Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Abel Boyi
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00:00Le grand débat du jour.
00:02Je pense que la clé est chez les Républicains.
00:06Car le Président choisira la coalition la plus importante.
00:11Nous sommes tous convaincus qu'il y aura besoin de la parole d'une droite républicaine indépendante.
00:16Je suis Président de parti.
00:18Le coup de force, c'est ceux qui ne respectent pas les statuts.
00:22J'attends tout de suite à ce qu'ils partent par dignité.
00:25La dignité, ça n'a pas l'air de l'étouffer beaucoup.
00:27En tout cas, Éric Ciotti est Président des Républicains.
00:30Il a été élu par les militants.
00:31Il ose parler de famille politique.
00:33Moi, je ne connais pas un père de famille qui assassine ses enfants.
00:35Nous, on le croit à cette coalition.
00:38On a fait en sorte que les choses se passent telles qu'elles.
00:41Qu'Éric Ciotti reste à la présence des Républicains.
00:43Parce qu'on sait qu'on a la confiance de la base.
00:47En amont du deuxième tour,
00:49Gabriel Attal avait plaidé pour une assemblée plurielle.
00:51Travaillons ensemble, projet par projet, comme alternative au RN.
00:55Si le parti n'obtenait pas la majorité absolue,
00:57eh bien, c'est chose en cours,
00:58coalition avec Ensemble ou indépendance à l'Élysée.
01:00Les Républicains sont divisés sur leur stratégie.
01:02Édouard Philippe est favorable à une coalition de LR à Renaissance.
01:05Quant à Xavier Bertrand, il veut un Premier ministre LR.
01:07Et puis, il y a un nouveau groupe qui vient de se créer aujourd'hui,
01:09à l'Assemblée Nationale, la droite républicaine,
01:12qui est dirigée par Laurent Wauquiez.
01:14Alors, quelle est la solution ? On vous le demande.
01:16Parlons vrai.
01:17Un simple coup de D politique peut-il renverser le sentiment majoritaire
01:21exhibé par le nouveau Front Populaire ?
01:24Il suffirait aux LR de dire oui à Beyrou, à Tal, Philippe,
01:27pour qu'un nouveau rapport de force se dessine,
01:29et qu'au bout du compte, un des leurs se retrouve à Matignon.
01:33Sur le compte X de Sud Radio et au 0826-300-300,
01:37vous appelez Haute, vous attend au Standard.
01:39Venez nous donner votre avis.
01:41La question est la suivante.
01:43Une coalition Renaissance-LR est-elle souhaitable ?
01:47Et vous ne répondez non pour l'instant à 76%.
01:52Donc, on va vous poser la question.
01:54Philippe Belger.
01:55Eh bien, ça n'est pas parce qu'une situation politique est inexplicable
01:59qu'il faut d'emblée penser à des coalitions qui n'ont pas de sens.
02:04Je veux dire, on comprend bien qu'à partir du moment
02:08où on refuse le nouveau Front Populaire,
02:11on a envie, et le président lui-même,
02:14c'est un tout petit peu le sens de ce que je viens de lire,
02:18on a envie de supposer que quelque chose
02:21qui ne pouvait pas être fait avant
02:24pourrait être opératoire maintenant.
02:27Mais pendant longtemps, les républicains ou la droite républicaine
02:31avaient refusé la moindre alliance avec le macronisme
02:35en considérant que les programmes étaient différents
02:38et qu'il n'y avait pas de raison que cette droite républicaine
02:42vienne servir de roue de secours à un régime en perte de vitesse.
02:48Il l'est encore plus aujourd'hui,
02:50contrairement à ce qu'a l'air de prétendre le président.
02:53Donc, ça n'est pas gagné.
02:55Il faut encore que les programmes soient compatibles
02:58et que le macronisme accepte,
03:01puisque je considère qu'il a été défait tout de même,
03:04malgré un score honorable,
03:06que ce sont les républicains qui vont imposer
03:10le programme à réaliser,
03:13peut-être le premier ministre qui le mettra en oeuvre.
03:16Du coup, ils n'auront pas ce sentiment d'être une roue de secours.
03:19Voilà, je l'espère.
03:21Olivier Dardigolle.
03:22C'est bien qu'on est dans le zapping permanent,
03:24les actualités arrivent et chassent les précédentes,
03:27mais pendant deux ans,
03:29avec une majorité relative de 250 membres,
03:32la majorité relative macronienne,
03:35macroniste,
03:37avait cessé d'essayer d'élargir,
03:41sur son flanc droit,
03:43sa majorité
03:46pour obtenir justement une stabilité parlementaire.
03:49C'était la feuille de route,
03:51on s'en souvient, qui avait été donnée à Elisabeth Borne
03:54les 100 jours, vous vous rappelez,
03:56on a l'impression de parler d'une époque d'il y a un siècle.
03:59Ça a été pourquoi,
04:01ce qui s'est soldé par un échec
04:03alors que la Macronie était dotée de 250 élus,
04:07serait aujourd'hui
04:10dans un cheminement permettant,
04:13sécurisant davantage,
04:15garantissant un succès,
04:17alors qu'ils sont quand même
04:19les perdants de ce scrutin.
04:22J'évoquerai tout à l'heure la lettre
04:24du Président de la République aux Français
04:27via la presse quotidienne régionale,
04:29qui va tomber après 18h.
04:31Ça sera votre tour de table tout à l'heure.
04:33Mais d'une certaine manière, le Président
04:35ne répond pas à cette équation.
04:37Pour terminer, il semblerait que
04:39sur les toutes dernières heures,
04:41les responsables
04:43autour d'Emmanuel Macron
04:45consultent beaucoup
04:47tout azimut en direction
04:49de LR. LR qui vient de
04:51constituer son groupe
04:53qui sera donc présidé
04:55par Laurent Wauquiez.
04:57Mais qui peut imaginer Laurent Wauquiez
04:59dont le calendrier est la prochaine présidentielle
05:01monter sur ce bateau
05:03dont la ligne flottaison
05:05est véritablement aujourd'hui très basse.
05:07Et puis pour LR,
05:09céder à cela, ça serait équivalent
05:11à mourir politiquement.
05:13On se souvient qu'il y a quelques jours,
05:15Bruno Rotaillot avait dit que la marque LR était morte.
05:17Aujourd'hui, il y a un nouveau nom de droite républicaine
05:19qui laisse sous-entendre que
05:21quelque chose de nouveau va certainement être créé
05:23qui servira de tremplin
05:25et de marche aux pieds pour 2027.
05:27L'intérêt, il est du côté des macronistes.
05:29Mais même là, comme vous l'avez dit Philippe, la confusion est telle,
05:31tous les députés élus
05:33Renaissance ne veulent pas siéger dans le groupe.
05:35Il y a Sacha Houllier qui l'a encore dit
05:37il y a deux heures. Donc on est dans une situation
05:39qui est un tel cafarnaum que les LR
05:41n'ont aucun intérêt à
05:43mener une coalition gouvernementale.
05:45Je suis rarement peu d'accord avec vous Abel Boyi
05:47mais je vais solliciter
05:49nos vrais voix.
05:51Quand vous dites qu'ils n'ont
05:53aucun intérêt les LR,
05:55on vous entend tous dire
05:57qu'il y a trois parties dans l'Assemblée nationale.
05:59Trois coalitions.
06:01Et jamais,
06:03jamais il n'est fait
06:05état de ce groupe parlementaire
06:07qui existe, les LR. Et si finalement
06:09cette coalition, Philippe Bilger,
06:11c'était l'occasion justement de réexister
06:13parce qu'on a l'impression qu'ils n'y sont pas.
06:15Oui mais je voudrais
06:17d'une certaine manière conforter
06:19ce qu'a dit Abel parce qu'au sein des républicains
06:21de la droite républicaine
06:23même s'il leur a invoqué qu'il n'a pas
06:25fait preuve d'audace à deux
06:27ou trois circonstances antérieures
06:29c'est le moins qu'on puisse dire,
06:31ils n'iront pas tous si
06:33vers cette alliance, même si
06:35elle était acceptée, par une majorité
06:37il y en a certains qui ne
06:39voudront pas de cette alliance
06:41avec le macronisme.
06:43Dans ton expression, il y avait...
06:45L'idée que LR
06:47serait un groupe pivot. Mais
06:49tu ne peux être un groupe pivot
06:51que si ton arrivée
06:53dans une alliance fait basculer
06:55cette alliance dans une majorité fortement
06:57relative ou absolue. Ce qui n'est pas le cas.
06:59Il y a aussi un problème de compromis à faire,
07:01ils vont avoir énormément de compromis à faire.
07:03Mais est-ce qu'ils sont prêts à le faire ?
07:05Est-ce qu'ils ont intérêt ?
07:07Vous vous dites non
07:09et moi je pensais que c'était oui.
07:11L'intérêt est du côté d'Emmanuel Macron
07:13pour pouvoir faire le contre-pied vis-à-vis
07:15du nouveau Front Populaire et du Rassemblement National.
07:17Mais pour les républicains qui sont plus
07:19divisés que jamais, aujourd'hui c'est toujours
07:21Éric Ciotti officiellement le président.
07:23Et dans le groupe républicain,
07:25on ne sait pas s'il n'y a pas
07:27certains députés qui sont Ciotti-compatibles
07:29encore. C'est-à-dire que la situation est
07:31loin d'être claire. Tomber tout de suite,
07:33parce que pour moi c'est un piège qu'a tendu Emmanuel Macron
07:35à toute la classe politique avec cette dissolution
07:37et j'assume mon propos.
07:39Et donc il n'a pas forcément perdu, soit dit en passant ?
07:41Non, parce qu'il est redevenu le maître des horloges.
07:43Même si on est dans le cynisme
07:45politique absolu,
07:47aujourd'hui tout le monde est suspendu
07:49justement à la lettre
07:51dont Olivier va parler tout à l'heure
07:53et à ses futures déclarations à venir.
07:55Nomination avant ou après les Jeux Olympiques,
07:57que va-t-il faire ? Et c'est bien
07:59parce qu'en jouant le temps, ça lui permet
08:01de diviser la gauche parce que l'on voit comment ça s'agit
08:03de ce côté et ça permet d'entretenir
08:05la confusion de l'autre côté.
08:07La gauche elle était déjà divisée quand même.
08:09Oui, n'empêche qu'à un certain moment,
08:11il est un peu agaçant
08:13ce président parce que
08:15j'entends bien...
08:19Vous maniez l'halitote ?
08:21Non, mais parce que
08:23le maître des horloges, alors que
08:25clairement il a perdu,
08:27il fait comme s'il avait gagné.
08:29Alors je n'irai pas jusqu'aux injonctions
08:31de LFI
08:33ou du Nouveau Front Populaire
08:35qui exigent une réponse immédiate
08:37mais tout de même, il n'est pas
08:39complètement sûr. Mais Philippe, si vous permettez,
08:41LFI, qui entre les deux tours
08:43était redevenu fréquentable
08:45parce qu'il fallait sauver quelques sièges de députés
08:47et qui dès le lendemain du second tour
08:49est redevenu pestifère.
08:510 826 303 ans,
08:53vous nous appelez, vous réagissez
08:55chers auditeurs, chères auditrices.
08:57On est avec Raphaël.
08:59Bonsoir Raphaël.
09:01Vous nous appelez d'où ?
09:03De Cachan.
09:05Dans le Val-de-Marne.
09:07On passait les examens à l'époque.
09:09Vous allez faire du vélo à l'époque, Frédéric ?
09:11Non, c'est de l'autre côté.
09:13Bon, alors, Raphaël, réaction.
09:15Alors, effectivement,
09:17on est face
09:19à une situation inédite
09:21pour ne pas être cité de poncif.
09:23Le président
09:25Macron, comme ça a été justement dit à l'instant,
09:27est redevenu maître
09:29du jeu et la majorité
09:31introuvable, effectivement, ne sera jamais
09:33sur une coalition de partis. On s'imagine
09:35mal aujourd'hui. LR qui
09:37constituait les macronistes
09:39auparavant s'allient avec
09:41les émiliaires. Ça sera sans doute,
09:43à mon avis, un gouvernement resserré
09:45et une majorité
09:47sur les textes
09:49qui va se créer. Donc ça sera vraiment
09:51au coup par coup. Mais il n'y aura
09:53à mon avis pas de majorité,
09:55pas de coalition
09:57transpartisane comme...
09:59Mais sur les textes, il faut une coalition,
10:01Raphaël. Donc vous, vous dites que c'est souhaitable ou pas ?
10:03Sur les textes
10:05principaux, oui, il y aura. Mais les textes
10:07principaux seront cantonnés
10:09aux régaliens et
10:11aux aspects économiques.
10:13Après, effectivement, tout ce qui est sociétal
10:15et
10:17périphérique, il y aura
10:19beaucoup moins de textes sur ces sujets.
10:21Mais le gouvernement fera
10:23compter comment, Frédéric ?
10:25Raphaël.
10:27Ou si vous voulez, je...
10:29Alors, le Premier ministre
10:31devra être quelqu'un
10:33de rassembleur
10:35qui ne cliche pas
10:37trop les... Donc il peut à la fois rassembler
10:39les macronistes, les LR, une partie
10:41des Rassemblements Nationaux,
10:43une partie des socialistes
10:45modérés. Donc il existe
10:47sans doute dans la classe politique
10:49une personne qui a cette envergure-là.
10:51Vous avez une idée ?
10:53Alors, là,
10:55aujourd'hui, je pensais plutôt
10:57à Bernard Cazeneuve,
10:59mais il a une expérience
11:01assez modérée d'ancien Premier ministre.
11:03Certains
11:05pourraient penser à Jean Castex, mais
11:07il n'est pas forcément dans ces limites-là
11:09aujourd'hui. Donc finalement, ces personnes
11:11restent quand même très énigmatiques.
11:13Néanmoins,
11:15il y aura nécessairement une personne
11:17de cette envergure-là qui sortira du chapeau à un moment donné.
11:19Alors, une personne de cette envergure-là,
11:21parce qu'on se dit aussi que s'il n'y a pas cette coalition
11:23et que le groupe LR, il garde une position
11:25indépendante à l'Assemblée Nationale, il prend des risques
11:27aussi, Olivier Dardigolle, finalement.
11:29Oui, mais là, il y a un jeu
11:31de dupe dans le sens où,
11:33bien évidemment, il n'y a pas de majorité.
11:35Emmanuel Macron
11:37joue d'ailleurs assez finement
11:39sur le thème
11:41de trouver une solution
11:43en se mettant un peu en surplomb,
11:45en arbitre des élégances.
11:47Oui, mais c'est bien vu, c'est stratégiquement bien pensé.
11:49Mettre des horloges,
11:51tout ça, bien sûr.
11:53Oui, ça énerve, mais c'est adroit.
11:55Il a beaucoup perdu.
11:57Regardez, depuis la période jupitérienne,
11:59le fait qu'il n'ait pas été en capacité
12:01lors de sa réélection
12:03de donner une perspective pour le pays.
12:05La vacuité de son discours de réélection
12:07en 2022 était quand même quelque chose
12:09de très net.
12:11Ce verbe
12:13qu'on a beaucoup
12:15évoqué aujourd'hui,
12:17ce président bavard, mais pouvant dire
12:19une chose le lundi et quasiment son
12:21contraire le jeudi,
12:23ce zig et ce zag permanent
12:25a fait qu'il peut avoir des horloges,
12:27mais elles sont ô combien déréglées.
12:29Le problème, c'est que c'est le pays
12:31tout entier aujourd'hui qui ne trouve plus l'heure.
12:33Moi, il y a beaucoup de personnes depuis dimanche
12:35qui me disent « mais qu'est-ce qui va se passer ? »
12:37Vous vous rendez compte ? On vote
12:39et le pays derrière, alors que normalement
12:41une élection est là pour porter une réponse
12:43à une crise, le pays derrière se dit
12:45« mais qu'est-ce qui va se passer ? »
12:47Il est 17h44.
12:49Oui, qu'est-ce qui va se passer ?
12:51Le maître est ici, il n'est nulle part ailleurs.
12:53Avant de donner la parole
12:55à notre autre auditeur,
12:57Antoine Abelbouy,
12:59est-ce qu'il y a aussi un problème
13:01dans cette collaboration, pour finir là-dessus,
13:03avec d'autres parties ?
13:05Collaborer entre parties, ça veut dire peut-être
13:07compromettre des valeurs,
13:09compromettre un programme politique ?
13:11Vous l'avez très bien dit, c'est-à-dire
13:13qui va accepter de faire des compromis,
13:15qui va accepter de revenir sur ses valeurs
13:17ou ses convictions ? Aujourd'hui, on est dans
13:19une situation, comme ça vient d'être dit,
13:21on ne sait pas où on va, mais tout le monde
13:23a l'impression d'avoir gagné, c'est-à-dire que
13:25le Nouveau Front Populaire pense avoir gagné,
13:27ils ont fait une remontada qu'il faut reconnaître.
13:29Le groupe Renaissance, on ne pensait pas
13:31qu'il serait forcément autant de députés,
13:33donc pour eux, ils pensent qu'ils sont toujours
13:35dans le game, comme disent les jeunes.
13:37Même les Républicains, avec environ 70 députés,
13:39on ne pensait pas, et surtout avec
13:41l'épisode d'Éric Ciotti, et puis le Rassemblement
13:43National, qui a encore augmenté
13:45ses effectifs. Donc tout le monde pense avoir
13:47son rôle à dire, et tout le monde pense
13:49pouvoir imposer ses idées au Président
13:51de la République, et c'est là où Emmanuel
13:53Macron, il a été très fort,
13:55et c'est cynique, moi je ne l'applaudis pas,
13:57mais il est maître du game aujourd'hui,
13:59c'est-à-dire qu'il va regarder
14:01et sachant comment il est,
14:03sachant qu'il ne se représente pas en 2027,
14:05il va dire aux partis,
14:07soyez responsables, trouvez des compromis,
14:09tant que vous n'en trouvez pas, on ne bouge pas.
14:11Il est capable de le faire, et ça peut durer des semaines,
14:13comme ça peut durer des mois, et on prendra
14:15dans les joutes de communication l'exemple
14:17des Pays-Bas, de l'Allemagne ou de la Belgique
14:19pour justifier cette perte de temps.
14:21A part Philippe,
14:23il y avait un auditeur...
14:25Je ne crois pas qu'il soit
14:27tellement maître du jeu, il peut jouer
14:29ce jeu-là pendant quelques temps,
14:31mais il y a un moment donné,
14:33si les coalitions et les alliances
14:35souhaitées ne se produisent pas,
14:37qu'est-ce qu'il fait, lui ?
14:39Parce que Gabriel Attal
14:41ne va pas accepter
14:43durant, pardon j'allais dire,
14:45presque une grossièreté,
14:47durant des heures, des semaines, des mois,
14:49de rester, alors qu'il a
14:51d'autres ambitions,
14:53et qu'il a sauvé la mise du macronisme
14:55dans l'urgence.
14:57Allez, 0826-300-300, Antoine,
14:59vous êtes avec nous ?
15:01Oui, on vous écoute.
15:03Effectivement, alors est-ce qu'une coalition LRL-REM
15:05est souhaitable ?
15:07Disons que ça ne fait pas rêver,
15:09mais à mon sens, nous sommes un peu sur un
15:11volcan, et c'est peut-être une solution
15:13qui pourrait
15:15constituer une solution, justement,
15:17provisoire pour éviter aux pays de sombrer
15:19dans l'inertie, voire
15:21l'insurrection souhaitée par
15:23certains élus. On aurait pu imaginer
15:25en effet une forme de
15:27feuille de route consensuelle
15:29entre les différentes formations politiques,
15:31un peu à l'allemande d'ailleurs,
15:33pour gérer les affaires courantes,
15:35voire entreprendre des
15:37réformes un peu structurelles,
15:39mais je rejoins l'avis de Raphaël,
15:41encore une fois,
15:43elle apparaît impossible, partant du constat
15:45que si vous additionnez les voies
15:47LR, Renaissance,
15:49UDI, même diverses droites,
15:51eh bien vous n'arrivez pas
15:53à une majorité.
15:55Il fallait gratter un petit peu à gauche, mais c'est ce qu'on appelle.
15:57Oui, mais vous n'avez pas cette culture,
15:59les Abel Boyi, les Olivier Dartigold,
16:01les Philippe Bilger, vous êtes des Français,
16:03mais les Européens, eux, ils ont
16:05cette habitude. Il faut peut-être y penser.
16:07Moi, j'ai bien aimé ce qu'a dit Antoine,
16:09parce qu'il va falloir quand même y passer.
16:11Et Edouard Philippe aussi qui a dit qu'il pense qu'on peut réunir
16:13de LR à Renaissance un bloc pour permettre
16:15une majorité relative.
16:17Bon, même si elle n'est pas absolue, ça pèsera plus lourd dans la balance.
16:19Merci beaucoup Antoine.
16:21Mais Antoine, restez avec nous,
16:23parce qu'on va jouer.
16:25Avec plaisir.
16:27Oui, ça c'est le jeu préféré de Frédéric d'ailleurs, dans pas longtemps.
16:29Je fais l'émission pour ça.
16:31C'est normal, c'est vous qui l'avez inventé.
16:33Allez, à tout de suite, on va faire le quiz de l'été.