Dans les pays du Sahel, le manque d'accès à des systèmes d'irrigation adéquats constitue un frein au développement majeur de la région.
Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) vise à renforcer les capacités de ses pays membres en développant, en gérant efficacement l’irrigation et augmentant les superficies de terres irriguées.
Ce second épisode nous montre, à travers une série de témoignages recueillis au Burkina Faso, en Mauritanie et au Tchad, comment le PARIIS a amélioré la productivité agricole grâce à une meilleure gestion de l'eau.
#AgribusinessTV #GrandsProjets #Irrigation #Sahel
Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) vise à renforcer les capacités de ses pays membres en développant, en gérant efficacement l’irrigation et augmentant les superficies de terres irriguées.
Ce second épisode nous montre, à travers une série de témoignages recueillis au Burkina Faso, en Mauritanie et au Tchad, comment le PARIIS a amélioré la productivité agricole grâce à une meilleure gestion de l'eau.
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00:24Le sous-développement de l'irrigation handicap sérieusement les activités agricoles en Afrique,
00:30notamment dans les pays du Sahel où les populations sont particulièrement vulnérables.
00:35La bonne nouvelle est que depuis quelques années, le projet d'appui régional à l'initiative pour
00:41l'irrigation au Sahel accompagne les producteurs agricoles. Au Burkina Faso, en Mauritanie et au
00:47Tchad, il sont nombreux ces producteurs et productrices agricoles qui poussent un ouf
00:52de soulagement grâce au projet. Bonjour, vous êtes à Grand Projet,
01:02une émission qui met en lumière les projets qui ont un réel impact sur les populations en Afrique.
01:08Dans ce numéro, nous verrons comment le projet Paris a amélioré la gestion de l'eau pour une
01:14agriculture plus productive et c'est à travers cette série de témoignages recueillis au Burkina
01:20Faso, en Mauritanie et au Tchad. Dans la commune de Tiago, au Burkina Faso,
01:30la digue du Bafon Rizikol avait cédé, rendant la production dure très pénible. Mais Paris a
01:36soutenu les femmes dans le réaménagement du périmètre et le projet ne s'est pas contenté
01:41de réaménager la diguette aux normes. Il a aussi initié des séances de formation sur les bonnes
01:48pratiques de labours et de sémis. On s'en va plus dans ce témoignage. Avant, quand on venait
01:58sémer, l'eau emportait la terre. Mais avec Paris maintenant, on trouve qu'il y a abondamment de l'eau.
02:04La coopérative existe depuis deux ans maintenant. Nous sommes 30, tous des femmes,
02:16nous transformons le riz. Vraiment pas mal, on se comprend bien. Depuis qu'on est en coopérative,
02:26on se sent bien, on s'en sort dans tout ce qu'on veut. Ils sont venus nous montrer, bon,
02:31après avoir labouré, comment il faut sémer. Il nous dit de sémer en ligne, dans le trou,
02:38de ne pas mettre les graines dépassées 3 ou 4, pour que le riz produise bien. Si c'est beaucoup
02:45dans le trou, ça ne produit pas. Quand nous avons fait la diguette, on voit maintenant que le reste,
02:50et puis le riz, ça produit bien. Avant, on laissait sécher beaucoup le riz. Mais pour enlever,
02:57ça se versait. Il y avait une partie qui partait. Maintenant,
03:00avec la formation de Paris, on arrive à nos côtés, le riz, à trois.
03:15Pour la vente, ils nous ont fait savoir qu'être en coopérative, c'est chercher l'argent aussi.
03:21On peut avoir 80 tonnes dans le bafon. Il y a une partie, 2 tonnes que nous, les femmes,
03:30on prend, et on vend le reste. On a un autre commerçant qui vient, et on se retrouve,
03:37on s'entend sur le prix. On arrive à s'en sortir, on mange bien, et on vend. J'ai eu mes enfants,
03:52et je faisais sortir du riz jusqu'ici, aller à Ouaga les donner, même l'argent.
04:04On n'a pas de terrain pour la transformation du riz. On n'a pas de... comment décortiquer
04:12notre riz. Si on finit de tiver, on est obligé d'aller jusqu'à Kourgou pour décortiquer.
04:20Dans les témoignages que nous venons de suivre, nous voyons comment la production du riz des femmes
04:28de Tiago a connu une augmentation grâce à l'irrigation. Allons maintenant en Mauritanie,
04:33où le projet a mis l'accent sur la construction de barrages, la réalisation de canalisations et
04:39la fourniture de l'électricité. Les groupes électrogènes qui étaient utilisés par les
04:45agriculteurs ont été remplacés par des panneaux solaires.
04:48Nous avons des mécanismes pour l'électricité. C'est très difficile,
04:52parce qu'on ne peut pas contrôler l'électricité. Nous sommes tous seuls.
04:56Chacun a sa propriété, il peut y avoir 100, 200, 140 ou 150 mètres.
05:06Nous avons fait des barrages, des fenêtres, nous avons fait de la terre en bois. Nous avons fait des
05:11canards pour lesquels on ne peut pas prendre de l'eau. C'est pour ça qu'on a mis des panneaux solaires.
05:21Nous avons mis de l'oxygène, de l'oxygène de gaz, de l'oxygène d'alcool. Pour les
05:27canards de l'eau, nous n'avons pas de problème, ce ne sont pas des canards de l'eau.
05:33Nous avons installé la centrale, la centrale de l'eau. La centrale de l'eau est de 110 mètres.
05:47C'est à l'arrière de l'eau. Nous avons irrigué, mâchallah, parce que l'eau vient de la terre.
05:54Nous sommes des femmes, nous sommes des hommes et des femmes, nous sommes des hommes et des femmes.
05:58Nous avons protégé l'eau, nous avons protégé la terre.
06:02Lorsque tu vas à la plage, tu vas prendre de l'eau, tu vas prendre de l'eau, tu vas prendre de l'eau.
06:08C'est bien pour nous, parce que c'est la terre.
06:12Quand tu vas à l'arènement, tu vas trouver l'eau, tu vas la trouver.
06:18Nous avons une autre surface, tu vois, pour que nos enfants puissent s'occuper de l'eau.
06:28Nous avons des canards qui ne prennent pas de l'eau,
06:31mais nous avons des canards qui nous protègent et qui nous permettent de s'occuper de l'eau.
06:37Au Tchad, de nombreux producteurs n'arrivaient pas à produire convenablement du fait du manque d'eau.
06:42Aujourd'hui, grâce aux infrastructures hydrauliques réalisées,
06:45les agriculteurs s'en frottent les mains puisqu'ils connaissent une surproduction.
06:49Suivons.
06:58C'est la plage, c'est l'endroit où nous vivons.
07:02C'est la première plage, c'est la première de la moitié.
07:05Je suis venu ici pour manger, c'est la moitié de la plage.
07:08Quand je suis venu ici, il y avait deux, trois, quatre, cinq, deux, trois poissons.
07:16Mais maintenant, par la grâce de Dieu, il y a 150 poissons.
07:22C'est la première plage, c'est la deuxième.
07:28Le camion pour la plage
07:33Le camion nous a aidé à créer du calme, à prendre notre mesure et à emprunter des pleines-neiges.
07:38Il nous a apporté des pompiers, des poissons pour l'extraction des arbres.
07:44Il nous a apporté des ferrailles, des arbres pour les arroches et des arbres pour le ramasser.
07:49Il nous a à nous présenté du calme en nous portant des feux de plage.
07:52C'est ici que nous avons acheté un travail pour le service.
07:54C'est un travail qui est très simple.
07:55Nous avons 15 chevaux, des poissons, des abeilles, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des
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09:45poissons, des poissons, des poissons, des poissons, des poissons.
09:49Maintenant que nous avons vu l'impact du projet PARIS sur le terrain, nous allons
09:54approfondir notre compréhension en discutant avec le secrétaire exécutif du SILS
09:59Monsieur Abdoullaye Mohamedou pour éclairer davantage l'importance de ce
10:04projet et ses perspectives. Alors monsieur le secrétaire exécutif du SILS, pourquoi
10:09Pourquoi ce projet sur l'irrigation est-il si important ?
10:12Le Paris est la déclinaison au plan opérationnel de la déclaration de Dakar de 2013
10:20après l'initiative d'irrigation au Sahel,
10:23qui reste encore pertinente au regard des défis actuels du Sahel et même au-delà de la région,
10:33parce que l'irrigation reste encore la réponse la plus pertinente à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
10:40Dans les six pays de mise en œuvre, Paris a ôté une épine,
10:45disons une grosse épine au pied des producteurs agricoles.
10:49Monsieur le secrétaire exécutif, faut-il s'attendre à ce que le projet soit étendu dans d'autres pays membres du CILS ?
10:56Le projet a aujourd'hui des résultats importants à faire prévaloir
11:01et donc son extension devient davantage plus souhaitée.
11:07Plus récemment, nous avons tenu une réunion des ministres en charge de l'irrigation de la région,
11:14en novembre 2021,
11:17et les États membres de l'IOMOA ont encore rappelé, l'air sourd,
11:22que ces projets connaissent une extension au pays de l'IOMOA et même aux autres pays du CILS.
11:34C'est sur ces mots du secrétaire exécutif du CILS, le docteur Abdoulaye Mouhamadou,
11:40que prend-t-on ce numéro de l'émission Grands projets,
11:43qui s'est intéressé aux réalisations du projet régional à l'initiative pour l'irrigation au Sahel
11:49dans les trois pays à savoir le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad.
11:54À la prochaine, d'ici là, prenez soin de vous !
12:13Sous-titrage Société Radio-Canada