Quand le numérique rend la vie des éleveurs bretons plus facile

  • il y a 2 mois
[Interview] Agretic

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Transcript
00:00Bonjour et bienvenue pour cette nouvelle émission de la SPACE WEB TV. Je suis avec Grilloum Brien, ingénieur projet chez Agretik. Bonjour. Bonjour. Première question très simple. Agretik, c'est quoi ?
00:20Agretik, c'est un programme régional piloté par BDI, Bretagne Développement et Innovation. C'est un croisement de filière entre le numérique et l'agriculture.
00:31D'accord. Et Agretik, ça se finance comment ?
00:34Agretik, c'est financé par la région Bretagne. Et donc, pour objectif vraiment de croiser le numérique pour l'agriculture.
00:45Comment on en arrive justement à cette idée de croiser les nouvelles technologies, le numérique, l'agriculture ? D'où ça vous vient ça en fait ?
00:54Donc en fait, sur le territoire breton, il y a beaucoup de numérique. Il y a beaucoup d'agriculture puisqu'on est la région numéro une de France. Et donc, ces deux mondes ne se connaissent pas en fait.
01:05Et on a démarré ce programme-là en 2011 pour croiser ces deux mondes-là pour que les gens se connaissent et parlent et discutent et faire des émergences de projets pour utiliser des briques technologiques du numérique dans l'agriculture.
01:19Vous êtes là cette année sur l'espace. Vous présentez sur un stand 6 projets concrets justement. Vous pouvez nous donner un exemple ?
01:28Donc, on a plusieurs exemples. Sur les 6 projets, on a déposé 4 dossiers au concours INOSPAS. On a eu 4 lauréats, dont un qui a reçu au concours le prix 3 étoiles.
01:42Coup de cœur du jury. Et c'est le robot T1. Et on est parti en fait pour ce robot-là d'un besoin éleveur où il y avait une problématique sur la ponte au sol des œufs.
01:53Il fallait apprendre en démarrage du lot aux poules à aller pondre dans les nichoirs. Et ça, aujourd'hui, l'état de l'art, c'est fait par les agriculteurs.
02:02Ils passaient plus de 8 heures dans le poulailler en démarrage de lot pour chasser les poules, les déranger et qu'elles aillent pondre dans les nichoirs.
02:10Ça, c'est à l'origine de plusieurs burn-out chez les agriculteurs. Et donc, on a créé ce robot-là pour assister l'éleveur et faire ce travail-là.
02:19Ce robot, il va rentrer bientôt en phase de production, de commercialisation ? Vous en êtes où ?
02:24Le prototype est abouti et on entame la phase de commercialisation, d'industrialisation dans les 4-5 mois à venir.
02:34Vous, vous croyez au développement du numérique en agriculture ?
02:38Oui. On y a cru en 2011. On était même précurseur à l'époque. Et aujourd'hui, on voit bien depuis 2 ans le nombre de projets.
02:46On est à plus de 50 projets maintenant dans ce croisement de filières-là. Et on en a encore plus de 20 projets dans le pipe pour continuer sur cette thématique-là.
02:56Aujourd'hui, le développement du numérique, de l'agriculture, il y a certainement des freins. C'est quoi les freins principaux aujourd'hui au développement ?
03:04Dans beaucoup de projets aujourd'hui, il y a beaucoup de données. On est sur des projets pour valoriser ces données.
03:11Et aujourd'hui, le principal frein, c'est à qui appartient les données ? C'est quoi qu'on va faire de ces données ?
03:18Et donc, on a beaucoup de discussions en amont des projets pour faire le cadre du projet et sécuriser ces données-là.
03:26Et je crois justement que dans les projets d'Agretec, il y a un autre projet qui a été récompensé sur les InnovSpace, justement, sur la mise en commun de données.
03:35Oui, exactement. C'est le projet Domopig. On a réussi à fédérer tous les équipementiers de la filière Porcine.
03:41On a de la chance d'avoir la majorité des équipementiers de la filière Porcine sur le territoire breton, dont les entreprises telles qu'Acerva, Assemo, Tufigo Rapidex, Sodalec, Iginus et d'autres.
03:53On a réussi à les fédérer alors qu'il y avait des concurrents directs pour trouver un standard de communication et donc valoriser toutes ces données en sortie de leurs automates.
04:04Aujourd'hui, l'utilisation de technologies numériques dans l'agriculture, concrètement, ça apporte quoi aux éleveurs, aux agriculteurs ?
04:15Le principal objectif, c'est de donner du bien-être aux éleveurs, c'est-à-dire de diminuer toutes ces tâches répétitives à faible valeur ajoutée pour leur libérer du temps et se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée et également de leur donner du temps libre aussi puisqu'ils ont aussi besoin d'avoir des activités autres que leurs cadres professionnels.
04:38Guillaume, merci et retrouvez d'autres émissions sur le numérique en agriculture sur webagri.fr

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