Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Bonjour, il est 11h, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce dimanche 16 juin, et surtout, surtout n'oubliez pas, c'est la fête des pères aujourd'hui, la fête de tous les papas.
00:00:11Je dis ça, je dis rien, c'est juste un rappel. Nous sommes ensemble jusqu'à 13h, c'est votre Midi News Week-end, je vous présente mon équipe du dimanche dans quelques instants,
00:00:20et tout de suite, le sommaire de notre première partie, une actualité politique très riche, et quelque chose me dit que cela va durer.
00:00:28À la une donc, Nicolas Sarkozy parle, et c'est dans le journal du dimanche, en exclusivité, et sa parole compte, dissolution, législative, Macron, Ciotti, Bardella, Hollande, Mélenchon,
00:00:38il n'évite aucun sujet, on vous dit tout, comme d'habitude, dans le Midi News Week-end.
00:00:42Marine Le Pen parle aussi, c'est chez nos confrères du Figaro, pour l'ancienne candidate à la présidentielle, le bloc islamo-gauchiste prône la disparition de l'ensemble de nos libertés,
00:00:52on commente, on décrypte, et normal, nous sommes dimanche, nous serons avec Elodie Huchard, notre spécialiste politique.
00:00:59Jean-Luc Mélenchon parle aussi, c'est chez nos confrères de 20 minutes, il évoque la purge dans ses rangs, les candidatures à vie n'existent pas, dit-il.
00:01:08Et pendant ce temps-là, Adrien Quatennens a annoncé ce matin qu'il retirait sa candidature.
00:01:14C'est l'information de la matinée, on en parlera évidemment avec nos invités.
00:01:17Voilà, vous savez tout, presque, de notre menu.
00:01:19Tout de suite, on fait un tour complet de l'information avec Isabelle Pipoulot, que je salue en ce dimanche.
00:01:24Bonjour Isabelle.
00:01:25Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:27Vous l'avez dit, Adrien Quatennens retire sa candidature aux législatives dans le Nord.
00:01:32Je ne vous demande qu'une seule chose, Farganier, le nouveau Front populaire a-t-il déclaré devant la presse à Lille ?
00:01:37L'investiture de l'Insoumis était contestée à gauche, Adrien Quatennens ayant été condamné pour violence conjugale.
00:01:43Je vous propose de l'écouter.
00:01:45Je sais que cette décision va décevoir beaucoup de monde, mais il me semble qu'elle va en soulager encore davantage.
00:01:53Par conséquent, je renonce à ma candidature aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.
00:02:02Dernier délai pour les prétendants au premier tour des élections législatives.
00:02:06Ils ont jusqu'à ce soir 18 heures pour déposer leur candidature et se faire connaître auprès des services de l'État avant le scrutin du 30 juin.
00:02:14Dans l'actualité internationale, dans le sud de la bande de Gaza, l'armée israélienne observe désormais une pause tactique quotidienne
00:02:22pour accroître le volume d'aides humanitaires entrant sur le territoire palestinien.
00:02:27Cet arrêt de l'activité militaire aura lieu de 8h à 19h et jusqu'à nouvel ordre.
00:02:33Dans le reste de l'actualité, le GIGN célèbre ses 50 ans cette année.
00:02:38Des prises d'otages dramatiques avaient motivé la création de cette unité d'intervention en 1974 par Christian Proutot.
00:02:45Une cérémonie s'est tenue hier en région parisienne.
00:02:48Reportage de Sandra Buisson et Laurence Ellarié avec le récit d'Audrey Bertheau.
00:02:561974-2024, le GIGN célèbre ses 50 ans cette année.
00:03:0350 ans d'engagement en métropole, en outre-mer mais aussi à l'étranger.
00:03:08Créé après l'attentat des JO de Munich, depuis les missions du GIGN se sont élargies.
00:03:14Une fierté pour le général Ghislain Réti.
00:03:17C'est une unité qui a démarré à 17, aujourd'hui on est plus de 1000.
00:03:20C'est 50 ans d'opérations bien sûr, on retient Djibouti, on retient Ouvéa, on retient Marignane,
00:03:26on retient la traque des frères Kouachi avec leur interpellation à Damartin.
00:03:30A l'occasion de cet anniversaire, une cérémonie a eu lieu avec plusieurs démonstrations de leur quotidien en entraînement.
00:03:36Ici, une intervention sur une prise d'otages avec un tir en simultané pour neutraliser les assaillants.
00:03:44Depuis sa création, le GIGN a conduit des milliers d'opérations.
00:03:48Certaines plus marquantes que d'autres pour ce lieutenant-colonel.
00:03:51On rentre aussi au GIGN pour ça, pour des actions de contre-terrorisme.
00:03:54L'unité a été créée pour ça à la base, même si au final c'est plutôt des missions du quotidien,
00:04:00moins médiatisées, qui sont plus autant marquantes j'ai envie de dire.
00:04:03Une prise d'otages familiales où il y a des enfants, la vie d'enfant qui sont en jeu.
00:04:07Aujourd'hui, 1000 femmes et hommes incarnent au quotidien cette excellence
00:04:11au service des Français et des intérêts de la France.
00:04:15Après une semaine de traversée transatlantique à la voile,
00:04:19la flamme olympique est arrivée en Guadeloupe, portée par Marie-Josée Perrec,
00:04:23seule Française triple championne olympique d'athlétisme.
00:04:26Quelques centaines de personnes ont fait le déplacement à Pointe-à-Pitre
00:04:29pour acclamer l'enfant du pays.
00:04:31Après les célébrations, la flamme reprendra la mer pour rallier la Martinique.
00:04:38Et puis, avis aux retardataires qui ne l'ont pas encore souhaité.
00:04:41En ce 16 juin, troisième dimanche du mois,
00:04:44les papas sont à l'honneur en France, bien sûr,
00:04:46puisque c'est aujourd'hui la fête des Pères,
00:04:48une coutume qui tire ses origines d'une fête chrétienne,
00:04:51célébrée au Moyen-Âge à l'époque le 19 mars, lors de la Saint-Joseph.
00:04:55Oubliée pendant cinq siècles, la fête s'est installée dans nos traditions dans les années 50.
00:05:01Voilà pour Le Point sur l'actualité.
00:05:02On se retrouve dans un peu moins de 30 minutes, tout de suite,
00:05:05Midi News Weekend, avec vous Thierry.
00:05:07Il est toujours temps, si vous avez oublié la fête des papas, il est toujours temps.
00:05:10Il est quasiment 11h05.
00:05:12Allez, je vous présente l'équipe du dimanche avec moi.
00:05:14Des fidèles, vous les connaissez évidemment.
00:05:15Naïmem Fadel, essayiste.
00:05:16Ravie de vous retrouver en ce dimanche.
00:05:18Merci, bonjour Thierry.
00:05:19Kévin Bossuet, professeur d'histoire.
00:05:20Bonjour Thierry.
00:05:21Ravie de vous retrouver.
00:05:22Patrice Arditi, journaliste.
00:05:23Ravie de vous retrouver.
00:05:24Et bonne fête à notre petit père à tous.
00:05:26Oui, évidemment.
00:05:28Attention à notre petit père.
00:05:30Et Lilian Mamann, qui prend goût, qui nous retrouve le dimanche,
00:05:33connecteur politique.
00:05:34Soyez le bienvenu.
00:05:35Merci à vous.
00:05:36Et puis, évidemment, nous sommes dimanche.
00:05:37C'est Thierry Bouchard.
00:05:38Bonjour.
00:05:39Programme chargé.
00:05:40Ça va, vous tenez le coup, là ?
00:05:41Oui.
00:05:42Mais ce n'est pas fini.
00:05:43Jusqu'à 13h peut-être pas, mais essayons.
00:05:45Restez avec nous jusqu'à 13h au moins.
00:05:47Oui, bien sûr.
00:05:48Bon, d'accord.
00:05:49Alors, on va commencer notre émission avec cette interview exclusive
00:05:52accordée à nos confrères du journal du dimanche,
00:05:54celle de Nicolas Sarkozy.
00:05:56Et quand un ancien président de la République parle,
00:05:58c'est une parole qui compte, évidemment.
00:06:00On va déclypter, analyser avec vous dans quelques instants.
00:06:03Il dit notamment que la dissolution constitue un risque majeur pour le pays.
00:06:07On voit tout cela avec Célia Gouillard, évidemment, aux commentaires juste après.
00:06:12La dissolution de l'Assemblée nationale, une mauvaise solution,
00:06:16c'est en tout cas l'avis de Nicolas Sarkozy interrogé dans le JDD,
00:06:19un choix qu'il juge dangereux pour Emmanuel Macron.
00:06:22On donne la parole aux Français quand ils ne se sont pas exprimés depuis plusieurs années,
00:06:26pas juste après une consultation électorale.
00:06:28Le risque est plus grand qu'ils confirment leur colère plutôt qu'ils ne l'infirment.
00:06:32Nicolas Sarkozy reste assez critique sur le président.
00:06:35Il déplore qu'il ne l'ait pas écouté sur ses thèmes défendus par la droite.
00:06:39Enfin, et c'est le plus important, je n'ai pas réussi à le convaincre
00:06:42que la matrice politique de la France s'incarnait dans ces trois mots
00:06:45identité, sécurité, autorité.
00:06:47Dans cette interview, l'ancien président de la République revient également
00:06:50sur le Rassemblement national, qu'il préfère combattre sur le fond des idées
00:06:54et non en le diabolisant.
00:06:56Le RN a fait un travail sur lui-même qui est indéniable.
00:06:59Combattre le RN comme s'il n'avait pas changé,
00:07:01comme s'il y avait toujours le Jean-Marie Le Pen du détail,
00:07:04serait une erreur grossière.
00:07:06Nicolas Sarkozy s'en prend en revanche bien plus violemment à la France insoumise.
00:07:10Elle est fiée par son communautarisme, ses propos aux limites de l'antisémitisme.
00:07:14Son engagement militant auprès du Hamas est beaucoup plus problématique
00:07:17au regard des règles républicaines que le risque fantasmé de peste brune.
00:07:21Plus largement, il pointe du doigt un opportunisme à gauche.
00:07:24Je n'ai jamais douté que la gauche referait son unité.
00:07:27Déjà en 2012, Jean-Luc Mélenchon s'était précipité
00:07:30dans les bras de François Hollande en dix minutes.
00:07:32Parce que quand le pouvoir est à portée de main, la gauche se rassemble.
00:07:35L'ancien président est également revenu sur l'affaire Éric Ciotti,
00:07:38qu'il défend en parti même s'il est contre cette alliance
00:07:41choisie par le président des Républicains.
00:07:44Je suis attaché à mes convictions, je ne partage pas les siennes,
00:07:47mais pourquoi ne pourrait-il pas les défendre ?
00:07:49En revanche, il a eu tort de trancher un débat avant qu'il ait pu prospérer.
00:07:53Une alliance qui serait synonyme pour lui de disparition des Républicains.
00:07:58Élodie, il n'élude aucun thème, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:08:02Et quand Nicolas Sarkozy parle, on a tendance à plutôt l'écouter.
00:08:05Et on voit que finalement, avec Emmanuel Macron, dont on disait qu'il lui parlait,
00:08:10là, il y a quelques petites critiques quand même.
00:08:13Oui, des critiques, mais en fait, d'un côté, il reconnaît un certain nombre de choses
00:08:16qu'Emmanuel Macron a pu faire et qui vont dans le bon sens.
00:08:18En revanche, il conteste cette décision de dissoudre pour deux raisons.
00:08:21Premièrement, parce qu'il dit qu'il y a eu un vote qui a été fait
00:08:24avec un rassemblement national qui arrive en tête.
00:08:26Pourquoi vouloir redemander aux Français si, finalement, ils ont bien voté la première fois ?
00:08:30C'est un peu ça l'idée. Et puis surtout, il le craint.
00:08:32Il explique que le pays, en ce moment, est extrêmement fracturé.
00:08:35Il estime qu'après la dissolution, le président de la République
00:08:37aura encore moins de pouvoir que maintenant.
00:08:39Il y a une phrase que j'ai trouvée assez intéressante.
00:08:42Il dit, en parlant d'Emmanuel Macron, toujours,
00:08:44« Je regrette cependant son inclination à croire que son intelligence
00:08:47lui permettra de contourner des contradictions nationales.
00:08:49Ce qui l'empêche de les trancher, le président ne doit pas esquiver.
00:08:52Il doit décider. »
00:08:53Et puis, il a une analyse assez juste aussi sur la manière de considérer le rassemblement national.
00:08:57Premièrement, ce qu'il explique, c'est que le rassemblement national a évolué.
00:09:00Et on voit bien que de continuer à taper sur le rassemblement national
00:09:03avec des caricatures et en ciblant les électeurs, ça n'a pas marché.
00:09:06Ils sont arrivés largement en tête.
00:09:07Donc, ce que dit Nicolas Sarkozy, c'est qu'il faut aller plutôt les chercher sur leurs idées.
00:09:13Il explique qu'il ne faut pas disqualifier les électeurs du rassemblement national,
00:09:16qu'il ne faut pas non plus dire que le rassemblement national n'est pas républicain
00:09:19puisqu'il se présente à des élections et qu'il est démocratiquement élu.
00:09:22Et puis, effectivement, sur Éric Ciotti, il y a une sorte de prise de distance
00:09:25parce que ce qu'il conteste, ce n'est pas tant l'alliance qu'a voulu faire Éric Ciotti,
00:09:29mais c'est plutôt premièrement le fait qu'il ait décidé avant de trancher le débat en interne.
00:09:33Et il estime que l'union des droites aurait dû passer si elle se fait,
00:09:36non pas par les cadres du parti, mais par les militants.
00:09:39Et effectivement, il explique que alors que la droite est si faible,
00:09:42une alliance maintenant, pour lui, ça serait plutôt que LR devienne le supplétif du rassemblement national
00:09:46plutôt qu'une vraie union des droites.
00:09:49Donc, on voit que sur tous ces sujets, il fait des critiques assez justifiées
00:09:52et pas du tout des critiques gratuites ou politiciennes.
00:09:55On y reviendra d'ailleurs en deuxième heure, mais on va faire un premier tour de table.
00:09:58Naïma Ibn-el-Fadl, vous en avez pensé quoi de cette longue interview de Nicolas Sarkozy ?
00:10:02Elle n'est quand même pas si tendre que ça avec Emmanuel Macron.
00:10:05Il y a un petit tacle.
00:10:07C'est une interview où les propos du président Sarkozy sont extrêmement lucides.
00:10:13Rappelons-nous qu'en 2022, lui-même avait appelé à ce qu'il y ait une coalition gouvernementale avec les LR
00:10:22et pour que, justement, les LR ne disparaissent pas.
00:10:25Donc, il avait vraiment œuvré pour que les LR puissent se rapprocher d'Emmanuel Macron
00:10:31et qu'il y ait cette coalition.
00:10:33Et il avait aussi appelé à ce qu'il y ait un deal au niveau de la députation
00:10:37pour qu'il puisse y avoir des députés soutenus par la Macronie, des députés LR.
00:10:43Et rappelez-vous, la réaction de la plupart de ceux, aujourd'hui même,
00:10:47qui soit vont vers l'ERN, soit vont vers un éventuel deal avec la Macronie,
00:10:57ceux-là même ont décliné sa proposition avec beaucoup de mépris,
00:11:03en délégitimant même qu'ils puissent s'en occuper.
00:11:06Et tout ce qu'il avait prévu, parce qu'il l'a prévu, il l'a dit, c'est la mort.
00:11:10Sinon, s'il n'y a pas cette stratégie, c'est la mort des LR.
00:11:14Et effectivement, on ne peut qu'acter qu'aujourd'hui, ce qu'il avait prévu.
00:11:18Et effectivement, aujourd'hui, on voit bien le résultat de tout ça.
00:11:23Kevin, il le dit Nicolas Sarkozy, c'est un risque majeur cette dissolution pour le pays.
00:11:28Ce n'est pas anodin, quand même.
00:11:30Il a raison. Nicolas Sarkozy est un homme lucide.
00:11:33C'est un homme intelligent qui reste connecté à la société française
00:11:37et qui reste hyper connecté au peuple de droite.
00:11:40Et c'est l'un des rares qui comprend vraiment les aspirations des Français de droite.
00:11:46Pour revenir sur votre question, Thierry, évidemment qu'avec cette dissolution,
00:11:51Emmanuel Macron a provoqué le chaos.
00:11:54Il proclame, il se dit comme étant celui qui est le rempart au chaos.
00:12:01Mais c'est celui qui provoque le chaos.
00:12:04Moi, ce qui me marque, c'est la confiscation du débat démocratique
00:12:08et du débat public depuis 2022.
00:12:12Regardez l'élection présidentielle.
00:12:14Est-ce qu'il y a eu véritablement un débat ? Je ne pense pas.
00:12:16Emmanuel Macron a enjambé l'élection présidentielle
00:12:20comme il a enjambé les législatives qui sont venues après.
00:12:23Regardez au cours de ces élections européennes.
00:12:25Monsieur Macron a tout fait pour nationaliser le débat.
00:12:28Il n'y a pas eu de débat sur les questions européennes.
00:12:30Et en plus, il n'y a eu que des invectives en rappelant notamment
00:12:34que le RN, c'était le fasciste, que le RN, c'était la russophilie exacerbée,
00:12:42ce qui est complètement pathétique.
00:12:44Et là, encore une fois, il provoque une dissolution.
00:12:47Il organise une élection dans un cours tellement bref
00:12:50qu'il n'y aura pas de débat démocratique.
00:12:52Donc forcément, les Français ont l'impression d'être cadenassés.
00:12:55Les Français ont l'impression de ne pas pouvoir s'exprimer.
00:12:58Surtout qu'il y a eu des mouvements sociaux qui ont été très sévèrement réprimés.
00:13:02Je pense notamment aux Gilets jaunes.
00:13:04Donc quand M. Macron dit défendre la démocratie,
00:13:07je trouve quand même qu'il escamote en empêchant dans ce pays un débat serein.
00:13:12Là, c'est le chaos.
00:13:14Patrice, il n'est pas temps non plus avec la France insoumise,
00:13:17à Nicolas Sarkozy, mais ce n'est pas une surprise évidemment.
00:13:19Il n'a éludé aucune question.
00:13:23La France insoumise, c'est le front populaire.
00:13:27Il a parlé, il a prononcé le mot opportunisme.
00:13:30C'est le mot le plus important qui peut qualifier
00:13:33tous ceux qui ont rejoint une bande dont certains peuvent être qualifiés d'énergumènes,
00:13:40qui n'ont rien à voir avec ce que pourraient être des députés.
00:13:44La seule chose qui me gêne dans ce qu'a dit Nicolas Sarkozy,
00:13:48c'est de revenir sur cette dissolution.
00:13:50Ça ne sert plus à rien.
00:13:52Ça ne sert plus à rien.
00:13:53C'est enfoncer une porte ouverte.
00:13:54Il y a peut-être eu une erreur du président de la République.
00:13:58Je parle d'Emmanuel Macron.
00:14:00Maintenant, selon certaines informations,
00:14:02il aurait préparé ça depuis un certain temps.
00:14:05Alors, ce ne serait pas une erreur de rapidité, si je puis dire,
00:14:09de spontanéité, mais quelque chose de calculé.
00:14:12Moi, ce que j'aime bien dans Nicolas Sarkozy et dans son interview excellente,
00:14:16d'ailleurs, c'est le fait qu'il met les points sur les i.
00:14:21Il ne faut pas diaboliser le Rassemblement national,
00:14:25mais il faut le combattre.
00:14:28Donc, une joute politique sur les idées, c'est ça qui est important.
00:14:33Et c'est ce que tout le monde généralement oublie.
00:14:36Maintenant, Nicolas Sarkozy, c'est une référence politique.
00:14:40Il n'y a aucun problème.
00:14:41Il a une certaine sagesse.
00:14:43Il n'y en a pas beaucoup comme ça.
00:14:45Et pour en revenir à son homologue, François Hollande,
00:14:48je crois qu'il a perdu cette sagesse,
00:14:51ce côté référent politique en rejoignant la bande d'Arnout.
00:14:58Edio, justement, dit de François Hollande
00:15:02qu'il a très peu de convictions.
00:15:05Là, c'est un joli petit tac.
00:15:07Oui, très peu de convictions qui, néanmoins, ont tout de même conduit
00:15:10à une forme de scission au sein du Parti socialiste,
00:15:12puisque la Fédération socialiste de Corrèze a avalisé
00:15:16l'investiture de François Hollande
00:15:18pour les élections législatives,
00:15:19tandis que le secrétariat national du Parti socialiste,
00:15:23lui, a dans un premier temps expliqué
00:15:25qu'il ne s'agissait pas de suivre l'ancien président.
00:15:29Donc, il est intéressant de remarquer
00:15:30à quel point il y a des divisions.
00:15:32Les anciens présidents parlent en ce moment.
00:15:34Oui, les anciens présidents parlent, c'est certain.
00:15:36Et que pourtant, ces divisions parviennent
00:15:38à être surmontées par le camp progressiste,
00:15:41ce que le camp de la droite nationale
00:15:43ne parvient manifestement pas à faire.
00:15:45D'ailleurs, je trouve intéressant
00:15:46que Nicolas Sarkozy ait exprimé son impression
00:15:49selon laquelle il n'y avait plus de points de détail
00:15:51au Rassemblement national.
00:15:53D'ailleurs, il est vrai que le Rassemblement national
00:15:55n'a pas uniquement changé son discours,
00:15:57c'est l'intégralité des cadres du Parti
00:15:58qui ont été remplacés ces dix dernières années.
00:16:00Donc, il est compliqué de n'y voir qu'une stratégie.
00:16:03Il y a manifestement véritablement eu
00:16:04une volonté de modification politique.
00:16:07Néanmoins, je m'étonne que cette même expression
00:16:09de points de détail, d'un point de vue moral,
00:16:12ne soit pas employée pour qualifier
00:16:14ce qu'il se passe aujourd'hui à gauche,
00:16:16puisque j'estime que, d'un point de vue politique
00:16:19et par rapport au danger que ces propos-là
00:16:22peuvent poser pour la démocratie,
00:16:24aujourd'hui, au sein de la NUPES 2.0,
00:16:26plutôt que de parler de nouveaux fronts populaires
00:16:29qui me semblent être une forme d'usurpation de l'histoire,
00:16:33il y a en revanche, en effet, au sein de ce camp-là,
00:16:36des détails, des propos, pardon,
00:16:38qui, d'un point de vue moral, sont aussi graves
00:16:40que ceux que Jean-Marie Le Pen pouvait tenir.
00:16:42Et pourtant, dans l'espace médiatique,
00:16:44dans l'espace politique, il n'y a pas une condamnation
00:16:46aussi ferme que ce que l'on a pu entendre
00:16:48du côté de l'autre camp.
00:16:50Excusez-moi, même dans la manière
00:16:53qu'à la droite se défendent,
00:16:55on voit bien que, depuis des décennies,
00:16:58la droite a toujours été sous le magistère de la gauche
00:17:01qui lui dicte le bien et le mal.
00:17:03Et c'est là où le bas blesse.
00:17:05En fait, la droite se positionne toujours
00:17:09en fonction, finalement, de ce que va penser
00:17:11la gauche. Et aujourd'hui, on accepte,
00:17:13effectivement, tout de la gauche,
00:17:15même les plus pires infamies,
00:17:17et c'est ça qui est dramatiqué.
00:17:19Aujourd'hui, l'électorat,
00:17:21et même les Français en général, sont pris en otage.
00:17:23Ils sont un peu perdus, vous savez, les Français,
00:17:25là, aujourd'hui. Pour vous discuter
00:17:27avec des gens dans la rue,
00:17:29ils sont quand même totalement perdus.
00:17:31Et je voudrais aussi rajouter quelque chose
00:17:33qui m'a choquée. Alors, je ne sais pas si
00:17:35vraiment le président Emmanuel Macron
00:17:37l'a dit, mais,
00:17:39et là, je parle sous le contrôle
00:17:41d'Élodie, mais il a dit, je leur ai
00:17:43balancé ma grenade dégoupillée
00:17:45dans les jambes, maintenant, on va voir
00:17:47comment ils s'en sortent. Et ça fait des semaines
00:17:49que je préparais ça. C'est terrifiant,
00:17:51parce que pour moi, encore une fois...
00:17:53C'est une confusance à nos frères du monde.
00:17:55Voilà, parce qu'on attend d'un président,
00:17:57en tout cas, et en général, et on va dire
00:17:59les choses comme ça, d'homme et de femme politique,
00:18:01qu'il travaille pour le pays
00:18:03en responsabilité, et notamment
00:18:05du président de la République. Le pays,
00:18:07là, la situation est
00:18:09extrêmement grave. Et c'est pour ça que
00:18:11la prise de parole du
00:18:13président Nicolas Sarkozy,
00:18:15elle est extrêmement importante aujourd'hui.
00:18:17Le jeu politique,
00:18:19consiste justement à trouver un travers
00:18:21pour essayer de coincer les autres.
00:18:23Cette histoire de grenade,
00:18:25cette histoire de grenade, si effectivement
00:18:27le président Macron est persuadé
00:18:29que le Rassemblement
00:18:31National
00:18:33pourrait gagner,
00:18:35cette grenade,
00:18:37elle sert à les mettre
00:18:39au pouvoir pour prouver au pays
00:18:41qu'il y a bien pire
00:18:43que ce qu'il a fait.
00:18:45C'est une stratégie politique.
00:18:47On a les JO, on a les craintes
00:18:49d'attentats. Mais non, il ne faut pas...
00:18:51Les JO vont bien se passer.
00:18:53Je voudrais qu'on avance un peu, parce qu'on reviendra
00:18:55sur l'interview. On espère,
00:18:57mais on prend le pari. Allez, deux mots de Kevin
00:18:59rapidement, parce qu'on y reviendra en deuxième heure.
00:19:01Les manifestations, dans le chaos,
00:19:03le saccage...
00:19:05Regardez aussi les vindictes.
00:19:07Les Français sont adultes. Ils ne vont pas gâcher.
00:19:09Ils ne vont pas gâcher les JO.
00:19:11On parle des groupuscules,
00:19:13d'ultra-grosses,
00:19:15qui veulent vouloir faire leur petite révolution.
00:19:17Les black blocs, pendant la manifestation anti-RN,
00:19:19ils n'ont pratiquement pas bougé.
00:19:21Ça veut dire quelque chose, quand même.
00:19:23Ça veut dire qu'ils sont aux ordres.
00:19:25Il faut lever la main.
00:19:27Je peux prendre la parole ? Merci.
00:19:29Je vous en prie. Non, il y a une chose qu'a dit Naïma
00:19:31qui est très juste.
00:19:33Cela fait des années
00:19:35que la droite LR, disons une partie de la droite LR,
00:19:37se soumet
00:19:39à la gauche morale
00:19:41et s'excuse face à elle.
00:19:43Une partie de la droite LR
00:19:45préfère avoir l'assentiment des bobos
00:19:47de Saint-Germain-des-Prés
00:19:49plutôt que, finalement, le respect
00:19:51des militants LR.
00:19:53Moi, je peux vous dire que la jeunesse de droite,
00:19:55elle en a marre d'être dans le camp des losers.
00:19:57La jeunesse de droite, elle en a marre,
00:19:59en effet, de s'excuser
00:20:01quand elle dit qu'elle ne veut plus d'immigration,
00:20:03elle ne veut plus d'insécurité
00:20:05et quand elle dit qu'elle aime
00:20:07la France et qu'elle aime
00:20:09notre identité nationale.
00:20:11Et ce qui s'est passé au sein de LR,
00:20:13c'est bien une dichotomie
00:20:15entre la base militante
00:20:17et notamment certains apparatchiks
00:20:19grisonnants
00:20:21qui n'acceptent pas l'idée
00:20:23que nous ne sommes plus dans les années 70
00:20:25ou que nous ne sommes plus dans les années 80.
00:20:27Regardez, il y a beaucoup
00:20:29de jeunes LR, je pense à Guilhem Carayon,
00:20:31je pense à Théo Michel,
00:20:33qui ne sont plus dans une forme
00:20:35de blocage idéologique
00:20:37et intellectuel. Ils voient bien que si la droite
00:20:39veut gagner, il faut qu'elle s'allie.
00:20:41LR, c'est 7-8%.
00:20:43Comment voulez-vous que la droite revienne au pouvoir
00:20:45si jamais on ne s'allie pas
00:20:47avec des gens qui pensent à 80 ou 90% ?
00:20:49Comme elle
00:20:51et Éric Ciotti, également,
00:20:53l'a compris. Donc, on a affaire, en effet,
00:20:55à des Aurélien Pradié, à des Xavier Bertrand,
00:20:57à des Valérie Pécresse
00:20:59qui ont fait des scores souvent risibles
00:21:01lors des différentes élections.
00:21:03Et un Éric Ciotti
00:21:05qui est solide, qui essaye
00:21:07d'incarner quelque chose et, en fait, qui sauve
00:21:09son parti. Parce que qu'est-ce que c'était
00:21:11que les LR ? C'était un parti de notable
00:21:13qui ne parlait plus qu'à
00:21:15des gens qui étaient très, très
00:21:17âgés. Enfin, il y a un renouveau.
00:21:19Enfin, il y a quelque chose qui se passe
00:21:21et je peux vous dire que les jeunes de droite
00:21:23sont contents. Et notamment,
00:21:25il y a juste une chose, le syndicat Unis
00:21:27a apporté son soutien à Éric Ciotti.
00:21:29Mes chers Kévin,
00:21:31ce qu'on peut aussi
00:21:33juste voir dans cette séquence
00:21:35lamentable qui a été donnée
00:21:37par les Républicains,
00:21:39c'est tout simplement qu'ils auraient dû,
00:21:41en responsabilité encore, laver leur
00:21:43linge sale en famille.
00:21:45Mais vous avez vu les réactions. C'est-à-dire que
00:21:47peut-être que M. Ciotti
00:21:49n'aurait certainement pas dû faire
00:21:51cette alliance sans consulter le bureau politique
00:21:53et l'ensemble des cadres.
00:21:55Évidemment, on est en démocratie. La démocratie,
00:21:57elle se joue aussi
00:21:59au sein d'un parti. Enfin, en tout cas, je l'espère.
00:22:01Mais la réaction, elle a été
00:22:03rapidement, dans l'instant,
00:22:05va-t-en-guerre. Rappelez-vous
00:22:07le certain qui se retroussait
00:22:09les manches. Rappelez-vous aussi
00:22:11Geoffroy Didier qui a carrément dit
00:22:13qu'on irait le sortir avec la force s'il le faut.
00:22:15Ou Mme Ginevard avec le double déclé
00:22:17qu'est-ce qu'elle a fait de forcer une porte qui était déjà cassée.
00:22:19Quel spectacle. C'est dommage.
00:22:21Un grand parti comme Les Républicains.
00:22:23Et moi, je comprends le président
00:22:25Nicolas Sarkozy parce que c'est lui
00:22:27qui l'a créé ce parti, qui en a fait
00:22:29ce qu'il est devenu. Et malheureusement,
00:22:31on assiste à une descente
00:22:33aux enfers qui est aussi
00:22:35due à un moment où il n'y a pas eu
00:22:37une vraie refonte, une vraie discussion
00:22:39sur quelle stratégie,
00:22:41quel sens lui redonner, etc.
00:22:43Surtout de le reconnecter avec la base
00:22:45comme disait Kévin, mais aussi avec le peuple
00:22:47parce qu'il a un peu oublié le peuple
00:22:49et puis cet entre-soi.
00:22:51Cet entre-soi, Thierry,
00:22:53parce que je peux vous dire qu'ils sont dans l'entre-soi.
00:22:55C'est-à-dire, ils se distribuent même
00:22:57les postes entre eux. Et peut-être qu'aujourd'hui
00:22:59c'est ça qui a fait que
00:23:01ce qu'avait prédit Nicolas Sarkozy,
00:23:03eh bien,
00:23:05on y assiste aujourd'hui.
00:23:07Moi, je ne pense pas du tout, du tout, du tout que Éric Ciotti soit le sauveur
00:23:09des Républicains comme Kevin.
00:23:11On en reparlera,
00:23:13vous savez, parce que
00:23:15j'avais prévu d'aborder l'autre
00:23:17grande interview de Marine Le Pen
00:23:19avec Elodie Huchat, dans cette partie-là.
00:23:21Eh bien, on en reparlera juste après, parce qu'elle a aussi
00:23:23une grande, grande interview
00:23:25accordée à nos amis du Figaro. Vous n'êtes pas
00:23:27voir les amis, mais c'est normal,
00:23:29il y a beaucoup de sujets. Allez, à tout de suite, on se retrouve dans quelques instants
00:23:31avec l'équipe du dimanche, à tout de suite.
00:23:35Merci de nous accueillir
00:23:37en ce dimanche jour
00:23:39de fête des pères, évidemment, je le rappelle.
00:23:41Allez, on va faire un nouveau tour de la
00:23:43formation avec Isabelle Pivoulot et reprendre
00:23:45nos débats avec une actualité politique très riche
00:23:47en ce dimanche, et c'est normal.
00:23:51En Haute-Savoie, un ultra-trail
00:23:53a été annulé après
00:23:55la mort d'un quinquagénaire. Trois autres
00:23:57personnes ont été blessées, mais sans pronostic
00:23:59vital engagé. Le départ de cette course
00:24:01de 90 kilomètres avait
00:24:03été donné vendredi à 23h45.
00:24:05L'alerte accident a été déclenchée
00:24:07samedi vers 4h du matin.
00:24:09Les concurrents ont chuté dans un secteur montagneux
00:24:11rendu glissant en raison
00:24:13de fortes pluies. Au sommet pour
00:24:15la paix en Suisse, Volodymyr Zelensky
00:24:17a promis de faire des propositions de paix
00:24:19à la Russie, une fois qu'elles seront
00:24:21validées par la communauté internationale.
00:24:23Si le Kenya, l'Arabie saoudite
00:24:25et la Turquie déplorent l'absence
00:24:27de la Russie, qui n'a pas été conviée au sommet,
00:24:29la majorité des 90 pays
00:24:31présents ont réitéré
00:24:33leur soutien à l'Ukraine.
00:24:35Enfin, en Arabie saoudite, les fidèles
00:24:37musulmans accomplissent aujourd'hui le dernier
00:24:39grand rituel de leur pèlerinage
00:24:41annuel. Les pèlerins se succèdent
00:24:43dans la vallée de Mina, près de la Mecque, pour procéder
00:24:45à la lapidation de stèles symbolisant
00:24:47Satan, un rite qui avait
00:24:49coûté la vie à plusieurs centaines de personnes
00:24:51en 2015, lors d'une
00:24:53bousculade.
00:24:55Merci beaucoup Isabelle. Je représente
00:24:57l'équipe du Dimanche, Naïma M. Fadal,
00:24:59Kevin Bossuet, Patrice Arditi, Ilyon Mamann
00:25:01et Léoduche. Actualité politique
00:25:03riche, évidemment, vous le comprenez aisément.
00:25:05Après la longue interview accordée
00:25:07par Nicolas Sarkozy et nos amis du
00:25:09Journal du Dimanche, on va évoquer
00:25:11l'interview accordée par Marine Le Pen
00:25:13à nos amis du Figaro.
00:25:15Et là, elle est très, très cash
00:25:17avec les amis
00:25:19de Patrice Arditi,
00:25:21le Front Populaire.
00:25:23Pour elle, le bloc islamo-gauchiste
00:25:25prend de la disparition
00:25:27de l'ensemble de nos libertés, dit-elle.
00:25:29Oui, Marine Le Pen d'abord
00:25:31qui explique qu'elle ne croit pas qu'il y ait un
00:25:33retour du clivage gauche-droite et elle rappelle
00:25:35que ce n'est pas parce qu'il y a un rapprochement avec les Républicains
00:25:37que le Rassemblement National devient
00:25:39de droite. Et comme en ce moment, il faut savoir
00:25:41si on met un signe égal ou pas entre les parties,
00:25:43la question lui est posée, à savoir
00:25:45qui est son vrai adversaire entre Jean-Luc Mélenchon
00:25:47et Emmanuel Macron. Elle répond absolument sans détour
00:25:49et elle dit qu'elle ne met pas les deux blocs sur un pied
00:25:51d'égalité, qu'il est évident que
00:25:53l'abomination pour le pays, c'est la nupes 2
00:25:55qui est pire que la nupes 1. C'est
00:25:57l'islamo-gauchisme qui prône de manière presque
00:25:59assumée la disparition de l'ensemble
00:26:01de nos libertés. Elle n'oublie pas quand même
00:26:03détruire un petit peu Emmanuel Macron au passage
00:26:05qui explique que la destruction qu'il opère
00:26:07est en revanche plus subtile et qui lui laisse
00:26:09un pays en ruine. Elle dit que les deux sont
00:26:11dangereux mais il est évident que la lutte prioritaire qui nécessite
00:26:13que tout le monde se rassemble est contre le bloc
00:26:15islamo-gauchiste. Elle en dit plus
00:26:17aussi sur l'alliance qui va se faire
00:26:19avec les Républicains. Elle explique que depuis
00:26:21longtemps, elle sait qu'au sein du parti,
00:26:23il y a des personnalités qui peuvent se rapprocher
00:26:25du programme du Rassemblement National.
00:26:27Elle se dit étonnée des mots,
00:26:29notamment, qu'ont eu un certain nombre de ténors contre Éric Chiotti
00:26:31et puis, elle dit un peu plus comment les choses
00:26:33se précisent. Elle dit qu'il n'y a pas de programme négocié
00:26:35et qu'à l'Assemblée Nationale, Éric Chiotti
00:26:37aura son propre groupe de députés qui n'appartiendra
00:26:39pas au groupe RN et que, évidemment,
00:26:41texte par texte, ils verront s'il y a des
00:26:43majorités quand on lui demande si l'Assemblée
00:26:45va devenir ingouvernable, ce qui est quand même
00:26:47un petit peu, enfin, le pays est donc la question
00:26:49que tout le monde se pose. Et elle dit
00:26:51Emmanuel Macron a réussi à trouver un trou de souris pour mettre
00:26:53en place les conditions d'un blocage total du fonctionnement
00:26:55démocratique de notre pays. Dans ce cas-là,
00:26:57la Constitution ne laisse plus qu'un seul choix, la démission.
00:26:59En revanche, elle précise qu'elle est respectueuse des institutions,
00:27:01qu'elle ne demande donc pas cette démission, mais qu'il y aura
00:27:03une cohabitation. Et puis, elle explique
00:27:05que son parti veut incarner l'ordre,
00:27:07la tranquillité, qu'ils n'auront aucune difficulté
00:27:09à faire un gouvernement. Et, effectivement,
00:27:11elle cite à un certain nombre de reprises le comportement
00:27:13de la France insoumise parce que c'est sûr que depuis
00:27:15deux ans, grâce à la France insoumise,
00:27:17on a pu voir à quel point les députés du
00:27:19Rassemblement National incarnaient, comme elle le dit,
00:27:21la tranquillité, à l'inverse de ceux de la France insoumise.
00:27:23Ça c'est vrai. Tout le monde a pu le constater,
00:27:25l'observer, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:27:27Retour un petit peu sur cette interview.
00:27:29Kévin Bossuet, qu'est-ce que vous en avez retiré ?
00:27:31Là, le tapot très fort, évidemment,
00:27:33sur la France insoumise.
00:27:35Non, mais c'est assez intéressant
00:27:37de constater que
00:27:39Marine Le Pen a compris que
00:27:41le danger aujourd'hui en France
00:27:43était véritablement l'extrême-gauche.
00:27:45Elle met en avant, notamment,
00:27:47l'extrême-gauche islamo-gauchiste.
00:27:49Et, d'ailleurs,
00:27:51Thierry, je pense que ça ne vous aura pas échappé.
00:27:53Quand vous voyez que
00:27:55certaines investitures
00:27:57sont briguées par
00:27:59des militants
00:28:01violents, on se pose
00:28:03quand même des questions. Je pense notamment à Raphaël Arnault,
00:28:05qui est fiché S
00:28:07et qui a été investi
00:28:09notamment par
00:28:11le Front populaire.
00:28:13Il y a aussi une chose qui m'a assez
00:28:15marqué, c'est qu'elle ne s'inscrit pas dans le
00:28:17clivage gauche-droite. Pour elle, il y a un
00:28:19clivage mondialiste et un clivage
00:28:21patriote. Et ça correspond
00:28:23finalement à une opposition
00:28:25frontale au macronisme. Parce que qu'est-ce que c'est
00:28:27que le macronisme ? C'est
00:28:29l'idéologie
00:28:31de ceux qui ont réussi.
00:28:33C'est l'idéologie des gens
00:28:35qui ont du pouvoir d'achat, qui
00:28:37vivent notamment dans les centres urbains
00:28:39et qui essayent de se maintenir au pouvoir
00:28:41en mettant en avant
00:28:43une idéologie pseudo-progressisme,
00:28:45féministe,
00:28:47écologiste,
00:28:49pro-LGBT
00:28:51face à un peuple qui ne
00:28:53serait rien. D'ailleurs, c'est un propos
00:28:55qui a été prononcé par Emmanuel Macron
00:28:57lui-même. Donc en fait,
00:28:59qu'est-ce qu'appelle Marine Le Pen ?
00:29:01Une union nationale, une union patriote,
00:29:03une union de tous ceux
00:29:05qui aiment leur pays, contre
00:29:07le globalisme, contre
00:29:09le mondialisme et contre
00:29:11ceux, finalement, qui sont
00:29:13pour la destruction de nos
00:29:15frontières, de notre identité
00:29:17et plus largement
00:29:19de notre pays et de la souveraineté
00:29:21populaire. Je trouve que c'est assez
00:29:23malin de la part de Marine Le Pen quand elle dit
00:29:25Eric Ciotti siègera avec
00:29:27Zedekieff. Je trouve que c'est très bien
00:29:29joué et stratégiquement très bien joué dans le contexte
00:29:31du moment, de bien faire le distinguo.
00:29:33Vous êtes d'accord ou pas avec ça ?
00:29:35Oui, mais c'est pas la première fois
00:29:37je parlais de sagesse pour Nicolas Sarkozy
00:29:39tout à l'heure, c'est pas la première fois que
00:29:41Marine Le Pen essaye d'être également
00:29:43de se présenter comme la mère de tous les peuples.
00:29:45Je veux dire, c'est
00:29:47extrêmement difficile à tenir comme
00:29:49positionnement, mais là,
00:29:51elle le fait. Mais regardons, grattons
00:29:53un petit peu, grattons un petit peu,
00:29:55Ciotti va se faire bouffer. Il va se faire bouffer
00:29:57complètement par
00:29:59Marine Le Pen. Ça fait des mois
00:30:01et des mois et des mois que Ciotti
00:30:03montre qu'il est tout prêt
00:30:05à rentrer au Rassemblement National.
00:30:07Il défend exactement
00:30:09les mêmes valeurs que
00:30:11Marine Le Pen.
00:30:13Marine Le Pen, elle est là et elle prend
00:30:15ce qui peut servir.
00:30:17Alors, bien entendu,
00:30:19Marine Le Pen est là
00:30:21en train de se dire, il y a la présidentielle
00:30:23derrière, qu'est-ce que je dois
00:30:25faire ? Et c'est extrêmement important
00:30:27parce que, qu'est-ce que je dois faire, ça veut dire
00:30:29est-ce qu'on prend le risque de gouverner
00:30:31avec un soi-disant gouvernement d'Union
00:30:33Nationale ? Franchement, vous pensez
00:30:35qu'un poutou va rejoindre
00:30:37un gouvernement de Marine Le Pen ?
00:30:39Un Thomas Porte ?
00:30:41Louis Boyard ?
00:30:43Louis Boyard.
00:30:45C'est absolument impossible.
00:30:47Oubliez Louis Boyard.
00:30:49Bon, bref.
00:30:51Non, elle joue
00:30:53sur les mots.
00:30:55Un gouvernement d'Union Nationale, ça se fait
00:30:57si les gens acceptent.
00:30:59Alors, évidemment, Ciotti et d'autres
00:31:01accepteraient, mais je maintiens
00:31:03qu'il reste une droite républicaine
00:31:05qui n'a rien à voir avec
00:31:07celle que prône Ciotti pour
00:31:09entrer dans le giron de Marine Le Pen.
00:31:11Allez, deux mots sur le sujet avec vous,
00:31:13Naïma et Eliott.
00:31:15Il y a de quoi être déstabilisé. Parce qu'aujourd'hui,
00:31:17depuis deux ans que
00:31:19le Rassemblement National, les députés
00:31:21sont à l'Assemblée Nationale,
00:31:23ils se sont très bien
00:31:25comportés. Ils ont respecté les
00:31:27règlements. Ils ont fait des propositions
00:31:29de loi. Ils ont eu,
00:31:31alors on va le dire aussi parce que c'est extrêmement
00:31:33important, au niveau vestimentaire,
00:31:35ils étaient dans les codes de l'Assemblée Nationale.
00:31:37Mais où
00:31:39on a eu les problèmes
00:31:41de chaos, de
00:31:43bordélisation, excusez-moi le mot,
00:31:45de l'Assemblée Nationale, de vindic,
00:31:47de non-respect
00:31:49du règlement, du non-respect
00:31:51de la présidente de l'Assemblée Nationale.
00:31:53Dans quel camp on les a eus ?
00:31:55Chez LFI ?
00:31:57Reconnaissez,
00:31:59je suis d'accord avec vous, mais reconnaissez
00:32:01que les Français peuvent être déstabilisés.
00:32:03Parce que, justement, les Français
00:32:05voient aussi cette réalité-là.
00:32:07Et donc, ils s'interrogent aussi par rapport
00:32:09à ce qu'on peut dire et par rapport à ce
00:32:11magistère de la gauche, à cette
00:32:13morale de la gauche
00:32:15qui décide du bien et du mal.
00:32:17En se disant, mais non, ce qu'on voit, ce n'est pas ça.
00:32:19Elodie, rapidement, je vous donne la parole juste après.
00:32:21Un mot, effectivement, sur le
00:32:23comportement. Oui, en revanche, sur le fond,
00:32:25on a vu, encore récemment, des députés de l'Assemblée
00:32:27Nationale qui déposent des amendements de suppression sur
00:32:29leurs propres amendements parce que, certes,
00:32:31il y a ceux qu'on met en avant et il y a encore ceux
00:32:33où, sur le fond, alors certes, on est bien
00:32:35propre sur soi, etc., mais sur le fond, ce n'est pas encore ça.
00:32:37Il faut reconnaître que ce sont des erreurs que fait
00:32:39un peu moins la France insoumise, sur le fond.
00:32:41Merci d'être là. C'est vrai qu'il faut répondre.
00:32:43Juste une chose pour répondre à Patrice.
00:32:45Marine Le Pen, quand elle parle
00:32:47d'union nationale, elle parle, en fait,
00:32:49d'union des patriotes, d'union
00:32:51de gens qui aiment la France.
00:32:53Évidemment qu'elle exclut
00:32:55les insoumis. Quand vous voyez les
00:32:57insoumis qui préfèrent brandir
00:32:59le drapeau palestinien
00:33:01plutôt que le drapeau français,
00:33:03vous vous interrogez,
00:33:05en effet, sur leur amour
00:33:07de la France. Quand vous avez des insoumis
00:33:09qui n'ont de cesse de bordéliser
00:33:11un lieu aussi sacré que
00:33:13l'Assemblée nationale, vous vous interrogez
00:33:15sur l'amour des insoumis pour
00:33:17la France. La vérité, c'est que les insoumis
00:33:19se sont construits politiquement
00:33:21contre les racines de la France,
00:33:23contre l'identité de la France.
00:33:25Donc, attention, Marine Le Pen
00:33:27veut le rassemblement des gens qui aiment la France
00:33:29et non pas de ceux qui la bordélisent.
00:33:31Kevin, on ne peut pas trancher comme ça.
00:33:33Je n'aime pas du tout
00:33:35les insoumis, vous l'aviez quand même remarqué,
00:33:37mais je ne peux vraiment pas penser
00:33:39que tous les gens qui suivent les insoumis
00:33:41n'aiment pas leur pays. Il ne faut pas exagérer.
00:33:43Il y a des durs,
00:33:45il y a des crétins, je peux donner le mot,
00:33:47mais franchement...
00:33:49Pour ne pas avoir aucune manifestation
00:33:51organisée en général par la gauche
00:33:53et en particulier
00:33:55les manifestations qu'on a vues du Front populaire,
00:33:57il n'y a aucun drapeau français. Pourquoi ?
00:33:59Et pourquoi les drapeaux français sont arrachés ?
00:34:01Pourquoi ?
00:34:03C'est très regrettable, mais ça ne veut pas dire
00:34:05qu'ils n'aiment pas leur pays.
00:34:07Je voulais qu'on ressente le débat, puisque nous parlons des insoumis.
00:34:09Cette information qui est tombée
00:34:11ce matin,
00:34:13Elodie, Adrien Quatennens
00:34:15a annoncé qu'il renonçait à se présenter
00:34:17sous la bannière du nouveau Front populaire.
00:34:19On l'écoute et on voit
00:34:21des raisons du pourquoi, avec vous, évidemment.
00:34:23Je sais que
00:34:25cette décision va décevoir
00:34:27beaucoup de monde, mais il me semble
00:34:29qu'elle va en soulager encore
00:34:31davantage.
00:34:33Par conséquent, je renonce
00:34:35à ma candidature aux élections
00:34:37législatives des 30 juin
00:34:39et 7 juillet prochains.
00:34:41On le sait, on l'a évoqué depuis quelques jours,
00:34:43il y a quelques candidatures
00:34:45qui posaient problème.
00:34:47Expliquez-nous un petit peu la raison
00:34:49du pourquoi, comme je le disais, Elodie.
00:34:51Officiellement, ça pose problème
00:34:53parce qu'Adrien Quatennens a à la fois
00:34:55reconnu et a été condamné pour avoir
00:34:57giflé son ex-compagne,
00:34:59mais ce qu'il faut bien comprendre,
00:35:01c'est que la raison pour laquelle on en arrive là,
00:35:03ce n'est pas parce que la France insoumise a décidé
00:35:05de condamner les violences conjugales,
00:35:07c'est parce qu'en fait, comme il y a eu dans le même temps
00:35:09cette fameuse purge, pour reprendre les mots
00:35:11qu'ils utilisent eux-mêmes, où on a...
00:35:13Oui, ce n'est pas nos termes, c'est important de préciser.
00:35:15C'est le thème de Clémentine Autain, il me semble, que je lui emprunte.
00:35:17On a vu
00:35:19Alexis Corbière, Raquel Garrido, Daniel Simonet
00:35:21ne pas être investi, et donc en fait,
00:35:23on a eu cette petite musique qui est montée en disant
00:35:25comment on peut ne pas investir des gens
00:35:27qui ont toujours été sérieux à l'Assemblée nationale
00:35:29mais qui ont osé critiquer Jean-Luc Mélenchon
00:35:31et dans le même temps, investir Adrien Quatennens.
00:35:33Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, il en arrive
00:35:35à cette situation. S'il n'y avait pas eu
00:35:37cette purge, sans doute que la candidature serait allée au bout.
00:35:39Et lui, il explique que le but,
00:35:41c'est de ne pas poser un problème,
00:35:43de ne pas faire perdre un siège, etc.
00:35:45On voit aussi, et Jean-Luc Mélenchon
00:35:47s'exprimera bientôt, parce qu'on sait
00:35:49à quel point lui était soutenu essentiellement par Jean-Luc Mélenchon,
00:35:51mais le Parti socialiste et les écologistes,
00:35:53notamment, ne voulaient pas et ne voulaient plus de cette candidature
00:35:55d'Adrien Quatennens.
00:35:57Il y a raison de se retirer
00:35:59dans le contexte actuel, Adrien Quatennens ?
00:36:01Déjà, je voudrais dire qu'il y a
00:36:03un certain panache. Il y a un certain panache
00:36:05rapidement à renoncer
00:36:07justement à sa candidature.
00:36:09Mais enfin, bon.
00:36:11Il a un papa. Il a un papa politique.
00:36:13C'est M. Mélenchon.
00:36:15Le papa l'a fait naître.
00:36:17Eh bien, le papa, hier,
00:36:19lui a dit, demain, c'est la fête des pères.
00:36:21Alors, soit sympathique, pour ne pas me mettre
00:36:23dans la mouise, eh bien, démissionne
00:36:25de ta candidature. Et c'est ce qu'il a fait.
00:36:27Maintenant, on va parvenir
00:36:29sur les désagréments
00:36:31liés à la gifle
00:36:33à son épouse, un an avant
00:36:35qu'on le sache. C'est absolument
00:36:37scandaleux.
00:36:39Il a été victime. Je ne le connais pas.
00:36:41Je ne le connais pas, ce monsieur.
00:36:43Je ne l'ai jamais rencontré. Mais il a été
00:36:45victime d'une féminisation radicale
00:36:47qui est lamentable.
00:36:49– Oui, mais précisément, il faut justement
00:36:51reconnaître que cela relève aussi de logique
00:36:53interne à la France Insoumise
00:36:55et qui renvoie à la composition de l'électorat
00:36:57de LFI. Je pense que
00:36:59Adrien Quatennens était, à l'heure actuelle, un repoussoir
00:37:01pour les électeurs de la France Insoumise.
00:37:03Quoi que l'on pense, en effet, de la volonté de mettre
00:37:05à l'écart un homme qui, pourtant, comme le rappelle
00:37:07Jean-Luc Mélenchon dans son interview, dans 20 ans...
00:37:09– En interne, ça crée des problèmes.
00:37:11– En interne, il y avait évidemment des problèmes aussi.
00:37:13De fait, d'ailleurs, il y avait une
00:37:15forme de contradiction idéologique au sein
00:37:17de l'appareil insoumis entre une forme
00:37:19de caractère
00:37:21très jusqu'au boutiste de la condamnation
00:37:23des violences envers les femmes qui allait
00:37:25jusqu'à pousser la France Insoumise à demander
00:37:27la démunition de Gérald Darmanin qui, pourtant,
00:37:29a été acquitté par la justice et
00:37:31qui, ensuite, pouvait assez difficilement soutenir
00:37:33Adrien Quatennens
00:37:35que l'investiture d'Adrien Quatennens
00:37:37au sein de ce même parti. Une fois encore, quoi que l'on pense
00:37:39du fond de la décision par rapport aux logiques
00:37:41à la fois internes au parti et
00:37:43à l'électorat insoumis, il était compliqué
00:37:45tout de même d'aller plus en avant
00:37:47avec Adrien Quatennens à l'heure actuelle.
00:37:49– Alors, puisque vous parliez du papa politique
00:37:51d'Adrien Quatennens, Jean-Luc Mélenchon
00:37:53lui, a parlé à nos
00:37:55confrères de 20 minutes et
00:37:57il faisait référence notamment à ces investitures
00:37:59qui posent problème et là aussi
00:38:01il a été cache, les investitures à vie, ça n'existe pas
00:38:03dit-il. On voit tout ça avec Cédric Gruyère
00:38:05et on poursuit le débat, Naïm Fadel et Kevin Bossuet.
00:38:07Je vous donne la parole juste après.
00:38:09– Jean-Luc Mélenchon
00:38:11se justifie d'une pure jocin
00:38:13de son groupe. Pour le leader
00:38:15de la France insoumise, certaines figures
00:38:17du mouvement ont été écartées des législatives
00:38:19pour élargir les candidatures
00:38:21aux militants syndicaux et associatifs.
00:38:23– Les investitures à vie n'existent pas
00:38:25mais la cohérence politique et la loyauté
00:38:27dans le premier groupe parlementaire de gauche
00:38:29sont aussi une exigence pour gouverner.
00:38:31– Également interrogé sur ses ambitions de
00:38:33Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon
00:38:35s'est testé vague. – Matignon n'est pas
00:38:37un sujet existentiel, je ne suis pas en train
00:38:39de construire une carrière. Assez d'histoire
00:38:41personnelle, gagnons d'abord les élections.
00:38:43– Lors de son interview, le chef de file
00:38:45des Insoumis s'en est pris à Emmanuel Macron.
00:38:47– Il est malfaisant.
00:38:49Cet homme est suspect, on a l'impression
00:38:51qu'une victoire du RN lui conviendrait.
00:38:53– Il a aussi pris pour cible Jordan Bardella.
00:38:55– Bardella c'est du Macron aggravé.
00:38:57Bardella c'est l'arnaque sociale,
00:38:59de nouvelles brutalités racistes et la ruine
00:39:01de la sécurité sociale privée de cotisations.
00:39:03– Selon un sondage OpinionWay,
00:39:05le RN réunirait 33%
00:39:07des intentions de vote,
00:39:09contre 25% pour le nouveau
00:39:11Front populaire.
00:39:13– Je disais, hors antenne, ça sulfate,
00:39:15mais c'est du Mélenchon dans le texte, évidemment,
00:39:17il n'est pas une personne. – Oui, mais il a raison
00:39:19sur un point, une investiture ce n'est pas vie,
00:39:21tout le monde peut le reconnaître. En revanche, ce qu'on a plus de mal
00:39:23à comprendre, c'est comment, pour une ou deux
00:39:25critiques émises par ses plus
00:39:27proches, parce que Raquel Garrido et Alexis Corbière,
00:39:29on rappelle que c'est quand même parmi les plus proches
00:39:31de Jean-Luc Mélenchon, ceux qui ont fondé
00:39:33la France insoumise, et en fait, ils ont été totalement
00:39:35dépassés par leur base, comme on dit,
00:39:37la révolution dévore ses enfants, puisque eux,
00:39:39ils ont présenté le programme de la France insoumise
00:39:41il y a des années, quand ils ont posé les bases,
00:39:43et aujourd'hui, ils se retrouvent considérés comme traîtres,
00:39:45alors que peut-être que les traîtres, ce sont plutôt ceux qui ont
00:39:47évolué vers
00:39:49une idéologie qui n'était pas du tout
00:39:51à la base celle qui était censée porter le mouvement.
00:39:53– Kévin.
00:39:55– Oui, on assiste à ce qu'on peut
00:39:57appeler la stalinisation
00:39:59finalement de la France insoumise,
00:40:01vous savez, quand Jean-Luc Mélenchon était au parti socialiste,
00:40:03il était très énervé,
00:40:05parce qu'il ne remportait aucune élection
00:40:07en son sein, quand il a fondé
00:40:09l'EFI, il s'est dit, on ne va pas s'embêter
00:40:11avec le vote des militants, il y aura
00:40:13un chef, c'est moi qui prendrai les décisions,
00:40:15et puis, c'est tout.
00:40:17– Là, c'est lui qui tire les ficelles.
00:40:19– C'est lui qui tire les ficelles, donc on assiste
00:40:21quand même à une véritable purge,
00:40:23ça en dit long sur la mentalité de
00:40:25Jean-Luc Mélenchon, c'est-à-dire qu'il n'accepte
00:40:27évidemment pas la contradiction,
00:40:29il n'accepte même pas la différence,
00:40:31et il est prêt à sacrifier les siens
00:40:33à partir du moment où il y a
00:40:35une petite critique à son encontre.
00:40:37Et en plus, moi, je crois
00:40:39quand même déceler derrière tout ça
00:40:41une forme d'arnaque autour
00:40:43du Front Populaire, puisqu'on nous avait dit
00:40:45que le Front Populaire avait pu
00:40:47se constituer parce que
00:40:49Jean-Luc Mélenchon s'en tenait éloigné.
00:40:51Là, on a la preuve irréfutable
00:40:53que c'est encore une fois
00:40:55Jean-Luc Mélenchon qui tire
00:40:57les ficelles, donc toute cette gauche
00:40:59socialiste, tous ces écolos
00:41:01qui nous racontaient en effet que
00:41:03le Front Populaire sans Jean-Luc Mélenchon
00:41:05était une réalité, doivent aujourd'hui
00:41:07pleurer parce que la vérité c'est qu'il est derrière,
00:41:09c'est qu'il est aux manettes,
00:41:11c'est qu'il vampirise notamment ce Front Populaire.
00:41:13Et je suis
00:41:15sûr d'une chose,
00:41:17c'est que M. Mélenchon ne veut pas la victoire,
00:41:19parce que M. Mélenchon
00:41:21vise le chaos,
00:41:23il veut finalement prendre
00:41:25le pouvoir, à mon sens,
00:41:27par la force, par la brutalisation
00:41:29de la rue, c'est pour ça qu'au cours
00:41:31notamment des élections européennes, il a fait son show
00:41:33notamment à Sciences Po, il a fait
00:41:35tout ça, donc ça en dit long sur ce qu'est Jean-Luc Mélenchon
00:41:37et moi ça m'effraie, parce que
00:41:39si jamais un jour cet homme devient Premier Ministre
00:41:41et qu'on osait mettre une critique à son encontre,
00:41:43on va terminer où ? Devant des tribunaux spéciaux ?
00:41:45Au goulag ? Non mais il a une
00:41:47conception de la démocratie
00:41:49et des valeurs républicaines qui moi me laissent perplexe.
00:41:51Naïma. Alors concernant
00:41:53la question des candidatures à vie,
00:41:55moi je suis assez d'accord avec lui, parce qu'il
00:41:57faut arrêter, parce qu'on en a beaucoup, c'est des
00:41:59candidats à vie, vous avez certains qui ont fait
00:42:014, 5, 6
00:42:03mandats. La soupe est bonne, Naïma
00:42:05aime pas d'ailleurs. Ils l'ont fait partie d'ailleurs.
00:42:07Oui, mais justement, je suis
00:42:09d'accord avec vous, mais sur le principe de la
00:42:11candidature à vie, moi je suis
00:42:13contre, parce qu'aujourd'hui on voit bien
00:42:15que beaucoup de partis, en fait,
00:42:17investissent toujours
00:42:19les mêmes personnes, et souvent ils répondent
00:42:21à certaines personnes qui ont envie
00:42:23aussi de s'engager politiquement,
00:42:25en leur disant que les places sont chères. Vous voyez ?
00:42:27Donc à un moment, il faut peut-être trouver
00:42:29des règles pour qu'il y ait 1, 2, 3
00:42:31mandats et qu'on arrête avec ces délires.
00:42:33On ne parle que des circonscriptions
00:42:35et on ne parle pas des dossiers de fond.
00:42:37Non mais déjà sur ça.
00:42:39Ensuite, la deuxième chose, je voudrais revenir sur
00:42:41Adrien Quart-Knesse. Moi,
00:42:43je trouve que
00:42:45c'est regrettable qu'il se retire. Je vais
00:42:47vous dire pourquoi. Parce qu'il a reconnu,
00:42:49il a payé ses dettes,
00:42:51à la justice,
00:42:53enfin, il a payé sa dette,
00:42:55et je trouve regrettable qu'il soit,
00:42:57qu'il prenne perpète. Et s'il prend perpète, c'est à cause
00:42:59du tribunal médiatique. Et ça, c'est injuste.
00:43:01Parce qu'à un moment, quand vous payez votre dette,
00:43:03vous êtes condamné, et bien
00:43:05vous avez le droit aussi
00:43:07de continuer votre vie
00:43:09et de ne pas être rayé socialement
00:43:11et politiquement.
00:43:13Je suis d'accord plutôt avec ce que vient dire
00:43:15Naïma, c'est-à-dire que la justice s'est passée.
00:43:17En revanche, je mets juste une nuance à ce que vous disiez,
00:43:19c'est que je suis totalement d'accord sur le fait
00:43:21qu'une fois que vous avez payé votre dette, il n'est pas inéligible.
00:43:23En revanche, quand ça vient de la France insoumise,
00:43:25qui, dès qu'une personne est accusée,
00:43:27avant même qu'il y ait la moindre action de justice, demande la démission,
00:43:29non, c'est pas normal.
00:43:31En fait, c'est le retour du bâton.
00:43:33Oui, mais elle a raison.
00:43:35Elle a raison.
00:43:37Retour du bâton.
00:43:39Moi, je parle en général.
00:43:41Je suis vraiment très sensible à ce que
00:43:43la justice dans ce pays, eh bien,
00:43:45il y a la justice qui passe,
00:43:47mais le tribunal médiatique n'a rien à faire là-dedans
00:43:49parce que c'est trop facile.
00:43:51Parce qu'il y en a certains aussi
00:43:53qui étaient condamnés injustement,
00:43:55je pense notamment à Damien Abad,
00:43:57qui après a été...
00:43:59Je peux finir ?
00:44:01Vous n'êtes pas d'accord ?
00:44:03Ok, mais laissez-moi juste terminer, mon cher Kevin,
00:44:05comme je vous laisse terminer.
00:44:07Je trouve ça extrêmement injuste
00:44:09parce que certains ont dû démissionner.
00:44:11C'est bien que Damien Abad avait été nommé ministre
00:44:13et qu'il a démissionné
00:44:15pour ensuite être...
00:44:17Enfin, toutes les charges avaient été abandonnées,
00:44:19donc c'est regrettable.
00:44:21Je ne suis absolument pas d'accord.
00:44:23En politique, c'est une question de valeurs,
00:44:25c'est une question de principes.
00:44:27Vous ne pouvez pas vous réclamer du féminisme
00:44:29et avoir été condamné
00:44:31parce que vous avez giflé votre femme.
00:44:33C'est aux antipodes
00:44:35des valeurs
00:44:37de la France insoumise,
00:44:39apparemment, puisqu'ils se disent féministes.
00:44:41Non, mais à un moment, il faut être cohérent, Naïma.
00:44:43Il a payé sa dette,
00:44:45mais qu'il fasse autre chose.
00:44:47Personne l'interdit, en effet, d'aller chercher
00:44:49un autre métier,
00:44:51mais qu'il s'éloigne de la vie politique
00:44:53parce que l'exemplarité, c'est quelque chose d'important.
00:44:55Et moi, je suis désolé,
00:44:57quand on frappe sa femme, c'est terminé.
00:44:59Mais elle est où, l'exemplarité ?
00:45:01Il y en a un autre qui a été condamné.
00:45:03Les amis, c'est la mi-temps
00:45:05de Midi News.
00:45:07Les débats sont animés, mais ça vous ressemble bien.
00:45:09On se retrouve dans quelques instants et on reparlera
00:45:11de cette interview exclusive
00:45:13accordée par Nicolas Sarkozy
00:45:15à nos amis du Journal du Dimanche.
00:45:17A tout de suite.
00:45:21Il est midi, rebonjour.
00:45:23Merci de nous accueillir. Dernière heure pour
00:45:25Midi News Weekend. Je vous présente mon équipe du Dimanche
00:45:27dans quelques instants, mais tout de suite,
00:45:29le sommaire de notre deuxième partie.
00:45:31On va revenir, évidemment, sur cette
00:45:33interview exclusive de Nicolas Sarkozy
00:45:35à nos confrères du Journal du Dimanche.
00:45:37L'ancien président n'évite aucun sujet.
00:45:39Pour lui, c'est clair. Oui, très clair.
00:45:41La dissolution constitue un risque
00:45:43majeur pour le pays et le Dulichard.
00:45:45Notre spécialiste politique est avec nous
00:45:47comme tous les dimanches.
00:45:49Ce midi, on va revenir également sur la grande
00:45:51mobilisation contre le Rassemblement national.
00:45:53Hier, 640 000 personnes
00:45:55selon la CGT, 250 000
00:45:57selon la police. On va s'arrêter sur une image
00:45:59et un slogan aperçu durant cette manifestation.
00:46:01La police y est tuée. C'est un vote
00:46:03en moins pour le RN. Evidemment, c'est
00:46:05choquant. On en parle avec Jean-Christophe
00:46:07Kouvi, secrétaire national Unité,
00:46:09qui sera avec nous. Et puis, on va vous montrer
00:46:11également une autre séquence qui interpelle
00:46:13une prise de parole d'une manifestante
00:46:15pro-palestinienne. Étonnant.
00:46:17Inquiétant, je dirais.
00:46:19On en parlera aussi. Et puis, on parlera
00:46:21football. Je vois Naïm Infadel très inquiète,
00:46:23mais on ne parlera pas spécialement de l'euro
00:46:25sur l'aspect sportif, mais plutôt
00:46:27sur l'aspect politique.
00:46:29Marcus Thuram, le fils de son père,
00:46:31Lilian, s'est exprimé sur les législatives.
00:46:33Il a carrément demandé à faire
00:46:35barrage contre le Rassemblement National.
00:46:37Mais est-ce le rôle, on se posera la question, d'un joueur
00:46:39de football ou tout simplement d'un sportif,
00:46:41de se prononcer ainsi dans un tel contexte ?
00:46:43On ouvrira le débat et on sera avec Éric
00:46:45Borghini, membre du COMEX de la
00:46:47Fédération française de football.
00:46:49Voyez, beaucoup de sujets encore pour
00:46:51cette dernière heure, mais tout de suite, on fait un nouveau tour dans
00:46:53l'information avec Isabelle Piboulot,
00:46:55que je salue. Bonjour Thierry.
00:46:57L'horloge tourne. Dernier délai
00:46:59pour les prétendants aux élections
00:47:01législatives. Ils ont jusqu'à
00:47:03ce soir 18 heures pour déposer
00:47:05leur candidature et se faire connaître auprès
00:47:07des services de l'État avant le scrutin
00:47:09du 30 juin. Des élections
00:47:11qui prennent les imprimeurs de cours.
00:47:13Préparer de nouveaux tracts et bulletins
00:47:15après les européennes de dimanche
00:47:17dernier leur complique la tâche.
00:47:19Illustration à Toulouse avec
00:47:21Mathilde Ibanez.
00:47:23À Toulouse, dans cette imprimerie,
00:47:25c'est la course. Depuis le lancement des
00:47:27campagnes législatives, le travail s'est
00:47:29intensifié. Jour et nuit,
00:47:31les employés s'activent à imprimer les brochures
00:47:33d'une vingtaine de candidats.
00:47:35D'habitude sur les législatives, on a 5 ans
00:47:37pour les préparer, pour s'organiser. Là,
00:47:39on a eu 15 jours. Pour tenir l'agenda
00:47:41et gérer les commandes inattendues,
00:47:43il faut donc s'adapter. Il faut forcément
00:47:45demander à nos clients, qui étaient déjà
00:47:47prévus dans le planning, de bien vouloir
00:47:49ce soir ou attendre un peu
00:47:51la production des imprimés qui sont
00:47:53au planning pour eux, pour pouvoir faire passer
00:47:55les candidats. Tous ne le comprennent pas,
00:47:57c'est pour ça qu'on est obligés de travailler
00:47:59la nuit et le week-end. Malgré le stress
00:48:01que va susciter la production rapide
00:48:03du matériel de vote, ils peuvent s'appuyer
00:48:05sur des machines de pointe.
00:48:07On a des machines qui ont
00:48:09des niveaux de qualité qui sont bien supérieurs
00:48:11à ce qui est attendu pour ce type de document.
00:48:13Donc la seule figure technique consiste
00:48:15à répondre en temps et en heure
00:48:17à ce défi-là d'imprimer
00:48:19X candidats d'ici
00:48:21au dépôt des documents
00:48:23Une charge de travail conséquente
00:48:25qui devrait générer 15% du chiffre
00:48:27d'affaires mensuel de l'entreprise.
00:48:31Après une semaine de traversée
00:48:33transatlantique à la voile, la flamme
00:48:35olympique est arrivée en Guadeloupe
00:48:37portée par Marie-Josée Pérec,
00:48:39seule française triple championne olympique
00:48:41d'athlétisme. Quelques centaines
00:48:43de personnes ont fait le déplacement
00:48:45à Pointe-à-Pitre pour acclamer l'enfant du pays.
00:48:47Après les célébrations, la flamme reprendra
00:48:49la mer pour rallier la Martinique.
00:48:51En attendant la cérémonie d'ouverture
00:48:53le 26 juillet, en métropole,
00:48:55les automobilistes sont inquiets.
00:48:57L'organisation des Jeux risque
00:48:59de perturber la circulation
00:49:01jusqu'en septembre. En Ile-de-France,
00:49:03185 kilomètres de voies
00:49:05seront réservés aux personnes
00:49:07accréditées et aux secours.
00:49:09Reportage de Fabrice Elsner, Kylian Salé
00:49:11et Viviane Hervier.
00:49:13A quelques semaines du début des épreuves,
00:49:15les panneaux pour restreindre les voies
00:49:17de circulation ont fait leur apparition
00:49:19partout en Ile-de-France. Au total,
00:49:21185 kilomètres seront impactés
00:49:23par ces changements.
00:49:25Les véhicules accrédités pour l'événement
00:49:27disposeront d'un espace réservé.
00:49:29Pour les automobilistes, l'été 2024
00:49:31s'annonce compliqué.
00:49:33Ça peut casse-pieds pour les gens
00:49:35qui travaillent ici.
00:49:37Je me tire. Ah oui, ça c'est sûr.
00:49:39Je pars parce que je ne veux pas m'en kikiner
00:49:41avec les troubles de circulation.
00:49:43Même les chauffeurs de taxi pourtant autorisés
00:49:45à emprunter les voies réservées redoutent
00:49:47que normalement on peut passer.
00:49:49Mais maintenant, c'est des voies
00:49:51qui vont être mises
00:49:53à un certain endroit.
00:49:55Pour quitter cette voie pour sortir,
00:49:57c'est là où ça va être compliqué.
00:49:59Les axes concernés se concentrent sur
00:50:01l'autoroute A1, A4, A13, A12
00:50:03et le boulevard périphérique.
00:50:05Ces mesures vont être très impactantes
00:50:07pour les franciliens, selon le porte-parole
00:50:09de 40 millions d'automobilistes.
00:50:11Aujourd'hui, il y a les préparations des Jeux olympiques
00:50:13depuis le 17 mai. Il va y avoir
00:50:15toute la période des Jeux olympiques
00:50:17et après derrière, il va y avoir le démontage.
00:50:19En fait, la période va être extrêmement longue
00:50:21et puis en plus de ça, pour en rajouter une couche,
00:50:23c'est-à-dire que dans Paris, on ne peut pratiquement plus rentrer,
00:50:25mais même le périphérique
00:50:27est tellement embouteillé
00:50:29aujourd'hui et encore,
00:50:31on n'a pas encore la voie réservée
00:50:33pour les Jeux olympiques.
00:50:35Ces restrictions seront en vigueur jusqu'au 15 septembre.
00:50:37Tout véhicule circulant
00:50:39sur ces voies sans autorisation
00:50:41pourra être verbalisé à hauteur de 135 euros.
00:50:45Et puis, le mot de la fin
00:50:47est réservé à tous les papas.
00:50:49Excellente fête des pères, bien sûr.
00:50:51Une célébration qui a lieu le 3e dimanche
00:50:53du mois de juin et qui tire ses origines
00:50:55d'une fête chrétienne datant du Moyen-Âge.
00:50:57Oubliée pendant 5 siècles,
00:50:59cette coutume s'est installée dans notre société
00:51:01dans les années 50.
00:51:03On se retrouve dans un peu moins
00:51:05de 30 minutes pour un prochain point sur l'actualité.
00:51:07La suite est avec vous Thierry.
00:51:09Merci. Je regarde mon portable pour voir s'il y a des messages.
00:51:11J'ai un sur deux.
00:51:13Que le fils de Thierry
00:51:15envoie un message à Thierry
00:51:17parce qu'il nous en parle le plus.
00:51:19Il est sorti hier soir avec ses copains.
00:51:21Il va le faire Thierry.
00:51:23C'est pas mal.
00:51:25Je vous présente l'équipe du dimanche.
00:51:27Damien Fadel, Kevin Bossuet, Patrick Sarditti,
00:51:29Eliane Mamann et Elodie Huchard.
00:51:31Evidemment fidèles de l'émission
00:51:33avec une actualité politique très riche.
00:51:35Elodie, on va revenir sur cette interview
00:51:37de Nicolas Sarkozy
00:51:39accordée à nos confrères du journal du dimanche.
00:51:41Il n'est lu de aucun sujet.
00:51:43On en a beaucoup parlé d'ailleurs
00:51:45en première heure.
00:51:47Macron, Ciotti, Bardella, Hollande,
00:51:49Mélenchon, la dissolution.
00:51:51Est-ce que la parole de Nicolas Sarkozy
00:51:53compte encore ?
00:51:55C'est quand même un ancien président de la République.
00:51:57Est-ce qu'elle compte encore ? Est-ce qu'elle pèse encore dans un tel contexte ?
00:51:59Oui, quelque part elle peut peser
00:52:01parce qu'on voit là une différence entre une parole
00:52:03comme celle de Nicolas Sarkozy
00:52:05qui prend un petit peu de hauteur
00:52:07qui effectivement répond à toutes les questions
00:52:09sans pour autant être dans
00:52:11l'attaque gratuite. Il justifie
00:52:13tout ce qu'il dit. En revanche, on voit de l'autre côté
00:52:15par exemple un François Hollande, ancien président de la République
00:52:17qui il y a quelques semaines
00:52:19décriait la France insoumise et qui se
00:52:21présente aux élections législatives, alors pourquoi
00:52:23pas dans son fief en Corrèze, mais en
00:52:25se retrouvant du coup allié avec
00:52:27un certain nombre de candidats. On a un peu du
00:52:29mal à voir la logique. Donc il y a cette
00:52:31hauteur de vue qui est nécessaire. On sait aussi,
00:52:33même si là ça n'a pas été le cas,
00:52:35qu'il est souvent consulté par Emmanuel Macron,
00:52:37qu'il se parle souvent, certes, pas sur la dissolution
00:52:39mais comme le dit justement Nicolas Sarkozy
00:52:41dans l'interview, Emmanuel Macron n'avait pas
00:52:43consulté Nicolas Sarkozy pour prendre cette
00:52:45décision. En revanche, à droite, sa parole
00:52:47porte un peu moins
00:52:49parce qu'il y a en gros les anciens
00:52:51qui ont connu et qui ont été parfois
00:52:53ses ministres, qui ont été déçus
00:52:55notamment de son non-soutien à Valéry Pécréas,
00:52:57qui ont été déçus de son
00:52:59rapprochement avec Emmanuel Macron et puis surtout
00:53:01pour tout un tas de jeunes députés
00:53:03en fait, ils n'ont jamais connu
00:53:05Nicolas Sarkozy président. Alors certes,
00:53:07ils étaient nés mais ils n'ont pas été
00:53:09dans sa majorité, etc. Et donc pour tous ces jeunes
00:53:11députés, souvent quand vous parlez avec eux, Nicolas Sarkozy
00:53:13nous disent, pour nous il ne représente finalement
00:53:15plus grand chose et donc on n'a
00:53:17pas allé le consulter, etc. Même si on voit
00:53:19et il suffit de regarder les réseaux sociaux pour voir que
00:53:21toute la classe politique et pas uniquement
00:53:23les républicains vont
00:53:25régulièrement à Miromé-Nil pour
00:53:27rencontrer Nicolas Sarkozy. Donc on voit
00:53:29que cette parole pèse parce que l'essentiel,
00:53:31on le voit bien, de la classe politique
00:53:33se rend quand même chez lui pour l'entendre, écouter
00:53:35ses conseils ou la bonne parole. Et puis quand il écrit
00:53:37des livres, il en vend, contrairement à
00:53:39ça. Oui, c'était alors pas
00:53:41celui qui a sorti cette fois
00:53:43la fois d'avant et il avait été plus vendu que les
00:53:45cahiers de vacances en plein été. C'est ça, et c'est important
00:53:47de le dire. Mais je dis ça, je dis rien parce que d'autres
00:53:49politiques en vendent un petit peu moins. Oui, parfois.
00:53:51Mais je ne vais pas citer de nom. Non, on pourrait en citer trop
00:53:53de toute façon. Donc je ne vais pas me faire
00:53:55des noms. Il y a que vraisemblablement
00:53:57il écrit du même ses livres aussi. Aussi.
00:53:59Quelque chose de très rare en politique.
00:54:01Je voulais rajouter, parce qu'on en a beaucoup parlé
00:54:03au cours de la première partie. Est-ce que vous avez des choses à
00:54:05rajouter sur cette interview de
00:54:07Nicolas Sarkozy ?
00:54:09À part que Nicolas Sarkozy fait preuve
00:54:11de sagesse, et surtout
00:54:13c'est le respect qui domine dans son interview.
00:54:15Il n'est pas dans le jugement de valeur.
00:54:17Il est dans l'analyse.
00:54:19Il est dans la prise de distance.
00:54:21Et même, il ne juge pas
00:54:23Éric Ciotti. Il dit juste
00:54:25qu'il aurait pu s'y prendre autrement.
00:54:27Il ne conteste pas
00:54:29la légitimité d'Éric Ciotti.
00:54:31Il dit juste, en effet, qu'il faut
00:54:33consulter les militants.
00:54:35Si vous voulez, Patrice,
00:54:37on est loin des élucubrations
00:54:41de ceux
00:54:43qui ont crié au fascisme, etc.
00:54:45Et c'est juste ça. C'est de la modération.
00:54:47C'est de la pondération.
00:54:49Et c'est un profond respect vis-à-vis
00:54:51du peuple de droite.
00:54:53On peut considérer qu'il demeure
00:54:55une sorte d'oracle
00:54:57de l'insur.
00:54:59Par exemple, assiste à la division
00:55:01entre les caciques du Parti
00:55:03Les Républicains d'un côté et la base
00:55:05militante et des adhérents de l'autre.
00:55:07Adhérents qui avaient élu Éric Ciotti.
00:55:09Ce même Éric Ciotti ayant, en 2022,
00:55:11pour rappel, expliqué
00:55:13dans une interview, il était ensuite
00:55:15revenu sur ses propos, mais il avait tout de même dit
00:55:17qu'entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour
00:55:19en 2022, il privilégierait
00:55:21Éric Zemmour. Et évidemment,
00:55:23c'est une droite à laquelle
00:55:25Nicolas Sarkozy ne prétend pas
00:55:27appartenir. C'est en réalité de cette division-là
00:55:29qu'il souffre.
00:55:31On rajoutera juste que c'est pour ça qu'il a
00:55:33souhaité ce rapprochement
00:55:35en 2022. C'était suite au résultat
00:55:37d'ailleurs
00:55:39des présidentielles et qu'il a vu
00:55:41que les LR n'ont fait
00:55:43que 4,5. Il a vu
00:55:45que malheureusement, la descente aux
00:55:47enfers, si je puis dire, de ce parti
00:55:49et qu'il a voulu sauver parce que c'était un peu aussi
00:55:51son bébé, c'est ce qu'il disait.
00:55:53Il est dommage, même si
00:55:55à la rigueur, les Républicains ont décliné
00:55:57cette possibilité
00:55:59d'alliance, ils auraient dû, justement,
00:56:01à ce moment-là, faire peut-être
00:56:03leur meilleur coup de pas et retravailler
00:56:05le parti pour le ressusciter.
00:56:07Allez, on enchaîne les amis parce qu'on a encore
00:56:09beaucoup de sujets évoqués. Je vois qu'on revient sur les manifestations
00:56:11anti-IRN hier qui se sont déroulées
00:56:13aux quatre coins de France. Il n'y a pas eu
00:56:15énormément d'incidents. 250 000
00:56:17personnes se sont mobilisées, dont 75
00:56:19rien qu'à Paris, selon les autorités.
00:56:21On voit tout ça avec Mathilde Ibanez
00:56:23et puis je vous montrerai deux petites séquences
00:56:25qui nous ont interpellés au sein de la rédaction et on sera
00:56:27avec Jean-Christophe Kouvi, secrétaire national
00:56:29de l'Unité, qui réagira à ces séquences.
00:56:31Mais d'abord, récits de
00:56:33la journée d'hier avec Mathilde Ibanez.
00:56:35Ils étaient
00:56:37des milliers de citoyens réunis partout
00:56:39en France.
00:56:41A Paris,
00:56:43environ 75 000 personnes
00:56:45ont manifesté contre le Rassemblement National.
00:56:47C'est dangereux parce que
00:56:49ça nous amène vers des valeurs qui ne sont pas
00:56:51les valeurs républicaines et les valeurs françaises.
00:56:53C'est des valeurs qui sont l'exclusion
00:56:55et qui sont le refus de la différence.
00:56:57Le gouvernement pourrait basculer et je
00:56:59considère que c'est très dangereux
00:57:01pour notre démocratie. Quelques tensions en tête
00:57:03de cortège, rapidement maîtrisées
00:57:05par les forces de l'ordre qui ont dû utiliser
00:57:07du gaz lacrymogène.
00:57:09Cinq policiers
00:57:11ont été blessés, cinq personnes
00:57:13ont été interpellées. A Nantes,
00:57:15les manifestants étaient environ 8 500
00:57:17à exprimer leur inquiétude face à la montée
00:57:19du Rassemblement National.
00:57:21On est une famille homoparentale. On a très
00:57:23peur avec la montée du RN
00:57:25de ce qui pourrait nous arriver
00:57:27et on ne veut pas que notre enfant grandisse
00:57:29dans cette terreur-là.
00:57:31Je suis très en colère et très inquiète pour l'avenir
00:57:33et je ne veux surtout pas que le Front National
00:57:35parce que moi je l'appelle toujours le Front National,
00:57:37je n'oublie pas son histoire, puisse prendre le pouvoir.
00:57:39Pour moi ce serait vraiment quelque chose
00:57:41d'insoutenable. Même chose à Marseille
00:57:43où plus de 12 000 personnes ont déambulé
00:57:45dans les rues pour soutenir l'Union des Gauches.
00:57:53En France, ils étaient 250 000.
00:57:55De Bayonne à Nice,
00:57:57de Vannes à Reims, à se mobiliser
00:57:59contre la perspective d'une victoire du RN
00:58:01aux législatives,
00:58:03avec à la clé l'hypothèse d'une entrée
00:58:05de Jordane Bardella à Matignon.
00:58:09Les amis, on va retrouver Jean-Christophe Couvy,
00:58:11secrétaire national de l'Unité. Bonjour Jean-Christophe Couvy.
00:58:13Merci d'avoir accepté l'invitation de Mininews.
00:58:15Pourquoi je voulais vous avoir ?
00:58:17Parce que je voulais vous montrer
00:58:19ce qu'on a pu voir au cours de cette manifestation,
00:58:21cette affiche qui ne va pas manquer
00:58:23de vous faire réagir, de faire réagir nos invités.
00:58:25Regardez ce qu'on a pu voir,
00:58:27c'est comme pancarte.
00:58:29Un flic qui meurt
00:58:31égale un vote RN en moins.
00:58:33Réaction Jean-Christophe Couvy.
00:58:35Décidément,
00:58:37les manifestations se suivent
00:58:39et se ressemblent.
00:58:41Je l'ai vu dès hier,
00:58:43j'avais des remontées de mes collègues qui étaient outrés.
00:58:45Deux observations.
00:58:47Première observation, on est dans un cortège,
00:58:49une manifestation qui est signée
00:58:51par des organisations syndicales.
00:58:53Il y a l'UNSA et la CFDT qui ont aussi
00:58:55des responsables policiers dans leur rang.
00:58:57Je ne les ai pas vus se mobiliser
00:58:59pour enlever ces pancartes et je ne les ai pas vus non plus
00:59:01faire un communiqué de presse pour dénoncer ça.
00:59:03Il faut aussi faire une police des...
00:59:05Dans la manifestation,
00:59:07on ne peut pas laisser des choses comme ça.
00:59:09Il y a des slogans qui sont chantés.
00:59:11Il y avait abat l'État, les flics et les fachos.
00:59:13Je suis désolé, c'est encore une fois un amalgame.
00:59:15Quand on est une force républicaine,
00:59:17on ne chante pas ça.
00:59:19C'est le premier coup de gueule.
00:59:21Il faut qu'on fasse attention quand on va dans la rue
00:59:23pour manifester à ne pas laisser passer des choses qui heurtent.
00:59:25Deuxième coup de gueule,
00:59:27aujourd'hui c'est la fête des pères.
00:59:29Il y a 15 jours, c'est la fête des mères.
00:59:31Qu'est-ce que je dis aux orphelins de la police
00:59:33qui pleurent leur papa et leur maman
00:59:35parce qu'ils ne peuvent pas fêter leur fête ?
00:59:37Il y a aussi les parents, les gendarmes,
00:59:39les policiers municipaux,
00:59:41toutes les forces de l'ordre.
00:59:43Il y a deux jours, trois jours même,
00:59:45il y avait l'anniversaire malheureux
00:59:47de l'assassinat terroriste
00:59:49de Jessica et Jean-Baptiste Salvin.
00:59:51Vous savez, à Magnonville, ça fait huit ans.
00:59:53Qu'est-ce qu'on dit à son fils ?
00:59:55Ils sont tombés sous les balles de terroristes.
00:59:57Encore une fois, c'était les policiers qui étaient en première ligne.
00:59:59Nous, ça nous heurte vraiment énormément.
01:00:01À chaque fois, j'ai l'impression
01:00:03qu'on franchit un cap,
01:00:05Jean-Christophe,
01:00:07parce que là, il faut oser s'afficher
01:00:09dans une manifestation.
01:00:11Il n'y a plus de gêne,
01:00:13il n'y a plus de limite.
01:00:15Il n'y a plus de gêne puisqu'on laisse faire,
01:00:17puisque personne ne dit rien.
01:00:19Il y a des gens qui sont à côté,
01:00:21qui prennent justement la République
01:00:23et qui prennent l'unité autour de Valeurs.
01:00:25Et quand vous voyez ça à côté de vous,
01:00:27personne ne doit faire une remarque.
01:00:29Hier, il y a aussi une image qui m'a impressionné.
01:00:31J'ai vu une petite grand-mère aller voir un Black Bloc
01:00:33et qu'il a fait la morale à ce grand nid-go.
01:00:35Ecoutez, cette grand-mère-là
01:00:37a peut-être vécu la guerre.
01:00:39La semaine dernière, il y a 15 jours, le 6 juin,
01:00:41il y a des gamins de 20 ans
01:00:43qui sont allés se faire casser la figure sur les plages de Normandie en 1944
01:00:45pour qu'on ait un monde meilleur.
01:00:47Et aujourd'hui, vous croyez qu'ils seraient fiers
01:00:49d'être morts pour que nous,
01:00:51on puisse avoir un monde meilleur,
01:00:53alors qu'on voit des débiles, des fois,
01:00:55scander des slogans qui les dépassent d'ailleurs,
01:00:57mais qui font très très mal aux familles de policiers.
01:00:59On a des familles,
01:01:01on a des enfants, on a des parents.
01:01:03Je peux vous dire que ça les heurte énormément.
01:01:05Quand vous voulez rassembler des gens pour aller voter,
01:01:07évitez justement de leur faire du mal.
01:01:09Dites-moi Jean-Christophe, je me posais une question.
01:01:11Que risque cette personne avec une telle affiche ?
01:01:13Est-ce qu'elle peut s'afficher
01:01:15sans aucune impunité comme ça ? Elle risque rien ?
01:01:17Déjà, il faut que l'on la retrouve
01:01:19parce que l'affiche,
01:01:21il me semble qu'elle a été accrochée.
01:01:23Je ne sais pas si c'est la personne qu'il a dans le dos ou si elle est accrochée.
01:01:25Elle est derrière le dos d'une personne blonde.
01:01:27Il faut qu'il y ait une enquête, effectivement,
01:01:29c'est la politique 40 qu'on appelle, c'est le procureur de la République
01:01:31qui doit saisir et qui doit faire une enquête,
01:01:33y compris sur des slogans qu'on a entendus,
01:01:35avec des personnes à des micros qui ont dit des insanités.
01:01:37Effectivement, il faut réagir.
01:01:39En France, quand j'entends
01:01:41aussi certains politiques qui ont dit que,
01:01:43par exemple, il fallait trouver
01:01:45des règles collectives
01:01:47parce que les policiers étaient, je cite,
01:01:49ne devaient pas avoir d'impunité.
01:01:51Je suis désolé, les règles collectives,
01:01:53elles existent, ça s'appelle la loi républicaine.
01:01:55Il y a un code pénal et un code de procédure pénale.
01:01:57Il n'y a pas d'autre chose. Il suffit juste d'appliquer les règles de la société.
01:01:59Naïma Mfadel.
01:02:01Oui, je voudrais
01:02:03vous dire, monsieur, que je fais
01:02:05mienne votre colère. Et vraiment,
01:02:07ça me touche énormément parce que
01:02:09on voit encore une fois
01:02:11que vous avez des responsables politiques,
01:02:13des responsables syndicaux
01:02:15qui voient ces pancartes, on ne va pas me dire qu'ils ne les voient pas,
01:02:17mais qui laissent passer.
01:02:19Et aujourd'hui, on voit bien que
01:02:21notre état de droit est impuissant
01:02:23à, justement,
01:02:25appliquer la loi
01:02:27et ça passe crème. Et je voudrais, à travers
01:02:29vous, vraiment à travers vous, avec
01:02:31beaucoup d'émotion,
01:02:33souhaiter, vraiment,
01:02:35à toutes nos forces de l'ordre,
01:02:37une joyeuse fête
01:02:39des papas et
01:02:41avoir une pensée très, très émue,
01:02:43vraiment, pour ces enfants de policiers,
01:02:45de gendarmes qui ont perdu
01:02:47leur papa. Vraiment.
01:02:49Et je voudrais aussi
01:02:51renvoyer aussi à un
01:02:53proposte qui a été fait ce matin par
01:02:55Rudy Mana, justement, d'hommage
01:02:57extrêmement émouvant à
01:02:59ces policiers qui sont morts
01:03:01parce qu'ils nous protègent, parce qu'ils risquent
01:03:03leur vie pour protéger la nôtre.
01:03:05Et merci pour tout ce que vous faites et je vous le dis,
01:03:07vraiment, du fond du cœur.
01:03:09Un dernier message, Jean-Christophe Couvy, justement.
01:03:11Le dernier message,
01:03:13ça s'adresse aussi aux personnes qui pensent que les policiers
01:03:15ne sont pas républicains. Moi, j'ai mes collègues CRS,
01:03:17par exemple, vous savez, on appelle ça le fer à repasser,
01:03:19sur la poitrine, CRS, dans l'ER
01:03:21CRS, c'est républicain. Et je veux dire, les policiers
01:03:23sont très attachés à cette notion de républicain.
01:03:25Aujourd'hui, on est dans
01:03:27une société qui est sclérosée, on la voit bien,
01:03:29elle est coupée, elle est face à face.
01:03:31Et encore une fois, nous, policiers,
01:03:33on sera en première ligne pour garder cette paix sociale.
01:03:35On est gardiens de la paix. Et donc, c'est notre job
01:03:37et on essaye avec tout notre cœur, justement,
01:03:39de garder cette paix sociale.
01:03:41Nos anciens se sont battus pour
01:03:43qu'aujourd'hui, nos enfants puissent vivre sereinement
01:03:45et c'est à nous de faire ce job-là et de garder ces institutions
01:03:47et de faire attention que ça ne bascule pas
01:03:49dans une guerre civile.
01:03:51Merci beaucoup, Jean-Christophe Couville, d'avoir accepté
01:03:53l'invitation de E-News. Merci
01:03:55mille fois, évidemment. Vous êtes secrétaire national
01:03:57Unité. Elliot, très rapidement, est-ce que
01:03:59je voudrais vous montrer une deuxième séquence et je vois que
01:04:01le temps passe. Oui, simplement, nous évoquions
01:04:03tout à l'heure l'interview de Marine Le Pen dans laquelle
01:04:05elle estimait que le clivage entre
01:04:07la droite et la gauche s'affaissait
01:04:09au profit d'un clivage entre des gens qui croient
01:04:11en la notion de nation et des postes nationaux.
01:04:13Je ne sais pas si elle a tout à fait raison,
01:04:15je crois que l'on assiste plutôt à la disparition
01:04:17de la nation au sein
01:04:19de ce qu'était autrefois une gauche républicaine.
01:04:21On voit bien d'ailleurs aujourd'hui que les
01:04:23motifs fédérateurs dans les rassemblements de gauche
01:04:25n'est plus le
01:04:27drapeau tricolore, mais d'autres drapeaux.
01:04:29Par exemple, le drapeau palestinien
01:04:31et le drapeau LGBT. On s'amusera
01:04:33d'ailleurs de l'apparente contradiction
01:04:35entre ces deux entités. Et simplement, un dernier
01:04:37mot, Naïma Imphalel nous faisait remarquer à juste titre
01:04:39lorsque nous voyons les manifestations, je crois, de Marseille
01:04:41tout à l'heure, que les manifestants
01:04:43en question étaient masqués.
01:04:45Et c'est intéressant parce que dans cette idée de
01:04:47disparition des références à la nation française,
01:04:49il y a une forme d'américanisation des procédés
01:04:51puisque aux Etats-Unis, de plus en plus,
01:04:53les manifestations violentes se font en effet de manière
01:04:55masquée. Et d'ailleurs, cette semaine, la gouverneure
01:04:57de New York a estimé qu'il fallait poser la question
01:04:59de l'interdiction des masques dans les rassemblements
01:05:01publics, parce qu'il y avait évidemment un risque
01:05:03à l'ordre public qui était ainsi posé.
01:05:05Patrick, je vous en parlerai pas dans quelques instants,
01:05:07parce que le temps passe très vite et on a
01:05:09beaucoup de sujets, une actualité très riche.
01:05:11Cette autre séquence
01:05:13c'est également celle de manifestants
01:05:15pro-palestiniens. Je vous laisse regarder
01:05:17et je vous fais réagir juste derrière, mais je pense que
01:05:19ça va vous interpeller.
01:05:21Mais ceux qui sont sur les côtés
01:05:23depuis neuf mois,
01:05:25vous étiez où ?
01:05:27Depuis neuf mois
01:05:29qu'on crève sous les banques
01:05:31de l'armée israélienne,
01:05:33vous étiez où ?
01:05:35Vous sortez aujourd'hui
01:05:37parce que l'extrême-droite
01:05:39est à vos portes
01:05:41parce que vous avez peur de perdre
01:05:43vos petits privilèges.
01:05:45Aujourd'hui,
01:05:47soit vous restez
01:05:49avec nous dans la lutte, y compris
01:05:51après les élections,
01:05:53et on se décolonisera
01:05:55ensemble.
01:05:57Soit
01:05:59on est amenés à crever tous
01:06:01ensemble.
01:06:03On ne crèvera pas seul,
01:06:05parce qu'on est face au même système
01:06:07ici et là-bas.
01:06:09Le système colonial
01:06:11et capitaliste !
01:06:13C'est bien en France
01:06:15que ça s'est produit.
01:06:17C'est terrible. Je ne sais pas
01:06:19comment vous percevez cette séquence,
01:06:21mais c'est quand même une violence extrême
01:06:23en pleine manifestation.
01:06:25C'est ça, la lutte contre l'extrême-droite ?
01:06:27C'est ça, les gens qui se disent
01:06:29garants de la République ?
01:06:31C'est ça, en effet,
01:06:33le front populaire ?
01:06:35J'ai regardé attentivement
01:06:37ce qui s'était passé hier.
01:06:39J'ai regardé ce qui s'était passé au cours des derniers jours.
01:06:41Des appels au meurtre.
01:06:43Une banderole avec
01:06:45« Jordan, t'es mort ».
01:06:47Des appels à la décapitation d'Emmanuel Macron.
01:06:49Des drapeaux étrangers partout.
01:06:51Pas un seul drapeau français.
01:06:53Et quand on voyait un drapeau français
01:06:55accroché à une fenêtre,
01:06:57on le délogeait.
01:06:59Des propos qui
01:07:01ont été un peu particuliers.
01:07:03En fait, on a affaire à des gens
01:07:05qui se disent garants de la démocratie,
01:07:07garants de la République, alors qu'ils ne font que
01:07:09bafouer la démocratie et la République.
01:07:11Que disent ces gens ? Le peuple a mal voté.
01:07:13Que disent ces gens ?
01:07:15On incarne la démocratie, mais on remet en cause
01:07:17un résultat démocratique.
01:07:19Que disent ces gens ? On lutte, en effet,
01:07:21pour les valeurs de la République, mais
01:07:23vis-à-vis de l'antisémitisme,
01:07:25on est un petit peu conciliants, quand même.
01:07:27Les valeurs de la République,
01:07:29c'est bien, mais
01:07:31pas appliquées à tout le monde.
01:07:33Les gens sont violents,
01:07:35ils nous menacent. Je ne sais pas si d'autres chaînes
01:07:37montreraient ces séquences. Evidemment que non,
01:07:39mais qu'est-ce qu'ils nous disent, en fait ? Si Jordan Bardella
01:07:41l'emporte le 7 juillet
01:07:43prochain, on sera dans la rue,
01:07:45on remettra en cause le résultat démocratique
01:07:47et, attention à vous,
01:07:49vous allez voir, nous sommes violents,
01:07:51nous sommes déterminés, ces gens
01:07:53attaquent en plein cœur la démocratie.
01:07:55Et que les syndicats
01:07:57accompagnent ça,
01:07:59ce n'est plus les représentants des forces vives de la nation,
01:08:01c'est les représentants des forces vides
01:08:03parce qu'ils n'ont plus rien à proposer
01:08:05et certainement pas les valeurs républicaines
01:08:07et démocratiques. – Et là, il y a de la haine,
01:08:09c'est de la haine qu'on voit. – Ce n'est que de la haine.
01:08:11– Il n'y a pas grand-chose à rajouter à ce que vient de dire
01:08:13Kevin et ce que vient de dire
01:08:15d'ailleurs, juste avant
01:08:17Jean-Christophe
01:08:19Kouvi. On est
01:08:21en plein cinéma, là. On est en plein cinéma,
01:08:23malheureusement, le film est extrêmement
01:08:25triste. – Et là, ce n'est pas du cinéma, quand même,
01:08:27Patrice. – Il faudrait mettre
01:08:29moins de 40 ans,
01:08:31de moins de 10. Je veux dire,
01:08:33ça n'est pas possible d'accepter ça.
01:08:35Le problème, c'est qu'on a
01:08:37accepté ça depuis des années.
01:08:39Depuis des années, il y a des morts aux flics,
01:08:41il n'y a aucun
01:08:43respect pour les institutions
01:08:45en général. – Est-ce qu'il n'est pas trop tard ?
01:08:47– Mais il n'est jamais trop tard.
01:08:49Il sera trop tard
01:08:51le jour où,
01:08:53et j'espère évidemment que ça n'arrivera pas,
01:08:55où le Front Populaire,
01:08:57je parle notamment des
01:08:59insoumis et des plus extrémistes,
01:09:01accéderont au pouvoir.
01:09:03Et il faut absolument empêcher
01:09:05ces gens-là d'accéder au pouvoir.
01:09:07D'où mon dégoût de voir
01:09:09un certain nombre de personnalités respectables,
01:09:11parmi lesquelles Glucksmann, parmi lesquelles
01:09:13Hollande, rejoignent cette bande de
01:09:15fous de...
01:09:17Je ne veux pas donner un autre mot, parce que
01:09:19je passerai en justice également
01:09:21et plus vite que les personnes
01:09:23qui commettent ce genre de choses
01:09:25et qui ne passeront probablement jamais en justice.
01:09:27– Allez les amis, on va marquer une pause,
01:09:29on va calmer un peu les choses
01:09:31et je vous poserai une petite question.
01:09:33Quelle personnalité ferait un bon Premier Ministre ?
01:09:35Interrogation orale,
01:09:37mais moi j'ai la réponse, c'est dans le JDD.
01:09:39– Ah bon ? – Et je vous la dévoilerai juste après.
01:09:41– Mais moi je veux le JDD. – Oui, mais ne trichez pas
01:09:43s'il vous plaît.
01:09:45Et puis on parlera football à la fin
01:09:47et politique également, ça c'est pour vous
01:09:49avec Naïm Fadel. Allez, restez avec nous,
01:09:51nous sommes ensemble jusqu'à 13h. A tout de suite.
01:09:53Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
01:09:56– Il est 12h30, vous imaginez,
01:09:58Patrice Sarditti s'est levé comme ça,
01:10:00le générique commençait.
01:10:02– Pour venir me voir.
01:10:04– C'est comme ça que ça se passe Philippe,
01:10:06si vous décidez de partir, qu'on vous le souhaite et vous.
01:10:08– Attiré par Naïm, c'est mon deuxième film.
01:10:10– Prenez le pouvoir, c'est dans l'air du temps.
01:10:12Allez, on se retrouve plus sérieusement
01:10:14avec Isabelle Piboulot
01:10:16pour un nouveau tour de l'information.
01:10:18– Alors que le dépôt des candidatures
01:10:22aux législatives prendra fin à 18h,
01:10:24Adrien Quatennens, lui, a renoncé
01:10:26à se présenter dans le Nord.
01:10:28« Je ne vous demande qu'une seule chose,
01:10:30faire gagner le nouveau front populaire »
01:10:32a-t-il déclaré devant la presse à Lille.
01:10:34L'investiture de l'insoumis était contestée à gauche,
01:10:36Adrien Quatennens ayant été condamné
01:10:38pour violence conjugale.
01:10:40Les mesures s'allègent en Nouvelle-Calédonie.
01:10:42Fermée depuis le 14 mai, l'aéroport international
01:10:44de Nouméa-la-Tontouta
01:10:46rouvrira en journée dès demain.
01:10:48Par ailleurs, les élèves de primaire et secondaire
01:10:50reprendront progressivement le chemin de l'école
01:10:52selon les établissements.
01:10:54Enfin, le couvre-feu débutera désormais
01:10:56à 20h et non plus à 18h
01:10:58afin de faciliter un retour
01:11:00à la vie normale.
01:11:02Dans le sud de la bande de Gaza,
01:11:04l'armée israélienne observe désormais
01:11:06une pause tactique quotidienne pour accroître
01:11:08le volume d'aide humanitaire entrant
01:11:10sur le territoire palestinien.
01:11:12Cet arrêt de l'activité militaire aura lieu
01:11:14de 8h à 19h et jusqu'à nouvel ordre.
01:11:16Merci beaucoup Isabelle.
01:11:18Je vous présente l'équipe pour la dernière demi-heure.
01:11:20On a même Fadel, Kévin Bossuet,
01:11:22Patrice Arditti, Eliade Mamann
01:11:24et Elodie Huchard.
01:11:26On va commencer avec la question
01:11:28que je vous ai posée juste avant la petite pause pub.
01:11:30Quelle personnalité ferait un bon Premier ministre
01:11:32avant de regarder l'enquête IFOP pour le JDD ?
01:11:34J'espère que vous n'avez pas trop triché.
01:11:36Un petit tour de table ?
01:11:38Moi, j'avais déjà lu le JDD ce matin.
01:11:40Naïma, vous l'avez lu ou pas ?
01:11:42Non, je ne l'ai pas lu.
01:11:44Non, je ne l'ai pas lu.
01:11:46Vous nous avez dit de ne pas regarder.
01:11:48C'est bien. Bon élève.
01:11:50Bon Premier ministre.
01:11:52Si j'avais quelqu'un à proposer,
01:11:54je proposerais Patrice Arditti.
01:11:56Oh, c'est gentil.
01:11:58Appelle que c'est une émission sérieuse.
01:12:00Je ne suis pas qualifiée.
01:12:02Patrice Arditti.
01:12:04Ne mettez pas deux heures à répondre
01:12:06parce qu'il vous reste plus qu'une demi-heure.
01:12:08Je pense qu'on n'a jamais donné
01:12:10sa chance véritable à un centriste
01:12:12qui est un modéré.
01:12:14C'est M. Bayrou.
01:12:16Au revoir.
01:12:18Il y a pas mal.
01:12:20François Bayrou a eu
01:12:22d'autres responsabilités institutionnelles
01:12:24qui lui ont permis
01:12:26de donner une impression
01:12:28de ce qu'il pouvait valoir.
01:12:30Mais ne misons pas sur le fait
01:12:32qu'Emmanuel Macron suivra nécessairement
01:12:34ce que le RN veut.
01:12:36C'est un pouvoir discrétionnaire
01:12:38du président de la République.
01:12:40Il pourrait chercher à déstabiliser
01:12:42le parti en prenant certes
01:12:44un Premier ministre de droite
01:12:46voire du RN.
01:12:48Mais pas du RN.
01:12:50Réponse, les amis.
01:12:52Il faut un peu déjarter
01:12:54dans cette actualité.
01:12:56Vous le comprenez aisément.
01:12:58Réponse avec Elodie sur cette enquête
01:13:00IFA pour le JDD.
01:13:02François Heppe est tellement rapide qu'il l'a déjà affichée.
01:13:04Fin du suspense.
01:13:06Ce qui est déjà intéressant
01:13:08quand on regarde ces égalités
01:13:10c'est d'abord Jordan Bardella et Gabriel Attal.
01:13:12Parfaite égalité.
01:13:14Il serait un bon Premier ministre pour 43% des Français.
01:13:16Ce qu'on voit, c'est que clairement
01:13:18le duel Bardella-Attal
01:13:20a bien été instauré dans la tête des gens.
01:13:22En revanche, c'est un duel qui n'est pas tranché
01:13:24puisqu'ils sont parfaitement à égalité.
01:13:26On peut le comprendre. Ils sont chacun à leur parti
01:13:28l'exact identique. Même génération,
01:13:30même façon de communiquer, même façon de faire
01:13:32des selfies, même méthode
01:13:34de politique, etc.
01:13:36Surtout, il y a des jeunes
01:13:38qui ne se ressemblent pas tous.
01:13:40Quand on les voit l'un face à l'autre,
01:13:42on se dit qu'on les intervertirait.
01:13:44Ils prendraient les idées l'un et l'autre.
01:13:46Franchement, c'est allé confondre.
01:13:48Ensuite, on a de nouveau une égalité entre Marine Le Pen
01:13:50et Raphaël Glucksmann. Ce qui est intéressant,
01:13:52c'est qu'on n'arrête pas de parler pour la gauche
01:13:54d'un Premier ministre qui serait Jean-Luc Mélenchon
01:13:56ou François Ruffin.
01:13:58Plutôt Jean-Luc Mélenchon d'ailleurs qui revient.
01:14:00Finalement, on voit que dans ce sondage, c'est Raphaël Glucksmann
01:14:02qui tire son épingle du jeu.
01:14:04C'est assez étonnant parce qu'il est beaucoup plus
01:14:06discret, effacé que ne l'est
01:14:08un Jean-Luc Mélenchon. Mais visiblement, c'est quelque chose
01:14:10qui fonctionne parce qu'on voit que Jean-Luc Mélenchon
01:14:12est en revanche très loin derrière, à 19%.
01:14:14Il y a quand même 81%
01:14:16des Français qui considèrent qu'il serait
01:14:18un mauvais Premier ministre. Ensuite, c'est Gérald Darmanin
01:14:20qui arrive avec 33%.
01:14:22Lui qui a rêvé de Matignon,
01:14:24qui ne l'a pas eu la dernière fois et qui,
01:14:26on ne sait pas s'il l'aura cette fois, mais les choses
01:14:28semblent encore moins bien s'engager.
01:14:30Ensuite, Xavier Bertrand, 32%.
01:14:32François Ruffin, 28%.
01:14:34Laurent Wauquiez et Gérard Larcher,
01:14:36à 25%, sachant que le Président du Sénat
01:14:38a deux reprises déjà, on nous a assuré
01:14:40que ça y est, c'était fait, qu'il allait devenir
01:14:42le Premier ministre d'Emmanuel Macron.
01:14:44Récemment, devant les sénateurs, il a redit
01:14:46que ce n'était que des rumeurs,
01:14:48qu'il n'en était pas question. En revanche,
01:14:50on sait que les relations entre Gérard Larcher
01:14:52et Emmanuel Macron sont plutôt bonnes. On sait qu'il le consulte
01:14:54forcément par
01:14:56obligation déjà, et peut-être aussi par volonté
01:14:58comme il est Président du Sénat, à voir si
01:15:00un jour Gérard Larcher arrive ou pas.
01:15:02Matignon, ça fait partie des noms qu'on ressort à chaque fois,
01:15:04peut-être qu'un jour il y arrivera.
01:15:06Il n'y a pas de François Hollande, là, je dis ça.
01:15:08Peut-être plus bas. Il y a Olivier Faure aussi
01:15:10plus bas, mais pas François Hollande.
01:15:12Roussel, non ?
01:15:14Là, non.
01:15:16C'est intéressant de voir Raphaël Glucksmann, parce que c'est vrai
01:15:18qu'il a fait une belle campagne, il faut lui reconnaître ça,
01:15:20une campagne qui était structurée,
01:15:22une campagne qui était solide
01:15:24sur des valeurs effectivement de gauche.
01:15:26D'ailleurs, beaucoup de personnes
01:15:28de gauche, même des personnalités de gauche
01:15:30comptaient sur lui pour
01:15:32mettre en place un nouveau
01:15:34parti qui serait plus
01:15:36proche d'une sociale
01:15:38démocratie, et donc il était attendu.
01:15:40Malheureusement, on voit bien que
01:15:42je pense que le fait qu'il soit
01:15:44qu'il ait fait cette alliance
01:15:46dans le cadre du Front Populaire...
01:15:48Oui, non, mais
01:15:50il s'est assis sur ses valeurs, il s'est assis
01:15:52aussi sur le fait quand même qu'il a été
01:15:54extrêmement renvoyé, notamment à sa judaïté.
01:15:56Il a quand même été insulté,
01:15:58il a fait l'objet
01:16:00d'attaques antisémites, et que
01:16:02le fait qu'il se soit assis
01:16:04sur ses valeurs,
01:16:06ça l'est délégitime aujourd'hui.
01:16:08J'attends avec impatience le
01:16:10favori de Gabriel Attal, 43%.
01:16:12Je n'ai aucun favori,
01:16:14je me délègue de ce qui se passe,
01:16:16et d'ailleurs, quand vous interrogez plein de gens,
01:16:18ils aiment à la fois Jordan Bardella
01:16:20et Gabriel Attal, et pourtant ils ne sont pas
01:16:22sur la même position au niveau
01:16:24de l'échiquier politique. Non, moi ce que je constate,
01:16:26c'est que c'est la fin des idéologies.
01:16:28C'est la fin, finalement,
01:16:30du carcan idéologique
01:16:32qui a étouffé notre vie politique. Vous prenez Jordan
01:16:34Bardella ou Gabriel Attal, ce sont
01:16:36des pragmatiques. Ils n'hésitent pas
01:16:38à prendre une position parfois de gauche,
01:16:40à prendre une position parfois de droite,
01:16:42et surtout, ils sont
01:16:44jeunes, ils ont une manière de faire
01:16:46de la politique qui parle aux gens,
01:16:48et ils ont une forme d'histoire
01:16:50personnelle qui ont pu toucher les gens.
01:16:52Jordan Bardella,
01:16:54c'est ce jeune homme issu de l'immigration
01:16:56qui a vécu en Seine-Saint-Denis
01:16:58et qui a réussi par son mérite, finalement,
01:17:00à prendre la tête du Rassemblement national.
01:17:02Gabriel Attal,
01:17:04c'est celui qui vient en effet des beaux quartiers,
01:17:06qui a connu le harcèlement scolaire
01:17:08lorsqu'il était adolescent,
01:17:10qui est homosexuel
01:17:12ouvertement, sans en faire
01:17:14finalement quelque chose de politique,
01:17:16et donc tous les deux ont une histoire
01:17:18à raconter, et même,
01:17:20vous les voyez sur TikTok,
01:17:22les jeunes aiment beaucoup ces deux personnalités,
01:17:24et en effet, je pense que ce sont ces deux personnalités
01:17:26qui s'imposeront
01:17:28dans les années qui viennent,
01:17:30en tout cas, les Français les aiment beaucoup,
01:17:32et quand vous allez à la campagne, quand vous allez en banlieue,
01:17:34quand vous allez dans les centres urbains,
01:17:36ils connaissent tous Jordan Bardella et Gabriel Attal.
01:17:38Allez les amis, je vous emmène à Marseille,
01:17:40puisque ça ne vous a pas échappé,
01:17:42le Rassemblement national était placé en tête des élections européennes,
01:17:44donc 93% des communes françaises,
01:17:46y compris classées à gauche,
01:17:48donc Stéphanie Avouquet est allée
01:17:50à la rencontre de ceux qui ont voté
01:17:52pour le Rassemblement national,
01:17:54regardez ce reportage très intéressant.
01:17:58À Marseille, le quartier Santis
01:18:00est encore marqué par le drame,
01:18:02la mort de la jeune Sokhaina en septembre dernier,
01:18:04tuée dans sa chambre par une balle perdue.
01:18:06Dans cet arrondissement,
01:18:08la liste du Rassemblement national
01:18:10est arrivée en tête,
01:18:12avec plus de 40% des voix,
01:18:147 points de plus qu'aux européennes de 2019.
01:18:16On voit de plus en plus
01:18:18la pauvreté qui augmente,
01:18:20donc les gens cherchent
01:18:22où on peut trouver un espoir,
01:18:24tout simplement,
01:18:26donc ce n'est pas étonnant du tout.
01:18:28Des électeurs RN
01:18:30qui se sentent abandonnés par le gouvernement actuel.
01:18:32L'électricité le monte,
01:18:34le loyer le monte,
01:18:36où on va ?
01:18:38Donc c'est une solution, le Rassemblement national ?
01:18:40Oui, largement.
01:18:42Ce n'est pas parce que c'est Mme Le Pen,
01:18:44c'est le seul occupant pour les Français.
01:18:46Parce que les gens
01:18:48ne se sentent plus en sécurité.
01:18:50Il y a trop de...
01:18:52Comment dire ?
01:18:54Les loyers augmentent, les factures...
01:18:56Il y a plein de choses que...
01:18:58Il ne faut rien pour combattre
01:19:00ce mal.
01:19:02Le gouvernement actuel ? Oui.
01:19:04Et Bardela, qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
01:19:06J'espère qu'il y aura plus de sécurité pour les gens.
01:19:08Tout ce qui se passe dans les cités,
01:19:10même dans les grandes villes,
01:19:12on n'est pas à l'abri
01:19:14de ce qui s'est passé.
01:19:16Ici, c'est un drame.
01:19:18Ces électeurs du Rassemblement national
01:19:20l'assurent, ils se mobiliseront
01:19:22pour les législatives anticipées.
01:19:24Pour eux, ce parti représente
01:19:26la seule chance de voir
01:19:28leur quotidien s'améliorer.
01:19:30Là, on comprend mieux
01:19:32les raisons de ce vote.
01:19:34Les habitants le disent, Eliott ?
01:19:36Oui.
01:19:38A préciser d'ailleurs que Marseille est déjà un lieu
01:19:40où la classe politique se divise essentiellement
01:19:42entre la France insoumise et le Rassemblement national.
01:19:44Parmi les députés
01:19:46des quelques circonscriptions qui touchent
01:19:48la ville de Marseille, il n'y a qu'une
01:19:50macroniste, c'est Sabrina Agresti-Roubach.
01:19:52Le reste des circonscriptions se divise
01:19:54entre LFI et RN.
01:19:56On avait appris à l'issue
01:19:58des élections européennes qu'à Crépole,
01:20:00entre 2019 et 2024,
01:20:02Jordan Bardela avait multiplié son score
01:20:04par deux, puisqu'il était passé d'environ
01:20:0623% à Crépole.
01:20:08En 2024, il a obtenu dans les 45-46%.
01:20:10Je pense qu'il y a
01:20:12évidemment une corrélation entre un certain
01:20:14nombre de problématiques qui sont
01:20:16essentielles à la vie de certaines personnes
01:20:18mais que l'agenda médiatique
01:20:20parfois semble négligé. L'agenda médiatique
01:20:22est politique et que naturellement
01:20:24le RN, à cet égard, peut sembler
01:20:26comme un exutoire.
01:20:28Ce qui est intéressant dans les gens qui ont été interrogés,
01:20:30c'est que la première chose dont ils parlent, c'est le pouvoir d'achat.
01:20:32A ne pas oublier que le RN
01:20:34fait campagne sur des thèmes
01:20:36d'autorité, d'ordre, mais aussi de pouvoir d'achat.
01:20:38Et on a de cesse de dire, quand on commente
01:20:40ce qui se passe notamment dans ces cités,
01:20:42que les premières victimes, ce sont les habitants
01:20:44qui y habitent et qui ne demandent rien à personne
01:20:46hormis être tranquilles. Donc il ne faut pas
01:20:48s'étonner que le vote RN
01:20:50explose dans ces cités.
01:20:52Et là, on comprend bien à travers ce reportage de Stéphanie Rouquet.
01:20:54On est dans le concret, là. Kevin, deux mots rapides.
01:20:56Si vous voulez comprendre
01:20:58ce qui se passe dans la société française,
01:21:00il suffit de quitter Paris
01:21:02et d'aller à la rencontre des gens.
01:21:04Au pouvoir des Européens, j'entendais des politologues,
01:21:06des sociologues,
01:21:08des théoriques, etc.
01:21:10Mais c'est très simple. Les gens, qu'est-ce qu'ils veulent ?
01:21:12Vivre en sécurité,
01:21:14préserver leur identité,
01:21:16pouvoir manger à la fin du mois,
01:21:18que leurs enfants réussissent à l'école
01:21:20et que ce soit encore un levier d'ascension sociale.
01:21:22Tout simplement,
01:21:24ils aspirent à une vie paisible
01:21:26et ils se disent, on a déjà essayé la gauche,
01:21:28ça n'a pas marché. On a déjà essayé la droite,
01:21:30ça n'a pas marché. L'extrême-gauche,
01:21:32c'est le chaos.
01:21:34Apparemment, le Rassemblement National
01:21:36correspond un peu à ce qu'on aspire,
01:21:38donc les gens vont voter Rassemblement National.
01:21:40Il n'y a pas besoin d'avoir fait un Bac
01:21:42plus 8 en sciences politiques pour
01:21:44comprendre ce que veulent les gens. Mais parfois,
01:21:46quand j'entends certains politologues, notamment à Sciences Po,
01:21:48je me dis que parfois, ils devraient quitter leur bureau,
01:21:50aller à la rencontre des gens et arrêter
01:21:52de les mépriser. Parce que quand j'entends, par exemple,
01:21:54certains politologues dire
01:21:56Jordan Bardella
01:21:58pour ne pas dire Jordan,
01:22:00il faut arrêter ce mépris. Parce que ce mépris,
01:22:02c'est ce qui fait monter le Rassemblement National.
01:22:04Vous regardez ces news, puisqu'on donne la parole aux Français.
01:22:06Et c'est ça qui fait la force de cette chaîne.
01:22:08Ce qui nous permet de prendre la température, évidemment.
01:22:10Allez, à la demande de Naïma M. Fadel
01:22:12qui piaffe d'impatience, on va parler football.
01:22:14Je vous rassure, Naïma,
01:22:16on va parler football et politique plus sérieusement,
01:22:18évidemment, puisqu'en marge de l'Euro 2024,
01:22:20l'actualité politique
01:22:22a rattrapé les joueurs de l'équipe de France,
01:22:24avec notamment Marcus Thuram, qui est le fils de...
01:22:26Lilian Thuram.
01:22:28C'est bien.
01:22:30Moi, je le savais, Thierry.
01:22:32Vous m'impressionnez. Vous êtes work in progress.
01:22:34Marcus Thuram
01:22:36a pris position, il a clairement pris position
01:22:38contre le Rassemblement National, on le voit tous là avec Régine Delfour.
01:22:40Et on sera justement avec Eric Borghini,
01:22:42qui est membre du Comex de la Fédération Française de Football
01:22:44et président de la Ligue Méditerranée.
01:22:46Ça sera notre invité.
01:22:48C'est une prise de position rare
01:22:50dans le monde sportif.
01:22:52Même si ces derniers jours, plusieurs joueurs de l'équipe
01:22:54de France, comme Ousmane Dembélé
01:22:56ou Olivier Giroud,
01:22:58avaient appelé les Français à voter.
01:23:00Marcus Thuram, l'international français,
01:23:02va plus loin.
01:23:04En tant que citoyen, que ce soit vous, que ce soit moi,
01:23:06il faut se battre au quotidien
01:23:08pour que ça ne se reproduise pas
01:23:10et pour que le R.N. ne passe pas.
01:23:12Cette déclaration n'est pas passée inaperçue
01:23:14dans la classe politique française,
01:23:16notamment sur les réseaux sociaux.
01:23:18Dans un moment si grave,
01:23:20personne ne peut être sur le banc de touche.
01:23:22Que de grands sportifs s'engagent,
01:23:24le courageux est nécessaire,
01:23:26déclare Clément Beaune, le député sortant Renaissance.
01:23:28Quant à Julien Odoul,
01:23:30député sortant du R.N.,
01:23:32le citoyen Marcus Thuram n'a jamais dit un mot
01:23:34pour exprimer sa tristesse
01:23:36quand Thomas Lola et toutes les autres jeunes victimes
01:23:38ont été massacrés par la racaille.
01:23:40Ralbole de ces donneurs de leçons privilégiées
01:23:42qui prennent les Français pour des imbéciles.
01:23:44Quelques heures avant la prise de parole
01:23:46de Marcus Thuram,
01:23:48le secrétaire national du Parti communiste français,
01:23:50Fabien Roussel,
01:23:52avait adressé une lettre à l'équipe de France
01:23:54en lui demandant de faire obstacle
01:23:56à l'arrivée au pouvoir du R.N.
01:23:58sur le terrain et en dehors.
01:24:00La Fédération française de football a de son côté
01:24:02demandé à éviter toute forme de pression
01:24:04et utilisation politique
01:24:06de l'équipe de France.
01:24:08Dans un communiqué, elle explique s'associer
01:24:10au nécessaire appel à aller voter,
01:24:12mais souhaite que soit comprise
01:24:14et respectée par tous sa neutralité.
01:24:16Bonjour Eric Borghini,
01:24:18merci d'avoir accepté
01:24:20notre invitation d'Aubigny News.
01:24:22Vous êtes membre du Comex de la Fédération française de football
01:24:24et président de la Ligue Méditerranée.
01:24:26Vous avez donc dû donner des consignes
01:24:28aux joueurs de l'équipe de France
01:24:30pour que ça n'arrive plus, c'est cela ?
01:24:32Oui,
01:24:34vous avez pris connaissance
01:24:36du communiqué de Philippe Diallo
01:24:38et de la Fédération.
01:24:40La Fédération est complètement dans son rôle
01:24:42quand elle rappelle
01:24:44à tous ses licenciés, dont font partie
01:24:46naturellement les joueurs
01:24:48des équipes de France,
01:24:50pas simplement l'équipe de France de Didier Deschamps,
01:24:52mais également toutes les autres équipes de France,
01:24:54quand elle leur rappelle
01:24:56leur devoir de neutralité
01:24:58parce que
01:25:00l'article 1er des statuts
01:25:02de la Fédération
01:25:04impose cette neutralité
01:25:06politique, syndicale,
01:25:08religieuse.
01:25:10Le football doit être un lieu de rassemblement.
01:25:12Or, s'il y a quelque chose
01:25:14qui divise bien les gens,
01:25:16c'est la politique.
01:25:18Et dans le sport en général, mais particulièrement dans le football,
01:25:20on ne doit pas faire de politique.
01:25:22Alors, naturellement, les joueurs
01:25:24des équipes de France, comme l'ensemble
01:25:26des 2,4 millions de licenciés
01:25:28de notre Fédération, sont des citoyens,
01:25:30ils ont leurs opinions,
01:25:32et les appeler à aller voter
01:25:34est, je pense, une bonne chose,
01:25:36comme l'a fait Ousmane Dembélé,
01:25:38parce que l'abstentionnisme
01:25:40est le premier parti de France.
01:25:42Donc ça, c'est une bonne chose,
01:25:44la population française,
01:25:46à faire son devoir de citoyen.
01:25:48En revanche, il faut s'en tenir à une stricte
01:25:50neutralité pour ne pas
01:25:52que le football soit
01:25:54instrumentalisé par les uns
01:25:56ou par les autres.
01:25:58Et c'est ce qu'a rappelé, je pense,
01:26:00très justement, le président Diallo,
01:26:02communiqué naturellement, auquel je m'associe
01:26:04pleinement en tant que président
01:26:06de la Ligue Méditerranée.
01:26:08Alors Didier Deschamps et Kylian Mbappé vont tenir une conférence
01:26:10de presse, vous connaissez les journalistes,
01:26:12qui ont fatalement posé des questions autour du
01:26:14compte à Exta. Ils vont voter en touche,
01:26:16si je puis me permettre ?
01:26:18Écoutez, je fais confiance
01:26:20à Didier Deschamps, qui est,
01:26:22comme vous le savez, un remarquable
01:26:24communicant pour trouver
01:26:26les mots, les formules, les expressions
01:26:28qui
01:26:30feront la synthèse
01:26:32de nos préoccupations,
01:26:34c'est-à-dire
01:26:36ce qui est important pour les joueurs de l'équipe
01:26:38de France, c'est
01:26:40de réussir l'objectif qui leur a été
01:26:42assigné, à savoir
01:26:44finir dans le dernier carré et,
01:26:46si possible, gagner 7 euros.
01:26:48C'est ça, le cœur de métier de l'équipe de France.
01:26:50Le reste, c'est,
01:26:52je dirais, contingent par rapport
01:26:54à ce cœur de métier.
01:26:56Et Didier
01:26:58et puis Kylian
01:27:00prendront position,
01:27:02je pense,
01:27:04comme ils pensent
01:27:06devoir le faire, et certainement
01:27:08dans un esprit de rassemblement
01:27:10et non pas de division.
01:27:12Merci beaucoup d'avoir répondu à notre invitation
01:27:14Éric Borghini, membre du
01:27:16Comex de la Fédération française de football et président
01:27:18de la Ligue Méditerranée. Évidemment,
01:27:20on est derrière l'équipe de France, ça a commencé par
01:27:22Naïma Emfadem, que je vais interroger, non pas sur
01:27:24le futur score, mais sur, justement,
01:27:26cette prise de position de Marcus,
01:27:28qui est le fils de son père,
01:27:30évidemment, Lilian Thuron, qui a eu
01:27:32par le passé, évidemment, des prises de
01:27:34position sur le colonialisme, l'esclavage,
01:27:36etc. À quoi ?
01:27:38Écoutez, comme vous venez de le dire, on est tous derrière notre
01:27:40équipe de France, donc on attend d'elle qu'elle
01:27:42soit dans la neutralité et que
01:27:44chacun des
01:27:46joueurs soit dans leur opinion,
01:27:48ils ont le droit, bien évidemment, d'avoir leur propre opinion,
01:27:50mais en tout cas de ne pas être dans
01:27:52une espèce d'injonction, parce que sinon
01:27:54ça clive en termes
01:27:56de cohésion nationale, donc effectivement
01:27:58la neutralité. Et puis, comme vient de le préciser
01:28:00M. Borghini, il y a ce règlement
01:28:02intérieur, donc il précise bien qu'il faut
01:28:04la neutralité au niveau des opinions,
01:28:06politiques,
01:28:08religieuses, etc. Donc c'est extrêmement
01:28:10important. Donc c'est
01:28:12le communiqué aussi de la Fédération française
01:28:14de football qui répond à M.
01:28:16Fabien Roussel, dont je regrette
01:28:18le courrier qu'il a fait, puisqu'il
01:28:20appelait Karima à prendre position,
01:28:22donc c'est vraiment
01:28:24regrettable.
01:28:26Je voulais rajouter
01:28:28autre chose, mais j'ai oublié.
01:28:30Ça se trouve à la fin de l'émission.
01:28:32Oui, effectivement à la fin de l'émission.
01:28:34Il y a effectivement un règlement général,
01:28:36d'accord, mais Thuram,
01:28:38comme d'autres personnes, ce sont des électeurs,
01:28:40absolument comme tout le monde, ils ont le droit de manifester
01:28:42un avis. Maintenant,
01:28:44concernant l'avis, je regrette
01:28:46qu'il y ait une désapprobation
01:28:48sélective.
01:28:50Quand on s'insurge contre quelque chose,
01:28:52contre la violence,
01:28:54eh bien on s'insurge contre toutes
01:28:56les violences, et pas uniquement dans un sens.
01:28:58François vient de me dire,
01:29:00je vous siffle la fin du match.
01:29:02Merci.
01:29:04Merci Thierry.
01:29:06Bonne fête à tous les papas, il ne faut pas oublier.
01:29:08Ça vous a plu, Eliott, l'ambiance du dimanche matin ?
01:29:10J'ai beaucoup aimé.
01:29:12Merci à l'équipe qui m'a entouré pour préparer cette émission.
01:29:14Elle est nombreuse, cette équipe.
01:29:16François Eiffan, Isabelle Tollet, David Brunet, André Mallet
01:29:18et Isabelle Piboulot. Merci de la promotion.
01:29:20Louis Lallement, Franziska Bamele.
01:29:22Merci aux équipes en régie. Réalisation Anouk,
01:29:24au son Nicolas Molière, vidéo
01:29:26Robin Dubois. Vous pouvez évidemment
01:29:28découvrir cette émission sur notre site
01:29:30cnews.fr. Vous connaissez la musique.
01:29:32Tout de suite, nos prochains rendez-vous.
01:29:34Enquête d'esprit avec Émilie Courbet.
01:29:36Et puis évidemment, à 14h,
01:29:38l'excellent Lionel Rousseau avec 180 minutes d'info.
01:29:40Moi je vous dis bye bye, passez une belle journée.
01:29:42Je vous retrouve demain.
01:29:44Et le lundi, c'est à partir de 12h30,
01:29:46midi 12. Au revoir Élodie.
01:29:48Au revoir. Merci. Bye bye.