Pendant deux semaines, Eliot Deval et la rédaction d'Europe 1 vous propose deux heures de décryptage d'analyse autour des élections législatives.
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00:00L'une des candidatures du jour, elle n'est pas à Matignon, mais à la tête de l'Assemblée Nationale, c'est Sandrine Rousseau. Écoutez...
00:07Vous serez candidate...
00:08Mais non, j'en sais rien, en fait, ça fait partie de ces équilibres.
00:11Non, non, Sandrine Rousseau, je vous pose une question. Non, non, non !
00:14Est-ce que vous avez pensé à poser votre candidature ?
00:18Oui, j'aimerais bien, voilà. Maintenant, est-ce que ce sera...
00:21Vous aimeriez bien. Et pourquoi pas ?
00:23Et pourquoi pas ?
00:24Une femme.
00:25Et pourquoi pas ?
00:26C'était une femme présidente.
00:27Je pense que je respecterais bien plus les équilibres démocratiques que ça n'a été fait jusqu'à présent.
00:32Ah bon ?
00:33Julien Audoul...
00:34Mais c'est très fort, parce que c'est les mêmes qui veulent refuser des vice-présidents
00:37au Rassemblement National qui vont respecter les équilibres.
00:40Moi, je pense que Yelbrone Pivet a toutes les chances de retrouver son siège
00:43si le RN lui fait une faveur en votant pour elle.
00:46Est-ce que vous allez présenter un candidat pour la présidence de l'Assemblée Nationale,
00:50Julien Audoul au Rassemblement National ?
00:51Oui, c'est la tradition.
00:52Est-ce que vous avez voté Yelbrone Pivet au bout d'un moment ?
00:54C'est la tradition déjà de présenter un candidat.
00:57La candidature de Sandrine Rousseau fait froid dans le dos.
01:00Déjà que l'Assemblée Nationale est un brasier, ce serait balancer un géricane d'essence.
01:05Et l'entendre nous dire qu'elle respecterait les équilibres alors qu'elle a une vision totalitaire
01:11où l'opposition n'aurait pas le droit à la parole, où elle déteste le RN,
01:15où tous ceux qui n'ont pas ses idées, même ceux qui ont ses idées d'ailleurs,
01:19doivent être brocardés s'ils sont des hommes par exemple,
01:21où là ils devraient être totalement muselés.
01:24Tout ça évidemment très problématique.
01:27Nous n'y croyons pas bien évidemment, mais c'est vrai que le pire est toujours à craindre.