Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00 Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus.
00:02 12h, 13h, c'est "Midi News Weekend",
00:05 c'est l'heure de votre grand journal de la mi-journée.
00:08 Voici les titres.
00:09 Pour débuter, je dirais "Le jour d'après".
00:14 Retour sur l'important séisme qui a touché l'ouest de la France.
00:17 Un grand nombre d'habitants se retrouvent sans logement.
00:20 On retrouvera un maire ultra impliqué dans l'aide à ses habitants,
00:24 le maire de La Hagne, Philippe Pelletier.
00:26 Il sera avec nous, on fera le point sur la situation dans sa commune.
00:31 Dans cette édition, retour également sur la manifestation
00:35 contre le projet ferroviaire Lyon-Turin dans la vallée de la Maurienne.
00:39 Il y a eu quelques affrontements hier entre manifestants et forces de l'ordre.
00:43 On n'a pas assisté à un Saint-Solimbis.
00:45 On sera sur place dans quelques instants avec nos envoyés spéciaux,
00:48 Adrien Spiteri et Pierre Hemco.
00:50 Dans cette édition également, une question à la une de nos confrères
00:55 du journal du dimanche.
00:57 Ce que les Français pensent vraiment du Rassemblement national ?
01:00 Un gros dossier où l'on découvre que 42% des Français
01:04 ont déjà voté pour un candidat ou une liste RN.
01:07 Sarah Fanzari nous dira tout.
01:11 Et puis ça ne nous a pas échappé, nous sommes le 18 juin 1940.
01:16 Le général de Gaulle lançait son appel depuis Londres.
01:19 Que reste-t-il dans la mémoire des Français de cet appel à la résistance ?
01:23 On vous a posé la question, quelques surprises.
01:27 Et puis on terminera cette première partie de journal
01:30 par invoquer Marcel Pagnol.
01:32 Son petit-fils a été exclu de la gestion du fameux château de la Busines.
01:36 Celui, vous savez, du roman "Le château de ma mère".
01:39 Sur place, l'émotion est immense.
01:41 C'est ce que nous dira notre correspondante à Marseille, Laure Parra.
01:48 Avec moi pour commenter cette actualité dans ce grand journal,
01:51 Naïm Fadel, essayiste.
01:53 - Bonjour Thierry. - Ravi de vous retrouver en ce dimanche matin.
01:55 - Ravie d'être avec vous.
01:56 - Un homme heureux, Philippe David, animateur sur le radio.
01:58 On parlera de rugby, je vous promets.
02:00 On parlera de Toulouse.
02:01 - Oui, bien sûr. Tout va très bien. - Et quel match ?
02:03 - J'ai malheureusement pas pu le voir, mais on m'a dit quel match.
02:06 - Vous avez bien fait de venir.
02:07 On vous mettra les images.
02:08 Avec un essai d'entamac incroyable.
02:10 - Ah, il paraît, à deux minutes de la fin.
02:11 - Et j'accueille avec beaucoup de plaisir Jean Dorido, psychologue.
02:13 - Bonjour Thierry. - Soyez bienvenu, mon cher Jean.
02:16 On va commencer ce journal en évoquant à nouveau ce séisme de magnitude
02:20 entre 5.3 et 5.8 qui a touché l'Ouest de la France.
02:24 On en a beaucoup parlé hier sur CNews.
02:26 Les dégâts sont importants.
02:27 Un grand nombre d'habitants ont dû être relogés.
02:30 On va prendre tout de suite les directions de la commune de Lalaigne,
02:32 en Charente-Maritime, où des dizaines de maisons ont été décrétées inhabitables.
02:37 Et on va retrouver Philippe Pelletier, le maire de Lalaigne.
02:41 Philippe Pelletier, merci.
02:42 Merci d'être avec nous à nouveau.
02:43 Vous étiez avec moi hier dans Punchline.
02:46 Je voulais justement avoir du nouveau.
02:49 Le jour d'après, ça se passe comment chez vous à Lalaigne ?
02:51 Dites-moi comment s'est déroulée la nuit et comment ça se passe aujourd'hui et ce matin.
02:55 - La nuit, on n'a plus eu de secousse.
02:56 Bon, pour l'instant, ça semble stabilisé.
02:59 Les équipes de pompiers continuent les investigations.
03:02 Donc, on a encore de nouvelles maisons, tout à fait de nouvelles maisons non habitables.
03:07 Je pense qu'on va être à 200 personnes à aller loger, si ce n'est pas plus.
03:11 Donc, on attend des éléments dans la journée, mais ça lourdit de l'heure en l'heure.
03:16 - Alors, comment s'est passé le relogement de vos habitants hier dans Punchline ?
03:21 On vous a donné l'opportunité de lancer un appel.
03:23 Est-ce que cet appel a été entendu ?
03:25 Quels sont vos problèmes en ce dimanche matin, ou plutôt en ce dimanche midi, Philippe Pelletier ?
03:31 - Alors, l'appel a été entendu.
03:32 On a eu beaucoup de propositions.
03:34 Le seul souci, c'est que les propositions, ce sont des chambres de disponibilité.
03:39 Alors que les gens, ils veulent des maisons, enfin des maisons ou des appartements,
03:43 vous voyez, un peu autonomes.
03:45 Et ça, je crois que j'ai deux maisons disponibles.
03:50 Enfin, une maison, autrement, ce n'est que des chambres.
03:53 Alors, j'en ai pas mal.
03:55 Donc, après, on a une crise de logements sur le secteur.
03:57 Donc là, je ne sais pas, on est en train de chercher des gens au boulot.
04:00 On va faire des campings, on va voir ce qu'on peut trouver.
04:04 Soit les gens ont trouvé des caravanes, je ne sais pas.
04:06 Mais les maisons, c'est pratiquement introuvable.
04:08 Il va falloir faire 70, 80 kilomètres, si ce n'est pas plus.
04:11 Ce serait compliqué.
04:13 – On ne l'a pas évoqué hier, mais votre église n'a pas été épargnée non plus.
04:18 – Alors l'église, une partie d'un mur s'est effondrée
04:21 et le clocher menace de s'effondrer.
04:24 S'il y avait une secousse, je crois que ça serait fini.
04:27 Et donc, vu l'état du clocher, les pompiers ne peuvent pas pacher la toiture.
04:33 Donc, on va avoir des infiltrations.
04:36 – Qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui, Philippe Pelletier,
04:38 être aux côtés de vos habitants ?
04:40 Qu'est-ce que vous allez faire là ?
04:42 – Moi, je travaille sur tous les problèmes de leur logement.
04:44 Et puis les habitants viennent et continuent de venir,
04:46 pour soit demander à ce que les pompiers les accompagnent
04:50 pour aller récupérer des affaires chez eux,
04:52 parce que les maisons qui sont en noir, ils n'ont pas le droit de rentrer.
04:54 Donc, les pompiers entrent.
04:56 D'autres viennent nous signaler, demander que les pompiers aillent pacher
05:01 les toitures, les cheminées.
05:03 – Alors, profitez-en, puisque vous êtes encore sur CNews.
05:06 Quels sont vos nouveaux besoins ?
05:09 Le rappel de vos besoins ?
05:10 – Le besoin, c'est vraiment le logement.
05:13 – Le logement.
05:14 – Des maisons, des gîtes, ce qui serait disponible.
05:16 Ça, c'est le plus important aujourd'hui.
05:18 Les gens ont réussi à se débrouiller en famille ou quoi,
05:20 mais bon, ce n'est pas des solutions pérennes.
05:23 D'autant plus que les gens sont logés assez loin.
05:25 Là, on a deux jours sans école lundi-mardi,
05:28 mais les écoles, enfin, de loin, les voisines, les communes de voisines,
05:31 puisqu'on est à Pays, reprennent jeudi.
05:34 Et là, il n'y a pas encore beaucoup de jours d'école,
05:37 mais il faut que les gens puissent se retourner,
05:38 enfin, au moins à proximité, si possible.
05:41 – Merci Philippe Pelletier, vous êtes le maire de La Haine,
05:44 et encore une fois, bon courage, et bon courage également à vos habitants.
05:50 Traumatismes profonds, Jean Dorido, pour ces habitants qui sont obligés,
05:54 on a vu beaucoup de personnes hier sur l'antenne de CNews
05:57 en train de pleurer, évidemment, parce que déjà,
05:59 ça s'est passé dans une région où on n'est pas habitué
06:01 à ce type de situation.
06:02 Qu'est-ce qu'on fait, là ?
06:04 – Oui, on se sert les coudes, précisément,
06:06 ça c'est ce qui ressort de toutes les études sur le sujet,
06:09 c'est vraiment très important qu'il y ait une espèce de solidarité
06:12 locale et même nationale qui se mette en place,
06:14 parce que c'est vraiment très traumatisant
06:16 quand la terre se met à trembler.
06:18 – On a vu des gens en panique.
06:19 – C'est bien documenté, c'est un profond trauma,
06:22 et puis bien sûr, sur le plan psychologique,
06:24 identifier dès maintenant les personnes qui ont été le plus impactées,
06:29 psychiquement parlant, pour qu'il y ait un suivi,
06:32 pour pas que ça s'installe, si l'angoisse s'installe,
06:35 c'est pas bon, donc il faut réussir à les identifier,
06:38 pour les aider à évacuer tout ça,
06:40 et puis bien sûr, on leur souhaite que tout rentre dans l'ordre au plus vite.
06:44 – Même Fadel, pour certains, c'est une ville qui s'écroule,
06:47 parce que c'est leur maison, c'est leur commerce.
06:49 – Effectivement, c'est tout leur cadre de vie,
06:53 c'est aussi leur histoire avec les lieux,
06:56 je ne sais pas s'ils peuvent récupérer pour l'instant
06:58 leurs effets personnels, ça semble un peu difficile,
07:01 mais je pense que pour pas en rajouter au traumatisme,
07:04 c'est peut-être aussi voir, pour qu'ils ne soient pas logés trop loin
07:08 de là où ils sont, qu'ils restent dans leur village,
07:10 et peut-être mettre à disposition,
07:11 alors là, pour le coup, je fais un appel,
07:13 des caravanes, tout simplement,
07:15 que ce soit des concessionnaires qui peuvent mettre à disposition
07:18 le temps que les logements soient rénovés,
07:23 et puis la deuxième chose que j'aimerais aussi,
07:26 vraiment, ça me tient très à cœur,
07:27 parce que pour moi, c'est un patrimoine national,
07:29 ces églises, le patrimoine de tout le monde,
07:31 et j'aimerais que l'État, vraiment, fasse un geste très fort
07:34 pour qu'on puisse rénover, réparer ces églises.
07:37 – Philippe David.
07:37 – Je pense évidemment aux victimes,
07:39 quand on voit l'état des bâtiments,
07:41 il va y avoir beaucoup, beaucoup de travaux,
07:43 j'ai vécu une fois un tremblement de terre,
07:45 alors beaucoup moins violent, dans le sud de la France,
07:47 j'étais adolescent, on était en famille à Lourdes,
07:49 et il y a des tremblements de terre dans les Pyrénées,
07:50 beaucoup plus que dans l'ouest de la France,
07:52 par exemple la Charente maritime,
07:55 et je peux vous dire que c'est quelque chose,
07:56 quand on l'a vécu une fois, c'est terrible,
07:58 on était à un dîner de famille,
07:59 d'un seul coup, tout se met à trembler,
08:01 le lustre au-dessus de la table se met à bouger,
08:04 les choses sur les meubles bougent,
08:05 le chien qui sort en hurlant à la mort,
08:07 c'est quelque chose, quand on l'a vécu une fois,
08:10 moi j'en ai vécu un, il y a 40 ans à peu près,
08:12 je crois que c'était à l'été 82 de mémoire,
08:14 c'est terrifiant, et pourtant je crois qu'il n'était qu'à 3,
08:17 sur l'échelle de Richter, là on est quasi au double.
08:19 – 5, 8, 5 fois.
08:20 – C'est ça, quasi au double, c'est 3, 6,
08:22 et je peux vous dire que même un si petit tremblement de terre,
08:25 où il n'y a pas eu de dégâts, il y a des objets qui sont tombés sur les meubles,
08:28 le lustre qui a bougé, déjà c'est traumatisant,
08:30 alors permettez-moi de vous dire que je pense beaucoup à ces victimes.
08:34 – Allez, retour ce midi sur le rassemblement
08:36 autour du trajet ferroviaire Lyon-Turin,
08:38 des affrontements avec les forces de l'ordre
08:40 et une brève occupation de l'autoroute A43,
08:42 ça c'est à peu près pour le bilan de cette première journée de manifestation
08:45 dans la vallée de la Morienne, contre la ligne ferroviaire Lyon-Turin.
08:48 On va retrouver tout de suite l'une de nos équipes,
08:51 Adrien Spiteri et Pierre Hencot.
08:53 Adrien, merci d'être avec nous dans "Billy News Weekend",
08:57 le calme est revenu, mais quel est le programme de la journée ?
09:01 Dites-nous tout.
09:02 – Eh bien écoutez Thierry, le programme est bien différent
09:07 de la journée d'hier, ici dans la vallée de la Morienne,
09:10 ce matin, les manifestants ont organisé des tables rondes,
09:14 des débats autour de la question de l'eau
09:16 et de ce projet ferroviaire Lyon-Turin,
09:20 cet après-midi, des balades naturalistes sont prévues,
09:23 alors que le camp, ici à La Chapelle, commence progressivement à se vider.
09:27 Au lendemain d'une journée de mobilisation marquée par de violents affrontements
09:31 entre les manifestants et les forces de l'ordre,
09:34 le mouvement des soulèvements de la terre déplore 50 blessés
09:37 parmi les manifestants, dont plusieurs grièvement.
09:41 Le mouvement déplore également d'avoir été bloqués par les forces de l'ordre
09:46 et justement, du côté des forces de l'ordre,
09:48 ils sont 7 à avoir été blessés hier et restent au total 2000 à rester mobilisés.
09:54 Mais il est peu probable, Thierry, qu'une nouvelle manifestation ait lieu aujourd'hui.
09:59 Merci beaucoup Adrien Spiteri, je rappelle que vous êtes accompagné par Pierre Emko.
10:02 Alors on croyait nié à Saint-Séline-Bis, ça n'a pas eu lieu,
10:06 mais il y a quand même eu quelques affrontements,
10:07 je vous propose de voir quand même cette séquence prise justement par des forces de l'ordre.
10:12 Regardez quand même la violence de ces échanges,
10:15 qu'on va découvrir tout de suite là.
10:16 "Tire en face, tire en face, tire en face"
10:20 "Première formation, nous allons faire usage de la barre,
10:24 quittez immédiatement vos lieux"
10:26 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:30 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:31 "Tournez le petit devant, tournez le dernier, quittez vos lieux"
10:53 Thierry, est-ce qu'on est toujours dans un état de droit ?
10:56 Est-ce que quand des manifestations sont interdites,
10:59 on a le droit d'être hors la loi ?
11:01 Et ce qu'on voit bien, c'est qu'on a des mouvements comme ça,
11:03 d'extrême gauche, ultra gauche,
11:06 qui s'autorisent en fait à être hors la loi.
11:08 Et on voit bien que c'est un profil aussi.
11:10 Moi, je les appelle les bobos repus, vous savez,
11:12 c'est effectivement le...
11:14 Les bobos repus.
11:15 Les bobos repus, oui, vous savez, les bourgeois, voilà,
11:17 et en fait, ils ont besoin de donner sens à leur vie, et donc voilà.
11:21 Et c'est ça qui m'inquiète moi,
11:22 parce qu'aujourd'hui, faisons attention,
11:25 parce qu'à partir du moment où on donne ces exemples-là
11:28 d'incivilité, de sabotage, de désordre, de chaos,
11:34 attention qu'il n'y ait pas d'autres
11:36 qui prennent aussi ce relais-là en disant,
11:37 ben finalement, on a le droit d'être hors la loi.
11:40 - Philippe David.
11:41 - Alors, ça pose quand même question,
11:42 notamment qu'il y a des élus qui vont manifester
11:44 dans une manifestation interdite.
11:46 - C'était le cas à Sainte-Soline déjà,
11:47 ça a fait polémique, on s'en souvient tous.
11:49 - Je crois que l'exemplarité vient d'en haut
11:50 et on ne peut pas demander aux gens de respecter les lois
11:52 quand on n'est pas capable de le faire soi-même.
11:54 - Il y avait le maire de Grenoble, entre autres.
11:56 - Comment ? - Il y avait le maire de Grenoble.
11:57 - Alors, quand même, il y a une bonne question à se poser.
11:59 Ils ne veulent pas d'avion, j'ai même entendu
12:01 Jean-Marc Jancovici dire qu'on prendrait
12:03 quatre fois l'avion dans sa vie
12:05 et qu'après, passé un certain âge,
12:07 désolé, je pense qu'on est tous concernés ici,
12:09 on irait passer nos vacances dans la Corrèze ou dans les Vosges.
12:12 Très bien, c'est très joli, mais bon,
12:13 on a le droit d'avoir envie de voyager,
12:15 quel que soit son âge.
12:16 Donc, on ne veut pas d'avion.
12:17 On ne veut pas de voiture, sauf électrique,
12:19 mais il ne faut pas que ce soit du nucléaire
12:21 qui fasse l'électricité des voitures.
12:24 Et maintenant, on ne veut pas de camions,
12:25 mais on ne veut pas de trains pour transporter les camions.
12:28 Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
12:29 On vide la cueillette ? On se débrouille comment ?
12:31 - Il y a dix ans, il a été accepté par les écolos
12:34 à cette période-là.
12:36 Il y a eu une concertation très importante
12:38 de tout l'ensemble des personnes concernées,
12:41 enfin des acteurs, les différentes collectivités.
12:43 Ce projet a été validé.
12:46 Il est dans une démarche vertueuse.
12:48 C'est ça qui est hallucinant.
12:52 - Et pour conclure très court,
12:54 on parle en ce moment d'une éventuelle implantation
12:57 d'une usine par Elon Musk en France.
12:59 Quand vous voyez les recours où le groupe Le Dux...
13:01 - On ne s'est pas signé encore.
13:02 - Oui, a dû annuler l'ouverture d'une usine
13:05 qui créait 500 emplois à cause des recours des écologistes.
13:08 Mon petit doigt me dit que,
13:09 sauf si Elon Musk s'est mis au masochisme,
13:11 il ira peut-être faire son usine en Espagne
13:13 plutôt qu'en France.
13:14 - Allez, ce midi, je vous reparle de l'INSEE,
13:17 celle collégienne de 13 ans qui s'est donnée la mort,
13:19 on s'en souvient, le 12 mai dernier,
13:21 à la suite du harcèlement scolaire dont elle a été victime.
13:24 Une marche blanche s'est déroulée ce matin à Vendin-le-Vieil,
13:28 dans le Pas-de-Calais.
13:29 On y reviendra au cours de cette journée sur CNews.
13:32 - Question.
13:34 Le harcèlement n'est toujours pas solutionné.
13:36 Et on a vu cette maman qui n'avait pas énormément apprécié
13:42 l'accueil qui lui a été fait par Papendia,
13:44 le ministre de l'Éducation nationale.
13:47 En revanche, elle est davantage appréciée l'accueil
13:49 effectué par Brigitte Macron, Jean-Noé Do.
13:52 - Oui, c'est un vrai sujet, le harcèlement.
13:55 C'est vrai, vraiment, pour l'instant,
13:57 c'est en fait un constat d'échec.
14:00 C'est le cas pour l'INSEE,
14:01 ça a été le cas pour le jeune Lucas,
14:04 qui avait mis fin à ses jours également.
14:08 Un des problèmes majeurs du harcèlement,
14:10 c'est ce que les anglo-saxons appellent le "victime blaming".
14:12 C'est-à-dire que les torts sont portés sur la victime.
14:17 Puisqu'il y a un effet de masse, un effet de groupe.
14:20 Les harceleurs, bien sûr, sont suivis
14:23 par une espèce de majorité silencieuse
14:26 qui a peur de se retrouver à la place de la personne harcelée.
14:29 Et il y a un rôle majeur, essentiel,
14:34 des responsables d'établissement,
14:36 des conseillers principaux d'éducation,
14:38 pour, je dirais, tuer dans l'œuf
14:41 tout élan de harcèlement.
14:44 Et lorsque ça n'est pas fait,
14:46 on a des tragédies.
14:48 C'est le cas pour l'INSEE.
14:50 Et ça vraiment, c'est un fait que
14:53 notre ministre de l'Éducation nationale
14:56 n'a sur ce sujet et sur ce cas
14:59 pas été du tout à la hauteur.
15:01 Et on ne peut que formuler le vœu
15:03 qu'il prenne vraiment à bras-le-corps ce problème.
15:06 Il y a quand même un enfant sur dix en France
15:10 qui explique qu'il a été l'objet de harcèlement.
15:13 Et on ne peut pas continuer comme ça.
15:15 Ce n'est pas satisfaisant du tout.
15:17 Allez, un mot de politique.
15:18 À la une, je le disais de nos confrères
15:20 du journal du dimanche,
15:21 une question ou plutôt une réponse.
15:23 Ce que pensent les Français du Rassemblement national ?
15:26 Selon une enquête IFOP fiduciale,
15:27 42%, je dis bien 42% des Français
15:30 ont déjà voté pour le parti de Marine Le Pen.
15:32 Un parti qui inquiète de moins en moins.
15:35 Détails et explications,
15:36 Sarah Fanzari, on en parle juste après.
15:38 Un an après l'installation de 89 députés
15:43 du Rassemblement national au Palais-Bourbon,
15:46 le parti a du mal à se départir
15:48 d'une image qui lui colle à la peau.
15:50 Selon une étude IFOP fiduciale
15:51 pour le journal du dimanche,
15:53 70% des Français qualifient le parti d'extrême droite,
15:57 59% de raciste.
15:59 Pourtant, pour 28% des personnes interrogées,
16:03 le parti inquiète moins que la France insoumise
16:06 portée par Jean-Luc Mélenchon.
16:08 Sans doute cela est-il dû à sa chef de file
16:10 qui d'année en année a su lisser son image
16:12 et a pu s'attirer la sympathie des électeurs.
16:16 31% des sondés sont convaincus
16:18 qu'elle appliquera son programme
16:19 une fois arrivé au pouvoir.
16:21 26% la qualifient de sincère et 24% d'honnête.
16:26 En revanche, le RN reste un parti de rejet
16:29 plus qu'un parti d'adhésion.
16:30 61% de ceux qui ont un jour voté
16:33 pour l'un de ses candidats l'ont fait en dépit du reste.
16:36 Une des pièces maîtresses de la stratégie du RN,
16:39 rassemblée sur ses thématiques historiques,
16:42 86% des électeurs par exemple sont d'accord avec l'affirmation
16:47 "la France est un pays de culture chrétienne".
16:49 Ils sont rejoints par 82% de l'ensemble des Français.
16:53 Le parti continue de diviser sur certaines positions
16:56 plus clivantes, comme le rétablissement
16:59 de la peine de mort.
17:00 69% des électeurs sont pour, contre 50% des Français.
17:05 À quatre ans d'une nouvelle présidentielle,
17:07 le RN est plus ancré, plus crédible,
17:10 mais toujours en quête d'incarnation.
17:13 On peut penser à la vue de ce gros dossier
17:19 au sein des colonnes du journal du dimanche,
17:21 que le RN a réussi son pari,
17:25 c'est-à-dire une attitude clean,
17:27 très clean à l'Assemblée nationale.
17:31 Cette stratégie marque les esprits là ?
17:33 Oui, on ne peut pas dire le contraire.
17:35 Les votes, très factuellement, effectivement,
17:37 ils ont réussi, ils se comportent très bien
17:39 à l'Assemblée nationale, ils sont force de proposition,
17:42 ils votent les propositions d'autres partis,
17:47 alors qu'eux-mêmes, quand ils proposent des choses
17:49 qui peuvent aller dans le bon sens,
17:51 ils n'ont pas l'adhésion des autres partis.
17:53 Ils sont dans les codes socioculturels
17:54 que les Français attendent, c'est-à-dire,
17:56 effectivement, la cravate, c'est extrêmement important.
17:59 Ils ne sont pas dans la vindicte,
18:01 ils ne sont pas dans l'outrance par rapport à elle et fille
18:03 qui, aujourd'hui, met à mal la démocratie,
18:06 il faut le reconnaître.
18:08 Après, au niveau du profil, effectivement,
18:10 aujourd'hui, il s'adresse beaucoup plus à l'électorat
18:12 qui était auparavant un électorat plutôt ouvrier, modeste,
18:16 par rapport à Emmanuel Macron, lui,
18:18 qui est plutôt sur un électorat urbain,
18:21 jeune, diplômé et retraité.
18:23 Et on voit qu'il n'y a plus de catégorie sociale
18:24 qui soit hermétique aux Rassemblements nationaux,
18:26 c'est ce qui ressort également de ce gros dossier.
18:28 Philippe, très rapidement.
18:30 Très rapidement, Marine Le Pen et le RN ont eu deux chances
18:34 pour leur dédiabolisation qui dure déjà depuis des années.
18:36 Premier point, le comportement des députés de la NUPES
18:40 dans l'hémicycle, que certains ont transformé littéralement en ZAD.
18:44 Et avant, ça c'est depuis le mois de juin,
18:46 élection des députés l'an dernier,
18:48 et ensuite par le fait qu'Éric Zemmour a pris un créneau
18:50 plus à droite que Marine Le Pen,
18:53 et que donc il l'a recentré quelque part
18:55 dans l'échiquier politique.
18:56 Donc elle a eu un avant présidentiel et législatif
18:59 et l'après présidentiel et législatif.
19:01 Donc ces chiffres, personnellement, ne m'étonnent pas.
19:04 Ça ne vous a pas échappé, nous sommes le 18 juin 1940,
19:09 le général de Gaulle, vous le savez,
19:10 lancé depuis Londres un appel à poursuivre la lutte armée
19:14 contre l'Allemagne nazie.
19:15 Emmanuel Macron a présidé, et en ce moment même,
19:19 au Mont-Valérien, où il préside une cérémonie de commémoration.
19:22 Et on le voit sur ces images, au côté d'Elisabeth Borne.
19:26 Emmanuel Macron, qui a d'ailleurs confirmé l'entrée
19:30 au Panthéon ce matin, demi-sac manoukian,
19:33 figure de la résistance et rescapée du génocide arménien.
19:37 Alors justement, ce midi, on avait envie de savoir,
19:40 petit cours d'histoire dans le Mini News Week-end,
19:42 que reste-t-il de cet appel à la résistance
19:44 dans la mémoire des Français, huit décennies plus tard ?
19:48 Je vous propose d'écouter, vous risquez d'être surpris.
19:50 Ça ne me parle pas.
19:54 Non ?
19:54 Non, ça ne me dit rien du tout.
19:56 Peut-être c'est pour la retraite ou un truc comme ça.
19:58 Tu ne fais pas d'erreur, non ?
19:59 Ce n'est pas l'armée 6, c'est le...
20:01 Non, je ne m'en rappelle plus.
20:02 Ah bah oui, quand même.
20:03 Avec le général de Gaulle, quand même.
20:05 Le général de Gaulle qui appelle à la résistance.
20:08 C'est l'appel de De Gaulle ?
20:10 Parfait.
20:10 Ouais, ouf.
20:11 Je ne suis pas un culte, alors.
20:13 C'est le général de Gaulle qui était réfugié à Londres,
20:16 qui a appelé les forces françaises à se mobiliser
20:18 pour traiter la résistance et ne pas reconnaître
20:20 le gouvernement de Pétain.
20:21 Jean, vous faites une drôle de tête.
20:25 Écoutez, c'est vrai, je tombe de l'armoire.
20:26 Oui, mais je vous avais prévenu aussi.
20:27 Ben oui.
20:28 Je ne voulais pas que vous vous fassiez un malaise en direct.
20:30 Quand je vois que des Français ne connaissent pas le 18 juin,
20:32 on a quand même besoin de mythologie collective,
20:35 précisément, on en a plus besoin que jamais.
20:39 Et de voir qu'il y a...
20:40 Alors, heureusement qu'il y avait cette toute jeune fille
20:43 qui était au courant, parce que sinon,
20:45 là, il y a quand même vraiment un gros, gros job
20:47 pour quand même rafraîchir la mémoire de plus grand nombre.
20:51 Philippe, rapidement, deux mots.
20:53 Là, pour ceux qui doutaient encore de la faillite
20:55 de l'éducation nationale, la preuve en 30 secondes.
20:58 Au-delà de l'éducation nationale,
20:59 regardez l'âge de ces personnes-là.
21:01 Ça veut dire qu'on doit avoir un devoir de mémoire de notre histoire.
21:05 Tous les ans, on devrait beaucoup plus parler de ce moment-là
21:08 et transmettre...
21:09 Et il y a du boulot.
21:10 Allez, on va terminer par une affaire
21:12 que l'on a déjà évoquée sur CNews,
21:14 une annonce qui ébranle un certain nombre de Marseillais.
21:17 C'est le moins qu'on puisse dire.
21:18 Le petit-fils de Marcel Pagnol ne sera plus le gestionnaire
21:21 du fameux château de la Busyde.
21:23 Vous savez, c'est celui du célèbre roman
21:25 "Le château de ma mère" que tout le monde connaît,
21:27 évidemment, autour de cette table.
21:29 La bâtisse fait partie du patrimoine cultural marseillais,
21:31 directement lié à l'histoire de la famille.
21:33 Un château qui avait été acquis par Marcel Pagnol dans les années 40
21:36 pour en faire la cité du cinéma et rivaliser avec Hollywood.
21:39 Regardez ce qu'on en fait.
21:40 C'est un reportage de leur part.
21:41 Le château de la Busyde est le célèbre château de ma mère,
21:46 du roman éponyme de Marcel Pagnol.
21:49 Il pourrait être rebaptisé le château de la discorde.
21:52 Suite à la décision de la mairie de Marseille
21:55 d'évincer l'équipe gestionnaire des lieux
21:57 présidé par le petit-fils de l'écrivain.
21:59 Je suis triste.
22:01 C'est le château que mon grand-père a acheté
22:03 où il voulait faire la cité du cinéma.
22:06 Il n'a pas pu parce que,
22:08 ne voulant pas collaborer avec l'occupant allemand,
22:11 eh bien ceux-ci ont réquisitionné le château et la libération.
22:14 En ayant la responsabilité de ce château,
22:16 j'ai essayé de le monter le plus haut possible
22:20 pour rendre hommage à Marcel, à son oeuvre.
22:22 Écarté pour être remplacé par le centre de la culture ouvrière
22:26 alors que les comptes sont exemplaires
22:27 et que le lieu reçoit chaque année 80 000 visiteurs.
22:31 Un choix incompréhensible pour ce Marseillais.
22:33 Je trouve que c'est scandaleux
22:35 parce que Pagnol fait partie du patrimoine de Marseille et de la France.
22:41 Enlever ça, je ne comprends pas.
22:43 Une décision politique maladroite pour les élus locaux.
22:47 C'est une erreur politique majeure.
22:49 Nouvelle fois, la gauche et l'extrême gauche
22:52 pour le coup, balaient nos traditions provençales.
22:55 La ville de Marseille se défend.
22:57 Dans un communiqué, elle assure que le patrimoine de Marcel Pagnol sera préservé.
23:01 Voilà, polémique effectivement qu'on comprend à Marseille.
23:06 On va marquer une pause dans quelques instants,
23:08 mais on va retrouver tout de suite Barbara Klein.
23:11 Et Naïma, Barbara Klein, c'est ?
23:12 La Parole au français.
23:13 Voilà, Barbara, quel est le programme ?
23:15 Bonjour à tous.
23:16 Soyez la bienvenue Barbara.
23:17 Et surtout aux élèves assidus, je mettrai des bonnes notes à ceux qui suivent,
23:20 suivent parfaitement comme Naïma. Merci beaucoup.
23:23 La Parole au français, mission faite de témoignage.
23:24 Vous le savez d'abord de reloger du village de La Lagne en Charente-Maritime.
23:28 Village frappé par le séisme de vendredi soir et par de multiples répliques depuis.
23:34 Un tiers des habitants ont dû quitter leur maison fissurée et qui menace de s'affaisser.
23:39 Parole de dentiste également.
23:41 La profession alerte contre la diminution de la prise en charge des soins dentaires.
23:45 L'assurance maladie entend la baisser de 70 à 60% à partir du 1er octobre.
23:50 Ce qui fait craindre qu'un plus grand nombre de Français
23:52 fassent l'impasse sur ce suivi dentaire.
23:55 Et puis nous évoquerons enfin cette querelle de village pourrait-on dire
23:59 avec cette question "La Toscane a-t-elle sa place en France ?"
24:03 Figurez-vous que le Tarn a renommé une partie de son territoire "Toscane Occitane".
24:08 Sauf que cela ne plaît pas du tout à nos voisins italiens
24:10 qui parlent pour certains d'usurpation d'identité.
24:14 Voilà le programme, je vous attends à partir de 14h.
24:16 Merci à moi, chère Barbara. Merci beaucoup.
24:19 12h24, on marque une pause et on se retrouve pour la deuxième partie de ce journal
24:23 avec un témoignage exclusif, celui d'un policier héroïque
24:25 qui est venu au secours d'un couple agressé violemment
24:28 par un individu avec des couteaux.
24:30 Un autre héros, on avait beaucoup parlé du héros Henri à Annecy.
24:34 Eh bien voilà, on écoutera, on sera avec Sandra Buisson.
24:37 A tout de suite, on se retrouve dans quelques instants.
24:39 Vous êtes bien sur CNews, il est 12h30, c'est le grand journal de la mi-journée.
24:48 Partie 2, tout de suite, voici les titres.
24:51 À la une de cette deuxième partie, un témoignage exclusif CNews,
24:55 celui d'un policier héroïque qui est venu au secours d'un couple
24:58 agressé violemment par un individu avec des couteaux.
25:01 Il est intervenu alors qu'il n'était pas en service.
25:03 On l'écoutera, Sandra Buisson, notre spécialiste police-justice, est avec nous.
25:09 Dans cette édition, on évoquera ce qui s'est passé hier à Brest.
25:13 Des militants de l'ultra-gauche sont venus invectiver
25:16 et agresser des sympathisants d'Éric Zemmour.
25:19 Éric Zemmour qui était en dédicace dans la cité bretonne.
25:22 On vous montre les images, on en débat avec mes invités.
25:28 On va parler également santé dans ce journal,
25:30 avec une très belle initiative dans le Gers.
25:32 La Croix-Rouge a mis en place un bus dentaire,
25:35 une manière originale de lutter contre les déserts médicaux.
25:41 Combattre l'illettrisme, c'est l'objectif du Festival des Livres.
25:45 Des artistes qui se tiennent à la Tour Eiffel ce week-end à Paris.
25:48 Objectif, évidemment, inciter à renouer avec la lecture.
25:52 Reportage dans ce journal.
25:55 Enfin, on terminera par cette finale incroyable du Top 14 Toulouse.
26:00 Sacré champion de France pour la 22e fois,
26:04 avec un essai de dingue de Ntamak.
26:07 Stade toulousain, 29.
26:09 La Rochelle, 26.
26:14 Toujours avec moi pour commenter cette actualité,
26:16 Philippe David, un homme heureux, animateur.
26:20 Forza Tolosa.
26:21 Et oui, c'est spécialement pour vous.
26:24 Naïmem Fadel, essayiste.
26:26 Une femme heureuse.
26:26 Une femme heureuse.
26:28 Jean Dorido, psychologue et puis également auteur,
26:30 j'ai oublié de le dire, du podcast sur la scène du crime,
26:33 Histoire criminelle en Ile-de-France.
26:36 Bonjour Thierry.
26:36 C'est Zako.
26:37 C'est la scène de crime, S.E.I.N.E.
26:40 Ce sont des histoires criminelles avec une analyse derrière,
26:43 psychologique, de comment expliquer le passage à l'acte
26:46 sur la scène de crime, S.E.I.N.E.
26:48 Des histoires criminelles en Ile-de-France, effectivement.
26:53 Un podcast suivi, évidemment, par Sandra Buisson,
26:55 notre journaliste police justice.
26:57 Allez, pour commencer cette deuxième partie de journal,
26:59 on va débuter avec vous, justement, Sandra Buisson,
27:01 notre spécialiste.
27:03 Grâce à vous, on a pu avoir le témoignage exclusif
27:06 de ce policier de là-bas qui a réalisé une intervention
27:08 héroïque à Rouen.
27:09 Il était notre invité hier après-midi dans Punchline.
27:12 Alors qu'un couple était agressé par un individu
27:15 armé de deux couteaux, il a pris l'agresseur en chasse.
27:19 Je vous propose de l'écouter.
27:20 Et puis, on en parle juste après.
27:23 J'ai vu des individus courir et une personne se faire agresser.
27:29 J'ai entendu des appels au secours.
27:30 J'ai compris tout de suite qu'il y avait une notion d'arme.
27:34 J'ai entendu une personne se plaindre de coup de couteau.
27:38 Donc, je me suis mis à la poursuite de cet individu.
27:41 Sur mon chemin, j'ai croisé la victime
27:45 auxquelles j'ai porté assistance.
27:47 Cette victime avait une plaie d'environ plus de 50 cm dans le dos.
27:54 Et donc, je l'ai rassuré.
27:55 Je l'ai mis en PLS.
27:56 Je lui ai dit que j'allais appeler les pompiers.
27:59 Et j'ai continué ma progression pour essayer de stopper l'individu.
28:03 C'est alors que l'assaillant s'est retourné en ma direction.
28:07 J'ai tout de suite crié "police".
28:10 Je lui ai demandé de se coucher à terre.
28:11 Je pense que ça l'a impressionné.
28:14 Puis, il est parti dans une autre direction.
28:17 J'ai pu prendre mon téléphone, faire le 17 pour appeler des renforts.
28:22 Et donc, j'ai rattrapé l'individu.
28:24 Et avec l'aide d'un équipage de police secours,
28:28 j'ai pu maîtriser et interpeller cet insidieux.
28:32 Bel acte de courage, Sandra Abuisson.
28:34 Racontez-nous ce qui s'est passé avant, justement.
28:36 C'est un couple qui rentrait chez lui en milieu de nuit.
28:40 Il était vers 4h30 du matin.
28:42 Ils sont sur le pont Corneille à Rouen, près du site de l'armada.
28:46 Un individu vient leur tourner autour.
28:48 Il menace de violer la femme qui est sur ce pont.
28:54 Pour le faire fuir, le conjoint de cette femme utilise du gaz lacrymogène.
28:58 L'individu s'éloigne, mais il revient peu de temps après.
29:01 Là, il a deux couteaux en main.
29:03 Et donc, il s'en prend à cet homme.
29:05 Et le blesse grièvement à la gorge et au dos.
29:10 Effectivement, on a vu une photo de la blessure au dos de cet homme.
29:15 Et c'est vraiment une entaille très importante.
29:17 Et c'est là que le policier hors service intervient pour mettre en fuite le suspect
29:21 et permettre son interpellation quelques minutes plus tard
29:25 avec l'équipage de police secours qui est intervenu.
29:29 Donc, un homme a été interpellé.
29:31 Cet homme, cet individu suspecté de cette agression,
29:34 dit avoir 30 ans, habiter en Espagne et être né au Maroc.
29:38 Jean Dauvido, je me tourne vers vous.
29:39 On a beaucoup parlé du héros au sac à dos à Annecy,
29:44 qui a évité un drame encore plus important.
29:47 On est dans une situation plus ou moins identique.
29:49 Et c'est ce que me disait, ce que me confiait ce policier hier quand je l'interrogeais.
29:53 Ils ont parlé et ils se disaient, mais qu'est-ce qu'on ferait si on était confronté à une telle situation ?
29:58 Et Henri disait justement, on n'a pas suffisamment d'actes comme ça en France,
30:03 cette prise de conscience. Vous venez vous de ce témoignage ?
30:05 Là, oui, ça fait quand même deux réactions qui sont extrêmement inspirantes.
30:09 Et on parle d'ailleurs en psychologie de contagion sociale.
30:12 Alors, on en parle souvent pour le pire.
30:14 C'est le cas avec les suicides, avec des choses comme ça.
30:17 Et là, on peut peut-être l'envisager aussi pour le meilleur.
30:20 Ce sont des exemples très, très inspirants.
30:23 La psychologie du héros, c'est très, très étudié en psychologie,
30:26 notamment en psychologie sociale.
30:28 Et c'est un fait qu'on ne peut pas prévoir.
30:30 C'est impossible.
30:32 Bien sûr, chacun aime se dire, si ça arrivait, je ferais quelque chose d'extraordinaire.
30:36 On ne peut pas le prévoir.
30:37 En revanche, le fait, on observe que les valeurs, les principes
30:41 qui ont vraiment imbibé une personne au cours de son éducation, de son enfance
30:45 et puis l'entraînement, là, on est quand même avec un monsieur qui est policier,
30:49 qui est entraîné, qui est rompu à ce genre de réaction.
30:52 Et ça donne, là, en l'occurrence, le meilleur.
30:55 C'est vrai que la particularité dans ce cas-là, c'est que ce policier n'avait pas son arme.
30:59 Mais quand c'est que face à un individu avec un couteau, effectivement,
31:03 c'est beaucoup plus difficile rien qu'à avoir l'entaille, effectivement, de la victime.
31:07 Donc, oui, il a les bons gestes.
31:09 Il sait maîtriser un individu, mais c'était très risqué parce que ça peut être effectivement
31:15 très grave, les blessures au couteau quand vous, en face, vous n'avez pas d'arme.
31:19 Merci beaucoup, Sandra Buisson.
31:20 Je voudrais maintenant évoquer ce qui s'est passé hier à Brest.
31:23 Je voudrais vous faire agir là-dessus.
31:25 Des militants de l'ultra gauche sont venus invectiver, je le disais,
31:28 des fans d'Éric Zemmour lors d'une séance de décasse.
31:31 300 personnes étaient présentes pour contester sa venue,
31:33 dont une soixantaine de militants issus de la mouvance Antifa.
31:36 Il y a eu des coups portés, des jets de projectiles.
31:38 On va peut-être voir les images qui sont, pour le moins, assez violentes.
31:42 Et un sympathisant d'Éric Zemmour a été blessé au front.
31:45 Regardez un peu ces images.
31:46 Il y a du monde et ils ne font pas semblant.
31:51 Qu'est-ce que ça vous inspire, Philippe David ?
31:56 Ce que ça m'inspire, c'est qu'attend Gérald Darmanin
31:58 pour dissoudre ces groupes ultra violents, il le prouve,
32:03 qui attaquaient même, d'après ce que j'ai lu,
32:05 des papy-mami qui allaient se faire dédicacer un livre.
32:08 Qu'attend Gérald Darmanin ? C'est la bonne question.
32:12 Alors là, il paraît qu'il est sur la dissolution des soulèvements de la terre.
32:16 Je pense qu'il peut faire d'une pierre deux coups au prochain conseil des ministres.
32:19 Non, il n'y a pas d'aide.
32:21 Ça vous révolte qu'on puisse attaquer,
32:23 quelles que soient les opinions politiques, Éric Zemmour ?
32:28 Mais bien sûr, ça me révolte parce que dans notre pays,
32:31 c'est la liberté d'expression, la liberté de penser,
32:34 la liberté d'opinion politique qui est aujourd'hui attaquée.
32:39 C'est-à-dire que sous ce prétexte-là, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
32:41 l'extrême gauche, l'ultra gauche décide quelles sont les opinions
32:46 qu'on peut soutenir et d'autres qu'il faut absolument attaquer avec violence.
32:51 C'est quand même terrible.
32:52 Ça met à mal en fait, pour moi, ça met à mal la démocratie.
32:55 Ça met à mal la République.
32:57 Et je suis, je vous le dis avec sincérité, je suis extrêmement inquiète
33:02 parce que pour moi, c'est des coupeurs de langue.
33:04 Et ces coupeurs de langue, ils donnent aussi des messages très forts en disant
33:08 "vous n'avez pas le droit de penser différemment de nous".
33:12 Et cette violence qu'aujourd'hui l'État n'arrive pas à maîtriser
33:16 me fait dire qu'on est aujourd'hui dans une crise démocratique.
33:20 - Allez, on va parler santé, Jean Dorido.
33:23 On parle souvent des déserts médicaux et face à la croissance des déserts médicaux
33:27 dans le pays, ce sont parfois des associations qui prennent le relais.
33:31 Et dans le département du Gers, c'est bien c'est la Croix-Rouge locale
33:33 qui a mis en place un bus dentaire.
33:35 Elle dispense des soins gratuits dans les petites communes.
33:39 Regardez ce reportage de Justine Kersera.
33:43 - Dans ce bus de 9 mètres carrés, on soigne Carize et Rajdedan.
33:47 Jacques Retrue est un retraité du village.
33:50 C'est grâce au bus dentaire qu'il a pu recevoir des soins.
33:53 - Je trouve que c'est génial, ça va régler, pas tous les problèmes,
33:56 mais ça va permettre à certains d'aller plus souvent chez le dentiste.
34:02 - Depuis plus d'un mois, le mini-bus sillonne les zones blanches
34:05 de ce bout de Gascogne, situé à un peu plus d'une heure de Toulouse.
34:08 Les soins sont gratuits et accessibles à tous.
34:11 Et forcément, les demandes affluent.
34:12 - On a reçu 17 patients par jour.
34:15 Il y a des urgences qui arrivent, on ne peut pas refuser à quelqu'un
34:18 qui a mal aux dents de monter dans le bus.
34:20 Ça, c'est impossible.
34:21 Pour assurer les actes médicaux, les bénévoles de la Croix-Rouge
34:24 ont fait appel aux étudiants de 6e et dernière année
34:27 de faculté dentaire de Toulouse.
34:29 Ils sont accompagnés par l'un des 7 dentistes professionnels,
34:32 qu'ils soient retraités, à mi-temps ou en congé.
34:35 Une manière pour les étudiants de faire face aux réalités du terrain.
34:38 - C'est vrai qu'en tant qu'étudiants, on est content de partager
34:41 cette expérience en binôme pour aider les patients
34:46 qui n'ont pas accès aux soins facilement.
34:49 Un autre bus dentaire de la Croix-Rouge sillonne, lui,
34:52 les routes du département de Lens.
34:54 Et là aussi, l'opération connaît un franc succès.
34:57 - Réaction évidemment pour vous, Jean Dorido, en tant que médecin.
35:00 - Docteur en psychologie.
35:03 C'est un fait que la santé, ça devient un luxe
35:07 pour de plus en plus de Français.
35:09 C'est quand même assez fâcheux.
35:12 On est solidaires dans ce pays, on se cotise quand même.
35:18 On met beaucoup d'argent, les travailleurs indépendants
35:21 qui payent de leur SAF le savent.
35:23 Et c'est un fait, les dents, on le sait, c'est vraiment un luxe
35:26 pour certaines personnes.
35:27 Et alors, ne parlons pas justement de la santé mentale,
35:30 la prise en charge.
35:31 Les psychologues ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie.
35:35 Ça commence à changer avec mon psy, c'est un tout petit peu en avant.
35:38 Il est urgent de faire le nécessaire pour rendre justement les soins,
35:42 quels qu'ils soient, accessibles à toutes les Françaises et à tous les Français.
35:46 - Allez, combattre l'illettrisme, c'est l'objectif du Festival des Livres
35:50 et des Artistes qui se tient à l'Étoile Eiffel tout au long de ce week-end.
35:53 Cet événement gratuit donne l'occasion aux auteurs d'aller à la rencontre
35:56 de leur public et d'inciter à renouer évidemment avec la lecture.
36:01 Et on voit au combien c'est important.
36:04 Le festival, on est déjà à sa septième édition et reunit cette année
36:08 plus de 60 personnalités, parmi elles notre journaliste Sonia Mabouk.
36:12 Regardez ce reportage d'Augustin Donadieu et Laura Lestrade.
36:16 - Des livres et des artistes, promesses tenues pour ce festival au pied de la Tour Eiffel.
36:23 Un événement soutenu par l'association Lecture pour tous,
36:26 engagée dans la lutte contre l'illettrisme.
36:29 - J'ai voulu, on va dire, démocratiser la lecture.
36:31 Et je me suis dit, la meilleure manière de la démocratiser,
36:35 c'est d'inviter des personnalités qu'on identifie.
36:38 60 auteurs issus du monde de la télé, du théâtre, de la chanson ou même du cinéma
36:44 qui se mobilisent autour de la même cause.
36:46 - Que l'illettrisme ne soit plus un tabou, que tous ces adultes et enfants
36:50 qui sont scolarisés dans le système français et qui cachent tout au long de leur vie
36:55 leur difficulté à écrire et à lire, qu'ils puissent le dire ouvertement
37:00 et qu'enfin le problème soit traité sans qu'il y ait la moindre connotation.
37:04 - Il faut donc se battre pour redonner non pas seulement le goût de la lecture
37:08 mais le goût de la vie, puisque l'illettrisme met en dehors de la société.
37:12 Donc c'est très important évidemment de ne pas laisser toutes ces personnes en marge.
37:16 Depuis 7 ans, le festival est parrainé par Michel Drucker.
37:19 L'année dernière, 10 000 lecteurs s'étaient pressés auprès des artistes
37:23 pour mettre en lumière le combat contre l'illettrisme.
37:26 - Quand on voit la réaction des Français qu'on a interrogé sur le 18 juin,
37:31 on voit qu'il est important de lire.
37:34 Tout ça a un sens dans ce journal, vous le comprenez Naïma Mfadel.
37:37 - Oui tout à fait, mais moi je pense que la démocratisation de la lecture
37:41 est pour moi fondamentale et elle doit absolument passer par l'éducation nationale.
37:46 Tout petit, dès la maternelle, on a la possibilité via l'éducation nationale
37:50 d'avoir des bibliothèques et d'offrir, enfin peut-être pas d'offrir des livres
37:55 mais en tout cas de prêter des livres.
37:56 C'est extrêmement important parce que c'est comme ça
37:59 qu'on donnera l'habitude de lire à nos enfants
38:01 et quand ils seront adultes, ils auront le plaisir toujours à lire.
38:04 - Jean-Noédo, rapidement.
38:05 - L'apprentissage de la lecture, c'est vraiment la première des libertés
38:09 et c'est vrai que la France, il y a un niveau incompressible.
38:12 La France peine à lutter contre l'illettrisme
38:14 et il y a un vrai rapport avec la violence.
38:16 Quand on n'a pas accès au langage, quand on n'a pas accès à la lecture,
38:20 ça crée de la violence.
38:21 Les signifiants connaissent la cérémonie de Claude Chabrol.
38:23 Et il y a vraiment, enfin l'accès à la lecture,
38:25 c'est la première des libertés fondamentales
38:27 et il faut vraiment faire quelque chose dans ce sens.
38:30 - Allez, on termine par du sport, par du rugby.
38:33 Je vois notre ami Philippe David très concentré.
38:36 Finale du Top 14 Toulouse, champion de France pour la 22e fois.
38:40 Le Stade toulousain a renversé le double champion d'Europe Rochelet,
38:44 29 à 26, avec un essai de dingue de Romain Entamac.
38:48 On revient sur cette rencontre de dingue avec Mathilde Espinas.
38:55 L'un de ces soirs où tout paraît plus grand,
38:57 de ses rêves de succès au chemin qu'il reste à parcourir.
39:02 La Rochel confirme ses difficultés à démarrer une finale.
39:05 Quatrième minute de jeu, Antoine Astoy manque une première pénalité.
39:10 Le défi physique est là,
39:11 mais les Rochelets peinent à mettre de la vitesse dans leur jeu.
39:16 Et dans cette première période,
39:17 deux erreurs individuelles vont être décisives.
39:20 - Attention, Dantine n'a pas contrôlé ce ballon.
39:22 Il s'échappe, Santiago Chocobares sur un ballon,
39:28 cadeau au centre par Jonathan Dantine.
39:32 15 minutes plus tard, en avant de François Croce à 5 mètres de l'embute,
39:36 les Toulousains semblent déjà connaître la suite.
39:39 - Skelton maintenant, Skelton croce et mis en travers.
39:43 Le ballon va sortir pour Wardy, il est croché de Kerbaron sur la ligne.
39:48 L'effet de la Rochel.
39:51 - Trespartou à la pause, qui pour prendre l'ascendant au retour des vestiaires ?
39:54 La réponse arrive vite.
39:57 Winnie Atonio permet à la Rochelle de prendre l'avantage
40:00 pour la première fois de la rencontre.
40:03 Une mêlée pénalisée à trois reprises
40:05 et des petites erreurs qui s'accumulent côté Toulousain.
40:09 - Elle est magnifique cette haute touche.
40:12 Elle est manquée, ça c'est une énorme erreur technique.
40:15 Il a manqué la pénale touche qui pouvait relancer le stade toulousain.
40:20 Alors il s'agit maintenant de l'un de ces moments
40:23 où si l'on veut être très grand, il faut savoir se racheter.
40:27 - Qui va y aller tout seul ?
40:28 Le retour de Roules et il se rattrape de Samemul.
40:32 Elle est là, un glissé monumental.
40:36 Romain de Tamac en sauveur, le nouveau sacre d'une génération dorée,
40:40 le 22e titre d'un club éblouissant.
40:45 - Quel essai, mais quel essai.
40:46 Philippe, je vous fais régler dans quelques instants,
40:48 je voulais vous montrer une image,
40:49 celle d'Emmanuel Macron qui a été sifflée hier au Stade de France,
40:52 il faut le signaler.
40:52 Puis regardez cette image dans le vestiaire.
40:54 Hop là, cul sec.
40:58 - Il n'y a pas que Chirac qui aime la Corona,
41:00 qui aimait la Corona parmi les locataires de l'Elysée.
41:03 - Bon, je voulais vous montrer cette image.
41:04 - Il l'a bu d'un coup.
41:05 - Il l'a bu, il l'a boit d'un coup.
41:09 Voilà, regardez ça.
41:11 Bon, c'est peut-être pour se consoler des sifflées
41:15 entendues hier au Stade de France.
41:17 Quel essai, hein, mis de rien.
41:18 - C'est fabuleux, plus de 60 mètres.
41:19 Vous savez, à Toulouse, on dit "jeu de main, jeu de Toulousain".
41:22 Et en résumé, en trois secondes,
41:24 les trois meilleures équipes d'Europe, c'est l'Einster,
41:27 Toulouse et la Rochelle.
41:28 La Rochelle, double championne d'Europe.
41:29 La Rochelle, bête noire de l'Einster,
41:31 il les bat deux années d'huit en finale de Coupe d'Europe.
41:33 L'Einster, bête noire du Stade Toulousain,
41:35 qui nous bat deux fois en demi-finale de Coupe d'Europe.
41:37 Et Toulouse, bête noire de la Rochelle,
41:39 qui bat encore la Rochelle en finale du Top 14.
41:41 - Voilà, on termine ce journal par cette belle image.
41:44 Merci, Naïm Fadel, merci, Philippe David.
41:46 Merci, Jean Dorido.
41:47 Première fois que je vous écris un dimanche matin,
41:49 ça me fait plaisir.
41:50 Merci à François Eppe, à Benjamin Cuneo et à David Brunet,
41:54 qui m'ont aidé à préparer ce grand journal.
41:56 Merci aux équipes de la programmation,
41:57 Jacques Sanchez, Lisa De Bernard.
41:59 Merci aux équipes en régie.
42:01 C'était Audrey, je crois, à la réalisation, hein,
42:02 François Eppe. Audrey, que j'embrasse.
42:04 Elle a été parfaite, comme d'habitude.
42:06 Et tout de suite, c'est Enquête d'Esprit avec Emeric Pourbais.
42:08 Moi, je vous retrouve demain à 14 heures
42:10 pour La Parole aux Français.
42:11 Passez une très belle journée sur CNews.
42:13 À bientôt, à demain.
42:14 ...