Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
Category
📺
TVTranscription
00:00:00 Bonjour à tous, vous entendez, vous entendez, je dis bonjour à nos amis d'Europe 1 également
00:00:11 qui sont là de 9h à 9h30, vous entendez l'alerte que j'ai entendue hier à 20h, vous
00:00:16 êtes à l'heure des pros, 9h, 9h30 sur Europe 1, 9h, 10h30 sur CNews, vous l'avez compris,
00:00:21 alerte extrêmement grave.
00:00:24 Il était 20h hier soir quand des téléphones portables ont émis une sonnerie inconnue
00:00:29 entre la musique du corps de chasse quand les cavaliers poursuivent un sanglier ou l'alerte
00:00:33 incendie quand le veu ravage un immeuble, alerte extrêmement grave, c'était un screen
00:00:39 noir sur blanc sur l'écran vitrifié de mon smartphone, alerte extrêmement grave,
00:00:45 était un message du ministère de l'Intérieur, il m'avertissait que l'accès au lieu où
00:00:49 se déroulera la cérémonie d'ouverture sera réglementé, ce que je savais déjà.
00:00:56 Ouf, j'avais cru à une attaque nucléaire, ce n'était que la bouteille à la mer des
00:01:01 petits hommes gris qui ont pris l'habitude et qui sait le plaisir d'affoler les foules
00:01:06 pour un oui pour un non.
00:01:07 Même Gérald Darmanin a semblé surpris hier à l'Assemblée Nationale quand à 20h pile
00:01:12 il a reçu comme beaucoup un message de lui-même qu'il paraissait découvrir.
00:01:17 Je sais bien que tout le monde est un peu à cran ces temps-ci mais si les services
00:01:22 de l'État pouvaient ne pas en rajouter dans l'affolement général et proposer aux uns
00:01:27 et aux autres un QR code sans déclencher la troisième guerre mondiale, voyez-vous ce
00:01:32 serait pas mal.
00:01:33 Là-dessus, je souhaite bien du courage à ceux qui seront à Paris entre le 15 juillet
00:01:38 et le 15 août, les Jeux Olympiques à la télévision, sur la plage et sans QR code,
00:01:44 c'est une option qu'il ne faut pas négliger.
00:01:47 Il est 9h01, Chantal Houston.
00:01:49 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:03 Le chaos en Nouvelle-Calédonie, des indépendantistes radicaux sèment la terreur depuis hier.
00:02:08 Il y a eu des tirs avec des armes de gros calibre, des maisons ont été brûlées, près
00:02:12 de 50 membres des forces de l'ordre ont été blessés et l'un d'eux risque même de perdre
00:02:16 un œil.
00:02:17 C'est le haut commissaire de la République, Louis Lefranc, il était en direct sur CNews.
00:02:21 Nous avons 11 policiers qui ont été blessés et nous avons également 35 gendarmes qui
00:02:29 ont été blessés.
00:02:30 Ce ne sont pas des blessures par balles, ce sont des blessures par projectiles, des cailloux
00:02:34 essentiellement lancés avec force et un gendarme par ailleurs a été hospitalisé à l'hôpital
00:02:41 central de Nouméa, il risque de perdre un œil.
00:02:44 Une réforme constitutionnelle qui provoque toute cette colère, elle vise à élargir
00:02:49 le corps électoral en Nouvelle-Calédonie, ce qui ne plaît pas du tout aux indépendantistes.
00:02:53 Pour la sécurité des habitants, un couvre-feu sera mis en place ce soir, dès 18h, dans
00:02:58 la commune de Nouméa.
00:03:00 Marie habite justement à Nouméa et elle raconte la gravité de la situation.
00:03:03 En ce moment, ça ressemble bien à une guerre civile, c'est vraiment un chaos qu'on ne
00:03:10 peut pas décrire, c'est vraiment terrible.
00:03:12 Ça va d'incendie en incendie, ça brûle, ça pille, ça vole, c'est vraiment, vraiment
00:03:19 terrifiant.
00:03:20 Dans le reste de l'actualité, cinq individus ont été jugés après l'attaque du commissariat
00:03:25 de la Courneuve.
00:03:26 Les faits ont suivi la mort de Wanis en mars dernier, qui avait percuté un véhicule de
00:03:30 police avec son scooter dans un refus d'eau tempérée.
00:03:32 Un seul suspect ira en prison, trois ont été condamnés à des peines aménageables et le
00:03:37 dernier a été relaxé.
00:03:39 Voilà pour l'essentiel de l'actualité, c'est à vous Pascal.
00:03:41 Merci, H.
00:03:42 Annalousso, vous avez reçu hier vous-même l'alerte.
00:03:43 Non, je n'étais pas dans le périmètre.
00:03:44 Ah oui, en fait c'était ceux qui étaient présents dans le périmètre.
00:03:49 C'est important de le dire.
00:03:50 C'est important.
00:03:51 Alors, Charlotte Dornelas, vous étiez dans le périmètre, puisque vous étiez à l'antenne
00:03:53 hier et on vous a vu.
00:03:54 D'ailleurs, on verra tout à l'heure la séquence.
00:03:56 Jean-Claude Dacier, bonjour.
00:03:57 Bonjour également à Gautier Lebret, à Joseph Macé-Scaron, à Vincent Herouet et puis à
00:04:04 monsieur Asselineau, ça me fait très plaisir que vous soyez avec nous.
00:04:06 Tous les jours, nous recevons des candidats dits de petite liste.
00:04:11 Nous essayons de les recevoir avec bienveillance, gentillesse, écoute.
00:04:14 Et moi, je n'étais pas content.
00:04:15 Ah bon ?
00:04:16 Ben non, parce que je vous ai reçus l'autre jour.
00:04:19 Nous vous avons reçus.
00:04:20 Oui, et alors ?
00:04:21 Et vous vous servez après de votre présence à l'antenne pour dire du mal de nous alors
00:04:24 qu'on vous reçoit bien.
00:04:25 Ah non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
00:04:26 on a fait du débunkage.
00:04:27 Vous voulez que je vous montre la séquence ?
00:04:28 Oui, mais par exemple, lorsque j'avais dit, je me rappelle, j'avais dit que monsieur
00:04:31 Macron, en 2018, lorsqu'il était allé à Londres, avait été interrogé par la BBC
00:04:38 et qu'il avait dit que si, la BBC lui avait demandé s'il y avait un référendum sur
00:04:42 le Frexit en France, que se passerait-il ?
00:04:44 Que Macron avait dit probablement le Frexit l'emporterait.
00:04:47 Je vous avais dit ça et vous avez l'un des journalistes qui était présent et qui a
00:04:50 dit que c'était faux.
00:04:51 Donc, on a été normal, le soir, qu'on fasse du débunkage.
00:04:54 J'entends ce que vous dites, mais moi, d'abord, on n'est pas si nombreux à vous recevoir.
00:04:57 Je crois que sur le service public…
00:04:58 Ça, ça m'éliore en ce moment.
00:04:59 Sur le service public, je crois que vous n'êtes pas encore allé.
00:05:02 Écoutez, si, je suis allé sur France 3, mais ça se débloque, vous savez, de façon
00:05:05 millimétrique.
00:05:06 Donc, moi, je trouve bien qu'on écoute tout le monde.
00:05:08 Surtout, vous êtes un des rares à vouloir le Frexit.
00:05:10 Donc, je trouve intéressant d'entendre vos arguments.
00:05:13 Mais c'était vrai aussi hier avec Florian Philippot.
00:05:15 On a parfois l'impression qu'on se sert après, que vous, vous servez de…
00:05:21 Non, non, ce que vous…
00:05:22 Je voulais juste vous montrer la séquence et après, on va parler de cette alerte grave.
00:05:26 Mais voyez la séquence de ce que vous aviez dit après notre émission.
00:05:28 C'est une émission dont on a été prévenu hier, hier au soir, pour ce matin.
00:05:35 Donc, le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas eu trop de temps pour me
00:05:38 retourner ni pour le préparer.
00:05:40 Donc, j'ai eu la certitude que l'émission avait lieu et son horaire en particulier,
00:05:46 que vous avez autour de 9h30, 10h du soir pour le lendemain, 9h30 du matin.
00:05:51 Merci de nous avoir invités.
00:05:52 Mais c'est quand même dans un désert total d'invitations.
00:05:56 Lorsque je suis arrivé là-dedans, j'ai eu l'impression d'arriver dans un…
00:06:01 Je ne sais pas… L'atmosphère était absolument glaciale.
00:06:07 J'ai été confronté, comme vous l'avez vu, il y avait, je crois, 6 journalistes.
00:06:16 Et je me suis senti encore une fois, comme d'habitude, comme passant devant un tribunal,
00:06:21 un tribunal de l'Inquisition, un tribunal d'assises où j'étais inculpé.
00:06:25 J'avais même pas ouvert la bouche que j'étais considéré comme quelqu'un d'infréquentable.
00:06:31 – Mais moi, je vous assure, j'aime pas entendre ça.
00:06:33 – Oui, mais c'est quand même le sentiment que beaucoup de nos adhérents et de sympathisants,
00:06:38 c'est le sentiment que j'ai.
00:06:39 Si vous voulez, je vais vous prendre un exemple.
00:06:40 En 2005, il y a eu 55% des Français qui ont voté non à la Constitution européenne.
00:06:45 C'est vrai.
00:06:46 Quand je vais dans les médias, j'ai l'impression que 100% des journalistes ont voté oui.
00:06:50 Je n'ai jamais eu le sentiment de journaliste qui me disait…
00:06:53 – Les autres, ça m'est égal.
00:06:54 – … "Monsieur Asselineau a raison", etc.
00:06:55 – Les autres, ça m'est égal.
00:06:57 Mais sur 2005, vous avez 100% raison.
00:06:59 Moi, je passe mon temps à dire que c'est un traumatisme pour la société française
00:07:04 parce que les gens ont voté non et ce référendum qu'on a mis par la fenêtre,
00:07:09 on l'a fait rentrer par un traité par la porte.
00:07:11 – Eh bien, on est d'accord.
00:07:12 – Mais ne dites pas, on vous reçoit, vous voyez ce que je veux dire.
00:07:16 Et moi, ça me peine, disons-le, parce qu'on est là pour discuter ensemble.
00:07:19 C'est pas un tribunal de l'Inquisition.
00:07:21 En revanche, on peut poser des questions comme tous les journalistes font, etc.
00:07:24 Bon, en tout cas, on vous posera toutes ces questions tout à l'heure.
00:07:27 – Voilà.
00:07:28 – Et j'espère vraiment vous recevoir comme le parti animaliste, comme M. Philippot, etc.
00:07:32 – Reconnaissez qu'il y avait quand même un certain nombre de choses que j'avais dites
00:07:36 qui ont été contredites à l'antenne alors que j'avais raison.
00:07:38 – Mais ça, c'est autre chose.
00:07:39 – Lorsque, par exemple, un journaliste qui a nié les résultats macroéconomiques
00:07:44 du Brexit que je donnais, en disant que c'est n'importe quoi,
00:07:46 je maintiens que j'avais raison.
00:07:48 Le Brexit se porte… La situation macroéconomique britannique
00:07:51 est bien meilleure que la situation…
00:07:52 – Là, je ne sais pas ce que les uns et les autres…
00:07:54 Si Jean-Claude Dassier veut dire un mot déjà là-dessus ou pas.
00:07:57 – Je ne peux pas dire le contraire, mais je reconnais ne pas avoir examiné
00:08:00 dans le détail les chiffres de la Grande-Bretagne.
00:08:02 Ça va venir, il ne me semble pas quand même.
00:08:04 – Le SMIC est plus haut en Angleterre qu'il n'est chez nous.
00:08:07 – Flatteur, autre non.
00:08:09 Le SMIC est plus haut, notamment.
00:08:10 – Bon, alerte extrêmement grave.
00:08:11 Bon, Charlotte, vous étiez hier en plateau.
00:08:13 On va voir, Mathien, on va voir la séquence Charlotte hier.
00:08:15 – Mais c'est mon moment de gloire.
00:08:16 – Regardez, la séquence Charlotte.
00:08:18 – Pour les femmes et pas pour les hommes.
00:08:20 Personne n'a décidé ça, c'était donné.
00:08:22 Comment… [Sonnerie de téléphone]
00:08:24 Non mais, nous l'avons tous en même temps, j'y suis pour rien.
00:08:27 [Sonnerie de téléphone]
00:08:29 C'est le ministre de l'Intérieur qui fait un test, je pense.
00:08:33 – Nous sommes en direct.
00:08:36 Tout va bien, tous les iPhones sonnent.
00:08:37 – Le ministère de l'Intérieur, concernant le périmètre de sécurité
00:08:40 des Jeux Olympiques.
00:08:41 Nous sommes dans le périmètre de sécurité, nous nous en avions parlé
00:08:44 la semaine dernière.
00:08:45 [Sonnerie de téléphone]
00:08:46 – Excusez-nous, nous sommes en direct, c'est un test.
00:08:49 On va éteindre les portables, c'est un test.
00:08:50 – En tout cas, ça marche très bien, ça m'a fait très peur.
00:08:52 – C'est étrange quand même.
00:08:53 – C'est hallucinant.
00:08:54 – C'est vrai qu'on est bombardés.
00:08:57 – Le tout, c'était même pas un test.
00:08:59 Moi, j'ai cru que c'était un test à l'air d'attentat.
00:09:01 Au début, j'ai cru qu'il y avait un attentat dans la tour,
00:09:03 c'est-à-dire que pour que ça sonne comme ça partout.
00:09:05 Voilà, ensuite, je me suis dit c'est un test.
00:09:06 Non, c'était pour nous demander de nous inscrire pour récupérer un QR code.
00:09:10 – Tu peux attendre deux minutes peut-être, non ? Incroyable.
00:09:13 – Et avec l'intitulé "Alerte extrêmement grave".
00:09:16 Mais personne n'en parle ce matin, le ministère n'a toujours pas communiqué.
00:09:20 Alors, vous voyez la séquence de Gérald Darmanin,
00:09:21 parce que lui-même, j'ai l'impression qu'il était surpris du message qu'il s'envoyait.
00:09:24 – Alors moi, j'ai échangé tout de suite dans la seconde,
00:09:26 parce que je regarde face à l'info, vous voyez effectivement,
00:09:28 dans la seconde, j'envoie un message au cabinet de Gérald Darmanin
00:09:31 et ils me disent "oui, oui, absolument, c'est nous".
00:09:33 Je dis "mais enfin, c'est quand même un peu effrayant,
00:09:35 "alerte extrêmement grave, plus la musique, ah non, non, c'est la procédure".
00:09:39 – Vous devez prévenir le ministre. – Bon, ben d'accord.
00:09:40 – Mais le ministre, il était au courant ?
00:09:42 – Alors là, c'était avec son cabinet.
00:09:43 Le ministre, il était à l'Assemblée nationale et vu la réaction devant les caméras,
00:09:46 où il se fait même enguirlander par Yael Brown-Pivet,
00:09:49 parce qu'il dit "député, vous ne m'écoutez pas".
00:09:51 Yael Brown-Pivet qui dit "oui, tous nos téléphones sont en train de sonner, monsieur le ministre".
00:09:55 "Et ça vient de votre ministère".
00:09:56 Il avait l'air surpris, effectivement.
00:09:58 – Mais pourquoi ? Parce qu'il aurait pu, lui, jouer de ce moment-là,
00:10:01 il aurait pu dire "attention, il est 19h59, regardez, le mettre en scène de cette manière-là".
00:10:06 – Et ensuite, son ministère a renvoyé à la préfecture de police.
00:10:09 – Bon, mais le cabinet devrait s'expliquer quand même.
00:10:12 – Oui. – Quelques lignes.
00:10:13 – Ben oui. – Je vous dis, le cabinet assumait très bien hier.
00:10:16 – Non, mais qu'il te parlait à toi, c'est très bien,
00:10:17 mais je veux dire, ce serait pas mal après avoir anoté la population.
00:10:23 Moi, j'étais dans le couloir avec Paul Mollin,
00:10:25 on venait de terminer l'émission sur "Europe 1" à 19h,
00:10:27 et son téléphone s'est mis… j'ai cru que c'était une arnaque.
00:10:30 – Oui, moi aussi, au débat. – Arnaque, oui.
00:10:31 – Je suis d'accord avec vous. – Mais c'était le cas !
00:10:34 – Non, non, mais je crie que c'était… – Chacun réagit avec ses angoisses.
00:10:38 – Non, non. – Charlotte a cru que c'était une attaque,
00:10:39 et Jean-Claude a cru que c'était une arnaque.
00:10:41 – Non, je suis d'accord, je suis d'accord.
00:10:43 Moi, honnêtement, tout à l'heure, je savais que c'était pas une attaque nucléaire,
00:10:45 mais j'ai vraiment pensé que c'était une arnaque, un "fake news",
00:10:48 parce que c'est l'intitulé, et j'ai même pas voulu l'ouvrir.
00:10:52 Mais en fait, on pouvait pas l'ouvrir, il n'y avait rien à ouvrir.
00:10:54 Mais parfois, on reçoit des trucs comme ça, il ne faut pas l'ouvrir.
00:10:56 Alors, écoutez la séquence d'Armada, parce qu'elle est surprenante.
00:10:58 – Mais ce n'est pas l'objet même des accords de Nouméa, monsieur Delaporte, puisque…
00:11:05 [Bruit de sifflet]
00:11:17 Monsieur Delaporte, vous ne me suivez pas, monsieur Delaporte.
00:11:23 Dans les accords de Nouméa, il était prévu un audit de la décolonisation.
00:11:37 Cet audit de la décolonisation, il a été rendu.
00:11:40 Il n'a pas été fait par l'État français, il n'a pas été élaboré par l'État français,
00:11:45 il a été élaboré par des dirigeants étrangers qui nous ont aidés,
00:11:49 choisis par l'ONU, à mettre en place cet audit de décolonisation
00:11:53 qui a été accepté par chacune des parties.
00:11:55 – Merci.
00:11:55 – Monsieur Delaporte, le territoire…
00:11:57 – Merci, monsieur le ministre.
00:12:00 Je pensais… Non, mais vous entendez bien qu'il y a une alerte en ce moment
00:12:04 et donc en fait, personne ne vous entend, en fait, c'est brouillé.
00:12:08 – Très agacé.
00:12:10 – Non, elle est très agacée, mais personne n'est au courant.
00:12:12 Donc, c'est pas un drame, mais c'est quand même très étrange.
00:12:16 – C'est complètement disproportionné.
00:12:17 Alerte, la musique, enfin de tout.
00:12:19 – Mais moi, ce que je voudrais savoir,
00:12:21 c'est est-ce que le ministre a validé l'intitulé "alerte extrêmement grave" ?
00:12:26 Et je pense qu'il ne l'a pas validé.
00:12:28 – Je crois pas, je suis d'accord avec toi.
00:12:29 – Et ça montre ce que je pense des petits hommes gris,
00:12:32 c'est-à-dire qu'ils font n'importe quoi.
00:12:34 Celui qui a écrit "alerte", ben oui, c'est n'importe quoi,
00:12:37 pardonne-moi de le dire comme ça.
00:12:38 – Son cabinet était au courant, donc je ne sais pas si il a pas validé,
00:12:41 mais son cabinet était au courant et répondait "c'est le dispositif".
00:12:44 – Je pense qu'il y a des gens qui sont, je ne sais pas comment on va dire,
00:12:48 le cerveau qu'ils ont d'ailleurs, ces gens-là, manifestement,
00:12:51 et un enfant de 12 ans dirait "mais vous n'avez pas envoyé ça aux gens,
00:12:55 vous leur foutez la trouille".
00:12:57 Et je pense que ces gens sont ce qu'on appelle déconnectés.
00:13:00 Ça, c'est valable.
00:13:01 – Non, ils ont peur, et la peur est contagieuse.
00:13:03 – Non, ils n'ont même pas peur.
00:13:04 – Mais si, ils ont peur des gilons, ils sont dans la panique.
00:13:08 – Bon, puisque vous avez la parole.
00:13:11 – Juste un point, il y avait aussi la présentation.
00:13:14 La présentation était quelque chose d'extrêmement particulier réellement.
00:13:18 Moi, j'ai fait une capture d'écran à cause de ça,
00:13:20 j'ai eu le… spontanément, c'est extrêmement particulier.
00:13:24 Mais aujourd'hui, la question quand même qu'il faut poser,
00:13:26 c'est après l'épisode du Covid, pourquoi se gênerait-il ?
00:13:30 Pourquoi se gênerait-il ?
00:13:31 Je sais que vous n'êtes pas d'accord, Pascal Proulx,
00:13:34 mais pourquoi se gênerait-il ?
00:13:35 Ils ont fait toutes les expériences possibles et imaginables avec nous,
00:13:38 pourquoi se gênerait-il ?
00:13:39 – Je pense que les 15 jours…
00:13:41 Je ne mets pas les Jeux Olympiques sur le même plan que le reste.
00:13:46 Qu'il y ait des sécurités XXL,
00:13:48 parce que le monde nous regarde pendant 15 jours,
00:13:50 ça ne me gêne pas et je trouve que c'est normal.
00:13:52 – Je vous conseille, pardonnez-moi,
00:13:54 je vous conseille d'écouter ce que dit François Surault
00:14:00 sur le même point, cette question-là.
00:14:02 – François Surault, il dit… – Ah oui, mais peut-être.
00:14:03 – François Surault, il n'y a que lui qui pense qu'il dit des choses intelligentes.
00:14:05 – Non, mais je suis d'accord.
00:14:06 – Mais non, mais c'est vrai, je vous assure,
00:14:08 François Surault, de l'Académie française,
00:14:10 il n'y a que lui qui est persuadé qu'il est très intelligent.
00:14:12 – Ça c'est autre chose, mais ça, j'agrède sur ce point.
00:14:16 – À peu près tous ceux qui le connaissent sont sur cette ligne.
00:14:18 – Ce n'est pas quand même quelqu'un de la France insoumise.
00:14:21 – C'est qui vous avez vu ?
00:14:22 – Voilà.
00:14:24 – Non mais il te dit des choses avec componction et gravité.
00:14:26 – Il a bien s'écouter parler, c'est sûr.
00:14:29 – Il est insupportable.
00:14:30 – Enfin, le directeur des services informatiques du ministère,
00:14:33 je n'en doute pas, dans la matinée,
00:14:36 nous dira ce qui s'est passé vraiment et s'excusera peut-être légèrement.
00:14:40 – Puisqu'on parle des JO, tiens, c'est un thème pour vous,
00:14:42 sergent Claude Dassier, la CGT a appelé les éboueurs
00:14:44 et l'ensemble des acteurs de la propriété de Paris
00:14:46 à faire grève dès aujourd'hui, je sens que ça va vous plaire.
00:14:49 – Je suis écœuré par cette posture de la CGT qui fait en réalité…
00:14:52 – Qui met une pièce dans la machine.
00:14:54 – C'est le naufrage des services publics qui sont déjà mal en point.
00:14:58 Et c'est d'ailleurs le seul endroit où le discours de la CGT
00:15:02 est encore écouté et est encore mobilisable.
00:15:06 Franchement, on voit bien que c'est une espèce de chantage,
00:15:10 où les Jeux Olympiques se déroulent normalement,
00:15:14 où vous allez voir ce que vous allez voir.
00:15:16 Franchement, c'est lamentable.
00:15:18 – Ils ont raison d'en profiter, j'ai envie de dire d'un point de vue cynique,
00:15:21 ils ont raison d'en profiter, le guichet est ouvert.
00:15:23 – On est à un mois, bon, ça va.
00:15:24 – Si le guichet est ouvert, ils se disent pourquoi la SNCF qui en a profité,
00:15:28 on n'en profiterait pas nous ?
00:15:30 C'est le moment de gagner un peu d'argent.
00:15:32 – C'était formidable la SNCF, magique.
00:15:34 – Bien sûr.
00:15:34 – Là, la différence, on ne pourra pas virer Farandou.
00:15:36 – Il n'y a pas un éboueur, le représentant des éboueurs qu'on a reçu ici,
00:15:39 avec le chapeau bleu, on y trouve.
00:15:41 – Ludovic.
00:15:43 – Est-ce qu'il ne porte pas la flamme ?
00:15:45 – Il apporte la flamme.
00:15:47 – Il apporte la flamme, et de l'autre côté, en effet,
00:15:51 il encourage ses amis à faire grève.
00:15:52 – Bon, le syndicat entend revendiquer des meilleures conditions salariales
00:15:55 ainsi qu'une prime aux Jeux Olympiques, la mobilisation risque d'être importante.
00:15:59 Je peux vous dire que si, alors là, si les éboueurs se mettent en grève,
00:16:03 là, ça peut être, ils ont un pouvoir de nuisance XXL.
00:16:07 – Ah oui.
00:16:07 – Ils vont céder, enfin, ils vont céder comme d'habitude,
00:16:10 ils trouveront un autre fusible que Jean-Pierre Farandou-Potier.
00:16:12 – Cela dit, la prime n'est pas particulièrement choquante en elle-même,
00:16:15 parce que c'est vrai qu'il y aura sans doute, sans doute,
00:16:17 un surcroît de travail.
00:16:19 Mais dans les secteurs où il y a eu en plus des augmentations de salaires,
00:16:23 ça veut dire que pendant 40 ans, vous allez payer l'augmentation de salaire
00:16:26 en plus de celle qui vont venir,
00:16:28 et pour des Jeux Olympiques qui vont durer trois semaines.
00:16:30 Il y a, à l'évidence, un abus de pouvoir.
00:16:33 Bon, voyons le sujet.
00:16:35 [Bruit de moteur de voiture]
00:16:37 – Le chaos continue en Nouvelle-Calédonie.
00:16:40 Comme cette concession automobile, plusieurs habitations sont parties en fin.
00:16:45 – Est-ce que nous l'avons le sujet, Marine Lansan ?
00:16:49 Voyons-le.
00:16:50 – Des rues envahies de déchets.
00:16:53 Les Parisiens s'en souviennent encore.
00:16:55 Ces prochains jours, en cas de grève durable,
00:16:57 les rues de la capitale pourraient ressembler à nouveau à celles de mars 2023.
00:17:02 – Ça fait peur, et en plus, surtout nous, par exemple, dans le 15ème,
00:17:04 c'était catastrophique, la dernière grève des éboueurs avec les rats.
00:17:09 – Il faut en parler pour trouver une solution très rapide.
00:17:12 Sinon, on va être envahis par les souris, les rats.
00:17:16 – L'appel à la grève devrait être entendu.
00:17:19 La CGT prévient.
00:17:20 – Le mouvement sera massivement suivi.
00:17:22 Tous les arrondissements de la capitale seront impactés.
00:17:24 – Dans un communiqué, le syndicat a listé l'ensemble des revendications.
00:17:28 La plupart concernent de meilleures conditions salariales,
00:17:32 mais aussi l'octroi d'une prime exceptionnelle de 1900 euros
00:17:35 pour les Jeux olympiques et paralympiques.
00:17:37 À quelques semaines de l'événement,
00:17:39 les syndicats mettent la pression sur les pouvoirs publics.
00:17:42 – À l'approche des JO, il y en a qui en profitent aussi un peu, quand même.
00:17:45 – On a tous nos revendications.
00:17:47 Les grévistes, ils ont leur raison, forcément.
00:17:50 Mais c'est une paille, c'est une paille générale.
00:17:52 – Ils savent que ça peut être un point de blocage stratégique pendant les JO.
00:17:56 Et donc c'est normal qu'ils utilisent aussi ce levier.
00:17:58 – Le préavis de grève court jusqu'au 24 mai.
00:18:02 – Grève jusqu'au 24 mai, il n'y a pas grand-chose à dire, sinon...
00:18:07 – Ils auront rien de cause.
00:18:08 – Oui.
00:18:09 – Il faudrait quand même peut-être...
00:18:10 – Je suis assez lignon.
00:18:11 – Il faudrait quand même peut-être préciser que c'est sûr
00:18:14 que le procédé de la prise d'otage comme ça, de chantage, n'est pas très agréable.
00:18:18 Mais il y a quand même en France un formidable problème de pouvoir d'achat.
00:18:22 Tout à l'heure, on est passé un petit peu vite sur ce que vous avez dit à juste titre.
00:18:25 C'est que le SMIC au Royaume-Uni en 2016 était 15% inférieur au SMIC français.
00:18:30 Aujourd'hui, il est 10% supérieur.
00:18:32 C'est-à-dire qu'on dit que le Brexit, c'est une catastrophe.
00:18:34 C'est une catastrophe, en fait, peut-être pour les détenteurs de capitaux.
00:18:37 Mais pour le peuple britannique, je vous assure que son niveau de vie
00:18:40 a sacrément augmenté par rapport au niveau de vie français.
00:18:42 Vous savez bien que le niveau de vie en France décline.
00:18:45 Le pouvoir d'achat des Français de Brexit a demandé à tous vos auditeurs.
00:18:49 Et donc il y a un vrai problème sur le sujet.
00:18:51 Donc il faut avant… Bien sûr, on peut critiquer la formule.
00:18:54 Mais il faut quand même se poser des questions de savoir où est-ce que l'on va.
00:18:57 Et moi, ce que j'explique, si on veut bien le regarder,
00:19:01 c'est que notre appartenance à la zone euro pèse sur le pouvoir d'achat des Français.
00:19:05 Je ne suis pas le seul à le dire.
00:19:06 Marc Twaty, Emmanuel Todd le disent aussi. Donc c'est un véritable sujet.
00:19:10 Ça, c'est intéressant parce que la ligne éditoriale, si j'ose dire, de votre projet,
00:19:13 c'est de sortir de l'Europe.
00:19:15 Alors moi, je ne suis vraiment pas un grand spécialiste.
00:19:17 Simplement, j'ai écouté ce que les uns et les autres disent.
00:19:21 En gros, ils disent, on ne sait pas trop ce que l'Europe nous apporte aujourd'hui.
00:19:25 Et on peut vous rejoindre sur plein de choses.
00:19:28 Il y a beaucoup de choses qui sont compliquées.
00:19:29 Si on était tout seul, on s'en sortirait peut-être pas forcément plus mal
00:19:33 parce qu'on ferait des échanges, des choses comme ça.
00:19:36 En revanche, ils disent tous, si on sortait de l'Europe, ce serait une déflagration sur le plan monétaire.
00:19:42 Pourquoi ? Parce que nous finançons aujourd'hui la dette avec l'emprunt,
00:19:46 qu'on a un taux très bas parce que nous sommes dans la zone euro.
00:19:50 Et si on était hors zone euro et qu'on retournait au franc, ce serait une catastrophe.
00:19:54 Tous les gens qui sont à peu près sérieux disent la même chose.
00:19:58 Donc je les écoute.
00:19:59 – Alors, vous pouvez peut-être… D'abord, ce que je voudrais dire,
00:20:02 c'est que si on se présente, nous, aux élections européennes,
00:20:05 c'est d'abord et invertu pour imposer un débat.
00:20:07 Parce qu'en fait, le débat n'a pas vraiment lieu.
00:20:09 Il n'y a pas des débats approfondis sur la situation actuelle de la France
00:20:12 et où est-ce que nous allons.
00:20:13 Moi, ce que je vois, c'est qu'en France, si on voulait résumer la situation de la France,
00:20:17 c'est un immense désespoir du peuple français.
00:20:19 Les Français ont le sentiment que leur pays est en train de leur échapper
00:20:23 et qu'ils ne savent pas ce que va devenir la France à l'horizon de 5 ou 10 ans.
00:20:25 Ce sont des choses autrement plus importantes, excusez-moi,
00:20:28 qu'un problème de dépréciation monétaire.
00:20:30 Donc la question qui se pose…
00:20:31 – Le pouvoir d'achat, c'est pas rien.
00:20:32 – Si vous ne pouvez plus payer les retraites…
00:20:35 – C'est moi qui en parle, justement.
00:20:37 Et ce que je voudrais dire, c'est que beaucoup de gens disent
00:20:39 « Vous vous rendez compte si on sort de l'euro ? »
00:20:41 Et moi, je leur dis « Est-ce que vous vous rendez compte si on y reste ? »
00:20:44 Parce que tout le monde sait que la zone euro,
00:20:46 que l'euro est en train de nous coûter des fortunes.
00:20:49 Il suffit de voir ce qui avait été calculé, justement,
00:20:51 notamment par un institut, je crois, britannique ou allemand,
00:20:54 qui montrait que la France, avec ce que ça nous avait coûté
00:20:57 depuis la création de l'euro, 56 000 euros par personne,
00:21:00 le PIB des États-Unis était à peu près comparable
00:21:03 à celui de l'Union européenne il y a 15 ou 20 ans.
00:21:05 Maintenant, il est 80% supérieur.
00:21:07 Donc on doit poser ces questions et on n'a pas de réponse.
00:21:11 Et par ailleurs, je voudrais dire aussi quelque chose.
00:21:13 C'est que si on a un peuple qui n'a pas sa monnaie,
00:21:16 qui est dirigée par une banque centrale étrangère,
00:21:18 il ne peut plus avoir une politique économique personnelle.
00:21:21 Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que…
00:21:23 Vous avez raison qu'il y a un chantage qui peut être fait sur les taux d'intérêt.
00:21:27 Et c'est justement le chantage auquel a été soumis Mme Mélanie.
00:21:30 Mme Mélanie, elle s'est fait élire sur le thème
00:21:33 qu'elle allait réduire à zéro l'immigration.
00:21:36 En fait, qu'est-ce qu'elle fait ?
00:21:37 Elle vient d'octroyer 456 000 titres de séjour nouveaux pour entrer en Italie.
00:21:42 Pourquoi ? Parce qu'on lui a dit, si vous faites ça,
00:21:45 nous, la Banque centrale européenne ne va plus intervenir.
00:21:47 C'est la raison pour laquelle. C'est un tout.
00:21:50 Soit on est un peuple asservi, soit on est un peuple qui se libère.
00:21:53 Et se libérer, ça veut dire reprendre les manettes, sortir de…
00:21:57 Il faut agir sur la politique économique.
00:22:00 Là où ce que vous dites est contestable,
00:22:02 c'est-à-dire que si l'État demain veut baisser, par exemple,
00:22:06 les charges patronales, sociales des entreprises,
00:22:09 l'État peut le faire sans demander son avis à Bruxelles.
00:22:12 Ce que vous dites n'est pas tout à fait juste.
00:22:14 Il faut agir sur une politique économique, me semble-t-il.
00:22:18 Vous savez bien que les grandes orientations des politiques économiques
00:22:20 sont fixées par la Commission européenne chaque année pour chaque départ.
00:22:23 Je prends des exemples très précis, M. Asselineau.
00:22:25 La privatisation des services publics que les Français ne veulent pas.
00:22:28 Je prends des exemples.
00:22:29 La privatisation de la SNCF que les Français ne veulent pas.
00:22:31 Le démantèlement d'EDF qui est en cours que les Français ne veulent pas.
00:22:34 Tout ceci nous éteint la hausse des…
00:22:36 Ils n'ont qu'à voter. Ils ont voté pour Emmanuel Macron.
00:22:38 Vous devriez faire 40 % aux prochaines élections européennes.
00:22:42 Expliquez-moi pourquoi. Vous êtes à combien ?
00:22:44 Écoutez, vous savez que…
00:22:46 Non mais c'est une bonne question.
00:22:47 Dans les salles de rédaction, on sait très bien quels sont les vrais sondages.
00:22:50 C'est-à-dire ?
00:22:50 Aujourd'hui, vous savez très bien qu'on n'est pas à 0,5. Vous le savez.
00:22:54 Alors, ça c'est encore une analyse contre l'autisme.
00:22:57 Ne dites pas ça.
00:22:58 Parce que vous sous-entendez que je saurai des choses que je ne dis pas à l'antenne.
00:23:02 Ce qui n'arrive jamais en ce qui me concerne.
00:23:05 Je peux vous dire qu'il y a des sondages qui ne nous donnent pas à 0.
00:23:07 Et à combien ils vous donnent ?
00:23:09 En ce moment, entre 3,5 et 4.
00:23:11 Et si vous avez entre 0,5 et 1, qu'est-ce que vous direz ?
00:23:14 Eh bien, je ferai mon bien à couple pas.
00:23:16 Mais ce que je dirais…
00:23:17 Vous savez ce que je dirais aussi ?
00:23:18 Mais ce que vous dites…
00:23:19 Non, ce que je dirais aussi, c'est que je réponds…
00:23:21 Je vais répondre à M. Lassier.
00:23:23 Au cours des mois et des semaines écoulés, il y a eu les couvertures de magazine.
00:23:29 Vous avez eu 11 couvertures pour Bardella.
00:23:31 Vous en avez eu 6 pour Glucksmann.
00:23:34 Vous en avez eu 3, je crois, pour M. Bellamy.
00:23:37 Vous en avez eu 2 pour Mme Maréchal.
00:23:40 Moi, 0.
00:23:41 Mon nom même n'est pas prononcé dans ces maquettes.
00:23:43 Mais j'entends bien.
00:23:44 Donc comment voulez-vous ?
00:23:45 Nous ne sommes pas à armes égales dans ce genre de situation.
00:23:49 J'entends bien, mais c'est le fait la poule.
00:23:50 C'est toujours pareil.
00:23:51 On parle beaucoup de Jordan Bardella parce qu'il est crédité à 32 ou 33 %.
00:23:55 Mais j'entends ça.
00:23:56 Parce que ça vend aussi.
00:23:57 Vous mettez en 1 ce qui vend.
00:23:59 Oui, vous savez que…
00:24:01 Il est 9h23.
00:24:02 Vous restez avec nous.
00:24:02 De toute façon, vous êtes encore là jusqu'à 10h.
00:24:04 Je vous remercie.
00:24:05 Et ce que vous dites, je l'entends.
00:24:07 Lorsque vous dites que les Français s'intéressent sur ce que sera la France dans 5 ans ou dans 10 ans,
00:24:11 je suis à 100 % d'accord avec vous.
00:24:13 Nous le disons sans arrêt.
00:24:14 Vous n'êtes pas le seul à le dire d'ailleurs.
00:24:16 Le mot « dépossession » de la France,
00:24:17 c'est pour les gens qui ne reconnaissent plus la ville ou le pays dans lequel ils sont nés.
00:24:21 On est tous à le dire.
00:24:22 Mais nous, nous apportons la réponse.
00:24:24 Parce que moi, je vois que de l'extrême droite à l'extrême gauche,
00:24:26 c'est une espèce de déploration générale de la situation,
00:24:29 mais qui trace une perspective d'avenir ?
00:24:31 Mais vous dites la même chose que M. Philippot.
00:24:33 Il n'y a aucun exemple dans le monde d'un pays qui se soit redressé autrement que sur l'amour de la patrie.
00:24:40 Voilà.
00:24:40 Et puis il y a des exemples, par exemple, qu'on ne cite jamais dans le débat.
00:24:43 Par exemple, la Corée du Sud.
00:24:44 C'est très rigolo, la Corée du Sud.
00:24:45 Elle est toute seule.
00:24:46 Elle est toute seule.
00:24:48 Et elle est mieux que nous.
00:24:49 Elle est toute seule.
00:24:51 Elle fait tout toute seule.
00:24:52 Et elle est plus performante.
00:24:54 Elle a des accords, des changes, etc.
00:24:56 Mais elle n'est dans aucun système.
00:24:57 Et la Corée du Sud, il y a autant d'habitants que nous.
00:25:00 Donc l'idée de dire que quand on est tout seul, on réussit moins,
00:25:04 ce n'est pas vrai pour la Corée du Sud.
00:25:05 C'est tout ce que je dis.
00:25:06 Et moi, j'aime bien le débat comme vous.
00:25:07 Ce n'est pas vrai pour la Suisse non plus, ni pour la Norvège, ni pour l'Islande.
00:25:10 Je parle sous le contrôle de mon ami Vincent Herouet.
00:25:13 Non, je réfléchissais à ce que vous disiez.
00:25:14 Je n'avais jamais relevé que la Corée du Sud était à ce point seule.
00:25:17 Tellement elle est ancrée sous le parapluie américain.
00:25:20 L'Amérique n'est pas loin quand même en Corée du Sud.
00:25:22 Elle a des accords avec l'Amérique, bien sûr.
00:25:25 Si vous le dites, je vous crois.
00:25:28 Je me fais le savant de la veille comme dit Proust.
00:25:31 Parce que j'ai lu un papier ce week-end sur la Corée du Sud.
00:25:34 Merveilleux.
00:25:35 Ne faites pas confiance à ce point aux journalistes.
00:25:37 On va voir Thomas Hill.
00:25:39 On lui dit bonjour.
00:25:41 Thomas Hill.
00:25:42 Bonjour Thomas Hill.
00:25:43 Pascal.
00:25:43 Comment ça va ?
00:25:44 C'est le festival de Cannes ?
00:25:45 Absolument, qui démarre ce soir.
00:25:47 Aujourd'hui.
00:25:48 Donc vous allez en parler sans doute.
00:25:50 Évidemment, on en parle dans un instant.
00:25:51 Merci.
00:25:52 On marque une pause et on revient avec monsieur Asselineau.
00:25:55 Et puis avec toutes les actualités du jour,
00:25:57 on pourra parler de Jean-Marc Sauvé,
00:25:59 qui a fait un parallèle entre la fin de vie et le libéralisme.
00:26:04 C'est assez intéressant.
00:26:05 On parlera évidemment de la Nouvelle-Calédonie, ce qui se passe.
00:26:07 Je me croyais que vous alliez parler de l'Ukraine.
00:26:10 On parlera de ce que vous voulez.
00:26:12 Comme ça ?
00:26:14 On vient avec son manger.
00:26:16 Son premier récipioli.
00:26:18 D'Air de Gagne.
00:26:20 Pourquoi tu veux parler ?
00:26:22 Franchement, c'est vous qui faites l'émission.
00:26:24 Qui sera d'ailleurs à Paris pendant les Jeux ?
00:26:28 Au secours.
00:26:30 Non, je suis en Crète.
00:26:32 Jean-Claude, vous serez ?
00:26:33 Sûrement pas.
00:26:35 Je serai en vacances, légitimement.
00:26:37 A partir du 14 juillet, je crois qu'on est tous plus ou moins en vacances.
00:26:41 Je n'ai pas de QR code pour Jean-Claude.
00:26:43 Vous êtes en vacances depuis bien longtemps.
00:26:45 Oui, si on veut.
00:26:47 On traverse la vie en vacances.
00:26:49 Charlotte, vous serez à Paris ?
00:26:51 Et dans le périmètre.
00:26:53 Et M. Asselineau, vous serez à Paris ?
00:26:55 Non, dans ma maison de campagne.
00:26:57 Dans la Nièvre.
00:26:59 On est quasiment voisins.
00:27:01 C'est possible.
00:27:03 Dans le Loiret, on n'est pas loin.
00:27:05 Vous faites ensemble un petit dîner, un petit barbecue.
00:27:07 Je ne suis pas le seul qui vous intéresse.
00:27:09 Jusqu'au 1er août.
00:27:11 Un petit chat.
00:27:13 Là, vous ne pourrez pas rentrer.
00:27:17 Vous avez vu que ça commence dès le 18 juillet.
00:27:19 C'est ce qu'on a appris avec cette alerte.
00:27:21 Ça commence un peu moins de 10 jours avant.
00:27:23 18 juillet, ça y est.
00:27:25 Vous serez sous le soleil de la baule depuis déjà 10 jours.
00:27:27 Ça sera loin de vous.
00:27:29 C'est une fois tous les 100 ans.
00:27:31 Quand on n'y est pas, c'est encore mieux.
00:27:33 Je suis d'accord avec toi.
00:27:35 Vous êtes grotesque.
00:27:37 Le monde entier nous regarde.
00:27:39 Il ne faut qu'il n'y ait aucun incident de sécurité.
00:27:41 Ça se comprend.
00:27:43 - Bien sûr.
00:27:45 - La pause.
00:27:47 - On va pouvoir l'interroger sur son programme.
00:27:51 Somaya Labidi est avec nous aussi pour le rappel des titres.
00:27:53 - Bonjour.
00:27:55 Bonjour à tous.
00:27:57 Commerce pillé.
00:27:59 Résidence brûlée.
00:28:01 Nuit des meutes à Nouméa.
00:28:03 82 interpellations et 50 cas de mort.
00:28:05 82 interpellations et 54 policiers et gendarmes blessés,
00:28:07 annonce Gérald Darmanin.
00:28:09 Le GIGN a même été appelé en renfort.
00:28:11 Au cœur de la colère, le projet d'élargissement du corps électoral.
00:28:13 C'est aujourd'hui que l'Assemblée nationale
00:28:15 commence l'examen du projet de loi d'orientation
00:28:17 pour la souveraineté en matière agricole.
00:28:19 Un projet de loi présenté comme une partie
00:28:21 des réponses du gouvernement à la colère des agriculteurs.
00:28:23 Et puis, Anthony Blinken,
00:28:25 en visite surprise en Ukraine,
00:28:27 pour, je cite, "envoyer un signal fort
00:28:29 pour rassurer les Ukrainiens".
00:28:31 Et puis, Anthony Blinken, en visite surprise en Ukraine,
00:28:33 pour "envoyer un signal fort pour rassurer les Ukrainiens".
00:28:35 Le secrétaire d'Etat américain
00:28:37 qui doit notamment rencontrer Volodymyr Zelensky
00:28:39 est arrivé ce matin à Kiev,
00:28:41 au moment même où la Russie mène
00:28:43 une offensive militaire dans la région de Kharkiv.
00:28:45 Merci Semaïa.
00:28:47 La Nouvelle-Calédonie, je vous propose d'écouter
00:28:49 le ministre de l'Intérieur qui s'est exprimé
00:28:51 il y a quelques secondes.
00:28:53 Je veux dire qu'au moment où le Parlement discute,
00:28:57 puisque nous reprenons les discussions
00:28:59 tout à l'heure, je veux condamner
00:29:01 de façon extrêmement forte
00:29:03 les violences qui touchent nos concitoyens calédoniens,
00:29:05 des émeutes commises par des délinquants,
00:29:07 il n'y a pas d'autre mot,
00:29:09 parfois par des criminels, de ce que nous en constatons,
00:29:11 et le courage des policiers et des gendarmes,
00:29:13 et notamment je voudrais penser aux gendarmes
00:29:15 et à leurs familles dans les brigades territoriales,
00:29:17 notamment au-delà de Nouméa,
00:29:19 puisque je constate qu'il y a eu 54 policiers
00:29:21 et gendarmes blessés,
00:29:23 dont certains gravement,
00:29:25 des familles de gendarmes qui ont été évacuées,
00:29:27 des volontés de mettre le feu,
00:29:29 de tirer à balles réelles
00:29:31 sur ces familles ou sur ces gendarmes,
00:29:33 et je veux dire que
00:29:35 j'ai donné des consignes extrêmement fermes,
00:29:37 82 interpellations ont eu lieu
00:29:39 les deux derniers jours,
00:29:41 j'ai décidé l'envoi de 4 escadrons de gendarmes
00:29:43 remobiles supplémentaires, ils partent ce matin
00:29:45 pour Nouméa,
00:29:47 et le haut-commissaire à qui je voudrais dire
00:29:49 tout mon soutien...
00:29:51 - Gautier Lebrecht, au moment où le Premier ministre a parlé,
00:29:53 c'est au moment où le Parlement
00:29:55 discute.
00:29:57 Qu'est-ce que veut-il dire ?
00:29:59 - Alors, en ce moment, à l'Assemblée nationale,
00:30:01 on parle d'une révision constitutionnelle qui concerne la Nouvelle-Calédonie,
00:30:03 si elle est adoptée à l'Assemblée, elle devra ensuite être adoptée
00:30:05 au Congrès, puisque c'est un changement
00:30:07 de la Constitution, et d'ailleurs Emmanuel Macron
00:30:09 pourrait prendre son temps avant de
00:30:11 réunir le Congrès, vu la situation.
00:30:13 Ça consiste en quoi ? Ça consiste à
00:30:15 élargir la base électorale
00:30:17 en Nouvelle-Calédonie. Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie,
00:30:19 vous avez un électeur sur cinq qui ne peut pas
00:30:21 voter. En gros, si ça passe,
00:30:23 il y aura 25 000 nouveaux électeurs,
00:30:25 tous ceux qui vivent en Nouvelle-Calédonie
00:30:27 depuis au moins dix ans.
00:30:29 Ça provoque la colère de qui ? Ça provoque la colère
00:30:31 des canaques, indépendantistes,
00:30:33 parce qu'évidemment, si on ajoute 25 000
00:30:35 électeurs, ils vont perdre
00:30:37 leur surface électorale.
00:30:39 Et ils ont déjà perdu trois référendums.
00:30:41 Les deux premiers à un peu plus de 50%,
00:30:43 et le dernier à 97%.
00:30:45 Pourquoi ?
00:30:47 Parce qu'ils avaient appelé eux-mêmes,
00:30:49 qui sentaient bien qu'ils allaient perdre le troisième référendum,
00:30:51 à boycotter les urnes et à ne pas aller voter.
00:30:53 C'est pour ça que vous aviez eu 97% de non.
00:30:55 Et aujourd'hui, les canaques disent
00:30:57 "Eh bien, on ne reconnaît pas ce référendum,
00:30:59 c'était bidon". Oui, parce qu'ils n'ont pas voulu aller voter.
00:31:01 Donc c'est eux qui manifestent et qui provoquent
00:31:03 cette colère. - Analyse.
00:31:05 - La participation en Nouvelle-Calédonie aux élections en général
00:31:07 est de l'ordre de 30%.
00:31:09 Donc la question du corps électoral
00:31:11 est une question qui est
00:31:13 posée en Nouvelle-Calédonie depuis
00:31:15 50 ans. Les premières émeutes
00:31:17 déclenchées par les indépendantistes,
00:31:19 c'est quand on a voulu effectivement
00:31:21 toucher au corps électoral.
00:31:23 Ils ont une conception active,
00:31:25 pour ne pas dire agressive,
00:31:27 du droit du sol.
00:31:29 Ou du droit du sang. Comme vous voudrez.
00:31:31 Pour inverser le raisonnement. En tout cas,
00:31:33 ils n'ont pas l'intention de se laisser déposséder
00:31:35 de leur histoire par des
00:31:37 caldoches, par des Français
00:31:39 qui sont arrivés récemment
00:31:41 sur place. Et moi, j'écoute
00:31:43 le ministre de l'Intérieur et je me dis
00:31:45 qu'il devrait quand même modérer son propos. Parce que
00:31:47 il y a eu un gendarme qui a été blessé à l'œil.
00:31:49 Mais quand on regarde
00:31:51 l'histoire de la Nouvelle-Calédonie,
00:31:53 et sans remonter aux 20 morts de la grotte
00:31:55 d'Ouvéa, quand on regarde depuis
00:31:57 50 ans ce qui s'est passé, on se rend
00:31:59 compte qu'il faut vraiment
00:32:01 manier les choses là-bas avec
00:32:03 beaucoup de précautions. Le nombre de
00:32:05 gendarmes qui ont été tués en Nouvelle-Calédonie
00:32:07 est très impressionnant.
00:32:09 C'est un endroit où il faut faire attention
00:32:11 à ce que l'on dit et à ce que l'on fait.
00:32:13 La grotte d'Ouvéa, c'est 88, c'est Michel Rocart.
00:32:15 C'est juste avant l'élection de Mitterrand.
00:32:17 - Non, c'est Chirac.
00:32:19 - C'est Chirac et Chirac est ministre.
00:32:21 - Et c'est juste avant la réélection de
00:32:23 François Mitterrand, pardonnez-moi.
00:32:25 - Rocart, c'est les accords de 88, les accords de Matignon.
00:32:27 - C'est 88, c'est au moment de l'élection de 88.
00:32:29 - On peut s'interroger au minimum, au minimum
00:32:31 sur le calendrier.
00:32:33 Aller faire une réforme constitutionnelle,
00:32:35 tu as raison, à mon avis, Macron va la repousser.
00:32:37 Le Congrès, c'est pas de moi qu'il va se réunir.
00:32:39 Mais en pleine campagne européenne,
00:32:41 aller nous inventer une révision constitutionnelle,
00:32:43 franchement, tu as raison,
00:32:45 on pouvait imaginer assez facilement
00:32:47 ce qui allait se passer.
00:32:49 Ça s'est toujours passé comme ça.
00:32:51 Donc là, ils jouent.
00:32:53 - Mais Jean-Claude, il y a des élections,
00:32:55 il y a des élections de Nouvelle-Calédonie,
00:32:57 il y a des élections provinciales qui sont
00:32:59 les élections les plus importantes.
00:33:01 Parce que c'est des élections qui déterminent
00:33:03 l'activité économique. Il y a un point aussi
00:33:05 dont Vincent a pu parler, qui est la catastrophe
00:33:07 économique dans laquelle la Nouvelle-Calédonie
00:33:09 se trouve aujourd'hui, notamment en raison d'Iniquel.
00:33:11 - Il faut quand même préciser...
00:33:13 - Oui, parce que le problème géopolitique,
00:33:15 c'est qu'il s'agit d'un porte-avions français
00:33:17 dans le Pacifique Sud, et que, notamment,
00:33:19 les mines de nickel, qui en font
00:33:21 le troisième producteur mondial,
00:33:23 très important pour les aciers spéciaux,
00:33:25 mais aussi pour les batteries,
00:33:27 les batteries électriques pour les véhicules,
00:33:29 attirent des convoitises, attirent la convoitise
00:33:31 des Américains, des Australiens, des Chinois.
00:33:33 Actuellement, il y a un pays qui n'est pas très loin,
00:33:35 qui sont les îles Salomon, qui sont en train
00:33:37 de tomber dans l'escarcelle des Chinois.
00:33:39 Donc le fait que le président de la République,
00:33:41 là, pour le coup, je le soutiens.
00:33:43 Il y a quand même eu trois référendums
00:33:45 qui ont tous les trois donné le refus
00:33:47 de l'indépendance. Il faut maintenant aller de l'avant.
00:33:49 Ce que je pense, personnellement, c'est qu'on ne parle
00:33:51 pas assez de la Calédonie en France,
00:33:53 qui fait partie de la République, et qu'on devrait
00:33:55 davantage mettre en avant. - Vous y êtes allé ?
00:33:57 - Oui, j'y suis allé. J'avais même été envoyé
00:33:59 par recard, quand j'étais à l'Inspection générale des finances,
00:34:01 sur le problème des terres. C'est un sujet
00:34:03 que je connais vraiment bien.
00:34:05 - Vincent Arouet, pour terminer. - C'est à 18 000 km de Paris.
00:34:07 Vous avez raison, c'est un porte-avions
00:34:09 qui suscite beaucoup de convoitises.
00:34:11 Vous avez complètement raison. Sauf qu'un porte-avions,
00:34:13 ça ne se gouverne pas à la godille.
00:34:15 - C'est vrai. - Il faut être un peu
00:34:17 prudent avec ce que l'on fait. - C'est vrai,
00:34:19 mais quand vous connaissez le corps électoral
00:34:21 sur place, vous avez des Français
00:34:23 venus de France il y a 25 ans
00:34:25 qui ont fait souche et qui n'ont toujours pas
00:34:27 le droit de vote. Imaginez
00:34:29 l'inverse. Imaginez que des canaques
00:34:31 qui sont nés en Calédonie
00:34:33 viennent en métropole et qu'on leur interdise
00:34:35 le droit de vote. Ça serait l'objet d'un scandale.
00:34:37 - Alors, écoutons quelques
00:34:39 Calédoniens qui ont été interrogés
00:34:41 par les équipes de CNews.
00:34:43 - L'organisation nous a été donnée par
00:34:45 notre conseil et nous voilà
00:34:47 ici aujourd'hui pour venir
00:34:49 installer les drapeaux pour dire non
00:34:51 au dégel du corps électoral.
00:34:53 - On espère que notre voix,
00:34:55 notre dignité, notre fierté d'être
00:34:57 un peuple, le peuple de
00:34:59 Kanaki, soit écoutée au niveau
00:35:01 de l'Assemblée nationale.
00:35:03 - Que l'État nous entende,
00:35:05 qu'il prenne en compte que nous,
00:35:07 on n'est pas d'accord avec ça, on n'est pas d'accord
00:35:09 avec cette loi-là, avec ce texte-là
00:35:11 qu'ils ont pendu, on n'est pas d'accord du tout.
00:35:13 - Charlotte Dordenas
00:35:15 qui s'est peu exprimée
00:35:17 aujourd'hui, mais justement, je voulais que vous
00:35:19 vous exprimiez sur le sujet à venir. L'aide à mourir,
00:35:21 l'ultime ruse du libéralisme. C'est le haut fonctionnaire
00:35:23 Jean-Marc Sauvé qui redoute dans une interview
00:35:25 au Figaro que le suicide assisté et l'euthanasie
00:35:27 entraînent plus de décès par défaut d'accompagnement
00:35:29 que de décès
00:35:31 authentiquement souhaités.
00:35:33 "Nous risquons très vite de nous résigner
00:35:35 à un monde où tous les fatigués de la vie,
00:35:37 dit-il, les involontaires, les authenticités
00:35:39 pourront accéder à la mort. Nous risquons très vite
00:35:41 de nous résigner à un monde
00:35:43 où tous les fatigués de la vie,
00:35:45 je viens de le dire. En Oregon, l'expérience a montré
00:35:47 qu'avec le temps, les personnes à faible revenu
00:35:49 étaient surreprésentées parmi
00:35:51 les candidats au suicide assisté, que les problèmes
00:35:53 financiers occupaient une place croissante
00:35:55 dans leur motivation, etc.
00:35:57 On va voir le sujet de Tony Pitaro
00:35:59 et je vous donne la parole.
00:36:01 Pour Jean-Marc Sauvé,
00:36:03 autoriser le suicide assisté
00:36:05 et l'euthanasie va entraîner
00:36:07 plus de décès par défaut d'accompagnement
00:36:09 que de décès authentiquement souhaités.
00:36:11 Si le haut fonctionnaire respecte
00:36:13 ceux qui veulent mourir parce qu'ils souffrent trop,
00:36:15 il indique que les plus faibles
00:36:17 seront en première ligne.
00:36:19 En Oregon, l'expérience a montré
00:36:21 qu'avec le temps, les personnes à faible revenu
00:36:23 étaient surreprésentées parmi les candidats
00:36:25 au suicide assisté, et que les problèmes
00:36:27 financiers occupaient une place croissante
00:36:29 dans leur motivation.
00:36:31 Jean-Marc Sauvé pointe une facilité d'accès
00:36:33 à la mort avec de possibles abus
00:36:35 de faiblesse de la part des proches.
00:36:37 Nous risquons très vite de nous résigner
00:36:39 à un monde où tous les fatigués de la vie,
00:36:41 les involontaires, les autres incités
00:36:43 pourront accéder à la mort.
00:36:45 Selon lui, ce projet de loi
00:36:47 accentue l'individualisme et signe
00:36:49 l'entrée dans une société moins fraternelle
00:36:51 où l'on assume que toutes les vies ne se valent pas.
00:36:53 Je fais juste une petite parenthèse
00:36:55 pour revenir une seconde
00:36:57 parce que c'est un tweet
00:36:59 qui a 33 secondes de Hedouit Plenel
00:37:01 qui a dit "Nouvelle Calédonie 2 points,
00:37:03 la faute de Macron,
00:37:05 en 2021 le président a déchiré un contrat signé
00:37:07 il y a 30 ans en ne respectant pas
00:37:09 le peuple canaque, coloniser
00:37:11 une aberration politique
00:37:13 au lendemain dangereux, etc."
00:37:15 C'est une histoire personnelle
00:37:17 pour Hedouit Plenel, comme vous le savez.
00:37:19 De son père, de... voilà.
00:37:21 C'est un nombre de choses qui ont déterminé
00:37:23 son engagement politique. Donc pour lui,
00:37:25 la Nouvelle Calédonie doit être indépendante.
00:37:27 - Mais manifestement... - Trois référendums.
00:37:29 - Mais trois référendums, c'est ça qui est
00:37:31 difficile avec ces gens-là. C'est-à-dire qu'il y a
00:37:33 trois référendums. - Avec les accords de Nouvea.
00:37:35 - Bon. Donc je ferme juste
00:37:37 la parenthèse. - Hedouit Plenel, c'est bien
00:37:39 celui dont le directeur
00:37:41 du cabinet de François Mitterrand avait dit
00:37:43 qu'il était en fait un agent américain ? C'est bien ça ?
00:37:45 Dans un prétoire ? - C'est le même, oui.
00:37:47 - C'est le même. - C'est aussi
00:37:49 celui qui a... - Il n'a jamais été établi non plus.
00:37:51 - Oui. - C'est vrai. - Enfin, Gilles Ménard,
00:37:53 je l'avais quand même sorti dans un prétoire.
00:37:55 - Oui, c'est vrai. - Il y a tant à dire
00:37:57 sur ce monsieur que...
00:37:59 nous allons refermer la parenthèse
00:38:01 pour le moment.
00:38:03 - Et reviens au sujet.
00:38:05 - Je crois pas ce que dit M. Sauvé,
00:38:07 pour tout vous dire. Je ne le crois pas.
00:38:09 Je pense que le suicide assisté, c'est une possibilité
00:38:11 qui est donnée aux uns et aux autres
00:38:13 dans des conditions tout à fait
00:38:15 particulières de choisir
00:38:17 la fin de sa vie. Ce qui n'enlève rien à ceux qui
00:38:19 ne veulent pas passer par...
00:38:21 - C'est vraiment ça qu'il interroge.
00:38:23 C'est ce que j'ai trouvé intéressant.
00:38:25 La relation à ce qui est dit ne relève pas
00:38:27 de la croyance ou de l'incroyance. Il avance
00:38:29 quand même des arguments qui sont contestables
00:38:31 ou pas. En l'occurrence, certains ne le sont pas
00:38:33 par l'expérience dans les pays qui ont déjà
00:38:35 accédé
00:38:37 au suicide assisté et à l'euthanasie.
00:38:39 Il y a une chose qui le fait relever d'abord et qui le relève,
00:38:41 c'est le choix des mots. Pourquoi
00:38:43 est-ce qu'il est impossible dans ce texte-là
00:38:45 d'assumer les mots tels qu'ils sont ?
00:38:47 L'Elysée a répondu à ça
00:38:49 en disant "le président de la République trouve ça
00:38:51 trop dur".
00:38:53 Déjà, il y a un rapport à la vérité qui est un peu biaisé,
00:38:55 alors que c'est un sujet
00:38:57 qui mérite quand même qu'on l'aborde
00:38:59 comme des adultes, au minimum.
00:39:01 Ça, c'est la première chose.
00:39:03 Ensuite, dans votre reportage, comme dans
00:39:05 l'interview, il vient
00:39:07 sur plusieurs sujets. Il y a d'abord la question
00:39:09 de notre rapport à la vie et à la mort
00:39:11 et la légalisation de
00:39:13 ce rapport-là, la dépénalisation
00:39:15 puis l'acceptation.
00:39:17 Il y a la question des proches, où il
00:39:19 dit "en effet, à partir du moment où vous autorisez
00:39:21 un proche à intervenir,
00:39:23 il y a le risque de l'abus de faiblesse".
00:39:25 Il apporte dans le débat
00:39:27 l'existence dans le monde
00:39:29 parfois de mauvaises intentions.
00:39:31 Ça existe aussi et il est vrai
00:39:33 qu'elles ne sont pas présentes dans ce débat-là.
00:39:35 Et la troisième chose, c'est ce que vous disiez,
00:39:37 c'est le modèle économique.
00:39:39 Il est vrai qu'aujourd'hui, vous voyez bien
00:39:41 la place que prend par exemple
00:39:43 la question du financement des retraites,
00:39:45 la question de la dépendance, auxquelles personne
00:39:47 ne s'attaque vraiment parce que c'est
00:39:49 énorme à gérer et surtout
00:39:51 à financer, et ensuite la question
00:39:53 de l'individualisme, où il est inimaginable
00:39:55 que demain ne se pose pas
00:39:57 la question si c'est possible
00:39:59 quand vous êtes âgé et dépendant
00:40:01 et que la question se pose.
00:40:03 Vous vous la posez pour vous-même,
00:40:05 vous vous la posez pour le poids que vous êtes,
00:40:07 pour votre famille, pour votre entourage
00:40:09 et pour la société tout entière.
00:40:11 C'est plus très naïf que d'imaginer
00:40:13 que cette question ne va pas se poser.
00:40:15 - Vous la posez pour vous, c'est-à-dire que
00:40:17 si notamment vous souffrez, que vous êtes
00:40:19 dans un état où vous préférez
00:40:21 la mort à la souffrance ou à la dépréhension...
00:40:23 - Non, là, ce que vous venez de dire, c'est déjà
00:40:25 vous vous la posez pour vous
00:40:27 si votre état... Mais si vous vous la posez
00:40:29 parce que c'est possible et non pas
00:40:31 parce que vous désirez, vous, mourir
00:40:33 et mettre fin à vos souffrances, c'est donc bien
00:40:35 qu'il y a un basculement dans autre chose.
00:40:37 Et c'est donc bien un basculement hors de la question
00:40:39 de la fraternité, puisque jusqu'à maintenant,
00:40:41 le modèle, c'est de dire à ces personnes
00:40:43 "Vous valez plus que notre situation économique".
00:40:45 - Bon, large débat. Comme M. Asselineau est là
00:40:47 et qu'il doit partir à 10h parce que le temps de parole
00:40:49 nous interdit d'aller au-delà...
00:40:51 - Un sacré temps de parole, oui.
00:40:53 Donc, allons-y.
00:40:55 - Le problème, c'est que vous avez fait, c'est-à-dire en 2017,
00:40:57 la dernière fois, vous n'êtes pas présenté
00:40:59 à la présidentielle en 2022.
00:41:01 - Oui, mais en 2010. - Vous n'aviez pas l'éparrainage.
00:41:03 - Oui, oui.
00:41:05 - Bon, alors c'est ainsi.
00:41:07 - Oui. - Et la dernière fois que vous vous êtes présenté,
00:41:09 vous avez fait 0,92%.
00:41:11 - Ah, à la présidentielle, oui, tout à fait.
00:41:13 Et j'avais fait 1,2% aux européennes.
00:41:15 C'est-à-dire, d'ailleurs, au passage,
00:41:17 1,2%, c'était 1/5 de ce qu'a fait M. Glucksmann.
00:41:19 J'aimerais que nous ayons
00:41:21 1/5... - Là, j'aimerais ne pas...
00:41:23 Je n'aimerais ne pas vous couper.
00:41:25 Et simplement vous dire, les gens qui nous écoutent,
00:41:27 quelles sont les 4-5 mesures
00:41:29 essentielles pour l'Europe,
00:41:31 pour la France, que vous mettriez en place
00:41:33 si vous étiez demain au pouvoir.
00:41:35 Je vous propose de ne pas vous interrompre pour simplement vous écouter.
00:41:37 - Alors très bien, merci beaucoup.
00:41:39 Donc la vraie question qui se pose,
00:41:41 c'est que les Français doivent se poser la question en conscience.
00:41:43 Que devient la France ?
00:41:45 Où est-ce que l'on va ?
00:41:47 Et aucun des partis politiques,
00:41:49 de l'extrême droite à l'extrême gauche,
00:41:51 ne pose ces questions.
00:41:53 Moi, ce que je dis, c'est qu'il faut faire extrêmement attention
00:41:55 à ce qui est en train d'être préparé.
00:41:57 Vous avez vu que Mme von der Leyen,
00:41:59 présidente de la Commission européenne,
00:42:01 est en fait sur la voie quasiment du départ.
00:42:03 Elle est en fait candidate à sa réélection.
00:42:05 Mais vous avez vu aussi que M. Mario Draghi,
00:42:07 ancien président de Goldman Sachs International,
00:42:09 ancien président de la BCE,
00:42:11 ancien président du Conseil,
00:42:13 qui est un homme qui, à ses entrées
00:42:15 au World Economic Forum, au Bilderberg,
00:42:17 à la Commission trilatérale,
00:42:19 a annoncé qu'il était candidat.
00:42:21 Donc c'est à regarder de très près, d'autant plus que Macron l'a regardé.
00:42:23 Et qu'est-ce qu'a dit M. Draghi ?
00:42:25 Il a dit qu'il fallait une Europe puissance.
00:42:27 Tiens, c'est exactement le slogan de M. Macron.
00:42:29 Et c'est quoi pour M. Draghi ?
00:42:31 Une Europe puissance.
00:42:33 C'est d'abord un emprunt de 500 milliards d'euros
00:42:35 pour favoriser, pour payer l'élargissement à l'Est.
00:42:37 Je suis sidéré qu'au cours de cette campagne,
00:42:39 personne, aucun candidat,
00:42:41 ne parle de l'élargissement.
00:42:43 Il y a 9 États qui sont agréés
00:42:45 comme devant-entrée dans l'UE.
00:42:47 Le plus ancien étant la Turquie,
00:42:49 depuis 1999, je crois.
00:42:51 Le plus récent étant la Géorgie.
00:42:53 Mais vous avez dedans la Bosnie-Herzégovine,
00:42:55 vous avez la Serbie,
00:42:57 vous avez l'Iraq,
00:42:59 vous avez la Turquie,
00:43:01 vous avez la Bosnie-Herzégovine,
00:43:03 vous avez la Serbie,
00:43:05 vous avez l'Albanie,
00:43:07 vous avez la Macédoine du Nord,
00:43:09 vous avez la Géorgie,
00:43:11 vous avez l'Ukraine,
00:43:13 vous avez la Moldavie,
00:43:15 et vous avez, je crois,
00:43:17 je n'ai dû en oublier un quelque part,
00:43:19 ça peut-être le Monténégro.
00:43:21 Ces États-là, ça représente
00:43:23 des centaines de milliards d'euros.
00:43:25 Ça veut dire que la France,
00:43:27 je n'ai rien contre ces pays.
00:43:29 Mais enfin, vous avez vu l'état de la situation en France.
00:43:31 Regardez les hôpitaux,
00:43:33 regardez les écoles.
00:43:35 – J'entends, je pense que beaucoup de gens ont parlé
00:43:37 que vous êtes en train de dire
00:43:39 que personne ne veut de la Turquie dans l'Europe.
00:43:41 D'ailleurs, elle ne l'entrera jamais.
00:43:43 – Non, non, pas seulement la Turquie.
00:43:45 L'Ukraine, elle-même a dit que si...
00:43:47 – J'entends, mais des mesures, soyez...
00:43:49 – Non, non, non, mais attendez.
00:43:51 – Il ne reste pas trois minutes.
00:43:53 – Non, non, non, il ne reste pas trois minutes.
00:43:55 – Mais des mesures.
00:43:57 – Monsieur Mario Draghi voulait que l'Union européenne
00:43:59 devienne un État.
00:44:01 – Nous avons entendu tout ça et on est contre en France.
00:44:03 La France n'est pas l'Europe fédérale.
00:44:05 Ben nous, moi je le dis,
00:44:07 personne ne veut de l'Europe fédérale.
00:44:09 Je suis désolé de vous le dire.
00:44:11 Les gens n'en veulent pas non plus de l'Europe fédérale.
00:44:13 Ils veulent la souveraineté nationale.
00:44:15 Ils veulent que la France décide.
00:44:17 Jean-Claude Dassier, il le veut. Tout le monde aussi le veut.
00:44:19 – 55% des Français ont voté non
00:44:21 à la Constitution européenne.
00:44:23 – Ils l'ont eu quand même.
00:44:25 Donc moi je suis là pour représenter ces 55% des Français.
00:44:27 – Mais oui, mais vous ne faites que 0,92.
00:44:29 – Mais attendez, attendez.
00:44:31 C'était il y a 7 ans. Les choses ont changé depuis 7 ans.
00:44:33 – Est-ce que vous pouvez me dire 2, 3...
00:44:35 – Vous n'allez pas faire 25% ?
00:44:37 – Est-ce que vous pouvez me dire 2, 3 mesures concrètes ?
00:44:39 – Les mesures, moi je vois des gens qui...
00:44:41 C'est un sketch, en fait, tous les 5 ans.
00:44:43 Vous voyez des candidats qui disent
00:44:45 « Moi je vais l'Europe sociale, l'Europe écologiste,
00:44:47 l'Europe des travailleurs, l'Europe des nations, l'Europe des patries,
00:44:49 l'Europe sans commission... »
00:44:51 Pour changer l'Europe, il faut changer les traités.
00:44:53 Pour changer les traités...
00:44:55 – Ça c'est pas tout à fait vrai.
00:44:57 Je l'ai dit tout à l'heure, en économie, tu peux acheter...
00:44:59 – Non, pour changer l'Europe, pour avoir une Europe qui ne souhaite pas...
00:45:01 – Les 35 heures, c'est pas l'Europe.
00:45:03 – Non, non, non, l'Europe, en revanche, c'est la retraite à 67 ans.
00:45:05 – La retraite à 60 ans, exactement, c'est pas l'Europe, c'est...
00:45:07 – Non, non, mais les Français,
00:45:09 ils se sont mobilisés contre la retraite à 64 ans.
00:45:11 – Mais alors ils ont une raison.
00:45:13 – Attendez, et pourquoi ?
00:45:15 – Franchement.
00:45:17 – Oui, tout à fait.
00:45:19 – Parce que le peuple, ce que le peuple veut...
00:45:21 – Non, mais écoutez, travaillez moins, le résultat est garanti.
00:45:23 – Non, non, écoutez, moi, ce que nous voulons d'abord avant tout dans cette campagne...
00:45:25 – Non, mais ça s'entend, ce que dit Jean-Claude Nassier.
00:45:27 – J'ai bien compris.
00:45:29 – Le peuple, il veut pas beaucoup travailler.
00:45:31 Vous le savez bien, si vous demandez un rase gratis, ça va...
00:45:33 – Non, ça n'est pas exact.
00:45:35 Vous savez, je l'ai dit tout à l'heure,
00:45:37 nous, ce que nous voulons, c'est casser la spirale du désespoir.
00:45:39 C'est que les Français soient de nouveau fiers de leur pays.
00:45:41 Et ça veut dire qu'ils reprennent en main
00:45:43 les manettes de leur propre pays.
00:45:45 On est en train en ce moment de leur fourguer une Europe fédérale
00:45:47 dont ils ne se rendent même pas compte des conséquences.
00:45:49 – Qui s'en rendent très bien.
00:45:51 – Voilà, la perte du siège à l'ONU.
00:45:53 – Qui s'en rend très bien. Ils ont voté en 2005 contre.
00:45:55 – Voilà. Eh bien nous, on est là pour justement représenter cela.
00:45:57 Et bien entendu, si nous avons des élus,
00:45:59 il suffit de dépasser 5%.
00:46:01 C'est à la fois beaucoup et pas beaucoup.
00:46:03 Mais si on a des députés au Parlement européen,
00:46:05 on fera pas du bardella,
00:46:07 qui est resté pendant...
00:46:09 qui ne faisait rien.
00:46:11 Nous, on sera là pour apporter une véritable opposition.
00:46:13 On fera ce qu'avait fait le fondateur du parti U-KIP,
00:46:15 Nigel Farage,
00:46:17 qui a été celui qui a porté la parole du Brexit.
00:46:19 Et d'ailleurs, je sais bien qu'il y a un discours qui dit
00:46:21 "ça fait 10 ans, 15 ans, etc."
00:46:23 Vous savez, Nigel Farage,
00:46:25 il avait créé son parti politique en 1986.
00:46:27 Le référendum sur le Brexit a eu lieu en 2016.
00:46:29 Il a mis 30 ans.
00:46:31 Et au bout de 15 ans, 15-17 ans,
00:46:33 il a commencé à monter.
00:46:35 On y est pour ce qui nous concerne.
00:46:37 – Bon, en tout cas, merci M. Asselineau.
00:46:39 On est limités en temps de parole.
00:46:41 Ça vous convient, ce qu'on a fait ?
00:46:43 Vous allez me dire sur les réseaux que vous avez été mal reçus,
00:46:45 qu'il y avait un tribunal d'inquisition,
00:46:47 que je vous ai coupé la parole tout le temps ?
00:46:49 – Non, là vous avez été très gentil.
00:46:51 – Et l'autre jour, j'avais été méchant ?
00:46:53 – Non, mais vous aviez des collègues
00:46:55 qui m'avaient attaqué en disant des choses qui étaient fausses.
00:46:57 Ce n'étaient pas des idées, c'étaient des faits.
00:46:59 – Donc vous ne direz pas sur les réseaux que vous avez...
00:47:01 – Non, je dirai sur les réseaux que j'attends la prochaine réinvitation.
00:47:03 – Mais je vous assure, sur l'Europe,
00:47:05 les gens ne sont pas idiots.
00:47:07 Quand vous dites, ils avaient bien compris l'affaire en 2005,
00:47:09 mais en 2005, je répète,
00:47:11 ils ont voté contre un référendum
00:47:13 qui est entré, qu'on leur proposait par la porte,
00:47:17 et il est entré par la fenêtre.
00:47:19 – C'est pour ça qu'ils votent cette fois-ci
00:47:21 pour le véritable opposant, le parti du Frexit,
00:47:23 pas pour un parti dont par exemple
00:47:25 le RN ou bien Zemmour,
00:47:27 ils sont tous pour rester dans le loi,
00:47:29 M. Mélenchon aussi.
00:47:31 – Le RN, c'est nouveau.
00:47:33 – Si vous me permettez, il faut trouver le juste milieu,
00:47:37 c'est-à-dire, effectivement, il faut sans doute retrouver
00:47:39 une souveraineté nationale, mais si on sort de l'Europe,
00:47:41 c'est une déflagration.
00:47:43 C'est pire que tout, tous les gens sont à peu près sérieux là-dessus.
00:47:45 – Non, non, ça s'appelait, les Britanniques avaient appelé ça le project FI.
00:47:49 – Ah, de l'Union européenne.
00:47:51 Bon, merci M. Asselineau, c'était un plaisir de vous écouter,
00:47:55 et j'espère qu'on pourra vous réentendre avant les élections,
00:47:57 mais le temps de parole nous regarde, en l'occurrence nous écoute.
00:48:01 Qu'est-ce qui se passe, M. Asselineau ?
00:48:03 – Je vérifiais, à ma montre.
00:48:05 – Vous êtes ironique.
00:48:07 – Non, le temps de parole de Pascal Praud est limité.
00:48:09 – Pas du tout, je suis admiratif que quelqu'un sur ce plateau
00:48:11 ait réussi à tenir 3 minutes 15 sans être coupé.
00:48:15 – Il faut faire une vidéo sur YouTube avant.
00:48:17 – Il est quand même assez doué.
00:48:19 – Je ne coupe jamais Charlotte Dornelas parce qu'elle y est très intelligente.
00:48:21 – C'est vrai, c'est vrai.
00:48:23 – Voilà, à bon entendeur, salut.
00:48:25 La pause, merci M. Asselineau,
00:48:27 et on reçoit dans une seconde, ça va être passionnant,
00:48:29 Driss Ghali, "De la diversité au séparatisme",
00:48:33 ça c'est un grand bouquin, Mesdames, Messieurs, à tout de suite.
00:48:37 – Au revoir.
00:48:39 [Générique]
00:48:41 – Nous sommes de retour, et il est 10h01,
00:48:44 et "Sommeil à l'abidji" nous rappelle les titres du jour,
00:48:47 alors que je dis bonjour à Driss Ghali,
00:48:49 "De la diversité au séparatisme, le choc des civilisations",
00:48:53 le choc des civilisations, ici et maintenant.
00:48:57 Et ça, on va en parler avec vous.
00:48:59 "Sommeil à l'abidji".
00:49:01 – Commerce pillé, résidences brûlées,
00:49:03 nuit d'émeute et de violences inouïes à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
00:49:07 Un couvre-feu a même été instauré dès ce soir, 18h,
00:49:10 alors que l'État appelle au calme, au cœur de la colère,
00:49:13 le projet d'élargissement du corps électoral
00:49:15 qui déchire loyaliste et indépendantiste.
00:49:18 77e édition du Festival de Cannes, du 14 au 25 mai,
00:49:23 la croisette sera en ébullition pour accueillir entre autres
00:49:25 George Lucas, père de Star Wars, pour une palme d'orne d'honneur,
00:49:29 alors que l'actrice française Camille Cotin, maîtresse de cérémonie,
00:49:32 cette année donnera le coup d'envoi officiel de la quinzaine cannoise.
00:49:36 Et puis, dernier adieu à Bernard Pivot,
00:49:39 ses obsèques se tiendront à 14h30 dans son village du Beaujolais.
00:49:43 Sa famille et l'Académie Concours annoncent également un hommage à Paris,
00:49:46 sans en préciser la date ni la teneur.
00:49:49 Je vous rappelle que le journaliste, écrivain et homme de télévision
00:49:52 s'est éteint à 89 ans lundi dernier.
00:49:55 - Bernard Pivot à qui on pensera, bien sûr, Jean-Claude.
00:50:00 - Je disais que j'avais regardé les émissions de Bernard Pivot 20 ans après,
00:50:05 elles restaient magnifiques, formidables.
00:50:08 - Mais évidemment.
00:50:09 - Je ne sais plus quelle chaîne a rediffusé ça, c'était extraordinaire.
00:50:12 - L'interview de Simeon, l'interview de...
00:50:14 - Et là, on voit vraiment que ça manque, dans la télévision d'aujourd'hui,
00:50:18 je trouve que ça manque. Tu as raison.
00:50:20 - C'est vrai, mais vous avez parfaitement raison, c'est un talent exceptionnel,
00:50:25 qui est un maître dans l'interview.
00:50:27 - Simple et tout, mais formidable.
00:50:29 - Bien sûr, parce qu'en fait, il n'y a pas de grands interviewés,
00:50:33 il n'y a que des grands interviewers.
00:50:35 Et personne n'ose le dire comme ça, parce que c'est mettre en avant l'intervieweur.
00:50:39 Mais, Chancel Pivot, il n'y a pas de grands interviewés,
00:50:44 il n'y a que des grands interviewers.
00:50:46 Parce qu'il faut aller chercher des Simeons, il faut aller chercher des...
00:50:49 - C'est la réponse en même temps qu'on pose la question.
00:50:52 - Dit-il en vous regardant ?
00:50:54 - Non, pas du tout.
00:50:56 - C'était complètement pour vous.
00:50:58 - Mais non, non, de ouf !
00:51:00 - Je serais pas aussi maladroit avec les deux.
00:51:03 - Ah, mais c'était pas de la maladresse.
00:51:05 - C'est la francise de la fête.
00:51:07 - Mais vous êtes insupportable.
00:51:09 - Mais non, mais j'ai jamais...
00:51:11 - Mais vraiment, vous êtes...
00:51:13 - Je trouve que les jeunes journalistes ont ce défaut.
00:51:16 - Après tout ce que j'ai fait pour vous,
00:51:19 me traitez de la sorte.
00:51:21 - Bon, pardon.
00:51:23 - Votre livre, c'est "Le Grand Remplacement", c'est clair.
00:51:28 C'est votre thèse.
00:51:30 "Le Grand Remplacement", dans l'espace médiatique,
00:51:33 il est expliqué comme une théorie fumeuse de M. Camus.
00:51:38 Vous n'avez pas un journaliste de France
00:51:41 qui, non seulement, reprendra le terme de "Grand Remplacement",
00:51:44 mais dès qu'il l'entend, c'est pour dire que ça n'existe pas.
00:51:47 Alors évidemment, t'as juste à sortir dans certains quartiers de France
00:51:51 pour constater que dans des endroits,
00:51:53 c'est pas dans toute la France,
00:51:55 mais manifestement, il y a eu un changement de population.
00:51:58 Manifestement. Dans certains quartiers, dans certains endroits, bien sûr.
00:52:01 - La théorie de Renaud Camus, c'est dire que c'est planifié, voulu, anticipé.
00:52:05 - Renaud Camus n'a jamais écrit ça au départ.
00:52:07 - Voilà, ce serait stupide de le contester, puisque c'est vrai.
00:52:12 Chacun peut le voir.
00:52:14 "Notre époque crée une vérité interdite.
00:52:16 Il s'agit de l'émergence en France d'un peuple nouveau,
00:52:19 issu de l'immigration maghrébine et subsaharienne.
00:52:23 Il a en partage une réticence profonde à l'égard de la France
00:52:26 et une attirance puissante envers l'islam.
00:52:28 Demain, il risque de réclamer ses droits,
00:52:30 à commencer par le droit à l'autodétermination."
00:52:33 Je lis. Donc ça vous met déjà sur le plan politique,
00:52:36 sur un échiquier, à un endroit très précis.
00:52:40 "Les chiffres de l'immigration, dit-on.
00:52:42 Aujourd'hui, les Sénégalais installés en France sont plus de 300 000,
00:52:44 les Turcs plus de 700 000, les Marocains plus d'un million.
00:52:48 Les Algériens sont de l'ordre de 6 millions,
00:52:50 selon le président algérien en exercice, M. Théboun.
00:52:53 Il serait autour de 2,6 millions,
00:52:55 si l'on s'en tient aux estimations de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie,
00:52:58 un organisme indépendant appartenant à la société civile.
00:53:01 Même l'estimation fournie par l'INSEE est impressionnante,
00:53:04 puisqu'elle ne concerne que les personnes nées algériennes en Algérie.
00:53:07 Il faudrait y agiter les fils et petits-fils d'immigrés algériens
00:53:10 pour approcher la taille réelle de la diaspora
00:53:12 d'où le chiffre de 2,6 millions d'individus évoqués à l'instant."
00:53:16 Bon, on ne sait pas combien de personnes issues de la migration
00:53:21 sont sur le sol de France aujourd'hui.
00:53:24 - Bon, merci de m'avoir invité.
00:53:27 Juste, moi, je ne cherche pas à stigmatiser des personnes,
00:53:31 puisqu'il y a des succès individuels dans l'immigration.
00:53:36 Il y a aussi, en même temps, des réalités qui sont des éléphants dans la salle
00:53:42 que personne ne veut voir parce qu'on nous a coupé la langue et crevé les yeux.
00:53:46 En tout cas, on veut nous faire ça.
00:53:48 Il y a une réalité qui est celle des diasporas,
00:53:50 qui sont un objet poétique important que personne ne veut voir,
00:53:53 c'est-à-dire qu'il y a une diaspora marocaine, algérienne, tunisienne, sénégalaise.
00:53:56 Ces diasporas assimilent aujourd'hui.
00:53:58 On nous rabâche les oreilles avec l'assimilation.
00:54:00 En fait, elles existent et elles assimilent les nouveaux arrivants.
00:54:03 Ce qu'ils comparent entre apprendre le français, la laïcité,
00:54:06 se débarrasser de son identité et rejoindre une diaspora
00:54:08 qui vous donne la sécurité émotionnelle, psychologique, l'aide au logement,
00:54:12 le travail, voire le mariage, le match est vite gagné, malheureusement,
00:54:16 pour l'assimilation française.
00:54:18 - Quand vous dites qu'elles assimilent, c'est qu'elles assimilent à sa propre diaspora.
00:54:23 - Oui, oui, oui. Elles n'ont aucun intérêt à devenir françaises, ces diasporas-là,
00:54:28 sinon elles disparaissent.
00:54:29 Et donc, moi, ce que je décris, j'essaie d'apporter une approche
00:54:32 qui n'est pas du tout dans les canons des parties de droite.
00:54:36 Une approche originale, celle d'un non-occidental.
00:54:41 Parce qu'il faut regarder ce qui se passe en France
00:54:42 avec les yeux d'un non-occidental, d'un persan.
00:54:44 Et parce qu'en France, on n'a plus le droit de regarder l'homme.
00:54:48 Nous avons oublié l'homme, nous avons mis le consommateur.
00:54:50 Moi, je regarde les hommes et les femmes,
00:54:51 et je vois des hommes et des femmes qui ont des identités.
00:54:53 Et dans ce livre, je valorise, je tresse les lauriers
00:54:56 de l'identité maghrébine, dans certains sens.
00:54:59 Résilience, sens de l'économie, rusticité, faire beaucoup avec peu,
00:55:05 sens de la guerre.
00:55:06 Mais je dis, une chose qu'on n'a plus le droit de dire en France,
00:55:08 c'est que nous sommes différents.
00:55:10 Nous sommes différents.
00:55:12 L'africain n'est pas le maghrébin qui n'est pas le français.
00:55:14 Donc, il y aura toujours de l'assimilation, bien sûr,
00:55:17 mais presque spontanément.
00:55:18 Il faut encore l'aider un peu, ce qui est difficile,
00:55:21 vu les réseaux sociaux et tout ça, le champ médiatique.
00:55:24 Mais il y aura toujours des civilisations
00:55:28 qui vont contrôler l'imaginaire collectif des gens.
00:55:31 Et les gens avancent dans la vie,
00:55:33 ils sont guidés par la voie de leur mort.
00:55:35 C'est Gustave Lebon qui disait,
00:55:36 je m'inspire beaucoup de Fernand Braudet,
00:55:38 l'homme de gauche, qui a vécu en Algérie,
00:55:39 et qui a dit, les civilisations sont des hyperpuissances.
00:55:42 Or, ces civilisations sont absolument absentes
00:55:45 de notre champ politique.
00:55:46 - C'est quoi votre thèse ?
00:55:47 C'est qu'on ne peut pas vivre ensemble ?
00:55:48 Et c'est quoi l'avenir ?
00:55:50 - Ma thèse, c'est qu'on ne sortira pas indemne
00:55:53 de la cohabitation entre trois civilisations
00:55:56 qui vont très mal.
00:55:57 La première, la française.
00:55:58 Elle n'a pas eu besoin des immigrés pour aller très mal.
00:55:59 Elle va très mal toute seule.
00:56:00 Elle se sabote toute seule, pas besoin de détail.
00:56:04 La civilisation maghrébine va très mal au Maghreb,
00:56:07 déjà, niveau développement.
00:56:09 Elle continue à aller très mal en France,
00:56:12 malgré l'immigration.
00:56:13 Et une des grandes découvertes de l'immigration,
00:56:15 c'est qu'en transportant une civilisation
00:56:17 sous des cieux plus cléments,
00:56:19 elle ne bouge pas encore.
00:56:20 Vous voyez le nombre de maghrébins au HLM et tout ça.
00:56:22 Il y a encore un problème.
00:56:24 Et vous avez la civilisation africaine
00:56:25 qui a ses propres problèmes, très spécifiques à elle,
00:56:28 parce qu'elle a été percutée par la modernité très récemment,
00:56:30 dans les années 1900-1910.
00:56:32 Et ces trois civilisations vont très mal.
00:56:34 Vous avez trois hommes malades en France.
00:56:36 Cette cohabitation ne peut pas bien se passer.
00:56:38 Donc on est dans la médiocrité permanente.
00:56:40 C'est les chamailleries, c'est l'abayage,
00:56:42 l'interdit n'interdit pas.
00:56:43 C'est les trahorés, c'est tu as parlé à ma sœur.
00:56:46 C'est malheureusement des choses terribles
00:56:47 comme les viols des mémés.
00:56:49 Vous avez des histoires de voile.
00:56:51 Et au fait, aucune ne peut se soigner
00:56:54 dans cette cohabitation-là.
00:56:56 Et donc, bien sûr qu'on va droit vers le séparatisme.
00:56:59 Ce que je propose ici, c'est...
00:57:00 - Séparatisme ?
00:57:01 - Oui, on va droit vers le séparatisme.
00:57:02 - C'est-à-dire qu'en France, vous imaginez sur...
00:57:05 dans combien de temps ? 20 ans ?
00:57:08 - Personne le sait.
00:57:09 En tout cas, on fonce dessus.
00:57:11 - C'est-à-dire quoi, séparatisme concrètement ?
00:57:13 - Séparatisme, c'est-à-dire que les gens vont vivre ensemble.
00:57:16 Le vivre ensemble va disparaître.
00:57:18 Déjà, il n'y en a pas.
00:57:19 - Mais il existe... Pardonnez-moi, mais...
00:57:21 Qu'est-ce qui montre le plus ta communauté ?
00:57:25 C'est où tu habites.
00:57:26 Ça existe déjà.
00:57:28 C'est-à-dire que personne ne vit dans le 93
00:57:31 parmi ceux qui donnent des leçons à la terre entière.
00:57:33 Personne n'y va.
00:57:34 Ni les artistes, ni les journalistes,
00:57:35 ni les hommes politiques, etc.
00:57:36 Personne n'habite...
00:57:38 Tous ceux qui parlent, nous sommes d'accord.
00:57:41 Et tu les retrouves, place Saint-Germain-des-Prés,
00:57:43 dans le 6e, etc., dans des quartiers
00:57:45 où ils sont "entre eux".
00:57:46 Donc ça, ça existe déjà.
00:57:48 Ce séparatisme de fait, il existe.
00:57:50 - C'est la société multiculturelle que vous préconisez
00:57:53 face à la laïcité ou vous hésitez encore ?
00:57:55 - Non, je n'ai pas dit ça.
00:57:56 Je réponds juste à sa question.
00:57:57 Au fait, on va vers...
00:57:59 - C'est ça qui n'est pas clair.
00:58:01 - Oui, on va vers la cristallisation.
00:58:03 Vous aurez un peuple nouveau avec une culture à lui.
00:58:05 Vous voyez déjà Free Gaza, Free Palestine.
00:58:07 Ça, c'est déjà séparatisme.
00:58:08 - Mais j'entends bien.
00:58:09 Mais comment...
00:58:10 Sur le plan des institutions, il y a séparation ?
00:58:13 - Non, on n'y arrive pas.
00:58:14 - C'est ça qui m'intéresse.
00:58:15 - Je préconise dans le livre un nouveau pacte social.
00:58:18 Un nouveau pacte social qui tient compte de ces diasporas-là,
00:58:22 de ce peuple-là qui naît en France.
00:58:23 Il ne faut pas qu'il naisse.
00:58:24 Il faut que la France reste le peuple des Français
00:58:26 de toutes les couleurs, toutes les origines.
00:58:28 Et pas dans une approche ethnique, raciale ici.
00:58:30 Mais je prends acte de l'échec de l'assimilation.
00:58:33 Je prends acte de la cristallisation de ce peuple.
00:58:35 Et je dis qu'il faut refaire le contrat social.
00:58:38 Il faut restreindre l'identité de ce peuple-là, son affirmation.
00:58:44 Il faut célébrer l'hégémonie de la civilisation française
00:58:49 avec toutes ses valeurs.
00:58:50 Et il faut aussi...
00:58:51 - Vous me dites que ce n'est pas possible.
00:58:52 C'est ce que vous dites.
00:58:53 Vous dites que ce n'est pas possible.
00:58:55 Le maghrébin n'existe qu'en France, au sud de la Méditerranée.
00:58:58 On ne connaît que les Marocains, les Algériens, les Tunisiens.
00:59:00 Trois peuples différents et souvent rivaux.
00:59:01 Le maghrébin est né en France comme un négatif de l'identité française.
00:59:04 Un refus d'assimilation.
00:59:06 L'Africain n'existe qu'en France, au sud du Sahara.
00:59:08 Il existe plusieurs Afriques éclatées,
00:59:10 elles-mêmes en plusieurs milliers d'allégeances ethniques et tribales.
00:59:13 L'Africain est né en France comme un négatif de l'identité française.
00:59:16 Un refus d'assimilation.
00:59:18 Vous me dites que ce n'est pas possible.
00:59:20 - Ce sera possible.
00:59:22 L'assimilation aura toujours lieu pour une petite partie.
00:59:25 Ceux qui peuvent s'assimiler sont déjà assimilés.
00:59:27 Ça se passera spontanément.
00:59:28 Certains, il faudra les aider par l'école qui ne fait plus le boulot d'assimilation.
00:59:31 Il faudra qu'on leur donne une image surtout moins négative de la France.
00:59:33 D'autres ne pourront pas s'assimiler.
00:59:35 Il ne faut pas les stigmatiser.
00:59:37 L'assimilation est un sport d'élite.
00:59:39 C'est très compliqué.
00:59:40 C'est une petite mort.
00:59:41 En botanique, la greffe peut tuer.
00:59:43 L'assimilation est une greffe.
00:59:45 On demande un effort surhumain.
00:59:47 Or, on ne fait pas un pays avec des élites.
00:59:49 On fait un pays avec des masses.
00:59:50 Je prends acte de ça.
00:59:51 Je dis qu'il faut en France, aujourd'hui,
00:59:53 vous allez arriver à une société pour garder la société qui fonctionne.
00:59:56 Pour garder la puissance.
00:59:57 Pourquoi nous faisons société ?
00:59:58 Pourquoi nous payons des impôts ?
00:59:59 C'est pour que nous soyons puissants.
01:00:01 Pour que nous puissions avoir un rôle à l'ONU.
01:00:03 Que nous puissions être défendus.
01:00:04 Que nous puissions avoir un PIB par habitant important.
01:00:06 Que nous puissions avoir un pouvoir d'achat.
01:00:08 C'est ça l'enjeu.
01:00:09 Vous aurez une société à deux vitesses.
01:00:11 Je vous propose une société à deux vitesses.
01:00:12 À terme, bien sûr.
01:00:13 Avec l'accès politique d'aujourd'hui, on n'y arrivera pas.
01:00:15 On attendra le clash, malheureusement.
01:00:17 Vous avez un statut d'assimilé.
01:00:19 Vous pratiquez la culture française.
01:00:21 L'assimilation française, vous avez tous les droits.
01:00:23 La citoyenneté.
01:00:24 Et une société, un statut d'associé.
01:00:27 Vous ne vous intégrez pas en France.
01:00:29 Ok.
01:00:30 Mais vous ne bloquez pas le pays.
01:00:32 Vous n'allez pas m'insulter le proviseur.
01:00:35 Vous allez travailler.
01:00:36 Vous allez cotiser à la CIPU.
01:00:38 Ça me paraît un peu...
01:00:39 C'est le futur.
01:00:40 Ce que je préfère dans votre livre, c'est le constat.
01:00:43 Ça existe déjà.
01:00:45 Oui, ça existe déjà.
01:00:46 Je trouve que son analyse est profondément originale.
01:00:50 Notamment lorsqu'il parle de diaspora.
01:00:53 Et qu'en effet, les diasporas appellent les gens à s'intégrer dans quelque chose.
01:00:57 À s'assimiler dans quelque chose.
01:00:59 Il a tout à fait raison.
01:01:00 Il y a une chose dont on ne parle jamais.
01:01:02 C'est aujourd'hui le nombre de mariages dans les personnes issues du Maghreb
01:01:06 qui se font en dehors de la déclaration à la mairie.
01:01:10 Et qu'est-ce qui se passe quand il n'y a pas de déclaration à la mairie ?
01:01:14 Lorsqu'il y a divorce, on fait venir l'imam.
01:01:16 Je parle sous votre contrôle.
01:01:17 C'est vrai ou c'est pas vrai ?
01:01:18 Donc le séparatisme, il existe déjà.
01:01:20 Je suis d'accord avec vous.
01:01:21 On le voit.
01:01:22 La poussée des minarets n'est qu'un hors-d'oeuvre.
01:01:24 Demain, nous verrons des maisons construites à la tunisoise.
01:01:27 Des petits cubes blancs au bord couvert de tuiles azur.
01:01:30 Des galeries commerciales organisées en soupe permanent
01:01:32 avec des échoppes à arcades et un patio intérieur au trône.
01:01:35 Une fontaine tapissée de zélig multicolores.
01:01:38 Des temps d'évolution qui stimuleront à coup sûr la créativité des artistes.
01:01:42 Mais ça, j'entends des gens qui me disent
01:01:46 « Tiens, je suis rentré dans une pâtisserie l'autre jour,
01:01:48 il n'y avait plus de gâteau traditionnel français. »
01:01:52 Moi, je trouve qu'il faut en prendre acte.
01:01:55 Je dis dans mon livre qu'on ne reviendra pas à la France des années 60.
01:01:59 Pas multiculturel, parce que je prends l'inégalité des civilisations.
01:02:02 L'inégalité.
01:02:03 La civilisation française doit toujours garder la prédominance.
01:02:06 Je sais que ce n'est pas très populaire, mais c'est ça qu'il faut organiser.
01:02:09 - Mais vous n'y arriverez sans doute pas.
01:02:11 - Combien de millions d'immigrants font qu'il y a de millions ?
01:02:13 On n'arrive même pas à faire les statistiques ethniques.
01:02:16 - Il faut se mettre au travail.
01:02:17 Ce bouquin est un plan détaillé.
01:02:19 Il faut se mettre au travail.
01:02:20 Nous n'avons pas tué le roi de France, Marie-Antoinette,
01:02:23 pour nous rétamer devant des civilisations qui arrivent
01:02:26 et ne pas les mettre chez nous.
01:02:28 Et je dis chez nous, en étant musulmans et d'origine arabe.
01:02:31 Parce qu'aujourd'hui, ceux qui s'assimilent n'ont pas la récompense de l'assimilation.
01:02:35 Ils n'ont aucune récompense de l'assimilation,
01:02:37 parce qu'ils se font traiter mal.
01:02:39 - Non, ne dites pas ça.
01:02:41 Je ne pense pas qu'ils ne disent pas ça.
01:02:43 Ils ont la récompense.
01:02:44 Ils sont artistes parfois.
01:02:46 Ils sont joueurs de football professionnels parfois.
01:02:48 Ils sont chefs d'entreprise parfois.
01:02:49 Ils sont médecins parfois.
01:02:50 Il y a des gens qui sont très contents.
01:02:53 Mais au contraire, la première chose qu'ils font,
01:02:55 c'est qu'ils quittent l'endroit où ils sont nés pour aller ailleurs.
01:02:58 - La liberté, la place de la femme, le pouvoir d'achat, le travail.
01:03:02 Tout ça, à mon avis, va quand même avoir un certain bénéfice personnel.
01:03:06 - Mais attendez.
01:03:07 Il est où le prestige ?
01:03:08 Vous savez ce que c'est que l'effort de s'assimiler ?
01:03:10 Il est où le prestige ?
01:03:11 On leur dit toujours la France décolonialisée, pétainiste.
01:03:14 On leur dit, tu chantes n'importe quoi.
01:03:16 Je ne dis pas, je ne vais pas citer des noms propres.
01:03:18 Je ne vais pas présenter la France au GIO.
01:03:20 Le type qui ne s'est pas assimilé, il a le droit aux mêmes allocations.
01:03:23 Et il vote, bon sang, il vote.
01:03:25 Il gère votre avenir.
01:03:26 Je trouve qu'il faut intervenir sur ça si on veut sauver le pays.
01:03:29 Si on veut continuer à consommer, on va consommer.
01:03:31 On verra ce qui se passe dans 10 ans.
01:03:32 Tout ira bien.
01:03:33 On sera populaire.
01:03:34 - Tout ça se fera, effectivement.
01:03:36 Et c'est ça qui nous fait peur.
01:03:38 C'est une société multiculturelle où chacun vivra de son côté.
01:03:40 Chacun ira en vacances là où il veut.
01:03:42 Chacun aura ses hôpitaux, ses écoles, ses concerts, ses artistes, ses nourritures.
01:03:47 - Mais ça ne sera plus la société laïque telle que nous l'avons vécue depuis 45 ans.
01:03:51 - Mais c'est magasin.
01:03:52 - Chacun sa virage en fonction de sa diaspora, de sa culture, etc.
01:03:56 - Mais il faut que vous soyez au contrôle de ça.
01:03:59 Quand je dis les mosquées, je dis faites des mosquées qui ressemblent aux cathédrales et à vos églises.
01:04:03 - Oui, ça, c'est tout ça.
01:04:05 Franchement, faites des mosquées qui ressemblent aux cathédrales, ça c'est pas facile.
01:04:07 - Mais attendez, vous avez fait Ariane et Herbuce.
01:04:09 C'est très facile.
01:04:10 On peut vous aider, nous les Marocains, on sait gérer ça.
01:04:12 Il faut vraiment que vous sortiez de la zone de confort.
01:04:14 - Moi, je reste sur ce qu'avait dit Hassan II.
01:04:16 - Absolument, je n'allais le dire.
01:04:17 - Qu'est-ce qu'on fait des gens ? On les renvoie chez eux ?
01:04:22 - Non, on va vivre les uns à côté des autres.
01:04:27 - Mais ce sera...
01:04:28 - En espérant, c'est...
01:04:30 - En fait, il y a deux phrases qui sont clés.
01:04:32 Il y a deux phrases qui sont clés.
01:04:34 La phrase d'Hassan II et Gérard Collomb.
01:04:36 Il faut espérer qu'on soit côte à côte et pas face à face.
01:04:39 - Et je vous dis, à la fin, le nombre gagnera.
01:04:42 - Et à la fin, bien sûr.
01:04:44 - C'est pour ça qu'il faut regarder de près les problèmes de l'immigration.
01:04:46 C'est une évidence.
01:04:47 Il n'y a que le président qui ne s'en rend pas compte.
01:04:49 - SOS...
01:04:50 Justement, SOS...
01:04:51 Il n'y a pas que le président.
01:04:52 Le Conseil d'État, dont on va parler là, c'est passionnant.
01:04:54 C'est passionnant, le Conseil d'État.
01:04:56 - Oui, mais alors...
01:04:57 - Qui autorise les subventions de collectivité à une ONG.
01:04:59 C'est-à-dire qu'en clair, les migrants que vous allez retrouver
01:05:03 sous les ponts de Paris en parfaite inégalité sont là
01:05:07 parce qu'Anne Hidalgo aura donné de l'argent à SOS Méditerranée.
01:05:12 Mais c'est criminel.
01:05:13 C'est criminel.
01:05:14 Alors, on va voir le sujet de cette décision de SOS Méditerranée,
01:05:20 Aminata Deme.
01:05:21 Mais c'est même...
01:05:22 Ou suicidaire ou c'est fou.
01:05:23 Choisissez le terme que vous voulez.
01:05:25 Mais l'exemple que je viens de citer...
01:05:26 - Mais là, vous dites...
01:05:27 - Voyons le sujet, je vous donne la parole.
01:05:28 - La plus haute juridiction administrative à trancher,
01:05:33 le Conseil d'Etat autorise les collectivités territoriales
01:05:37 à subventionner sous condition SOS Méditerranée.
01:05:40 L'instance avait été saisie après l'annulation
01:05:42 par la Cour administrative d'appel d'une subvention de 100 000 euros
01:05:46 octroyée en 2019 par la Ville de Paris.
01:05:49 Cette subvention avait été attaquée par un militant identitaire.
01:05:53 La Cour avait alors considéré que la Ville de Paris
01:05:56 avait pris parti et interféré dans des matières relevant
01:05:59 de la politique étrangère de la France.
01:06:01 L'activité de sauvetage en mer de l'ONG est désormais considérée
01:06:04 comme une action humanitaire et non une action de nature politique.
01:06:08 Une décision incompréhensible pour cet avocat.
01:06:11 - C'est une décision politique.
01:06:13 Le Conseil d'Etat, de mon point de vue à moi,
01:06:16 fait fi des intérêts du peuple français.
01:06:20 C'est ce que j'appelle la dilection pour l'altérité,
01:06:24 la préférence pour l'autre.
01:06:26 Et une fois de plus, le peuple français,
01:06:28 de mon point de vue, est trahi.
01:06:29 - A l'heure actuelle, SOS Méditerranée est soutenue
01:06:32 par 116 collectivités territoriales,
01:06:34 ce qui représente au total 9% de son budget.
01:06:37 - Charlotte Dornelas.
01:06:39 - Vous disiez, vous avez en introduction,
01:06:42 il n'y a pas que le président, il y a aussi le Conseil d'Etat.
01:06:45 La décision du Conseil d'Etat, dans le détail,
01:06:47 elle est très intéressante parce qu'elle précisément,
01:06:49 elle s'efface derrière la décision politique.
01:06:52 Pourquoi je dis ça ?
01:06:53 Il y avait trois subventions données par des villes
01:06:55 qui étaient examinées.
01:06:56 Celle de Montpellier, par exemple, a été annulée
01:06:59 par le Conseil d'Etat parce qu'elle n'était pas suffisamment précise,
01:07:02 pas suffisamment ciblée.
01:07:03 Les deux autres, les mairies, c'est Paris et...
01:07:07 J'ai oublié la deuxième, ça va me revenir.
01:07:10 Non, c'est pas Nantes.
01:07:11 Ça va me revenir, peu importe.
01:07:12 Elles ont été ciblées sur l'aide directement du sauvetage en mer.
01:07:17 Et le Conseil d'Etat dit il y a deux choses.
01:07:19 Un, le Parlement français a voté la possibilité pour les villes
01:07:23 hors du cadre local, hors de l'intérêt local,
01:07:26 de subventionner l'action humanitaire.
01:07:28 Et la question qui était posée derrière, c'est de dire,
01:07:31 d'accord, mais SOS Méditerranée interfère dans les relations
01:07:35 internationales et donc dans l'intérêt de la France
01:07:37 parce qu'ils ont critiqué les pays de l'Union européenne
01:07:40 qui ne voulaient plus accueillir ces bateaux
01:07:42 et ils ont pris ces bateaux pour les emmener ailleurs.
01:07:45 Et que dit le Conseil d'Etat ?
01:07:46 Oui, d'accord, mais la France elle-même,
01:07:48 le gouvernement français a attaqué les pays,
01:07:51 en l'occurrence l'Italie à l'époque, a attaqué publiquement
01:07:54 donc SOS Méditerranée n'interfère pas dans les relations
01:07:57 internationales de la France puisque le gouvernement l'a fait.
01:08:00 Et deuxièmement, ils ont cédé à la décision italienne
01:08:04 puisqu'ils ont débarqué ces migrants dans un autre pays,
01:08:07 là en l'occurrence, la dernière fois c'était la France,
01:08:10 c'était pas SOS Méditerranée, mais peu importe,
01:08:11 ils débarquent dans un autre pays parce que les traités
01:08:14 internationaux obligent à débarquer non pas dans un port sûr,
01:08:17 mais dans un port de destination, en l'occurrence en Europe.
01:08:20 Donc le Conseil d'Etat suit en l'occurrence le politique,
01:08:24 donc il est toujours premièrement responsable politique.
01:08:26 Et ça rejoint une élite immigrationniste déconnectée,
01:08:29 les élites ont trouvé un slogan, elles ne veulent plus le lâcher,
01:08:32 l'immigration est une chance pour la France,
01:08:33 elles se contentent de le répéter sans vraiment lui donner
01:08:35 de la consistance, c'est ce que vous écrivez.
01:08:37 Charge à nous, plébéiens, obligés de vivre dans le réel,
01:08:39 de décoller la signification de cet acte de foi,
01:08:41 immigration comme solution à la dénatalité,
01:08:44 comme seul et unique moyen de gagner les compétitions sportives
01:08:46 de haut niveau, ou bien comme pourvoyeur providentiel
01:08:48 de main d'oeuvre vulnérable sans papier, c'est ce que vous écrivez.
01:08:51 J'aimerais avoir une réaction là-dessus, sur SOS Méditerranée,
01:08:54 ou Jean-Claude Dacier.
01:08:56 Je passe.
01:08:58 Vous passez.
01:08:59 Bon, je pense que ce n'est pas la première fois que
01:09:01 et le Conseil d'Etat, et le Conseil supérieur,
01:09:04 Conseil constitutionnel, prennent des décisions
01:09:08 qui sont discutables, disons-le.
01:09:10 Et on pense à Laurent Wauquiez,
01:09:12 qui veut attaquer, et il a rien raison,
01:09:15 d'hommes politiques qui pensent qu'il faut revoir
01:09:18 la manière dont ces corps d'élite, comme vous dites, fonctionnent.
01:09:22 C'est compliqué, ça ne va pas être simple.
01:09:25 On parle parfois de l'Europe, mais ces gens-là ont beaucoup plus d'influence
01:09:27 parfois sur la politique française.
01:09:29 En tout cas, ils en ont beaucoup, et l'opinion publique des Français
01:09:32 ne les préoccupe pas toujours.
01:09:34 Un mot sur Gaza.
01:09:36 Je suis fortement connu de votre règle.
01:09:37 Un mot sur Gaza avec vous, Vincent Herouet.
01:09:39 Le nombre de femmes et d'enfants tués à Gaza.
01:09:41 On va écouter ce que dit Elisabeth Guedel.
01:09:44 Le bilan est impossible à déterminer.
01:09:47 Les Nations Unies le reconnaissent.
01:09:50 Les équipes sur le terrain à Gaza ne peuvent pas vérifier
01:09:53 de façon indépendante les bilans de victimes
01:09:56 donnés par les autorités locales, en l'occurrence le ministère de la Santé,
01:09:59 qui est contrôlé par le Hamas.
01:10:01 Du coup, les chiffres varient.
01:10:03 C'est ce que dit l'ONU, après avoir divisé par deux,
01:10:05 effectivement, en seulement 48 heures,
01:10:08 ces estimations du nombre de femmes et d'enfants tués,
01:10:11 des enfants palestiniens et des femmes palestiniennes,
01:10:14 depuis le début du conflit.
01:10:16 Le 6 mai, l'ONU estimait que sur les quelques 33 800 morts,
01:10:21 71 % étaient des femmes et des enfants.
01:10:25 Ça a fait le tour du monde.
01:10:27 Même la Maison-Blanche a repris ses chiffres.
01:10:29 Et puis, deux jours plus tard, cette proportion de 71 %
01:10:32 est tombée à 36 % de femmes et d'enfants.
01:10:35 Pour expliquer ce changement de chiffre,
01:10:38 cette révision à la baisse,
01:10:40 l'ONU explique qu'elle a changé de méthode
01:10:42 pour compter ses victimes,
01:10:44 qu'elle maintenant ne compte que les femmes et les enfants tués
01:10:47 qui ont été identifiés par leur nom,
01:10:49 par leur date de naissance,
01:10:50 pas les morts qui ne sont pas identifiés.
01:10:52 Aussi un ajustement des chiffres
01:10:54 que le Hamas s'est soupçonné de gonfler volontairement.
01:10:58 En tout cas, ce revirement en deux jours de temps seulement,
01:11:01 c'est assez critiqué.
01:11:02 L'ONU maintient qu'en tout cas,
01:11:04 le chiffre global des tués à Gaza depuis le début du conflit
01:11:08 atteint près des 35 000 en sept mois seulement.
01:11:11 Il y a un drame humanitaire XXL à Gaza.
01:11:14 Il y a des malheurs, évidemment,
01:11:16 de famille, d'enfants, de femmes.
01:11:19 Et il y a presque quelque chose de choquant et d'indécent
01:11:22 à parler, de dire qu'il y en a moitié moins que prévu.
01:11:26 Oui, mais c'est un débat qui est récurrent dans toutes les guerres.
01:11:28 Vous avez un brouillard.
01:11:29 Oui, mais vous comprenez ce que je veux dire.
01:11:32 Oui, mais il y en aurait 300, mais non pas 15 000.
01:11:35 Le problème politique serait toujours le même.
01:11:38 Et le problème moral aussi, d'ailleurs,
01:11:40 l'équation morale après les attaques du Hamas.
01:11:44 Vous avez le même problème en Ukraine.
01:11:46 On est infichus de savoir quel est le nombre de morts au combat,
01:11:51 quel est le nombre de victimes civiles.
01:11:52 Ça, on y arrive à peu près à l'imaginer, à l'évaluer.
01:11:55 Et pour tout le reste, on est dans le brouillard de la guerre,
01:11:57 pour ne pas dire dans la propagande,
01:11:58 pour ne pas dire dans la désinformation.
01:12:00 Donc, il y a une manipulation des chiffres qui est permanente
01:12:04 et c'est l'une des constantes des guerres modernes.
01:12:08 Et à la rigueur, qu'importe, moi, ce qui m'intéresserait davantage,
01:12:13 c'est de savoir combien de combattants du Hamas restent aujourd'hui
01:12:18 structurés en bataillons, en compagnie, en escouades,
01:12:22 capables, gouvernés, dirigés, capables de combattre.
01:12:26 Ça, c'est important.
01:12:27 C'est important de savoir combien est-ce qu'il reste de gens
01:12:30 qui sont aptes à se battre dans un conflit.
01:12:34 De la même manière, il est important de savoir
01:12:36 combien est-ce qu'il reste de soldats en état
01:12:39 de tenir la front en Ukraine.
01:12:42 Il n'y a pas un journaliste occidental sur place.
01:12:44 Ils sont interdits.
01:12:45 Il n'y a pas un journaliste occidental sur place.
01:12:46 Et même s'il y avait un journaliste sur place,
01:12:48 il serait bien affichu de savoir
01:12:49 combien il y a réellement de morts sous les décombres.
01:12:51 Ils essaieraient.
01:12:52 Là, on ne risque rien.
01:12:53 Donc, M. Guterres, le patron de l'ONU,
01:12:57 hélas, manque de prudence, et pas seulement dans ce domaine-là.
01:13:00 En réduire de 50% le nombre de victimes,
01:13:03 c'est quand même, pardonnez-moi,
01:13:05 c'est quand même, me semble-t-il, peu sérieux.
01:13:07 Et sur le climat, c'est pareil.
01:13:08 M. Guterres fait peur à tout le monde,
01:13:10 à la planète entière, nous annonçant la fin du monde.
01:13:13 Je trouve que ce monsieur manque un peu de distance.
01:13:16 – Vous vous acharnez sur un…
01:13:17 – Non, c'est Jean-Claude Grécy a complètement raison.
01:13:20 – Tout seul, il s'acharne.
01:13:21 – Évidemment.
01:13:22 – C'est Jean-Claude Grécy contre les intérêts que ça structure.
01:13:24 – La parole de M. Guterres…
01:13:25 – Les Nations Unies sont dans un tel état de délabrement.
01:13:28 – Ah non, on est là.
01:13:29 – C'est la première victime de la situation.
01:13:33 Aujourd'hui, les Nations Unies sont vraiment à la ramasse.
01:13:36 – Nous sommes d'accord.
01:13:37 – Il n'y a pas de raison, pardonnez-moi,
01:13:38 mais il n'y a pas vraiment de raison…
01:13:39 – Mais M. Guterres, M. Guterres sont avec l'ONU.
01:13:42 – Je suis d'accord avec toi.
01:13:43 – Le système excepté tous les autres.
01:13:45 – Andris Gagné est avec nous ce matin, de la diversité au séparatisme.
01:13:48 On reparlera une dernière fois avant la fin de l'émission de votre livre,
01:13:51 qui au départ, je crois, était sur numérique.
01:13:54 – Oui, je l'ai publié en numérique il y a 2-3 ans.
01:13:57 Et à la demande des lecteurs, on l'a mis en version papier
01:14:00 pour toucher un plus large public.
01:14:01 Donc c'est une deuxième édition légèrement augmentée.
01:14:03 – Et c'est vraiment extrêmement intéressant,
01:14:06 même si les propositions que vous faites sont peut-être…
01:14:11 – Avant-garde.
01:14:12 – J'allais dire naïves, je partage votre analyse,
01:14:15 mais les propositions, quand vous dites "séparer les habitants
01:14:17 de statut personnel pourrait être envisagé dans la France de demain,
01:14:19 le statut français, le statut d'associé…
01:14:22 – Statut d'assimilé, statut d'associé.
01:14:24 Assimilé, toutes les races, toutes les origines, si tu t'assimiles, bienvenue.
01:14:27 – Oui, mais qui va décider ?
01:14:29 – Il faut réfléchir.
01:14:31 – C'est ça qui me paraît…
01:14:33 – De toute façon, soit on le fait pour notre bien,
01:14:35 soit d'autres le feront à notre place.
01:14:37 Parce que là, demain, nous aurons des partis politiques
01:14:41 de l'immigration islamiste.
01:14:43 – On a vu aussi en Algérie ce que ça donnait.
01:14:46 – Oui, mais c'était une situation coloniale.
01:14:49 – Je vais remercier l'ami Gauthier Lebret,
01:14:52 parce que Jacques Vendrede veut passer aujourd'hui
01:14:54 et nous donner une information.
01:14:56 Et quand Jacques m'appelle, il dit "je dois donner une information".
01:14:58 – Il y a un match, non ?
01:15:00 – Généralement, ce n'est pas une information forcément très importante.
01:15:02 Et comme Jacques est un ami…
01:15:04 – Vous avez l'accueil.
01:15:06 – Comme Jacques est un ami, je pense que ça va être un match du variété.
01:15:10 – Oui, je crois que c'est à Bordeaux.
01:15:12 – J'ai vu pendant des années, des gens venir à côté de Thierry Roland,
01:15:15 et d'ailleurs Jean-Claude Dassier en était le témoin,
01:15:18 et il disait "dans les matchs, est-ce que tu peux annoncer ça, ça ou ça ?"
01:15:21 Et j'ai vu pendant des années, Jean-Claude Dassier arriver les lendemains de match,
01:15:25 et dire à Thierry Roland "mais pourquoi as-tu encore annoncé
01:15:28 que tu dédiais ce match au petit Henri
01:15:31 qui avait trouvé la mort cette semaine dans un accident de voiture ?"
01:15:34 Et c'est vrai que personne ne le connaissait,
01:15:36 parce que Thierry disait "je profite de cette interruption du jeu
01:15:39 pour dédier cette rencontre aux jeunes".
01:15:41 – Et il y a même un soir où Thierry Roland a annoncé une mort,
01:15:44 alors que le gars était important.
01:15:46 – Le joueur de Saint-Etienne, Yvan Goujon.
01:15:48 – On a eu un échange un peu musclé à l'époque.
01:15:51 – Le type était devant sa télé,
01:15:53 "j'ai vraiment une pensée pour notre ami footballeur qui vient de nous quitter,
01:15:58 il était en train de regarder le match,
01:16:00 son téléphone, je ne sais pas s'il avait des portables à l'époque".
01:16:03 Donc voilà, Jacques Vendredi est l'héritier de Thierry Roland.
01:16:06 Alors, pour donner un peu plus de légèreté, peut-être,
01:16:09 peut-être, à nos débats pour terminer,
01:16:11 est-ce que vous avez vu la nouvelle campagne de sensibilisation,
01:16:14 campagne routière, "Conduisez comme une femme",
01:16:18 une campagne de sensibilisation qui interpelle.
01:16:20 L'association Victimes et Citoyens a annoncé hier soir
01:16:23 avoir lancé une nouvelle campagne de sécurité routière.
01:16:25 Celle-ci fait un pied de nez à la croyance misogyne
01:16:28 voulant que les hommes soient de meilleurs conducteurs que les femmes.
01:16:30 Eh bien moi, je souscris complètement à cette campagne,
01:16:34 parce que les hommes conduisent, par exemple,
01:16:36 quand tu te fais doubler par une voiture qui crisse les pneus,
01:16:41 c'est toujours un homme. C'est toujours un homme.
01:16:44 Les femmes ont moins d'accidents, elles conduisent mieux,
01:16:47 elles ne pensent pas que la voiture est l'extension d'une partie de leur corps.
01:16:50 Les hommes sont insupportables, parfois.
01:16:53 - Mais oui. - Bah oui.
01:16:54 - Quelle démagogie. - Mais non, c'est vrai.
01:16:56 - Mais non. - Je suis désolé, c'est vrai.
01:16:59 D'ailleurs, les assurances, elles ont bien compris.
01:17:02 Quand vous êtes un conducteur ou quand vous êtes une conductrice,
01:17:05 vous payez pas la même chose. Les femmes ont très peu d'accidents.
01:17:07 - Je ne sais pas si c'est conduire mieux ou moins bien.
01:17:10 Je n'aurais pas utilisé ce terme-là.
01:17:12 - Bah, conduisent moins vite. - Mais elles conduisent moins dangereusement.
01:17:14 - Bah oui. - Oui.
01:17:15 - Elles ne prennent pas la voiture, elles ne prennent pas la route pour un circuit.
01:17:20 - Elles ont parfois des petits accrochages, parce qu'elles ont parfois,
01:17:23 très rarement, quelques défauts d'inattention.
01:17:26 - Mais c'est très rare. - Mais c'est très rare.
01:17:28 - C'est très exceptionnel. - Oui, oui, oui.
01:17:30 - N'importe quoi. - Bien sûr.
01:17:32 - Mais les femmes sont plus inattentives que les hommes.
01:17:34 - Enfin, tant que l'autre, franchement.
01:17:36 - À un moment, de temps en temps, c'est normal, c'est la vie.
01:17:38 - Non, elles sont moins... - Non, elles sont...
01:17:40 - Non, mais nous sommes moins à l'aise. - Et vous prenez un taxi.
01:17:42 - C'est moins évident, c'est vrai. - Voilà.
01:17:44 - On a plus peur au volant que les hommes.
01:17:46 - Bien sûr. - Pour qui c'est une évidence absolue,
01:17:48 on est beaucoup plus craintifs au volant. - Absolument.
01:17:50 - Donc on va moins vite. - Donc, voilà.
01:17:52 - Vous conduisez, Charlotte ? - Oui.
01:17:54 - Mais c'est bizarre, cette essentialisation de jeunes personnes.
01:17:57 - Exactement. - Oui.
01:17:58 - Personne. - Je suis complètement d'accord.
01:17:59 - Personne. - Alors, c'est l'essentialisation de jeunes personnes.
01:18:02 - Moi, je trouve, je trouve, je trouve, c'est la vie.
01:18:04 - C'est la vie, c'est la vie. - Voilà. Les femmes, les noirs, les jaunes, les blancs.
01:18:08 - Oui. - Non, mais franchement.
01:18:10 - Oui. - Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:18:12 - Mais on ne pense... Les amis, on ne pense qu'en généralisant.
01:18:15 - Voilà, voilà. - Contrairement à...
01:18:16 - Mais parce que... Revoyons cette campagne.
01:18:18 Est-ce qu'on a conduisé comme... - Mais je suis plus vieux.
01:18:20 - Écoutez, c'est empirique, ce que je vous dis.
01:18:22 Mais je te... - Non, mais ça se...
01:18:24 - Je suis désolé de vous le dire, quand vous êtes doublé par une voiture...
01:18:27 À chaque fois, tu te fais la réflexion. Si tu le retrouves, c'est toujours un homme.
01:18:30 - Non, mais par ailleurs, ce qui est drôle dans cette pub...
01:18:32 - Il y en a plusieurs, je crois. - Moi, je l'ai vue.
01:18:34 - Oui. - Et je me suis arrêtée.
01:18:35 - Regardez. - Pour lire en entier. Ça m'a tellement surprise.
01:18:37 - "Conduiser comme une femme." - À barbe.
01:18:39 - Bon. Bon, Jacques Vendroux.
01:18:42 - Comment ça va ?
01:18:43 - Vous conduisez ? - Oui.
01:18:45 - Vous avez eu un accident de voiture déjà dans votre vie ?
01:18:48 - Non. Franchement, non.
01:18:50 Franchement, j'ai jamais eu d'accident. Mais bon, le fait d'en parler...
01:18:53 J'ai pas envie d'en parler.
01:18:55 Je vais aller toucher du bois tout de suite, là.
01:18:56 - Je sais même pas pourquoi vous venez sur mon plateau. Sur Note.
01:18:59 - Je vous ai téléphoné hier soir parce qu'elle arrêtait de m'humilier tout le temps.
01:19:02 - Pourquoi vous êtes venu aujourd'hui ?
01:19:03 - Je suis venu parce que ce soir, à Bordeaux, à 20h,
01:19:06 il y a un match extraordinaire au nom de l'amitié,
01:19:10 au nom de la fidélité, au profit de la fondation de l'abbé Pierre.
01:19:13 Secours populaire, les 100 ans du stade Jacques Chabandelmas.
01:19:18 33 000 personnes pour voir ce match amical
01:19:22 entre les anciens Girondins et le Variety Club de France.
01:19:25 Côté bordelais, vous faire rêver.
01:19:27 Giresse, Chamac, Zidane, Aubragnac, Gourcuff.
01:19:30 Et du côté du Variety, Piresse, Carembeu, Piquion, Yannick Noah, Van De Beuten.
01:19:35 Les gens ont envie de revoir ce genre de match.
01:19:37 - Mais Giresse, il joue toujours.
01:19:39 - Comment ?
01:19:40 - Giresse, il joue toujours.
01:19:41 - Mais Giresse, il débute le match avec le maillot numéro 10.
01:19:43 Il va quitter le terrain quand il aura décidé de quitter le terrain,
01:19:45 parce que c'est Alain Giresse.
01:19:47 C'est le recordman des matchs et des buts à Chabandelmas,
01:19:50 que vous connaissez bien.
01:19:52 Et il va jouer, il réalise son rêve.
01:19:54 Il va jouer avec Zidane.
01:19:56 Il va jouer avec tous les plus grands joueurs.
01:19:58 - Mais Giresse, il est de quelle année ?
01:19:59 - Il est 70 ans.
01:20:01 - C'est enfant quand même pour courir sur un terrain.
01:20:03 - C'est magnifique.
01:20:04 Il s'entraîne régulièrement, il fait footing régulièrement.
01:20:06 Et je peux vous dire qu'il est très, très ému de jouer ce soir.
01:20:10 Et je voulais dire aussi que le coup d'envoi est donné par le maire de Bordeaux,
01:20:14 bien sûr, Pierre Urmic.
01:20:16 - Qui est votre nouvel ami.
01:20:17 - Qui est mon nouvel ami maintenant.
01:20:18 On est comme des frères.
01:20:20 Et surtout, Jean-Jacques Chabandelmas, le fils.
01:20:23 - Ah, que j'aime beaucoup et qui nous écoute régulièrement.
01:20:25 - On l'emmène dans le train tout à l'heure,
01:20:27 parce qu'on est parti en train pour faire plaisir au maire.
01:20:29 Pas d'histoire, pas d'avion, vous voyez ce que je veux dire.
01:20:31 On a fait tout ça bien.
01:20:32 - En même temps, c'est deux heures, Paris-Bordeaux.
01:20:33 - Non, non, c'est très agréable.
01:20:34 - C'est plus rapide.
01:20:35 - Il y a Laurent Blanc, il est présent.
01:20:37 - Ils ont tous dit oui parce que, ça m'a d'ailleurs très étonné,
01:20:41 les 33 000 places ont été vendues en trois jours,
01:20:44 parce que je crois que les Français, et notamment les Bordelais,
01:20:47 ils ont besoin d'un côté vintage,
01:20:49 de revoir les joueurs ou les athlètes qu'ils ont fait rêver.
01:20:53 - C'est aussi simple que ça.
01:20:54 - Donc c'est ce soir, et ça c'est le maillot historique des Girondins.
01:20:58 - Voilà, avec le scapulaire.
01:20:59 - C'est un club que vous avez beaucoup aimé.
01:21:01 - J'ai adoré.
01:21:02 - Vous avez adoré Claude Baize.
01:21:04 - J'ai adoré Claude Baize.
01:21:05 - C'était un grand président.
01:21:06 - Un grand président.
01:21:07 - Il y a quand même un...
01:21:08 - Un grand président, non mais...
01:21:09 Je ne sais pas, moi, Claude Baize a été un très très grand président.
01:21:12 - Non mais j'entends bien.
01:21:13 Et les Girondins de Bordeaux étaient une très grande équipe à cette époque-là.
01:21:16 - C'est ce qu'on appelle un homme d'honneur.
01:21:17 Et nous allons cet après-midi rendre visite à son épouse pour lui offrir tout simplement le maillot.
01:21:23 - Et c'est vrai que cette équipe des Girondins de Bordeaux entraînait Barre et Méjaquet,
01:21:27 avec Baptiste Ton, avec René Girard.
01:21:30 - Avec Léonard Spech.
01:21:31 - Le tendre René Girard.
01:21:33 - Avec Dominique Roxy, comme vous le disait Thierry.
01:21:34 - Qui nous pensons dans les buts.
01:21:35 - Qui est décédé depuis.
01:21:36 - Devant Bernard Lacombe.
01:21:37 - Bernard Lacombe va jouer.
01:21:38 - Non, il ne va pas jouer.
01:21:39 Mais il est là.
01:21:40 Bernard Lacombe, c'est le meilleur buteur français de tous les temps.
01:21:43 Il ne faut pas l'oublier.
01:21:44 - C'est vrai.
01:21:45 - Même ring.
01:21:46 - Bon, c'est intéressant.
01:21:47 - Ils sont tous là.
01:21:48 - Oui.
01:21:49 - Et Zidane, Edou Gari, Elisa Razu, ils sont tous là.
01:21:51 - Non mais ça, c'est surtout ça qui est extraordinaire, que Zidane soit sur le terrain.
01:21:54 C'est quand même le...
01:21:55 - Ben écoutez, je vais vous dire, quand on est rentré en contact avec Zinedine Zidane,
01:21:58 il a dit oui à 80%.
01:22:00 Après, il avait simplement un problème d'emploi du temps à gérer.
01:22:05 Et moi, c'est pour ça que je vous ai demandé hier de venir,
01:22:07 parce que je veux qu'on arrête quelquefois de diaboliser le football,
01:22:10 où il y a des choses qui ne sont pas normales, évidemment.
01:22:12 Mais là, quand vous faites un truc un petit peu vintage, les gens disent oui.
01:22:16 - Drisgali.
01:22:17 - Parce qu'ils sont contents de se retrouver.
01:22:18 - Drisgali, de la diversité au séparatisme.
01:22:20 On est bien contents quand même d'avoir un peu d'immigration lorsqu'on parle football, précisément.
01:22:24 Parce que la qualité de notre football, la qualité aujourd'hui,
01:22:27 elle est due beaucoup à des enfants, parfois de l'immigration,
01:22:32 qui sont venus sur le terrain et qui sont des assimilations parfaites.
01:22:37 Zinedine Zidane est une assimilation parfaite, que je sache.
01:22:40 Marcel Desailly, aussi, je pourrais en citer de nombreux.
01:22:44 - D'autres disent du mal de la France, mais ce n'est pas grave, on n'est pas en dictature,
01:22:46 on a le droit de s'exprimer.
01:22:48 - Ils sont rares ceux qui disent du mal de la France.
01:22:50 - Oui, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas le problème.
01:22:51 Il y a des excellents policiers arabes ou noirs,
01:22:54 j'en ai connu un malien que je salue, s'il me regarde, dans la police nationale.
01:22:57 Ahmed Marabot, qui était assassiné par le...
01:22:59 - Bien sûr.
01:23:00 - Quel homme !
01:23:01 Ça, c'est un Français assimilé, il est mort pour la France.
01:23:03 Mais je dis, moi je pense que le foot, c'est quand même...
01:23:07 Le foot, le cinéma, les arts, les comiques, c'est des épiphénomènes.
01:23:11 On fait un pays avec des gens qui travaillent de 8h à 18h.
01:23:14 Excusez-moi, je suis un peu vieux jeu.
01:23:16 Donc moi, je veux voir des immigrés à Polytechnique.
01:23:18 Et moi, je ne comprends pas, et je ne comprendrai pas,
01:23:20 pourquoi il y a plus de Marocains, du Maroc, fils de berger, à Polytechnique,
01:23:24 parce qu'ils sont bons en maths, et pas assez de Mohamed Edomurtar,
01:23:27 de Saint-Saint-Denis à Polytechnique.
01:23:29 Dans mon livre, je dis, il faut ouvrir les vannes des élites aux immigrés,
01:23:33 mais attention, pas avec la discrimination positive.
01:23:35 Non, non. Mais on les cooptant.
01:23:37 Parce que si un type de Marrakech, qui ne parle même pas français,
01:23:41 arrive à avoir 20 sur 20 en maths, à avoir un niveau merveilleux en maths,
01:23:44 rentrer à l'Aix, la fabrique des élites françaises,
01:23:46 pourquoi son cousin de Saint-Saint-Denis n'y arrive pas ?
01:23:48 - Eh bien merci, merci grandement.
01:23:50 Merci donc à l'ami Jacques.
01:23:52 C'est toujours un plaisir, Jacques, je vous taquine,
01:23:54 mais vous savez que j'aime lorsque vous venez donner un peu de fraîcheur
01:23:57 dans notre émission, de légèreté en tout cas,
01:23:59 et on vous retrouvera vendredi quelque part.
01:24:01 - Vendredi, oui, c'est réglé, tout est réglé.
01:24:03 - Jérémy était à la réalisation, Rémi était à la vision,
01:24:06 Yannick était au son, merci à Marine Lanson, à Benoît Bouteille.
01:24:09 Toutes ces émissions sont à retrouver sur sydnews.fr.
01:24:12 A priori, on n'a pas eu d'alerte dramatique depuis 9h.
01:24:16 Donc tout va bien en France.
01:24:18 Jean-Marc Morrony dit dans une seconde.
01:24:20 - En tout cas dans le périmètre.