• il y a 6 mois
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 14 juin, Morandini Live numéro 1460 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:07Bonjour, nous sommes ensemble jusqu'à midi et demi à la une.
00:00:11Tout va se passer ce matin en direct sur CNews.
00:00:14Dans les minutes qui viennent à 11h, la justice va être saisie pour se prononcer sur l'éviction d'Eric Ciotti.
00:00:20Nous partons tout de suite en direct sur place au palais de justice où vous voyez les forces de l'ordre sont présentes.
00:00:26On attend sans doute l'arrivée d'Eric Ciotti dans les minutes qui viennent.
00:00:30Eric Ciotti qui conteste donc son éviction du poste de président des Républicains, éviction qui a été confirmée ce matin.
00:00:39Et dès qu'Eric Ciotti sera là, bien évidemment, nous irons en direct sur place rejoindre nos envoyés spéciaux.
00:00:45Mais ce n'est pas tout car à midi, nous vivrons également ensemble la conférence de presse en direct du Front Populaire,
00:00:51cette association autour des insoumis.
00:00:54Toute la gauche qui se détestait encore il y a 4 jours va tout oublier pour se réunir.
00:00:59Alors avant de reprendre tout cela dans l'ordre, tout de même, il faut revenir sur cette déclaration hier d'Emmanuel Macron
00:01:05qui, après 7 ans au pouvoir, affirme avoir enfin compris dimanche et seulement dimanche ce que voulaient les Français.
00:01:12Ça ne m'a pas fait plaisir dimanche.
00:01:14Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux, que les réformes avancent.
00:01:20Je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
00:01:23Ça ne m'a pas fait plaisir évidemment que ça m'a touché.
00:01:25J'ai dit qu'on doit absolument redemander aux Françaises et aux Français de clarifier
00:01:30et leur dire aussi qu'on a compris qu'il y a des choses qui vont changer.
00:01:33On a compris ce qu'ils disaient sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
00:01:37Il faut aller plus vite, plus fort. Il faut des choses maintenant massives.
00:01:40Ça doit changer plus fort sur le pouvoir d'achat dans certaines catégories, certaines régions, sur les difficultés de la ruralité,
00:01:46sur aussi le sentiment que la lutte contre les discriminations, le sentiment d'assignation résidence, ça ne bouge pas assez vite.
00:01:52Donc il y aura un jour d'après de ces élections et j'ai entendu le message.
00:01:56Mais je pense que ce n'est pas sain si j'avais juste dit que j'ai entendu le message et qu'on continue comme avant.
00:02:00Voilà, une déclaration qui fait beaucoup parler bien évidemment et nous allons y revenir dans un instant.
00:02:05Je vous le disais, dans moins de 20 minutes, la justice va ouvrir le dossier Eric Ciotti
00:02:10pour savoir si son éviction est légale ou pas.
00:02:13On l'attend toujours au tribunal, il pourrait arriver dans les minutes qui viennent.
00:02:17C'est un poupouche par deux vieilles barbes qui ont tout perdu, a dénoncé hier soir Eric Ciotti dans Touche pas à mon poste.
00:02:24Je suis président des Républicains.
00:02:27Qu'ils ont fait un conseil et tout ?
00:02:30Ils ont fait un poupouche, c'est un carteron de vieilles barbes à la retraite qui ont toujours tout perdu.
00:02:40C'était extraordinaire hier la photo, ceux qui me faisaient le procès.
00:02:45Il y avait M. Copé, 0,3% à la primaire, il y avait M. Bertrand, il y avait Mme Pécresse.
00:02:52On peut dire que ceux-là, ils ont apporté beaucoup à la droite.
00:02:56Donc sincèrement aujourd'hui, il faut tourner la page de ceux qui nous ont amenés là où nous sommes.
00:03:03Nous sommes un grand parti de droite.
00:03:05Nous nous aspirons aujourd'hui à apporter notre contribution au redressement du pays avec des idées fortes.
00:03:13Et à droite toujours cette séquence suraliste, hier soir encore dans Touche pas à mon poste,
00:03:18quand Sarah Knafo, bras droit et compagne d'Eric Zemmour, appelle en direct Jordan Bardella.
00:03:24Et elle lui laisse un message sur son portable pour lui proposer de faire l'union.
00:03:29Nos différences on les gardera, mais là on a une chance unique.
00:03:32Il y a une coalition qui est possible.
00:03:34On peut sauver nos idées.
00:03:35Nous, on ne pèse que 5,5%.
00:03:37C'est modeste.
00:03:38Les LR pèsent 7%.
00:03:39Mais ensemble, on peut changer les choses.
00:03:41La différence entre 45% et 50%, ça s'appelle la majorité.
00:03:45Voilà, message laissé donc à Jordan Bardella.
00:03:47Jordan Bardella qui lui a posté une déclaration sur Twitter, déclaration très officielle que vous allez voir,
00:03:53où il explique aux Français quelles seront ses priorités s'il devient Premier ministre après les législatives.
00:03:59Comme Premier ministre, mon action s'établira en deux temps.
00:04:03Le premier temps sera celui des urgences, le pouvoir d'achat, avec notamment la baisse des factures d'énergie,
00:04:09la reprise en main de notre politique d'immigration, le rétablissement de l'ordre partout,
00:04:14par un sursaut sécuritaire et pénal.
00:04:17Ce sont vos priorités, mais ce sont aussi les miennes.
00:04:20Et dans le même temps, la gauche a donc décidé de tout oublier,
00:04:23de s'unir envers et contre tout, et en particulier malgré les accusations
00:04:27qui pesaient sur les insoumis il y a encore quatre jours,
00:04:29les insoumis que les socialistes dénonçaient,
00:04:32les accusant de tenir parfois des propos antisémites et des propos anti-juifs.
00:04:36France Info ce matin.
00:04:4021h, les leaders de la gauche apparaissent enfin côte à côte.
00:04:44Sous les appodissements, ils viennent célébrer le nouveau Front populaire et son programme, enfin scellé.
00:04:51Car les négociations ont été compliquées toute la journée sous les encouragements des militants.
00:04:56Les allers-retours ont été incessants devant le siège des écologistes.
00:05:01Et tous derrière les insoumis, la gauche sous le nom de Front populaire et non plus de Nupes,
00:05:07histoire de faire croire que c'est un nouvel accord.
00:05:09Et même François Hollande a trouvé ça formidable hier soir sur TF1.
00:05:13C'est à la gauche de faire son devoir.
00:05:16Son devoir, c'est de faire l'union.
00:05:18L'union, c'est-à-dire de pouvoir rassembler toutes les familles politiques de la gauche,
00:05:23qui ont des divergences, c'est bien clair, mais qui font preuve de responsabilité.
00:05:28C'est-à-dire de mettre toutes les conditions pour que l'extrême droite ne puisse pas venir au pouvoir.
00:05:34Et justement, à gauche, un autre socialiste, Nicolas Meillard-Rossignol, maire de Rouen,
00:05:39était en roue libre hier sur BFM TV.
00:05:41Il disait vouloir alerter sur les dangers de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
00:05:46Et il a un exemple précis.
00:05:47Il explique par exemple que dans sa ville, une synagogue a été brûlée.
00:05:51Et c'est ce qui nous attend avec le Rassemblement national, dit-il.
00:05:54Seul problème, l'homme qui a brûlé cette synagogue n'a aucun lien avec le RN.
00:05:58L'homme est en réalité un Algérien sous OQTF.
00:06:01Regardez cette scène sur Alice.
00:06:03Moi, j'ai une synagogue qui a brûlé il n'y a pas si longtemps.
00:06:05Je sais comment ça se passe entre la police et les quartiers populaires.
00:06:08J'ai envie d'apaisement.
00:06:10J'ai envie de rassemblement.
00:06:12Je n'ai pas envie de l'extrême droite au pouvoir.
00:06:15Quand j'entends un parti qui nous explique
00:06:18qu'il ne faut pas aller prêter assistance à des gens sur des bateaux
00:06:21et qu'il faut renvoyer les musulmans.
00:06:23Je suis désolé.
00:06:24Je suis très peur.
00:06:26Je vous parle de l'instrumentalisation.
00:06:29Qui a brûlé la synagogue à Rouen ?
00:06:30Un monsieur.
00:06:32Il vient d'où et pourquoi il a brûlé la synagogue ?
00:06:34Un monsieur qui n'est pas jugé.
00:06:37Autre naufrage, celui de Sandrine Rousseau hier soir face à Patrick Cohen
00:06:41qui lui explique que ce qui est arrivé était aussi à cause d'elle.
00:06:44Elle bafouille, elle perd pied.
00:06:45C'était dans C'est à vous sur France 5.
00:06:47On pourrait exactement vous retourner l'accusation.
00:06:50Vous et un certain nombre de leaders de gauche
00:06:52à force de répéter depuis des années que Macron et le RN c'est la même chose.
00:06:56Je ne dis pas que c'est la même chose.
00:06:58Ce que vous venez de faire en disant il a réhabilité Pétain, etc.
00:07:01Les gens finissent par se dire que ce n'est pas si grave le RN.
00:07:04Si c'est la même chose.
00:07:06Vous avez diminué le danger représenté par le Rassemblement national
00:07:10à travers vos discours et ces discours-là que vous venez de tenir.
00:07:15Vraiment, là-dessus, je rappelle que le conseiller de Macron
00:07:19a mangé avec Marion Maréchal.
00:07:22Moi, j'ai mis une frontière très claire avec le RN.
00:07:28Naufrage en direct hier soir sur France 5.
00:07:30La gauche qui semble à corps d'argument pour convaincre
00:07:32de ne pas voter pour le RN.
00:07:34Exemple encore, Okaïa Diallo hier soir sur RTL
00:07:37qui affirme que l'extrême droite est, je cite,
00:07:39« structurée autour de la haine et du rejet »
00:07:41et l'extrême gauche serait « structurée autour des droits humains »
00:07:44même si elle reconnaît des problèmes sur l'antisémitisme.
00:07:47Mais ça, visiblement, ce n'est pas très grave.
00:07:49L'extrême droite est structurée autour de la haine et du rejet.
00:07:53La gauche, l'extrême gauche, est structurée autour des droits humains
00:07:56et de la promotion de la justice sociale.
00:07:58Je suis désolée que vous n'aimiez ou pas.
00:08:00Je veux bien entendre le fait qu'à gauche, il y a des problèmes
00:08:03par rapport à l'antisémitisme, par rapport au sexisme.
00:08:06La gauche, comme le reste de la société, est traversée par des problèmes
00:08:09et traversée par des problèmes qu'il faut régler.
00:08:12Mais l'idéologie matrice de l'extrême droite, c'est le racisme,
00:08:17c'est l'antisémitisme, c'est la NDLGBTQI, c'est le sexisme.
00:08:21Oui, mais sauf que c'est matriciel chez eux.
00:08:23C'est-à-dire que l'intégralité des personnes qui composent l'extrême droite
00:08:26porte cette idéologie, alors qu'on ne peut pas en dire autant, de la gauche.
00:08:30– Voilà donc ce qu'on pouvait dire et ce que disait la gauche hier.
00:08:34On va avoir l'occasion d'en reparler dans un instant.
00:08:36Tout de suite, les tops et les flops d'audience d'hier soir.
00:08:38C'est l'histoire d'audience, c'est A.S.Kivine, va-t'en.
00:08:40Générique
00:08:42– Hier soir en AXS, la situation est restée critique pour le jeu de France 2.
00:08:46N'oubliez pas les paroles, qui a du mal à se refaire une santé.
00:08:49Nagui a en effet une nouvelle fois été battu par le feuilleton de Teff.
00:08:52Demain nous appartient un quai à 2,5 millions.
00:08:54Le carreauquet de France 2 est à 2,2 millions,
00:08:56suivi de près par le 19-20 de France 3.
00:08:58Une situation qui reste également compliquée
00:09:00pour la meilleure boulangerie de France sur M6,
00:09:02qui se retrouve encore très légèrement battue par cet abo sur France 5,
00:09:05qui semble reconquérir les téléspectateurs depuis quelques jours.
00:09:08Générique
00:09:10À 20h, TPMP pour sa dernière de la saison est au plus haut sur C8,
00:09:13devant Quotidien sur TMC en étant très en forme à 2,2 millions.
00:09:17Cyril Hanouna aligne hier soir les invités politiques en plateau.
00:09:20Avec le retour de Jeux Citoyens, France 3 dépasse à peine le million,
00:09:23mais devant cet avou la suite,
00:09:25qui malgré son audience en légère hausse, reste faible.
00:09:27Générique
00:09:30En prime time, nouveau gros carton pour la série 2TF1 HPI
00:09:33avec Audrey Fleureau, qui écrase tout le monde à 6,3 millions.
00:09:36Avec 3,5 millions de téléspectateurs de moins,
00:09:39la série de France 3K s'en arrive deuxième, un score très moyen.
00:09:42En revanche, France 2M6 se sont pris le mur.
00:09:45Le magazine envoyé spécial et le film Bad Boys for Life sont faibles
00:09:48et au coude à coude à 1,3 millions.
00:09:50Mister Audience vous dit à lundi.
00:09:53Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner dans cette actualité très chargée
00:09:56jusqu'à midi et demi.
00:09:57Alexandre Nicolic, bonjour.
00:09:58Merci d'être avec nous.
00:09:59Président du groupe Rassemblement National au Conseil Régional,
00:10:01Centre Val-de-Loire.
00:10:02Rudi Kazi, bonjour.
00:10:03Conseiller municipal de Saint-Germain-les-Arpageons,
00:10:06Les Républicains.
00:10:07Jean-Christophe Gallien, bonjour.
00:10:08Bonjour.
00:10:09Docteur en sciences politiques et Mathias Leboeuf, docteur en philosophie
00:10:12et journaliste.
00:10:13Dans les dix minutes qui viennent, la justice va donc examiner
00:10:16le recours d'Éric Ciotti contre son exclusion des Républicains.
00:10:20On rejoint tout de suite sur place Célia Barotte
00:10:22qui est avec Olivier Gangloff.
00:10:24Célia, que va-t-il se passer ?
00:10:26Comment les choses vont-elles se passer ?
00:10:27Et Éric Ciotti n'est toujours pas là.
00:10:32Eh bien, Jean-Marc, non, Éric Ciotti n'est toujours pas là
00:10:34mais on peut prétendre à une arrivée imminente d'Éric Ciotti
00:10:38puisque un large dispositif de sécurité a été mis en place
00:10:41ici au tribunal judiciaire de Paris.
00:10:43Et c'est un juge civil qui va examiner le recours d'Éric Ciotti.
00:10:47Il conteste donc son éviction en faisant valoir que la réunion
00:10:50du bureau politique avait été, je cite,
00:10:53« mise en œuvre en violation flagrante des statuts du parti ».
00:10:57Il a assuré que sa seconde exclusion prononcée ce matin
00:11:01lors d'un nouveau bureau politique était, elle aussi, illégale.
00:11:04Pour lui, il n'y a pas eu de bureau politique
00:11:06mais plutôt une réunion entre des personnes
00:11:09qui se sont réunies elles-mêmes, hors de tout cadre
00:11:12et sans valeur juridique.
00:11:13Et donc il explique qu'aucune des décisions prises par cette réunion
00:11:17n'a des conséquences légales dans un communiqué.
00:11:20Éric Ciotti a également exprimé toute sa confiance dans la justice
00:11:24et ne doute pas qu'elle le confirmera, président.
00:11:27– Merci beaucoup Célia et on guette bien évidemment
00:11:29l'arrivée d'Éric Ciotti et une éventuelle déclaration
00:11:32donc on va rester sur cette image du tribunal.
00:11:36Alors ce matin, vous l'avez dit, il y a eu une réunion qui s'est déroulée,
00:11:39réunion du bureau politique qui a exclu une nouvelle fois ce matin Éric Ciotti.
00:11:43Le seul problème, ce sont les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette réunion.
00:11:47Parce que figurez-vous qu'Éric Tegner, qui est journaliste,
00:11:50qu'on connaît bien, qui est directeur de la rédaction,
00:11:52alors ça s'appelait le livre noir, ça s'appelle Frontières désormais,
00:11:54eh bien il a réussi à infiltrer cette réunion,
00:11:57c'est-à-dire qu'il a participé à la réunion comme s'il était républicain.
00:12:01Éric Tegner bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:12:04Alors racontez-nous d'abord, cette réunion c'est quelque chose
00:12:07qui s'est fait par visioconférence et vous avez assisté à tout ?
00:12:12– Tout à fait, j'ai participé au bureau politique
00:12:14et de facto mon voix était comptabilisée pour l'exclusion d'Éric Ciotti
00:12:18parce qu'un vote pour, c'est une personne qui ne va pas exprimer un désaccord.
00:12:22Alors comment ça s'est passé ?
00:12:24Ce matin ça a commencé à 8h15, c'était sur la plateforme Zoom
00:12:27et il s'avère qu'hier soir j'ai pu avoir accès aux liens,
00:12:30aux codes de connexion de ce bureau politique
00:12:33et donc c'était intéressant comme journaliste aussi d'y assister
00:12:36parce qu'en ce moment le grand sujet c'est quand même cette question,
00:12:39vous savez, de la logique légitime et de la logique aussi juridique
00:12:43de ces procédures, de ces bureaux politiques
00:12:45parce que ce nouveau bureau politique de ce matin avait justement lieu
00:12:48parce qu'il savait très bien ces dissidents
00:12:50que celui d'il y a deux jours, il était globalement vissé.
00:12:53Donc j'ai pu participer à cela et ce qui a été surprenant
00:12:56c'est qu'au moment justement du vote pour l'exclusion d'Éric Ciotti,
00:13:00Annie Gennevard, qui est devenue d'une certaine façon
00:13:03la nouvelle présidente des Républicains,
00:13:05a demandé si tout le monde était d'accord pour justement cette exclusion
00:13:10et donc il y a eu 101 voix qui ont été comptabilisées, c'est-à-dire la mienne.
00:13:14Moi je ne suis pas venu avec l'identité d'une autre personne,
00:13:18j'ai tout simplement mis un pseudo et donc il n'y a pas eu de vérification.
00:13:22En avant il y avait mis ce fait qu'il y avait un huissier
00:13:25qui était sur place pour comptabiliser,
00:13:27mais il y avait un véritable souhait et je pense que c'est lié aussi au timing
00:13:30justement de cette décision du tribunal judiciaire de Paris ce matin,
00:13:33de passer très très vite au vote.
00:13:35À un moment justement certains se plaignaient parce qu'ils disaient
00:13:38qu'il y avait du monde qui attendait dans la salle d'attente,
00:13:40vous savez ça fonctionne comme ça avec Zoom,
00:13:42et donc ils ont fait rentrer beaucoup de monde.
00:13:44D'ailleurs ce qui était aussi étonnant c'est que les quelques voix
00:13:47qui ont pu dissonance, qui ont pu s'exprimer comme Alain Joyandé,
00:13:50qui justement a voté contre cette décision d'exclure Éric Ciotti,
00:13:54on faisait que de leur dire on n'est pas là pour débattre,
00:13:57il faut passer absolument au vote très très vite,
00:13:59ce qui a mené lieu d'ailleurs à une certaine engueulade,
00:14:02je peux utiliser le mot, entre Alain Joyandé et Michel Tabarro,
00:14:05la présidente de la CNI.
00:14:07Mais Éric, en fait c'est totalement surréaliste ce que vous nous racontez,
00:14:10c'est-à-dire qu'ils font un bureau politique,
00:14:12donc déjà je comprends qu'il y a beaucoup de monde,
00:14:14je ne savais pas qu'il y avait autant de monde,
00:14:15donc il y a plusieurs dizaines de personnes,
00:14:17puisqu'il y a eu au moins 100 voix,
00:14:18donc il y a plusieurs dizaines de personnes,
00:14:19mais aucune identité n'est vérifiée,
00:14:21c'est-à-dire qu'on ne vérifie pas l'identité des gens qui sont là,
00:14:25on accueille tout le monde, c'est ouvert.
00:14:27Ah oui, non mais ça c'était le plus surprenant,
00:14:30moi au moment où j'ai fait justement ma demande,
00:14:32je me suis demandé, bon au moins ils vont demander les visages,
00:14:35vous savez moi avant d'être journaliste,
00:14:37j'étais membre des Républicains,
00:14:39et en 2009 j'avais été exclu des Républicains,
00:14:42donc évidemment je me disais,
00:14:44s'ils vont demander d'avoir le visage,
00:14:46eh bien ils vont me reconnaître aussi,
00:14:48et donc je ne pourrais pas rentrer,
00:14:49et donc il n'y avait pas cette demande-là.
00:14:51Le pseudo, j'ai utilisé un prénom et un nom de famille sans mettre un nom,
00:14:56j'ai mis P.
00:14:57Pourquoi ils ne demandaient pas ce genre de choses ?
00:14:59Des personnes avaient des pseudos
00:15:00ou simplement c'était un numéro de téléphone,
00:15:02ou c'était un gribouillis qui était fait.
00:15:04Ça montre aussi, évidemment c'est un côté ubuesque,
00:15:07ça montre ce côté aussi d'impréparation,
00:15:10évidemment du côté des Républicains,
00:15:13qui ont quelques soucis juridiques,
00:15:15vous savez ce matin il y a eu trois votes,
00:15:16il y a eu l'exclusion d'Éric Ciotti,
00:15:18il y a eu la nomination de la nouvelle présidente Annie Gennevard,
00:15:21il y a eu la question du renouvellement de la commission nationale d'investiture,
00:15:24parce que c'est important en fait,
00:15:26qui va choisir ?
00:15:27Et donc à ce moment-là,
00:15:28certains ont même dit,
00:15:29mais vous savez normalement on est censé dans les statuts
00:15:31renouveler la CNI,
00:15:32sauf qu'on ne l'avait même pas fait avant les élections européennes,
00:15:35donc ils se retrouvent dans des confusions,
00:15:37par exemple l'avocat Spiner,
00:15:39évoquait des éléments qu'il mettait en avant,
00:15:41et d'autres n'étaient pas forcément d'accord,
00:15:43mais le but c'était de finir,
00:15:44de sortir en disant,
00:15:45voilà il y a eu un vote,
00:15:47ça veut dire que la vérification elle n'a été quasiment pas faite,
00:15:49Joyandé il demandait lui,
00:15:51il disait on aimerait quand même savoir,
00:15:53combien de votes justement ont été comptabilisés,
00:15:55à un moment donné ils ont oublié de prendre en compte
00:15:57pour le deuxième vote qu'il avait voté contre,
00:16:00il a dû le rappeler,
00:16:02donc ça montre ce caractère évidemment ébuesse,
00:16:05qui en rajoute sur cette situation aujourd'hui chez les Républicains,
00:16:09je note aussi ce côté où à la fin,
00:16:11Xavier Bertrand a voulu prendre la parole en disant,
00:16:14quand est-ce qu'on va convoquer un nouveau bureau politique,
00:16:17pour prononcer l'exclusion de Guilhem Carayon,
00:16:20le président des Jeunes Républicains,
00:16:22qui est un peu dans la même situation qu'Éric Ciotti,
00:16:24puisqu'il a été élu par les militants,
00:16:26et de tous ceux qui vont justement rejoindre les listes d'Éric Ciotti,
00:16:30donc cette volonté aussi de Xavier Bertrand,
00:16:32d'aller au bout des exclusions de ces 70 personnes,
00:16:35qui justement vont être candidats sur les listes LR soutenues par l'ORN.
00:16:40Éric, parce que ce que vous me racontez,
00:16:42c'est totalement surréaliste,
00:16:44c'est totalement inimaginable,
00:16:46mais vous, vous étiez là, vous avez infiltré ce bureau,
00:16:48vous le racontez,
00:16:49mais si ça se trouve, il y a d'autres personnes,
00:16:51qui n'avaient rien à voir non plus dans ce bureau,
00:16:53moi j'en reviens pas que personne ne vérifie les identités,
00:16:55mais l'huissier servait à quoi en fait ?
00:16:57À quoi servait l'huissier qui était là ?
00:16:59C'est la grande question,
00:17:01et aussi il faut, vous savez à chaque fois,
00:17:03il y a la communication et il y a l'aspect judiciaire,
00:17:06donc ceux qui s'occupaient de compter,
00:17:08c'était les personnes de la communication justement des Républicains,
00:17:12justement, par exemple,
00:17:14le responsable de la communication digitale qui comptait,
00:17:16sauf qu'ils avaient peu de temps pour comptabiliser,
00:17:18parce qu'ils disaient, à un moment donné,
00:17:20on était 110 dans le Zoom,
00:17:22finalement on n'est que 102,
00:17:23comment compter ces différents éléments ?
00:17:25Et une fois que le bureau politique était terminé,
00:17:27tout de suite la FP est informée que l'exclusion a été réalisée.
00:17:31Donc il y a d'une certaine façon effectivement,
00:17:33vous savez, d'un côté l'aspect de communication,
00:17:36et de l'autre l'aspect judiciaire.
00:17:38C'est surprenant parce qu'ils disent,
00:17:39il y a un huissier, vous savez le huissier quand même,
00:17:41il a des obligations légales, etc.
00:17:43Comment engager aujourd'hui un huissier,
00:17:46quand on va dire, il y a 101 voix qui ont justement voté pour,
00:17:50alors que dans ces 101 voix,
00:17:52il y a un journaliste qui est rentré dans ce bureau politique,
00:17:56sans un nom de famille,
00:17:58avec simplement un pseudo,
00:18:00sans qu'il y ait de vérification,
00:18:01sans qu'on m'ait posé de questions,
00:18:03sans qu'on m'ait justement mis la caméra.
00:18:05Et moi, je le rappelle pour ceux qui diront,
00:18:07mais pourquoi vous pouvez faire ça, etc.
00:18:09On est journaliste, le but c'est de découvrir ce genre de choses.
00:18:11Parce qu'en fait, si on ne le fait pas,
00:18:12qui va le découvrir ?
00:18:14On se retrouve avec une communication
00:18:15où tout le monde dit, oui, il y a une anonymité.
00:18:17Il y a une anonymité, vous savez,
00:18:18il y a aussi des personnes qui tout simplement,
00:18:20on sent bien, je vais citer par exemple,
00:18:22ce n'est pas pour la cabane,
00:18:24je vais citer Olivier Vial,
00:18:25qui était présent justement dans ce bureau politique.
00:18:29Donc Olivier Vial était présent dans ce bureau politique.
00:18:31On sait que lui, c'est un peu le responsable de l'Uni.
00:18:34L'Uni a annoncé hier soutenir Éric Ciotti.
00:18:37Il était justement dans cette vision
00:18:39et donc son vote aussi a été pris en compte
00:18:41pour l'exclusion d'Éric Ciotti.
00:18:42Ce que je veux expliquer par là,
00:18:43c'est qu'il y a un climat aussi,
00:18:45une ambiance de pression
00:18:46qui ne pousse pas du tout au débat.
00:18:48Encore une fois, quand Alain Joyandé,
00:18:50mais également la maire, justement,
00:18:52Béatrice Brugère de Montauban,
00:18:54ont exprimé de forts désaccords,
00:18:56ils se sont fait engueuler.
00:18:57On leur disait, on veut passer au vote.
00:18:59C'est bon, on a entendu.
00:19:00Et donc c'est étonnant
00:19:01parce qu'il y a ce caractère démocratique
00:19:03qui est mis en avant.
00:19:05Mais les quelques voix dissonantes,
00:19:07eh bien forcément, elles se sont écrasées.
00:19:08Je vais noter aussi que le sénateur Joyandé,
00:19:10il s'est fait rétorquer par Michel Tabarro.
00:19:12Écoutez, on aimerait entendre uniquement
00:19:15ceux qui sont candidats aux législatives.
00:19:17Mais le sénateur Joyandé a dit,
00:19:18écoutez moi, je suis sénateur, je suis sur le terrain.
00:19:21Donc ma voix, elle compte, en fait.
00:19:23C'est important.
00:19:24Et là-dessus, même Annie Gennevard a dû rappeler
00:19:26qu'évidemment, il avait raison.
00:19:28Et il y avait, de certains côtés,
00:19:30ce couple, justement,
00:19:31Michel Tabarro et son mari Jean-Pierre Tabarro,
00:19:34qui justement, dans cette logique,
00:19:35vous savez, c'est des concurrences aussi internes
00:19:37au niveau du Sud, de PACA,
00:19:38c'est-à-dire qu'ils sont contre Éric Ciotti,
00:19:40pour des logiques aussi régionales.
00:19:42Ils vont être plus proches, par exemple,
00:19:44du maire de Nice, Estrosi, etc.
00:19:46Donc c'est ce climat d'intérieur...
00:19:49Éric, moi, l'image qui me vient,
00:19:51c'est quand même les pieds de nickelé,
00:19:53l'organisation de ce qui s'est passé ce matin.
00:19:55Je n'ai pas d'autre image.
00:19:56Une dernière question,
00:19:57si vous pouvez répondre rapidement,
00:19:59parce que je crois que vous avez dit ça au début,
00:20:01mais je veux en être sûr.
00:20:02Vous me dites, vous,
00:20:03vous n'avez pas voté en faveur de l'exclusion,
00:20:06mais en revanche, vous avez été comptabilisé
00:20:08comme votant en faveur de l'exclusion.
00:20:10C'est bien ça ?
00:20:11Non. Moi, ce que j'ai fait,
00:20:12c'est que j'ai été comptabilisé comme votant à l'exclusion
00:20:15parce que pour voter,
00:20:17il faut simplement ne pas exprimer un désaccord.
00:20:20C'est-à-dire qu'il faut dire,
00:20:21écoutez, j'aimerais dire que je suis contre.
00:20:23Donc si vous ne dites rien dans la vision,
00:20:26ils vous comptabilisent comme un vote pour.
00:20:28C'est ce qui fait qu'on n'est pas obligé,
00:20:30justement, de s'identifier.
00:20:31Si j'avais dû prendre la parole,
00:20:33on aurait su, donc, ma voix,
00:20:34dans les 101 voix pour l'exclusion d'Éric Ciotti,
00:20:37il y a une voix, déjà,
00:20:38dont je suis certaine qu'il y a de trop et qui est fausse,
00:20:40c'est la mienne.
00:20:41Au moins une, en fait,
00:20:42parce qu'on ne sait pas non plus,
00:20:43puisqu'il n'y a pas eu de vérification,
00:20:44on ne sait pas quelles étaient
00:20:47les personnes qui étaient là.
00:20:48Il y en a certains qu'on a pu reconnaître
00:20:49parce que certaines, on voyait le visage,
00:20:50et j'ai vu sur une des captures que vous avez publiées,
00:20:52qu'on voyait effectivement le visage de certains,
00:20:54mais on ne connaît pas tout le monde
00:20:56et on ne sait pas si tous les gens
00:20:57qui étaient là ce matin...
00:20:58Oui, vous voulez...
00:20:59Ça ne veut pas dire que le résultat
00:21:00n'aurait pas été le même.
00:21:01Ça veut simplement dire
00:21:02que ça montre ce côté, effectivement,
00:21:04ubuesque, ce côté piéniclé
00:21:06et cette dissonance entre les arguments
00:21:08de communication d'un côté,
00:21:09qui vont dire il y a un huissier, etc.,
00:21:11et la relété judiciaire.
00:21:12On va d'ailleurs avoir une première réponse,
00:21:14aujourd'hui, avec la décision
00:21:16Merci beaucoup
00:21:17pour ce témoignage incroyable, Eric Teckner,
00:21:19directeur de la rédaction de Frontières,
00:21:20ex-Libre Noir, effectivement,
00:21:22vous voyez, on a l'image du tribunal,
00:21:24il est 10h59,
00:21:26donc peut-être qu'Eric Ciotti,
00:21:27je ne sais pas s'il doit venir ou pas,
00:21:29donc on attend,
00:21:30les caméras sont là,
00:21:31le dispositif policier est là également,
00:21:33on l'a vu tout à l'heure
00:21:34pour savoir si Eric Ciotti va venir,
00:21:35mais en tout cas, c'est clair
00:21:36que des témoignages comme ceux-là
00:21:37remettent en cause totalement
00:21:39ce qui se passe au sein des Républicains.
00:21:40Rudy Khazi, vous êtes Républicain,
00:21:41c'est les piéniclés
00:21:42ou c'est les Républicains ?
00:21:43D'abord, je précise une chose,
00:21:45c'est que je suis élu,
00:21:47mais ma municipalité n'est pas républicaine,
00:21:49mais moi je suis républicain.
00:21:50Vous, oui.
00:21:51Mais alors quand même,
00:21:52moi je suis étonné sur les méthodes
00:21:54de ce journaliste
00:21:56ou de ce pseudo-journaliste quand même
00:21:57qui utilise des moyens
00:21:59un petit peu détournés pour s'infiltrer.
00:22:01Il clique sur un lien
00:22:04et il accède
00:22:05et personne ne vérifie son identité.
00:22:06Après, chacun fait comme il veut,
00:22:07mais quand même je trouve
00:22:08que la méthode n'est pas très...
00:22:10Quel est le problème ?
00:22:11Il s'est fait passer
00:22:12pour personne d'autre ?
00:22:13Il n'a pas usurpé d'identité ?
00:22:14Non mais après, c'est juste un détail.
00:22:16Maintenant, effectivement,
00:22:17la situation, je poursuis,
00:22:19la situation qui nous amène
00:22:21à ce qu'on est en train d'assister,
00:22:24évidemment, c'est pas très beau à voir,
00:22:27mais quand même,
00:22:28c'est Éric Ciotti
00:22:29et j'ai l'impression,
00:22:30autour de ce plateau,
00:22:31même si d'autres ne sont pas encore exprimés,
00:22:33mais à entendre...
00:22:34Je suis le seul à avoir parlé pour l'instant.
00:22:35Oui, mais il y en a deux.
00:22:36Vous êtes deux, pas un, c'est deux.
00:22:38Et à entendre ce journaliste,
00:22:41limite, en fait,
00:22:42il fallait accepter
00:22:44qu'Éric Ciotti, en fait,
00:22:45se soit manifesté comme il l'a fait.
00:22:48Mais qui a dit ça ?
00:22:49On n'a jamais parlé de ça.
00:22:50On vous parle de la façon
00:22:51dont ça s'est déroulé ce matin.
00:22:52Je réponds et c'est pas...
00:22:53Non, mais vous répondez,
00:22:54vous inventez des propos,
00:22:55personne n'a dit ça.
00:22:56Mais je n'ai pas dit que vous l'aviez dit.
00:22:57Rudy Kazi, la seule...
00:22:59Ce n'est pas avec vous que je débatte.
00:23:01Écoutez-moi, vous débattez tout seul alors,
00:23:02parce qu'il y a moi qui parle.
00:23:03D'accord, mais je réponds à la question.
00:23:04Oui, mais vous répondez tout seul alors.
00:23:07La question, c'est...
00:23:08Est-ce que c'est les pieds nickelés
00:23:10ce qui s'est passé ce matin
00:23:11chez Les Républicains ?
00:23:12Ce que je dis,
00:23:13c'est que la situation dans laquelle on est,
00:23:15elle est quand même forcée par Éric Ciotti.
00:23:17C'est Éric Ciotti qui conduit le parti
00:23:19à se comporter comme ça,
00:23:20à trouver des solutions...
00:23:21Est-ce que c'est les pieds nickelés
00:23:22ce qui s'est passé ce matin, Rudy Kazi ?
00:23:23Ma question, elle est claire.
00:23:24Par rapport à son éviction,
00:23:25votre réponse est claire,
00:23:26la mienne aussi.
00:23:27Moi, je n'ai pas de réponse,
00:23:28j'ai une question.
00:23:29Moi, de toute façon, c'est d'abord...
00:23:30Le responsable, c'est d'abord Éric Ciotti.
00:23:33En fait, vous ne voulez pas répondre, Rudy Kazi.
00:23:35Si vous êtes venu avec un texte à lire...
00:23:36Moi, je vous pose une question.
00:23:37Est-ce que c'est les pieds nickelés
00:23:38ce qui s'est passé ce matin ?
00:23:39Est-ce que c'est honteux ce qui s'est passé ?
00:23:41Non, c'est quoi ?
00:23:45Ça veut dire quoi ?
00:23:46Ça veut rien dire.
00:23:47D'accord, mais ça, c'est autre chose.
00:23:48C'est un autre débat.
00:23:49C'est un autre débat.
00:23:53Je ne veux pas vous faire dire.
00:23:54Je vous pose une question.
00:23:55Si vous ne voulez pas y répondre,
00:23:56on passe à autre chose.
00:23:57Non, je réponds à la question.
00:23:58Elle ne vous convient pas,
00:23:59mais je réponds à la question.
00:24:00Ma réponse, c'est que...
00:24:01N'importe quoi ce qui s'est passé ce matin,
00:24:02ça n'a aucune valeur.
00:24:03D'accord, mais la responsabilité,
00:24:04c'est Eric Ciotti qui a pris une décision...
00:24:05D'accord.
00:24:06C'est Eric Ciotti qui a organisé
00:24:07ce qui s'est passé ce matin ?
00:24:08En tout cas, il en est le responsable.
00:24:09Est-ce que c'est Eric Ciotti
00:24:10qui a organisé ça ?
00:24:11Il a pris une décision d'emmener le parti
00:24:13sans avoir consulté le bureau politique.
00:24:15C'est un autre débat.
00:24:16Ce n'est pas un autre débat.
00:24:17C'est ce qui nous conduit
00:24:18à la situation d'aujourd'hui.
00:24:19C'est un autre débat.
00:24:20Je l'ai bien dit au départ.
00:24:21Effectivement, ce n'est pas très reluisant
00:24:22ce qui se passe,
00:24:23mais en l'occurrence,
00:24:24c'est Eric Ciotti qui nous amène
00:24:25à cette situation.
00:24:26Donc, ce qu'il nous faut,
00:24:27c'est que le bureau politique,
00:24:28évidemment...
00:24:29Soit sérieux.
00:24:30Se réunisse sérieusement.
00:24:31Évidemment,
00:24:32mais l'affaire est portée
00:24:33menant devant le tribunal,
00:24:34donc il faut que la justice passe,
00:24:36mais à un moment donné,
00:24:37il va quand même falloir revenir
00:24:38à une discussion avec Eric Ciotti
00:24:40pour fixer les conditions,
00:24:41soit de son éviction ou pas,
00:24:43mais surtout de le mettre en face
00:24:45de sa responsabilité d'avoir choisi
00:24:48d'emmener le parti
00:24:49vers le Rassemblement national,
00:24:51ce qui n'a jamais été fait.
00:24:52On en parlera tout à l'heure.
00:24:55Jean-Christophe Gallien,
00:24:56qu'est-ce que vous pensez
00:24:57de ce qui s'est passé ?
00:24:58Concrètement,
00:24:59le travail qui a été mené par le journaliste
00:25:01montre et met en lumière
00:25:03une difficulté,
00:25:04à tout le moins,
00:25:05d'organisation
00:25:06de celles et ceux
00:25:07de sérieux
00:25:08qui s'opposent
00:25:09à la ligne
00:25:10qu'a choisie Eric Ciotti.
00:25:11C'est des méthodes d'enquête nationale.
00:25:12Qui s'opposent à la ligne
00:25:13qu'a choisie Eric Ciotti.
00:25:14Il faut le rappeler,
00:25:15aujourd'hui,
00:25:16un parti politique,
00:25:17c'est une organisation.
00:25:18Je veux dire,
00:25:19la vraie question dans cette affaire,
00:25:20c'est,
00:25:21qui peut décider,
00:25:22aujourd'hui ?
00:25:23Le seul qui peut décider,
00:25:24c'est le président de ce parti,
00:25:25parce qu'il a été élu
00:25:26dans un contexte
00:25:27qui fabrique ça.
00:25:28Il a les comptes
00:25:30du parti politique,
00:25:31ce qui est le deuxième problème.
00:25:32Parce que pour faire une campagne électorale,
00:25:33je vous rappelle
00:25:34qu'on va être dans une campagne électorale
00:25:35et c'est quand même l'enjeu,
00:25:36il faut de l'argent.
00:25:37Aujourd'hui,
00:25:38les clés du compte
00:25:39des comptes des Républicains,
00:25:40s'il y a de l'argent dedans,
00:25:41il y en a forcément.
00:25:42C'est celui-là.
00:25:43C'est d'ailleurs aussi
00:25:44une réalité en termes de résultats
00:25:45après pour le financement
00:25:46de la vie politique
00:25:47et donc du parti politique.
00:25:48Et donc,
00:25:49on a ce débat.
00:25:50Ce qui risque de se passer aujourd'hui,
00:25:51puisqu'on a une affaire
00:25:52qui est passée devant le juridique.
00:25:53D'un côté,
00:25:54vous avez des gens
00:25:55qui essaient de résister.
00:25:56Alors oui,
00:25:57ils résistent
00:25:58sur un choix qui a été fait.
00:25:59Non mais,
00:26:00ça,
00:26:01ça reste à démontrer
00:26:02parce que le terrain,
00:26:03c'est la majorité.
00:26:04Est-ce que c'est l'appareil du parti ?
00:26:05Dans un parti où il y a,
00:26:06attendez,
00:26:07juste pour finir,
00:26:08est-ce que c'est l'appareil du parti ?
00:26:09Est-ce que c'est les jeunes
00:26:10Républicains Guillaume Caray ?
00:26:12Le bureau avec,
00:26:13ou c'est Eric Tegner ?
00:26:14Ça dépend.
00:26:15Aujourd'hui,
00:26:16le juge...
00:26:17Non, non, attendez,
00:26:18je suis désolé,
00:26:19il est 11h04,
00:26:20j'ai 4 minutes de retard.
00:26:21Je fais juste une pause,
00:26:22je fais juste le CNews Info
00:26:23avec Sommeil à la Bidi,
00:26:24on reprend la discussion après,
00:26:25promis.
00:26:26Et juste,
00:26:27l'entourage d'Eric Chiotti
00:26:28nous fait savoir
00:26:29qu'Eric Chiotti ne viendra pas
00:26:30au tribunal.
00:26:31On a l'info à l'instant.
00:26:32Sommeil à la Bidi,
00:26:33il est 11h04,
00:26:34désolé,
00:26:35le CNews Info.
00:26:37Vous en parliez à l'instant,
00:26:38Jean-Marc,
00:26:39suite du psychodrame
00:26:40qui se joue
00:26:41chez les Républicains.
00:26:42Confirmation ce matin
00:26:43par le bureau politique
00:26:44de l'exclusion d'Eric Chiotti,
00:26:46alors que le tribunal judiciaire
00:26:48de Paris examine en ce moment même
00:26:50le recours en justice
00:26:52déposé en urgence
00:26:53par l'élu niçois.
00:26:55Après moulte tractation,
00:26:56ça y est,
00:26:57c'est acté.
00:26:58La gauche est en ordre de bataille
00:26:59pour les législatives
00:27:00avec un programme commun,
00:27:02programme qui sera dévoilé
00:27:03lors d'une conférence de presse
00:27:05à 11h30
00:27:06à la Maison de la Chimie à Paris.
00:27:08Et puis,
00:27:09tous les regards
00:27:10des amoureux du foot
00:27:11sont tournés vers Munich.
00:27:12Match d'ouverture
00:27:13de l'Euro 2024
00:27:14entre l'Allemagne et l'Écosse
00:27:15à 21h ce soir,
00:27:17ce qui actera
00:27:18le coup d'envoi
00:27:19d'un mois de compétition
00:27:20et de fêtes
00:27:21dans les stades
00:27:22et les rues allemandes.
00:27:2511h05 sur CNews,
00:27:26merci d'être en direct avec nous.
00:27:27Vous voyez la porte
00:27:28de la salle d'audience
00:27:30et à l'instant
00:27:31commence l'audience
00:27:32concernant la demande
00:27:33d'Eric Chiotti.
00:27:34Vous savez que les caméras
00:27:35n'ont pas le droit de rentrer,
00:27:36bien évidemment,
00:27:37sur la justice en France,
00:27:38contrairement aux États-Unis,
00:27:39par exemple,
00:27:40donc on est à l'extérieur.
00:27:41Célia Barotte
00:27:42est sur place
00:27:43pour CNews.
00:27:44Elle nous donnera
00:27:45des informations
00:27:46au fur et à mesure
00:27:47que l'audience se déroule.
00:27:48Alexander Nikolic,
00:27:49concernant ce qui s'est passé
00:27:50déjà,
00:27:51et en particulier
00:27:52ce qu'a fait Eric Taquet,
00:27:53c'est-à-dire
00:27:54il s'est infiltré
00:27:55et on s'aperçoit
00:27:56que l'organisation,
00:27:57c'est Castor et Pollux.
00:27:58Ça montre un amateurisme
00:27:59total.
00:28:00Et puis,
00:28:01on va voir ce que va décider
00:28:02la justice.
00:28:03Mais après,
00:28:04il y a un point de vue moral.
00:28:05Eric Chiotti,
00:28:06il a été élu
00:28:07par les adhérents.
00:28:08Donc c'est lui
00:28:09qui a la légitimité
00:28:10des adhérents.
00:28:11Il y en a un deuxième
00:28:12qui a été élu par les adhérents,
00:28:13par les jeunes adhérents,
00:28:14c'est Guilhem Carayon.
00:28:15Donc les deux
00:28:16qui ont été élus par la base,
00:28:17eux,
00:28:18ont choisi une orientation
00:28:19qui va vers,
00:28:20justement,
00:28:21cette union pour la France,
00:28:22pour le redressement de la France,
00:28:23avec nous,
00:28:24pour qu'enfin leurs idées
00:28:25puissent être appliquées
00:28:26parce que sinon,
00:28:27ils étaient marginalisés.
00:28:28Après,
00:28:29de l'autre côté,
00:28:30vous avez ce bureau
00:28:31avec des dinosaures
00:28:32plutôt supplétifs macronistes
00:28:33qui d'ailleurs,
00:28:34Olivier Marlex,
00:28:35le leader,
00:28:36Olivier Marlex
00:28:37qui dirige le groupe LR,
00:28:38le candidat Maxime David,
00:28:39s'est retiré hier,
00:28:40le candidat macroniste,
00:28:41pour lui laisser la place.
00:28:42C'est fou quand même.
00:28:43Il y en a que deux
00:28:44qui se sont prononcés pour le RN.
00:28:45Il y a tout un bureau
00:28:46qui sont beaucoup plus nombreux
00:28:47et je rappelle le sondage,
00:28:48je rappelle le sondage,
00:28:4958% des Français
00:28:50qui trouvent qu'Éric Ciotti
00:28:51a mal fait
00:28:52et 50% des membres
00:28:53des Républicains
00:28:54trouvent qu'il a bien fait.
00:28:55Finissez,
00:28:56après je vous donne
00:28:57une info sur
00:28:58ce qui est en train de se passer.
00:29:00Pour vous répondre,
00:29:01il y a quand même
00:29:0260 à 70 candidats LR
00:29:03qui seront dans cette union
00:29:04avec nous.
00:29:05Je vous le dis,
00:29:06moi-même,
00:29:07je serai suppléant
00:29:08d'un candidat LR
00:29:09qui était un cadre
00:29:10des Républicains.
00:29:11Mais je vous le confirme.
00:29:12Et donc,
00:29:13ça permet,
00:29:14ça permet justement
00:29:15d'éclaircir
00:29:16un petit peu le débat
00:29:17parce qu'il va y avoir
00:29:18d'un côté
00:29:19ceux qui choisissent
00:29:20parmi les Républicains
00:29:21qui sont plus en adéquation
00:29:22avec leurs adhérents
00:29:23et les électeurs
00:29:24qui sont plus
00:29:25en adéquation
00:29:26avec leurs adhérents
00:29:27et les électeurs
00:29:28qui vont choisir
00:29:29de se rapprocher de nous
00:29:30parce qu'on est d'accord
00:29:31sur l'immigration,
00:29:32on est d'accord
00:29:33sur la sécurité
00:29:34pour relancer
00:29:35le pouvoir d'achat,
00:29:36ce qu'on prône
00:29:37en matière d'énergie.
00:29:38Et puis de l'autre,
00:29:39ceux qui vont
00:29:40s'allier au macroniste
00:29:41après avoir
00:29:42critiqué
00:29:43tout ce qu'il a pu faire
00:29:44parfois dans les débats
00:29:45mais qui au final
00:29:46vont être ses supplétifs
00:29:47et vont voter
00:29:48comme aujourd'hui.
00:29:49Attendez,
00:29:50juste attendez,
00:29:51je vais vous expliquer
00:29:52un peu ce qui est en train
00:29:53de se passer
00:29:54dans la salle de tribunal
00:29:55parce qu'on n'a
00:29:56que l'extérieur
00:29:57qui visiblement
00:29:58est assez surréaliste
00:29:59une nouvelle fois.
00:30:00Célia Baroque
00:30:01qui est à l'intérieur
00:30:02nous dit en fait
00:30:03le problème c'est que
00:30:04tous les avocats
00:30:05qui sont là
00:30:06disent représenter
00:30:07les républicains.
00:30:08Les avocats ne s'entendent pas
00:30:09et donc la présidente
00:30:10ne sait pas
00:30:11qui est constituée,
00:30:12c'est-à-dire
00:30:13qui est là
00:30:14et pour qui
00:30:15puisque tous les avocats
00:30:16de chaque côté
00:30:17disent on représente
00:30:18les républicains
00:30:19et la présidente
00:30:20vient de dire
00:30:21qu'elle ne peut pas recevoir
00:30:22une double constitution
00:30:23de la part des LR.
00:30:24Donc voilà,
00:30:25on en est là pour l'instant,
00:30:26c'est le problème
00:30:27qui est posé
00:30:28à la justice
00:30:29et ils sont en train de le vivre
00:30:30à l'intérieur de la salle d'audience
00:30:31parce que
00:30:32qui représente vraiment
00:30:33les républicains ?
00:30:34Est-ce que ce sont
00:30:35les avocats d'Eric Ciotti
00:30:36puisqu'il est président des républicains
00:30:37ou est-ce que ce sont
00:30:38les autres avocats ?
00:30:39La situation est surréaliste
00:30:40on continue
00:30:41à suivre ça bien évidemment.
00:30:42Mathias Leboeuf.
00:30:43Je voulais rebondir
00:30:44sur votre propos
00:30:45puisque bien évidemment
00:30:46vous défendez Eric Ciotti
00:30:47mais ça donne
00:30:48une curieuse image
00:30:49de la démocratie politique
00:30:50que vous véhiculez
00:30:51puisqu'en fait
00:30:52vous défendez un type
00:30:53qui décide tout seul
00:30:54dans un coin
00:30:55et qui n'a pas
00:30:56le droit
00:30:57d'entraîner
00:30:58son parti
00:30:59sur une ligne
00:31:00qui n'est historiquement
00:31:01pas du tout la sienne
00:31:02alors ça vous arrange
00:31:03mais évidemment
00:31:04mais d'accord
00:31:05sauf qu'il y a des statuts
00:31:06et que
00:31:07à ce moment
00:31:08il ne faut pas
00:31:09de bureau politique
00:31:10il y a un chef
00:31:11et qui décide de tout
00:31:12donc voilà
00:31:13ça c'est une petite parenthèse
00:31:14c'est une curieuse
00:31:15conception
00:31:16du dialogue politique
00:31:17que vous avez
00:31:18j'espère que ça n'augure pas
00:31:19de l'avenir
00:31:20ça c'est la première chose
00:31:21la deuxième chose
00:31:22forcément il y a de la précipitation
00:31:24et forcément
00:31:25il y a de l'impréparation
00:31:26parce que
00:31:27ce qu'il faut rappeler
00:31:28c'est que
00:31:29l'enjeu
00:31:30de ce bureau politique
00:31:31c'est justement
00:31:32la commission nationale
00:31:33des investitures
00:31:34qui va aller
00:31:35dimanche
00:31:36qui aura une circonscription
00:31:37et c'est pour ça
00:31:38qu'il y a un enjeu
00:31:39Jean-Christophe parlait
00:31:41du chéquier
00:31:42et des comptes
00:31:43et derrière
00:31:44le chéquier
00:31:45il y a le découpage
00:31:46territorial
00:31:47de qui va aller représenter
00:31:48justement les LR
00:31:49ce qui est
00:31:50le problème majeur
00:31:51et là
00:31:53il y a un vrai problème d'urgence
00:31:55on se retrouve à gérer
00:31:56deux problèmes en même temps
00:31:57c'est à dire retrouver
00:31:58une ligne concrète
00:31:59pour le parti
00:32:00et évidemment
00:32:01gérer la question
00:32:02des investitures
00:32:03et avec tout ça
00:32:04malheureusement
00:32:05on perd du temps
00:32:06donc moi à un moment donné
00:32:07de toute façon
00:32:08les républicains
00:32:09ça a toujours été
00:32:10ni le RN
00:32:11ni la majorité présidentielle
00:32:12les républicains
00:32:13c'est vous tout seul
00:32:14à 7%
00:32:15mais il y en a
00:32:16qui sont allés avec nous
00:32:17et d'autres
00:32:18les maclénistes
00:32:19de toute façon
00:32:20à un moment donné
00:32:22et on ne variera pas
00:32:24vous préférez être tout seul
00:32:26qu'avec le RN
00:32:27ou qu'avec Macron
00:32:28donc vous préférez être tout seul
00:32:29à 7%
00:32:30il y a quand même un problème
00:32:31d'identité
00:32:32il faut vendre son âme au diable
00:32:34pour pouvoir être sûr
00:32:35d'exister
00:32:36ou de co-exister
00:32:37je ne sais pas si le RN
00:32:38c'est le diable
00:32:39si pour vous c'est le diable
00:32:40c'est le diable ?
00:32:41le RN était seul
00:32:42à une époque
00:32:43aujourd'hui il bénéficie
00:32:44d'une ascension
00:32:45vous croyez quoi ?
00:32:46vous croyez qu'on n'est pas
00:32:47en capacité de se refaire ?
00:32:48il y a toujours eu des moments
00:32:49difficiles
00:32:51à part que l'élection
00:32:52c'est en juillet
00:32:54un dernier mot
00:32:55et restez fidèles
00:32:56à ces convictions
00:32:57on est quand même
00:32:58un parti gaulliste
00:32:59et dans l'esprit de De Gaulle
00:33:00et jusqu'à Jacques Chirac
00:33:01jusqu'à Nicolas Sarkozy
00:33:02on n'a jamais négocié
00:33:03avec le RN
00:33:04avec le RN
00:33:05juste un truc
00:33:06pas tout simplement
00:33:07Jean-Christophe Gavir
00:33:08il y a un point
00:33:09qui est un point d'efficacité
00:33:10c'est-à-dire que le problème
00:33:11de la vision politique
00:33:12il y a au moins 3 niveaux
00:33:13il y a un niveau de terrain
00:33:14qui est celui qui est le premier
00:33:15et celui qui est concerné
00:33:16aujourd'hui
00:33:17c'est qu'il y a des gens
00:33:18qui sont dans des circonscriptions
00:33:19sur le terrain
00:33:20qui sont environnés
00:33:21de militants
00:33:22de sympathisants
00:33:23d'électeurs
00:33:24qu'est-ce qu'ils cherchent à faire ?
00:33:25Ils cherchent à sauver leur peau
00:33:26ce qui est normal
00:33:27dans un contexte
00:33:28où ils n'ont pas choisi le calendrier
00:33:29c'est le Président de la République
00:33:30qui a appuyé sur un bouton
00:33:31et qui a dit
00:33:32maintenant il y a élection
00:33:33donc en l'occurrence
00:33:34aujourd'hui
00:33:35il y a ces débats
00:33:36que vous le vouliez ou pas
00:33:37ils ont commencé d'agir
00:33:38il y a bien longtemps
00:33:39même chez François Fillon
00:33:40autour de ça
00:33:41il y a ces débats
00:33:42non pas d'association
00:33:43non pas de fusion
00:33:44avec un parti
00:33:45qui s'appelle le RN
00:33:47qui est en train de se passer à gauche
00:33:48d'ailleurs de manière très concrète
00:33:49là en l'occurrence
00:33:50de quoi il s'agit ?
00:33:51Siotti il en avait envie
00:33:52déjà en 2022
00:33:53en réalité là
00:33:54il pratique quelque chose
00:33:55qu'il sent être
00:33:56une possibilité
00:33:57pour répondre
00:33:58à cet enjeu de terrain
00:33:59de sauver
00:34:00la tête
00:34:01d'un certain nombre de gens
00:34:02qui sont en circonscription
00:34:03il s'agit de quoi cette élection ?
00:34:04C'est une élection à deux tours
00:34:05il y a deux tours
00:34:06c'est pas l'élection européenne
00:34:07il y a deux tours
00:34:08il faut passer le premier tour
00:34:09et peut-être au deuxième tour
00:34:10et ça y est là aussi
00:34:11Daniel est parti
00:34:12Le RN il a
00:34:13le RN il est au deuxième tour
00:34:14quasiment dans 450
00:34:15voire un peu plus de circonscription
00:34:16il le sait déjà
00:34:17la réalité c'est
00:34:18pour les républicains
00:34:19si vous restez collé au premier tour
00:34:20c'est la même chose
00:34:21que les réflexions à gauche
00:34:22si vous voulez vous êtes mort
00:34:23mort ça veut dire quoi ?
00:34:24c'est que vous échouez
00:34:25vous n'existez plus
00:34:26vous n'existez plus
00:34:27en tant que force politique
00:34:28et vous n'existez plus
00:34:29en temps d'ensuite
00:34:30d'aménagement politique
00:34:31Eric Siotti aujourd'hui
00:34:32il choisit une version
00:34:33je peux juste finir
00:34:34je ne vous ai pas interrompu
00:34:35sur la version
00:34:36que choisit Eric Siotti
00:34:37c'est un choix
00:34:38peut-être qui part
00:34:39de l'idéologie
00:34:40peut-être qui part
00:34:41de potentiels accords
00:34:42de gouvernement
00:34:43et qui aujourd'hui
00:34:44est limité
00:34:45à un pacte
00:34:46de non-agression
00:34:47sur le terrain politique
00:34:48pour essayer de fermer
00:34:49parce que vraiment
00:34:50c'est l'électoral
00:34:51derrière ce sommet
00:34:52c'est les idées
00:34:53et c'est la réalité
00:34:54je vous donne la parole
00:34:55dans un instant
00:34:56vous allez répondre
00:34:57je vous dis juste
00:34:58que l'audience
00:34:59est suspendue
00:35:00au tribunal
00:35:01audience suspendue
00:35:02donc je pense que Célia
00:35:03ne va pas tarder
00:35:04à sortir de la salle
00:35:05et elle va nous raconter
00:35:06ce qui s'est passé
00:35:07pendant allez 13 minutes
00:35:08puisqu'il est 11h13
00:35:09donc ce qui s'est passé
00:35:10c'est que l'audience
00:35:11est suspendue
00:35:12elle nous expliquait
00:35:13il y a quelques instants
00:35:14qu'il y avait un souci
00:35:15technique j'ai envie de dire
00:35:16puisque tous les avocats
00:35:17se revendiquaient
00:35:18des républicains
00:35:19tous estimaient
00:35:20qu'ils représentaient
00:35:21les républicains
00:35:22et résultat
00:35:23la présidente
00:35:24ne savait pas
00:35:25qui était
00:35:26vraiment constitué
00:35:27vous répondez Rudy
00:35:28alors ce que vous disiez
00:35:29sur Eric Ciotti
00:35:30à la limite
00:35:31qui veuille se rapprocher
00:35:32du rassemblement national
00:35:33dès lors que c'est
00:35:34sa position personnelle
00:35:35ça ne se discute pas
00:35:36chacun est libre
00:35:37de ses opinions
00:35:38et des engagements
00:35:39qu'il souhaite lui donner
00:35:40là le problème en fait
00:35:41c'est qu'il a décidé
00:35:42pour le parti tout seul
00:35:43et à un moment donné
00:35:44ça ce n'est pas acceptable
00:35:45en fait
00:35:46donc là ce qui se discute
00:35:47en fait pour nous finalement
00:35:48c'est comment est-ce qu'on peut
00:35:49ressortir de cette élection
00:35:50grandie
00:35:51et comment est-ce qu'on peut
00:35:52préparer
00:35:53les autres échéances
00:35:54en fait
00:35:55et ce n'est pas en ayant
00:35:56un président qui décide
00:35:57tout seul
00:35:58et en plus
00:35:59c'est votre popote inter
00:36:00c'est votre fonctionnement
00:36:01c'est votre popote inter
00:36:02Alexandre Nicolique
00:36:03et ensuite
00:36:04et ensuite en avance
00:36:05vous avez beaucoup parlé
00:36:06Rudy
00:36:08il y a quand même
00:36:09le sondage ELAB
00:36:10qui montre en fait
00:36:11que 56% des Français
00:36:12ne parlent pas
00:36:13mais arrêtez
00:36:14mais ce n'est pas les Français
00:36:15qui comptent
00:36:16c'est les Républicains
00:36:17chez les Républicains
00:36:18vous êtes un sur deux
00:36:19à être d'accord avec ce qu'ils disent
00:36:20c'est sûr que les électeurs
00:36:21de gauche
00:36:22ils ne veulent pas
00:36:23vous suivez les électeurs
00:36:24de gauche
00:36:25mais ce n'est pas
00:36:2656% des votants
00:36:27ce qui est
00:36:28Alexandre Nicolique
00:36:29vous répond
00:36:30si vous permettez
00:36:31il ne s'agit pas que d'accords
00:36:32de politiques politiciennes
00:36:33comme ça peut être dit là
00:36:34c'est sûr
00:36:35un peu quand même
00:36:36laissez le parler
00:36:37il y a un accord
00:36:38il y a un accord
00:36:39d'idées aussi
00:36:40parce que
00:36:41il vient d'avoir
00:36:42une élection européenne
00:36:43je suis désolé
00:36:44mais la campagne
00:36:45de François-Xavier Bellamy
00:36:46elle s'est faite
00:36:47sur des thèmes
00:36:48qui sont très proches
00:36:49des nôtres
00:36:50et ce qu'il évoque
00:36:51correspond à ce que
00:36:52nous on a pu préconiser
00:36:53et donc
00:36:54si les Républicains
00:36:55et les électeurs
00:36:56des Républicains
00:36:57veulent enfin
00:36:58voir leurs idées
00:36:59arriver par exemple
00:37:00sur l'immigration
00:37:01par rapport sur la justice
00:37:02il faut fusionner
00:37:03il faut fusionner
00:37:04mais c'est le seul
00:37:05c'est l'élection
00:37:06qui va avoir lieu
00:37:07le 30 juin
00:37:08et le 7 juillet
00:37:09c'est une occasion en or
00:37:10et beaucoup d'électeurs
00:37:11et je pense qu'Eric Ciotti
00:37:12c'est pour ça qu'il le fait
00:37:13il avait beaucoup de remontées
00:37:14par rapport à ça
00:37:15parce que beaucoup de gens
00:37:16pouvaient se dire
00:37:17c'est notre unique chance
00:37:18avant un long moment
00:37:19de peut-être
00:37:20de pouvoir enfin
00:37:21avoir une majorité absolue
00:37:22après des années
00:37:23un peu de déclin
00:37:24et cette espèce
00:37:25on y reviendra tout à l'heure
00:37:26mais c'est pas
00:37:27c'est la justice
00:37:28de dire
00:37:29en termes d'identité politique
00:37:30votre ligne
00:37:31mais c'est la justice
00:37:32de dire
00:37:33je parle d'idées
00:37:34d'idées pareil
00:37:35hors d'un vocab
00:37:36d'identité politique
00:37:37ça fait de l'air
00:37:38l'antichambre
00:37:39du rassemblement national
00:37:40et il y a des gens
00:37:41qui ne veulent pas
00:37:42historiquement
00:37:43avoir cette ligne là
00:37:44c'est juste ça
00:37:45vous pouvez pas
00:37:46nier l'histoire
00:37:47d'un parti
00:37:48gaulliste
00:37:49et
00:37:50et
00:37:51il y a une vérification des choses
00:37:52et si on veut avoir
00:37:53enfin pouvoir changer les choses
00:37:54avoir cette majorité absolue
00:37:55parce qu'on est
00:37:56tout seul
00:37:57le Sénat 265
00:37:58députés
00:37:59peut-être plus
00:38:00on a une occasion
00:38:01en or
00:38:02enfin de pouvoir
00:38:04alors
00:38:05on va reparler tout à l'heure
00:38:06parce qu'on parle d'Emmanuel Macron
00:38:07s'il vous plaît
00:38:08s'il vous plaît
00:38:09Rudy
00:38:10Rudy
00:38:11un instant
00:38:12s'il vous plaît
00:38:13mais d'accord
00:38:14mais ça c'est votre
00:38:15c'est votre popote interne
00:38:16c'est votre popote interne
00:38:17on va voir ce que dit la justice
00:38:18on sera au tribunal
00:38:19dans un instant
00:38:20on va avancer un petit peu
00:38:21parce qu'on va pas parler
00:38:22que de ça
00:38:23on va parler d'Emmanuel Macron
00:38:24c'est intéressant Emmanuel Macron
00:38:25parce qu'hier soir
00:38:26il a parlé
00:38:27et il a dit
00:38:28je vous ai compris
00:38:29voilà il est allé au français
00:38:30je vous ai compris
00:38:31mais dimanche
00:38:32oui mais il dit qu'il a compris
00:38:33les français
00:38:34dimanche
00:38:35on écoute Emmanuel Macron
00:38:36on en parle juste après
00:38:37ça m'a pas fait plaisir dimanche
00:38:38ça m'a
00:38:39ça fait 7 ans que je travaille comme
00:38:42comme un fou pour que le pays aille mieux
00:38:44que les réformes avancent
00:38:45donc je l'ai pris pour moi
00:38:46pour cette majorité
00:38:48ça m'a pas fait plaisir
00:38:49évidemment que ça m'a touché
00:38:50j'ai dit on doit absolument
00:38:52redemander aux françaises
00:38:54et aux français de clarifier
00:38:55et leur dire aussi qu'on a compris
00:38:56il y a des choses qui vont changer
00:38:58on a compris ce qu'il disait sur
00:39:00le ras-le-bol
00:39:01sur la sécurité d'immigration
00:39:02il faut aller plus vite
00:39:03plus fort
00:39:04il faut des choses maintenant massives
00:39:05ça doit changer
00:39:06plus fort
00:39:07sur le pouvoir d'achat
00:39:08dans certaines catégories
00:39:09certaines régions
00:39:10sur les difficultés de la ruralité
00:39:11sur aussi le sentiment que
00:39:13la lutte contre les discriminations
00:39:15le sentiment d'assignation à résidence
00:39:17ça bouge pas assez vite
00:39:18donc il y aura un jour d'après
00:39:19de ces élections
00:39:20et j'ai entendu le message
00:39:21mais je pense que c'est pas sain
00:39:22si j'avais juste dit
00:39:23j'ai entendu le message
00:39:24puis on continue comme avant
00:39:25voilà Emmanuel Macron
00:39:26c'est un peu surrealiste
00:39:28on est avec Gautier Lebret
00:39:29bonjour Gautier
00:39:30merci d'être en direct
00:39:31avec nous
00:39:32c'est un peu surrealiste
00:39:33je vous ai compris
00:39:34pour parodier bien évidemment
00:39:36d'Emmanuel Macron
00:39:38hier
00:39:39c'est-à-dire que tout à coup
00:39:40il a fallu 7 ans
00:39:41pour qu'il comprenne que les Français
00:39:42avaient des problèmes d'insécurité
00:39:43que les Français
00:39:44avaient des problèmes
00:39:45de pouvoir d'achat
00:39:46il a compris depuis dimanche en fait
00:39:49oui et même depuis
00:39:50sa conférence de presse
00:39:51parce que souvenez-vous
00:39:52lors de sa conférence de presse
00:39:53il disait
00:39:54en gros l'insécurité
00:39:55c'est un sentiment
00:39:57c'est les chaînes infos
00:39:58qui parlent de la France Orange
00:39:59la France Orange mécanique
00:40:00du matin au soir
00:40:01et hier j'étais à Auradour
00:40:02sur Glane
00:40:03et le maire d'Auradour
00:40:04je suis allé le voir
00:40:05il m'a dit que tout allait bien
00:40:06qu'il n'y avait pas des problèmes
00:40:07liés à l'immigration
00:40:08ou à l'insécurité
00:40:09donc visiblement
00:40:10il s'est passé quelque chose
00:40:11en 24 heures
00:40:12le chef de l'État
00:40:13a dû être conseillé
00:40:14et puis la phrase
00:40:15vraiment très étonnante
00:40:16c'est ça fait 7 ans
00:40:17que je travaille comme un fou
00:40:18et les Français
00:40:19m'ont sanctionné
00:40:20donc quelque part
00:40:21c'est un peu injuste quand même
00:40:22donc à chaque fois
00:40:23qu'Emmanuel Macron
00:40:24prend la parole
00:40:25on a quand même des sorties
00:40:26de plus en plus étonnantes
00:40:27après la conférence de presse
00:40:28on l'avait débriefée tout de suite
00:40:29après avec vous Jean-Marc
00:40:30où il nous fait un grand passage
00:40:31sur les écrans
00:40:32disant qu'il faut interdire
00:40:33les écrans jusqu'à 11 ans
00:40:34interdire les réseaux sociaux
00:40:35jusqu'à 15 ans
00:40:36on a l'impression
00:40:37que quand même
00:40:38le bilan de ces élections
00:40:39n'est pas pleinement tiré
00:40:40alors maintenant
00:40:41il rétropédale un petit peu
00:40:42en allant sur les 3 sujets
00:40:43il les a cités
00:40:44dans l'intervention
00:40:45que vous venez de passer
00:40:46les 3 sujets phares
00:40:47du Rassemblement National
00:40:48pouvoir d'achat
00:40:49immigration
00:40:50et l'immigration
00:40:51donc c'est un peu
00:40:52l'inversement
00:40:53des sujets phares
00:40:54du Rassemblement National
00:40:55pouvoir d'achat
00:40:56immigration
00:40:57et sécurité
00:40:58mais c'est pas ça
00:40:59qui va empêcher
00:41:00la débâcle électorale
00:41:01on en est à un point
00:41:02où il y a un sondage
00:41:03qui dit que dans
00:41:04plus de 500 circonscriptions
00:41:05on aura
00:41:06pour le Figaro
00:41:07le sondage
00:41:08on aura des duels
00:41:09fronts populaires
00:41:10Rassemblement National
00:41:11on en est à un point
00:41:12où Emmanuel Macron
00:41:13voulait mener
00:41:14la campagne des législatives
00:41:15et tout son camp
00:41:16lui a dit
00:41:17hors de question
00:41:18laisser Gabriel Attal
00:41:19aller sur le terrain
00:41:20il l'est encore ce matin
00:41:21en Loire-Atlantique
00:41:22il n'a pas parlé
00:41:23ni sur nos affiches
00:41:24ni dans nos circonscriptions
00:41:25d'est-ce qu'il y a
00:41:26un rejet viscéral
00:41:27de sa personne
00:41:28donc il ne faut pas
00:41:29qu'il parle
00:41:30alors qu'il avait prévu
00:41:31trois interventions
00:41:32médiatiques
00:41:33par semaine
00:41:34bon ben là
00:41:35on en est à quatre
00:41:36on verra
00:41:37la semaine prochaine
00:41:38est-ce que
00:41:39l'entourage du chef de l'État
00:41:40va tenir compte
00:41:41de ce que
00:41:42expriment
00:41:43les députés renaissants
00:41:44très très marqués
00:41:45par cette
00:41:46décision
00:41:47de dissoudre
00:41:48l'Assemblée Nationale
00:41:49il a sacrifié tout le monde
00:41:50sauf lui Emmanuel Macron
00:41:51qui a été sacrifié
00:41:52Gabriel Attal
00:41:53vraisemblablement
00:41:54ne sera plus
00:41:55Premier ministre
00:41:56dans trois semaines
00:41:57c'est l'avenir de son camp
00:41:58il a sacrifié
00:41:59une centaine au moins
00:42:00de députés
00:42:01qui ne reviendront pas
00:42:02à l'Assemblée Nationale
00:42:03et puis il a sacrifié
00:42:04évidemment
00:42:05l'ensemble de son gouvernement
00:42:06donc
00:42:07on verra
00:42:08de quelle manière
00:42:09il agit
00:42:10dans les trois prochaines semaines
00:42:11mais c'est vrai
00:42:12que décrypter
00:42:13ces interventions
00:42:14ces derniers jours
00:42:15ont de quoi surprendre
00:42:16beaucoup Gauthier
00:42:17et puis restez pas loin
00:42:18parce que ça bouge tellement vite
00:42:19en ce moment
00:42:20de cette émission
00:42:21partez pas
00:42:22Jean-Christophe
00:42:23comment vous analysez
00:42:24Emmanuel Macron
00:42:25ce « je vous ai compris »
00:42:26qui est totalement surréaliste
00:42:27comment on peut venir
00:42:28enfin je sais pas
00:42:29en termes de communication
00:42:30en termes de stratégie
00:42:31en termes de politique
00:42:32c'est surréaliste
00:42:33où il nous prend
00:42:34pour des neneux ?
00:42:35excusez-moi
00:42:36parce que c'est un peu ça
00:42:37de venir « j'ai compris dimanche »
00:42:38ce qui se passait
00:42:39j'ai compris dimanche
00:42:40simplement que vous aviez
00:42:41des problèmes de sécurité
00:42:42et que vous aviez
00:42:43des problèmes de pouvoir d'achat
00:42:44c'est impossible
00:42:45et puis il est mis depuis le G7
00:42:46vous vous rendez compte
00:42:47d'où il est mis
00:42:48c'est à dire qu'on n'est pas
00:42:49contextualisés
00:42:50c'est la France qui parle
00:42:51dans un contexte international
00:42:52avec ses alliés
00:42:53dans un contexte
00:42:54qui est pré-européen
00:42:55dans un contexte
00:42:56où vont se désigner
00:42:57un certain nombre de
00:42:58grands postes européens
00:42:59dont la France est déjà affaiblie
00:43:00par sa position au Parlement
00:43:01mais avec l'élection
00:43:02qui est en cours
00:43:03on s'affaiblit encore davantage
00:43:04et donc on sent bien
00:43:05quelqu'un qui est un peu
00:43:06dans une...
00:43:07il est dans grande difficulté
00:43:08alors on l'a senti
00:43:09dès dimanche soir
00:43:10c'est très clair
00:43:11le score l'a frappé
00:43:12il l'avouait
00:43:13je l'ai pris pour moi
00:43:14alors au moins là
00:43:15il y a une vérité
00:43:16après mercredi
00:43:17il est revenu
00:43:18et c'est là où le chaos
00:43:19parce que le chaos
00:43:20d'un côté
00:43:21il y a des révolutionnaires fous
00:43:22qui ne sont pas
00:43:23des républicains
00:43:24qui veulent mettre
00:43:25la France à feu à sang
00:43:26et de l'autre côté
00:43:27il y a des néo-fascistes
00:43:28vous voyez
00:43:29avec en plus leurs alliés
00:43:30aujourd'hui c'est terrible
00:43:31et au milieu il y a nous
00:43:32le camp de la raison
00:43:33il a continué
00:43:34avec cette espèce de peur
00:43:35qui ne fonctionne pas
00:43:36et qui ne fonctionne plus
00:43:37là il rétro-pédale effectivement
00:43:38il dit
00:43:39ah mais attendez
00:43:40comme monsieur Le Maire
00:43:41ce matin comme d'autres
00:43:42qui agitent les deux plans
00:43:43on en a les deux
00:43:44on a maintenant
00:43:45oui on va tout faire
00:43:46pour que ça change
00:43:47il ne dit pas
00:43:48on s'était trompé
00:43:49on a entendu
00:43:50il ne dit pas
00:43:51on s'était trompé du tout
00:43:52c'est Gabriel Attal
00:43:53qui dit qu'on s'est trompé
00:43:54et monsieur Le Maire
00:43:55qui dit alors lui
00:43:56alors là
00:43:57il dit d'un côté
00:43:58les années 80 reviennent
00:43:59avec le Front Populaire
00:44:00et de l'autre côté
00:44:01mais alors là c'est la ruine
00:44:02par des gens
00:44:03qui sont vraiment fous
00:44:04donc on agite encore les peurs
00:44:05ça veut dire quoi ?
00:44:06c'est un camp
00:44:07qui est en train de perdre
00:44:08il a créé les conditions
00:44:09de la défaite absolue
00:44:10quand Gauthier parle
00:44:11d'une centaine de députés
00:44:12qui vont tomber
00:44:13c'est beaucoup plus
00:44:14parce qu'ils seront battus
00:44:16vous allez avoir des finales
00:44:17avec vos amis
00:44:18ou en tout cas
00:44:19les adversaires
00:44:20qui sont au Front Populaire
00:44:21qui eux ont réussi
00:44:22on va en parler tout à l'heure
00:44:23parce qu'il y a beaucoup
00:44:24de choses à dire sur eux aussi
00:44:25je fais exprès
00:44:26je fais exprès
00:44:27mais c'est l'enjeu
00:44:28c'est l'enjeu qui est là
00:44:29et qu'est-ce qui va rester
00:44:30Emmanuel Macron ?
00:44:31vous vous rendez compte ?
00:44:32on est dans trois semaines
00:44:33c'est très vite
00:44:34Emmanuel Macron va se retrouver
00:44:35face à ça
00:44:36et il vous reste quoi faire ?
00:44:37comment vous vous décryptez
00:44:38ce je vous ai compris
00:44:39d'Emmanuel Macron ?
00:44:40on l'a vu lors de son intervention
00:44:41il n'y a pas une proposition
00:44:42il dit
00:44:43il y a des problèmes
00:44:45j'ai compris Dimanche
00:44:46mais ça se caractérise
00:44:47par aucune annonce
00:44:48donc à part jouer sur les peurs
00:44:49et mentir
00:44:50comme il l'a fait sur nous
00:44:51par rapport à l'OTAN
00:44:52par rapport à plein de choses
00:44:53aujourd'hui il est incapable
00:44:54d'avancer des choses concrètes
00:44:55alors oui sur la sécurité
00:44:56il ouvre les yeux
00:44:57il y a trois meurtres par jour
00:44:58en France
00:44:59il y a plus de 200 violences sexuelles
00:45:00donc oui il est obligé
00:45:01de dire quelque chose
00:45:02ce n'est pas juste un sentiment
00:45:03comme il semble le faire croire
00:45:04aujourd'hui vous l'avez dit
00:45:05la réalité c'est que
00:45:06sur les élections européennes
00:45:07sur 536 circos
00:45:09sur 577
00:45:10c'est la union de la gauche
00:45:12et nous
00:45:13on serait au second tour
00:45:14face à face
00:45:15donc aujourd'hui
00:45:16la Macronie
00:45:17elle est disqualifiée
00:45:18après sept ans de déclin
00:45:19dans absolument tous les domaines
00:45:20même d'un point de vue économique
00:45:21avec la dette qui a augmenté
00:45:22de 900 milliards
00:45:23ces faillites d'entreprises
00:45:24ce déficit commercial
00:45:25c'est un échec total
00:45:26donc aujourd'hui
00:45:27les français n'ont plus confiance
00:45:28en la Macronie
00:45:29et le duel
00:45:30ça va être nous
00:45:31et ce Front Populaire
00:45:32et désolé d'être inquiet
00:45:33parce que moi j'ai peur d'eux
00:45:34enfin le Front Populaire
00:45:35aujourd'hui
00:45:36on va en parler tout à l'heure
00:45:37restons sur Macron
00:45:38parce que c'est juste après
00:45:39promis vous n'aurez pas longtemps
00:45:40à attendre
00:45:41juste après
00:45:43moi je crois que la seule chose
00:45:44qu'il a compris
00:45:45c'est qu'il allait prendre
00:45:46une grosse claque
00:45:47et ça il vient de le comprendre
00:45:48après il y a une chose
00:45:49qui a été peu relevée
00:45:50et moi qui est pour moi
00:45:51marquante
00:45:52c'est que
00:45:53il y a un élément de langage
00:45:54qui est apparu
00:45:55dans la bouche d'Emmanuel Macron
00:45:56et de Gabriel Attal
00:45:57c'est que tout d'un coup
00:45:58les deux
00:45:59sont progressistes
00:46:00ils ont trouvé
00:46:01qu'ils étaient progressistes
00:46:02le terme a été employé
00:46:03par Emmanuel Macron
00:46:04lors de sa conférence de presse
00:46:05il est républicain
00:46:06et progressiste
00:46:07et Gabriel Attal
00:46:08a repris
00:46:09ce terme de progressiste
00:46:10vu la politique
00:46:11qu'ils ont menée
00:46:12notamment de casse sociale
00:46:13c'est quand même
00:46:14assez gonflé
00:46:15et
00:46:16ça montre quoi ?
00:46:17ça montre qu'en fait
00:46:18il s'aperçoit
00:46:19qu'il est absolument seul
00:46:20le LR est complètement
00:46:21siphonné
00:46:22par
00:46:23le RN
00:46:24et puis
00:46:25le front
00:46:26populaire
00:46:27à gauche
00:46:28ne laisse
00:46:29aucun espace
00:46:30et ça
00:46:31il ne l'avait pas anticipé
00:46:32donc il va chercher
00:46:33à fragmenter
00:46:34bien évidemment
00:46:35le front populaire
00:46:36en essayant
00:46:37de récupérer
00:46:38l'espace
00:46:39en essayant
00:46:40de récupérer
00:46:41les voix de gauche
00:46:42les plus centristes
00:46:43les plus social-démocrates
00:46:44mais
00:46:45il a fort
00:46:46à parier
00:46:47qu'il ne va pas y arriver
00:46:48Rudi Cassi
00:46:49et puis ensuite
00:46:50on passe au front populaire
00:46:51à la demande générale
00:46:52je vous ai compris
00:46:53pardonnez-moi
00:46:54il a paraphrasé
00:46:55un peu le général
00:46:56il n'a pas dit
00:46:57c'est pour ça
00:46:58qu'on ne met pas de guillemets
00:46:59c'est moi
00:47:00qui ai résumé ça comme ça
00:47:01voilà
00:47:02j'ai résumé ça comme ça
00:47:03parce que je trouve
00:47:04que c'est l'esprit
00:47:05vous avez raison
00:47:06mais il n'est pas
00:47:07le général qui veut
00:47:08et je trouve
00:47:09que se plaindre
00:47:10d'une situation
00:47:11qu'il a lui-même provoqué
00:47:12en siphonnant
00:47:13un peu la droite
00:47:14en siphonnant
00:47:15un peu la gauche
00:47:16en essayant
00:47:17de récupérer
00:47:18un petit peu tout ça
00:47:19et ensuite de dire
00:47:20ah mais les extrêmes
00:47:21sont aux portes
00:47:22etc.
00:47:23non moi je vous dis une chose
00:47:24c'est que
00:47:25effectivement
00:47:26notre parti
00:47:27est en train de travailler
00:47:28c'est vrai que les conditions
00:47:29sont difficiles
00:47:30mais notre objectif
00:47:31c'est de revenir
00:47:32au premier plan
00:47:33et au lieu en fait
00:47:34d'aller soit du côté
00:47:35de l'extrême droite
00:47:36ou soit du côté
00:47:37de l'extrême droite
00:47:38c'est la vraie alternative
00:47:39à Emmanuel Macron
00:47:40c'est les républicains
00:47:41tout seuls
00:47:42c'est des gens
00:47:43qui restent
00:47:44à mon sens
00:47:45à mon sens
00:47:46nous sommes des gens
00:47:47qui restons
00:47:48entrepris dans nos principes
00:47:49et c'est la seule alternative
00:47:50ce qui m'étonne
00:47:51c'est que j'ai le sentiment
00:47:52quand je vous écoute
00:47:53que vous êtes
00:47:54sur un texte écrit
00:47:55excusez-moi
00:47:56c'est on est seul
00:47:57on avance
00:47:58on avance
00:47:59sans tenir compte
00:48:00du tout de la réalité
00:48:01attendez
00:48:02sans tenir compte
00:48:03du tout de la réalité
00:48:04mais non vous ne tenez pas compte
00:48:05vous ne tenez pas compte
00:48:06vous n'êtes rien
00:48:07excusez-moi de vous le dire
00:48:08aussi directement
00:48:09tout seul
00:48:10vous n'êtes rien
00:48:11c'est très gentil
00:48:12je ne sais pas que j'ai débatté
00:48:13aussi avec vous là-dessus
00:48:14non mais c'est pas un débat
00:48:15c'est des faits
00:48:16tout seul
00:48:17et encore une fois
00:48:18c'est pas vous Rudy
00:48:19je parle du parti
00:48:20qui n'est pas d'ambiguïté
00:48:21c'est tout seul
00:48:22aux républicains
00:48:23aujourd'hui vous n'êtes rien
00:48:24alors il y a deux solutions
00:48:25soit vous allez
00:48:26comme le veut Ciotti
00:48:27avec le rassemblement national
00:48:28c'est gentil de nous donner
00:48:29des solutions
00:48:30non mais c'est ça
00:48:31soit vous allez avec Emmanuel Macron
00:48:32voilà
00:48:33mais oui
00:48:34mais oui
00:48:35je termine là-dessus
00:48:36allez-y bien sûr
00:48:37bien sûr Rudy
00:48:38non l'objectif de toute façon
00:48:39c'est de rester droit
00:48:40et d'avancer par rapport
00:48:41à nos objectifs
00:48:42qui sont les nôtres
00:48:43on va faire le dos rond
00:48:44mais on va se refaire
00:48:45et ça je vous le dis
00:48:46demain on rate gratis
00:48:47c'est ça
00:48:48mais quand même
00:48:49les idées très différentes
00:48:50par rapport à nous
00:48:51par exemple
00:48:52sur l'économie
00:48:53il y en a
00:48:54sur l'immigration
00:48:55il n'y en a pas
00:48:56résumé
00:48:57je vous résume ça
00:48:58votre programme
00:48:59c'est le programme du RPR
00:49:00des années 90
00:49:01vous devez être pour
00:49:02vous devez être pour
00:49:03si c'est le RPR
00:49:04c'est plutôt dans le plagiat
00:49:05justement
00:49:06donc voilà
00:49:07justement
00:49:08attendez un instant
00:49:09juste c'est intéressant
00:49:10parce que
00:49:11chez les républicains
00:49:12vous reniez le RPR
00:49:13mais on ne renie pas le RPR
00:49:14je ne sais pas
00:49:15vous dites c'est le RPR
00:49:16je suis con
00:49:17on ne renie pas le RPR
00:49:18on vous dit que nous
00:49:19nous sommes les héritiers
00:49:20du GONI
00:49:21à l'époque du RPR
00:49:22à l'époque du RPR
00:49:23vous étiez à 35%
00:49:24ce n'est pas parce que
00:49:25le Rassemblement National
00:49:26a fait salut
00:49:27qu'ils ont l'air plus reluisants
00:49:28que ça veut dire
00:49:29qu'ils se sont totalement séparés
00:49:30et je vous rappelle quand même que
00:49:31la montée du Rassemblement National
00:49:32aujourd'hui quand même
00:49:33occasionne dans le pays
00:49:34un certain climat
00:49:35qui est un peu délétère
00:49:36on en parlera tout à l'heure
00:49:37je vois quand même que le GUD
00:49:38s'est refondé
00:49:39on en parlera tout à l'heure
00:49:40on va en parler
00:49:41Rudy Rudy
00:49:42premier on en parlera tout à l'heure
00:49:43Mathias
00:49:44Mathias
00:49:45puisque vous évoquez le RPR
00:49:46moi je trouve
00:49:47il y a une chose
00:49:48dont on n'a jamais parlé
00:49:49et que j'entends pas
00:49:50il y a un silence assourdissant
00:49:51dans votre camp
00:49:52c'est celui de
00:49:53Nicolas Sarkozy
00:49:54aucune parole
00:49:55rien
00:49:56pas d'indication
00:49:57ancien président de la République
00:49:58figure tutélaire
00:49:59des républicains
00:50:00silence radio
00:50:01silence radio total
00:50:02rien
00:50:03bah évidemment
00:50:04c'est normal
00:50:05ah bon ?
00:50:06bah bien sûr
00:50:07c'est normal
00:50:08il n'a plus de responsabilité
00:50:09dans le parti
00:50:10enfin il a une responsabilité
00:50:11et il laisse le parti se perdre
00:50:12allez on va retourner au tribunal
00:50:13si vous voulez bien
00:50:14pour voir ce qui se passe
00:50:15du côté justement
00:50:16d'Éric Chiotti
00:50:17des républicains
00:50:18on est en direct
00:50:19avec Célia Barraud
00:50:20qui sort à l'instant
00:50:21je vous ai vu sortir
00:50:22à l'instant de la salle
00:50:23d'audience
00:50:24Célia
00:50:25vous êtes avec Olivier Gangloff
00:50:26sur place
00:50:27alors on en est où ?
00:50:28eh bien Jean-Marc
00:50:29c'est un peu le bazar aussi
00:50:30ici au tribunal judiciaire de Paris
00:50:31puisque
00:50:32à peine commencé
00:50:33l'audience a été suspendue
00:50:34la présidente d'audience
00:50:35a dû suspendre
00:50:36les débats
00:50:37puisque
00:50:38les avocats
00:50:39ne trouvent pas
00:50:40un accord sur la constitution
00:50:41de leurs clients
00:50:42on ne sait pas
00:50:43qui représente qui
00:50:44qui représente
00:50:45les LR
00:50:46puisque
00:50:47du côté
00:50:48de l'avocat
00:50:49mandaté par Éric Chiotti
00:50:50il dit qu'il représente
00:50:51les républicains
00:50:52l'avocat
00:50:53a représenté
00:50:54mandaté
00:50:55par
00:50:56Jean-Marc
00:50:57il dit qu'il représente
00:50:58les républicains
00:50:59le mandaté
00:51:00par François-Xavier Bellamy
00:51:01et puis
00:51:02les autres représentants
00:51:03des républicains
00:51:04dit
00:51:05que c'est lui
00:51:06qui représente
00:51:07les républicains
00:51:08donc il y a
00:51:09aussi une ambiance
00:51:10de cours de récréation
00:51:11ici au tribunal
00:51:12judiciaire de Paris
00:51:13puisque
00:51:14personne n'arrive
00:51:15à se mettre d'accord
00:51:16et c'est tout l'objet
00:51:17aussi de cette audience
00:51:18aujourd'hui
00:51:19c'est de savoir
00:51:20qui représente
00:51:21les républicains
00:51:22qui est le président
00:51:23de ce parti
00:51:24puisque
00:51:25ce matin
00:51:26un nouveau bureau politique
00:51:27a demandé l'exclusion
00:51:28de François-Xavier Bellamy
00:51:29qui est le président
00:51:30des républicains
00:51:31donc il va falloir
00:51:32comprendre
00:51:33qui représente
00:51:34les républicains
00:51:35peut-être que cette audience
00:51:36va être renvoyée
00:51:37puisque c'est une audience
00:51:38qui se tient
00:51:39sans la présence
00:51:40d'Éric Ciotti
00:51:41puisqu'il est retourné
00:51:42à Nice tout à l'heure
00:51:43C'est là juste
00:51:44pour être très concret
00:51:45en ce moment
00:51:46il y a une suspension
00:51:47de séance
00:51:48et il doit se passer quoi
00:51:49pendant cette suspension
00:51:50en fait ?
00:51:51Et bien la présidente
00:51:52d'audience
00:51:53va devoir déterminer
00:51:54l'avocat
00:51:55qui représente
00:51:56légalement
00:51:57la constitution
00:51:58des avocats
00:51:59donc c'est très technique
00:52:00ce qui est en train
00:52:01de se décider
00:52:02actuellement
00:52:03au tribunal judiciaire
00:52:04de Paris
00:52:05puisque sans connaître
00:52:06la constitution
00:52:07des avocats
00:52:08sans savoir
00:52:09qui représente qui
00:52:10on ne peut pas
00:52:11commencer un procès
00:52:12on ne peut pas
00:52:13commencer l'audience
00:52:14alors est-ce que
00:52:15ce procès va être
00:52:16renvoyé ?
00:52:17Est-ce que ce recours
00:52:18sera étudié
00:52:19dans les prochains jours ?
00:52:20Mais en tout cas
00:52:21on sent
00:52:22que le bazar
00:52:23et le chaos politique
00:52:24est à nouveau
00:52:25à des répercussions
00:52:26sur la légalité
00:52:27de l'exclusion
00:52:28d'Eric Ciotti
00:52:29doit être examiné
00:52:30doit être prononcé.
00:52:31C'est une scène
00:52:32surréaliste
00:52:33encore une fois
00:52:34qu'on vit en direct
00:52:35grâce à vous Célia
00:52:36merci beaucoup
00:52:37d'avoir été avec nous
00:52:38avec Olivier Gangloss
00:52:39vous continuez
00:52:40à suivre tout ça
00:52:41et puis vous continuez
00:52:42à nous tenir au courant
00:52:43et on reviendra
00:52:44vous voir
00:52:45si à un moment donné
00:52:46on trouve une solution
00:52:47à ce qui est en train
00:52:48de se passer au tribunal
00:52:49et que vous nous décrivez
00:52:50la présidente
00:52:51n'arrive pas à savoir
00:52:52qui représente le parti
00:52:53Les Républicains
00:52:54mais en même temps
00:52:56votre réaction
00:52:57quand même Jean-Christophe ?
00:52:58Au coeur du sujet
00:52:59c'est-à-dire que
00:53:00ça pose une question
00:53:01quand même chez Eric Ciotti
00:53:02parce qu'il doit pouvoir
00:53:03amener les éléments
00:53:04de démonstration
00:53:05qui gouvernent légalement
00:53:06on va dire
00:53:07ou en tout cas
00:53:08juridiquement
00:53:09légitimement
00:53:10mais sur un fond de droit
00:53:11l'association
00:53:12le groupe
00:53:13qui porte
00:53:14le parti Les Républicains
00:53:15donc ça c'est un point essentiel
00:53:16il y a dû y avoir
00:53:17certainement
00:53:18d'autres éléments
00:53:19après de l'autre côté
00:53:20effectivement
00:53:21on veut faire tomber
00:53:22et c'est normal
00:53:23cette idée
00:53:24qu'il y a deux partis
00:53:25donc il peut
00:53:26non seulement gérer les finances
00:53:27mais aussi
00:53:28investir
00:53:29ce qui est un point important
00:53:30de mon point de vue
00:53:31ce qu'il va y avoir
00:53:32c'est qu'il va y avoir
00:53:33on va repousser
00:53:34que de toute manière
00:53:35concrètement
00:53:36parce que ça ne sera pas possible autrement
00:53:37deux partis
00:53:38Les Républicains
00:53:39vont se faire face
00:53:40pendant la campagne électorale
00:53:41celui
00:53:42et celles et ceux
00:53:43qui partiront
00:53:44en association
00:53:45on parle de cet accord électoral
00:53:46avec le Rassemblement National
00:53:47et puis les autres
00:53:48qui vont partir en solo
00:53:49mais il ne faut pas oublier
00:53:50qu'il y a un autre parti
00:53:51qui travaille
00:53:52à démembrer Les Républicains
00:53:53sur le terrain en France
00:53:54il y a Horizon
00:53:55Horizon de Monsieur Edouard Philippe
00:53:56qui lui
00:53:57en ce moment
00:53:58s'entend le bateau couler
00:53:59côté majorité présidentielle
00:54:00la minorité présidentielle
00:54:01on va dire aujourd'hui
00:54:02veut sortir
00:54:03et lui
00:54:04va vers les radicaux
00:54:05valoisiens
00:54:06va vers un certain nombre de gens
00:54:07même du Modem
00:54:08va vers un certain nombre de gens
00:54:09des Républicains
00:54:10pour essayer de se dire
00:54:11attendez
00:54:12c'est maintenant qu'on doit créer
00:54:13l'embryon d'un parti
00:54:14qui est celui que veut représenter
00:54:16les LR historiques
00:54:18et puis de l'autre côté
00:54:19vous avez aussi Monsieur Bellamy
00:54:20qui vient faire la guerre à Ciotti
00:54:21sur le terrain judiciaire
00:54:22mais qui dit
00:54:23par ailleurs
00:54:24qu'après le premier tour
00:54:25dont il sait qu'il va être très peu
00:54:26souvent qualifié au deuxième
00:54:27il dit
00:54:28si j'ai un choix à faire
00:54:29entre le Front Populaire
00:54:30et le RN
00:54:31et bien mon choix est déjà fait
00:54:32donc on est dans quelque chose
00:54:33qui est si vous voulez
00:54:34une boucle qui va se boucler
00:54:35naturellement
00:54:36je vous le dis
00:54:37parce que la réalité
00:54:38c'est le terrain
00:54:39et l'exigence
00:54:40et le principe de réalité du terrain
00:54:41qui va faire la règle
00:54:42et la loi
00:54:43Juste s'il vous plaît
00:54:44on va faire une pause
00:54:45parce qu'il se passe beaucoup de choses
00:54:46vous l'avez compris
00:54:47donc on va même pas faire de pub
00:54:48on va faire sauter les pubs
00:54:49on va faire juste le CNews Info
00:54:50et puis on va se retrouver après
00:54:51et on continuera à parler
00:54:52on parlera de la gauche cette fois
00:54:53parce qu'il y a quand même
00:54:54beaucoup de choses à dire
00:54:55en particulier
00:54:56Raphaël Glucksmann
00:54:57qui là
00:54:58est en train de tout lâcher
00:54:59mais il lâche tout
00:55:00toutes les valeurs
00:55:01qu'il a défendues pendant la campagne
00:55:02il a tout lâché ce matin
00:55:03on vous raconte ça
00:55:04juste après le CNews Info
00:55:05tout de suite
00:55:09L'ERN en ordre de marche
00:55:11Marine Le Pen en campagne
00:55:12dans son fief d'Énimbaumont
00:55:14bain de foule sur le marché
00:55:15et distribution de tracts au programme
00:55:17comme vous pouvez le constater
00:55:19sur ces images
00:55:21un mouvement qui risque de s'amplifier
00:55:23selon la préfecture de police de Paris
00:55:25entre 50 000 et 100 000 manifestants
00:55:28anti-ERN sont attendus demain
00:55:30dans les rues de la capitale
00:55:31mobilisation à l'appel de 5 syndicats
00:55:33qui veulent rassembler je cite
00:55:35le plus largement possible
00:55:37et puis coup d'envoi du grand pèlerinage
00:55:39à la Mecque en Arabie Saoudite
00:55:41pour plus d'un million et demi de fidèles
00:55:43cette série de rites codifiés
00:55:45qui se déroulent sur plusieurs jours
00:55:46est l'un des 5 piliers de l'islam
00:55:49on perd son pari
00:55:5111h33 sur CNews
00:55:53merci d'être en direct avec nous
00:55:56on va continuer donc à parler
00:55:58de ce qui se passe en politique
00:55:59à suivre ce qui se passe au tribunal
00:56:00à midi il y a le front populaire de gauche
00:56:02également qui va tenir sa conférence
00:56:04ça va être intéressant de comprendre
00:56:05sur quoi ils se sont mis d'accord
00:56:06sur quoi ils se sont associés
00:56:08et on va maintenant vous parler
00:56:09de Raphaël Glucksmann et ce malaise
00:56:10honnêtement il n'y a pas d'autre mot
00:56:11que le malaise de Raphaël Glucksmann
00:56:14après ce qui s'est passé ce matin
00:56:15puisqu'il a laissé tomber toutes ses valeurs
00:56:16il s'était fait insulter
00:56:18avec des propos antisémites
00:56:19de la part des insoumis
00:56:20il les avait dénoncés
00:56:22et au final il s'allie avec eux
00:56:23parce qu'il y a des sièges à gagner
00:56:25franchement ça donne une image
00:56:26pitoyable de la politique
00:56:27Raphaël Glucksmann ce matin sur France Inter
00:56:30il y a quelque chose qui se joue
00:56:31dans notre pays
00:56:32qui est incroyablement important
00:56:36et j'aimerais vraiment que chacun
00:56:38fasse l'effort de le sentir
00:56:40on ne peut pas laisser la France
00:56:42à la famille Le Pen
00:56:43mais c'est ça qui nous menace
00:56:44c'est plus du tout le 2002
00:56:48et les manifs
00:56:49où il était important de montrer
00:56:51qu'on était contre
00:56:52mais où en réalité
00:56:53il y avait très peu de chances
00:56:54que Jean-Marie Le Pen
00:56:55batte Jacques Chirac au deuxième tour
00:56:56là, ça y est
00:56:58voilà le combat
00:57:00donc c'est les Le Pen
00:57:01ils ressortent les vieux logiciels
00:57:03c'est pareil
00:57:04c'est les vieux logiciels
00:57:05qu'ils ressortent
00:57:06juste on va réécouter
00:57:08le 1er mai dernier
00:57:09vous vous souvenez de ce qui s'est passé
00:57:10le 1er mai dernier ?
00:57:12le 1er mai dernier ?
00:57:13le 1er mai dernier
00:57:14c'était la fête du travail
00:57:15et puis Raphaël Glucksmann
00:57:16est allé à une manifestation
00:57:17de révolution permanente
00:57:18et des insoumis
00:57:19il a été insulté
00:57:21il y a eu des propos antisémites
00:57:22contre lui
00:57:23et regardez
00:57:24j'ai retrouvé
00:57:25les propos qu'il a tenus
00:57:26après cette manifestation
00:57:27il parle des insoumis
00:57:28avec qui il est associé aujourd'hui
00:57:30écoutez ce qu'il dit
00:57:32je ne les connais pas personnellement
00:57:33donc c'est compliqué
00:57:34on va voir qui c'est
00:57:35mais ce qui est sûr
00:57:36c'est qu'il y avait des drapeaux
00:57:37de partis politiques
00:57:38il y avait des drapeaux
00:57:39de révolution permanente
00:57:40et de la France insoumise
00:57:41il y a des gens
00:57:42qui ne sont pas des démocrates
00:57:43c'est tout
00:57:44c'est pas des démocrates
00:57:45on le voit
00:57:46dans le comportement interne
00:57:47de leur parti
00:57:48dans leur structuration
00:57:49dans leur discours
00:57:50dans leur violence
00:57:51et nous
00:57:52on rompt avec ça
00:57:53enfin c'est pas nos amis
00:57:54ce ne sont pas nos camarades
00:57:55et ils font beaucoup de tort
00:57:56aux travailleurs
00:57:57et à la cause du progrès social
00:57:58tout est dit
00:57:59on peut arrêter là
00:58:00c'est pas nos amis
00:58:01on peut pas travailler avec eux
00:58:02c'est une rupture avec eux
00:58:03et ce matin
00:58:04il vient vous raconter
00:58:05qu'il s'associe avec eux
00:58:06alors juste
00:58:07l'homme de gauche
00:58:08maintenant
00:58:09Mathias Leboeuf
00:58:10juste une chose
00:58:11vous êtes toujours de gauche au fait ?
00:58:12oui oui je suis toujours de gauche
00:58:13vous êtes front populaire ?
00:58:14je suis front populaire
00:58:15je ne sais pas
00:58:16si je voterai front populaire
00:58:17mais oui après
00:58:18d'accord
00:58:19non mais
00:58:20je voterai front populaire
00:58:21vous voterez insoumis donc ?
00:58:22je vais vous dire
00:58:23je ne voterai pas insoumis
00:58:24je voterai front populaire
00:58:25je ne voterai pas
00:58:26parce qu'il est hors de question
00:58:27pour moi
00:58:28effectivement
00:58:29de laisser la France
00:58:30à la famille Leboeuf
00:58:31vous l'entendez Smalès ?
00:58:32juste une chose
00:58:33ce que vous venez de faire là
00:58:34on peut le faire
00:58:35de tous les politiques
00:58:36y compris de Ciotti
00:58:37qui a dit
00:58:38jamais je ne voterai
00:58:39pour Marine Le Pen
00:58:40donc c'est
00:58:41pardon
00:58:42mais
00:58:43ce que vous venez de faire
00:58:44est un peu partiel
00:58:45ce n'est pas partiel
00:58:46c'était le 1er mai
00:58:47il vient vous dire
00:58:48ce n'est pas nos amis
00:58:49on est en train de faire une rupture
00:58:50il est en train de dire
00:58:51on fait une rupture
00:58:52on fait une rupture
00:58:53avec les insoumis
00:58:54ces gens ne sont pas des gens bien
00:58:55ces gens ont des propos antisémites
00:58:56ces gens
00:58:57y compris dans le fonctionnement
00:58:58de leur parti
00:58:59ces gens ne peuvent pas
00:59:00travailler avec eux
00:59:01et ce matin
00:59:02il est avec eux
00:59:03je vais vous dire une chose
00:59:04mais trouvez ça lamentable
00:59:05je ne porte pas
00:59:06trouvez ça lamentable
00:59:07je ne porte pas
00:59:08je ne porte pas
00:59:09LFI
00:59:10dans mon coeur
00:59:11loin s'en faut
00:59:12encore moins
00:59:13Jean-Luc Mélenchon
00:59:14chez LFI
00:59:15il y a des gens
00:59:16qui me paraissent respectables
00:59:17d'autres
00:59:18beaucoup moins
00:59:19et en particulier
00:59:20ceux qui sont
00:59:21soupçonnables
00:59:22d'antisémitisme
00:59:23bien évidemment
00:59:24mais comment vous voulez
00:59:25que les français aient confiance
00:59:26en la politique
00:59:27vous avez le 1er mai
00:59:28ce n'était pas il y a 10 ans
00:59:29vous avez le 1er mai
00:59:30Glucksmann
00:59:31qui est devant les caméras
00:59:32qui vous dit
00:59:33on ne peut pas s'associer
00:59:34avec ces gens-là
00:59:35ces gens ne sont pas fréquentables
00:59:36ces gens ne sont pas fréquentables
00:59:37vous vous dites
00:59:38ah oui mais non
00:59:39on est associé avec eux
00:59:40mais quelle honte
00:59:41c'est une honte
00:59:42excusez-moi
00:59:43on ne peut pas avoir confiance
00:59:44dans les politiques
00:59:45on ne peut pas
00:59:46à pas tous en même temps
00:59:47Rappelons-nous
00:59:48de monsieur Le Maire
00:59:49et de monsieur Philippe
00:59:50qui trois semaines avant
00:59:51d'entrer au gouvernement
00:59:52de monsieur Macron
00:59:53avaient dit
00:59:54que ce n'était pas possible
00:59:55de gouverner avec ce type-là
00:59:56donc la réalité
00:59:57c'est que
00:59:58qu'est-ce qui se passe là
00:59:59c'est que de monsieur Hollande
01:00:00au NPA
01:00:01on veut quoi ?
01:00:02on saisit une occasion
01:00:03celle qu'attendue finalement
01:00:04monsieur Macron
01:00:05c'est quoi ?
01:00:06c'est d'ailleurs
01:00:07avoir une performance
01:00:08au deuxième tour
01:00:09c'est l'élection législative
01:00:10et de peut-être
01:00:11renaître de ses cendres
01:00:12et d'être en capacité
01:00:13de venir contester
01:00:14une gouvernance
01:00:15au Rassemblement National
01:00:16associée à une partie des LR
01:00:17il ne s'agit que de ça
01:00:18et donc on se sauve
01:00:19un sur le terrain
01:00:20on revient à la base
01:00:21on se sauve
01:00:22et donc contrairement
01:00:23à ce qu'ils disent tous
01:00:24on met toute la poussière
01:00:25sous le tapis
01:00:26on met toute la poussière
01:00:27sous le tapis
01:00:28parce que rien ne changera
01:00:29vous ne changerez pas
01:00:30Mélenchon
01:00:31attendez
01:00:32vous ne changerez pas
01:00:33Mélenchon
01:00:34c'est ce qu'on fait
01:00:35on exige Glucksmann
01:00:36parce que
01:00:37monsieur Ford a le pouvoir
01:00:38et monsieur Mélenchon
01:00:39dirigent cette négociation
01:00:40les deux
01:00:41même s'ils ne sont pas en front
01:00:42c'est eux qui dirigent la négociation
01:00:43ils vont faire en sorte
01:00:44qu'effectivement
01:00:45il est où l'honneur ?
01:00:46il n'y a pas d'honneur
01:00:47il n'y a pas d'honneur
01:00:48il y a un accord à l'électoral
01:00:49il y a un accord de gouvernement
01:00:50et on met l'honneur
01:00:51on met l'honneur sous le tapis
01:00:52Alexandre Nicoli
01:00:53pas tout à fait encore
01:00:54l'autre parti
01:00:55qui aura le plus de candidats
01:00:56c'est LFI
01:00:57donc c'est eux qui vont
01:00:58attendez
01:01:05vous vous rendez compte
01:01:06Phil Poutou vient de s'exprimer
01:01:07justement
01:01:08en légitimant
01:01:09les violences
01:01:10qu'il peut y avoir
01:01:11en ce moment
01:01:12avec la casse
01:01:13il avait légitimé
01:01:14l'attaque
01:01:15du 7 octobre
01:01:16c'est incroyable
01:01:17l'attaque du Hamas
01:01:18et LFI
01:01:19les compromissions
01:01:20c'est tout le temps
01:01:21on se souvient des liens
01:01:22avec
01:01:23Oury Abou Tejla
01:01:24qui a écrit le livre
01:01:25Les Blancs, les Juifs et Nous
01:01:26enfin ce racialisme
01:01:27ce soutien systématiquement
01:01:28des voyous
01:01:29par rapport à la police
01:01:30c'est toujours la police
01:01:31qui est fautive
01:01:32ce soutien permanent
01:01:33à l'antifrance
01:01:34j'ai envie de dire
01:01:35quand il y a
01:01:36des drapeaux français
01:01:37mais franchement
01:01:38quand des drapeaux français
01:01:39vous parlez comme
01:01:40Jean-Marie Le Pen
01:01:41pas du tout
01:01:42mais monsieur
01:01:43c'est pas la même génération
01:01:44pourtant
01:01:45il va répondre
01:01:46c'est intéressant
01:01:47vous parlez
01:01:48systématiquement
01:01:49le soutien à l'islamisme
01:01:50c'est pas des éléments
01:01:51de langage
01:01:52quand vous avez plus
01:01:53de soutien
01:01:54envers
01:01:55l'islamisme
01:01:56que la laïcité
01:01:57quand vous avez
01:01:58plus de soutien
01:01:59envers l'islamisme
01:02:00que la laïcité
01:02:01quand vous avez
01:02:02plus de soutien
01:02:03en repli
01:02:04sur soi communautaire
01:02:05que justement
01:02:06à cette identité commune
01:02:07française républicaine
01:02:08enfin honnêtement
01:02:09moi ça me fait peur
01:02:10et la violence
01:02:11la violence
01:02:12de dire
01:02:13qu'il faudra
01:02:14aller dans la rue
01:02:15pour s'opposer
01:02:16mais qu'est-ce que c'est ?
01:02:17c'est l'insurrection
01:02:18face à la démocratie
01:02:19ces gens là
01:02:20sont dangereux
01:02:21et face à ça
01:02:22il y a nous
01:02:23ce parti
01:02:24le Rassemblement National
01:02:25qui quand il a dirigé
01:02:26des mairies
01:02:27a été reconduit
01:02:28presque systématiquement
01:02:29même à 35%
01:02:30c'est-à-dire
01:02:31qu'on a gagné les élections
01:02:32à plus de 50%
01:02:33quand on a fait élire
01:02:3489 députés
01:02:35quand on a fait élire
01:02:3689 députés
01:02:37tout le monde disait
01:02:38ah oui ça va mal se passer
01:02:39au final nous avons encore progressé
01:02:40parce qu'on a été jugé
01:02:41les plus crédibles
01:02:42et légitimes
01:02:43à l'Assemblée Nationale
01:02:44et si demain
01:02:45les français
01:02:46nous font confiance
01:02:47pour faire élire une majorité
01:02:48j'ai envie de leur dire
01:02:49chiche
01:02:50et bien ils verront
01:02:51qu'avec nous
01:02:52enfin la situation
01:02:53va s'améliorer
01:02:54face à des gens
01:02:55dangereux
01:02:56comme peut-être Jean Roland
01:02:57on va écouter François Hollande
01:02:58parce que c'est intéressant
01:03:00C'est à la gauche
01:03:01de faire son devoir
01:03:02son devoir
01:03:03c'est de faire
01:03:04l'union
01:03:05l'union
01:03:06c'est-à-dire
01:03:07de pouvoir
01:03:08rassembler
01:03:09toutes les familles politiques
01:03:10de la gauche
01:03:11qui ont des divergences
01:03:12c'est bien clair
01:03:13mais qui font
01:03:14preuve de responsabilité
01:03:15c'est-à-dire
01:03:16de mettre
01:03:17toutes les conditions
01:03:18pour que l'extrême droite
01:03:19ne puisse pas
01:03:20venir au pouvoir
01:03:21Rudi Cazzi
01:03:22vous n'êtes pas exprimé
01:03:23là-dessus
01:03:24non mais
01:03:25c'est le bal des trahisons
01:03:26Glucksmann
01:03:27Ciotti
01:03:28Marion
01:03:29Marichal
01:03:30Le Pen
01:03:31donc voilà
01:03:32c'est le bal des trahisons
01:03:33non mais moi
01:03:34ce que je vois de toute façon
01:03:35c'est qu'effectivement
01:03:36quand même quelqu'un
01:03:37comme Glucksmann
01:03:38qui est capable
01:03:39de revirer
01:03:40de bord
01:03:41etc
01:03:42je pense que là
01:03:43il faut offrir aussi
01:03:44le prix
01:03:45des vestes retournées
01:03:46à tout ce
01:03:47beau monde
01:03:48à un moment donné
01:03:49quand on n'a pas
01:03:50de colonne vertébrale
01:03:51c'est ce que les Français
01:03:52vont nous reprocher
01:03:53c'est pour ça en fait
01:03:54que le RN monte en flèche
01:03:55comme ça
01:03:56c'est parce que
01:03:57les Français
01:03:58ne sont pas
01:03:59dans leurs bottes
01:04:00et les compromissions
01:04:01pour des tambouilles politiques
01:04:02au contraire
01:04:03donnent le sentiment
01:04:04finalement qu'on n'est que
01:04:05dans l'opportunisme politique
01:04:06c'est pour ça que c'est important
01:04:07pour nous
01:04:08les Républicains
01:04:09de rester droit dans nos bottes
01:04:10c'est pour donner encore
01:04:11pour envoyer ce message
01:04:12aux Français
01:04:13qu'on veut
01:04:14qu'on veut
01:04:15qu'on veut
01:04:16qu'on veut
01:04:17qu'on veut réussir
01:04:18mais c'est les squatteurs
01:04:19contre les propriétaires
01:04:20non mais ce que vous avez dit
01:04:21sur la gauche
01:04:22attendez
01:04:23ce sont des gens
01:04:24qui sont dangereux
01:04:25il n'y aura plus aucune règle
01:04:27c'est la vérité
01:04:28suivez les déclarations
01:04:29ils ont dit que la France
01:04:30justifie les moyens
01:04:31après Naël
01:04:32ça veut dire qu'ils ont accepté
01:04:33ils ont accepté
01:04:34les violences
01:04:35contre les policiers
01:04:36les 700 policiers blessés
01:04:37la casse partout
01:04:38systématiquement
01:04:39quel pays on va avoir
01:04:40avec le Front Populaire
01:04:41qui dirige la vie ?
01:04:42ce discours-là
01:04:43on le connait
01:04:44ça fait des mois
01:04:45et des mois
01:04:46que je vous le connais
01:04:47moi je suis globalement
01:04:48d'accord
01:04:49avec ce que vous venez de dire
01:04:50sur la colonne vertébrale politique
01:04:51et effectivement
01:04:52quand on n'a pas
01:04:53de colonne vertébrale politique
01:04:54vous n'êtes pas d'accord
01:04:55donc vous n'êtes pas d'accord
01:04:56avec le ralliement de Glucksmann
01:04:57non mais justement
01:04:58je veux les compléter
01:04:59alors allez-y
01:05:00allez-y tranquillement
01:05:01et après je veux qu'on écoute
01:05:02le maire de Rouen
01:05:03vous avez entièrement raison
01:05:04sur le long terme
01:05:05et effectivement
01:05:06on est aujourd'hui
01:05:07dans un moment
01:05:08où tout est fracturé
01:05:09c'est le bal des traîtres
01:05:10pourquoi ?
01:05:11parce qu'on va avoir
01:05:12une énorme recomposition
01:05:13sauf qu'on est sur un temps court
01:05:14un temps court
01:05:15qui est le temps
01:05:16de ces élections législatives
01:05:17et qui est extrêmement court
01:05:19il y a une recomposition
01:05:20qui se fait
01:05:21et ce qui a été fait
01:05:23à gauche
01:05:24c'est qu'il a été choisi
01:05:25de prendre en considération
01:05:28les points de rassemblement
01:05:29plutôt que les points de division
01:05:31ce qui ne veut pas dire
01:05:32ce qui ne veut pas dire
01:05:33ce qui ne veut pas dire
01:05:36ça vous fait mal ?
01:05:39ça vous fait mal ?
01:05:40On est entièrement d'accord avec ça
01:05:43et moi là-dessus
01:05:44je n'ai aucune proposant
01:05:46quand je dis ça
01:05:47je ne dis pas que Netanyahou a raison
01:05:52J'entends bien, j'entends bien, j'entends bien, mais vous avez raison, vous avez raison, laissez-le parler, laissez-le parler,
01:05:58il y a quand même des mentis qui donnent le sentiment que cette gauche-là, en tout cas celle de Mélenchon, a quand même des...
01:06:05sont bourbes en fait dans des choses qui ne sont absolument pas ce que nous on accepte comme valeur républicaine.
01:06:11Philippe Poutou qui dit qu'il faut désarmer la police, vous êtes d'accord avec ça ?
01:06:14Philippe Poutou c'est ultra... Mais vous êtes dans une alliance !
01:06:18Attendez, on ne va pas parler de Philippe Poutou qui ne représente que lui, mais il est dans leur alliance, je suis d'accord.
01:06:23Je voudrais juste qu'on écoute, parce que là je tombe de mon siège tous les jours, donc je vais finir par avoir des bleus.
01:06:29On va parler du maire PS de Rouen, Nicolas Meillard-Rossignol, qui était hier soir sur BFM.
01:06:34Et il a voulu donner des arguments pour dire qu'il ne faut pas voter pour le Rassemblement National, surtout pas.
01:06:39Il explique qu'il ne faut surtout pas voter pour le Rassemblement National parce que, imaginez, vous avez chez moi le 17 mai dernier,
01:06:45une synagogue qui a été brûlée, donc surtout ne votez pas pour le Rassemblement National.
01:06:49Donc on rappelle juste, avant que vous regardiez l'extrait parce que c'est important quand même,
01:06:52que la personne qui a brûlé une synagogue n'est absolument pas quelqu'un du Rassemblement National,
01:06:56c'est un Algérien sous au QTF qui a été interpellé et qui avait 24 ans.
01:07:00Donc en fait son argument il est surréaliste, il se fait retoquer en direct sur le plateau et il patauge.
01:07:06Mais c'est ça nos politiques ? Regardez.
01:07:09Moi j'ai une synagogue qui a brûlé il n'y a pas si longtemps.
01:07:11Je sais comment ça se passe entre la police et les quartiers populaires.
01:07:14J'ai envie d'apaisement, j'ai envie de rassemblement.
01:07:17Qui a brûlé la synagogue ?
01:07:18Je n'ai pas envie de l'extrême droite au pouvoir.
01:07:20Quand j'entends un parti qui nous explique qu'il ne faut pas aller prêter assistance à des gens sur des bateaux
01:07:26et qu'il faut renvoyer les musulmans.
01:07:28Qui a brûlé la synagogue à Rouen ?
01:07:29Je suis désolé, je suis très peur.
01:07:31Qui a brûlé la synagogue à Rouen ?
01:07:32Je vous parle de l'instrumentalisation.
01:07:34Qui a brûlé la synagogue à Rouen ?
01:07:36Un monsieur.
01:07:37Un monsieur.
01:07:38Il vient d'où et pourquoi il a brûlé la synagogue ?
01:07:40Un monsieur qui n'est pas jugé.
01:07:42Qui a brûlé la synagogue ?
01:07:43Un monsieur.
01:07:44On sait qui c'est ce monsieur.
01:07:45Écoutez Gérald Darmanin qui expliquait ce jour-là
01:07:48qui était ce monsieur, selon le maire de Rouen, qui a brûlé la synagogue.
01:07:52Il a déposé une demande en préfecture de Seine-Maritime en 2022
01:07:57de titre de séjour étranger malade,
01:07:59ce qui permet à des citoyens étrangers d'avoir un titre de séjour
01:08:03pour se faire soigner en France selon certaines pathologies.
01:08:05Nous avons refusé ce titre de séjour étranger malade
01:08:08après consultation d'un médecin qui ne dépend pas du ministère de l'Intérieur, de l'OFI.
01:08:13Nous lui avons signifié qu'il ne pouvait pas avoir ce titre de séjour.
01:08:16Le maire qui est derrière.
01:08:17Peut-être qu'il n'a pas entendu.
01:08:19Il n'a pas entendu à ce moment-là.
01:08:20C'est un monsieur qui a brûlé.
01:08:21C'est quoi ce niveau des politiques ?
01:08:23Ça c'est de l'indignité.
01:08:24Autant s'accorder pour tenter de combattre un ennemi politique
01:08:29des deux côtés d'ailleurs.
01:08:30Ça me paraît, dans une élection, c'est heureusement qu'il y a ça.
01:08:32C'est la démocratie.
01:08:33On peut faire des accords électoraux.
01:08:34On voit ensuite si on fait des accords gouvernementaux.
01:08:36Ça, ce n'est pas des gros mots.
01:08:37Il n'y a pas de trahison.
01:08:38En permanence, le jeu politique, c'est un jeu et c'est aussi des mouvements politiques.
01:08:42Là, par contre, c'est de l'indignité.
01:08:43Parce que mentir sur un sujet qu'on veut ensuite exploiter à l'intérieur de ce combat politique,
01:08:48là, c'est différent.
01:08:49Ce n'est pas n'importe qui.
01:08:50C'est le maire PS de Rouen.
01:08:51Ce n'est pas n'importe qui parce qu'il était là derrière.
01:08:53Ce que je veux vous dire là-dessus, c'est qu'on ne doit pas s'inquiéter du fait que des gens s'associent,
01:08:59que des gens tentent de faire des alliances électorales.
01:09:01Ça, ça fait partie de la démocratie.
01:09:03Heureusement qu'on peut encore faire ça dans un pays comme le nôtre.
01:09:05Par contre, ce qui est très frais, c'est qu'ensuite, on va juger des arguments.
01:09:08On va juger de ce qui va être porté à l'intérieur de l'élection.
01:09:10Et les Français ne sont pas fous.
01:09:11Ils feront des choix.
01:09:12D'ailleurs, sur le terrain du Front Populaire, un des risques de cette réelle politique à l'interne,
01:09:17c'est d'oublier tout ce qu'on a dit depuis M. Hollande jusqu'à M. Poutou.
01:09:21Ce n'est vraiment pas la même France.
01:09:23Ce n'est même pas du tout les mêmes pensées.
01:09:25Non, mais la même France et encore moins la même gauche.
01:09:27Ce que je veux dire, c'est que là-dessus, on va avoir des Français qui vont dire
01:09:30mais tout à l'heure, ils vont faire des choix.
01:09:31Les candidats à l'élection dans les circonscriptions, ils seront allés.
01:09:33Ce qui est grave, c'est qu'on aura des choix très concrets à faire.
01:09:38Faisons confiance.
01:09:39Il faut faire confiance aux Français et ne pas faire porter quand même sur des politiques
01:09:43qui ne trahissent pas pour trahir.
01:09:46Ils sont dans des vocations de combat politique qui sont normalement organisées
01:09:50pour essayer de faire des performances.
01:09:52C'est là l'intéressant.
01:09:53Et c'est la seule chose qu'Emmanuel Macron ne pourra laisser.
01:09:55Il y a une question sur l'antisémitisme.
01:10:02Parce que pour dire que je m'oppose à l'antisémitisme, il dit qu'il faut soutenir
01:10:06les vagues de migrations supplémentaires.
01:10:08C'est ce qu'il dit ici.
01:10:10Mais si, vous avez écouté la séquence.
01:10:12Il faut faire venir les bateaux.
01:10:15Comment vous pouvez travestir...
01:10:19Vous n'avez pas écouté la séquence.
01:10:24Il dit qu'il ne veut pas d'un parti qui exploite...
01:10:29C'est lui qui l'exploite.
01:10:31Le seul problème, c'est que c'est lui qui l'exploite, ce drame.
01:10:42C'est lui qui l'exploite.
01:10:44En mettant ça sur le dos du Rassemblement National, on lui dit c'est qui.
01:10:47Et il vous répond que c'est un homme.
01:10:48Pourquoi il ne dit pas que c'est un QTF algérien ?
01:10:53Je reprends ce qu'a dit le maire de Rouen.
01:10:55Il se prend les pieds dans le tapis.
01:10:57Il dit une connerie, très bien.
01:10:59Mais son argument initial, c'est de dire qu'il ne veut pas un parti qui peut exploiter ce genre de situation.
01:11:08Sur les bateaux, encore une fois, contre les migrants...
01:11:12Je vais compléter ce que je vais dire.
01:11:15Vous passez votre temps à faire le lien entre les migrants, les migrations et l'insécurité.
01:11:20Alors qu'il n'y en a aucun, bien sûr.
01:11:2250% de la démarche en France à Paris est faite d'étrangers, à Marseillais, tous les chiffres officiels le montrent.
01:11:26Ce n'est pas que lié, mais ça augmente en tout cas l'insécurité grandement.
01:11:31Et je vais vous dire, ça augmente l'antisémitisme aussi.
01:11:34Parce que moi, j'étais dans un lycée de banlieue, par exemple,
01:11:36le film La vie est belle, que notre professeur a voulu nous montrer, ça a duré 5 minutes.
01:11:40Tout de suite, vous êtes pro-israélien, film de feu, je reprends ce que disaient les élèves.
01:11:44Et le film a été interrompu.
01:11:45Si vous ne comprenez pas, je ne dis pas que c'est évidemment que tous ceux qui viennent sont antisémites.
01:11:50Ah bon, vous ne dites pas ça ?
01:11:51Mais évidemment que non.
01:11:52Ce n'est pas toujours évident.
01:11:54Mais je suis mesuré, vous savez, quand je m'exprime.
01:11:56Mais par contre, je dis une chose, c'est que parmi ceux qui arrivent,
01:11:59quand vous venez d'un pays où il y a une normalisation, justement, de l'antisémitisme parfois,
01:12:04quand il y a une normalisation de lapider, par exemple, les femmes adultères,
01:12:07quand il y a une normalisation de tuer les homosexuels, quand vous venez d'un pays comme ça,
01:12:11alors je ne dis pas que tous ceux qui vont venir de ce pays sont comme ça,
01:12:13mais vous avez plus de chance que parmi ce corps qui arrive, cette masse qui arrive,
01:12:19vous avez des gens qui vont défendre les mêmes valeurs.
01:12:21Et c'est pour ça que, ensuite, quand vous avez des territoires où ce sont ces valeurs
01:12:24et ces références de valeurs qui sont dominantes,
01:12:26il est presque impossible d'être homosexuel, très compliqué d'être juif.
01:12:30Moi, je n'ai aucune tolérance à ça.
01:12:31Il est compliqué d'être une femme.
01:12:33Et si vous ne comprenez pas que les gens ne sont pas que des chiffres,
01:12:36qu'ils ont une réalité intérieure et que quand on fait venir des vagues de migration,
01:12:39ça a des conséquences et que ce qui s'est passé à Rouen avec cette synagogue brûlée,
01:12:42c'est aussi la conséquence de ça.
01:12:44Et que Gérard Darmanin, qui s'exprime ensuite, a aussi une part de responsabilité
01:12:47parce qu'il avait promis que 100% des OQTF allaient être exécutés.
01:12:51Il y a 90% des OQTF qui ne sont pas respectés.
01:12:54Et c'est une personne, un Algérien d'origine, qui a vu son OQTF non respecté,
01:12:59qui a commis justement cette attaque sur la synagogue.
01:13:01Juste un mot de Rudy Casier, puis ensuite on vous parlera des manifs
01:13:04qui sont prévus ce week-end contre le Rassemblement National,
01:13:06parce que ces gens tellement démocratiques veulent protester
01:13:09contre le Rassemblement National qui pourrait arriver au pouvoir.
01:13:12Rapidement sur la question des OQTF, c'est bien qu'on en parle,
01:13:15parce que c'est vrai que le bilan est très mauvais du côté de la majorité présidentielle.
01:13:19Mais c'est parce qu'on omet de dire que les OQTF, pour les avoir,
01:13:22il faut obtenir des laissés-passer consulaires auprès des Anglais.
01:13:26Donc ça veut dire que notre politique à l'international n'est pas suffisamment bonne
01:13:31pour pouvoir mettre en place ces arrangements au niveau des accords bilatéraux.
01:13:35Mais la politique étrangère, de toute façon, en ce moment...
01:13:38On va y revenir. On va parler des manifs anti-Rassemblement National
01:13:43qui sont prévus ce week-end à Paris.
01:13:45On attend entre 50 000 et 100 000 personnes qui sont attendues dans la capitale
01:13:49selon les services du renseignement.
01:13:51Regardez ce qui nous attend.
01:13:55Un drapeau de la France arraché en pleine manifestation.
01:14:00Avec ce nouveau rassemblement prévu demain à Paris,
01:14:02ces images pourraient se reproduire.
01:14:0450 000 à 100 000 personnes sont attendues dans la capitale
01:14:07selon les services de renseignement.
01:14:09Des manifestations à haut risque ou plusieurs éléments d'ultra-gauche
01:14:12pourraient provoquer de nouveaux débordements.
01:14:15Il va falloir interpeller, aller chercher les perturbateurs de suite
01:14:19en espérant aussi que les gens qui sont autour nous laissent travailler
01:14:22et ne nous gênent pas la progression des forces de l'ordre
01:14:24en filmant un peu comme on peut le connaître souvent.
01:14:26Des profils très syndicalisés et très politisés
01:14:29ou anti-RN et anti-Bardella sont attendus.
01:14:32Les autorités craignent des attaques ciblées contre les forces de l'ordre
01:14:35mais aussi contre des personnes qui voteraient pour le rassemblement national
01:14:39selon ces éléments radicaux.
01:14:41A l'image de ce bar Kayassé à Bordeaux,
01:14:44au motif que des réunions du syndicat étudiant de droite unie
01:14:47seraient régulièrement organisées
01:14:49ou de ces associations familiales catholiques taguées à Lyon.
01:14:52Les inquiétudes, c'est effectivement les attaques ciblées vers les forces de l'ordre
01:14:55comme on a pu le voir le week-end dernier sur l'AS64
01:14:58où on jette des contacts de Molotov pour tuer des collègues simplement.
01:15:01Plus d'une dizaine de compagnies de CRS et des escadrons de gendarmerie mobile
01:15:05devraient être déployées demain à Paris.
01:15:07Lyon, Nantes et Bordeaux seront également placés sous haute surveillance.
01:15:15On va écouter là-dessus Claude Moniquet qui est spécialiste du terrorisme
01:15:18et qui réagit aux manifestations anti-RN prévues ce week-end.
01:15:21Ce sont des manifestations qui jusqu'à présent étaient assez limitées.
01:15:24On parlait ces derniers jours de quelques milliers de personnes
01:15:27mais ce qu'on attend ce week-end c'est un déferlement.
01:15:29C'est 50 000 à 100 000 personnes nous dit-on.
01:15:31Et là-dedans il est très clair qu'il va y avoir un noyautage.
01:15:34On voit déjà à l'œuvre depuis plusieurs jours différentes mouvances.
01:15:39On a évidemment les antifas qui sont particulièrement violents
01:15:42et auxquels on doit par exemple les slogans Jordan Témor, Acab
01:15:46ou l'Antifrance vaincra.
01:15:50On a la mouvance dite pro-palestinienne qui a noyauté les facs
01:15:56et qui les a bloqués ces derniers mois et organisé déjà des actions violentes dans la rue.
01:16:01Et on va avoir les black blocs qui vont venir certainement ce week-end
01:16:04avec très probablement des renforts dans l'étranger
01:16:07puisqu'il y a des extrémistes black blocs en Belgique, en Allemagne ou ailleurs
01:16:11qui se joignent habituellement aux manifestations de leurs petits camarades en France.
01:16:15Ça risque d'être un peu compliqué, c'est clair.
01:16:18J'ai voulu savoir ce qui se disait dans les quartiers en ce moment où on est
01:16:21avec Mohamed Benmedour qui est médiateur dans les quartiers nord de Marseille.
01:16:25Justement bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
01:16:28Je voulais avoir votre sentiment parce que ces quartiers vous y êtes en permanence,
01:16:31vous y vivez, vous les connaissez.
01:16:33Qu'est-ce qui se dit sur la situation actuelle en France
01:16:36et la possibilité que le Rassemblement National arrive au pouvoir ?
01:16:40Bonjour Jean-Marc, merci de me recevoir.
01:16:44Moi je vais commencer par une chose très importante.
01:16:47Je suis éducateur dans les quartiers nord, je ne suis pas là pour faire de la politique
01:16:51mais je suis là pour faire un constat et un bilan.
01:16:54Ce qui se dit dans les quartiers, c'est ce que les Français actuellement vivent
01:16:58et voient, donc ces arrangements entre amis, entre copains,
01:17:03tout ce schmilblick qu'il y a dans le monde politique actuel.
01:17:07Nous, nous le vivons depuis des années dans les quartiers nord.
01:17:10Les personnes qui vivent dans les quartiers nord,
01:17:14elles sont mitigées entre personnes qui en ont ras-le-bol et qui se disent
01:17:19de toute manière nous on n'en a rien à foutre, Rassemblement National ou pas,
01:17:23on est délaissé, c'est la même chose pour nous.
01:17:25Et d'autres personnes, une autre frange de la population qui se dit
01:17:29on a peur de l'extrême, on a peur du racisme,
01:17:33on a peur de tout ce qui s'ensuit, de cette polémique autour de l'extrême droite.
01:17:38Et les personnes dans les quartiers n'ont plus confiance en nos politiciens.
01:17:43Et nous on vit les choses de façon extrême.
01:17:47Insécurité, donc je ne vais pas vous faire un détail avec ce que j'ai connu moi,
01:17:52j'ai été témoin de choses vraiment ignobles,
01:17:54jambes d'une jeune fille mutilée, corps que j'ai trouvé avec des jeunes préados calcinés, passons.
01:18:04Ensuite il y a l'habitant indigne, les gens vivent dans l'indignité,
01:18:09donc ils ne sont pas considérés.
01:18:11Quand on voit des élus locaux qui viennent dans nos quartiers
01:18:14uniquement en période électorale, on a l'impression que c'est la visite aux eaux.
01:18:19Donc les gens quand ils voient ça, ils n'ont même plus envie de voter.
01:18:22C'est ce qui explique aussi l'abstention dans nos quartiers qui dépasse les 50%.
01:18:27Vous voyez ? Et là, plus personne n'a espoir.
01:18:30– C'est intéressant parce qu'on a une photographie grâce à vous,
01:18:33on a une photographie des quartiers,
01:18:35on sent bien ce malaise qui existe dans le quartier.
01:18:38Alors je le dis souvent, mais c'est bien de le redire,
01:18:41et en plus vous êtes là, c'est que dans les quartiers,
01:18:43la plupart des gens sont des victimes de l'insécurité.
01:18:45La plupart des gens sont des gens qui se lèvent tôt,
01:18:47sont des gens qui rentrent tard, sont des gens qui travaillent.
01:18:49La plupart sont des victimes, la très grande majorité sont des victimes
01:18:54de ce qui se passe dans ces quartiers-là.
01:18:56Moi ce qui m'intéresse aussi, c'est de savoir comment est-ce qu'ils réagissent
01:18:59à cette idée d'avoir peut-être le Rassemblement national qui arrive au pouvoir,
01:19:03le Rassemblement national qui dit on va rétablir l'ordre.
01:19:06On verra s'ils arrivent à le faire ou pas,
01:19:08mais en tout cas c'est leur discours, c'est de dire on va rétablir l'ordre.
01:19:11Est-ce que malgré tout, parce que je pense que c'est pas dans l'ADN
01:19:14des gens de ces quartiers-là d'être en faveur du Rassemblement national,
01:19:16est-ce que malgré tout ils se disent pourquoi pas, pourquoi ne pas tenter ?
01:19:22Comme je vous l'ai dit, il y a une partie qui a extrêmement peur justement
01:19:25du Rassemblement national et de se dire avec la montée du RN,
01:19:29on va carrément être encore plus délaissé que ce que l'on était.
01:19:33Et d'autres personnes qui se disent de toute manière c'est pareil,
01:19:36c'est la même chose.
01:19:38Faut pas oublier que là où j'habite, dans le 13e et 14e arrondissement,
01:19:42pendant 6 ans on a eu un maire RN.
01:19:44Rien n'a changé pour nous.
01:19:46Et à vous dire, ça a été la même chose.
01:19:49On n'a pas vu de différence.
01:19:52On a regardé au niveau du suivi, je prends l'exemple du suivi du plan Marseille-En-Gant,
01:19:59des milliards ont été déposés, on a entendu j'ai mis des millions, j'ai mis des milliards.
01:20:03Où est le plan en rue à l'heure actuelle ?
01:20:08La rénovation urbaine, vous êtes venu M. Morandini à Caliste,
01:20:11vous vous rappelez de l'état de Caliste, ça n'a pas changé.
01:20:14A l'heure où je vous parle, ça n'a pas changé.
01:20:16On avait un préfet à l'égalité des chances qui était très bon
01:20:20et qui a commencé à faire du travail.
01:20:22On nous l'a évincé.
01:20:24Donc maintenant on a l'impression que quand on essaye de faire des choses à Marseille,
01:20:29on vous met sur la touche.
01:20:32Nous on vit en autarcie.
01:20:34Au niveau sécurité, c'est la police, notamment la police judiciaire
01:20:37qui a fait un boulot extrêmement compliqué
01:20:41et qui a mis un peu un coup de pied dans la familière.
01:20:44C'est pour ça qu'on a quand même une baisse un peu d'effusiade
01:20:47malgré le mort qu'on a eu avant-hier, mais cette fois-ci dans les quartiers sud.
01:20:52Et on a les acteurs associatifs, de petites associations.
01:20:56On comprend bien à quel point la situation est dramatique.
01:20:59C'est pour ça que je me dis qu'il y en a peut-être dans ces quartiers-là
01:21:01qui se disent ok, c'est pas notre ADN, c'est pas toutes les valeurs qu'on défend
01:21:06pour le dire de façon soft, j'ai envie de dire.
01:21:09Mais malgré tout, ça peut peut-être mettre de l'ordre.
01:21:11J'aurais qu'Alexandre Nicoli, que c'est intéressant puisqu'il est avec nous du RN,
01:21:14réagisse à ce que vient de dire Mohamed Ben Medehour.
01:21:17La sécurité a été beaucoup évoquée.
01:21:19Il y a eu plus de 400 meurtres ou tentatives de meurtres
01:21:22dans des règlements de comptes liés au trafic de drogue dans les cités françaises l'année dernière.
01:21:26Donc je pense qu'aujourd'hui, les mamans, ce dont elles ont vraiment peur,
01:21:29c'est justement que leurs enfants se mangent une balle,
01:21:33que leurs enfants participent parfois aussi à ces trafics.
01:21:36Et justement, on va ramener de l'ordre et on sera en soutien à Mohamed,
01:21:39qui est médiateur justement, pour justement apaiser la situation dans les quartiers
01:21:42en faisant en sorte que les délinquants soient mis hors d'état de nuire,
01:21:47qu'il sera mieux, évidemment, et qu'il sera mieux d'être, entre guillemets,
01:21:54un travailleur honnête et ne pas se ranger derrière ces délinquants.
01:21:58Parce qu'à partir du moment où on craindra plus la police et la justice
01:22:02que de se dire qu'on va gagner beaucoup d'argent dans le trafic de drogue,
01:22:07certains vont se désorienter, justement, aujourd'hui, de ces trafiquants
01:22:11qui tiennent totalement les campagnes.
01:22:14Les plans quartiers, il y a eu des dizaines de milliards qui ont été mis,
01:22:19ils ne peuvent pas marcher tant qu'il y a cette insécurité
01:22:23et des gens qui cassent systématiquement les quartiers.
01:22:25Je voudrais juste que Mohamed réponde à ça.
01:22:27Il faut que la loi revienne également dans les quartiers pour les gens.
01:22:30– Mohamed, est-ce que vous y croyez à ça ? Est-ce que pour vous c'est possible ?
01:22:34– C'est possible dans la mesure où… c'est compliqué,
01:22:39parce que, je vous le dis, on n'a plus confiance en personne.
01:22:43Nous, la politique dans les quartiers, on n'a plus confiance en personne.
01:22:46Tous bords confondus.
01:22:48– Ça veut dire que vous n'allez pas voter ?
01:22:50Ils ne vont pas voter, ces jeunes ? Ils vont laisser faire ?
01:22:53– Ça veut dire que oui, vous verrez qu'il y aura un taux d'abstention
01:22:57qui va être énorme, vous allez le voir de vous-même.
01:23:01Et quand ça va voter, ça va voter, vous allez le voir aussi.
01:23:05Ce n'est pas parce qu'on est dans les quartiers Nord
01:23:08que tout le monde vote de manière prolétaire.
01:23:12Donc ça votera énormément Rassemblement National,
01:23:15comme ça votera énormément Front Populaire.
01:23:18Vous voyez ?
01:23:19– J'ai une question…
01:23:20– Attendez, Mathias Rebeuf a une question à vous poser.
01:23:23– Non, non, je voulais…
01:23:24– Ah pardon, on reste avec lui.
01:23:26– Oui, mais ça concerne justement les quartiers,
01:23:28parce que votre discours, on est globalement,
01:23:30si on est républicain, on est tous d'accord avec ça.
01:23:32Est-ce que vous êtes pour…
01:23:33– Mais il n'est pas piqué ?
01:23:34– Non, mais très bien.
01:23:35Mais est-ce que vous êtes pour la suppression de la binationalité
01:23:38comme l'a proposé…
01:23:39– Mais qu'est-ce que ça veut faire avec les quartiers ?
01:23:41C'est vous qui liez les quartiers et l'immigration,
01:23:43la violence et l'immigration, là.
01:23:44– Parce que dans cette population-là,
01:23:46et dans cette population des quartiers, il y a beaucoup de binationalité.
01:23:48– Bon, alors, attendez, attendez.
01:23:50– Oui, mais vous partez dans tous les sens.
01:23:52– On est contre.
01:23:53– Non, non, on va parler après, mais on en parlera après.
01:23:55C'est pas que ça me déplace, c'est que…
01:23:57– Est-ce que les gens des quartiers doivent être au courant
01:23:59de votre vraie politique ?
01:24:01– Les gens des quartiers, on va écouter Mohamed.
01:24:04Le respect, c'est d'écouter…
01:24:05– Vous êtes des enfumeurs.
01:24:06– Juste, Mathias Lemoeuf, le respect,
01:24:07c'est d'écouter les gens des quartiers comme Mohamed
01:24:09qui viennent nous parler, donc on va faire juste une pause,
01:24:11et on le retrouve juste après.
01:24:12– Non, mais c'est de manière très claire.
01:24:13– Juste, arrêtez tous de parler, voilà.
01:24:15On va écouter Mohamed dans un instant,
01:24:17on va lui redonner la parole.
01:24:18Pour l'instant, on fait le, c'est News Info,
01:24:19avec Somaya Lhabiti.
01:24:24– À la une de l'actualité, après moulte tractation,
01:24:27ça y est, c'est acté.
01:24:28La gauche est en ordre de bataille pour les législatives
01:24:31avec un programme commun, conférence de presse à suivre
01:24:34à la mi-journée.
01:24:36Un programme fustigé par Bruno Le Maire
01:24:39au motif qu'il serait l'assurance de la sortie
01:24:41de l'Union Européenne.
01:24:43C'est un délire total, l'assurance du déclassement,
01:24:46du chômage de masse, poursuit le ministre de l'Economie
01:24:49et des Finances.
01:24:51Suite du psychodrame qui se joue chez les Républicains,
01:24:54présent après la confirmation par le bureau politique
01:24:57ce matin de l'exclusion d'Éric Ciotti,
01:24:59suspension de l'examen du recours du patron des Républicains
01:25:03au tribunal judiciaire de Paris,
01:25:05une audience à laquelle l'élu niçois ne participe pas
01:25:08puisqu'il est retourné dans son fief des Alpes-Maritimes.
01:25:12Du côté de la majorité présidentielle maintenant,
01:25:14après avoir lancé la campagne à Boulogne-sur-Mer hier,
01:25:18Gabriel Attal est en Loire-Atlantique
01:25:20pour soutenir Sarah El Haïry et Mounir Belhamiti,
01:25:23les deux candidats investis par la majorité présidentielle.
01:25:27Et puis on termine ce journal avec un peu de sport.
01:25:30Tous les regards des amoureux du foot sont tournés vers Munich.
01:25:33Match d'ouverture de l'Euro 2024 entre l'Allemagne et l'Écosse
01:25:37ce soir à 21h, ce qui actera donc le coup d'envoi
01:25:40d'un mois de compétitions et de fêtes
01:25:42dans les stades et les rues allemandes.
01:25:46– C'est chiant.
01:25:47– Minicat sur ces news, merci d'être en direct avec nous,
01:25:49on continue à parler avec Mohamed Benmedour
01:25:51qui est avec nous, qui est médiateur dans les quartiers nord de Marseille.
01:25:54Est-ce que vous, vous êtes inquiet, Mohamed,
01:25:56parce que vous nous avez parlé de ce que pensaient les gens.
01:25:58Vous, à titre personnel, qu'est-ce que vous ressentez
01:26:00face à ces élections législatives qui arrivent ?
01:26:02Est-ce que vous êtes inquiet ou vous dites
01:26:04de toute façon, moi je ne crois plus en rien et ça ne changera rien ?
01:26:08– Evidemment que je suis inquiet parce que j'aime mon pays,
01:26:11je suis patriote et quand je vois ce qu'il se passe,
01:26:14j'ai même honte pour mon pays de me dire,
01:26:17avec toutes les priorités qu'on a,
01:26:20à commencer par nos quartiers, aussi dans la ruralité,
01:26:23il ne faut pas oublier nos amis qui sont dans la campagne
01:26:26et qui vivent aussi dans la précarité.
01:26:29– Vous dites j'ai honte, vous avez honte de quoi ?
01:26:33– J'ai honte de nos politiciens, je le dis moi.
01:26:38Regardez les problématiques que nous avons dans nos quartiers
01:26:42et je me dis, ce sont ces gens-là qui vont nous aider à les résoudre.
01:26:46Mais je vous le dis honnêtement, on est mal barrés, on est foutus.
01:26:50– Vous ne croyez en personne ?
01:26:51Vous ne croyez pas dans le Rassemblement National,
01:26:53vous ne croyez plus dans Emmanuel Macron, ça j'ai compris,
01:26:56et le discours attrape tout de la gauche, vous n'y croyez pas non plus ?
01:27:00– Moi je crois en une personne, peut-être,
01:27:04j'ai toujours quand même un espoir parce que sinon,
01:27:06on baisse les bras et c'est foutu, à peut-être des politiciens
01:27:10qui viendront demain et qui seront, peu importe le bord,
01:27:15et qui seront investis d'une mission citoyenne
01:27:18et qui seront vraiment investis.
01:27:20Mais avec ce qu'on voit à l'heure actuelle,
01:27:22je ne pense pas que ce sont ces personnes-là qui vont nous aider.
01:27:25Les gens pensent plutôt à leur poste, à l'heure actuelle,
01:27:29plutôt qu'au devenir des citoyens.
01:27:32– Dis-moi Mohamed, on ne peut que vous donner raison
01:27:33quand on voit le spectacle pitoyable qui est offert
01:27:35à la fois par les Républicains, à la fois par la gauche également,
01:27:39on ne peut que vous donner raison.
01:27:40Merci beaucoup Mohamed Benmedour d'avoir été en direct avec nous,
01:27:43Mathias Leboeuf, vous vouliez réagir à ce qu'on entend,
01:27:45mais c'est vrai que je pense que ce que nous dit Mohamed,
01:27:47quand il nous dit qu'on ne croit plus en rien,
01:27:50je crois qu'hélas beaucoup de gens le pensent dans ces quartiers-là
01:27:53parce qu'ils ont tout essayé aussi et se disent voilà vers quoi on va.
01:27:57– Eh oui, moi pour le coup je suis d'accord avec ça,
01:28:00je suis un peu étonné de vous entendre dire ça,
01:28:03parce qu'effectivement ces gens des quartiers sont dans un grand délaissement.
01:28:07– Je l'ai toujours dit.
01:28:08– Non parce que moi j'ai souvent entendu dire
01:28:10ouais on a mis des millions dans les lieux.
01:28:12– Oui c'est vrai, des milliards, des dizaines de milliards.
01:28:14– C'est faux, c'est faux.
01:28:15– C'est faux ? Il n'y a pas eu 70 milliards dans le plan Rue ?
01:28:18– La comptabilité ne se compte pas en milliards.
01:28:23– Ah bon ?
01:28:24– Mais non, non.
01:28:25– C'est les chiffres, vous pouvez vivre dans un monde parallèle si vous voulez,
01:28:27mais en tout cas c'est incomparable avec ce qu'il y a mis dans l'anthropologie.
01:28:30– J'en viens de la banlieue, je la connais, je ne vis pas dans les beaux quartiers.
01:28:33– Officiellement donc ces dizaines de milliards n'ont pas marché.
01:28:36Par contre ce qu'on peut faire c'est justement les soutenir
01:28:38pour qu'enfin ces quartiers ne soient plus tenus, je le disais, par des délinquants.
01:28:42– Ça on est d'accord.
01:28:43– Mais c'est parce que c'est ça qui est insupportable.
01:28:45Et d'un côté votre camp, la gauche, je le disais,
01:28:47il faut plus désarmer la police, elle se met du côté des dealers systématiquement
01:28:51et des délinquants, mais vous êtes du côté des délinquants,
01:28:53vous vous en prenez à la police.
01:28:55La LFI systématiquement dit que la police intervient beaucoup trop.
01:29:01Ils veulent laisser ces quartiers totalement aux délinquants.
01:29:03Je vais vous dire, j'ai été pompier, quand je suis arrivé dans un quartier une fois,
01:29:06on nous a demandé, on nous a dit, vous jurez que la police ne viendra pas.
01:29:10Et ça c'est concret.
01:29:11C'est parce qu'aujourd'hui il y a des territoires qui n'appartiennent pas.
01:29:14Et quand même la police ne peut pas y aller, imaginez,
01:29:17ma mère est femme de ma mère, imaginez les gens qui se lèvent tôt le matin
01:29:20qui doivent rentrer avec ces gens-là qui tiennent le quartier en bas.
01:29:23Et si on peut vraiment les aider, c'est en sorte qu'on y vive comme ailleurs.
01:29:26Ce n'est pas qu'une question de moyens.
01:29:28C'est aussi une question justement de sécurité, pour que les gens retrouvent leur plaisir.
01:29:31Mathias Solba vous répond, et on ne le comprend pas.
01:29:34Vous tombez mal, parce que moi je fais partie des gens de gauche qui sont pro-sécuritaires.
01:29:38Donc la sécurité n'est pas une question de droite, ni une question de gauche.
01:29:41Ce n'est pas défendu par la gauche actuelle.
01:29:42Juste une chose, expliquez-moi, parce que ça va intéresser les gens de quartier.
01:29:46Expliquez-moi pourquoi M. Chenu dit, quand on arrivera au pouvoir,
01:29:50on fera une réforme, mais pourquoi il l'a dit ?
01:29:53Il s'est trompé.
01:29:56Je vais vous dire pourquoi.
01:29:59C'est une idée qui est dans les cartons.
01:30:02Vous ne le remettrez pas en cause.
01:30:05Parlez un par un, s'il vous plaît, parce que les gens n'entendraient rien.
01:30:08C'est une idée qui est dans les cartons, donc vous ne voulez pas parler.
01:30:12En revanche, on réformera la nationalité.
01:30:18Vous reviendrez sur le droit du sol ?
01:30:21On fera en sorte qu'ils soient conditionnés à une assimilation aux valeurs françaises.
01:30:24Parce que des gens qui ont des valeurs totalement différentes,
01:30:27même s'ils naissent sur le territoire, et qui ne se ressentent pas le même français...
01:30:30Vous reviendrez sur le droit du sol ?
01:30:33Il y a des députés qui disent qu'ils sont des Z.
01:30:36Est-ce qu'il est français ?
01:30:39Il y a plein de gens qui ne se ressentent pas français.
01:30:42Il faut redéfinir la nationalité française, parce que le coeur de l'identité française
01:30:45n'est pas génétique.
01:30:48Peu importe son origine, sa couleur, ce qui a fait la nationalité française,
01:30:51l'identité qui a effacé le racisme, le racialisme, dans lequel vous nous renfoncez.
01:30:54L'approche nous renfonce dans l'identité génétique.
01:30:57Moi, je suis universaliste et humaniste.
01:31:00Pas tout ça en même temps.
01:31:03Vous voulez intervenir ?
01:31:06Ce qui est important par rapport aux quartiers, c'est de redonner de l'humanité à ces quartiers.
01:31:09On a parlé de l'Anru, c'est le bâti.
01:31:12C'est beaucoup d'argent qui a été mis sur le bâti,
01:31:15mais il manquait aussi de l'argent mis suffisamment pour amener du droit commun
01:31:18dans les quartiers, c'est-à-dire plus d'emplois, etc.
01:31:21C'est vraiment ça qui est malheureusement le nœud du problème
01:31:24et qui fait qu'il y ait malheureusement toute cette jeunesse
01:31:27qui cherche à s'émanciper sur le plan social.
01:31:30Pour installer des entreprises sans fiscalité ?
01:31:33Pourquoi ça n'a pas marché ?
01:31:36C'est parce qu'il y a l'insécurité ?
01:31:39Un dernier mot et ensuite on va voir ce qu'il se passe du côté de la gauche.
01:31:42Le grand défi,
01:31:45juste si je peux terminer comme ça,
01:31:48c'est archi faux.
01:31:51Le travail qui a été fait en banlieue dans ce pays
01:31:54est énorme.
01:31:57Arrêtez de mentir.
01:32:00Ce que j'ai dit,
01:32:03c'est qu'il y a de l'argent qui a été mis dans le bâti.
01:32:06— Pas les bancs en même temps, j'ai le droit de finir.
01:32:09— Mais les réussites.
01:32:12— Vous me coupez, je ne vous laisse pas finir.
01:32:15— Stop stop.
01:32:18— Vous m'avez coupé.
01:32:21J'ai bien dit qu'il y a eu plus de 40 milliards
01:32:24qui ont été mis dans la rue.
01:32:27Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu des réussites.
01:32:30Je dis que ce dont on a besoin...
01:32:33Quand vous avez 43% des QPV qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, c'est là-dessus qu'il faut aussi pouvoir se concentrer.
01:32:41Donc évidemment, il y a aussi l'aspect de la sécurité. Il faut taper fort sur la délinquance. Nous, on le dit, il n'y a aucun problème là-dessus.
01:32:47Mais il faut avancer sur ces deux jambes. Un coup, la partie sécuritaire sur une première jambe et le droit commun sur la deuxième jambe.
01:32:53On ne peut pas laisser dire qu'en France, d'ailleurs, par vos forces politiques, depuis 20 ou 30 ans, de stratégie pour les quartiers, pour le développement,
01:33:15On peut essayer d'aller jusqu'au bout. On ne peut pas laisser dire qu'en France, rien n'a été fait dessus. Au contraire, ça a été fait et ça a été cumulé.
01:33:24Il y a des échecs qui sont partagés. Une grande partie, d'ailleurs, sont des échecs locaux. Ce que Mohamed a dit, une partie des échecs sont liés à la stratégie locale et des élus locaux.
01:33:32Avec une grande complicité par un certain nombre de choses. Et ça, il faut le redire. Et ça, c'est toutes les forces politiques, dont la vôtre aussi.
01:33:37Donc, pour le coup, la stratégie nationale a été une des plus importantes. Est-ce qu'on peut finir en Europe ?
01:33:47Arrêtez avec des arguments d'autorité.
01:33:49Non, respectez-nous.
01:33:51Est-ce que je peux aller au bout ?
01:33:52Là, vous ne vous respectez pas et vous ne respectez pas les téléspectateurs.
01:33:56J'essaie d'aller au bout. Je dis simplement qu'on ne peut pas dire que Sophie n'a rien fait là-dessus.
01:34:02Qui a dit ça ?
01:34:03Le défi, maintenant.
01:34:05Qui a dit ça ?
01:34:06Mais vous m'attaquez, qui a dit ça ?
01:34:07Bon, alors, on va partir, parce que c'est inaudible. Honnêtement, c'est inaudible.
01:34:11C'est inaudible. C'est inaudible. Stop. Stop. Stop. C'est inaudible. D'accord. Stop, c'est inaudible.
01:34:18On part à la conférence de presse.
01:34:21Arrêtez, s'il vous plaît. On coupe vos micros. On va couper vos micros. Puisque vous en êtes là, on coupe les micros. Ça suffit.
01:34:29On ne vous entend plus, de toute façon, donc vous parlez dans le vide.
01:34:33Arrêtez. Arrêtez. Stop.
01:34:37On est en direct de la conférence du front de gauche, du front populaire, qui va commencer dans quelques instants.
01:34:44Et on commence à avoir les premières informations concernant ce qui va être annoncé.
01:34:48Alors, je voudrais vous donner quelques informations qui tombent.
01:34:51Le front populaire propose d'augmenter le SMIC à 1 600 euros net.
01:34:55Le front populaire dénonce dans son programme les massacres terroristes du Hamas.
01:34:58Alors, c'est intéressant parce qu'il y a les insoumis qui signent.
01:35:01Donc, c'est-à-dire que chacun fait des concessions.
01:35:03Et c'est-à-dire qu'ils signent des choses qu'ils ne pensent pas forcément, d'ailleurs.
01:35:05Mais non, on ne peut pas dire ça.
01:35:07Mais oui. Mais oui. Ils ne le pensent pas. Excusez-moi.
01:35:10Alors, Fabrice, Ruffin, immédiatement condamné, Clémentine, autrement.
01:35:14Oui, mais d'autres, non. Et vous le savez.
01:35:16Donc, on continue. Le nouveau front populaire veut également bloquer les prix de première nécessité.
01:35:21Voilà, ce sont les premiers éléments.
01:35:25Ce sont les premiers éléments qui arrivent.
01:35:28Donc, je vous les rappelle, le front populaire promet également d'abroger la réforme des retraites,
01:35:33celle de l'assurance chômage et de la loi immigration.
01:35:36En même temps, ce sont des choses qui sont avancées.
01:35:38Donc, augmentation du SMIC à 1 600, dénoncer les massacres terroristes du Hamas
01:35:44et bloquer les prix de première nécessité.
01:35:46On parle un par un, tranquillement.
01:35:48Mathias Leboeuf.
01:35:49Ce qui est dingue, c'est que même quand vous obtenez gain de cause,
01:35:53même quand vous obtenez des alignements sur les positions que vous défendez,
01:35:57en l'occurrence légitime, pour le coup, celle-là,
01:36:00la condamnation des événements du 7 octobre comme acte terroriste,
01:36:05même quand vous obtenez ça, vous ne voulez pas en prendre acte
01:36:08et vous dites que c'est de la manipulation.
01:36:10Vous croyez qu'elle le croit, Rima Hassan ?
01:36:11C'est dingue !
01:36:12Vous croyez qu'elle le croit, Rima Hassan ?
01:36:13Mais Rima Hassan, ce n'est pas l'ensemble du front populaire !
01:36:15Ah, ben voilà !
01:36:16Rima Hassan, vous aurez tout jodé !
01:36:18Est-ce que vous croyez qu'elle le croit ?
01:36:19Regardez-moi les yeux dans les yeux.
01:36:20Est-ce que vous pouvez me dire que Rima Hassan croit ça ?
01:36:23Est-ce que vous croyez qu'à l'extrême droite, il n'y a pas d'antisémites ?
01:36:27Non.
01:36:28Il n'y a pas d'antisémites à l'extrême droite ?
01:36:30Il y en a partout !
01:36:31Il y en a partout !
01:36:32Il y en a partout !
01:36:33Des cons !
01:36:34Des cons !
01:36:35Des cons !
01:36:36Des cons !
01:36:37Parce qu'à la moindre déclaration, ils sont virés.
01:36:38Des cons, il y en a partout !
01:36:39Et j'en connais pas, personne.
01:36:41Et le cul dit « viennent d'où ? ».
01:36:42Des cons, il y en a partout et vous ne pouvez pas prendre une personne
01:36:44et dire « voilà, elle est emblématique ! ».
01:36:46Mais ce sont des députés, on parle des députés de cadres à l'Eiffel, monsieur !
01:36:50Quelles sont les priorités des Français pour ces législatives ?
01:36:52On va regarder ça, on les a interrogés,
01:36:54on a fait un petit micro-trottoir pour leur demander
01:36:55ce qu'ils souhaitaient dans ces législatives, regardez.
01:36:58Pouvoir d'achat, immigration ou encore sécurité ?
01:37:02Face à ces élections législatives anticipées,
01:37:05quelles sont les priorités des Français dans le choix de leur vote ?
01:37:08Le pouvoir d'achat, le pouvoir de vivre décemment.
01:37:10L'équilibre budgétaire, c'est je crois effectivement la première chose à voir.
01:37:15Le pouvoir d'achat des Français.
01:37:17A priori, les gens ont des problèmes de pouvoir d'achat,
01:37:20mais d'autres sujets restent essentiels pour faire un choix le 30 juin prochain.
01:37:24La sécurité, on ne se sent pas très en sécurité à Paris en ce moment.
01:37:27C'est un sujet qui n'est pas exprimé et qui est diffus
01:37:31et qui imprègne les esprits, c'est l'écologie.
01:37:34La sécurité.
01:37:35Moi je pense que c'est l'éducation, parce que l'éducation ça fait tout
01:37:40et que s'il y avait une question la plus importante pour moi,
01:37:44ce serait celle-ci.
01:37:46L'écologie.
01:37:47Selon un récent sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD,
01:37:51effectué quelques jours avant les élections européennes,
01:37:54les enjeux prioritaires des Français étaient le pouvoir d'achat,
01:37:57l'immigration et l'environnement.
01:37:59Jean-Christophe Gagnon, sur ces priorités des Français
01:38:01que sont l'immigration et le pouvoir d'achat,
01:38:04est-ce que vous avez le sentiment aujourd'hui que les politiques répondent ?
01:38:07Alors ça a été les deux arguments phares du Rassemblement national,
01:38:10ce qui explique d'ailleurs la victoire éclatante aux Européennes,
01:38:13parce qu'une élection c'est ça, c'est une proposition de valeur
01:38:15qui colle en réalité à ce qui est demandé,
01:38:17et là pour le coup c'était en plein et le scope était atteint.
01:38:21Lorsqu'on regarde le programme du Front populaire,
01:38:25il y a le pouvoir d'achat,
01:38:26il y a peu ou prou d'ailleurs des choses qui se croisent
01:38:28avec celles du Rassemblement national sur le terrain,
01:38:30notamment des premières mesures,
01:38:32notamment la loi sur l'assurance chômage,
01:38:35des choses de ce type.
01:38:36Et puis après, ce qui est intéressant pour le coup au Front populaire,
01:38:39pour avoir lu le programme comme vous un peu avant de venir,
01:38:42c'est qu'il n'y a pas,
01:38:43parce que dans les engagements justement respectifs,
01:38:46il n'y a pratiquement rien évidemment sur l'immigration
01:38:48et très peu de choses sur la sécurité,
01:38:50pratiquement rien non plus.
01:38:51Ça va être un des points intéressants de ce combat,
01:38:53parce que le combat il est là, le combat final c'est celui-là,
01:38:56entre quelque chose qui va se recouper sur l'aspect social,
01:38:59très fortement, il y aura un combat là pour le coup,
01:39:01et puis de l'autre côté, vraiment deux grandes différences,
01:39:03immigration-sécurité portée par le Rassemblement national,
01:39:06et de l'autre côté, parce que les accords
01:39:09entre les différents mouvements n'ont pas permis de porter
01:39:12quelques propositions que ce soit là-dessus,
01:39:13il y a quasiment un vide sidérale là-dessus,
01:39:15et ça va être là-dessus que la bataille va se produire.
01:39:16– Il y a peut-être quelques points communs
01:39:18du point de vue économique avec vous,
01:39:20vous allez répondre juste dans un instant,
01:39:22mais c'est vrai que, par exemple,
01:39:23bloquer les prix de premières nécessités,
01:39:25ça fait partie des choses que…
01:39:26– Non, baisser la TVA, nous.
01:39:27– Vous ne voulez pas bloquer les prix ?
01:39:28– Non, non, baisser la TVA, supprimer la TVA
01:39:32sur les produits de premières nécessités,
01:39:33baisser la TVA sur les produits énergétiques,
01:39:36après sur l'électricité qui est un enjeu important,
01:39:38on est pour la réforme du marché européen de l'électricité,
01:39:40et très concrètement, c'est moins 30% pour les Français,
01:39:44les entreprises françaises sur le prix de l'électricité
01:39:46si on vend l'électricité à un coût de production français,
01:39:49mais, juste si je peux m'exprimer sur la différence qu'il y a,
01:39:52par exemple, en termes de pouvoir d'achat,
01:39:53ils disent qu'ils veulent un SMIC à 1600 euros,
01:39:56vous savez que des entreprises vont couler avec un SMIC à 1600 euros,
01:39:59parce qu'un SMIC à 1600, ce n'est pas juste une petite augmentation.
01:40:01– C'est net, je précise, c'est net, c'est important, c'est 1600, net.
01:40:04– Ensuite, vous avez les cotisations patronales et salariales
01:40:05qui sont prises en compte, nous, ce qu'on dit,
01:40:07c'est que jusqu'à trois fois le SMIC,
01:40:08il faut qu'il y ait une exonération des cotisations patronales et salariales
01:40:12sur 10% d'augmentation pour ne pas que ça pénalise les entreprises
01:40:14et pour augmenter le pouvoir d'achat des Français.
01:40:17Sur ce que peut faire le gouvernement aujourd'hui,
01:40:19une case sociale par rapport au chômage,
01:40:22par rapport à une non-indexation des retraites peut-être dans l'avenir,
01:40:26par exemple, nous, on s'y oppose, eux aussi s'y opposent,
01:40:28mais nous, on dit que pour qu'il n'y ait pas de déficit public très important,
01:40:33il faut que les aides sociales en France soient réservées aux Français
01:40:37ou aux étrangers qui ont travaillé et cotisé pendant 5 ans,
01:40:40parce qu'on ne pourra pas avoir un modèle social pour le monde entier,
01:40:43ça ne tiendra pas.
01:40:44Aujourd'hui, le déficit public est monté à 5,5%,
01:40:48ça fait partie peut-être aussi des raisons de la dissolution d'Emmanuel Macron,
01:40:51parce qu'ils ne savent pas comment ils vont faire budgétairement,
01:40:54ils sont très inquiets par rapport à ça,
01:40:56on est face à une dette qui a augmenté 900 milliards en 7 ans,
01:41:00et il faut savoir que la gauche, si demain ils sont au pouvoir,
01:41:04ils ont des grandes idées comme ça,
01:41:06ils vont creuser un déficit énorme,
01:41:08on aura ce qui s'est passé avec Tsipras en Grèce,
01:41:11une faillite généralisée, et on a un risque de plus de retraite,
01:41:13plus de paiement des fonctionnaires,
01:41:15nous, on veut du pouvoir d'achat,
01:41:16mais qu'on relance l'économie du pays
01:41:19et qu'on diminue évidemment ce déficit public.
01:41:20– Je voudrais que Mathias Leboeuf réponde,
01:41:22là, il y a eu des propositions assez concrètes
01:41:24qui sont faites par Alexandre Nicolet,
01:41:25est-ce qu'il y a des choses qui vous choquent
01:41:26ou que vous trouvez aberrantes dans ce que vient de dire Alexandre ?
01:41:29– Ben…
01:41:31– Ou vous finissez par prendre votre carte au Rennes ?
01:41:32– Non, je plaisante, c'est l'humour, c'est l'humour, c'est l'humour.
01:41:35– On en est loin, le Rennes a une politique qui se veut sociale,
01:41:41donc c'est sur la politique sociale,
01:41:42et effectivement, il y a un point de convergence,
01:41:46si vous voulez, avec, bizarrement, avec la gauche,
01:41:49c'est qu'effectivement, aujourd'hui, le positionnement,
01:41:53mais ça peut changer parce que ça n'a pas toujours été le cas,
01:41:55le positionnement économique du Rennes
01:41:58n'est pas un positionnement ultra-libéral,
01:42:00donc ça, je pense qu'effectivement…
01:42:02– Si on prend 1 600 euros, par exemple,
01:42:04quand vous voyez le Front Populaire,
01:42:06donc vous voyez les images en direct, d'ailleurs,
01:42:08qui va tenir sa conférence de presse,
01:42:09quand vous voyez qu'il propose, par exemple, le SMIC à 1 600 euros net,
01:42:12on sait que pour beaucoup d'entreprises, ce n'est pas viable,
01:42:15on est dans l'idéologie.
01:42:17– Il peut y avoir des aides d'État, ça peut être…
01:42:19– Ah oui, donc en quoi comptaient les impôts ?
01:42:21– Ça dépend…
01:42:22– Il y a eu un record de prélèvement obligatoire,
01:42:23donc des impôts sur les entreprises, encore ?
01:42:25Sur les gens qui n'arrivent déjà plus à les payer ?
01:42:27– On peut dépenser différemment…
01:42:30– C'est comme ça que vous avez défendu le pouvoir d'achat des entreprises ?
01:42:31– L'argent, quand on a besoin d'en trouver, on en trouve,
01:42:35on en a trouvé pendant le Covid…
01:42:37– Oui, c'est pour ça que la dette a augmenté,
01:42:39et que notre note vient d'être rétrogradée par Standard & Poor's.
01:42:42– Ah bah oui, mais ça, on n'est pas les premiers de la classe, c'est sûr,
01:42:44mais enfin bon…
01:42:45– Ah oui, justement, et vous allez encore aggraver la situation,
01:42:47donc on va augmenter…
01:42:48– Juste une chose, juste une chose…
01:42:49– On le laisse répondre, on le laisse répondre.
01:42:50– Quand il a fallu trouver de l'argent pour la période de Covid,
01:42:53on l'a trouvé, quand il faut trouver de l'argent
01:42:55pour faire les Jeux Olympiques, dont tout le monde se fout,
01:42:57on en trouve également.
01:42:58Donc, encore une fois, on peut dépenser différemment
01:43:01et soutenir les plus démunis en disant, on n'y arrivera pas,
01:43:07c'est pas possible.
01:43:08– Non, non, je dis juste qu'on ne peut pas…
01:43:09– Est-ce que vous êtes pour la réforme nationale ?
01:43:10– Attendez, c'est des sujets différents,
01:43:12restons sur le programme du Front Populaire, parce que c'est intéressant,
01:43:15ils veulent également abroger la réforme des retraites,
01:43:18abroger la réforme de l'assurance-chômage, abroger la loi immigration…
01:43:23– Non, mais je donne les éléments qui sont donnés,
01:43:25parce qu'ils nous arrivent au fur et à mesure.
01:43:27Lacan ne va pas commencer, mais ils ont déjà tout dévoilé,
01:43:29donc on n'a pas besoin de suivre ce qu'il va dire, on sait déjà tout.
01:43:32– C'est juste un programme de gauche, quoi, abroger la réforme…
01:43:35– Je ne vous ai pas dit que c'est… je vous donne les éléments, simplement.
01:43:37– Abroger la réforme des retraites, oui, ça me paraît normal,
01:43:39on l'a combattu, enfin, tous les gens de gauche l'ont combattu,
01:43:42il y a des gens…
01:43:43– La loi immigration, ce n'est pas bien non plus ?
01:43:44– Juste une chose sur la réforme des retraites,
01:43:47il y a des gens qui ont dit, nous, quand on arrivera au pouvoir,
01:43:49si on arrive au pouvoir, on abrogera la réforme des retraites,
01:43:52et puis après, ah ben non, ce n'est plus les priorités, machin…
01:43:55– Pas du tout, on a dit qu'il y a des mesures d'urgence sur l'énergie,
01:43:58sur le pouvoir d'achat des gens, et qu'en deuxième étape,
01:44:01évidemment qu'on abrogera la réforme des retraites.
01:44:04– Juste un mot sur la loi immigration, parce que ça m'intéresse,
01:44:06juste, Mathias Leboeuf, l'abrogation de la loi immigration, c'est du suicide ?
01:44:10– Je pense que cette loi n'est pas une bonne loi, en l'état…
01:44:13– Mais est-ce qu'on la modifie ou il faut l'abroger ?
01:44:16– Je pense qu'il faut la modifier, au minimum, la modifier.
01:44:18– Ah ben oui, parce que l'abroger, c'est du suicide, c'est du suicide.
01:44:21– Ils vont plus loin, ils sont contre le pacte européen qui a été…
01:44:23Donc, c'est-à-dire que là, pour le coup, ce que je disais tout à l'heure,
01:44:25sur l'immigration et la sécurité, ils ont été obligés, et c'est normal,
01:44:27c'est une plateforme d'agrégation, voilà, ça a négocié fort,
01:44:30pour une circonscription, de l'autre côté, effectivement,
01:44:32on tombe l'immigration ou la sécurité, et ça va être le vrai débat.
01:44:35Il y a des débats économiques, il y a l'indexation des salaires
01:44:37sur les taux de l'inflation aussi, c'est très différent de ce que vous proposez.
01:44:40Donc, il y a des divergences, ça déconvergence,
01:44:43c'est certainement pas ultra-libéral, là, pour le coup, malgré tout,
01:44:45ce que ça dit, ce que ça dit fortement, c'est qu'on est face à ce duel.
01:44:49Ce duel va être l'élection législative.
01:44:50– Et c'est un duel d'unis. – Ce duel va être l'élection législative.
01:44:51– Exactement. Merci à tous de nous avoir suivis.
01:44:54Anthony Favali, c'est dans un instant en direct, bien évidemment,
01:44:57pour continuer à suivre l'actualité très vivante.
01:44:59Aujourd'hui, on se retrouve lundi en direct à 10h35,
01:45:01un lundi, et d'ici là, soyez prudents.
01:45:03– Bonjour, cher Jean-Marc, bonjour à tous,
01:45:05ravis de vous accueillir dans Midi News.
01:45:07On est ensemble jusqu'à 14h pour de l'info, de l'analyse, des débats,
01:45:10surtout beaucoup d'analyse politique aujourd'hui,
01:45:12au vu de ce qu'il se passe.
01:45:14À la une, les clés de la gauche sont-elles,
01:45:16une nouvelle fois, laissées à Jean-Luc Mélenchon,
01:45:19dont l'ombre plane sur le nouveau Front populaire.
01:45:21Par cette alliance de la carpe et du lapin,
01:45:23les partis de gauche s'assoient sur leurs principes.
01:45:25Même Raphaël Glucksmann se couche après plusieurs jours de silence.
01:45:28Il était pourtant l'homme fort de la gauche aux élections européennes.
01:45:31Aujourd'hui, ce nouveau Front populaire,
01:45:33vous le voyez en image, nous présente son programme.
01:45:35À la Maison de la Chimie, à Paris,
01:45:37et nous serons sur place, évidemment, dans le courant de cette émission.
01:45:40À droite, cette fois, la proximité politique a beau être évidente
01:45:43entre le Rassemblement National et les Républicains,
01:45:46Éric Ciotti est à nouveau cloué au pilori par le bureau politique des LR,
01:45:49dont il est, ou était, le patron.
01:45:52Tout cela va dépendre de la décision de justice
01:45:54qui doit être rendue dans la journée.
01:45:56Dans le même temps, il poursuit les tractations politiques
01:45:58avec Jordan Bardella et, surprise, on apprend ce matin
01:46:01que Gérard Larcher, président LR du Sénat,
01:46:04tente de nouer, lui, un pacte en cachette avec Renaissance.
01:46:08Le psychodrame continue.
01:46:10Et puis enfin, Renaissance pris en étau par les unions,
01:46:13à droite comme à gauche, comment sortir de cela
01:46:16si ce n'est en agitant les peurs ?
01:46:18C'est nous ou le chaos, pourrait-on résumer ?
01:46:20Gabriel Attal est lui aussi en campagne, en Loire-Atlantique,
01:46:23du côté de la chapelle sur Erdre.
01:46:24Il est suivi par nos journalistes,
01:46:25Mickaël Chaillou et Jean-Michel Decaze,
01:46:27qu'on l'écoutera également dans cette émission.