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Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.

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Transcription
00:00Vous dites soi-disant que vous avez des femmes qui votent pour vous, alors vous n'êtes pas pour les femmes.
00:04On veut même en mettre une à la tête de l'Elysée, M. Delogue, c'est quand même fou pour des gens qui sont anti-féministes.
00:08Ne vous inquiétez pas, on vous empêchera de le faire, et ça c'est sûr et certain.
00:10On préférera appeler à voter Mme Borne, mais que j'ai combattu pendant deux ans comme un fou.
00:16C'est quand même le grand paradoxe, c'est-à-dire que votre candidat s'est retiré pour que Mme Borne soit élue.
00:22Et moi je suis obligé de le faire, monsieur, parce que je suis un responsable politique aussi.
00:27Et que je sais que si l'extrême-droite dans ce pays arrive, ça sera une catastrophe.
00:31Donc j'avertis toutes les personnes qui ont voté pour eux, mettez-vous dix minutes sur le site de l'Assemblée nationale.
00:37Regardez les amendements qu'ont posé ces gens-là, regardez les amendements qu'ont posé le Front populaire, la NUPES, ex-NUPES et le gouvernement.
00:47Et faites-vous un avis bien tranché sur la question.

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