• il y a 5 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il reçoit Martin Garagnon, porte-parole national de la majorité présidentielle pour la campagne des législatives.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Je disais donc à M. Garagnon, je lui demandais s'il était au courant si le Président de la République était ce soir à Marseille.
00:05Traditionnellement, il est toujours présent pour la finale du rugby.
00:10Alors, il y a juste une précision, il n'y a bien que sur votre plateau que je vais passer du côté gauche au côté droit.
00:14Mais je n'ai pas l'information pour le Président Macron, on connaît tous son amour pour la ville de Marseille et pour le sport en général.
00:20Donc j'espère qu'il sera là aussi pour célébrer cette fête du sport et assister à cette finale.
00:25C'est intéressant également pour la présentation des équipes parce qu'on a vu en Coupe de France l'autre jour qu'il s'est fait présenter à les équipes dans le vestiaire
00:32parce que c'est difficile pour lui maintenant d'aller au contact du public.
00:36Et c'est vrai qu'il n'a pas envie d'être sifflé, sans doute.
00:40Et sans doute ce soir, s'il est présent à Marseille, sera-t-il présent dans les vestiaires pour se faire présenter les joueurs.
00:46Bon, il est 11h05, je peux revenir à ma place ?
00:49Vous pouvez, le micro est allumé.
00:51Petit problème de micro ce matin.
00:54Mais là, je pense que c'est indépendant de Fabrice David.
00:58Oui, de Fabrice David.
01:02On l'a compris, oui.
01:04Mais là, je ne vous entends plus parce que je voudrais qu'on vienne.
01:07Si on pouvait venir me rebrancher mon casque et mon oreillette, ça m'arrangerait.
01:11Bon, je vais saluer toute notre petite troupe.
01:13Bon, c'est le direct et le direct c'est cela.
01:17Vous avez entendu la voix de Géraldine Hamon qui est là tous les jours.
01:19Bonjour chère Géraldine, Fabrice Lafitte.
01:21Bonjour à tous.
01:22Voilà, bonjour chère Fabrice.
01:24Notre ami qui est là et également avec nous, Laurent Tessier.
01:29Ça va vous ?
01:31C'est impossible !
01:33Ça fait 7 ans que vous travaillez avec lui !
01:35Laurent Tessier bien évidemment est avec nous.
01:39Olivier Guenet qui est là.
01:41Et l'excellent Florian Carassou-Magnan qui a perdu les oreillettes hier.
01:45Je lui ai confié les oreillettes, il les a perdu.
01:48Il ne faut rien lui confier.
01:50Comment ?
01:51Il ne faut rien lui confier par expérience.
01:53C'est terrible, terrible, terrible.
01:54Bon, il est 11h06, on va parler politique.
01:56C'est la dernière ligne droite de la campagne des législatives.
01:58Est-ce que déjà les choses sont jouées ?
02:00On se pose la question.
02:11Martin Garagnon est donc porte-parole de la campagne législative de Renaissance.
02:16Merci d'être avec nous quand on dit est-ce que le scrutin est joué ?
02:20C'est vrai qu'on n'imagine pas la majorité présidentielle sortir avec une majorité absolue
02:27ou même une majorité relative à l'issue de ce scrutin législatif.
02:32Je ne sais pas si vous avez encore cet espoir, monsieur Garagnon ?
02:36Si je ne l'avais pas, je ne serais pas avec vous ce matin.
02:38Nous quand on est en campagne, et c'est je pense le principe pour tous les candidats,
02:42vous êtes sur le terrain du matin au soir, vous n'êtes pas dans le temps du commentaire ou de l'analyse.
02:46On aura peut-être l'occasion de se revoir pour analyser les résultats de ce scrutin.
02:50Mais ce matin, j'étais à 7h du matin en tractage devant les écoles de ma ville de Venves
02:55et ce soir on va être en collage jusqu'au dernier moment
02:58puisque la campagne électorale s'achève officiellement à minuit.
03:01On est tous très combatifs, on connaît les enjeux.
03:04La majorité présidentielle sort à 20%, le Front populaire à 28% et le Rassemblement national à 36%.
03:11Donc ce serait un tremblement de terre, au moins sondagier,
03:15si Renaissance dépassait ces deux formations.
03:20Renaissance est aujourd'hui troisième.
03:22Notre principal enjeu pour cette élection du premier tour,
03:25c'est de rappeler aux Français que le match ne se joue pas entre deux propositions,
03:29entre une tenaille qui serait constituée par cette alliance baroque de la gauche tenue par LFI Mélenchon
03:34et le bloc nationaliste de Jordan Bardella.
03:37Il y a une troisième voie qui est la voie de la responsabilité, la voie du sérieux,
03:41la voie de la transparence.
03:43On n'est pas, nous, dans la dissimulation et sur notre programme,
03:46et sur l'incarnation du programme.
03:48Les choses sont très claires de notre côté.
03:50On entend aussi la colère des Français qui s'est exprimée depuis le résultat des Européennes,
03:54qui a motivé le président à dissoudre l'Assemblée nationale,
03:58ce qui est l'acte, une fois de plus, on le rappelle,
04:00parce qu'il y a eu beaucoup de commentaires sur le sujet de la dissolution,
04:02mais qui est quand même l'acte le plus démocratique et fondateur dans une démocratie,
04:06de redonner la parole aux Français.
04:08Et d'ailleurs, on peut voir avec l'extrême mobilisation,
04:10on le voit au niveau des procurations,
04:12on est à plus de 2 200 000 procurations
04:14et à un taux de participation qu'on attend très élevé ce dimanche,
04:18ça montre aussi que les Français sont heureux
04:20de pouvoir à nouveau s'exprimer sur des enjeux fondamentaux
04:24et sur la prochaine majorité qui sera dessinée.
04:27J'entendais à l'instant dans le journal qui était présenté à votre antenne
04:30les risques, évidemment, que font courir ces élections
04:34de la part de certains extrêmes,
04:36à l'extrême droite comme à l'extrême gauche.
04:38Une fois de plus, il faut le rappeler,
04:40quelle que soit l'issue du scrutin,
04:42ce sera la volonté et la responsabilité des Français.
04:45Ce mot extrême droite, d'ailleurs,
04:47dont Nicolas Sarkozy disait que
04:49personne ne sait vraiment trop le définir,
04:51et parmi les 35 ou 36% des gens qui votent pour le Rassemblement National
04:55peut sans doute penser qu'ils sont d'extrême droite.
04:58Je ne sais pas si vous avez une définition précise de l'extrême droite,
05:01en tout cas, ce n'est pas celle qu'on nous apprenait
05:03dans nos cours de Constit ou à Sciences Po,
05:05puisque, que je sache,
05:07le Rassemblement National n'est pas un parti anti-républicain
05:10et accepte le verdict des urnes,
05:13donc cette définition de l'extrême droite
05:16est assez floue à définir.
05:18En revanche, on peut écouter Emmanuel Macron
05:20qui parlait du Rassemblement National
05:23et qui regrettait une forme d'arrogance
05:26dans leur prise de parole,
05:27comme s'ils étaient déjà à Matignon.
05:30Tout le débat aujourd'hui fait comme s'ils étaient déjà dans la place.
05:33Au fond, il ne faudrait pas aller voter.
05:34Après m'avoir reproché pendant 15 jours
05:36d'avoir demandé souverainement aux Français d'aller voter,
05:38maintenant il ne faudrait plus aller voter.
05:39Tous les postes sont déjà répartis.
05:41Ils sont déjà là dans la place.
05:43La question maintenant est celle des modalités.
05:45Mais les Français n'ont pas choisi.
05:47Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution ?
05:50Qui sont-ils ?
05:52De quelle culture politique parle-t-on ?
05:55Enfin !
05:57Donc je pense qu'il faut respecter les Français qui auront à s'exprimer.
05:59C'est ce que j'ai souhaité.
06:00Mais respecter les Français,
06:01ce n'est pas de faire de la politique fiction sur leur dos.
06:03On sent un certain agacement
06:05et même un certain ton du Président de la République
06:08auquel les uns et les autres n'étaient pas forcément habitués.
06:12Marine Le Pen lui a répondu,
06:14c'était ce matin, sur CNews et Europe 1.
06:17Nous sommes toujours extrêmement modestes
06:20à l'égard du vote des Français.
06:22Nous savons pertinemment que c'est eux qui doivent décider.
06:24Je leur dis justement,
06:25vous avez la possibilité de rompre
06:28avec cette politique d'Emmanuel Macron
06:30qui, depuis sept ans, vous fait tant souffrir,
06:32qui va dans un sens inverse de ce que vous souhaitez.
06:35Marine Le Pen au micro de Laurence Ferrari,
06:37sur Europe 1, sur CNews.
06:39Elle est également intervenue sur l'extrême-gauche.
06:42Je m'aperçois qu'en réalité,
06:44l'extrême-gauche qui se drape de l'un blanc
06:47est le courant politique
06:49qui refuse de se soumettre à la démocratie.
06:52Ce sont des gens qui, en permanence,
06:54viennent attaquer des meetings,
06:55viennent attaquer des conférences de presse
06:57de leurs adversaires
06:58et semblent vouloir contester par la violence
07:01les résultats d'une élection démocratique.
07:04Martin Garagnon est avec nous,
07:05il est porte-parole de la campagne législative de Renaissance.
07:08Nous allons pouvoir l'interroger avec les auditeurs
07:10parce que c'est bien que les auditeurs
07:12entrent dans le débat.
07:14Il est 11h11.
07:16A tout de suite.
07:17Et vous pouvez réagir au 01 80 20 39 21.
07:20Le numéro est non surtaxé.
07:22Pascal Prévoux, c'est de 11h à 13h.
07:23Belle matinée sur Europe 1.
07:25Appelez Pascal Praux au 01 80 20 39 21.
07:29Europe 1.
07:30Pascal Praux et vous.
07:31De 11h à 13h sur Europe 1
07:32et avec José qui nous a appelé au 01 80 20 39 21.
07:35Apparemment très énervé, José, me dit M. Guenec.
07:38Exactement.
07:39Et Martin Garagnon, porte-parole de la campagne législative de Renaissance,
07:43va pouvoir peut-être répondre à José.
07:47Bonjour José.
07:48Bonjour M. Praux, ça va ?
07:49José que nous connaissons,
07:51qui est membre de la communauté gitane.
07:54Ouais.
07:55Bonjour José.
07:56Il y a un match important d'ailleurs de rugby ce soir chez vous.
07:58Je ne sais pas si vous aimez le rugby.
07:59Non, je n'aime pas trop.
08:01C'est insupportable.
08:02Je respecte.
08:03Je n'aime pas trop.
08:04Je respecte, oui.
08:06C'est la finale du top 14.
08:08Alors, vous avez un monsieur de Renaissance.
08:10D'abord, est-ce que vous votez, vous, pour Renaissance ?
08:12Est-ce que vous avez voté pour Emmanuel Macron en 2017 ou en 2022 ?
08:16Jamais de la vie.
08:17Jamais de la vie.
08:18C'est normal que vous soyez en colère.
08:20Vous ne l'aimiez pas il y a 7 ans.
08:22Il n'y a pas de raison que vous l'aimiez bien aujourd'hui.
08:24Moi, je vais vous dire un truc, M. Praux.
08:27Moi, je ne veux pas que ce soit des gens qui sont peureux, soumis, lâches et tout ça.
08:32Vous voyez ce que je veux dire ?
08:33Ou du plus hypocrite, cynique.
08:35Mais il ne faut pas qu'ils fassent des ronflants, des prétentieux, des arrogants, des suffisants,
08:39qui se prennent pour Dieu le Père.
08:41Une telle représentation d'eux-mêmes,
08:45bientôt on ne va pas pouvoir les nommer.
08:47Moi, j'aime les gens qui ont de l'autorité.
08:50Vous comprenez ce que je veux dire ?
08:52Qui sont authentiques.
08:54Moi, j'aime les gens que quand, par exemple,
08:56quand ils disent quelque chose sur l'insécurité,
08:59qu'ils attaquent CNews,
09:01CNews, c'est la serpente d'Egypte,
09:03et le lendemain, ils disent tout le contre.
09:05Qu'est-ce que vous reprochez à Emmanuel Macron ?
09:08On va rester sur Emmanuel Macron et à sa politique.
09:11M. Macron, il a vu le danger.
09:15Il a tourné la tête.
09:16Par idéologisme.
09:18Par multiculturalisme.
09:19Vous comprenez, M. Praud ?
09:21Quel danger, selon vous ?
09:23Le danger, tout simplement, M. Praud,
09:27c'est que quand on fait intéresser 100 000 personnes par an,
09:31et la moitié, par exemple,
09:34qui ne supportent pas nos coutumes,
09:36notre civilisation, nos rites, nos mœurs,
09:39qui ne supportent pas de voir une femme qui est habillée en minijupe
09:42ou en décolleté...
09:44Mais ça, vous le constatez, par exemple, à Marseille ?
09:46Vous trouvez qu'une jeune femme, par exemple,
09:49qui marcherait dans la ville de Marseille en minijupe,
09:54elle peut être, selon vous, ennuyée aujourd'hui ?
09:57M. Praud, je vous l'ai dit,
09:59mon cousin de 35 ans, il a pris 18 mois de prison
10:02parce qu'il y avait sa fille de 15 ans
10:04qui a été insultée de m'écréante,
10:07on va te couper la tête parce que
10:09tu ne mets pas une jupe.
10:10Je vous l'ai dit, il y a deux mois derrière.
10:12José, Martin Garagnon va pouvoir vous répondre
10:16et puis on va sécuriser la ligne pendant ce temps-là.
10:19Ce que nous dit José, qu'on entend,
10:21alors c'est vrai que Marseille, de ce point de vue-là, est une ville particulière,
10:24sans doute, ce que nous dit José,
10:27c'est que le Président de la République
10:29n'a pas pris en compte suffisamment une immigration massive
10:32avec des mœurs et des coutumes
10:34qui ont du mal à vivre
10:36avec notre tradition culturelle,
10:39j'allais dire française,
10:41c'est vrai que ce mot a une signification.
10:43Est-ce que vous partagez cet avis ?
10:45C'est un constat qui est déjà partagé par beaucoup de Français
10:48qui, à mon sens, motive très largement aussi
10:51une partie du vote en faveur du Rassemblement National,
10:53sur lequel on n'a très certainement pas été
10:56suffisamment loin et suffisamment bon.
10:58C'est aussi un constat que l'on peut faire.
11:00Je rappelle simplement à José que
11:02c'est Emmanuel Macron qui a fait voter
11:04une loi contre les séparatismes
11:06qui a quand même une importance extrêmement forte
11:09et qui nous permet de fermer
11:11un certain nombre d'établissements, de mosquées radicalisées,
11:14d'écoles non officielles
11:16ou qui enseignent des lois contraires à la République,
11:18d'expulser des imams qui prêchent
11:20contre la République, contre ses valeurs,
11:22contre des communautés françaises
11:24très largement stigmatisées.
11:26Ça, on l'a vu encore ces derniers temps.
11:28Quand on disait que c'était impossible,
11:30le ministre de l'Intérieur l'a fait.
11:32En 24 heures, vous avez un imam
11:34qui s'est retrouvé dans un avion
11:36direction son pays d'origine
11:38parce qu'il tenait des propos qui étaient absolument incompatibles
11:40avec les valeurs de la République.
11:42Donc ça, c'est aussi du factuel.
11:44Maintenant, que le constat soit
11:46ça n'a pas été suffisant,
11:48ça n'a pas été assez loin,
11:50oui, c'est un constat qui, on ne va pas dire le contraire,
11:52c'est partagé.
11:54En revanche, on est quand même le pays en Europe
11:56qui expulse son le plus, même si on est tout à fait d'accord
11:58pour dire que le taux d'exécution des EQTF
12:00n'est pas du tout satisfaisant.
12:02Ça aussi, c'est un indicateur qui a été très largement commenté.
12:04Là-dessus, ça nécessite aussi
12:06parce que la solution qui consiste
12:08à dire, oui, nous demain, arrivons au pouvoir
12:10comme on peut l'entendre du Rassemblement National,
12:12on sera à 100% d'EQTF,
12:14c'est illusoire. Et d'ailleurs, Marine Le Pen est revenue
12:16sur cette promesse en disant qu'on ne sera jamais
12:18à 100% d'EQTF. Maintenant, entre
12:20le taux actuel et 100%,
12:22on a effectivement de la marge. Ça, ça implique aussi
12:24de la coopération avec les pays d'origine,
12:26donc ça implique aussi des rapports diplomatiques
12:28qui ne se font pas par la force. Demain,
12:30vous ne renvoyez pas de manière unilatérale
12:32des personnes étrangères
12:34qui n'ont pas leur place sur le territoire national.
12:36On a fait passer quand même une loi, la fameuse loi
12:38Immigration, qui a été en partie censurée par le Conseil
12:40constitutionnel, qui permet
12:42de renforcer notre capacité aussi d'expulser
12:44les personnes qui n'ont pas leur place sur le territoire
12:46national et d'expulser beaucoup plus vite
12:48et beaucoup mieux des personnes qui représentent
12:50un danger à l'ordre public et
12:52aux valeurs de la République.
12:54Vous savez, par exemple, cette loi
12:56permet d'expulser maintenant par an
12:584000 personnes qui, avant, ne pouvaient
13:00pas être expulsées. Donc, c'est pas rien, c'est 4000
13:02personnes qui représentent un danger immédiat.
13:04Je comprends, je l'entends,
13:06je l'entends tous les jours.
13:08Au-delà d'ailleurs de l'immigration qui arrive,
13:10il y a aussi un autre souci, c'est que bien souvent
13:12vous avez des gens sur le sol de France
13:14qui sont français comme vous et moi
13:16et qui sont en rupture
13:18par rapport à des traditions françaises,
13:20une culture française et
13:22une exigence française, qui est celle
13:24de la laïcité. Et ça,
13:26ça me paraît beaucoup plus compliqué
13:28d'ailleurs à résoudre parce que ces jeunes gens
13:30sont français comme vous et moi,
13:32mais ne partagent pas toujours, il faut faire
13:34très attention à ne pas généraliser, bien sûr,
13:36mais ne partagent pas toujours des valeurs
13:38communes, et notamment celles
13:40de la laïcité.
13:42José, vous vouliez rajouter peut-être quelque chose ?
13:44Vous savez, est-ce que vous votez, vous,
13:46dimanche ?
13:48Ah oui, on va tous voter. D'ailleurs,
13:50j'ai donné l'instruction à la communauté gitane
13:52de voter ce qu'il faut,
13:54de voter pour des gens autoritaires.
13:56Ils vous écoutent ?
13:58Des gens qui mettent leur couille sur la table,
14:00vous voyez ce que je veux dire ?
14:02Des soumis, des peureux, des dilopettes,
14:04vous voyez ce que je veux dire ?
14:06Ah non, le dernier mot !
14:08On enlève
14:10le dernier mot, le modérateur que je suis.
14:12Qu'est-ce qu'il dit, dilopette ?
14:14Ce mot est considéré aujourd'hui
14:16comme ayant
14:18une charge homophobe,
14:20donc on va l'enlever.
14:22Je vais vous dire un truc,
14:24monsieur Proulx. Par rapport à toutes
14:26ces familles qui sont dans le désespoir, dans la tristesse
14:28infinie,
14:30par rapport à toutes ces familles
14:32qui ont eu des victimes,
14:34par rapport
14:36aux OQTF, par rapport
14:38à ces deux filles
14:40qui ont été égorgées
14:42sur Marseille,
14:44par rapport à tous ces
14:46morts par les OQTF, les sans-papiers, etc.
14:48Moi, je souhaite
14:50que les Français,
14:52il leur donne la pire des sanctions,
14:54la pire des humiliations,
14:56qu'ils les ridiculisent
14:58et qu'ils
15:00disparaissent à jamais.
15:02Vous êtes en colère
15:04manifestement.
15:06Je pense, monsieur Proulx,
15:08à toutes ces familles qui sont dans la tristesse infinie,
15:10dans le désespoir, et par rapport
15:12à ces 46 femmes violées
15:14par les OQTF, que Macron
15:16n'a strictement rien fait
15:18pour les OQTF. Il a baissé sa culotte
15:20devant l'Algérie, le Maroc et la Tunisie.
15:22Avec Darmanin et le sinistre
15:24et le ministre de l'Injustice Moretti,
15:26bien entendu.
15:28Vous comprenez, monsieur Proulx ?
15:30A chaque fois que je vous ai,
15:32je voudrais qu'on reste quand même sur un
15:34certain niveau d'échange.
15:36Il n'y a pas de problème, monsieur Proulx.
15:38Moi, je dis simplement.
15:40Moi, je dis simplement.
15:42J'entends votre colère, mais...
15:44J'ai des gens de ma famille qui sont allés en prison
15:46par rapport à Macron, Darmanin et Moretti,
15:48parce qu'ils ont voulu défendre leur famille.
15:50Vous voyez ce que je veux dire ?
15:52Ils ont été incapables de protéger les Français.
15:54Je ne connais pas ces dossiers, donc je ne vais pas entrer dedans.
15:56Vous voulez que je vous les envoie, monsieur Proulx ?
15:58Je ne souhaite pas non plus.
16:00Macron, il ne faut pas défendre sa famille.
16:02Tu comprends ? C'est des OQTF.
16:04Je suis pro-immigrationniste.
16:06Tu comprends ? C'est mon idéal.
16:08C'est mon idéologie.
16:10C'est mon idéologie.
16:12Oui, mais j'ai la haine.
16:14Mais il ne faut jamais. La haine n'est mauvaise conseillère.
16:16Attendez, monsieur Proulx.
16:18Moi, je n'ai pas la haine
16:20contre les soumis, les peureux, les lâches.
16:22J'en connais des gens comme ça. Moi, je ne les entends pas.
16:24Par contre, quand tu veux
16:26le lâche, le soumis, le dupice,
16:28que tu es hypocrite et cynique
16:30et menteur, parce qu'ils mentent, ils savent qu'ils mentent,
16:32nous savons qu'ils mentent, ils savent que nous savons qu'ils mentent.
16:34Et en plus, tu fais le ronflant, le prétentieux,
16:36le ronflant, le suffisant.
16:38Vous voyez ce que je veux dire, monsieur Proulx ?
16:40Vous l'avez dit. Bon.
16:42Il faut qu'on m'entende
16:44de ce que je dis. Vous comprenez ?
16:46Je ne supporte pas des gens comme ça.
16:48Je ne supporte pas les menteurs.
16:50Je ne supporte pas.
16:52Les duplices, j'ai bien compris, qui font le ronflant et le prétentieux.
16:54Moi, Macron, il a trois visages. Celui qui lâche, celui qui mente
16:56et celui qui croit avoir.
16:58Il est faux, Macron. Moi, je lui dis en figure
17:00qu'on va terminer ou amorétie. Vous êtes faux.
17:02Vous avez mis les Français en danger. Vous avez vu le danger.
17:04Vous avez tourné la tête. Attention !
17:06Il y a les frères musulmans qui sont là.
17:08Il n'est même pas capable d'aller
17:10dans une manifestation antisémite.
17:12Tu veux faire le mariole, toi ?
17:14Attention, il y a les frères musulmans.
17:16José convenait
17:18qu'il avait d'autres raisons que ça.
17:20José, il est 11h26.
17:22Merci d'avoir appelé
17:24parce que c'est le principe de cette émission.
17:26Merci d'avoir appelé les auditeurs.
17:28Mais cette colère, en tout cas,
17:30ce que dit
17:32José, incarne, illustre
17:34évidemment ce qu'on entend aussi à droite
17:36ou à gauche. Bon, on va marquer
17:38une pause. Est-ce que
17:40M. Garagnon reste avec nous
17:42pour quelques secondes ?
17:44Vous savez, moi, je suis...
17:48Je fais ce qu'on me dit.
17:50Si il y a la deuxième question, je peux éviter de me faire traiter de lopette.
17:52Je suis aussi partant, mais sinon...
17:54J'ai retiré, parce que vous savez,
17:56le modérateur que je suis,
17:58c'est pas facile, bien sûr, parce que
18:00on est toujours, la liberté d'expression existe
18:02et c'est le cas dans cette émission.
18:04Par définition, on donne la parole aux auditeurs.
18:06On ne peut pas après leur reprocher.
18:08C'est très intéressant
18:10cette intervention de cet auditeur,
18:12parce que ça illustre la situation dans laquelle
18:14est notre pays en ce moment. On peut comprendre
18:16cette colère. Il faut la comprendre, il faut l'entendre
18:18et surtout, surtout, parce que
18:20entendre, c'est très bien, mais surtout, il faut y apporter des solutions
18:22très concrètes. Mais en revanche, on voit
18:24bien dans quel niveau de crispation,
18:26voire de haine, puisque c'est le terme que
18:28José a utilisé. Il a dit, moi, j'ai la haine contre
18:30ces gens-là, en visant ceux qui sont au pouvoir,
18:32c'est-à-dire nous. Et on a
18:34conscience aussi des limites de notre action politique,
18:36de ce qui n'a pas été fait ou pas été suffisamment
18:38bien fait. Et on en arrive à un tel
18:40niveau de fracture dans notre société.
18:42Moi, ceux à qui j'en veux, c'est ceux qui jouent
18:44sur ces fractures-là, qui jouent sur cette haine-là.
18:46Vous avez des deux côtés de l'échiquier,
18:48ceux qui vous expliquent qu'en fait, il y a plusieurs
18:50catégories de Français. Ceux qui jouent sur le
18:52communautarisme LFI, on est l'exemple
18:54incarné, qui expliquent à des Français
18:56qu'il y a des communautés. Il y a une seule
18:58communauté en France, c'est la communauté nationale.
19:00Et de l'autre côté, vous avez encore hier, et vous l'avez
19:02dit aussi dans le journal, ce
19:04représentant, ce député sortant du RN,
19:06qui vous explique qu'il y a aussi deux catégories de Français.
19:08Les Français de première classe, les Français de seconde classe.
19:10Et qu'on va faire le tri, finalement, entre ceux qui
19:12méritent de l'être, ceux qui ne méritent pas de l'être.
19:14Convenez que pour tous ces gens-là,
19:167 ans d'exercice avec Emmanuel
19:18Macron, qui explique que tout va changer
19:20demain, il n'est pas audible.
19:22Ce n'est pas tout à fait le propos d'Emmanuel Macron, nous le dirions bien à la table.
19:24Il dit exactement ça, il dit
19:26j'ai bien compris le message, il faut aller plus vite, plus fort.
19:28Pardonnez-moi de le dire comme ça,
19:30il y a un moment, tu n'es plus audible.
19:32Parce que ça fait 7 ans
19:34qu'Emmanuel Macron est au pouvoir.
19:36Et pourquoi ferait-il
19:38ce qu'il n'a pas fait
19:40depuis 7 ans ? C'est tout
19:42le dilemme pour vous, et ça
19:44doit être difficile d'être sur le terrain
19:46pour cette raison. 11h28
19:48à tout de suite. Et comme je vous ai dit, vous pouvez réagir
19:50au 01-80-20-39-21
19:52à tout de suite sur Europe 1.
19:54Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
19:56rendez-vous sur la page Facebook
19:58de Pascal Praud et...
20:00Europe 1, Pascal Praud.
20:02Nous sommes toujours avec
20:04Martin Garagnon, porte-parole de la campagne législative
20:06de Renaissance, et
20:08Christine est avec nous. Bonjour Christine.
20:10Bonjour Monsieur Praud,
20:12bonjour à toute votre équipe. Vous habitez dans le Pas-de-Calais,
20:14est-ce qu'on peut savoir
20:16de quelle orientation
20:18politique vous êtes ? A droite ou à gauche ?
20:20Non, à droite.
20:22Plutôt à droite.
20:24Non, c'est pas plutôt, c'est droite.
20:26Est-ce que vous savez déjà pour qui
20:28vous allez voter ? Ah oui, tout à fait.
20:30Bon, donc
20:32si je comprends bien, vous allez plutôt voter pour le
20:34Rassemblement National, c'est ce que j'imagine,
20:36quand vous dites plutôt à droite.
20:38Pour la droite, pas pour l'extrême-droite,
20:40parce que j'en ai assez de me faire appeler
20:42extrême-droite en tant que
20:44personne votant pour le RN.
20:46Est-ce qu'on peut savoir
20:48ce que vous faites dans la vie professionnelle ?
20:50Oui, je suis artisan.
20:52Artisan dans quel domaine ?
20:54Dans le transport.
20:56Donc vous êtes à votre compte.
20:58Je suis à mon compte,
21:00ainsi que mon mari et un de mes fils.
21:02Donc vous êtes trois dans une petite entreprise de transport.
21:04Voilà, c'est ça.
21:06Qu'est-ce que vous reprochez ? Parce que moi j'ai le sentiment que
21:08sur le plan par exemple des impôts,
21:10sur le plan des charges, Emmanuel Macron
21:12sur le plan économique a plutôt fait
21:14ce qu'il fallait faire.
21:16Ah oui, pour nous enfoncer, pour nous
21:18diminuer notre pouvoir d'achat.
21:20Ce ne sont que des paroles et des promesses
21:22de ce qu'a fait M. Macron.
21:24Mais les impôts par exemple, concrètement,
21:26qu'est-ce qui a changé dans la vie
21:28économique de votre artisanat depuis
21:30sept ans que vous déplorez ?
21:32Des charges supplémentaires, M. Prouf.
21:34A priori,
21:36il n'y a pas de charges supplémentaires depuis
21:382017, sauf erreur de ma part.
21:40C'est faux. Il y a une augmentation
21:42de la taxe foncière des entreprises
21:44pour les artisans.
21:46Vous regardez, pour les auto-entrepreneurs,
21:48il y a aussi une augmentation
21:50à partir du 1er juillet.
21:52Elle n'est pas passée.
21:54Elle n'est pas passée, mais hormis
21:56la taxe foncière...
21:58C'est la mention au journal officiel.
22:00Oui, c'est entendu, mais là, pour le moment,
22:02il n'y a pas d'effet puisque c'est au 1er juillet,
22:04dites-vous.
22:06Oui, d'accord, mais quand on
22:08vous dit qu'il n'y a pas d'impôt, c'est la preuve
22:10qu'au 1er juillet, il y en a un supplémentaire.
22:12Donc il y a la taxe foncière
22:14des entreprises et M. Garagnon...
22:16Alors la taxe foncière
22:18des entreprises, par exemple, c'est un budget important
22:20chaque année pour vous ?
22:22Non, ce n'est pas énorme,
22:24mais c'est plus ça, plus ça, plus ça.
22:26Moi, je suis dans le transport,
22:28le gazole, il a flambé.
22:30Alors ça, ce n'est pas forcément la responsabilité
22:32du Président Macron.
22:34Bah si, parce qu'il aurait pu faire une taxe flottante
22:36pour notre pouvoir d'achat.
22:38Il y en a d'autres qui l'ont fait.
22:40M. Sarkozy, me semble-t-il.
22:42Non, mais c'est intéressant, parce que ça,
22:44moi j'aime bien ces échanges-là, parce que ça, c'est concret.
22:46Donc vous dites...
22:48Ça a flambé,
22:50le gouvernement aurait pu faire quelque chose.
22:52Moi, j'ai un budget d'essence
22:54qui a flambé.
22:56Avant, on payait l'essence à un 38,
22:58un 40, maintenant, je le paye...
23:00Là, en ce moment, ce sont les vacances.
23:02Là, on le paye
23:04au meilleur des coûts
23:06un 70 le litre, le gazole.
23:08Vous voulez acheter une nouvelle voiture,
23:10parce qu'on nous oblige à avoir
23:12des voitures... C'est pas une obligation,
23:14j'exagère, mais il faut avoir une voiture
23:16correcte pour notre clientèle.
23:18C'est plus 30%.
23:20Nos marges fondent comme neige au soleil,
23:22M. Praud.
23:24Je travaille de plus en plus.
23:26L'achat d'un véhicule.
23:28C'est plus 30% ?
23:30Bien sûr.
23:32Parce que vous avez des taxes
23:34supplémentaires du gouvernement.
23:36Il y avait la taxe sur la pollution,
23:38maintenant, vous avez la taxe sur le poids.
23:40Vous avez la taxe ceci,
23:42la taxe cela, ce qui fait que vous payez
23:44des TVA,
23:46des taxes de plus en plus chères pour un véhicule.
23:48Parce que vous louez des voitures,
23:50si je comprends bien ?
23:52Louer, c'est impossible maintenant.
23:54Les loueurs ne veulent plus nous louer de voitures
23:56parce qu'on fait trop de kilomètres.
23:58Qu'est-ce que vous faites exactement dans le transport ?
24:00Je suis taxi.
24:02Ah, vous êtes taxi, d'accord.
24:04Et votre fils ?
24:06Mon mari est taxi depuis 36 ans.
24:08D'accord, vous êtes trois taxis dans la maison.
24:10Trois taxis dans la maison, oui.
24:12Ça c'est vraiment intéressant.
24:14Et
24:16ça c'est des choses très
24:18concrètes, alors je ne sais pas si...
24:20Si vous voulez, M. Praud, nous on fait à peu près
24:2270 à 80
24:24heures par semaine.
24:26Oui, tout à fait, parce que vous bossez à 7 heures.
24:28Le matin, je me lève à 5 heures du matin
24:30et moi je finis, parce que je suis une dame,
24:32je finis à 20 heures.
24:34Mais les hommes font beaucoup plus.
24:36Quand on a fini tout ça, il faut rentrer
24:38faire les factures.
24:40Parce qu'on travaille énormément avec des sociétés
24:42qu'on facture.
24:44Donc on ne rechigne
24:46pas sur le travail.
24:48Mais ce que je m'aperçois, c'est que depuis
24:505 ans, à peu près,
24:52on en a de moins en moins.
24:54Je fais de plus en plus d'heures,
24:56j'ai un chiffre d'affaires qui
24:58augmente, mais mon
25:00résultat, ma marge, font comme
25:02neige au soleil.
25:03C'est étrange, parce qu'a priori, d'avoir moins d'impôts,
25:05c'est ça que je comprends mal.
25:07M. Garagnon écoute ça, mais je vous crois.
25:09J'en suis persuadé, mais je...
25:11Parce que quand vous arrivez à une tranche d'impôts
25:13que vous êtes, par exemple, juste
25:15au bord du bas de cette tranche,
25:17et que vous devez payer 30% d'impôts,
25:19quand vous êtes tout au bord de cette
25:21tranche, vous ramez pour les payer, je peux vous dire.
25:23M. Garagnon. Oui, mais vous n'avez pas
25:25foutu moins d'heures. M. Garagnon. Quand vous êtes tout en haut
25:27de la tranche, ça va.
25:29Mais quand vous êtes tout en bas,
25:31vous ramez, vous travaillez pour payer d'abord
25:33vos charges et vos impôts. M. Garagnon. Alors concrètement,
25:35qu'est-ce que, idéalement,
25:37vous demanderiez à Renaissance
25:39ou à Emmanuel Macron pour que
25:41les choses aillent mieux sur ce plan
25:43du pouvoir d'achat ? M. Garagnon. Je ne demande plus rien à M. Macron
25:45et plus rien à Renaissance.
25:47J'ai vivement hâte
25:49qu'ils partent, autant qu'ils sont.
25:51M. Garagnon. Mais vous connaissez le programme du
25:53Rassemblement National ? Il correspond à...
25:55Il entre précisément
25:57dans vos demandes ?
25:59M. Garagnon. Oui, regardez, pour les...
26:01Pour les essences, notamment.
26:03M. Garagnon. Pourquoi ?
26:05M. Garagnon. Marine Le Pen
26:07ou M. Bardella
26:09vont diminuer...
26:11M. Garagnon. La TVA ? De 20 à 5%, c'est ça ?
26:13M. Garagnon. La TVA, oui. Voilà, c'est ça.
26:15M. Garagnon. Et ça va changer quelque chose ?
26:17M. Garagnon. Ah bah écoutez, oui, quand même.
26:19M. Garagnon. Mais vous l'appelez derrière, Madame.
26:21M. Garagnon. Vous l'appelez derrière, Madame.
26:23M. Garagnon. M. Garagnon vous répond. Je rappelle qu'il est porte-parole de
26:25Renaissance. M. Garagnon. Non mais je...
26:27Je vous ai écouté avec beaucoup d'attention parce qu'il y a
26:29beaucoup de sujets dans votre propos, donc je vais pas
26:31revenir sur tous les points, mais je vais en prendre
26:33quelques-uns si vous me permettez.
26:35Vous parlez de l'augmentation des impôts.
26:37Vous parliez de l'exemple de la taxe foncière,
26:39par exemple. Il y a des impôts
26:41qui sont définis au niveau national et des impôts
26:43qui sont définis au niveau local.
26:45Sur la taxe foncière, je vous rappelle que
26:47c'est Emmanuel Macron qui a supprimé
26:49la taxe d'habitation, qui était la taxe
26:51qui était la plus inégalitaire, parce qu'elle a été payée
26:53par tous les Français, quel que soit leur niveau
26:55de richesse et revenu.
26:57Cette taxe-là,
26:59elle a été intégralement compensée à l'europrès
27:01pour les collectivités locales.
27:03Or, ce qui s'est passé dans certaines
27:05communes, c'est que les maires en place
27:07ont augmenté la taxe foncière,
27:09prétextant qu'ils avaient une perte de ressources
27:11qui est totalement inexacte.
27:13Donc il peut y avoir ponctuellement des augmentations
27:15d'impôts, mais qui ne dépendent pas
27:17du gouvernement, qui n'ont pas été mises en place par le gouvernement.
27:19L'engagement d'Emmanuel Macron,
27:21qui a été repris par Gabriel Attal sur cette campagne,
27:23c'est la règle d'or, c'est pas d'augmentation
27:25d'impôts. Sur l'essence, vous en aviez
27:27parlé, mais qui a
27:29mis en place une protection du pouvoir d'achat des
27:31Français sur à la fois l'essence,
27:33sur le bouclier tarifaire pour
27:35l'énergie ? C'est la France. Le constat,
27:37c'est qu'évidemment, il y a eu un surcoût dans
27:39le portefeuille des Français, mais qui a été
27:41bien moindre que nos voisins européens.
27:43Moi je ne vous compare pas avec des pays exotiques,
27:45là je vous parle de nos voisins directs. Le pouvoir
27:47d'achat en France, je comprends
27:49que ce soit un peu dur à entendre, mais en France
27:51c'est le pays qui a le mieux protégé
27:53le pouvoir d'achat de ses concitoyens.
27:55On nous a reproché l'endettement, mais l'endettement
27:57a été d'une part maîtrisé, et d'autre part, il a été fait
27:59uniquement, non pas pour financer
28:01des besoins
28:03de fonctionnement, mais pour éviter que
28:05des millions de Français soit se retrouvent à mettre
28:07la clé sur la porte de leur entreprise, soit
28:09en perte de salaire. C'était le cas lors de la COVID,
28:11c'était le cas lors de la crise énergétique.
28:13Ça, c'est concrètement une façon de protéger
28:15le pouvoir d'achat. Enfin, un dernier point sur
28:17l'inflation. Moi je vous parle,
28:19je viens ici, je n'ai pas de note, parce que je suis un
28:21militant, quand je suis sur le marché et qu'on m'interroge,
28:23je ne sais pas les questions qu'on va me poser, donc on ne prépare pas.
28:25On se parle directement,
28:27mais l'inflation,
28:29on est le pays qui a le mieux lutté contre l'inflation
28:31partout en Europe.
28:33Il y a eu un coup pour l'État, mais ça
28:35permet aussi de protéger le pouvoir d'achat.
28:37Et enfin, puisque c'est votre activité sur le transport,
28:39Gabriel Attal a annoncé ce qu'on appelle
28:41le leasing social, c'est-à-dire la possibilité
28:43d'avoir des véhicules,
28:45puisque là vous parlez d'obligations,
28:47en fait ce ne sont pas des obligations, c'est des incitations
28:49à évoluer sur le type de véhicule
28:51à acheter.
28:53On passe, on double le niveau
28:55du leasing social, et avec un public
28:57prioritaire, qui sont par exemple
28:59les infirmières libérales
29:01qui se déplacent beaucoup dans les zones rurales,
29:03qui ont besoin de leurs véhicules, parce que c'est un outil de travail
29:05et de cohésion sociale sur un territoire,
29:07et bien là, on double le niveau du
29:09leasing social. Ça c'est des choses qui sont
29:11très concrètes, et sur lesquelles on est crédible
29:13parce qu'on a un bilan là-dessus.
29:15Je vous entends sur
29:17le projet du RN qui semble vous
29:19convaincre, mais quand vous parliez
29:21de la baisse de la TVA sur les produits
29:23énergétiques, etc., qui seraient
29:25passés de 20 à 5,5,
29:27ce manque a gagné ce manque de ressources
29:29pour l'État. Vous allez le payer
29:31madame, vous allez le payer, c'est de l'impôt décalé,
29:33mais vous allez le payer.
29:35Je peux répondre à ce monsieur ?
29:37Oui, bien sûr, très rapidement.
29:39Alors, si c'est très rapidement,
29:41on va prendre rien que la
29:43dernière de ses propositions,
29:45en disant que je
29:47puisse acheter un véhicule électrique,
29:49monsieur, un taxi avec
29:51un véhicule électrique, c'est pas viable.
29:53On fait entre 1000 km
29:55et 1100 km par jour.
29:57Qu'est-ce que vous allez faire avec votre
29:59voiture électrique ?
30:01Ça, si vous me permettez, comme je suis
30:03plutôt client de taxi, il y a beaucoup de
30:05taxis à Paris qui sont en voiture électrique.
30:07Et à chaque fois ça m'intéresse,
30:09parce que je pose plein de questions, parce que moi je suis pas un fan
30:11de la voiture électrique.
30:13Pardon, excusez-moi,
30:15je vous ai coupé.
30:17Alors, c'est souvent d'ailleurs...
30:19Je vous en prie, allez-y.
30:21En fait, à Paris,
30:23vous avez des bornes de recharge qui sont
30:25pratiquement dans toutes les stations de taxis.
30:27Ah, d'accord.
30:29C'est sûr qu'il y en a dans les zones rurales.
30:31C'est pas non plus.
30:33C'est pour ça que c'est intéressant de parler avec vous,
30:35c'est vous qui avez raison.
30:37Mais il n'y a pas que ça, c'est que le taxi
30:39parisien fait de la tramuros. Nous,
30:41quand on part, on peut partir pour
30:43300-400 kilomètres.
30:45Mais vous faites 1000 kilomètres par jour ?
30:47Ah ben oui, monsieur Pro.
30:49Les bonnes journées, on fait 1000 kilomètres par jour.
30:51Là, je pense que, pardonnez-moi
30:53Christine, je pense que vous faites pas
30:551000 kilomètres en moyenne par jour.
30:57Alors,
30:59en moyenne, c'est 700 kilomètres.
31:01Si on n'a pas fait
31:03700 kilomètres, on a loupé notre journée.
31:05700 kilomètres, vous faites par jour ?
31:07Mon mari hier est parti à Metz,
31:09lance Metz, aller-retour,
31:11et après, il y a toutes les autres courses.
31:13Non, mais j'entends bien, mais je suis surpris.
31:15Mais écoutez, c'est pour ça que cette émission
31:17existe, c'est parce qu'elle permet d'avoir des...
31:19Parce qu'effectivement, nous, on est...
31:21À Paris, c'est un peu différent.
31:23Voilà. Ne comparez pas Paris
31:25à la province, monsieur Pro.
31:27C'est pas du tout la même chose.
31:29Restez avec nous, parce qu'on vous dira au revoir après la pause,
31:31et on va dire au revoir à monsieur Garagnon
31:33avant la pause.
31:35Le remercier, il est porte-parole de la campagne
31:37législative de Renaissance.
31:39C'est facile pour vous, parce que forcément,
31:41même si les arguments
31:43que vous donnez sont libres, manifestement,
31:45les Français ne les entendent pas, puisqu'ils
31:47ont sanctionné Emmanuel Macron
31:49le 9 juin dernier
31:51à travers l'élection
31:53européenne. Merci, bon courage à vous.
31:55Merci, monsieur Pro.
31:57Il est 11h46, merci d'avoir joué le jeu.
31:59Et puis, Christine,
32:01c'est formidable
32:03d'entrer dans la vie
32:05professionnelle,
32:07de n'importe quel métier d'ailleurs, et de savoir
32:09comment ça se passe. Vous vous rendez compte
32:11que Christine nous dit qu'elle bosse
32:13entre 70 et 80 heures par semaine.
32:15Qu'elle a commencé, qu'elle s'est
32:17élevée à 5 heures, jusqu'à 20 heures.
32:19Alors, si elle s'est élevée à 5 heures, elle devait être
32:21dans sa voiture, j'imagine, à 6.
32:23Mais quand même, c'est des heures.
32:25Alors qu'ici, il y a des gens qui
32:27travaillent un petit peu moins.
32:29Ils ne travaillent pas 12 heures par jeu.
32:31Vous regardez qui ? Vous visez qui, là ?
32:33Je ne regarde personne, puisqu'il y a
32:35une vitre en teint blanc.
32:37Il y en a qui ne sont même pas
32:39capables de garder des oreillettes,
32:41c'est vous dire.
32:43Pour une fois, ce n'est pas moi.
32:45Heureusement que Géraldine est là.
32:47Heureusement que Géraldine est là.
32:49La nouvelle paire arrive.
32:51La nouvelle paire d'oreillettes
32:53arrive.
32:55J'étais surpris
32:57de cette interruption
32:59de notre ami
33:01Fabrice Laffitte.
33:03C'est vrai que
33:05par exemple, chauffeur de taxi,
33:07c'est quelque chose que j'aurais pu faire
33:09parce qu'il y a quelque chose que je trouve séduisant
33:11dans ce métier, c'est que tu es libre.
33:13Tu es libre.
33:15Vous auriez pu être chauffeur de taxi ? Pas très sympathique.
33:17Vous n'auriez pas parlé sur la route, etc.
33:21Tu es libre.
33:23C'est toi qui...
33:25C'est important.
33:27Il n'y a pas que ça.
33:29T'organises ton agenda.
33:31La bonne parole.
33:33Vous savez qu'il faut respecter le code de la route
33:35pour faire chauffeur de taxi.
33:37Vous trouvez que je ne le respecte pas suffisamment ?
33:39Je me permets de vous dire
33:41que j'ai mes douze points.
33:43J'ai eu des informations complémentaires
33:45de certaines personnes
33:47que je ne peux pas livrer à l'antenne.
33:49J'ai eu des témoignages pertinents.
33:51J'ai mes douze points.
33:53Je sais pourquoi vous avez vos douze points.
33:55Pourquoi j'ai mes douze points ?
33:57Dites à l'antenne que vous pouvez tout dire.
33:59Vous êtes quelqu'un d'important.
34:01Je veux que vous gardiez votre poste.
34:03Je ne suis pas important du tout.
34:05J'ai mes douze points parce que je respecte la loi.
34:07Je n'ai pas l'info.
34:09On va en rester là.
34:11Il est 11h48.
34:13Il peut exister parfois une certaine indulgence.
34:15C'est ce que vous voulez dire
34:17lorsqu'on est arrêté.
34:19Je n'irai pas plus loin.
34:21Vous êtes rusé.
34:23Quand on est aimable avec la marée chaussée.
34:25Il est rusé le monsieur.
34:27À tout de suite.
34:29Comme Christine, vous pouvez réagir en composant son numéro.
34:31A tout de suite.

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