• il y a 5 mois

Pendant deux semaines, Eliot Deval et la rédaction d'Europe 1 vous propose deux heures de décryptage d'analyse autour des élections législatives.
Retrouvez "Eliot Deval sur Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/eliot-deval-sur-europe-1

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Transcription
00:00Denis, on a besoin d'avancer et je voudrais vraiment parce que Louis Dragnel doit nous quitter dans quelques instants et je tombe sur cette toute dernière information
00:09L'Elysée qui appelle Marine Le Pen au sang froid après ses accusations de coup d'état administratif
00:15Qu'est-ce que ça veut dire le coup d'état administratif ? Qu'est-ce qu'ils sont en train de manigancer ?
00:19Alors je parle sous le contrôle de Charlotte Dornelas puisque c'est le journal du dimanche qui a sorti ça
00:23Vous me contrôlerez si je dis des bêtises
00:27Qui a publié ça, c'était la une du journal du dimanche, donc dimanche dernier
00:31Et en fait qui raconte les grandes manœuvres d'Emmanuel Macron pour notamment organiser le plus vaste mouvement préfectoral depuis 2017
00:39Notamment pour lui permettre de conserver le contrôle de l'état à travers ses nominations de préfet dans tous les départements
00:46En dépit de sa défaite aux élections
00:49Pourquoi est-ce qu'Emmanuel Macron prépare ce mouvement préfectoral qui normalement doit être enterriné demain en Conseil des Ministres ?
00:55Et bien parce que vous savez pour nommer un préfet c'est sur proposition du ministre de l'Intérieur et ensuite c'est à la signature du président
01:02Emmanuel Macron anticipe la possibilité de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon
01:06Et il se dit mais si demain Jordan Bardella et son ministre de l'Intérieur me proposent des noms de préfet qui ne me conviennent pas
01:12Et bien à ce moment-là comment est-ce que je fais ?
01:15Et donc là en quelque sorte il change l'équipe des préfets sur l'ensemble d'une partie du territoire
01:21Pour limiter ou en tous les cas avoir des préfets Macron compatibles plutôt que Bardella compatibles
01:26Et surtout là où c'est grave d'un point de vue institutionnel c'est-à-dire que si en tout cas ce mouvement est enterriné demain
01:31L'idée d'Emmanuel Macron c'est de nommer des préfets pour faire de la résistance à la politique qui pourrait être conduite par le gouvernement
01:38Tout l'idée du coup d'état administratif
01:40Or statutairement un préfet c'est le représentant de l'état et du gouvernement dans les départements
01:45En aucun cas c'est le représentant du président de la République
01:48Et il y a deux nominations qui posent problème
01:55C'est qu'En fait Emmanuel Macron veut changer le patron de la police et de la gendarmerie
02:01Et qui contrôle la police contrôle beaucoup de choses
02:04Et mettre un profil par exemple très politique à la tête de la police nationale
02:08Ça envoie quand même le message d'une possible politisation de la police
02:12Et à ce moment-là je pense que Marine Le Pen c'est en offusque
02:15Mais je pense qu'il y a beaucoup d'autres représentants politiques
02:17Je pense que par exemple un Jean-Luc Mélenchon ou des socialistes ne sont pas très à l'aise avec ce concept-là
02:23Alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des JO
02:25Alors ils pourront être nommés avec prise de poste après les Jeux Olympiques
02:30Sauf que normalement il faut un délai de trois semaines maximum entre le moment où vous êtes nommé et le moment de votre nomination
02:34Et vous vous souvenez que Jordan Bardella avait eu un échange sur les réseaux sociaux assez vif avec le patron de la gendarmerie nationale
02:40Puisqu'il y avait eu un visuel avec un gendarme de dos qui appelait les gendarmes et les forces de l'ordre à voter RN
02:46Ça n'avait pas du tout plu au ministre de l'Intérieur qui avait donc demandé au patron de la gendarmerie de réagir
02:51Et c'est aussi pour ça qu'évidemment il y a des tensions entre le potentiel futur premier ministre et le patron de la gendarmerie
02:56Le mot de la fin, on salue Louis Dragnel qui retrouve Laurent Ferrari
03:00Oui il est resté sur Europe 1 aussi
03:02Et il est revenu sur Europe 1 à partir avec des auditeurs
03:06Alors je dis tout aux auditeurs, j'allais dire téléspectateurs, c'est l'habitude de CNews
03:11Mais après avoir parlé, vous appuyez sur des petits boutons, sur ce plateau, à quoi ça sert ?
03:15Ah pardon, c'est pour ouvrir mon micro ou le fermer
03:19Si j'ai envie de tousser par exemple
03:21Si j'étais grossier j'utiliserais fermer pour autre chose, pour qu'on puisse avancer parce que vous parlez un peu trop
03:26Eh bien je m'en vais !
03:28Et vous savez que quand il parle pas en plateau il parle à la régie, il parle énormément à la régie aussi
03:32Donc il parle tout le temps le Dragnel
03:34C'était passionnant, merci
03:36On vous entendra à partir de 17h, on se retrouve sur Europe 1 après une courte pause
03:40Restez avec nous car à 17h, si l'actualité politique inonde les médias, on n'oublie pas le quotidien des français
03:45L'affaire des Sables d'Olonne, deux jeunes garçons poignardés en sortie de boîte de nuit après une altercation
03:50L'un des deux est plongé dans un coma artificiel
03:53On sera en direct à 17h avec l'un des frères d'une victime
03:57Et puis à 17h30, François-Olivier Gisbert sera l'invité exceptionnel du 16-18
04:02Réagissez au 01-80-20-39-21
04:06On vous attend à partir de 17h parce que cette affaire des Sables d'Olonne nous rappelle tristement l'affaire de Crépole
04:13Restez avec nous, on arrive dans un instant, merci Céline Hervieux
04:17Merci à vous
04:18Et bon courage pour votre campagne du second tour

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