Club Sport en France - Émission 80 - Découverte de l'ULM

  • il y a 2 mois
Le CSF, c'est le rendez-vous incontournable de Sport en France, le lieu de passage de tous les athlètes et de découverte de toutes les disciplines. Pour la première fois, le Club reçoit la FFPLUM, la Fédération Française d'ULM. L'occasion de découvrir notamment les six classes d'ULM, et de se pencher sur l'équipe de France, sacrée championne du monde des nations 2022 lors du mondial brésilien.

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00:00...
00:23Salut à tous, bienvenue dans le club de sport en France,
00:26l'émission traditionnelle des fédérations
00:28du mouvement olympique et paralympique français
00:31pour cette dernière, et oui, déjà, de la saison.
00:35Nous recevons une fédération
00:36qui n'avait pas encore été reçue par le club
00:39et on a un grand, grand plaisir à l'accueillir.
00:42Aujourd'hui, il s'agit de la Fédération française du LM,
00:45ou plutôt, ou plutôt, quelques-uns de ses membres éminents,
00:48puisque la fédération est dure quand même à bouger,
00:51même si son président, évidemment, est venu de Maison-Alfort,
00:54je crois, le siège ?
00:55Le siège est à Maison-Alfort.
00:56Ouf, j'ai eu tout bon.
00:57Président, bonjour.
00:59Bonjour, merci de nous recevoir.
01:00Merci à vous.
01:01On n'a pas de mal à bouger, on bouge sans problème.
01:03Je parlais de la fédération, je parlais de l'immeuble,
01:05vous voyez, du bâtiment.
01:07Ça y est, j'ai vexé le président d'emblée.
01:10Comment ce soir ?
01:11Il est bien accompagné avec son CTN,
01:13conseiller technique national, pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas,
01:17Mohamed Azouni, qui est avec nous. Bonjour, Mohamed.
01:19Bonjour.
01:20Merci d'avoir répondu à notre invitation.
01:23On va parler, évidemment, développement des pratiques,
01:25des licenciés avec vous, notamment.
01:27Bref, tout ce qui incombe à votre titre.
01:30Et puis, face à vous, messieurs, des champions du monde.
01:33En chariot 8 places, on parle de paramoteurs.
01:36J'ai nommé Oriane et Fabrice Brezard,
01:40qui sont avec nous ce soir pour cette émission.
01:43Comment allez-vous ?
01:44Ça va.
01:45Pas mal, quand on a auréolé d'un titre comme ça,
01:48qui n'est pas le premier, je crois, pour vous, Fabrice,
01:50accompagné de votre fille.
01:52C'est une très belle histoire que vous allez nous raconter
01:56autour de ce plateau avec ce titre.
01:58La France qui est bien accompagnée par ce tandem,
02:02mais pas que, puisque la France caracole
02:04en tête des podiums mondiaux.
02:06Et on aura l'occasion d'en parler dans cette émission.
02:09Avant cela, on va parler, évidemment, ULM.
02:12On va parler de toutes les pratiques, des disciplines,
02:15avec, sans plus tarder, l'objet du désir.
02:27On parle de planeurs ultra-légers motorisés.
02:33Ces ULM qu'on vulgarise un petit peu souvent,
02:37mais qui sont en fait des planeurs et déclinables,
02:41donc, avec plusieurs disciplines.
02:43Président, on peut les rappeler, peut-être, ici, sur ce plateau.
02:46Tout à fait. En gros, l'ULM est née il y a 40 ans,
02:48entre le vol libre et l'avion.
02:50Donc, la fédération, elle a 41 ans.
02:53Un ULM, c'est un aéronef de place qui vole de jour environ 100 chevaux
02:59et qu'on peut décliner sous six classes de machines.
03:01Donc, du paramoteur,
03:03par rapport à un moteur dans le dos, du pendulaire,
03:05souvent ce qu'on identifie à l'ULM,
03:08mais avec un grand constructeur français, par exemple, comme Air Création.
03:11Du trois-axe, qui ressemble à des avions,
03:13mais qui ne sont pas des avions, parce qu'il y en a une très grande variété.
03:17Il y a beaucoup d'innovations dans l'ULM.
03:19Les machines ont, en moyenne, moins de dix ans.
03:21Il y a les autogires, qui ressemblent à des hélicoptères,
03:22mais qui fonctionnent avec un rotor libre.
03:26C'est un peu technique, mais c'est important.
03:27Il y a les ballons dirigeables motorisés.
03:30Donc, ça, c'est un peu plus rare, mais on en a une vingtaine.
03:32Et puis autrement, vous avez les hélicoptères classe 6,
03:34qui sont donc bi-place, un peu plus de 100 chevaux, et en ULM.
03:38Alors, on comprend bien, avec votre explication,
03:40les différentes catégories, les différentes disciplines qui coexistent,
03:43mais pourquoi sont-elles intégrées ?
03:45C'est le côté, justement, léger à la fédération d'ULM,
03:49parce qu'on sait qu'il y a une fédé hélico, aérostation,
03:52bref, comment on fait en sorte de regrouper
03:56toutes ces disciplines-là chez vous ?
03:57En fait, l'équation de l'ULM, c'est quand on a envie de voler,
04:00de la manière la plus simple qui soit,
04:02avec des machines qui sont innovantes,
04:05depuis 40 ans, ça passe beaucoup et souvent par l'ULM,
04:09puisqu'en fait, l'ULM revient aux racines de l'aéronautique.
04:13L'aéronautique, elle a commencé en France, avec Santos Dumont,
04:16en 1909, on appelait ça des sportmen,
04:18c'est-à-dire des aventuriers,
04:20et des aventuriers qui sont aussi des constructeurs.
04:23Par exemple, nos champions du monde,
04:24ils sont liés à des constructeurs de paramoteurs,
04:26constructeurs français, constructeurs européens.
04:28Le mondial de l'ULM que nous faisons à Blois,
04:29il y a 140 exposants de gens qui fabriquent vraiment des machines,
04:32des machines électriques,
04:33des machines qui fonctionnent avec de l'essence automobile.
04:35Donc, au fond, c'est la manière la plus ancestrale, peut-être,
04:39de projeter sa passion dans une machine simple,
04:42mais performante, c'est l'ULM.
04:44Fabrice Aurianon, parlons de votre passion, justement,
04:47à vous aussi, champions du monde,
04:49donc, cette année.
04:50Paramoteurs, donc, qui concentrent,
04:53je parle sous votre contrôle, messieurs,
04:5525 % à peu près des licenciés,
04:57grosso modo, de la fédération,
04:59donc, qui attire le plus, en tout cas, qui est la plus développée.
05:03Je crois que ce n'était pas au départ votre objet numéro un.
05:07Fabrice, racontez-nous un petit peu en quoi ça consiste
05:10et en quoi c'est peut-être la discipline
05:13qui rencontre le plus de succès.
05:15Parce que c'est une discipline qui est facile à mettre en œuvre.
05:17En fait, moi, j'ai commencé sur le multiaxe,
05:18qui est la version ULM de l'avion,
05:20qui nécessite d'avoir une base, un aérodrome,
05:24donc, une structure de décollage, d'une structure bien précise,
05:27alors qu'en réalité, le paramoteur est assez facile à mettre en œuvre.
05:31Il prend la place d'un passager dans une voiture,
05:34une fois démonté, et on peut l'emmener à peu près partout.
05:37Donc, c'est facile à mettre en œuvre, c'est léger, c'est assez peu cher,
05:41et la sensation de vol qu'on peut avoir est, à mon avis, unique.
05:44On a une impression de soyeux, un petit peu comme si on était dans l'eau.
05:48Cette sensation de vol, Oriane,
05:51alors, on imagine que vous êtes tombée dedans quand vous étiez toute petite,
05:56avec papa et maman aussi, on aura l'occasion d'y revenir,
05:59mais comment vous la décririez ?
06:01Parce que ce qu'il y a de valable dans toutes ces disciplines,
06:03c'est évidemment cette même sensation, peut-être un petit peu différente,
06:07mais cette sensation-là, comment vous la décririez, vous ?
06:11J'ai commencé le paramoteur il n'y a même pas un an.
06:14C'est vrai ?
06:16Alors, vous avez 17 ans, c'est ça ? Je replace le contexte, d'accord ?
06:19J'ai commencé à m'intéresser il y a un an, pour devenir navigatrice,
06:22mais sinon, les autres années,
06:25la force d'y être depuis plus jeune, depuis mon plus jeune âge,
06:30ça m'énervait un petit peu, si on peut dire ça.
06:32On se construit à l'inverse de papa et maman, peut-être ?
06:35Peut-être, il y a un peu de ça.
06:37Mais on revient aux sources, alors.
06:39D'avoir vécu des levées tôt pour aller accompagner papa et maman s'entraîner.
06:43Terrible.
06:44De se faire emmener un peu partout pour les accompagner,
06:49ça m'a un peu repoussée du paramoteur.
06:53D'accord.
06:55Mais j'ai découvert le paramoteur il y a un an,
06:57et du coup, je suis devenue navigatrice avec papa.
06:59Et donc, championne du monde avec papa,
07:03et navigatrice avec, donc, une planche de navigation
07:07dans cette partie objet du désir,
07:09puisqu'on aime un objet un peu charnel pour présenter une discipline.
07:12On a parlé des rudiments.
07:14Aurélien, est-ce que vous pouvez nous présenter un petit peu
07:16cette planche de navigation ?
07:19Et comment vous l'utilisez ?
07:21En quoi elle vous est utile pour vos décollages
07:25et surtout pour vos vols, de manière générale ?
07:27Donc, cette planche-là, elle peut nous être utile
07:29pour plusieurs sortes d'épreuves.
07:32Donc, on peut avoir la navigation où on a besoin de la carte
07:35et on a des épreuves qui sont dessinées.
07:38D'accord.
07:39Ou sinon, on peut en avoir besoin pour une épreuve d'économie
07:42où, là, par exemple, il y a déjà une épreuve qui est dessus,
07:45où ça s'appelle une éco-sur-axe.
07:48Ce qu'il faut faire, c'est quoi, sur une éco-sur-axe ?
07:51C'est d'aller le plus loin possible
07:53et de revenir avec le moins d'essence possible sur la base.
07:56Sachant qu'on part avec une quantité d'essence limitée.
07:59Donc, revenir avec le plus d'essence possible
08:01pour qu'on en ait consommé le moins, c'est ça ?
08:02Alors, il faut en consommer le moins,
08:03mais on va se servir de la quantité d'essence dont on dispose
08:05qui est limitée pour aller le plus loin possible
08:07et revenir sans tomber en pêche.
08:09Exactement.
08:10Donc, là, Mohamed, cette planche, on la travaille quand ?
08:14Une fois qu'un organisateur de course a donné une carte,
08:19on met ses propres annotations ?
08:20Comment ça se passe concrètement ?
08:23Alors, chaque pilote va...
08:24Sioriane, vous voulez toujours la présenter.
08:26Chaque pilote va créer son outil.
08:28C'est un outil qu'on retrouve chez tous les pilotes
08:30qui font ce type d'épreuves.
08:32Vous voyez, elle est personnalisée.
08:34Il y a un chrono là-dessus.
08:35Il y a des éléments qui sont écrits et de référence.
08:39Chacun va la personnaliser, personnifier comme il souhaite.
08:43Elle va être grande ou petite selon l'espace qu'on a.
08:46Là, c'est les paramotoristes.
08:47Donc, vous voyez, elle est assez moyenne.
08:49Dans une machine un peu plus réduite,
08:51évidemment, on va avoir des espaces plus restreints.
08:54Là, elle est rose.
08:56Je crois que c'est toi qui as choisi la couleur.
08:58Assortie à l'aise.
09:00Et vous la placez où, du coup ? Elle est sur vos genoux ?
09:02Oui, c'est ça.
09:03Elle est accrochée par un mousqueton et elle est entre mes jambes.
09:07OK.
09:08Et là, aucun risque du coup avec le mousqueton
09:10que vous la perdiez, tout va bien, tout est assuré.
09:14Alors, Mohamed, au niveau...
09:17On parlait de la carte d'organisateur
09:18qui donne une carte, un plan de vol.
09:21J'imagine qu'un espace aérien,
09:22on le partage avec beaucoup de personnes,
09:25avec beaucoup de gens et de disciplines.
09:28Est-ce qu'on peut voler partout quand on fait de l'ULM ?
09:30Oui et non.
09:32Oui, parce que l'ULM a des espaces,
09:34elle peut accéder à tous les espaces en France.
09:37Il y a plusieurs types d'espaces.
09:38Il y a ceux qui sont autorisés, donc là, il n'y a pas de souci.
09:42Il y a ceux qui sont autorisés sous contrainte,
09:44il faut soit une radio ou soit demander...
09:46Pour les cartes des bases, là.
09:48Et on a, évidemment, ceux qui sont interdits.
09:50Voyez-vous, il y a trois catégories.
09:51Et dans une compétition, évidemment,
09:53on va les envoyer dans un espace qu'on maîtrise pleinement
09:56et qui est autorisé, tout simplement.
09:58Là, en compétition, il n'y a aucun souci.
10:01Ils ont toutes les informations en amont.
10:04Évidemment, ils les respectent, il n'y a pas de souci.
10:06Et si jamais ils ne les respectent pas,
10:08ça peut faire des points négatifs
10:09ou des points qui peuvent les éliminer.
10:12Ah oui, éliminer en compétition,
10:13mais on ne perd pas sa licence ou un brevet pour ça ?
10:16Alors, si on parle de la compétition,
10:18évidemment, il y a des contraintes.
10:21Et oui.
10:22Et évidemment, si on est identifié dans un espace qui est interdit,
10:26ça peut faire l'objet de recours, etc.
10:29On est dans un autre domaine qui peut aller, évidemment,
10:33jusqu'au rappel à l'ordre ou au retrait, parfois,
10:35si on est rentré dans une zone interdite.
10:38Vous voyez ce que je veux dire ?
10:39Une prison ou alors une zone interdite d'accès militaire.
10:44Alors là, on a eu beaucoup de sourire,
10:46on a pris beaucoup de plaisir,
10:47mais effectivement, la condition sine qua non
10:49pour pouvoir décoller, c'est le brevet de pilotage
10:52et tout ce qui constitue un petit peu, évidemment,
10:55l'encadrement que vous apportez à la Fédération,
10:58cette FFP, on en parle tout de suite
11:00dans la deuxième partie de cette émission.
11:05Générique
11:07...
11:13Président, avant d'évoquer, non pas les rudiments,
11:16mais les choses importantes qui encadrent la pratique,
11:18finalement, et que vous êtes chargé de mettre en place,
11:22tout simplement, comment va la Fédération
11:25dans une ère où le Covid repart ?
11:27J'aime bien ce petit bulletin de santé.
11:29Comment va la Fédé en termes de chiffres importants ?
11:32Les licenciés, notamment, la pratique,
11:35alors que l'été s'annonce
11:36et que c'est un grand moment dans votre saisonnalité ?
11:38La Fédération, elle se porte bien.
11:40Elle a une croissance constante et importante
11:42parce qu'au début des années 2000, on était environ 5 000.
11:45On est aujourd'hui 16 500, donc c'est vraiment spectaculaire.
11:49C'est vrai que ça peut s'expliquer par différents facteurs.
11:52D'abord, la France est un grand pays d'aéronautique depuis toujours.
11:56Donc il y a énormément de terrain, il y a 800 bases ULM en France,
11:59on a 1 000 structures, donc chacun dans ses régions
12:02peut aller ouvrir la porte d'un club ULM.
12:04Et puis aussi, il y a une très grande diversité,
12:06comme on l'a dit, des machines, donc chacun y trouve,
12:08parce que ce n'est pas facile de trouver sa motivation.
12:10Si on pratique des sports mécaniques ou des sports de pleine nature,
12:13il faut avoir un jour la chance
12:15de pouvoir rencontrer quelque chose qui vous plaît.
12:18Et le rôle de la Fédération, c'est de faire découvrir, bien sûr,
12:20et de promouvoir et d'encadrer.
12:21Et donc tout ça réuni fait qu'il y a une équation contemporaine
12:25qui va bien parce qu'on consomme peu d'essence,
12:27on est assez diffusé sur le territoire,
12:29il y a beaucoup de machines qu'on peut acquérir,
12:31qui sont récentes et sûres,
12:32donc il y a une croissance qui est là, oui, effectivement.
12:35Et aussi qui existe en dépit de certains facteurs limitants.
12:41Vous parlez de la pratique du nombre de financiers
12:43il y a quelques années,
12:44mais connaître des rudiments en mécanique,
12:47le brevet de pilotage, c'est vrai que c'est au départ
12:50un accès qui semble un peu plus limité
12:51que d'avoir un ballon de foot ou de hand, que sais-je.
12:53Et donc développer ça et réussir à développer ça,
12:57ça veut dire qu'au niveau fédéral,
12:58on a, j'imagine, mis des choses en place
13:00pour cette vulgarisation,
13:01en tout cas pour accompagner la personne néophyte,
13:04lui tirer le fil.
13:05En fait, dans les fédérations en général,
13:09la plupart sont liées aux mouvements sportifs,
13:11ce qui est notre cas.
13:12Mais il y en a qui ont des doubles tutelles.
13:15Et donc dans tout ce qui concerne l'aéronautique,
13:16et notamment l'aéronautique motorisée, l'avion,
13:19le parachutisme, indirectement le planeur,
13:21on dépend du ministère des Transports.
13:23Et on a la chance d'avoir en France
13:25une direction générale de l'aviation civile
13:27qui a plein de compétences.
13:28Et donc c'est cette double tutelle
13:30qui nous permet d'encadrer à la pratique.
13:32Donc quand on passe un brevet ULM,
13:34on est bien sûr immédiatement immergé
13:36dans cette culture aéronautique et réglementaire.
13:39Fabrice, ce brevet, vous vous en souvenez ?
13:40À l'époque ?
13:41Ça fait combien de temps ?
13:432003, donc...
13:44Une petite vingtaine d'années, alors.
13:46Mais oui, très bien.
13:47Et du coup, la durée, qu'est-ce qu'on y apprend ?
13:51Vous étiez immergé dans ce monde déjà très jeune par...
13:54J'ai toujours aimé...
13:56Oui, même pas.
13:57Mais j'ai toujours aimé l'aéronautique
13:59de manière générale.
14:00Maintenant, pour moi, c'était quelque chose d'inatteignable
14:02parce que c'est réservé à l'élite
14:04où il faut être très compétent dans les mathématiques
14:07ou des choses comme ça.
14:08Et en réalité, on va plutôt parler de ressenti et de feeling.
14:10Et l'ULM amène réellement à ça.
14:12C'est-à-dire qu'on va apprendre à piloter en ressentant la machine.
14:14Bien sûr, il y a une part théorique à apprendre
14:16et qu'il va falloir maîtriser.
14:18Mais au final, toutes ces machines peuvent se piloter au ressenti.
14:22Et d'où l'importance d'avoir aussi un très bon instructeur
14:24et d'être bien accompagné à ce niveau-là.
14:26Mohamed, concrètement, en termes de timing,
14:28je ne sais pas, je fais un vol d'essais, j'en fais plusieurs.
14:31J'adore, je veux franchir le cap comme nos champions,
14:35sans en être un, mais débuter.
14:37Un brevet, ça se passe comment en termes de volume,
14:40théorie, pratique, comment ça se gère ?
14:42Écoutez, il y a une première partie, il vient de l'évoquer,
14:44la partie théorique, il faut connaître un petit peu
14:46tous ces éléments de compréhension, comment ça vole
14:49et comment on utilise cette machine et la réglementation.
14:51Ça, c'est la partie théorique et un examen théorique qui est passé.
14:54Comme le code Rousseau, comme un code de la route.
14:57On dit Saint-Pyfion comme le code de la route, tout à fait.
15:01Après cela, il y a un autre examen au sol
15:03que l'instructeur va vérifier vos connaissances au sol
15:06et il va y avoir une deuxième partie,
15:09une formation vraiment pratique.
15:10C'est si on prend le code de la route et puis le permis,
15:14évidemment, c'est la conduite et là, on va apprendre à piloter,
15:18comment on va dire, d'une manière très pratique
15:20et comme tu l'as évoqué, avec toutes ces sensations.
15:23Il y a un examen final, c'est les animateurs
15:26et l'instructeur qui vont le faire.
15:28Et là, on est breveté pour une première partie.
15:32Et on va devenir pilote tout au long de sa vie en apprenant,
15:36parce que bien que le brevet soit délivré à vie,
15:40évidemment qu'on va apprendre,
15:42puisqu'il y a d'autres choses.
15:43On va apprendre la radio, on va apprendre aussi la navigation
15:47et bien d'autres choses.
15:48Ce sont des formations en cycle continu.
15:50On a le brevet, mais on continue à...
15:52C'est l'objectif de la fédération de permettre cette formation en continu.
15:56Et je peux permettre, un des intérêts du théorique ULM,
15:59c'est que c'est un tronc commun aux six classes.
16:01Quand vous passez la partie théorique,
16:03vous pouvez après valider vos pratiques dans chacune des classes.
16:06Par exemple, on a beaucoup de licenciés qui commencent par moteur
16:09et qui, après, se tournent vers l'autogire.
16:12C'est cette vie à l'intérieur de l'ULM
16:14qui offre beaucoup de possibilités de vol et de configuration de vol.
16:19D'accord. À quel âge on peut commencer à voler, Orianne ?
16:23À partir de 15 ans.
16:26D'accord.
16:27On peut être breveté à 15 ans, mais on peut être accompagné...
16:30Un peu plus tôt, oui.
16:31Sébastien, vous avez été réélu l'an dernier,
16:34après un premier mandat.
16:36Les chantiers à venir, quels sont-ils ?
16:40Qu'est-ce que vous envisagez sur les quatre années de ce cycle olympique ?
16:45Alors, on est toute une équipe
16:47et notre chantier principal,
16:49c'est de rendre la fédération plus autonome.
16:52Parce qu'on voit bien que l'enjeu contemporain
16:55modifie tous les paramètres, y compris dans la perception de l'aéronautique.
16:58Et l'enjeu d'une fédération, c'est de se structurer notamment
17:02autour de la formation.
17:03Donc, si comme ça, ça n'a pas l'air d'être la chose
17:07la plus immédiatement sensible, sur le temps long, c'est la plus importante.
17:10Donc, on a la délégation du théorique ULM.
17:12On prend en charge, avec des partenaires comme la marée nationale,
17:15le BEA, la DGAC,
17:17plein d'autres, notre sécurité des vols.
17:19Nous développons nos pratiques sportives
17:22pour en faire non seulement des compétiteurs
17:24qui atteignent les plus hauts sommets,
17:25mais aussi un outil de développement en région,
17:27avec des compétitions qui renouvellent le format,
17:29qui rendent la chose spectaculaire, comme le STOL, par exemple.
17:32C'est une épreuve courte de décollage et atterrissage court.
17:35Donc, tous ces éléments autour du sujet structurant de la formation,
17:40c'est vraiment ce qui nous permet de dire à des gens,
17:42franchissez le seuil d'une structure ULM
17:46et derrière, vous êtes accueillis dans une pratique
17:48qui suit le parcours du pilote,
17:51du vol découverte au brevet, à plus, s'il le faut.
17:54Et on a la chance aussi d'avoir beaucoup de jeunes,
17:57et ça, c'est propre à toutes les fédérations aéronautiques.
17:59Il y a 15 000 brevets d'initiation aéronautique en France.
18:02Le BEA, c'est un diplôme de l'Education nationale
18:04qui est passé avec les fédérations,
18:05avec la Direction générale de l'aviation civile.
18:07DGAC, que vous utilisiez tout à l'heure.
18:10DGAC.
18:1115 000 jeunes qui, chaque année, passent ce brevet,
18:13qui est un diplôme, et derrière, nous, on les accompagne.
18:16Il y a 3 000 filles dans ces 15 000 brevetés du BEA.
18:19Et on a un réservoir et un potentiel.
18:21Simplement, il faut mieux se faire connaître,
18:23et nous, derrière, il faut mieux accompagner les pratiques.
18:25Voilà le chantier.
18:26Quand vous évoquiez autonomie,
18:28je croyais que vous alliez me parler mécénat,
18:29recherche de partenaires privés, de manière supérieure.
18:32Sport en France, NOSF, communication, tout.
18:34Bien sûr, c'est ça.
18:36C'est semi-privé, du coup.
18:38Voilà.
18:39Très bien.
18:40Vous avez, face à vous, messieurs,
18:44des personnes que vous avez accompagnées aussi
18:47au haut niveau, au très haut niveau,
18:49avec des champions du monde qui nous accompagnent.
18:54Auriane, à 17 ans, avoir un titre comme ça,
18:59est-ce que...
19:00Quand on s'est un peu affranchis de ça pendant des années,
19:02je ne sais pas si vous avez eu l'occasion
19:04de bien vous rendre compte,
19:06mais à quel point vous êtes flattée, honorée, fière ?
19:11J'ai du mal encore à me rendre compte.
19:15Mais c'est vrai que c'est inimaginable.
19:19Surtout que moi, je me retrouve dans cette catégorie-là,
19:21dans ce sport-là.
19:23Non, je ne l'aurais pas crue si on me l'avait dit.
19:26Peut-être les messages des copains, des copines
19:27qui font un peu vous rendre compte, peut-être,
19:30ou des retours ?
19:31Oui, c'est vrai que tout le monde nous félicite.
19:34C'est ça.
19:34Mais je pense qu'il va me falloir encore un petit bout de temps
19:38pour pouvoir me dire que je suis championne du monde.
19:43C'est le monde du paramoteur.
19:44Ils avaient lieu fin avril au Brésil, effectivement,
19:47il y a quelques semaines déjà.
19:50Fabrice, vous avez la particularité sur ces chariots bi-places
19:55d'avoir déjà été titré, je crois, avec votre compagne, Christelle.
19:58C'est exactement, c'est vrai.
20:00C'était il y a six ans maintenant et c'était en bi-place à pied.
20:03C'est-à-dire que c'était à deux, mais à pied.
20:05Ce n'était pas en chariot.
20:06Et donc, voilà, là, j'ai la particularité d'avoir les deux,
20:09du coup, d'être bi-place à pied et chariot.
20:11Alors, la genèse,
20:15vous vous êtes connue avec votre épouse grâce à l'ULM ?
20:19Pas du tout.
20:20Même si c'est incroyable.
20:21Donc, ma femme est également pilote
20:23et puis on a décidé de se mettre à la compétition il y a quelques années.
20:27En réalité, à partir du moment où on met le pied dans la compétition,
20:31on y plonge très vite.
20:35On n'a rien de valide.
20:36On a beaucoup d'adrénaline, on rencontre des gens qui sont formidables,
20:39qui sont compétiteurs également,
20:40mais il y a une réelle amitié saine et une réelle concurrence.
20:45Et ça, c'est une démarche qui, moi, en tout cas sportivement,
20:50est vraiment très intéressante et addictive.
20:53Addictive, vous confirmez, vous qui disiez, il y a quelques années,
20:57ça fait des années que mes parents me saoulent avec ça.
20:59Finalement, ils ont eu raison ou pas de vous saouler ?
21:02Oui, j'ai commencé avec une compétition régionale
21:06et puis après, je me retrouve à l'internationale.
21:08Et puis un titre direct, parce qu'on n'a pas le temps, hein ?
21:11Il a fallu beaucoup s'entraîner quand même.
21:14Justement, comment on prépare ce genre d'événement,
21:17en sachant qu'il n'y a pas une discipline
21:19à laquelle vous, du haut de vos 47 ans, vous pouvez vivre forcément ?
21:24Comment on gère justement cette double vie
21:27avec une passion incroyable, chronophage,
21:29et en même temps, la nécessité de se préparer pour des échéances
21:32qu'on veut tous remporter ?
21:34Eh bien, exactement.
21:35Il va falloir dégager du temps, c'est indispensable,
21:37puisqu'il va falloir voler, il va falloir appréhender la carte,
21:40savoir comment on lit une carte, parce que c'est loin d'être évident
21:43une fois qu'on est en l'air de repérer toutes ces routes et ces forêts.
21:46Et puis ensuite, il faut comprendre les épreuves qui sont demandées.
21:49C'est-à-dire qu'il y a aussi tout un aspect compréhension
21:51de l'énoncé de l'épreuve, qui peut parfois piéger
21:54et amener à des zéros.
21:56Ça peut arriver.
21:58Oui, on peut vite se retrouver hors concours
22:00en étant la meilleure pilote.
22:02Exactement, c'est ça. Et puis ça reste un sport mécanique,
22:04c'est-à-dire qu'en plus, il faut être accompagné.
22:06Comme on le disait tout à l'heure, c'est un motoriste,
22:08c'est un voilier pour le paramoteur,
22:10mais ça serait la même chose pour les autres classes.
22:12Et puis une fédération derrière qui nous aide à performer.
22:15De manière beaucoup plus, on va dire, basique
22:18pour les gens qui n'en auraient jamais fait,
22:20ils sont nombreux sur Sport en France,
22:23moi y compris, la répartition des rôles dans un binôme.
22:26Qu'est-ce que vous faites ?
22:27Donc on a bien compris qu'il y avait une histoire de nav'
22:30là pour votre fille, pour Auriane.
22:32Moi, je pilote, c'est tout.
22:33Oh !
22:34Non, sincèrement.
22:35Elle s'occupe de la navigation et il faut des rôles très définis.
22:38C'est-à-dire que le pilote ne peut pas émettre de doute au navigateur.
22:41Pas en compétition.
22:43Donc si j'ai un doute, je vais émettre une hypothèse
22:46et c'est de toute façon Auriane qui va décider
22:49de continuer ou pas et de faire sa navigation
22:52parce que c'est la navigatrice et elle est bien meilleure que moi à ce niveau-là.
22:55Communication qui se fait directe ou vous avez besoin d'être équipé ?
22:59On a une radio, un casque.
23:01Pour vous, nous entendons.
23:02On s'entend très bien.
23:04Donc on a, Mohamed, un binôme champion du monde.
23:07Au-delà de ça, ces mondiaux au Brésil ont acté la France
23:12comme étant nation numéro un, on va dire,
23:14de par les classements des différentes disciplines.
23:18Au-delà de la fierté, le travail fait en amont et étant valorisé,
23:24est-ce que vous vous attendiez à autre chose
23:27que ce ranking si élevé lors de ces mondiaux ?
23:30C'était l'objectif visé.
23:33Même au-delà de ça, sur les quatre médailles,
23:36on n'en remporte que trois.
23:37Voyez-vous, trois médailles d'or.
23:39On n'en remporte que trois ?
23:41Ah oui, d'accord. Donc vous vouliez un grand chelème.
23:43Oui, exactement. L'objectif, c'était les quatre, c'était comme ça.
23:46Mais effectivement, ils sont champions du monde, c'est très bien.
23:49Il y aura d'autres championnats du monde.
23:50Le prochain, c'est en Tchéquie, en septembre prochain.
23:54C'est le slalom, oui.
23:55Le slalom, nous sommes déjà champions du monde depuis 2018.
23:58Là, ça veut dire qu'il faut maintenir.
24:00Il y a tout un travail qui est fait
24:02au niveau de la direction technique nationale
24:03et de la fédération, évidemment, pour maintenir.
24:06La France est un... Comment dire ?
24:09C'est la référence mondiale et on doit la maintenir jusqu'au bout.
24:13Le travail qui est fait par la fédération depuis une quarantaine d'années,
24:16c'est la résultante qui est là aujourd'hui au plus haut niveau.
24:19On est regardé, on est visé, on est pointé.
24:21Il y a beaucoup de pays qui vont essayer de nous bousculer.
24:25On est en train de se préparer.
24:27On sort d'un entraînement slalom.
24:29Cette fois-ci, on en aura un autre aussi.
24:30On revient de Savines.
24:32L'équipe de France est championne du monde en titre, on le rappelle.
24:35Elle va défendre ce titre-là en République tchèque.
24:38Un petit mot, Sébastien, sur le slalom,
24:40qui a été reconnu discipline de haut niveau.
24:42Quai Zaco, on va avoir des illustrations
24:45sur les rives du lac de Serponçon,
24:48même au cœur, d'ailleurs, du lac,
24:50sur ces très belles images de préparation.
24:53Que faut-il faire ?
24:55C'est très spectaculaire.
24:57Il ne faut pas se cacher.
24:59Sur les images, pouvez-vous en dire deux mots ?
25:02Le fait que la fédération
25:05soit sport de haut niveau pour le slalom,
25:07ça nous permet de nous structurer
25:09sur une épreuve particulièrement spectaculaire,
25:12qui attire le public.
25:14Qu'est-ce que c'est du sport en aéronautique ?
25:16On connaît la voltige, on a parlé de l'économie.
25:18C'est de la maniabilité, de la sécurité,
25:21surtout des machines et des pilotes.
25:22Le slalom a cette particularité d'être très visuel, très engagé.
25:27Donc, on a voulu attaquer la structuration
25:30et la montée en puissance du sport au sein de l'ULM
25:33par le biais de cette épreuve.
25:34L'équivalent pour les autres classes,
25:36c'est le jetol, qui nous permet aussi
25:38d'abonder des pilotes qui vont se tourner vers la compétition,
25:41tout en sachant qu'un simple pilote ULM
25:43ou quelqu'un qui nous regarde, qui a simplement envie de voler,
25:46il peut voler, le sport fait partie de la culture aéronautique,
25:49mais le vol, quel que soit l'âge, quel que soit le profil,
25:52compétition ou pas compétition,
25:54c'est avant tout cela qu'il y a à rechercher.
25:55Et c'est vrai qu'il y a un concentré de techniques, de machines aussi,
26:00qui est particulièrement spectaculaire et efficace dans le slalom.
26:03Alors, spectaculaire, on vous en parlait du jetol,
26:06spectaculaire aussi, en tout cas, technique, assurément.
26:10On a quelques images aussi.
26:11En quoi ça consiste, décollage, atterrissage,
26:15sur des distances qui sont, je ne peux même pas dire courtes,
26:18c'est improbable, c'est de la folie.
26:20Donc, l'approche et l'atterrissage des publics différents,
26:25ça colle à une pratique nouvelle
26:28ou c'est vraiment des pilotes chevronnés qui vont s'aventurer ?
26:31Ça peut être de tout, mais là, quand on y va, c'est pour se perfectionner.
26:35Mais en fait, l'aviation, c'est Marguerite,
26:37c'est-à-dire un prêt, une manche à air, décoller au plus court.
26:39Je ne connaissais pas l'expression.
26:40Oui, c'est ça, il y a toujours de la poésie, il faut.
26:42Bien sûr, bien sûr.
26:43Parce qu'en fait, ça vient du rêve, tout ça.
26:44Ça vient de l'Evreux, surtout, cette expression, cette région.
26:47Je ne peux pas ne pas vous parler,
26:48mais je crois que vous avez un contact particulier avec l'Evreux.
26:50Tout à fait, tout à fait.
26:52Et on y pense très fort.
26:53Mais l'aviation, la plus saine, qu'est-ce que c'est qu'une base ULM ?
26:57C'est souvent de l'herbe,
26:58avec une petite bi-route, une manche à air,
27:01des gens sympathiques et accueillants,
27:03très variés sur les territoires, et on a envie de se faire plaisir.
27:06Et c'est vrai que ces machines-là, comme le paramoteur,
27:08c'est une mise en oeuvre qui est sûre,
27:10décollage court, atterrissage court, performance,
27:12en plus des machines souvent françaises,
27:14construites de plus en plus en électrique,
27:17avec des motorisations qui sont tout à fait innovantes.
27:20Donc on est vraiment dans un concentré du rêve de l'aéronautique de toujours.
27:24Je vous ai entendu, oui, effectivement.
27:26Vallée de la Voix, vous les avez essayées, ces différentes pratiques ?
27:28Slalom ou stall ?
27:30L'une des deux, les deux, Fabrice et Aurélien.
27:33Slalom, il y a très longtemps,
27:35quand on en avait encore un petit peu en championnat de France.
27:37Ça fait un peu pionnier de dire ça, il y a très longtemps.
27:40Mais c'était le début du slalom, en réalité.
27:41C'était réellement le début du slalom.
27:43Oui, un petit peu.
27:44Et le stall, non, pas encore.
27:46Mais ça, j'ai hâte d'essayer.
27:48Très bien.
27:49Pour finir, vous avez évoqué tout à l'heure Blois,
27:53le rendez-vous de début septembre.
27:55Le Mondial, alors Mondial ne veut pas dire championnat du monde,
27:57le Mondial, c'est un salon où vous mettez en avant
28:00justement ces pratiques.
28:02La French Qualitate, on va dire aussi, peut-être, je ne sais pas.
28:05La French Qualitate et Européenne Qualitate,
28:07parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup de constructeurs européens.
28:10Donc le Mondial de l'ULM, qui a lieu du 2 au 4 septembre à Blois,
28:14c'est d'abord 140 exposants avec toutes les machines
28:16de tous les pays, dont les Français.
28:19C'est un rassemblement en vol.
28:20On attend 700 machines qui peuvent venir en vol.
28:22Et c'est aussi de l'animation,
28:24puisque vous aurez des machines électriques,
28:25des patrouilles de paramoteurs.
28:27Pas que pour les spécialistes, donc on peut venir découvrir.
28:29Pas du tout, bien au contraire.
28:31C'est fait pour être une fête pour tout le monde,
28:33avec le sport, les cyclistes et puis la passion de l'aéronautique.
28:37Et j'aimerais ajouter que si vous êtes effectivement férus,
28:40jeunes, que vous êtes pris par l'ULM,
28:44la Fédération propose un passeport jeune
28:46et des aides aux jeunes qui voudraient découvrir l'ULM.
28:48Je crois qu'on est sur une aide de 400 euros
28:50pour les moins de 25 ans pour la formation, c'est ça ?
28:52Il peut aller bien au-delà et puis on offre tout un parcours
28:54qui peut, avec nos partenaires,
28:56ça peut être des stages avec la marine nationale,
28:57ça peut être des formations d'instructeurs.
28:59Et c'est vrai qu'on a un pôle jeune, une dynamique jeune
29:02qui est tout à fait sympathique.
29:04Et en fait, c'est plein de gens sympathiques dans l'ULM.
29:05Donc ça gagne à être connu.
29:07Donc franchissez la porte et c'est vrai qu'un jeune qui nous écoute,
29:12qui ne sait pas quoi faire, qui se tâte, etc.,
29:14un vol découverte, c'est quelque chose
29:16qui va quasiment être financé.
29:18S'il a le BIA et s'il commence une formation,
29:21on peut quasiment couvrir la moitié de sa formation.
29:22Une brevétalisation aéronautique.
29:24Donc c'est un rêve qui est tout à fait accessible.
29:26L'aviation n'est pas une activité de privilégier,
29:28c'est une activité accessible.
29:30Ce sera le mot de la fin pour, on l'espère,
29:33durant cet été riche, vous donner envie à toutes et à tous
29:36d'aller faire un petit tour dans les clubs
29:38et pratiquer ou de passer au Mondial.
29:41Ablois, au moment de la rentrée,
29:43merci, mesdames, messieurs, de nous avoir accompagnés.
29:46C'était le dernier numéro de la saison.
29:48On est ravis de l'avoir passé avec vous,
29:50le 80e numéro du Club de sport en France.
29:53On se retrouve évidemment à la rentrée pour une saison 4.
29:57D'ici là, permettez-moi de remercier Julien, François,
30:00Elisa, Renaud, qui étaient présents en coulisses
30:04pour permettre tout simplement à cette émission
30:06d'avoir lieu tout au long de cette saison.
30:09Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis
30:11et on vous dit à la rentrée pour une nouvelle saison du Club.
30:13Bye bye !
30:16Sous-titrage ST' 501

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