marine Lanson me parlait.
00:04:58Ça peut étonner, bien sûr, mais on peut trouver ça admirable.
00:05:01Tout s'unit quoi qu'il arrive, malgré des dissensions, malgré des contradictions.
00:05:06Non, pas tout s'unit quoi qu'il arrive.
00:05:08Tout s'unit face au danger de l'extrême droite.
00:05:11Première chose.
00:05:12Deuxième chose, cet accord, il ne me met pas totalement à l'aise.
00:05:18Loin de là.
00:05:19C'est un euphémisme.
00:05:20Ne serait-ce que sur le plan quantitatif.
00:05:22Dans mon département en Isère, il y a une députée socialiste sortante.
00:05:26André Valigny.
00:05:27Donc elle est reconduite.
00:05:28Tous les sortants ont été reconduits.
00:05:30Il y a neuf autres circonscriptions.
00:05:32Sur ces neuf circonscriptions, vous savez combien le PS a obtenu d'investiture ?
00:05:37Zéro.
00:05:38Zéro sur neuf.
00:05:39Alors que Glucksmann est arrivé quasiment en tête partout.
00:05:42On a zéro circonscription sur neuf.
00:05:45Moi, je dis qu'Olivier Faure a bradé le Parti socialiste.
00:05:48Moi, j'ai été au Parti socialiste, j'ai adhéré lorsque Jospin était premier secrétaire.
00:05:51J'étais premier secrétaire de la Fédération de l'Isère.
00:05:54Je peux vous dire que ça se passait autrement.
00:05:57Et que même face aux communistes, radicaux de gauche bien sûr, face aux communistes,
00:06:01on ne bradait pas comme ça les intérêts du Parti socialiste.
00:06:04Zéro circonscription sur neuf en Isère.
00:06:07Donc je trouve ça totalement anormal.
00:06:09Sur le fond du programme, j'attends de voir ce qu'il va en être.
00:06:12Parce que c'est à midi qu'on aura le détail.
00:06:14J'entends tout ce que vous dites, et je ne vais pas vous poser la question
00:06:17parce que je ne vais pas vous mettre en difficulté.
00:06:19Mais le militant de gauche, il votera quand même.
00:06:22Pas tous.
00:06:23Il votera quand même parce que c'est son ADN.
00:06:25Il est comme ça, le militant de gauche.
00:06:27Le militant de gauche, au fond, il n'a pas de scrupules là-dessus.
00:06:31Il votera.
00:06:32La gauche a en général beaucoup de scrupules.
00:06:34Ah bon ?
00:06:35Oui.
00:06:36Les militants ont beaucoup de scrupules.
00:06:38Je les respecte beaucoup.
00:06:39Ils sont disciplinés.
00:06:40Ils sont disciplinés.
00:06:41Ce qui est fascinant...
00:06:42Eugénie Bastille.
00:06:43Non mais attendez Eugénie, j'ajoute une chose.
00:06:45On est là pour parler aussi, non ?
00:06:47C'est vrai que...
00:06:48Si le candidat de gauche est socialiste, je pense qu'il n'y aura aucun problème.
00:06:52Les socialistes voteront tous pour le candidat socialiste.
00:06:54Si le candidat est insoumis, je ne suis pas sûr que tous les socialistes, tous ceux
00:06:58qui ont voté Glucksman, voteront pour le candidat insoumis.
00:07:00Mais ils iront pour la raison que vous avez dite.
00:07:02C'est-à-dire qu'ils iront barrager à l'extrême droite dans leur ADN.
00:07:05Ce qui n'est pas une mauvaise motivation.
00:07:07Eh bien vous voyez, vous venez de répondre.
00:07:09Je ne vais pas faire un barrage à l'extrême droite.
00:07:10Eh bien donc vous voterez, c'est bien ce que je dis.
00:07:12Je ne vous pose pas la question, mais au fond, vous voterez.
00:07:14Vous irez.
00:07:15Vous irez parce que c'est dans votre ADN.
00:07:18Voter contre l'extrême droite.
00:07:19C'est ce que vous pensez à tort ou à raison.
00:07:21Vous pensez que M. Ballard qui est là, au fond, c'est...
00:07:24C'est M. Ballard qui est en cause.
00:07:25Mais si, il est là.
00:07:26C'est le programme de l'extrême droite.
00:07:28Ce ne sont pas les personnes.
00:07:29M. Ballard, je le connais.
00:07:30Mais au fond, je ne vous en fais pas le reproche.
00:07:32Vous pensez à tort ou à raison que Marine Le Pen et M. Ballard et son programme, c'est le diable.
00:07:41Vous pensez que ce sont des fascistes au fond de vous.
00:07:43Je pense que pour la France, l'extrême droite, c'est le diable.
00:07:45Vous pensez que c'est des fascistes.
00:07:46Vous ne savez toujours pas ce qu'est l'extrême droite.
00:07:48Mais regardez, vous avez vu le programme de la commune qui est sorti ?
00:07:51Ben non, justement, j'attends le détail.
00:07:53Et vous ne pensez pas que ça va être le chaos économique ?
00:07:55Je trinque sur le plan économique.
00:07:57Eugénie Bastier.
00:07:58C'est un programme totalement délirant qui ne pourra être réalisé, comme l'a dit d'ailleurs Bruno Le Maire, que par la sortie de l'Union Européenne.
00:08:03Chère Eugénie, j'ai un document de travail qui est sorti.
00:08:07Je pense que sur le plan économique, le programme de l'extrême droite, du Front National, ne vaut pas mieux que celui de la gauche.
00:08:13En tout cas, vu les annonces qu'il y a...
00:08:15Eugénie Bastier et Philippe Ballard.
00:08:17On peut discuter du programme économique du Front National.
00:08:19Je pense effectivement qu'il va être infinançable.
00:08:21Mais celui de la France Insoumise et de la Nouvelle France Populaire, il est encore plus infinançable.
00:08:25Il va falloir nationaliser la moitié des entreprises.
00:08:28Je fais juste une petite parenthèse.
00:08:30Je vous signale que Serge Klarsfeld, qui me paraît avoir peut-être plus de brevets de respectabilité à donner que d'autres, n'est pas sur votre ligne.
00:08:40Je referme la parenthèse.
00:08:42Non, je voudrais juste revenir sur la capacité de la gauche à s'unir.
00:08:45Parce que la gauche a une unité négative.
00:08:47C'est-à-dire qu'elle arrive à s'unir contre un ennemi.
00:08:49D'ailleurs, c'est le principe même de l'intersectionnalité.
00:08:51C'est-à-dire que l'ennemi permet de fédérer comme ça les combats.
00:08:57Et donc, elle a cette unité négative.
00:08:59On entend beaucoup le slogan aujourd'hui que ressort la gauche.
00:09:02Plutôt Hitler que le Front Populaire.
00:09:04Pour désigner la bourgeoisie de droite qui irait voter Nationale par peur de la gauche.
00:09:08C'est un slogan faux qui n'a jamais existé.
00:09:11Et je rappelle que c'est la Chambre issue du Front Populaire qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain.
00:09:14Pour y rappeler un peu l'histoire.
00:09:15Mais en fait, qui joue sur les peurs ?
00:09:17Ce sont eux qui jouent sur les peurs.
00:09:19La gauche modérée se jette dans les bras de LFI par peur de l'arrivée du RN au pouvoir.
00:09:24Donc, ce sont eux qui finalement jouent sur les peurs et créent des alliances contre-nature.
00:09:29Philippe Bavard répondait sur le...
00:09:32Alors, c'est vrai que le programme économique du RN, il n'est pas forcément très clair.
00:09:37Il est gratiné, oui.
00:09:38Oui, mais par exemple, qu'est-ce que vous reprochez ?
00:09:42Le retour à la retraite à 60 ans, par exemple.
00:09:44C'est dans le programme de l'Union Européenne.
00:09:45Alors, ça, c'est extraordinaire.
00:09:46Là, je me suis rapproché de la même façon.
00:09:49Oui, mais vous allez voter pour eux.
00:09:51Oui, je vous ai dit que les deux programmes sur le plan économique étaient dangereux.
00:09:55Convenez que ça reste quand même accessoire.
00:10:01Vous voyez ce que je veux dire ?
00:10:02Même, on peut être d'accord ou pas d'accord pour la retraite à 60 ans.
00:10:05Mais ça ne me paraît pas...
00:10:08On a 3 000 milliards de dettes, c'est quand même important.
00:10:10Ça ne me paraît pas.
00:10:11Et je vais vous dire, pour les gens...
00:10:13Quand même, les finances publiques, c'est un petit sujet quand même.
00:10:15Pour les gens qui ont fait un métier pénible toute leur vie,
00:10:18qui sont en difficulté, qui ont un salaire moyen,
00:10:23que des gens à 60 ans puissent accéder à la retraite,
00:10:26franchement, ça ne me choque pas.
00:10:28Et je pense qu'il faudrait penser à la pénibilité de leur métier.
00:10:32On pourrait d'ailleurs faire cadre et non cadre, ce qui serait, pourquoi pas...
00:10:36C'est un peu le programme.
00:10:37C'est un peu le programme.
00:10:38Répondez sur ce programme économique,
00:10:40parce qu'on vous accuse d'être communiste, socialiste, à gauche...
00:10:44Hier, on m'a accusé d'être un ultra-libéral,
00:10:47parce qu'on voulait privatiser le service public de l'audiovisuel.
00:10:49Donc, je ne sais pas où on se situe.
00:10:51Non, juste sur la retraite, parce que ça, on y a droit,
00:10:53que ce soit Marine Le Pen, Jordan, Bardella,
00:10:55où nous, modestement, la retraite à 60 ans,
00:10:58ce n'était même pas dans le programme de la présidentielle.
00:11:00Voilà, on est pour...
00:11:02Que ça soit clair, vous commencez à travailler entre 17 et 20 ans,
00:11:06vous partez à 60 ans.
00:11:08Jordan Bardella, qui était invité d'une radio ce matin,
00:11:11a précisé les choses.
00:11:13Avant, il y aura le temps des réformes.
00:11:15Dans un temps, il y aura l'urgence.
00:11:16Pouvoir d'achat, sécurité, immigration.
00:11:18Après, on fera une sorte d'audit pour voir où on en est des comptes.
00:11:22Parce que, vous le rappeliez,
00:11:23M. Macron a quand même mis 1 000 milliards de dollars,
00:11:27d'euros, par contre.
00:11:29Ça, c'est si la France Insoumise arrive au pouvoir.
00:11:32C'est le FMI qui sera versé en 48 heures.
00:11:34Donc, 1 000 milliards d'euros de dettes supplémentaires.
00:11:37Donc, on doit tenir compte de ça.
00:11:39Et après, pour terminer d'une phrase sur la retraite,
00:11:41on comptera ces temps en annuité,
00:11:44c'est-à-dire en temps passé au travail,
00:11:46que l'on comptera.
00:11:47Voilà, c'est très simple.
00:11:48Je peux dire une chose ?
00:11:49Après, il y a quand même...
00:11:50Joseph MacEscara.
00:11:51Pour en revenir sur la NUPES,
00:11:52parce qu'il y a un danger de victoire de la...
00:11:55Enfin, de la NUPES, qui est devenue le bloc populaire,
00:11:58ou l'union populaire.
00:11:59Il y a un vrai danger.
00:12:00Non, mais il ne faut pas le sous-estimer.
00:12:02Et qui sont ces gens-là ?
00:12:03Vous le rappeliez tout à l'heure.
00:12:04Il y a le NPA de M. Poutou,
00:12:06qui a été associé aux discussions.
00:12:08Ce sont des black blocs.
00:12:09Ce sont des gens qui sont...
00:12:11Il y a une enquête.
00:12:12Vous rappeliez leurs propos sur Hamas,
00:12:13qui sont sous le coup d'une enquête pour apologie de terrorisme.
00:12:17Si ce bloc l'emporte, c'est Mélenchon à Matignon.
00:12:19C'est quoi ?
00:12:20C'est Mme Obono, ministre des Affaires étrangères ?
00:12:22C'est M. Katnas, ministre des Droits des Femmes, par exemple ?
00:12:26Attention, il y a un vrai, vrai danger.
00:12:29Donc, en cas de duel, bloc de gauche, rassemblement...
00:12:32Enfin, cette union nationale qui sera au deuxième tour,
00:12:36franchement, je pense qu'il n'y a pas à hésiter,
00:12:39juste pour la France.
00:12:41Je vous propose d'écouter Olivier Faure et Fabien Roussel,
00:12:44qui ont commenté hier soir ces premières dispositions.
00:12:48Moi, j'ai le programme.
00:12:49C'est un document de travail.
00:12:50Je pense que ce n'est pas le programme définitif
00:12:52contrat de législature Nouveau Front Populaire.
00:12:54Je pense que ce n'est pas la version définitive que j'ai.
00:12:56Il y a une conférence de presse, donc...
00:12:58Exactement.
00:12:59Mais, par exemple, sur la fiscalité, c'est intéressant.
00:13:01Réformer l'impôt sur l'héritage pour le rendre plus progressif,
00:13:04renforcer en ciblant sur les plus hauts patrimoines,
00:13:06instaurer un héritage maximum.
00:13:08Non, mais tout ça va dans le sens de la justice sociale, oui, et fiscale.
00:13:11Vous êtes pour un héritage maximum ?
00:13:12Moi, je suis pour qu'on réduise les inégalités,
00:13:14et pour la justice sociale, et pour la justice fiscale.
00:13:16Est-ce que vous êtes pour un héritage maximum ?
00:13:18Excusez-moi, parce qu'après, je suis de gauche.
00:13:20Non, mais déjà, vous savez, les gens payent beaucoup d'impôts en France,
00:13:23ceux qui gagnent de l'argent.
00:13:24Je vous pose une question simple.
00:13:25Est-ce que vous êtes pour un héritage maximum ?
00:13:27Oui, c'est à voir.
00:13:29D'accord.
00:13:31C'est intéressant.
00:13:32À quel niveau vous le mettriez ?
00:13:33Je ne sais pas, je ne suis pas un spécialiste de la fiscalité.
00:13:35Je suis pour un système fiscal plus juste.
00:13:38Et vous trouvez qu'il n'est pas juste en France ?
00:13:40Non.
00:13:41Vous ne trouvez pas que les gens, par exemple,
00:13:42qui gagnent beaucoup d'argent, payent beaucoup d'impôts ?
00:13:44C'est-à-dire qu'ils payent 50 % d'impôts.
00:13:47On peut entrer dans le détail.
00:13:49Les gens qui gagnent beaucoup d'argent en France payent 50 % d'impôts.
00:13:52Vous souhaitez qu'ils payent combien ?
00:13:54Écoutez, on ne va pas faire une discussion chiffrée.
00:13:56Si vous voulez que ce soit plus juste,
00:13:57moi je vous pose des questions simples.
00:13:59Est-ce que vous trouvez qu'il faut qu'ils payent plus de 50 % ?
00:14:01Vous avez le droit d'y être.
00:14:0210 % des Français payent 90 %.
00:14:04Georges Marchais disait, au-dessus de 40 000 francs en 1980,
00:14:07je prends tout.
00:14:0840 000 francs.
00:14:09La fameuse phrase.
00:14:10Je prends tout.
00:14:11Je vous pose des questions simples, M. Valény.
00:14:13Si vous trouvez que ce n'est pas juste, prouvez-moi que ce n'est pas juste
00:14:15et dites-moi ce qui serait juste.
00:14:17À partir de quand c'est juste selon vous ?
00:14:20Parce que je pense que 50 %, c'est beaucoup d'argent pour tout vous dire.
00:14:23Et je pense que si vous allez au-dessus, c'est ce qu'avait imaginé Nicolas Sarkozy,
00:14:27c'est contre-productif.
00:14:28Non, il faut que ce soit progressif.
00:14:29Que plus on gagne, plus on paye.
00:14:31Mais c'est ce qui se passe en France.
00:14:33Vous avez combien de tranches ?
00:14:355 tranches ?
00:14:36La dernière tranche, elle est à 45 %.
00:14:38Donc je vous pose une question.
00:14:39Ils en font peut-être une de plus.
00:14:41Et c'est pour ça que je vous pose, à quel niveau ?
00:14:43C'est à discuter.
00:14:44Je ne suis pas un spécialiste de la fiscalité.
00:14:46Je pense qu'il faut mettre de la justice fiscale dans ce pays.
00:14:49Il n'y en a pas.
00:14:52Elle n'est pas suffisante.
00:14:53Mais quand je vous pose la question, vous ne répondez pas.
00:14:55Mais je ne suis pas un spécialiste de la fiscalité.
00:14:57Parlez-moi de droits publics, de droits privés, de droits pénals.
00:15:00Si vous n'êtes pas un spécialiste, pourquoi vous dites qu'il n'y a pas de justice fiscale ?
00:15:03Parce que je suis socialiste et que je sais que la justice fiscale est une priorité de la gauche depuis toujours.
00:15:08Je pense qu'il y a trop d'écarts entre les petits salaires et les gros salaires.
00:15:11Ah non, ça c'est autre chose.
00:15:12Il faut le penser, ça.
00:15:13Moi je suis complètement d'accord avec ça.
00:15:15Je suis à 100 % d'accord avec monsieur Valéry.
00:15:19Il y a trop d'écarts entre les petits salaires et les gros salaires.
00:15:22Je suis à 100 % d'accord.
00:15:24On est pour l'IFF, un impôt sur une financière.
00:15:29Pardonnez-moi, je vous pose des questions.
00:15:33Je pense aux téléspectateurs.
00:15:35L'incarnation, c'est aussi important.
00:15:36Dans cette conférence de presse, on attend la confirmation de l'investiture d'Adrien Quatennens par le Fonds Populaire
00:15:42qui demande aux féministes de sa circonscription de le soutenir face au danger du Rassemblement National.
00:15:47Je rappelle, Adrien Quatennens, condamné à 4 mois de prison avec sursis, qui va donc être soutenu par Sandrine Rousseau.
00:15:52Elle va soutenir cet accord.
00:15:54Elle a quitté l'hémicycle quand il est revenu dans l'hémicycle.
00:15:56Là, il va y revenir de manière peut-être définitive, relégitimée par le peuple de sa circonscription.
00:16:00Moi, je trouve ça admirable à gauche.
00:16:02Je ne suis pas sûr de trouver ça admirable.
00:16:04Mais si, je trouve ça admirable.
00:16:06C'est admirable en fait.
00:16:08C'est ça que vous comprenez.
00:16:09C'est admirable.
00:16:10C'est aussi la réponse de Sandrine Rousseau.
00:16:12C'est l'instinct sur vie.
00:16:13Écoutons Olivier Eiffort.
00:16:15Il est pareil pour Julien Bayou.
00:16:16Olivier Eiffort et Monsieur Roussel.
00:16:18Écoutons.
00:16:19Écoutons Olivier Eiffort et Monsieur Roussel.
00:16:21Heureux.
00:16:22Heureux d'avoir conclu et de voir que toute la gauche s'est rassemblée face à l'essentiel,
00:16:28face à l'extrême droite qui aujourd'hui menace tout simplement nos institutions, la République
00:16:33et ce que tous les Français peuvent redouter.
00:16:36Tous les sujets d'institution, tous les sujets de débat ont été abordés.
00:16:40Et un après l'autre, on arrive à y répondre.
00:16:45Sur cette union, écoutons François Hollande parce que c'est quand même très intéressant.
00:16:49François Hollande qui se retrouve avec la France insoumise, en tout cas qui cautionne
00:16:54et qui trouve ça très bien.
00:16:55Écoutons.
00:16:56C'est à la gauche de faire son devoir.
00:16:59Son devoir, c'est de faire l'union.
00:17:01L'union, c'est-à-dire de pouvoir rassembler toutes les familles politiques de la gauche
00:17:06qui ont des divergences, c'est bien clair, mais qui font preuve de responsabilité.
00:17:11C'est-à-dire de mettre toutes les conditions pour que l'extrême droite ne puisse pas venir au pouvoir.
00:17:16Alors je rappelle le tweet de Bernard Cazeneuve parce que c'est le seul, visiblement, ou un des rares
00:17:21avec monsieur Valls qui n'est pas sur la position de François Hollande
00:17:26puisque lui ne pense pas que l'union soit possible précisément avec la France insoumise.
00:17:30Et on va le voir, ce tweet que j'ai déjà cité tout à l'heure.
00:17:34Est-ce qu'il est à possibilité de le voir ou pas ?
00:17:38L'extrême droite menace gravement l'unité et la concorde nationale.
00:17:41Il faut, pour l'affronter de la clarté sur les valeurs et de la sincérité dans les convictions,
00:17:45le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut se faire avec la France insoumise
00:17:49sauf à tout trahir de l'héritage de Léon Blum.
00:17:53Je vous pose la question à vous, est-ce que vous êtes d'accord avec cette règle ?
00:17:55Totalement d'accord avec Cazeneuve.
00:17:57Ce n'est pas la première fois.
00:17:59Donc vous ne voterez pas de ce fait pour le Front populaire ?
00:18:03Si au deuxième tour, il y a un candidat Front National, et il y en aura sûrement un sur ma circonscription,
00:18:09et un candidat TFI, comme ça semble être le cas, je ne voterai ni pour l'un, ni pour l'autre.
00:18:14Oui, mais vous ne voterez pas du tout alors ?
00:18:15Je voterai blanc.
00:18:16Non, mais ni au premier tour, vous ne voterez pas ?
00:18:18Si, au premier tour.
00:18:19Vous voterez pour qui ?
00:18:20Puisque vous n'êtes pas d'accord avec Cazeneuve alors ?
00:18:22Puisque Cazeneuve dit l'union de...
00:18:24On va revoir le tweet.
00:18:25Là, vous n'allez pas voter, vous allez rester chez vous André Valim.
00:18:28On va toujours voter blanc quand même.
00:18:29Bien sûr.
00:18:30Mais on peut revoir ce tweet.
00:18:32Est-ce que vous êtes sur la position de Cazeneuve ?
00:18:34Oui.
00:18:35Donc vous ne voterez pas ?
00:18:36Il dit qu'il ne votera pas ou qu'il ne votera pas ?
00:18:38Il dit que le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI,
00:18:43sauf à tout trahir de l'héritage de Blum.
00:18:46C'est simple.
00:18:47Donc lui, par exemple, il ne votera pas.
00:18:49Je ne sais pas.
00:18:50Le tweet, il l'a fait avant l'accord.
00:18:51Qu'est-ce qu'il va faire maintenant ? Je ne sais pas.
00:18:52Mais ce tweet me convient tout à fait.
00:18:54Monsieur Valim, on me dit que vous avez échangé hier avec François Hollande avant son allocution au Journal de 20h.
00:18:57C'est vrai ou pas ?
00:18:58Je ne sais pas.
00:19:00Mais qu'est-ce que vous pensez de ce qu'a dit François Hollande hier ?
00:19:03François Hollande est un homme de rassemblement.
00:19:08Et face à l'extrême droite, il souhaite que la gauche soit rassemblée.
00:19:11Et je le comprends.
00:19:12Monsieur Valim, pourquoi la gauche modérée aurait le droit de s'allier avec l'extrême gauche
00:19:17et la droite modérée n'aurait pas le droit de s'allier avec l'extrême droite ?
00:19:20Pourquoi ?
00:19:23Vous savez, les deux extrêmes pour moi sont aussi dangereuses l'une que l'autre.
00:19:27Mais pourquoi d'un côté vous dites que le rassemblement se justifie et de l'autre qu'il ne se justifie pas ?
00:19:31Au nom de quoi ?
00:19:32Je n'ai pas dit forcément qu'il se justifiait le rassemblement.
00:19:34Écoutez-moi bien depuis le début.
00:19:35François Hollande, c'est ce que vous venez de dire.
00:19:38On ne va pas mettre monsieur Valim en difficulté.
00:19:41On ne va pas vous mettre en difficulté.
00:19:45Je suis déjà beaucoup.
00:19:47Vous n'avez pas répondu à cette question.
00:19:51Alors revenons sur François Hollande et sur Jean-Luc Mélenchon.
00:19:55J'ai entendu Glucksmann ce matin qui disait quand même que sur l'Ukraine,
00:19:59sur le Hamas qualifié de terroriste et sur la construction européenne,
00:20:02il a obtenu ce qu'il voulait.
00:20:03Non.
00:20:04Que la France insoumise était la canossa sur le Hamas, sur l'Ukraine et sur l'Europe.
00:20:08Non.
00:20:09C'est ce que Glucksmann a dit.
00:20:13Mais ce n'est pas vrai du tout.
00:20:14C'est-à-dire que le Hamas n'est plus qualifié d'organisation terroriste,
00:20:21mais comme une action qui fait des actes terroristes.
00:20:25Voilà ce qu'il est dedans.
00:20:28Ils ont passé des heures à négocier, discuter sur ce thème.
00:20:34Le fait de passer des heures à discuter, à négocier,
00:20:38de ne pas savoir si le Hamas n'est pas terroriste,
00:20:41ce n'est pas le massacre terroriste du Hamas.
00:20:44Juste une seconde.
00:20:45Joseph Macescaron.
00:20:46Joseph Macescaron a eu une formule excellente.
00:20:49Il a dit avant la gauche pouvait discuter du programme
00:20:52et là elle a discuté du pogrom.
00:20:54Écoutons François Hollande sur Mélenchon en clair.
00:20:57Parce que là, en revanche, il a été clair.
00:20:59Pas de Mélenchon.
00:21:00L'accord, je ne le connais pas en détail,
00:21:03mais il doit affirmer, un, une orientation européenne,
00:21:07deux, une présence de la France dans l'Alliance Atlantique,
00:21:10trois, sur Gaza, bien sûr, la paix,
00:21:13mais de reconnaître que c'est le Hamas qui a commis par son acte terroriste
00:21:17la situation dramatique que nous vivons,
00:21:19ce qui n'exonère pas le gouvernement Netanyahou.
00:21:22Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos ces derniers temps
00:21:25et a eu une attitude qu'il ne le place pas en situation
00:21:28de pouvoir revendiquer une place
00:21:30dans ce qui pourrait être un avion gouvernemental.
00:21:33Mais ce que je vais vous dire,
00:21:34c'est qu'il faut avoir de la décence en ce moment.
00:21:36Ces proclamations de candidature ou de présence éventuelle à Matignon
00:21:42sont totalement décalées par rapport à la réalité.
00:21:46Moi, je découvre, et c'est intéressant d'ailleurs,
00:21:48découvrir vraiment le programme, par exemple,
00:21:50sixième semaine de congés payés,
00:21:52organiser une conférence nationale sur le travail et la pénibilité
00:21:55visant au rétablissement de la durée effective du travail de 35 heures,
00:21:58le passage aux 32 heures.
00:22:00Sixième semaine de congés payés.
00:22:04C'est le FMI, le Fonds Monétaire National,
00:22:07sous 48 heures si cette alliance l'emporte à Bercy.
00:22:11Le Père Noël qui va être Premier ministre.
00:22:13Avec vous, ce sera pire.
00:22:15Non, Chansois, non.
00:22:16Je suis même persuadé de l'inverse.
00:22:19Attendez, c'est intéressant ce que vous dites.
00:22:22Vous pensez que le Rassemblement National, c'est pire ?
00:22:25Sur le plan économique, oui.
00:22:27Je pense que le programme économique du Rassemblement National
00:22:31est infinançable et qu'ils y renonceront au Franc-Pouvoir.
00:22:34Mais je pense que celui du Front Populaire
00:22:37nous mène vers la sortie de l'Union Européenne.
00:22:40Joseph Massé-Scarron.
00:22:43Cher André Valigny, en tout cas, les faits sont têtus.
00:22:46Et les faits sont qu'aussi bien les petits chefs d'entreprise
00:22:50qu'aujourd'hui les patrons de grands groupes
00:22:53qui étaient à la table même d'Emmanuel Macron,
00:22:57tous ont les yeux tournés vers la possibilité
00:23:01que le Rassemblement National arrive aux affaires.
00:23:05Ils sont horrifiés.
00:23:07Non, non, non.
00:23:09Pardonnez-moi.
00:23:11Joseph Massé-Scarron.
00:23:13Vous êtes gentil.
00:23:15Quand on ne peut pas du tout parler dans ces émissions
00:23:18alors qu'on veut donner de l'information, c'est un peu embêtant.
00:23:21Pardonnez-moi Pascal Praud.
00:23:23Je donne juste de l'information.
00:23:25Aujourd'hui, c'est un mouvement de fond qui se fait
00:23:28parmi les acteurs économiques du pays.
00:23:31Et vous ne pouvez pas ne pas prendre en compte ça.
00:23:34On peut le déplorer, vous pouvez le déplorer.
00:23:36Mais vous ne pouvez pas dire qu'il n'existe pas.
00:23:38Vous ne pouvez pas mettre sur le même étiage
00:23:40la politique économique, en effet, du Front Populaire
00:23:43et celle du Rassemblement National.
00:23:45Ce n'est pas possible.
00:23:46Entendez les acteurs économiques.
00:23:48J'ai entendu le MEDEF et la CPME,
00:23:50petites et moyennes entreprises et MEDEF,
00:23:52dire qu'ils sont très inquiets
00:23:54si le Front National arrive au pouvoir.
00:23:56Deuxièmement, restez avec nous quelques secondes.
00:24:00Là, on va être obligés de marquer une pause, Philippe.
00:24:03Il y en a un qui est content.
00:24:06Il y en a un qui est content à la table.
00:24:08Il dit, ce n'est pas tombé sur moi.
00:24:10Oui, c'est Georges Fenech.
00:24:12Georges Fenech.
00:24:14J'avais espéré qu'il m'ait oublié.
00:24:16La foudre n'est pas tombée sur moi.
00:24:19J'ai des infos sur ce qui se passe.
00:24:21J'ai des infos sur ce qui se passe.
00:24:23Non, mais c'est intéressant.
00:24:25Ce qui me va vraiment,
00:24:27c'est que la gauche,
00:24:29le parti que représente André Maligny,
00:24:31il fait alliance avec LFI.
00:24:33Donc, il affleure avec l'antisémitisme.
00:24:35C'est ça que je trouve extrêmement intéressant.
00:24:37Ce qui est intéressant, c'est que vous êtes tous les deux.
00:24:39Je ne veux pas vous mettre en difficulté, bien sûr.
00:24:41Qu'est-ce que tu veux dire ?
00:24:43Non, je ne vais pas vous mettre en difficulté.
00:24:48Mais je trouve que c'est formidable
00:24:50que vous soyez tous les deux,
00:24:52puisque vous incarnez, vous illustrez.
00:24:54Je termine.
00:24:56Vous avez appartenu tous les deux
00:25:00à une droite républicaine,
00:25:02à une gauche républicaine.
00:25:04Forcément, aujourd'hui, vous êtes un peu...
00:25:06Ça veut dire quoi, gauche républicaine ?
00:25:08Vous êtes un peu perdu.
00:25:10On est en retard.
00:25:12La social-démocratie, si vous préférez.
00:25:14André Maligny, c'est le principe,
00:25:16c'est l'incarnation de la social-démocratie.
00:25:18C'est l'enfant de la social-démocratie.
00:25:20Et Georges, il n'en est pas loin non plus.
00:25:26C'est un beau programme, la social-démocratie.
00:25:30Ce n'est pas rien.
00:25:32Monsieur Hill.
00:25:34Oui, je suis là.
00:25:36Comment ça va ?
00:25:38C'est vendredi ?
00:25:40Absolument. On va parler de l'euro.
00:25:42Ah oui, l'euro-foot.
00:25:44C'est fou d'ailleurs, parce que l'euro commence
00:25:46à s'enficher.
00:25:48On marque une pause, parce qu'il est 9h25.
00:25:50On est ensemble.
00:25:52Et on essaie de garder une atmosphère
00:25:54quand même courtoisie.
00:25:56J'allais dire courtoisie républicaine.
00:25:58Social-démocrate.
00:26:00Exactement, social-démocrate.
00:26:02A tout de suite.
00:26:06Somaya Labidi, bonjour.
00:26:08Elle nous rappelle les titres, Somaya.
00:26:10Bonjour, Pascal.
00:26:12Bonjour à tous.
00:26:14C'est un programme proposé par l'Union de Gauche
00:26:16et je cite l'assurance de la sortie
00:26:18de l'Union Européenne.
00:26:20C'est ce qu'affirme ce matin Bruno Le Maire.
00:26:22C'est un délire total.
00:26:24L'assurance du déclassement, du chômage de masse
00:26:26poursuit le ministre de l'Economie et des Finances.
00:26:28Un mouvement qui risque de s'amplifier
00:26:30selon la préfecture de police de Paris.
00:26:32Entre 50 000 et 100 000 manifestants
00:26:34en Tyrène sont attendus demain
00:26:36dans les rues de la capitale.
00:26:38Mobilisation à l'appel de 5 syndicats
00:26:40qui veulent rassembler, je cite,
00:26:42est largement possible.
00:26:44Et puis après la Guyane et la Réunion,
00:26:46depuis hier, c'est la Polynésie française
00:26:48qui a le plaisir d'accueillir le relais
00:26:50de la Flamme Olympique.
00:26:52Un parcours qui traverse les 11 communes
00:26:54de l'île de Tahiti pour le plus grand plaisir
00:26:56des badauds venus en ombre assister
00:26:58à l'événement, comme vous pouvez le voir
00:27:00sur ces images.
00:27:02Merci beaucoup, Somaya.
00:27:04Nous sommes en train d'expertiser
00:27:06ce contrat de législature.
00:27:08Nouveau Front Populaire,
00:27:10parcouru, c'est assez intéressant.
00:27:12C'est un programme de gauche radical
00:27:14avec, par exemple,
00:27:16un écart imposé
00:27:18entre le plus haut salaire et le plus bas salaire.
00:27:20Il n'y a plus de foot
00:27:22en France.
00:27:24Il n'y a plus de football en France.
00:27:26Si vous faites ça, il n'y a plus de foot en France.
00:27:28Mais c'est possible.
00:27:30Sur l'immigration, je peux quand même citer
00:27:32ce que provoit
00:27:34abroger les lois asiles et migrations de Macron.
00:27:36Faire faciliter l'accès aux visas,
00:27:38régulariser les travailleurs, étudiants,
00:27:40parents d'enfants scolarisés, instituer la carte de séjour
00:27:42de 10 ans comme titre de séjour de référence,
00:27:44créer un statut de déplacé climatique,
00:27:46améliorer l'accueil
00:27:48des conditions des exilés à Mayotte,
00:27:50supprimer les conditions empêchant le déplacement
00:27:52entre Mayotte et le reste du territoire,
00:27:54création de voies légales et sécurisées
00:27:56d'immigration, etc.
00:27:58Un mot sur...
00:28:00Ah oui, vous voulez répondre.
00:28:02Vous voulez répondre sur ce programme économique.
00:28:04Je veux bien répondre.
00:28:06Les patriotes et les souverainistes
00:28:08qui sont de gauche, sensibilisés de gauche,
00:28:10quand ils entendent ça, notamment en ce qui concerne
00:28:12l'immigration, la sécurité,
00:28:14ils n'ont pas d'autre choix que de voter pour nous.
00:28:16Vous diriez que vous êtes des libéraux.
00:28:18Comment vous vous qualifiez sur le plan économique ?
00:28:20Je vais vous répondre concrètement.
00:28:22Tout à l'heure, on faisait référence
00:28:24à ces déclarations des hautes instances.
00:28:26Moi, j'ai rencontré dans l'Oise
00:28:28tous ceux qui représentent les entreprises,
00:28:30que ce soit les PME, les agriculteurs
00:28:32également. Alors déjà,
00:28:34ils nous reçoivent, on discute
00:28:36et tout ça, ça se finit
00:28:38évidemment très bien.
00:28:40Mais concrètement, qu'est-ce qu'ils nous disent ?
00:28:42Pendant 40 ans, on a été gouvernés successivement
00:28:44par la droite, la gauche, le centre.
00:28:46Ils nous ont mis dans le fossé.
00:28:48L'agriculture, c'est les accords de libre-échange
00:28:50et pour l'industrie également, ça se poursuit.
00:28:52Les patrons de PME, TPE
00:28:54me disent qu'on n'en peut plus des normes.
00:28:56Les normes, d'ailleurs, viennent...
00:28:58Moi, je prends des notes à chaque fois qu'on se voit.
00:29:00Les normes viennent avant les taxes et les impôts.
00:29:02C'est vrai, mais les normes,
00:29:04ils n'en peuvent plus.
00:29:06Qu'est-ce qu'il s'est passé pendant 40 ans ?
00:29:08Rien. On a rajouté des normes, on a rajouté
00:29:10des taxes, on a rajouté des impôts pour faire face
00:29:12à ce déficit et à cette dette
00:29:14abyssale qui se trouve devant nous.
00:29:16Maintenant, quand on nous donne
00:29:18de bonnes gestions financières
00:29:20et économiques, moi, des fois,
00:29:22j'ai l'impression de me faire traiter d'escroc par Bernard Madoff
00:29:24ou Pablo Escobar, si vous voulez.
00:29:26Pendant 40 ans, les Français ont été
00:29:28mis dans le fossé et maintenant,
00:29:30on nous dit, oh là là, vous n'êtes pas sérieux,
00:29:32vous n'êtes pas crédible, regardez
00:29:34votre bilan et je terminerai. Moi, j'étais
00:29:36dans ma circo hier, j'écoutais
00:29:38trois petites grand-mères qui discutaient
00:29:40à côté de moi, on donnait des tracts et elles nous disaient
00:29:42moi, maintenant, pour économiser un peu
00:29:44d'énergie, je fais ma vaisselle à l'eau froide.
00:29:46Voilà. On en est là. Et une autre qui
00:29:48me disait, moi, j'ai retrouvé enfin de l'huile de tournesol.
00:29:50Je ne sais pas, visiblement, il y a un problème avec l'huile de tournesol.
00:29:52J'ai pris deux bouteilles et j'ai reposé
00:29:54la deuxième à la caisse parce que c'est passé de 1,75
00:29:56à 3,45 et 3,45,
00:29:58c'est beaucoup trop cher pour moi. Parfait, Guxman,
00:30:00écoutons-le parce que... Il a ressuscité,
00:30:02lui aussi. Oui, mais c'est intéressant parce que,
00:30:04vraiment, je le dis depuis le départ de cette émission, c'est l'ADN
00:30:06de la gauche. C'est-à-dire que lui-même s'est
00:30:08fait insulter et traiter de sale juif,
00:30:10je le répète, durant la campagne,
00:30:12peut-être parce qu'il y avait un... Dimanche soir, encore place
00:30:14de la République, il se faisait insulter. Voilà. Il y a une
00:30:16semaine, dimanche soir... Malgré ça,
00:30:18il s'unit et c'est ça
00:30:20qui est intéressant à expertiser. Écoutez ce qu'il
00:30:22disait ce matin sur France Inter.
00:30:24La seule chose qui importe, à mes yeux,
00:30:26c'est que le
00:30:28rassemblement national ne
00:30:30gagne pas ces élections législatives
00:30:32et ne gouverne pas ce
00:30:34pays. C'est ça qui m'importe. Et la
00:30:36seule manière de faire, la seule
00:30:38manière de faire, c'est qu'il y ait
00:30:40une union de la gauche, c'est qu'il y ait
00:30:42un rassemblement. C'est notre responsabilité
00:30:44historique,
00:30:46historique. Et c'est ça qui m'a guidé
00:30:48pendant tous ces jours. Mais moi, c'est ce que je veux,
00:30:50ce que je voulais, ce que j'ai dit
00:30:52dans ma seule intervention, c'est que ce
00:30:54rassemblement ne pouvait pas se faire
00:30:56sans certaines clarifications
00:30:58et certaines lignes
00:31:00rouges. Et c'est à ça que je me suis
00:31:02attelé pendant ces derniers jours.
00:31:04Ce qui va être intéressant pendant ces
00:31:06trois semaines, ce qu'il dit est vraiment très intéressant.
00:31:08La seule chose que je ne veux pas,
00:31:10c'est que le rassemblement national
00:31:12gagne. Donc, pour lui, on est en
00:31:1433. Il pense que Marine Le Pen
00:31:16c'est adolescentitaire, que
00:31:18l'ERN est un parti fasciste.
00:31:20C'est ça que ça veut dire.
00:31:22C'est ça que ça veut dire.
00:31:24Les mots ont un sens.
00:31:26Il a le droit, bien évidemment.
00:31:28Mais il dit, c'est la seule chose.
00:31:30Le reste ne lui importe pas.
00:31:32Mais chez Renaissance, on pense la même chose ?
00:31:34Gérald Darmanin, qu'on avait hier sur ce plateau,
00:31:36il dit accord dominique. C'est pareil ?
00:31:38On verra. Non, ça ne marche pas.
00:31:40On verra. Les arguments moraux
00:31:42ne marchent plus. Je répète, pour lui,
00:31:44la seule chose qu'il ne veut pas,
00:31:46c'est que le rassemblement... Et tout le reste,
00:31:48c'est la même chose.
00:31:50Mélenchon-Matinon, c'est ça la conséquence.
00:31:52Le problème, c'est que la gauche
00:31:54française,
00:31:56Pascal Praud,
00:31:58elle s'est toujours constituée autour de la notion
00:32:00de dénonciation du fascisme.
00:32:02Elle, par rapport aux autres
00:32:04gauches européennes, je suis désolé,
00:32:06elle n'a pas fait son
00:32:08étude sur ce qu'était
00:32:10le totalitarisme.
00:32:12Je suis désolé. Mais oui.
00:32:14Et résultat, vous anonnez en permanence
00:32:16et quand le totalitarisme
00:32:18arrive, vous ne le voyez pas.
00:32:20Et vous restez juste sur l'antifascisme.
00:32:22C'est ça, votre péché originel.
00:32:24Et c'est tellement vrai que cet
00:32:26péché originel de la gauche française,
00:32:28c'est que partout en Europe, vous voyez apparaître
00:32:30des gauches, comme en Allemagne, la gauche
00:32:32souverainiste, qui ne sont pas du tout dans cette position
00:32:34et eux ont le courage d'aller devant les électeurs.
00:32:36Ce que vous, vous n'avez pas.
00:32:38Parce que nous, les socialistes français, on n'a jamais dénoncé
00:32:40les totalitarismes d'Europe de l'Est,
00:32:42de la Russie soviétique, des pays
00:32:44communistes.
00:32:46Quand vous vous alliez avec le parti communiste français,
00:32:48vous voulez qu'on vous rappelle l'histoire ?
00:32:50Vous voulez qu'on vous rappelle l'histoire ?
00:32:52En dénonçant le totalitarisme.
00:32:54En dénonçant l'Union soviétique.
00:32:56En dénonçant l'Union soviétique.
00:32:58En dénonçant l'Union soviétique.
00:33:00Qu'est-ce qu'était le parti communiste français ?
00:33:02Où est-ce que M. Georges Marchal est prendre ses ordres ?
00:33:04Justement, on le dénonçait à l'époque.
00:33:06On le dénonçait.
00:33:08Et vous l'avez amené au pouvoir.
00:33:10On était en position de force.
00:33:12C'est très bien.
00:33:14Ça ne vous a pas empêché des années de pouvoir ?
00:33:16Ça ne posait aucun problème.
00:33:18Le passé stalinien
00:33:20ne posait aucun problème.
00:33:22Alors que là, par rapport à CE, oui c'est un problème.
00:33:24Franchement, vous ne pouvez pas réécrire l'histoire
00:33:26en permanence. Ce n'est pas possible.
00:33:28Question quiz ! Les 4 ministres communistes de 1981.
00:33:30Charles Fittermann,
00:33:32Annie Célepor,
00:33:34Jacques Rallit,
00:33:36et Marcel Rigoux.
00:33:38Pas Grémette. Grémette était députée.
00:33:40Bon, Katniss, un mot sur Katniss, alors on écoute Marlène Schiappa sur Adrien Katniss.
00:33:50Je trouve ça très bien évidemment que des responsables de LV ou du Parti Socialiste
00:33:56s'offusquent, mais alors quelles sont les conséquences ? Quelles sont leurs décisions ? La politique
00:34:00c'est pas simplement s'offusquer, c'est pas simplement tweeter, c'est aussi prendre
00:34:02des décisions courageuses.
00:34:04Que font-ils ? Est-ce qu'ils rompent l'accord avec la France Insoumise si M. Katniss était
00:34:08appelée ? Parce que là, on est quand même au degré ultime de se moquer du monde que
00:34:12d'en appeler au soutien des féministes.
00:34:14Moi je pense qu'on doit être prête à tout pour un siège et certainement pas prête
00:34:17à cautionner les violences conjugales pour un siège.
00:34:19Je veux rappeler quand même ici que nous avons été harcelés par la France Insoumise
00:34:23sur les accusations qui ont été portées contre Gérald Darmanin.
00:34:25Gérald Darmanin était innocenté par la justice.
00:34:28Les innocents et les coupables, dans l'état de droit, ce n'est pas la même chose.
00:34:31Gérald Darmanin est innocent, Adrien Katniss est coupable, ils choisissent de s'allier
00:34:35avec Adrien Katniss qui a été reconnu coupable de violences contre les femmes.
00:34:39C'est aux électeurs d'en tirer les comptes.
00:34:40Et là aussi, cette unification, cette réunion, vous le disiez d'ailleurs, Mme Brousseau,
00:34:49elle va travailler avec M. Katniss qui est l'homme qui a frappé sa femme.
00:34:55Elle quittait l'hémicycle quand il revenait après avoir été exclu 4 mois.
00:35:01Elle a quitté l'hémicycle aussi quand il a pris la parole pour la première fois
00:35:05et qu'il a posé sa première question au gouvernement.
00:35:08Et là, elle s'allie avec lui alors qu'il va être définitivement dans l'hémicycle s'il est réélu.
00:35:12Et c'est Mme Brousseau qui a invectivé M. Ciotti il y a 48 heures sur nos trottoirs.
00:35:17Absolument.
00:35:18Katniss du Palais-Bourbon devant l'Assemblée nationale.
00:35:20En lui disant qu'il ne méritait pas le titre de républicain.
00:35:22Oui, ce n'est pas bien, ce n'est pas moral ce que tu fais.
00:35:24Et elle, elle s'allie avec M. Katniss qui a été condamnée.
00:35:27Donc c'est ça qui est violente et il sera peut-être ministre des Grandes Salles.
00:35:31Ça traduit l'influence de Jean-Luc Mélenchon.
00:35:33C'est un nouvel élément de langage.
00:35:33Oui, ça, j'ai bien compris ça.
00:35:34Adrien Cadas étant le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, c'est vraiment lui qui a imposé cette candidature
00:35:38et ça montre qu'il est quand même aux manettes et il a une influence complète.
00:35:41C'est pour ça que quand François Hollande dit pas Mélenchon à Matignon,
00:35:44quand Glucksmann dit pas Mélenchon à Matignon, il s'est déjà prononcé.
00:35:46C'est le seul qui s'est autodéclaré en disant je ne veux pas m'imposer.
00:35:49Non, surtout pas. Tout en s'imposant, évidemment.
00:35:51Disons que c'est le premier groupe qui désignerait le premier ministre.
00:35:54Tout ce que nous disons là, les électeurs jugeront.
00:35:55Si les électeurs, ils veulent ça, les électeurs, ils voteront en connaissance de cause.
00:36:00Et vous avez vu les sondages ?
00:36:02Dans plus de 500 circonscriptions, il y a 577 circonscriptions.
00:36:05Au second tour, sondage fait par le Figaro,
00:36:07il devrait y avoir dans plus de 500 circonscriptions des duels RN-Franc populaire.
00:36:12Non, ça ne marchera pas ça parce que c'est un sondage qui a été fait sur la projection.
00:36:15Donc vous êtes meilleur que les instituts de sondage.
00:36:17Non, c'est une projection de ce qui s'est passé dans les circonscriptions européennes.
00:36:21Dans chaque circonscription, ça dépend des candidats, du contexte local.
00:36:24C'est très différent.
00:36:25Ça peut varier, mais quand il y a une dynamique, ça joue à quelques jours.
00:36:28C'était le 9 juin, on a voté le 30 juin.
00:36:30En 20 jours, je ne pense pas que les électeurs changent complètement.
00:36:33Ariane Nuschkin, et après, il y aura la question Bellamy,
00:36:37parce qu'elle est très importante, la question Bellamy, ce qu'il a dit hier.
00:36:40Et là, Georges, je vous aurais le droit de revenir dans ce débat.
00:36:43Je vois que vous êtes content, vous passez un bon vendredi.
00:36:47Ça s'appelle le droit de réserve.
00:36:49Voilà, je ne suis pas en première ligne.
00:36:51Alors, Ariane Nuschkin, c'est une femme formidable
00:36:56qui a fait un film extraordinaire sur Molière en 1978,
00:37:00mais pas que ça, avec Philippe Cobert, qui jouait à Molière, merveilleux.
00:37:05Qui avait été à Cannes.
00:37:07Et au-delà de ça, elle a ce théâtre depuis des années,
00:37:11Théâtre du Soleil à la cartoucherie.
00:37:13Moi, je suis allé vraiment souvent, quand j'étais étudiant, voir ses spectacles.
00:37:17Et c'est une dame engagée à gauche.
00:37:19J'ai envie de dire la gauche de Victor Hugo.
00:37:23La gauche romantique, la gauche humaniste.
00:37:26Elle incarne ces valeurs-là.
00:37:27La gauche littéraire, la gauche intellectuelle.
00:37:30Et vraiment, c'est une femme absolument formidable.
00:37:31Et elle a dit avec beaucoup de courage hier dans Libération.
00:37:36Je nous pense en partie responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture.
00:37:42On a lâché le peuple.
00:37:43On n'a pas voulu écouter les peurs, les angoisses.
00:37:46Quand les gens disaient ce qu'ils voyaient, on leur disait qu'ils se trompaient.
00:37:49Qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voyaient.
00:37:51Ce n'était qu'un sentiment trompeur, leur disait-on.
00:37:53Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu'ils étaient des imbéciles.
00:37:57Puis, comme ils insistaient de plus belles, on les a traités de salauds.
00:38:00Elle a raison.
00:38:01Eh bien, bien sûr qu'elle a raison.
00:38:02Et c'est magnifique.
00:38:03Et c'est une femme de culture qui dit avec des mots choisis,
00:38:07qui traduit une atmosphère de nombreuses années.
00:38:10Alors, la question, belle amie,
00:38:13qui devrait être posée à tous les...
00:38:16J'ai envie de dire, à tous ceux qui font de la politique en France.
00:38:21Parce que c'est important, la clarté, de dire pour qui vous votez.
00:38:25Et écoutez...
00:38:28Vous avez vu qu'il a fait un tweet, ensuite, pour revenir sur ses propos.
00:38:30Ah bon ?
00:38:30Bien sûr, il a fait un tweet en disant que ce n'était pas la question
00:38:34à laquelle il fallait forcément répondre.
00:38:35Oui, mais parce que c'est la question, en fait.
00:38:37C'est la seule.
00:38:38Il s'est pris une volée de bois vert en interne
00:38:40avec ceux qui sont en train de négocier avec Renaissance.
00:38:42Mais parce que c'est la question.
00:38:44C'est la question.
00:38:44C'est la question des scrutins, à mon avis.
00:38:47Je vais vous lire son tweet, je vais le retrouver, je vous le lirai après.
00:38:49Écoutez cette question.
00:38:51Écoutez surtout la réponse de M. Bonamy, qui est très intéressante.
00:38:55Si dans une circonscription, c'est un cas évidemment théorique,
00:38:59au deuxième tour, le 7 juillet,
00:39:02il y a un candidat de la France Insoumise,
00:39:04en l'occurrence un candidat du Front Populaire,
00:39:06face à un candidat du Rassemblement National,
00:39:10pour qui votez-vous ?
00:39:11Ah mais moi, je n'ai aucun problème.
00:39:12Je fais barrage, évidemment, à la France Insoumise
00:39:15et cette alliance de la gauche.
00:39:17Le vrai sujet, c'est de soutenir nos candidats au premier tour.
00:39:19Et ils sont, je n'ai pas peur de le dire,
00:39:22à tous les électeurs qui nous écoutent,
00:39:23le meilleur rempart contre la France Insoumise.
00:39:26Pourquoi ?
00:39:27Parce qu'aujourd'hui, on a dans beaucoup de circonscriptions en France,
00:39:30la possibilité de gagner face à des candidats macronistes
00:39:34pour sortir la France de cette majorité
00:39:36qui aujourd'hui est en train de la mettre dans le mur
00:39:38et face à l'extrême gauche.
00:39:40Et des candidats, je crois qu'on est plus forts au premier tour
00:39:43quand on est capable de faire valoir notre ligne
00:39:45avec clarté, avec constance, avec fidélité.
00:39:48Aujourd'hui, notre défi, c'est de réussir à faire en sorte
00:39:51d'éviter que la France ne tombe dans les mains
00:39:53de cette alliance d'extrême gauche.
00:39:55Et donc, il a tweeté hier à 15h après votre émission, Pascal.
00:39:58« Ma position personnelle sur un second tour fictif
00:40:00n'est pas le sujet du moment.
00:40:02L'essentiel pour moi est ailleurs,
00:40:03soutenir partout dans le pays les candidats LR
00:40:06qui sont les seuls capables d'apporter à la France
00:40:08l'alternative dont elle a tellement besoin. »
00:40:10Et pourtant, c'est la seule question.
00:40:12C'est-à-dire qu'autrefois, quand on posait des questions,
00:40:15autrefois, quand il y avait des campagnes électorales,
00:40:18on posait des questions.
00:40:19Mais attention, s'il y a un face-à-face
00:40:21avec un candidat du Front National, qu'allez-vous faire ?
00:40:23Et étrangement, aujourd'hui, cette question n'est plus posée,
00:40:27n'est plus posée par rapport à la question du Front populaire.
00:40:30C'est curieux quand même.
00:40:31– Georges Fenech sur les LR.
00:40:33Votre avis, puis on verra après un sujet de Chloé Tarkesse
00:40:36pour la suite de ce qui s'est passé.
00:40:37– Bien sûr, ça ne m'appartient plus qu'actif, vous le savez.
00:40:42Je pense que les LR doivent partir en tant qu'LR.
00:40:46Et je pense que quoi qu'il arrive, ils sont crédités de 9% à peu près,
00:40:51quoi qu'il arrive, il faudra reconstruire un vrai grand parti de droite
00:40:55avec des nouvelles figures.
00:40:56– Ça fait 10 ans qu'on entend ça.
00:40:57– Vous me demandez mon avis.
00:40:59– Je l'entends ça depuis 10 ans.
00:41:00– Mais attendez, là, c'est le génie, ce n'est pas moi.
00:41:01– Ce n'est pas ce qui se passe sur vous en coulisses.
00:41:03– Je ne veux pas que les LR disparaissent en tant que telles.
00:41:04– Ça fait 10 ans qu'on entend, on va refonder la droite,
00:41:06on va refonder la droite, on va refonder la droite,
00:41:08on va devenir le parti majoritaire.
00:41:09Attendez, vous allez voir, on arrivera.
00:41:11– Allez au Rassemblement National.
00:41:13– Non, pas au Rassemblement National.
00:41:14Vous n'êtes pas obligés d'aller au Rassemblement National.
00:41:16Mais regardez, à gauche, le PS avait fait alliance avec la NUPES en 2022,
00:41:22Glucksmann a fait 14% aux européennes, Bellamy a fait 7%,
00:41:26il a fait deux fois plus en s'alliant, il n'a pas disparu,
00:41:29le Parti Socialiste n'a pas disparu en s'alliant avec la NUPES
00:41:31au sein d'une coalition.
00:41:32Je ne comprends pas pourquoi vous avez peur de disparaître
00:41:34si vous êtes dans une coalition.
00:41:36On ne vous demande pas de devenir Rassemblement National.
00:41:38C'est ça que je ne comprends pas.
00:41:39– Écoutez, moi, je ne porte pas de jugement de valeur sur le Rassemblement.
00:41:43Vous l'avez bien compris, je ne suis pas sur le diable, pas du tout.
00:41:47J'ai bien compris toute l'évolution de votre parti
00:41:50qui n'est plus celui de Jean-Marie Le Pen, je l'ai parfaitement compris.
00:41:54Mais je pense que…
00:41:57– Vous rigolez ?
00:41:58– Oui, parce que pour moi, c'est un sketch.
00:42:00Je vous jure, vous me faites sourire, les sénateurs vous écoutez en fait.
00:42:03– Oui.
00:42:04– C'est un sketch.
00:42:05– Je suis persuadé qu'il y a encore un chemin, voyez-vous,
00:42:09pour la vraie droite, celle que j'ai connue, de Chirac, de Sarkozy.
00:42:15Il ne faut pas désespérer, on a attendu dix ans.
00:42:17– Mais quand exactement, qu'est-ce que vous attendrez ?
00:42:19– Les électeurs, le moment…
00:42:21– Vous espérez être un recours, mais quand vous dites non,
00:42:22vous dites que c'est un recours.
00:42:23– Le moment est venu bientôt, ce moment, c'est 2027.
00:42:27C'est 2027 qui va venir.
00:42:28– Vous n'existerez plus en 2027, c'est ça que vous ne savez pas ?
00:42:30– Vous n'existez plus le 8 juillet.
00:42:32– Vous n'existez plus le 8 juillet ?
00:42:34– Vous espérez être un recours, mais quand on est mort,
00:42:36on ne peut plus être un recours.
00:42:37– Il y aura une grande figure qui s'élèvera.
00:42:39– Oui, alors, est-ce qu'on peut donner quelques informations
00:42:42et arrêter le roman ?
00:42:43– La politique, ce n'est pas de la religion.
00:42:45– Vous verrez, il n'y aura plus rien à dire.
00:42:48– Ce n'est plus du bonapartisme, là, c'est du messianisme.
00:42:51C'est du messianisme, ce n'est plus du bonapartisme.
00:42:53C'est quand même étonnant.
00:42:54– Mais c'est une chimère, ce n'est même pas une utopie, c'est…
00:42:56– Arrêtez de vous bloquer de cette façon-là, arrêtez.
00:42:59– Moi, je vous demande ça.
00:43:00– N'ayez pas méprisant, à ce point-là.
00:43:01– C'est absolument pas du mépris, c'est de l'information.
00:43:02– Je crois à la droite républicaine.
00:43:03– Oui, mais elle ne croit même plus à elle-même.
00:43:06Elle ne croit même plus à elle-même.
00:43:08Un ténor très important des Républicains me disait,
00:43:10le 8 juillet, la marque LR n'existe plus.
00:43:12Il y aura deux groupes à l'Assemblée Nationale,
00:43:15un groupe pro-Macron, c'est en train de se jouer en coulisses.
00:43:18Ici, il n'y aura pas de candidat LR face à un candidat Renaissance.
00:43:20Par exemple, le maire de la île de Rose, le Dredd.
00:43:22– C'est ce qui a mis à enfoncer le dernier clou sur le cercueil de LR.
00:43:26– Vous voyez, c'est ce que je dis.
00:43:28– Si il y a un cercueil, il n'y a pas d'avenir.
00:43:30– Je crois qu'il y a une loi et l'avenir.
00:43:31– Je crois qu'on voit rarement un mort reconstruire son cercueil.
00:43:34– Vous avez raison, je pense que vraiment l'électorat LR…
00:43:37– Soyez pas ironiques.
00:43:38– Attends, Valérie Pécresse, Jean-François Combet,
00:43:41Xavier Bertrand, vraiment, je suis sûr de ça.
00:43:44Vraiment, cet électorat LR dit vivement que l'un des trois,
00:43:48et Laurent Wauquiez bien sûr, prennent la mesure de ce qui se passe.
00:43:52– Pourquoi pas ?
00:43:53– Vous voyez, pourquoi pas ?
00:43:54– Vous avez cité trois noms, ce sont trois grands présidents de trois grandes régions,
00:43:57qui ont été élus et réélus, il ne faut pas avoir de mépris.
00:44:00– Mais attendez, je n'ai aucun mépris, je n'ai aucun mépris.
00:44:03Au contraire, je pense que les électeurs DLR disent vivement
00:44:07que Valérie Pécresse fasse une nouvelle campagne électorale.
00:44:10Voilà ce qu'ils disent.
00:44:11– Est-ce que je peux donner une information ?
00:44:13Parallèlement à Éric Ciotti qui décide de rejoindre le Rassemblement national,
00:44:17et de présenter des candidats avec cette double étiquette,
00:44:20les députés sortants qui accepteraient d'être candidats
00:44:23avec le soutien du Rassemblement national
00:44:25n'auront pas forcément le logo à la flamme sur leur bulletin de vote,
00:44:28parce que voilà c'est un deal, mais il n'y aura pas de candidats RN face à eux.
00:44:31Et parallèlement à cela, il y a une négociation qui se joue en coulisses
00:44:35entre Renaissance et les LR anti-Ciottistes, pour qu'il y ait ici et là,
00:44:40des candidats LR sans face à eux de candidats Renaissance, et l'inverse.
00:44:44Je sais que Gérard Larcher vient de démentir ces informations
00:44:47qu'on vient de sortir dans le JDD, mais je les réaffirme,
00:44:50je les réaffirme, il y a des négociations en coulisses.
00:44:53– C'est une erreur.
00:44:54– Ne finit pas d'arrêter avec nous ce matin, je vois par exemple
00:44:57le nouveau Front populaire en Bretagne, comment ça va être dispatché ?
00:45:02Il y aura 15 circonscriptions données à la France Insoumise,
00:45:065 pour l'EPS, 2 pour les Verts et 2 pour l'EPC.
00:45:11– Non mais dans une terre où électoralement le PS s'est refait,
00:45:18la renaissance du PS elle s'est faite dans l'Ouest, elle s'est faite en Bretagne,
00:45:21c'est justement fou, c'est une démission.
00:45:25– Mais c'est les électeurs, c'est les électeurs.
00:45:28– Non mais il faut vraiment que…
00:45:30– Non mais c'est les électeurs qui décident.
00:45:32– Franchement là il y a…
00:45:33– Et ça sera votre dernier mot Philippe.
00:45:35– Il y a, comme on dit en très bon français, un warning,
00:45:38attention, ce Front populaire peut gagner cette élection,
00:45:42et quand on voit la répartition des circonscriptions,
00:45:45c'est LFI qui peut être à la manœuvre, c'est-à-dire Mélenchon Premier ministre,
00:45:49et puis Poutou peut-être Ministre de l'Intérieur,
00:45:51parce que j'ai grainé des noms tout à l'heure,
00:45:52entre Katniss et Eobono Ministre des Affaires étrangères,
00:45:56attention, il y a un réel danger,
00:45:58donc attention, électeurs de gauche, souverainistes patriotes,
00:46:01venez rejoindre, votez pour les listes soutenues par Jordan Bardella.
00:46:05– Là vous vous adressez aux électeurs de gauche, c'est ça votre…
00:46:07– Les souverainistes, les patriotes…
00:46:09– Pour vous, vous séduisez les électeurs de gauche, c'est ça ?
00:46:11– Non mais il y a des gens…
00:46:14– C'est ça votre cible, c'est les électeurs de gauche ?
00:46:16– Non mais souverainistes et patriotes, attention,
00:46:19moi je me rappelle de la campagne de 2022, on en recommence une autre,
00:46:22ils sont venus me voir en me disant, entre les deux tours,
00:46:26on n'a jamais voté RN, pour la première fois on va le faire,
00:46:29parce qu'en fait nous on est souverainistes, on est patriotes,
00:46:31on pense déjà à la France,
00:46:33vous avez effectivement un volet social qui nous intéresse.
00:46:35– La remarque de Génie Bastier est taquine, mais elle est porte-à-propos,
00:46:39par rapport à vos positions, parce que vous avez été…
00:46:41– Vous considérez qu'en 2017, Marine Le Pen,
00:46:43qui avait fait les yeux doux aux électeurs insoumis…
00:46:45– Mais on ne fait pas les yeux doux aux électeurs insoumis,
00:46:47on fait les yeux aux électeurs de gauche, aux gens de gauche pour faire ça.
00:46:52– Et les gens de droite vous voulez passer par…
00:46:54– Mais il y a des gens souverainistes, il y a des gens patriotes,
00:46:56Chevelman c'était un quelqu'un de gauche, mais qui était souverainiste et patriote.
00:47:00– Et les gens de droite vous voulez passer par les patriotes ?
00:47:02– Pas du tout.
00:47:03– Non mais j'ai l'impression que votre priorité c'est les gens de gauche.
00:47:05– Ceux qui étaient…
00:47:06– C'est quand même incroyable.
00:47:07– Et qui sont derrière Monsieur Ciotti, qui sont venus…
00:47:09C'est lui le vrai Gaulliste d'ailleurs.
00:47:11– Vous pensez que les gens de droite vous sont acquis,
00:47:13vous pensez que les gens de droite vous sont acquis,
00:47:15et maintenant vous allez faire les yeux doux aux gens de gauche.
00:47:17– Et Marion Maréchal aussi est venue de Rouen.
00:47:19– Vous ne pouvez pas avoir la France entière, une élection ce n'est pas 100% des gens.
00:47:21– Mais je ne comprends même pas votre question en fait.
00:47:23– Ce que je comprends, c'est que vous pensez que les électeurs de droite vous sont acquis,
00:47:27et que vous faites les yeux doux aux électeurs de gauche.
00:47:29– Non ce n'est jamais acquis.
00:47:30– Vous ne pouvez pas tout avoir en même temps, en même temps ça ne marche pas.
00:47:32– Non mais c'est très clair, le programme de Jordan Bardella et de Marine Le Pen,
00:47:34c'est faire un gouvernement d'union nationale.
00:47:37– En même temps en fait.
00:47:38– Pour la France.
00:47:39C'est pas d'union nationale, le mot France ça dit quelque chose quand même.
00:47:42Union pour la France.
00:47:43– Je suis obligé malheureusement parce que…
00:47:45– Un gouvernement d'union pour la France.
00:47:46Si ça ne parle pas, je pense que là…
00:47:48– Ça va être technique, si ça ne vous parle pas, il y a un problème.
00:47:50– Emmanuel Macron dit la même chose.
00:47:51– Ça va être technique, ce que je vais vous dire, mais la régie finale, que je salue.
00:47:54Parce que je ne parle pas assez de la régie finale, elle va me couper.
00:47:57Et vous savez ce que c'est ?
00:47:59Quand est-ce que vous avez présenté un journal la dernière fois ?
00:48:03– 2021, avril 2021.
00:48:06– Ça vous manque ? Sérieusement ?
00:48:07– Ah non, parce que là moi je préfère être là…
00:48:09– Vous ne regrettez pas votre français métier ?
00:48:11– Non parce qu'en fait un journaliste c'est un peu comme un homme politique.
00:48:12– La régie finale va vraiment couper.
00:48:13– Oui la régie va couper.
00:48:14Il regarde, il commente, mais il ne propose pas de solution.
00:48:17Alors que quand on est politique, on doit évidemment, et c'est la base du métier si je puis dire,
00:48:22proposer des solutions.
00:48:23– Eh bien écoutez c'est bien.
00:48:24– D'air ou pas.
00:48:25– Je vous laisse à cette place-là.
00:48:27– Merci.
00:48:28– Et moi je garde la mienne.
00:48:30Quoi qu'il arrive, je tiens à le préciser.
00:48:32– Il vaut mieux en ce moment.
00:48:36– Quoi qu'il arrive, je le dis.
00:48:38Merci Philippe Ballard, parce que moi je vous ai connus dans une autre vie.
00:48:41Et vous étiez un confrère d'abord de qualité,
00:48:46et puis la régie finale va vraiment couper.
00:48:48– Et puis c'était un confrère agréable.
00:48:50Donc ça compte.
00:48:51– Merci, j'ai bien fait de venir ce matin.
00:48:52– Non mais ça compte, l'aspect humain des choses.
00:48:55Par exemple, vous connaissez des anciens journalistes qui sont passés politiques,
00:48:59je ne dirais pas forcément ça.
00:49:01– Bon ben merci Pascal pour…
00:49:02– Ça peut être interprété d'une certaine manière ça.
00:49:04– Comment ?
00:49:05– Ah non mais je ne parle pas de…
00:49:06– C'est humain, on parle du côté humain.
00:49:08– Je ne parle pas d'un homme qui est de droite, je parle d'un autre, je pense à un autre,
00:49:12qui est passé plutôt à gauche.
00:49:14– On a la pause, on est très en retard et j'en suis désolé, 9h55,
00:49:17et on va recevoir Henri Proglio dans une seconde.
00:49:19– Très bien.
00:49:23– Nous sommes de retour à l'antenne avec M. Valigny qui échange,
00:49:28je ne sais pas ce que vous échangez, avec M. Proglio.
00:49:32Vous échangez, vous échangez quoi ?
00:49:35– Des cartes de visite aux petits Italiens d'origine.
00:49:37– Vous connaissez Henri Proglio parce que je pense que…
00:49:40Bonjour M. Proglio.
00:49:41– Bonjour M. Proglio.
00:49:42– Bonjour M. Proglio.
00:49:43– Vous avez été PDG de Veolia puis d'EDF,
00:49:45et pourquoi vous êtes connu sans doute de nos téléspectateurs,
00:49:48c'est que nous avons, et je pense que nous sommes les seuls d'ailleurs,
00:49:51accordé beaucoup d'espace à la commission d'enquête parlementaire
00:49:56sur l'énergie, sur l'EDF, sur le nucléaire,
00:50:00parce que je trouvais ça absolument passionnant,
00:50:02et il se disait des choses dans cette commission d'enquête
00:50:04qui ne se dit pas parfois avec des journalistes,
00:50:07parce que là vous n'avez pas le choix, vous êtes obligé de dire la vérité.
00:50:09– On jure de le dire oui.
00:50:10– Bon, alors que sur un plateau de télé,
00:50:12il arrive que les gens ne disent pas toujours la vérité, j'en connais.
00:50:16Et c'était formidable cette commission d'enquête,
00:50:19et on a découvert évidemment que la France avait bazardé son énergie nucléaire,
00:50:25et notamment François Hollande, et un peu Emmanuel Macron.
00:50:28Donc on en parlera dans un instant, il est 10h03, on est très en retard,
00:50:32et je demande à Soumaya de nous excuser, qu'il nous rappelle les titres.
00:50:36– Les suites du psychodrame qui se joue chez les Républicains.
00:50:40Confirmation par le bureau politique de l'exclusion ce matin d'Éric Ciotti,
00:50:45alors qu'à 11h, le tribunal judiciaire de Paris examinera le recours en justice
00:50:49déposé en urgence par les lunissois.
00:50:51Recours dans lequel il conteste son expulsion du parti.
00:50:55Coup d'envoi du grand pèlerinage alamèque en Arabie saoudite
00:50:59pour plus d'un million et demi de fidèles.
00:51:02Cette série de rites codifiés qui se déroulent sur plusieurs jours
00:51:05est l'un des cinq piliers de l'islam.
00:51:08Et puis l'hommage d'un fils à sa mère,
00:51:10Thomas Dutronc a maintenu sa participation hier soir
00:51:13au Jazz Opal Festival dans le Pas-de-Calais.
00:51:16Il a interprété le temps de l'amour, mais seulement à la guitare.
00:51:19Submergé par l'émotion, il n'est pas parvenu à chanter.
00:51:24– Merci beaucoup Soumaya.
00:51:26Effectivement on pourra rendre hommage tout à l'heure à François Zardi
00:51:31et terminer cette émission avec Thomas Dutronc.
00:51:36Donc l'étrange débâcle qui fait évidemment référence
00:51:39à l'étrange défaite de Marc Bloch.
00:51:42L'étrange débâcle, comment la France a perdu sa souveraineté énergétique.
00:51:45Je crois que quand Giscard rend les clés en 81,
00:51:48il dit on est 100% autonome sur le plan énergétique,
00:51:52on va l'être.
00:51:54Il avait raison, enfin sur le plan électrique en tout cas.
00:51:57– Oui, et aujourd'hui ce n'est plus le cas.
00:52:01– Si c'est le cas, on est toujours à 100%.
00:52:05Aujourd'hui, à l'heure où on se parle, nous sommes totalement autonomes,
00:52:08indépendants et même exportateurs d'énergie électrique.
00:52:12Non, ce qui a changé, c'est pour le consommateur,
00:52:15pour le français, le prix de l'électricité au fond.
00:52:20Et ce que j'essaie de dire de manière simpliste,
00:52:23c'est qu'il n'y a aucune raison pour que le prix de l'électricité
00:52:26ait augmenté au cours des 10 dernières années, aucune.
00:52:28– Et pourquoi ?
00:52:30– Pourquoi ? Parce qu'au fond, le pari qui a été fait,
00:52:33pris de manière très courageuse en 1946, que je rappelle,
00:52:36c'est au fond de donner à la France, à cette époque-là,
00:52:42l'objectif était de lancer un défi incroyable.
00:52:45Donner à la France son indépendance en matière d'énergie électrique,
00:52:49lui donner une compétitivité économique à travers l'électricité
00:52:52et le coût de l'électricité, et faire en sorte que tous les Français,
00:52:55où qu'ils soient, quelle que soit leur classe,
00:52:57quelle que soit leur lieu d'habitation, l'énergie au même prix
00:53:00et avec les mêmes qualités de service.
00:53:02Ça s'appelait le service public de l'électricité.
00:53:07Un rêve qui est devenu une réalité à la fin du XXème siècle,
00:53:10et au début du XXIème, quand en fait, on a découvert,
00:53:14pour les non-initiés, que la France était exportatrice nette
00:53:18de l'électricité, largement, que d'autre part,
00:53:21on avait le prix le moins cher d'Europe,
00:53:23et qu'on avait un service public de l'électricité
00:53:25avec les prix garantis, régulés, etc.,
00:53:29qui faisait référence dans le monde entier.
00:53:32On avait par ailleurs remporté un quatrième défi
00:53:34auquel on n'était pas du tout habitués,
00:53:36ou qu'on n'avait même pas pensé à l'origine,
00:53:38qui était les émissions de gaz à effet de serre.
00:53:40Puisque grâce au...
00:53:41Et comment ça a changé, du coup ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:53:45Alors, ça, c'est ce que j'essaie d'expliquer de manière très simple.
00:53:48Et quand on m'a posé la question à l'Assemblée,
00:53:50justement, au moment de l'enquête...
00:53:52Ce qu'on ne comprend pas, c'est ce marché d'électricité aujourd'hui.
00:53:55Vous avez raison de ne pas le comprendre.
00:53:56Alors, il est incompréhensible.
00:53:57Moi, je vais essayer de faire simple.
00:53:59C'est-à-dire que vous achetez aujourd'hui...
00:54:04La France produit de l'électricité,
00:54:06elle en vend à l'extérieur,
00:54:07et elle rachète plus cher qu'elle ne la produit.
00:54:09Bien sûr.
00:54:10Non, mais un peu, non.
00:54:12Donc là, j'ai fait vraiment très simple.
00:54:14Mais bon, c'est kafkaïen.
00:54:15Alors, certains disent...
00:54:17Certains, les Espagnols, je crois, sont sortis de ce marché.
00:54:19Et nous, le maire dit qu'il faut rester.
00:54:20Et les Portugais.
00:54:21Et moi, je ne comprends rien.
00:54:23Je suis incapable de dire s'il faut sortir, pas sortir, etc.
00:54:26Je ne comprends rien.
00:54:28C'est ce que j'ai essayé de dire de manière très simple, au fond.
00:54:32Pourquoi est-ce qu'on en est arrivé à la situation de désastre actuel ?
00:54:35Et à cause de qui ?
00:54:38À cause de l'Europe ?
00:54:40Guidée par qui ?
00:54:41Par les Allemands.
00:54:42Les Allemands, au cours des 20 dernières années,
00:54:45ont conçu un système qui, au fond, répondait à leurs préoccupations politiques.
00:54:49C'était l'énergie, le tournant énergétique.
00:54:52Nous, nous appelons au quotidien la transition.
00:54:56Dans une transition, on m'avait appris qu'on avait un point de départ, un point d'arrivée.
00:55:00Et là, c'est d'où on vient, on ne sait pas où on va.
00:55:03Synthétique pour nos téléspectateurs.
00:55:05Les Allemands, ayant explosé leur système électrique,
00:55:10ayant fait une catastrophe, ayant mis leurs deux électriciens nationaux à genoux,
00:55:15se sont rendus compte du fait qu'ils avaient perdu un des éléments de compétitivité
00:55:21de ce qui est essentiel pour eux, c'est l'industrie.
00:55:23Et donc, il était insupportable pour l'Allemagne d'avoir à leurs frontières
00:55:28une France qui détenait un atout compétitif insupportable qui était l'EDF.
00:55:34Il fallait détruire l'EDF.
00:55:36Donc on va détruire l'EDF et on l'a fait.
00:55:39On va écouter là à qui l'a fait François Hollande, principalement.
00:55:43L'Europe, avec la complicité d'une France qui n'a pas défendu ses intérêts,
00:55:48c'est-à-dire d'un gouvernement français qui n'a pas défendu ses intérêts.
00:55:50Mais le gouvernement d'Hollande, parce que Nicolas Sarkozy, pour le coup,
00:55:52et d'ailleurs c'est un échange qu'il a en 2012 célèbre sur le nucléaire
00:55:57pendant le fameux débat où Nicolas Sarkozy défend fortement le nucléaire.
00:56:02Et François Hollande, effectivement, annonce déjà la fermeture de Centrale.
00:56:06Donc là, c'est un élément clé du débat.
00:56:08Alors les Français, ce jour-là, ils ne mesurent pas les conséquences.
00:56:12Mais François Hollande a bradé l'électricité.
00:56:14– Il l'a mesure par le prix de l'électricité.
00:56:17– Oui, c'est là qu'on voit pourquoi, pour faire un accord électoral,
00:56:22notamment avec les Verts, pour de la basse politique.
00:56:26Alors, votre livre est passionnant, sur Emmanuel Macron.
00:56:29On va l'écouter Emmanuel Macron sur ce qu'il a dit hier.
00:56:31Et on a ouvert notre émission hier en disant,
00:56:33Eureka, le président de la République a compris qu'il y avait un problème
00:56:37d'immigration et de sécurité.
00:56:38Il avait dit le contraire la veille, la veille.
00:56:40Il avait dit, je suis allé à Horadour-sur-Glane, j'ai parlé au maire,
00:56:43je lui ai demandé s'il y avait un problème d'immigration et de sécurité,
00:56:45il m'a dit non.
00:56:46Le lendemain, il dit, j'ai bien compris le message,
00:56:48ras-le-bol d'immigration et de sécurité.
00:56:50Mais comme tous les jours il dit quelque chose,
00:56:51le lendemain il dit le contraire, c'est difficile.
00:56:53Et vous sur Emmanuel Macron, vous dites,
00:56:55Emmanuel Macron a un abord très agréable, extrêmement convivial,
00:56:57le tutoiement immédiat, mais je ne peux m'empêcher d'y voir
00:57:00la marque de son incontestable talent de comédien
00:57:03appliqué à une vision froide du facteur humain.
00:57:06Son fameux emploi dû en même temps assumer au fond
00:57:08un certain manque de conviction, un certain, vous êtes gentil,
00:57:12qui l'empêche d'avoir une vision stratégique
00:57:14ou au moins une ligne directrice.
00:57:16Et Marine Le Pen est en direct sur un marché, me dit Aïna Bobo.
00:57:22Elle a donc commencé sa campagne, voici une image effectivement
00:57:25que me donne ou que me souligne Marine Lenson
00:57:27pendant que je parlais de ce que vous écriviez sur le président Macron.
00:57:33Donc je termine.
00:57:35Il agit ainsi sur tous les sujets, écrivez-vous.
00:57:37Il peut être pro-nucléaire, puis fermer une centrale
00:57:40en fonction de la conjoncture.
00:57:43Si tactiquement il pense qu'il faut être pro-nucléaire, il l'est.
00:57:46C'est le cas depuis deux ans avec la crise ukrainienne.
00:57:48Auparavant, durant son premier mandat,
00:57:50il n'a eu de cesse de restreindre la part de nucléaire
00:57:52au point de fermer Fessenay.
00:57:54C'est terrible parce que souvent je dis sur ce bateau
00:57:57que je n'ai pas envie de dire du mal du président de la République.
00:58:00Je n'humile pas.
00:58:02Je trouve que ce n'est pas agréable de dire du mal d'un président de la République.
00:58:05Et en même temps, on arrive tous à la même conclusion,
00:58:08c'est que vous avez un homme qui n'a sur tous les sujets aucune conviction.
00:58:14Je le crains, oui.
00:58:16En tout cas, je l'ai constaté dans le domaine précis.
00:58:20Est-ce que le Rassemblement national, s'il arrive au pouvoir,
00:58:23a promis qu'une de ses premières mesures serait de réformer
00:58:26ou même de sortir du marché européen de l'électricité
00:58:29pour faire baisser le prix du gaz en France ?
00:58:32Est-ce que ça vous paraît une mesure crédible et réalisable ?
00:58:35Il ne faut pas me lancer dans la campagne politique.
00:58:39Je dis mesure réalisable, oui,
00:58:42puisque l'Espagne et le Portugal sont sortis du marché européen de l'électricité
00:58:45sans sortir de l'Europe.
00:58:47Personne n'a jamais mentionné...
00:58:50Et ça baisserait ?
00:58:52C'est ça la question, est-ce que c'est réalisable ?
00:58:55Moi, je n'ai toujours pas compris, je vous disais tout à l'heure que je ne comprends rien,
00:58:58mais vous ne m'avez pas non plus expliqué pourquoi on ne sort pas.
00:59:02Je peux vous dire que si on sortait du marché
00:59:06et qu'on se contentait de gérer normalement les capacités de production
00:59:10dont nous disposons aujourd'hui, qu'ils font à travers le nucléaire et l'hydraulique,
00:59:14un petit peu de renouvelables, il ne faut pas en développer plus,
00:59:18de la France, un exportateur net d'énergie,
00:59:21à des niveaux de coûts de revient incontestablement très inférieurs au marché,
00:59:26alors je ne vois pas pourquoi cette mesure serait inconséquente.
00:59:31Pourquoi on ne le fait pas ?
00:59:33On ne le fait pas pour respecter les règles européennes.
00:59:36Pour ne pas ennuyer nos amis les Allemands.
00:59:38Il n'y aurait pas de black-out.
00:59:41L'Espagne et le Portugal l'ont fait.
00:59:45Est-ce qu'ils ont eu des mesures de rétorsion après ça ?
00:59:47Bien sûr que non.
00:59:48Et bien alors ?
00:59:49On a tout ce qu'on veut.
00:59:50Et ça ferait baisser les prix tout de suite ?
00:59:52Ce qui peut faire baisser les prix ?
00:59:54Je connais les prix de revient.
00:59:58Je vous dis qu'il y a une incohérence entre les prix de revient et les prix de marché.
01:00:02Parce que le marché européen est tellement...
01:00:05Vous donnez raison en programme.
01:00:08Je donne raison au système électrique français qui existait
01:00:15jusqu'à l'arrivée de certains gouvernements au pouvoir.
01:00:18Alors qu'est-ce que nous faisons Marine ?
01:00:20Est-ce que nous restons sur Hénin-Bobon ?
01:00:22Ou est-ce que nous écoutons Emmanuel Macron ?
01:00:24Alors nous restons sur Hénin-Bobon, me dit Marine.
01:00:27Ce qui nous permet de parler aussi d'un de vos chapitres que vous abordez
01:00:33qui est le climato-scepticisme.
01:00:35Ça, ça m'intéressait.
01:00:37Le climato-scepticisme, écrivez-vous,
01:00:39incarne une forme ancienne mais tenace de résistance aux sciences du climat.
01:00:43On aurait tort d'enterrer trop tôt cette mouvance
01:00:48au motif qu'elle n'est pas représentée par un mouvement politique en France
01:00:51ni plus généralement en Europe.
01:00:53Le retour de Donald Trump dans la course à l'élection présidentielle américaine
01:00:57doit donner à réfléchir le terme sceptique
01:01:00accolé à la question climatique et trompeur.
01:01:03En effet, le scepticisme à l'égard du sujet complexe du climat terrestre
01:01:07est parfaitement légitime d'un point de vue scientifique.
01:01:12Vous n'allez pas vous faire que des amis ?
01:01:14Non, mais j'ai l'habitude.
01:01:18Qu'est-ce que vous voulez dire derrière ces mots ?
01:01:23Deux sujets sont totalement différents l'un de l'autre.
01:01:26Le premier sujet, c'est le climat et, au fond,
01:01:30l'impact sur le climat de l'activité humaine.
01:01:34Y a-t-il ou pas une corrélation ?
01:01:36On peut admettre qu'il y ait une corrélation entre l'activité humaine et le climat.
01:01:40On n'en tire aucune conséquence dès lors qu'il faudrait, à ce moment-là,
01:01:44intégrer dans la réflexion le problème de la démographie
01:01:47qu'évidemment, il n'est pas de bon ton de simplement mentionner.
01:01:51Or, c'est vrai qu'entre le début du XXe siècle et aujourd'hui,
01:01:56le nombre d'habitants sur la planète a augmenté de manière absolument hallucinante
01:02:00et qu'on n'en tire aucune conséquence.
01:02:03Le deuxième sujet, c'est, très égoïstement au niveau français
01:02:07et même simplement européen, de se poser la question de savoir
01:02:10s'il est rationnel, s'il est raisonnable
01:02:13de faire des investissements aussi considérables que ceux qui sont envisagés aujourd'hui
01:02:17et à quoi ça sert.
01:02:18La France émet 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
01:02:25L'Europe, 8%.
01:02:27Au moment où on dépense des centaines de milliards
01:02:31pour gérer ce que nous appelons la transition énergétique,
01:02:36en même temps, aujourd'hui, les Chinois construisent
01:02:40deux centrales thermiques au charbon chaque semaine
01:02:43et l'Inde vient de décider l'ouverture de 108 mines de charbon nouvelles.
01:02:49À quoi servent ces milliards qui sont dépensés ?
01:02:53Le budget français en matière de transition écologique.
01:02:58Moi, j'ai totalement confiance en le Premier ministre
01:03:01quand il annonce que 40 milliards chaque année sont consacrés à la transition écologique.
01:03:07Pour moi, c'est de l'argent gaspillé.
01:03:10Quand on dit donner l'exemple au monde entier.
01:03:14Oui, certes.
01:03:16Ça ne sert à rien, mais on peut donner l'exemple.
01:03:21C'est là qu'on marche sur la tête sur tellement de sujets.
01:03:24Monsieur Poglio est un professionnel.
01:03:27Dans l'espace médiatique, ce discours-là, personne ne l'entend.
01:03:33C'est pour ça que j'ai été fasciné d'écouter la commission d'enquête parlementaire.
01:03:37Quand on vous dit que les besoins d'un électricien de la France
01:03:41augmentent systématiquement et qu'il faut désormais consacrer
01:03:45des moyens considérables à tripler la capacité de renouvelables en France.
01:03:50Les besoins d'électriciens de la France sont baissés depuis 10 ans régulièrement.
01:03:54Ils continuent de baisser.
01:03:57Deuxièmement, nous sommes exportateurs.
01:03:59On n'a pas besoin d'électriciens en plus.
01:04:01Troisièmement, le renouvelable n'est pas compétitif.
01:04:03Il n'est pas subventionné.
01:04:06J'entendais ce matin un ministre important,
01:04:08en tout cas, en me donnant un poste encore important aujourd'hui,
01:04:11dire que vous comprenez qu'il faut vraiment investir dans le renouvelable
01:04:15parce que plus on fabrique de l'énergie, plus ça fait baisser les prix.
01:04:18En tout cas, c'est intéressant de vous écouter l'étrange débat
01:04:21sur comment la France a perdu sa souveraineté énergétique.
01:04:24Je veux bien que nous restions comme cela sur une image de Marine Le Pen,
01:04:30mais peut-être pouvons-nous écouter quelques intervenants ce matin.
01:04:39Je vous avais dit, Emmanuel Macron, je l'ai annoncé tout à l'heure,
01:04:42donc je voudrais vraiment qu'on écoute ce qu'il a dit
01:04:44quand il a parlé du ras-le-bol d'immigration et d'insécurité.
01:04:46C'était hier au G7, parce que c'est la première fois, me semble-t-il, qu'il le disait comme ça.
01:04:50Emmanuel Macron, hier soir.
01:04:52J'ai fait des choses impopulaires.
01:04:54J'ai fait le grand débat au moment des Gilets jaunes.
01:04:56J'ai fait des choses impopulaires.
01:04:57Je me suis resoumis au vote des Françaises et des Français.
01:04:59On a fait des réformes impopulaires.
01:05:01Je pense qu'il était sain que les Françaises et les Français puissent se réexprimer.
01:05:04Mais moi, je n'ai jamais pris nos compatriotes pour des imbéciles.
01:05:07Et j'ai l'impression, dans le débat médiatico-politique qu'il y a aujourd'hui,
01:05:11qu'on dit, au fond, les gens vont faire quelque chose de terrible parce qu'ils sont fous.
01:05:14Non, les gens, ils vivent leur colère.
01:05:17Moi, je dis, ça ne m'a pas fait plaisir, dimanche.
01:05:19Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux,
01:05:24que les réformes avancent, donc je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
01:05:28Ça ne m'a pas fait plaisir, évidemment, que ça m'a touché.
01:05:31J'ai dit, on doit absolument redemander aux Françaises et aux Français de clarifier.
01:05:36Et leur dire aussi qu'on a compris, il y a des choses qui vont changer.
01:05:39On a compris ce qu'ils disaient sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
01:05:43Il faut aller plus vite, plus fort. Il faut des choses, maintenant, massives.
01:05:46Ça doit changer, plus fort.
01:05:48Ras-le-bol sur la sécurité et l'immigration, il faut aller plus vite, plus fort.
01:05:51Je vous assure, je me suis pincé quand j'ai entendu ça.
01:05:54Pourquoi ? Parce que la veille, il avait dit l'exact contraire.
01:05:57Il avait dit que c'était les médias qui montaient en épingle un fait divers.
01:06:01Et qu'à partir de ce moment-là, les gens, à force de voir ça,
01:06:05imaginaient que ça allait leur arriver.
01:06:08C'est incompréhensible.
01:06:10Ils travaillent comme un fou.
01:06:13C'est ça que je retiens, moi, de ce son.
01:06:15C'est que les Français sont injustes. Je travaille comme un fou pour eux depuis 7 ans.
01:06:17Et ils osent me sanctionner. Mais c'est injuste.
01:06:20On voit bien qu'Emmanuel Macron, dans sa conférence de presse, arrive au bout.
01:06:24Il n'a plus rien à offrir. Il a quand même proposé un débat sur la laïcité.
01:06:28Je ne sais pas si vous vous rendez compte de cette proposition.
01:06:30Il fait 10 minutes sur les écrans.
01:06:31Un débat sur la laïcité. Après, il fait 3 propositions pour assurer les retraités.
01:06:34Indexation des retraites sur l'inflation.
01:06:36Attention les écrans, on va supprimer les écrans.
01:06:38On va interdire jusqu'à 11 ans les écrans.
01:06:40Je crois que Marine Le Pen est en train de s'exprimer, me dit Marine Lenson.
01:06:45Donc, écoutons-la quelques instants.
01:06:47Elle est la conséquence de choix politiques qui ont été faits dans les 30 dernières années
01:06:51et aggravés sous le mandat et demi d'Emmanuel Macron.
01:06:57Et de sortir la France d'un piège, du piège dans lequel elle est enfermée,
01:07:04pour la remettre sur les rails.
01:07:06C'est ça le sujet essentiel.
01:07:08Et c'est de le faire dans un combat électoral où nous sommes confrontés à un très grand danger
01:07:14qui est celui d'une extrême gauche en même temps radicale et violente
01:07:19dont je dis très clairement qu'elle attente aux libertés individuelles et publiques
01:07:26et constituées de gens qui ont des pensées et des idées qui ne sont pas admissibles.
01:07:37Voilà, c'est ça le vrai sujet qui est celui de cette élection
01:07:41qui va se dérouler sur un temps évidemment très court
01:07:44mais qui offre une grande espérance pour des dizaines de millions de Français.
01:07:50Vous disiez qu'il y a un accord qui a été conclu hier.
01:07:53Est-ce que cet accord vous inquiète sur votre possibilité d'obtenir l'argent d'action ?
01:07:57C'est une déclaration d'ailleurs de Georges Fenech.
01:07:59Georges Fenech, hier vous me disiez qu'il n'y avait plus en France de papier.
01:08:03Il n'y a plus de papier pour les imprimeurs.
01:08:05Voilà, ça vous êtes resté sur cette position.
01:08:07Vous disiez hier soir, il y a les élections, il faudra les reculer
01:08:10parce que matériellement ça ne sera pas possible.
01:08:12Il faudrait les reculer d'au moins une semaine.
01:08:14Parce que matériellement...
01:08:16Ça ne va pas se faire.
01:08:18Ça ne va pas se faire mais vous allez avoir des milliers de recours à l'Assemblée nationale
01:08:22sur les questions j'ai pas pu mettre mes documents, j'ai pas pu ouvrir mon compte.
01:08:26C'est constitutionnel, c'est entre 20 et 40 jours.
01:08:28Oui.
01:08:29Ça sera 21 jours.
01:08:30Non mais il ne bougera pas.
01:08:31Ce que je vous dis c'est qu'il y a des candidats qui vont être empêchés.
01:08:34Ah bien sûr les petites listes vont être...
01:08:36Pas uniquement les petites listes.
01:08:37Non mais vraisemblablement c'est vrai ce que vous dites.
01:08:38J'avais eu aussi peu de candidats dans certaines circonstances.
01:08:41Gabriel Attal, lui, est en Loire-Atlantique.
01:08:43Je ne sais pas où il est d'ailleurs en Loire-Atlantique.
01:08:45Et ça m'est difficile, même si je connais un peu ce département avec cette image,
01:08:50de reconnaître précisément où il est.
01:08:52Mais il est en Loire-Atlantique.
01:08:53Manifestement il est plutôt en zone rurale.
01:08:56Ah il est à la Chapelle-sur-Herde.
01:08:58Alors la Chapelle-sur-Herde, c'est là qu'est le siège du Football Club de Nantes, figurez-vous.
01:09:03Donc il ne doit pas être loin des terrains de la Jeune-Hélière, M. Attal.
01:09:09Et vous reconnaissez au premier plan Mme Ayrie, qui est élue nantaise
01:09:15et qui doit se présenter, j'imagine, dans une circonscription.
01:09:18Vous voulez qu'on l'écoute quelques secondes ? Écoutons-le quelques secondes.
01:09:23Oui, mais c'est pour ça qu'on se donne un peu de temps.
01:09:26Ce qu'on fait sur l'année 24-25, et donc pour le concours de 2025,
01:09:33c'est qu'on le passe en Bac plus 3.
01:09:36Avant c'était Bac plus 5.
01:09:37Ça veut dire que les étudiants de l'année prochaine passent le concours, les L3 de l'année prochaine.
01:09:40Exactement, ils peuvent le passer à Bac plus 3.
01:09:42Pour eux, c'est vrai que c'est un peu bizarre, parce qu'on leur prévient au début de l'année,
01:09:45toutes les maquettes doivent être chargées.
01:09:47Là on les prévient avant que l'année universitaire commence,
01:09:50et surtout on a travaillé depuis 6 mois avec les universités pour faire évoluer la maquette.
01:09:54Travailler, moi je vois, au niveau de l'université, c'est compliqué.
01:09:57Gabriel Attal, manifestement sur une question un peu technique,
01:10:00il doit être avec peut-être un étudiant, on lui pose une question
01:10:03dont je n'ai pas exactement apprécié les contours,
01:10:07en tout cas envisagé les contours,
01:10:09mais on a deviné que c'était assez technique comme question.
01:10:12Jacques Vendredou est avec nous, je vais lui demander de faire un peu plus court que d'habitude.
01:10:16Jacques Vendredi-Vendredou, on garde évidemment notre séquence,
01:10:20mais il est déjà 10h22, générique.
01:10:24Générique
01:10:29Cher Jacques, qui fait un tour avant les Jeux Olympiques,
01:10:33et qui nous présente à chaque...
01:10:35Ah oui !
01:10:37C'est une idée dommage de ne pas le passer.
01:10:39Vous êtes dans la Seine !
01:10:41Vous n'êtes pas sur Seine, vous êtes dans la Seine.
01:10:43Où vous êtes ? Qu'est-ce que vous faites ?
01:10:45Alors je suis à Sèvres, je vous rappelle que la natation en eau libre,
01:10:49c'est donc sur la Seine.
01:10:51C'est du 8 au Nefou et au départ du pont Alexandre III,
01:10:56et là moi je suis à la hauteur de Sèvres.
01:10:58Donc je voulais être le premier à me baigner dans la Seine avant Anne Hidalgo.
01:11:04Voilà, c'est réussi, je vais...
01:11:06Mais t'es pas à la tête du mot, monsieur.
01:11:08Je vais me gêner, je vais me gêner.
01:11:10Non, non, vous avez des écouteurs, faites attention !
01:11:12Mais non, mais attendez, attendez.
01:11:14Attendez, attendez, attendez.
01:11:16On va être clair, on va faire court.
01:11:18J'enlève mes écouteurs, d'accord ?
01:11:20Mais non, parce que vous allez attraper une maladie.
01:11:24Les lunettes.
01:11:25Ça file au coq.
01:11:26Non, non, voilà.
01:11:27Gardez, gardez la tête hors de l'eau.
01:11:29Voilà, regardez, regardez, là je suis bien.
01:11:31Regardez, regardez Pascal, regardez.
01:11:33Je nage dans la Seine avant Anne Hidalgo.
01:11:36Au revoir, au revoir Jacques.
01:11:38Au revoir, Jacques.
01:11:40Au revoir, Jacques.
01:11:42Au revoir, au revoir.
01:11:44A bientôt, on se rappelle.
01:11:46On se rappelle Jacques.
01:11:49Voilà, regardez, j'en nage dans la Seine.
01:12:13Voilà Pascal, alors j'ai du mal à revenir.
01:12:15Oui, c'est ce qu'on veut.
01:12:18Non mais il y a un homme à la mer là.
01:12:20Un homme à la mer.
01:12:21Bon, Jacques.
01:12:23A bientôt, à bientôt.
01:12:25Mais on vous voit tout à l'heure.
01:12:26Demain à 12h55 sur C8.
01:12:28Retrouvez le dernier numéro de la saison de L'Essentiel chez Labraud.
01:12:31Philippe reçoit la romancière et l'académicienne Chantal Thomas
01:12:35qui sur un coup de tête est partie vivre six mois en Arizona
01:12:38dans les années 80.
01:12:39Une expérience inoubliable qu'elle a rencontrée dans un journal d'Arizona
01:12:43et qu'elle a décidé 42 ans plus tard de publier.
01:12:45Regardez l'extrait.
01:12:47Pendant six mois, vous avez découvert l'Arizona
01:12:50et vous avez adoré ça.
01:12:51Oui.
01:12:52Pourquoi ?
01:12:53D'abord, je suis heureuse qu'on se retrouve là
01:12:57parce que mes premières visions de l'Amérique,
01:13:00je les dois à votre plume.
01:13:02C'est vraiment l'Amérique et l'étudiant étranger qui m'ont fait rêver.
01:13:06Vous êtes trop bizarre.
01:13:07Quand j'étais à Arcachon, mais si, je tiens à le dire.
01:13:09Parce que l'imaginaire d'un pays commence très très tôt
01:13:13pour que ça s'inscrive.
01:13:15Et quand j'ai débarqué à New York,
01:13:19c'est comme si je rencontrais le lieu qui allait être ma renaissance.
01:13:26Et après, j'ai aimé tous les États-Unis
01:13:30et ce sentiment d'infini, d'espace qu'on n'épuisera jamais.
01:13:36Et quand j'avais quitté Paris,
01:13:38j'avais l'impression au contraire d'un jardin.
01:13:40J'étais hier au Palais Royal.
01:13:42Un jardin dont on peut connaître chaque merveille,
01:13:45mais qui est clos.
01:13:46Alors qu'aux États-Unis, c'est la découverte d'un imprévu
01:13:50qui vous dépasse là.
01:13:56Chantal Thomas et puis également présente sur le plateau
01:13:59Takis Candilis, que vous avez peut-être reconnue,
01:14:01et Anne Coste et Jacinthe Madelin.
01:14:03C'est la dernière de l'ami Philippe Labrault,
01:14:06la dernière de la saison.
01:14:07Et regardez vraiment cette émission régulièrement
01:14:09le samedi à 12h55,
01:14:11parce que c'est une émission formidable
01:14:12où la culture est présente.
01:14:15Bonjour Docteur Millot.
01:14:16Demain, c'est à 10h30.
01:14:17Brigitte nous expliquera pourquoi nous transpirons
01:14:20et nous donnera des conseils pour tous ceux qui sont gênés
01:14:23à la transpiration.
01:14:24Parce que parfois, ça peut être effectivement un handicap.
01:14:28Il y a certaines transpirations qui sont odorantes.
01:14:31Est-ce que c'est la différence de composition
01:14:33qui fait qu'il y en a une sur le bras
01:14:35qui n'est pas très odorante et une autre qui l'est plus ?
01:14:37En fait, si on allait piquer à l'intérieur,
01:14:41là on voit bien la glande apocrine et les autres,
01:14:43si on allait prélever la sueur dans la glande,
01:14:49en fait elle serait inodore.
01:14:50Alors comment, pourquoi ?
01:14:51Quand ça arrive à la surface de la peau,
01:14:53tu sais qu'à la surface de la peau,
01:14:54nous avons un microbiote cutané,
01:14:57c'est-à-dire plein de petites bactéries,
01:15:00qui sont là.
01:15:01Et en fait, c'est quand la sueur qui est inodore
01:15:04quand elle est à l'intérieur,
01:15:05quand elle arrive à la surface de la peau,
01:15:07c'est là qu'elle devient odorante.
01:15:09Donc ça dépend de l'hygiène, puisque c'est les bactéries ?
01:15:11Non, c'est les bactéries.
01:15:12Alors ça dépend de l'hygiène, oui.
01:15:14Oui, forcément.
01:15:15C'est toute la face ou les bras, ou ailleurs, évidemment.
01:15:19Mais ça ne dépend pas de l'hygiène.
01:15:21Ces bactéries-là, c'est les bactéries
01:15:22qui sont là pour nous défendre,
01:15:24qui font partie de notre immunité.
01:15:25Une bactérie n'est pas égale à la saleté.
01:15:29Ce qui transpire ici, sur ce plateau,
01:15:32c'est l'intelligence et la culture.
01:15:33C'est ce qu'on a.
01:15:34Et notamment lorsque M. Proglio est avec nous.
01:15:36Et sur le nucléaire, au fond, l'idéal ou le réalisable,
01:15:42ce serait possible, par exemple,
01:15:45qu'on soit à 90% de nucléaire,
01:15:48qu'au fond, l'éolienne, ça ne marche pas terrible,
01:15:51ça coûte cher et c'est moche.
01:15:52Le renouvelable, vous dites que ce n'est pas terrible.
01:15:54Le solaire, visiblement,
01:15:55le moment où on en a besoin dans la journée,
01:15:59il fait noir et il n'y a plus de soleil.
01:16:02Est-ce qu'on pourrait tout faire en nucléaire ?
01:16:05Est-ce que ce serait mieux ?
01:16:07La réponse, on l'avait déjà donnée depuis longtemps.
01:16:10Le nucléaire français avait vocation à représenter
01:16:13à peu près entre 75 et 80% des besoins de la France.
01:16:16L'hydraulique, qui est quand même la plus belle
01:16:18des énergies renouvelables,
01:16:19parce que c'est celle aussi qui se stocke le mieux.
01:16:21C'est une pile à combustible, un barrage.
01:16:24L'hydraulique représente 12,5%.
01:16:26On pourrait aller à 15% si on avait la volonté
01:16:30d'étendre un peu la capacité de renouvelable
01:16:33de l'hydraulique, ce qui est tout à fait faisable.
01:16:37Et donc, on avait comme ça, en gros,
01:16:4095% des besoins de la France.
01:16:42Et éolienne, ça ne sert à rien.
01:16:44C'est assez moche.
01:16:45C'est assez peu recommandé pour les habitants.
01:16:51D'ailleurs, on voit bien le manque d'acceptabilité
01:16:54d'éolien actuellement dans notre pays
01:16:57comme dans beaucoup de pays dans le monde.
01:17:00Oui, mais on aurait pu en faire un tout petit peu.
01:17:02Mais le problème des énergies dites renouvelables
01:17:05en dehors de l'hydraulique, c'est qu'en fait,
01:17:08elle arrive quand vraiment il y a du vent ou du soleil.
01:17:11Et donc, au moins, on en a besoin.
01:17:13Les besoins de consommation d'électricité,
01:17:15essentiellement, c'est l'hiver, la nuit.
01:17:18Le solaire, la nuit, effectivement.
01:17:21Et puis, le vent, très souvent,
01:17:24quand il fait très froid, il n'y a pas d'eau.
01:17:27Mais pourquoi, pardonnez-moi,
01:17:29je pose des questions et je connais ces réponses,
01:17:32mais comment est-il possible que dans tant de domaines,
01:17:36la France soit suicidée ?
01:17:38Je vous assure, c'est une question qui m'intéresse.
01:17:40Sur celui-là, je peux répondre.
01:17:42Sur les autres, pardonnez-moi d'un peu de modestie,
01:17:44je n'aurai pas la vanité de répondre à tous les secteurs
01:17:47où la France a fait les mauvais choix.
01:17:49Sur celui-là, encore une fois,
01:17:52on avait un système idéal.
01:17:54Il était idéal.
01:17:56Le système tel qu'il avait été construit en 46
01:17:58et tel qu'il vivait encore au début des années 2000
01:18:00était le système idéal avec un outil extraordinairement puissant
01:18:03et qui faisait référence dans le monde entier.
01:18:05— Grande béton, prestigieuse.
01:18:07— Extraordinaire. C'était la référence partout.
01:18:09Dans le nucléaire, on était considéré comme la référence.
01:18:12Dans l'hydraulique aussi.
01:18:13Et dans le service public,
01:18:15mot qui, désormais, est un mot banni de notre conversation.
01:18:19Donc, on ne parle plus de service public.
01:18:22Donc, on avait coché toutes les bonnes cases.
01:18:24— Et donc, pour des raisons...
01:18:25— Donc, ils sont allés pour des raisons...
01:18:27— Politiques.
01:18:28— Ouais. Enfin, faussement politiques.
01:18:30— Politiciens.
01:18:31— Oui, mais sous la pression externe.
01:18:33— Sous la pression...
01:18:34— On peut retrouver cette autonomie.
01:18:36— Ah, ça va être difficile, maintenant.
01:18:37— Du jour au lendemain.
01:18:38— Sans les traités européens, quoi.
01:18:40— Marché européen.
01:18:41— Sans cet ennemi du passé.
01:18:43Dieu sait que j'essaie de regarder l'avenir
01:18:45plutôt que le passé.
01:18:46Mais là, il faut reconstituer l'EDF d'hier.
01:18:50Mais réintégrer le réseau, parce que la désoptimisation...
01:18:54— Bon, je pense qu'il y a une prise de conscience
01:18:56qui a été faite, quand même.
01:18:57J'ai l'impression qu'il y a une prise de conscience.
01:18:59— Une prise de conscience par les consommateurs
01:19:00beaucoup plus que par le politique,
01:19:02parce qu'en matière de programme,
01:19:04en matière d'ambition,
01:19:06les choses sont extrêmement claires.
01:19:07Il faut aller vite.
01:19:08— Dernière chose, parce qu'il nous reste 3 minutes.
01:19:10Est-ce que...
01:19:11J'avais envie qu'on entende Emmanuel Macron,
01:19:13hier, dans le G7.
01:19:14Il a dit des choses intéressantes.
01:19:15Et notamment, il a imaginé que les gens
01:19:17puissent voter pour Renaissance,
01:19:20parce que les Jeux olympiques arrivaient.
01:19:22Et c'est vrai que c'est un lien de causalité
01:19:24qui peut surprendre.
01:19:25Donc, je propose d'écouter le président de la République,
01:19:28si vous le voulez.
01:19:30— Est-ce que cette colère ne va pas gâcher un peu
01:19:32les Jeux olympiques ?
01:19:33Vous avez souvent dit...
01:19:34— Mais pourquoi voulez-vous que les Français les gâchent ?
01:19:36Parce que les Français, je pense qu'ils n'ont pas envie
01:19:38d'avoir des Jeux olympiques, justement,
01:19:41qui se présentent mal.
01:19:42Donc, ils vont intégrer les Jeux olympiques
01:19:44dans leur choix.
01:19:45Moi, je pense que...
01:19:46— En juillet, on sera en pleine instabilité politique.
01:19:48— Pourquoi voulez-vous...
01:19:49On serait en instabilité politique
01:19:51si on n'avait pas tranché les choses.
01:19:53Les Françaises et les Français,
01:19:54ils vont voter le 30 juin et le 7 juillet.
01:19:56Les choses seront claires, derrière.
01:19:58Et moi, je pense que les Françaises et les Français,
01:20:00en allant voter,
01:20:01ils vont se dire comment avoir une France plus forte.
01:20:03Est-ce qu'ils ont compris
01:20:04qu'on avait quand même une colère ?
01:20:05Le message est oui.
01:20:06C'est pour ça qu'on a fait la dissolution.
01:20:07Pour vous dire, ça va changer.
01:20:09Faites-nous confiance.
01:20:10— Et si vous arrivez à l'instant,
01:20:12sachez que Marine Le Pen est là,
01:20:13et Nain Beaumont,
01:20:14et c'est pourquoi vous la voyez sur un marché,
01:20:16que Gabriel Attal est à la Chapelle-sur-Erre,
01:20:18dans la banlieue de Nantes,
01:20:21pour un de ses premiers déplacements.
01:20:24Merci à Jacques Vendroux.
01:20:25Je dis merci à Jacques Vendroux.
01:20:26Il reste juste une minute.
01:20:27Merci, Jacques.
01:20:28Vous êtes sorti de l'eau.
01:20:30— Pascal !
01:20:31Mon Pascal !
01:20:32— So chic !
01:20:33— Vous êtes formidable.
01:20:34— Voilà.
01:20:35On reste en contact.
01:20:36C'est mieux.
01:20:37— Vous êtes très beau, Jacques.
01:20:38— Je m'appelle à l'occasion, ce week-end.
01:20:39— Bien sûr.
01:20:40Et puis, vous avez des très belles lunettes.
01:20:42Mais faites attention à vous, Jacques,
01:20:43parce que le mot peut-être de la fin avec vous est génie.
01:20:46— Non, moi, je...
01:20:47Alors là, j'avoue que je trouve lunaire
01:20:49l'intervention d'Emmanuel Macron sur les Jeux olympiques.
01:20:51Je pense que ça montre...
01:20:52C'est vraiment le signe d'une déconnexion élitaire,
01:20:54parce que je pense que de faire des Jeux olympiques
01:20:56a un enjeu politique.
01:20:57Les Français ont vraiment la tête ailleurs, à mon avis.
01:20:59Ils ne votent pas en fonction des Jeux olympiques.
01:21:01Et c'est toujours cette idée, pour Emmanuel Macron,
01:21:03que la France est avant tout une vitrine
01:21:05pour le reste du monde.
01:21:06Mais bon, pour les Français,
01:21:07la France est d'abord leur maison.
01:21:08C'est pas une vitrine.
01:21:09— Oui.
01:21:12— Le trio avec la collaboration de Pierre Habou,
01:21:14c'est aux éditions Michel Lafon,
01:21:17L'étrange débâcle,
01:21:18comment la France a perdu sa souveraineté énergétique.
01:21:20Je vous écoutais souvent
01:21:22durant cette commission d'enquête.
01:21:24Et le sentiment qui domine quand je vous écoute
01:21:27et quand je vous écoutais,
01:21:29c'est qu'au fond, ça me fait de la peine.
01:21:31Je jure, ça me fait de la peine.
01:21:33Parce que je sais,
01:21:35et je pense que les gens qui nous ont écoutés ce matin
01:21:38devinent que vous savez de quoi vous parlez,
01:21:40que vous êtes un professionnel
01:21:42et que votre expertise, elle est peu contestable,
01:21:45et que malgré tout,
01:21:47vos choix n'ont pas été entendus.
01:21:51— Je voudrais avoir juste un mot pour les salariés de l'EDF,
01:21:54parce que c'est une maison fantastique,
01:21:57avec un gisement de compétences qui était remarquable
01:22:00et une forme de patriotisme d'entreprise extraordinaire.
01:22:03— Terrible.
01:22:04— Je leur souhaite bon courage
01:22:06pour les temps qui viennent.
01:22:08— Merci.
01:22:09Vraiment merci d'être venu ce matin
01:22:11parler sur le plateau de CNews.
01:22:13Mathieu Sibylle Prolat était à la réalisation.
01:22:15Merci à Dominique Raimond, merci à Rodrigue Leprado,
01:22:18merci à Marine Lençon.
01:22:19Fallait jongler avec toutes ces images ce matin
01:22:21et je le remercie grandement,
01:22:22comme Benoît Bouteille qui était là avec nous cette semaine.
01:22:24Et puis le vendredi,
01:22:26nous saluons nos amis de la programmation
01:22:28qui sont si essentiels,
01:22:29autour de Nicolas Nissime
01:22:31qui arrive dès Potron Minet à la rédaction,
01:22:34avec Magdalena Dervish,
01:22:36avec Lino Wethes,
01:22:37Louis Lallement,
01:22:38tout un groupe de jeunes gens
01:22:40qui sont de grande qualité.
01:22:42Merci vraiment à tous.
01:22:44Passez un excellent week-end.
01:22:46Ce soir, c'est Olivier Benquemoun
01:22:48qui présentera l'heure des pros.
01:22:50C'est pas votre programme, M. Lebray, ce week-end ?
01:22:53— Ce week-end ?
01:22:54— Est-ce qu'on vous écoutera sur une antenne quelconque ?
01:22:56— Non. Essayez de dormir plus de trois heures par nuit
01:22:58depuis dimanche dernier.
01:22:59— Bien sûr.
01:23:00— Et par contre, le week-end prochain, oui, je...
01:23:02— Monsieur Progrillo, c'est des jeunes gens,
01:23:04ils se plaignent parce qu'ils disent
01:23:05que c'est la vie.
01:23:06— Mais non, vous me demandez mon programme.
01:23:07— Vous devriez être heureux.
01:23:08— Mais je suis passionné.
01:23:09Mais passionné. Et passionnant.
01:23:11— J'ai entendu un président de la République qui disait
01:23:13« Je travaille comme un fou ».
01:23:14— Ben, pareil.
01:23:15Je suis très heureux d'être le plus à l'antenne possible,
01:23:17ici et...
01:23:18— M. Fenech et M. Valigny,
01:23:20vous êtes bien tous les deux.
01:23:22Je trouve qu'il y a un côté zig et pus
01:23:24quand je vous vois tous les deux ensemble,
01:23:25les anciens du RPR et du Parti socialiste
01:23:28qui s'interrogent sur l'avenir.
01:23:29Merci à vous.
01:23:30Je vous taquine, mais avec affection, vous le savez.
01:23:33Merci.
01:23:34— Merci beaucoup.
01:23:35— Merci beaucoup, évidemment, à Eugénie.
01:23:37Et puis à Joseph, qui est là.
01:23:39Passez un excellent week-end à l'année.
01:23:41— Merci.