Pendant deux semaines, Eliot Deval et la rédaction d'Europe 1 vous propose deux heures de décryptage d'analyse autour des élections législatives.
Retrouvez "Eliot Deval sur Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/eliot-deval-sur-europe-1
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00:00Bonjour Manon Aubry. Bonjour. Je suis ravi de vous retrouver sur ce studio. Je suis un peu en retard, c'était sportif.
00:05Mais c'est pas grave, il n'y a aucun problème, on connaît les difficultés de circulation à Paris.
00:10Oui c'est surtout que mon train de Bruxelles était en retard. C'est pas la faute de Damidal, c'est la faute de l'Europe.
00:14C'est pas la faute de Damidal, c'est la faute de la privatisation du Thalys, parce que je peux vous dire pour prendre tous les jours ce train,
00:20qu'il est beaucoup plus en retard que les trains français de la SNCF. C'est très vrai.
00:24Je le prends pas souvent aussi, c'est très très vrai. C'est vrai, c'est vrai.
00:28Bon bah quand il y a des retards, quand c'est pas les retards, c'est les grèves, donc c'est vrai que ça peut être compliqué.
00:32Il est rarement en grève le Thalys, vous savez que ça fait 5 ans que je suis députée européenne.
00:35Parmi, j'ai été très en retard à cause d'un système qui ne fonctionne pas bien quand vous avez plein d'entreprises qui travaillent ensemble
00:41et qu'on a enlevé la gestion publique du train.
00:43Vous êtes l'invité politique du 16h18h et c'est un plaisir de vous recevoir ce mercredi.
00:48Une courte pause, on se retrouve dans un instant. On a énormément de choses à se dire dans cette émission.
00:53A tout de suite Manon Aubry, à tout de suite chers auditeurs d'Europe 1.
00:5616h18h, Eliott Deval sur Europe.
00:5816h18h, Eliott Deval sur Europe.
01:0217h43, très précisément sur Europe 1, on est ensemble pour la dernière partie de cette émission.
01:08Nous sommes avec Manon Aubry, eurodéputée, désormais présidente d'un groupe.
01:14Le groupe de la gauche au Parlement européen.
01:16Eh bien écoutez, merci en tous les cas d'être avec nous.
01:18On dit toujours tout aux auditeurs.
01:20Vous avez eu un tout petit peu de retard malheureusement, donc on aura exactement 12 minutes ensemble.
01:24Il faudra aller très vite avant de revenir sur ces désistements, cette petite tambouille politicienne.
01:30En 24h, il y a un clip qui a été écouté, entendu, plus d'un million de cent mille fois.
01:36Sur Youtube notamment, il s'appelle No Pasaran.
01:38C'est un collectif de rappeurs et c'est une chanson ultra violente.
01:44Qui a été d'ailleurs présentée comme une chanson coup de poing par certains médias.
01:47Je vous propose d'écouter la séquence parce que peut-être qu'en travaillant à Bruxelles, vous ne l'avez pas entendu.
01:51Et vous allez me dire ce que vous en pensez.
01:55La menace vient droit d'ici, t'es ma gueule, on va contrôler pas.
01:58Jordan, démon ! Jordan, démon !
02:01Tous les AQRN doivent être suivis de NDM, paix sur les murs.
02:05Parce que ça reste le FN fondé par un Waffen-SS.
02:08Fuck Eric Zemmour, pas besoin de chercher des rimes.
02:11Je recharge un Kalashnikov, en Louis Vuitton comme Ramzan Kadirov.
02:14Nique les Mamchal Goumi et ceux qui suivent le shitan à tout prix.
02:17Marine et Marion les putes, un coup de bâton sur ces chiennes en rute.
02:20On continue la lutte, bientôt on va célébrer leur chute.
02:23Nique tous ces députés, on sait qu'ils manipulent les statistiques.
02:26Marine et Marion les putes, pardonnez-moi de le dire comme ça,
02:30mais c'est chanté par ces artistes.
02:32Est-ce que vous condamnez cette chanson, Manon Ambry ?
02:35Je sens bien la petite musique, est-ce que vous vous condamnez ?
02:37Non, il n'y a pas de musique, c'était juste avant la musique.
02:39Il y a plein de mots que je n'aurais pas utilisé dans cette chanson, si c'est votre question.
02:42Je ne traite pas mes adversaires politiques de putes,
02:44mais il se trouve que je suis une responsable politique,
02:46donc je n'ai pas le même rôle dans la société.
02:49Pour le reste, OK, les mots ne sont pas toujours les mieux choisis.
02:52J'observe qu'il y a un certain nombre d'artistes qui s'engagent
02:55contre l'accession de l'extrême droite au pouvoir, et pourquoi ils s'engagent ?
02:58Moi, c'est ça qui m'intéresse.
03:00De la même manière, vous avez aussi eu des footballeurs,
03:02je pense à Marcus Thuram et d'autres.
03:04Oui, lui, il a dit qu'il faut faire front contre l'extrême, les extrêmes et l'extrême droite.
03:08Et derrière, c'est parce que ce sont des gens qui ont subi dans leur chair
03:13l'impact potentiel de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir
03:16à travers la libération de la parole raciste.
03:19Parce qu'ils savent à quel point le projet politique du RN
03:23est de trier les Françaises et les Français en fonction de leur origine,
03:27de leur couleur de peau, de leur religion,
03:30et que des gens de tous horizons, et en particulier des artistes,
03:34des footballeurs, des sportifs, se mobilisent contre ça, c'est bienvenu.
03:37Après, vous pouvez dire que ce n'est pas de la meilleure des manières,
03:40ce n'est pas à moi de juger.
03:42Mais ce n'est pas à moi non plus, c'est à la justice de le faire.
03:44Je crois que l'imam Chalgoumi a d'ailleurs décidé de porter plainte.
03:47Pardon, est-ce qu'il y a une limite dans le combat politique,
03:51quels que soient les secteurs, qu'on soit artistes, footballeurs...
03:55Marine, je le répète, Marine et Marion les putes.
03:58Quand on dit, si les fachos passent, je vais sortir un Big Calibre.
04:01Nick, Marine et Bardella.
04:04C'est tous les francs-maçons et ils veulent nous injecter des puces dans le sang.
04:08Attendez, on a 11 minutes d'interview,
04:12et le cœur de l'interview...
04:14C'est pas le cœur, ça s'appelle le début.
04:16Ça n'a rien à voir, c'est pas le cœur, c'est juste le début de l'édition.
04:19Les questions que vous me posez, c'est sur un clip,
04:22alors qu'on a des candidats du Rassemblement National,
04:24que j'observe, vous n'évoquez pas beaucoup.
04:27Je prends une candidate qui a été condamnée pour prise d'otage armée.
04:31Une autre candidate qui a été prise en photo avec une casquette d'officier nazi.
04:35Je vous pose une question.
04:37Moi, c'est ça qui me scandalise beaucoup plus
04:41qu'une chanson dans laquelle on a des artistes
04:44qui ne choisissent pas les bons mots,
04:46mais qui appellent à se mobiliser contre le Rassemblement National.
04:48Même en tant que femme, faisons abstraction
04:51des opinions politiques de tous.
04:53Vous êtes une femme, je suis une femme.
04:55Est-ce que la sororité naturelle d'une femme envers d'autres femmes
04:58ne vous impose pas de condamner ces propos,
05:01je le répète, des chiens d'un rut, des putes ?
05:04Est-ce qu'un homme de droit ne condamnerait pas
05:06à l'endroit d'une femme de gauche ?
05:08Je vous ai dit que ce n'étaient pas mes mots.
05:10Mais en tant que femme, ce qui m'inquiète le plus,
05:13c'est l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
05:15C'est la remise en cause d'un droit à l'avortement.
05:18Vous n'êtes peut-être, madame, comme moi,
05:20je ne sais pas exactement quel âge vous avez,
05:22le droit à l'avortement était légal dans notre pays.
05:24Le droit à l'avortement était légal dans notre pays
05:26et pour autant, vous avez des candidates et des candidats
05:29qui remettent en cause et qui parlent de l'avortement
05:31comme un génocide qui est partout
05:33où l'extrême droite arrive en pouvoir.
05:35Moi, ce qui m'intéresse, c'est les droits des femmes concrètement.
05:37Et aujourd'hui, dans notre pays,
05:39qui remet en cause les droits des femmes ?
05:41C'est l'extrême droite, c'est ce projet politique.
05:43Et en tant que femme, c'est ça qui devrait vous inquiéter.
05:45Je précise juste, Manon Aubry,
05:47que ce n'est absolument pas le cœur de cet entretien.
05:50Ça fait déjà 4 minutes.
05:52Pardonnez-moi, c'était très simple de dire
05:53oui, je condamne et on passait à autre chose.
05:55Je vous ai dit que ce n'étaient pas mes mots.
05:57Ça pouvait être plus rapide.
05:58Je vous l'ai dit dans ma première phrase.
06:00En revanche, on n'avait pas 12 minutes d'entretien,
06:02on devait passer toute la dernière partie.
06:04Le problème, c'est le thalys.
06:06On revient donc à cette actualité politique,
06:09mais ça y participe, le climat.
06:11On a besoin de se poser la question,
06:12est-ce que quand on combat un parti,
06:14on a le droit à tout ?
06:16210 candidats se sont mis hors course
06:18pour faire barrage au Rassemblement National,
06:20130 désistements à gauche,
06:2280 pour le camp présidentiel.
06:24En Conseil des ministres, Emmanuel Macron a dit
06:26pas un éléphi dans le gouvernement.
06:29Vous lui répondez quoi au président de la République, Manon Aubry ?
06:32Tant mieux, on n'avait pas vraiment prévu de gouverner
06:34avec Emmanuel Macron, ça ne vous a pas échappé.
06:37On n'avait pas vraiment prévu de gouverner
06:39avec une force politique
06:41qui a imposé une réforme des retraites
06:43et qui a imposé à des millions de gens
06:45de travailler deux ans de plus,
06:47qui a créé une politique
06:49de brutalité sociale sans précédent
06:51avec près de 10 millions de pauvres dans notre pays,
06:53qui a multiplié les cadeaux fiscaux
06:55aux plus riches et aux entreprises multinationales.
06:57C'était pas mon objectif.
06:59Mais je vais vous dire, mon premier objectif immédiat,
07:02c'est dimanche,
07:04et notre capacité avec le nouveau Front populaire
07:06à obtenir le plus d'élus possible,
07:08et c'est mécanique, plus on obtient d'élus,
07:10moins il y aura d'élus, notamment du Rassemblement national.
07:13Et sans doute,
07:15aujourd'hui, il y a une incertitude
07:17sur la capacité à obtenir une majorité
07:19pour qui que ce soit.
07:21Mais si nous sommes en tête, devant le Rassemblement national,
07:23alors ça veut dire que nous pourrions
07:25être en capacité de former un gouvernement
07:27et d'appliquer notre programme.
07:29Et ça veut dire lundi matin, de manière très concrète,
07:31si on a un gouvernement,
07:33c'est l'abrogation de la réforme des retraites,
07:35le blocage des prix des produits de première nécessité,
07:37l'augmentation du salaire minimum à 1600 euros,
07:39des choses très concrètes dans la vie des gens,
07:41et moi c'est pour ce programme-là que je me bats.
07:43Mais ça voudrait dire que c'est pas seulement
07:45cette alliance du nouveau Front populaire,
07:47vous allez un peu plus loin,
07:49peut-être même avec des anciens macronistes
07:51qui deviendraient aujourd'hui
07:53alliés de ce nouveau Front populaire ?
07:55Moi je vous l'ai dit,
07:57ma boussole c'est l'application
07:59du nouveau Front populaire,
08:01qui, je pense, pose une ambition
08:03en matière sociale, en matière écologique,
08:05en matière démocratique,
08:07et j'ai toujours dit que
08:09on ferait tout pour l'appliquer,
08:11mais on ne fera pas
08:13de renoncement sur ce programme,
08:15ni de compromission sur ce programme.
08:17A priori, il y a peu de chances
08:19qu'on se retrouve à gouverner avec
08:21les macronistes, mais on appliquera tout ce programme,
08:23rien que ce programme,
08:25pour essayer de changer la vie des gens.
08:27Est-ce que vous avez
08:29l'impression
08:31qu'aujourd'hui,
08:33le parti du camp présidentiel,
08:35en se désistant
08:37pour vous, est en quelque sorte
08:39de marchepied, c'est-à-dire
08:41qu'il renie un peu
08:43ses idées, ses combats politiques,
08:45pour faire barrage au RN ?
08:47Là où je vous rejoins, c'est qu'il y a eu un flou
08:49total, là où dimanche soir,
08:51je pense que nous avons,
08:53côté nouveau Front populaire, une attitude
08:55responsable et exemplaire, c'est-à-dire
08:57que nous avons dit qu'il ne faudra pas une voix
08:59de plus, pas un siège de plus pour le RN,
09:01nous avons retiré nos candidats.
09:03Partout où nous étions en troisième position,
09:05le RN était en tête, du côté
09:07de la Macronie, ça a tergiversé.
09:09Et vous avez eu plein de positions différentes,
09:11entre Gabriel Attal d'un côté, Bruno Le Maire de l'autre,
09:13Edouard Philippe encore,
09:15et pour moi, à la fin des fins, ça veut juste
09:17dire que la Macronie
09:19est en train de sombrer, elle appartient
09:21au passé, personne ne pense sérieusement que
09:23Gabriel Attal va continuer à gouverner
09:25après ce dimanche, et la question
09:27qui nous est posée aujourd'hui,
09:29c'est qui nous voulons entre le RN
09:31et le nouveau Front populaire ?
09:33Est-ce qu'on veut la France en pire ou en mieux ?
09:35En cas de blocage
09:37complet, c'est-à-dire personne à la majorité,
09:39vous imaginez, vous envisagez
09:41être ministre dans un gouvernement avec,
09:43comme chef du gouvernement, Gabriel Attal
09:45ou l'un de ses plus proches ?
09:47Non, moi j'envisage uniquement d'être dans un gouvernement
09:49du nouveau Front populaire pour
09:51impliquer le programme du nouveau Front populaire.
09:53Vous savez,
09:55la victoire du nouveau Front populaire,
09:57c'est aussi une question de survie pour plein de gens.
09:59On a réussi au premier tour à faire
10:01l'unité de la gauche, maintenant l'enjeu, c'est de faire
10:03l'unité du pays, et c'est ça qu'il faut
10:05réussir à rassembler pour
10:07qu'on ne fasse pas de tri entre les Françaises
10:09et les Français dans notre pays.
10:11Et ensuite, on ira voir Pedro, 54 ans,
10:13parce que, vous savez, dans cette émission,
10:15le cœur de cette émission, ce sont les auditeurs,
10:17ils ont beaucoup de choses à dire,
10:19on reste exactement 2 minutes 40, je vous le dis
10:21très précisément, donc allez-y Gauthier, je veux vraiment
10:23avoir la réaction de Pedro.
10:25Vous avez vu que tout le monde ne rejette pas cette coalition
10:27avec le macronisme à gauche, l'une de vos alliés,
10:29Marine Tondelier, en 24 heures fait
10:31la une de Libération, et un grand 20 heures
10:33pour dire qu'elle est prête à une possible
10:35coalition qui irait des écologistes
10:37aux macronistes.
10:39J'ai lu son interview en intégralité dans Libération,
10:41c'est pas tout à fait ce qu'elle dit, d'ailleurs,
10:43elle a eu l'occasion de le préciser, elle a refait un tweet,
10:45vous savez... C'est que c'était pas clair.
10:47Je vous l'accorde, c'était peut-être pas très clair,
10:49mais moi ce qui compte aujourd'hui, c'est comment on fait
10:51campagne ensemble, pour
10:53faire gagner le Nouveau Front Populaire,
10:55moi-même j'ai soutenu des candidats
10:57de toutes les nuances et de toutes les tendances du Nouveau Front Populaire,
10:59et c'est ça qui m'intéresse, et je serai
11:01la garante de cette unité.
11:03Pedro, alors on peut pas vous prendre
11:05cher Pedro, je vous salue et je vous donne rendez-vous
11:07demain, je rappelle que vous avez 54 ans,
11:09que vous habitez dans la région
11:11de Nancy, que vous êtes aide-soignant,
11:13et il dit, je suis
11:15en colère contre la gauche, je suis un électeur
11:17historique de gauche, mais pour la première fois
11:19je vais voter RN, je suis dégoûté de la façon
11:21dont on nous traite, je suis aide-soignant
11:23et je me sens rejeté. Voilà
11:25les propos de
11:27Pedro, et on échangera longuement
11:29avec vous, cher Pedro, demain. Mais moi ce qui m'intéresse
11:31également, c'est François Ruffin qui a dit aujourd'hui
11:33Jean-Luc Mélenchon, c'est niet, il sera
11:35jamais Premier Ministre. Si vous me permettez
11:37quand même de réagir à la colère de Pedro,
11:39parce que je la comprends,
11:41c'est la colère de millions de Françaises et de Français
11:43qui se sentent abandonnés. Et je veux dire
11:45à Pedro, et à tous ceux qui seraient tentés
11:47par le vote du RN, que clairement
11:49ils se font arnaquer. Vous savez, c'est la
11:51belle image sur Tinder, et puis une fois que
11:53vous arrivez dans la réalité,
11:55c'est autre chose. Et la réalité
11:57du RN, notamment sur les questions économiques
11:59et sociales, c'est qu'il vote systématiquement
12:01aux côtés des macronistes, contre la hausse du salaire minimum
12:03s'il est aide-soignant, peut-être que Pedro
12:05touche le SMIC, contre
12:07le blocage des prix des produits de première nécessité
12:09pour ne prendre que cet exemple, et
12:11même s'il travaille dans le secteur hospitalier,
12:13à aucun moment le RN
12:15ne propose davantage de moyens pour l'hôpital
12:17public qui est à bout de souffle.
12:19Donc je veux dire à Pedro et à tous ceux qui seraient tentés,
12:21ne vous faites pas arnaquer
12:23et regardez ce que propose
12:25réellement le Nouveau Front Populaire.
12:27Et en 20 secondes à François Ruffin, malheureusement ça a été
12:29un peu raccourci cet entretien.
12:31Sur le Premier Ministre, vous savez,
12:33moi ce qui m'intéresse, c'est là,
12:35ce second tour, comment on arrive à gagner.
12:37Le Premier Ministre sera issu de notre coalition
12:39et il y aura des ministres socialistes, communistes,
12:41insoumis, écologistes, et il faudra
12:43un Premier Ministre qui réunisse tout le monde.
12:45Rassurez-vous, on a plusieurs options,
12:47on a plein de Kylian Mbappé dans notre
12:49équipe. Comme vous, par exemple ?
12:51Il peut être une option, comme
12:53parmi d'autres. Eh bien, écoutez, merci beaucoup.
12:55L'enjeu, c'est d'abord d'avoir
12:57une équipe qui arrive à gagner
12:59et donc qui gagne ce dimanche et que les gens aillent voter.
13:01Merci Manon Moury, dans un instant
13:03c'est Laurence Ferrari pour Punchline,
13:05sur Europe 1 et sur CNews, elle reviendra
13:07évidemment sur tous ces désistements.
13:09Merci à tous les cinq, merci aux auditeurs,
13:11on se retrouve demain matin, demain après-midi.