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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans ce Grand JT des territoires de l'été, chaque édition
00:20nous vous proposerons les meilleurs reportages magazine de cette saison, voici d'ailleurs
00:25le premier reportage de cette édition.
00:28Accélère, accélère, freine fort, ça c'est bien.
00:34Bertrand a le permis depuis 1972 mais aujourd'hui il a décidé de faire une formation de sécurité
00:41routière.
00:42Au programme, réglage du siège et freinage d'urgence sur sol sec et mouillé.
00:47C'est très bien mais c'est assez stressant parce qu'on n'est pas rompu à ces exercices
00:53de conduite, d'ailleurs les manies reviennent, notamment moi-même sur la tenue du volant.
01:02La dizaine de seigneurs présents sur l'activité sont tous conscients qu'une remise à niveau
01:06s'impose.
01:07Ils demandent des conseils pour éviter les situations dangereuses à l'avenir.
01:11Je suis de moins en moins sûre sur la route maintenant à cause de mon âge, je sens que
01:18je vieillis et que je suis beaucoup moins à l'aise sur la route.
01:24Le circuit automobile a mis en place cette formation seigneur il y a un peu plus d'un
01:28an à un public qu'il ne pensait pas toucher avant.
01:30Des personnes qui ont appris déjà à conduire sur des véhicules beaucoup plus anciens.
01:34L'automobile a subi un boom technologique très important ces dernières années, donc
01:40c'est plus une remise à niveau, au niveau des aides électroniques, etc.
01:43L'association CASA a prévu plusieurs activités autour de la prévention de la mobilité.
01:48Ils ont réappris le code de la route, la conduite et la circulation.
01:52On a eu un retour très positif, c'est avec les seigneurs qui viennent nous voir en disant
01:55que maintenant il faut attention par rapport à la conduite, par rapport à la vision et
02:00aussi les certains panneaux qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils maintenant font attention.
02:03Dans la Loire en 2022, 9 personnes de 75 ans et plus ont perdu la vie, le plus grand nombre
02:09par catégorie d'âge, ce sont eux et les jeunes de moins de 35 ans qui représentent
02:14le plus de décès sur la route.
02:15Il est l'homme le plus rapide de l'Ouest et même du monde sur 500 mètres, Florian
02:21Madec, un Brestois peut frôler les 70 km sur l'eau grâce à sa planche équipée
02:27d'un foil.
02:28Une prouesse technique qu'il doit à son expertise et à celle d'un ami.
02:32Rencontre à toute allure avec Frédéric Lorenzon de la rédaction de TBO, la chaîne
02:36du couple Télégramme en Bretagne.
02:38En silence, il glisse au fond de la rate de Brest à une vitesse folle.
02:43Ce jour-là, le vent souffle à 25 nœuds mais Florian Madec va beaucoup plus vite.
02:4636 nœuds, près de 70 km heure à un mètre au-dessus de l'eau grâce à son foil, après
02:53près de trois heures de navigation dans le vent fort.
02:55Petit bilan.
02:56Le houche n'a pas supporté.
02:57Ici on a la Vmax, la vitesse maximum sur deux secondes, donc sur une seconde, donc
03:0537,20.
03:06J'aimerais bien, si possible, passer les 40 nœuds, ça serait beau, en Vmax, parce
03:10que sur 500 mètres ça va être compliqué.
03:12Avec un record à plus de 36,66 nœuds sur 500 mètres en février dernier, Florian
03:17est le plus rapide de Brest et du monde.
03:19Même s'il a un très bon niveau, Florian n'a pas en théorie le gabarit pour atteindre
03:23une telle vitesse.
03:24Pour connaître son secret, on retrouve le planchiste dans son autre univers.
03:29Florian a monté cette entreprise de composites de pointe il y a 20 ans.
03:32On est sur de la production de pièces en matériaux composites pour la défense, pour
03:38l'aéronautique, l'océanographie.
03:41Aidé de son ami Jean-Baptiste, docteur en mécanique des fluides, mais également planchiste,
03:45ils affinent leur foil, et leur connaissance, depuis maintenant plusieurs années, en multipliant
03:51les essais.
03:52Le fait que je sois peut-être moins puissant, moins lourd, mais je le compense par de la
03:56finesse.
03:57Sur le foil, c'est d'avoir une démarche rigoureuse, en fait, d'analyse du problème.
04:00Quel est donc l'axe d'amélioration qu'on peut trouver, quel est le principal, et comment
04:05on le résout en fait.
04:06Désormais, lorsqu'ils se mettent à l'eau, le tenace Florian Madec a cet objectif, atteindre
04:12et dépasser largement la vitesse du vent.
04:15Faisons à présent un bond de plusieurs siècles dans le passé pour découvrir, ou plutôt
04:21redécouvrir, une pratique médiévale, le Béourde, ce sport de combat qui se pratique
04:26avec des équipements et des armes du Moyen-Âge.
04:29Une pratique étonnante et impressionnante, vous allez le voir avec ce reportage en Bretagne
04:35lors d'un entraînement de Capucy-Colins-Guilauchin pour la chaîne TVR, la chaîne de Rennes, regardez.
04:41C'est une pratique qui peut paraître barbare à première vue, mais c'est en fait une discipline
04:51très encadrée.
04:52Le Béourde tournoie, en vieux français, un sport de combat médiéval qui se joue
04:56en équipe et en armure.
04:58Celle-ci, c'est une armure mongole, donc c'est la mienne.
05:00C'est un choix que j'ai fait, donc pays de l'Est.
05:03Pour la particularité de la discipline, l'équipement doit être daté et authentifié
05:07par la Fédération Française de Béhourd.
05:09Cette armure est donc une reproduction du début du XVème siècle et elle ne pèse pas moins
05:14de 32 kg.
05:15C'est ce qu'on appelle un attenga, c'est des lamelles d'acier, c'est comme une robe
05:21de charbon.
05:22Pour les bras, j'ai mes bas-ou-bandes, donc on voit qu'Assa a déjà pris des coups.
05:27Pour l'endosser, comptez tout de même plusieurs dizaines de minutes et quelques écuyers.
05:32C'est quoi la sensation ?
05:34C'est lourd, c'est pas très pratique.
05:38Pas pratique et sacrément lourde, donc chaque séance débute par 45 minutes de musculation.
05:44Le Béhourd, déjà, c'est extrêmement exigeant parce qu'on a une armure qui fait 30 kg sur le dos.
05:48Puis vu qu'il y a un côté lutte, il y a quand même tout mouvement est contre la résistance de l'adversaire.
05:52C'est extrêmement de bandeur, surtout que le casque est extrêmement proche, on ne voit
05:57quasiment rien, on ne respire très très mal.
05:59Donc le cardio doit être hyper important.
06:01Biceps, ischios ou encore explosivité et force, le Béhourd est un sport complet.
06:07Le principe, deux équipes s'affrontent, la dernière encore debout sort victorieuse de la joute.
06:13Le Béhourd, en quelques mots, c'est du full contact en armure.
06:16C'est né en France à l'époque médiévale, mais ça a été redéveloppé en Russie et
06:19c'est revenu il y a une douaille de 12-13 ans en France, depuis la Russie.
06:23Là, ils sont en 4 contre 4, généralement les tournois peuvent se faire en 55, 12 contre 12, 21 contre 21.
06:29Il y a du 50-50 et 150-150.
06:32Le club de Nouveau-Atout n'a pas encore de quoi faire des combats à 150.
06:35Sur l'ensemble de la Bretagne, une quarantaine de personnes pratiquent le Béhourd.
06:39Une grande partie vient de la reconstitution historique, mais pas que.
06:43Le côté sportif aussi, l'entraide qu'il peut y avoir entre les combattants, c'est super sympa.
06:48Je trouve qu'on apprend pas mal de choses sur soi en pratiquant ce sport et moi, ça m'apporte beaucoup.
06:54Tout ce qui est armure, tout ce qui est équipement médiéval, c'est quelque chose qui est beau.
06:58Je vous mettrais le deuxième pour toi.
07:00La force est-elle avec vous ?
07:02Si oui, ou si vous souhaitez la trouver, vous serez peut-être intéressé par la pratique du sabre laser.
07:07Cette activité issue de l'univers de Star Wars se développe un peu partout en France,
07:12et notamment à Limoges, où le cercle d'escrime local propose des cours.
07:16Benjamin Delmas a suivi l'un d'entre eux avec des apprentis Jedi.
07:20Un reportage dans une galaxie pas si lointaine pour cette à Limoges, regardez.
07:28Des Jedi à Limoges, tout droit sortis des films Star Wars.
07:31Une dizaine de Padawans venus apprendre le sabre laser.
07:34La lumière, les mouvements, tout y est, même les références.
07:38Même Yoda avait des genoux.
07:40En tout cas, il bougeait plus, il était moins plémobile.
07:43Mais avant de protéger Limoges et la galaxie, il faut s'échauffer correctement,
07:47car le sabre laser n'est pas un jeu, mais bel et bien un sport.
07:49Ce type d'escrime, d'abord, il s'est développé un peu sauvagement, pas forcément à Limoges,
07:55surtout après les films qu'on connaît bien.
07:59Ça a été une pratique sauvage aux Etats-Unis.
08:01Et il y a cinq ans, six ans, la Fédération française d'escrime s'est décidée
08:06à se dire c'est de l'escrime aussi et on va mettre des règles.
08:10Tout commence par l'apprentissage de la technique.
08:12Les mouvements sont chorégraphiés, répétés en binôme.
08:14L'objectif du maître Jedi, apprendre à ses élèves des mouvements qu'ils reproduiront au combat.
08:19Et on arrive derrière la cuisse gauche.
08:22Un style de combat proche des arts martiaux avec une véritable arme en main.
08:25Les sabres lasers utilisés sont loin d'être des jouets.
08:28Une lame en polycarbonate qui peut très bien casser un doigt
08:31ou casser même peut-être un bras ou une jambe.
08:35C'est très, très dur.
08:36C'est la même matière que les boucliers des CRS ou les hublots des avions.
08:43Depuis 2018, le sabre laser est la quatrième arme de l'escrime,
08:46comme le fleuret, le sabre et l'épée.
08:48On apprend des bases parées, attaquées.
08:51Mais en fait, c'est une chorégraphie préapprie pour après aller de plus en plus vite
08:54pour ensuite faire du spectacle du coup.
08:57À l'image, ces Jedi sont une quinzaine.
08:58Comme partout en France, leur nombre est grandissant.
09:01La discipline compte désormais près de 1400 licenciés prêts à défier les étoiles.
09:09De la bonne humeur encore dans cette édition,
09:10mêlée cette fois-ci à l'histoire et à la passion.
09:14Dans les Vosges, des bénévoles travaillent au maintien d'une Syrie du XVIIe siècle.
09:18Un bijou patrimonial inscrit à l'inventaire des monuments historiques
09:21est très prisé des touristes, comme vous allez le voir
09:24avec ce reportage d'Anthony Sape et de Ludovic Bizilla pour Vosges TV.
09:29En pleine nature, du côté de Bans-sur-Meurthe-Clefsy,
09:32dans la vallée de Straiture, la Syrie du L'Ansoir, un bijou patrimonial
09:37dont les origines remontent au XVIIe siècle.
09:39Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques
09:42et elle est le deuxième site touristique le plus visité en Déodacie,
09:45avec environ 7000 entrées cette année.
09:48Je crois que quand les gens rentrent, c'est une question d'odeur,
09:53le parfum du bois, c'est une question d'ambiance,
09:58c'est le murmure de l'eau, le tambour du mécanisme.
10:03Et bien sûr, c'est toute une évocation.
10:06Tout d'abord, alors, on essaye de concilier la précision
10:10historique, scientifique avec la bonne humeur.
10:14C'est tout un univers.
10:16Et vous remarquez qu'il a une partie pleine, une partie creuse.
10:20C'est ce mouvement d'inertie qu'on va utiliser.
10:23Quand la partie pleine est en haut, le cadre de la scie est en bas.
10:27Le site appartient à la communauté d'agglomération de Saint-Dié,
10:30mais il est géré par une association de bénévoles passionnés
10:33avec tout de même un salarié, Benoît, qui joue à la fois
10:36le rôle de guide et de sagar.
10:39On est dans le lieu de vie, le travail du sagar.
10:42Ça a une âme, c'est passionnant de le partager.
10:45Parler des hommes, comme en 1850,
10:49c'est plonger les gens dans la vie d'avant.
10:52Et c'est vrai que le retour des gens, c'est de dire
10:53Wow, on vient de voyager. Merci pour ce voyage.
10:57C'est ça, le plus intéressant de ce métier.
11:00C'était très bien, très intéressant.
11:02Puis au moins, ils avaient du mérite à cette époque-là.
11:05C'est autre chose que maintenant, on n'a plus le droit de se plaindre.
11:08Quand je vois comment ils travaillaient, tout ça, je me dis, mais
11:12ça a incité un autre monde.
11:14Quand vous voyez les tracteurs maintenant,
11:16et puis vous voyez comment ils faisaient le travail à l'époque.
11:19C'est vrai que c'est assez impressionnant.
11:22La série du lanceur, témoin du passé qui a traversé les siècles
11:26sans trop d'encombre, est choyée aujourd'hui par l'association Eponyme,
11:30qui multiplie les projets pour mettre en valeur ce patrimoine.
11:36C'est un métier en voie de disparition que nous allons découvrir
11:39dans ce journal maintenant.
11:40Taillandier, soit la fabrique d'outils à couper
11:43grâce à la maîtrise du feu.
11:45Ils ne sont plus qu'une poignée en France à exercer cette activité.
11:49Et parmi eux, un sartois qui a bien voulu ouvrir les portes de son atelier
11:53à Enzo Maubert, de la rédaction de LMTV Sartre.
11:56Regardez.
12:11C'est l'un des derniers représentants d'un savoir-faire
12:13ancestral. Pascal Turpin est l'un des cinq Thaïlandiers français.
12:17Dans son atelier à Montmirail, il fabrique couteaux et épées,
12:22des pièces uniques qu'il conçoit et imagine avec une ambition
12:25qu'elles se transmettent et racontent des histoires.
12:28Les couteaux, il y en existe plein.
12:30Mais l'important, c'est de créer un couteau avec une histoire.
12:32Un couteau, vous faites le mieux possible, le plus professionnellement possible.
12:37Mais ce qui est intéressant, c'est de voir le sourire de la personne
12:39qui va devenir propriétaire de son couteau.
12:41Et là, voilà, là, vous avez créé, en fait, on a fait notre travail.
12:44C'est-à-dire qu'à partir du moment où la personne va acheter son couteau,
12:46elle va créer sa propre histoire avec son couteau.
12:49Donc, elle va l'emmener dans une autre région.
12:50On en a au Canada, on en a en Australie.
12:52Donc, en fait, on véhicule, on peut véhiculer très loin.
12:55Et c'est, je pense qu'on est des créateurs d'émotions.
12:58Pour l'aider dans sa tâche, il a également pu embaucher une jeune apprentie.
13:01D'avoir été nommée Thaïlandière d'armes, c'est vraiment
13:05une fierté parce que c'est quelque chose qui se transmet, etc.
13:10Donc, moi, je suis très ravie de pouvoir continuer à faire vivre ce métier
13:16parce que c'est vraiment un métier qui mérite de continuer, de perdurer, etc.
13:21Qui sait ? Demain, l'opinel de la Sarthe deviendra peut-être un couteau de référence
13:25sur les grandes tables françaises.
13:28Voilà, direction l'ouest du pays, désormais avec un embarquement immédiat
13:32pour une aventure dans les airs.
13:34À l'aérodrome du Mans, des baptêmes de l'air exceptionnels
13:37sont proposés chaque jour.
13:39À bord d'un autogyre, les participants peuvent voler à plus de 200 km par heure.
13:45Une expérience à couper le souffle et il faut avoir le cœur bien accroché.
13:49Vous allez le voir avec ce reportage d'Anthony Piton et de Sacha Lemoine
13:53pour notre partenaire LM TV Sarthe.
13:57Imaginez un oiseau de métal.
14:01Vous l'avez peut-être déjà vu voler au-dessus du Mans.
14:05Cet engin jaune canarie est un autogyre.
14:10Aujourd'hui, Martin s'apprête à vivre à bord de son tout premier baptême de l'air.
14:27Une expérience pleine de sensations fortes.
14:30En l'air, Martin découvre des paysages sous un angle nouveau.
14:35Super bonne sensation, très grosse sensation de liberté.
14:41Je referai pour peut-être avoir des cabrioles un peu plus importantes
14:46que ce premier vol découverte.
14:48Car l'autogyre est un drôle d'oiseau entre avion et hélicoptère.
14:53Engin connu pour sa maniabilité, il offre des sensations de vol assez uniques.
14:58C'est vraiment une vue sphérique, on y voit partout.
15:01Donc c'est des sensations de pouvoir voir sa maison,
15:02de pouvoir voir les châteaux, les rivières, etc.
15:05De visiter, mais de se déplacer comme on veut, de s'arrêter sur place,
15:08de passer de zéro à 200 km en cinq secondes
15:11et en même temps de pouvoir se mouvoir où on veut.
15:18Air Bleu ULM organise entre 300 et 400 baptêmes de l'air par an.
15:23Et pour ceux qui veulent aller plus loin,
15:25il est aussi possible de se former au pilotage
15:28et de passer son brevet de pilote d'ULM.
15:31Il y a quand même des notions à connaître et à savoir.
15:33Donc voilà, il ne faut pas avoir la tête dure, on va dire.
15:36Il faut vraiment emmagasiner pas mal de petites choses
15:39qui font qu'après, derrière, ça va bien se passer.
15:41Même notre stagiaire Sacha a quitté l'ONI.
15:44C'est parfait. Cool, alors on est parti.
15:47Alors, prêt à prendre votre envol ?
15:51Des balades de zemplenaires ou de longues marches
15:53ou encore des randonnées, vous en ferez sûrement beaucoup cet été.
15:56Dans les Vosges, les accompagnateurs en montagne
15:59permettent aux curieux et aux touristes de découvrir
16:02les richesses de la faune et de la flore locale.
16:04Parmi elles, le chamois captive l'attention,
16:07car pour apercevoir cet animal, mieux vaut s'équiper de jumelles
16:11et d'un bon appareil, comme Thierry Lassonde,
16:13de la rédaction de Vosges Télévisions.
16:14Regardez.
16:16Ce mercredi, en fin d'après-midi, Maxime, accompagnateur en montagne,
16:19emmène une dizaine de randonneurs sur les crêtes vosgiennes.
16:23La météo y est en effet, on ne peut plus idéal.
16:26Pour l'observation du chamois.
16:28Et en effet, on ne tarde pas à en apercevoir un,
16:31mais il est beaucoup trop loin pour le zoom de notre caméra.
16:34Et sur le moment, avouons-le, c'est un peu décevant.
16:37Mais à quelques centaines de mètres plus loin,
16:40regardez qui s'invite à la fête.
16:43Pas vraiment farouche, ce mâle d'une quarantaine de kilos
16:46qui va faire durer le plaisir, d'ailleurs,
16:48et se laisser photographier sous tous les angles.
16:51Le seul prédateur qu'il a, c'est le loup et le lynx.
16:53Il n'a pas beaucoup sur le massif.
16:57Donc, on peut le voir plutôt sereinement.
17:00On pourrait presque le caresser par moments.
17:02Il ne faut surtout pas le faire.
17:05Si on est déjà à 10 mètres, c'est déjà vraiment beau.
17:07Il n'y a pas besoin d'aller plus loin, plus proche pour le voir.
17:10Ce n'est pas souvent qu'on voit des chamois, alors c'est bien aussi.
17:14Et vous en aviez jamais vu jusque là ?
17:16Bah, qu'en photo.
17:18C'est super.
17:19Dommage, je n'ai pas le bon appareil photo,
17:20mais bon, j'ai pu me débrouiller avec mon téléphone.
17:22Mais je compte bien en venir pour faire d'autres photos
17:25et découvrir d'autres.
17:26Parfois, il y a des photographes qui font des plus belles photos que nous,
17:28donc ça ne nuit pas, ça ne remplace pas l'instant vécu.
17:32Regarder avec ses yeux et pas avec l'appareil.
17:34Oui, c'est beaucoup mieux.
17:36Les zones de prédilection de l'animal sont ses cirques glaciaires.
17:39Il y est en effet parfaitement adapté.
17:42Il a des sabots très adaptés pour tenir tous les rochers et la glace.
17:46Il a une très grosse casque thoracique, un très gros coeur.
17:49Il a beaucoup plus de globules rouges que l'être humain.
17:52Donc, toutes ces caractéristiques font que c'est un animal
17:54qui peut monter et descendre dans les cirques glaciaires très facilement.
17:57Le chamois vit entre 15 et 20 ans pour les plus vieux.
18:00Et la période des naissances a lieu fin mai, début juin.
18:03Bien qu'appartenant à la famille des bovidés, l'animal,
18:06on le voit, est bien plus proche de la chèvre de montagne,
18:09car il est de la sous-famille décaprinée.
18:12Le ruminant a été introduit dans le massif en 1956.
18:16Précisément, 11 chamois d'Uffelberg, en Allemagne.
18:19Et aujourd'hui, on en compte un millier.
18:22Une population qui doit être régulée.
18:25On régule le chamois là, sinon, il y a trop de conséguinités.
18:28Les chasseurs tuent le chamois normalement chaque année.
18:31Et aujourd'hui, on en prend d'ici pour introduire dans d'autres endroits,
18:34dans d'autres massifs de France ou même d'ailleurs.
18:36Parole d'accompagnateur, à chaque fois, le chamois était au rendez-vous.
18:40Quant à notre invité surprise, il est reparti lasser les photos vers d'autres cieux.
18:49Il est l'un des domaines les plus grandioses de l'Occitanie.
18:51Le château de Castries-dans-les-Ros surplombe les magnifiques plaines du Languedoc.
18:56Son histoire raconte le passé d'une famille qui fit rayonner la région,
18:59la France et même les Etats-Unis.
19:02Un reportage découverte d'Anne-Sophie Pellégri pour Via Occitanie.
19:05Des images somptueuses, regardez.
19:11À une vingtaine de kilomètres de Montpellier,
19:13cet imposant édifice surplombe les plaines du Languedoc.
19:17Il est le berceau de la famille de la Croix de Castries
19:19qui contribue à la grandeur de la France et à l'indépendance des Etats-Unis.
19:24Entouré d'un jardin à la française dessiné par le nôtre,
19:28abreuvé par un aqueduc réalisé par Pierre-Paul Riquet,
19:32le château de Castries est l'un des ensembles monumentaux
19:35les plus importants du sud de l'Occitanie.
19:41Bienvenue dans celui que l'on appelle le Château de Castries.
19:44Bienvenue dans celui que l'on appelle le petit Versailles du Languedoc.
20:02Chaque mardi, une vingtaine de bénévoles se retrouvent au deuxième étage du château.
20:07C'est ici qu'est entreposé l'ensemble du mobilier de l'édifice.
20:11Alors nous sommes en train de passer de l'eau japonaise sur un meuble qui a été vernis
20:16jusqu'à temps que le coton soit blanc.
20:19Donc il y a quelques tours de bras à faire.
20:24Le Château de Castries a été vendu à la commune en 2013.
20:28Depuis, c'est l'association Les Amis du Château de Castries
20:31qui s'attache à redonner au domaine tout son éclat d'antan.
20:35Quand le Duc et la Duchesse ont quitté au milieu des années 80, je crois que c'est 87,
20:40le château, tout est resté tel quel.
20:43Il y avait effectivement le whisky dans les bouteilles de whisky,
20:47les cigares dans les boîtes à cigares.
20:49Le bureau du Duc qui était académicien avec tous ses archives, ses papiers.
20:53C'est ce qui fait à mon avis l'intérêt principal de ce lieu.
20:57C'est de témoigner de la manière dont vivait une famille aristocrate à l'époque.
21:03Dans cette bibliothèque où sont entreposés temporairement les tableaux,
21:07vous avez ici le personnel central de la famille,
21:09Charles Gênes, Gabriel de la Croix de Castries,
21:12son grand uniforme de gendarmerie, son bâton de maréchal.
21:15Et si vous regardez son beau profil, on le retrouve là-bas,
21:19sur ce buste qui est la copie du buste qui se trouve à Sainte-Lucie.
21:25Le buste du maréchal Charles Gênes, Gabriel de la Croix de Castries.
21:29Un maréchal qui donna son nom à la capitale de l'île Sainte-Lucie
21:33pour avoir milité en faveur de la restitution de l'île à la France
21:37par la Grande-Bretagne lors du traité de Versailles en 1783.
21:42Mais l'histoire de la maison de la Croix de Castries commence trois siècles plus tôt.
21:46La famille de la Croix, elle vient en fait de Mallorque.
21:50C'est une famille de commerçants devenus riches.
21:52Elle avait de l'argent.
21:54Mais à ce moment-là, si vous voulez, l'argent ne suffit pas pour paraître en société.
22:00Il faut de l'argent, il faut un nom.
22:01Et pour se faire un nom, il faut une terre.
22:04Guillaume de la Croix achète la baronie de Castries le 3 avril 1495
22:09et se fait une place dans la noblesse française.
22:12Cinq générations plus tard, son descendant, René Gaspard,
22:16devient le premier marquis de Castries.
22:18C'est lui qui, en 1660, a l'idée de faire un jardin à la française
22:23en sollicitant André le Nôtre.
22:25André le Nôtre vient de terminer sa formation en Italie
22:30et il vient de réaliser le parc de Vaux-le-Vicomte.
22:34Donc André le Nôtre va venir à Castries,
22:36va établir les plans d'un parc à la française
22:41et pour respecter les règles d'un parc à la française,
22:46il va demander de l'eau pour pouvoir faire ses miroirs d'eau,
22:49ses cascades et ses jets d'eau.
22:51Le parc du château de Castries est ouvert au public tous les jours de l'année.
23:01Direction la Martinique pour terminer cette édition
23:03avec d'autres images éblouissantes,
23:05celles d'un volcan totalement décapité par l'érosion.
23:09À Saint-Anne, la savane des Pétrifications, c'est son nom,
23:12offre un paysage quasi lunaire, aussi incroyable que spectaculaire.
23:16Jean-Marc Dabreux et Teddy Albert, de la rédaction de VIA-ATV en Martinique,
23:21nous y conduisent pour une escapade volcanique.
23:24Regardez.
23:31Au sud de la Martinique, bordée par la mer des Caraïbes,
23:36une plaine aux faux airs de désert.
23:39La savane de Pétrification où la promesse d'un dépaysement garantie.
23:44Au beau milieu de cet espace inattendu,
23:46nous croisons ce groupe de randonneurs habitués d'elle.
23:49Quand je viens ici, c'est parce que j'ai l'impression de ne pas être en Martinique.
23:54Quand j'ai besoin de sortir un peu de mon île sans partir.
23:57Visiter la savane de Pétrification, c'est aussi faire une balade dans le temps.
24:02Il y a 23 millions d'années, l'île aux fleurs est née ici.
24:06Il reste encore des traces de cette époque lointaine.
24:09Là, je viens de ramasser un morceau de bois pétrifié.
24:15Petit pétrifié, mais en réalité, c'est du bois silicifié.
24:19Pourquoi ? Parce qu'il n'y a plus de bois à l'intérieur.
24:22En fait, le bois, il est fibreux, un bout de bois pourri.
24:26Et ce bois a été traversé par des remontées hydrothermales, c'est-à-dire de l'eau riche en silice.
24:32On se retrouve au cœur d'un volcan totalement décapité.
24:37Nous sommes en train de réaliser le rêve un peu fou de Jules Verne,
24:41c'est-à-dire pouvoir rentrer au cœur d'un volcan.
24:45De ce passé volcanique découle un sol argileux et très fertile.
24:49Une terre idéale pour la culture du melon.
24:52Cette exploitation d'une centaine d'hectares y était plantée depuis une quinzaine d'années.
24:56Les plantes sont puissantes et nous donnent un produit de grande qualité.
25:02Le fait d'être à proximité de cette zone nous fait partager la chance d'un terroir exceptionnel.
25:13Une nature généreuse et captivante, ce photographe professionnel en a fait son terrain de chasse favori.
25:19Il y a beaucoup d'espèces différentes, on parlait du paille en queue,
25:22mais on vient de voir le balbucier pêcheur passé, il y a la frégate, le pélican.
25:27On a l'impression d'être sur l'eau avec les oiseaux.
25:30Jadis, point le plus haut de l'île, la savane de pétrification offre aujourd'hui un panorama unique sur la Martinique.
25:38Voilà, c'était le Grand JT des territoires de l'été.
25:41Merci de nous avoir suivis.
25:43On se retrouve très vite pour une nouvelle édition d'été.
25:46Au revoir à tous.
25:49Sous-titrage ST' 501