• il y a 4 mois
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##SEXY_NEWS-2024-07-12##
Transcription
00:0014h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:04Eh bien Guillaume de Bremison, nous avons le plaisir d'accueillir Flore Chéry.
00:08Bonjour Flore.
00:09Bonjour Brigitte.
00:10Bonjour Guillaume.
00:11Bonjour Flore.
00:12Et vous allez nous parler de la vulve.
00:13Oui, je vais vous parler de la vulve, tout à fait, et surtout de la vulve qui va pas
00:17très bien.
00:18Parce qu'il y a un sujet qui est parfois délaissé du monde médical, c'est celui
00:22de l'inconfort, qu'on ne comprend pas forcément très bien, et des douleurs vulvaires.
00:26Un sondage BVA pour Anti-Essentiel, c'est une marque de cosmétiques intimes, a publié
00:31il y a quelques semaines ce chiffre effarant, 80% des femmes ont déjà ressenti de l'inconfort
00:37ou de la douleur au moment d'un rapport sexuel ou après un rapport sexuel.
00:41Alors ça se manifeste bien sûr de différentes façons, le spectre est très large, ça peut
00:45être du vaginisme dans les cas les plus extrêmes, c'est-à-dire le périnée qui se contracte
00:49de façon involontaire et qui peut empêcher la pénétration ou la rendre très douloureuse.
00:54Ça peut être des irritations, des mycoses, des cystites, différentes fragilités qui
00:58se traduisent souvent par une honte ou une gêne à en parler librement, surtout à son
01:04partenaire.
01:05Il y a seulement 32% des femmes qui, dans celles qui ont ressenti de l'inconfort, osent
01:09en parler à leur partenaire et pourtant quand elles ressentent de l'inconfort, elles sont
01:1350% à se tourner vers un professionnel de santé pour avoir des réponses.
01:18Donc on trouve qu'il y a une bonne responsabilité de la part des femmes qui ressentent soit
01:22de l'inconfort, voire même des douleurs dans leur vie intime, mais le vrai sujet c'est
01:27que pour celles qui le ressentent, la plupart disent que c'est un impact négatif sur le
01:31plaisir et leur désir sexuel, ainsi que sur l'anxiété qu'elles vont potentiellement
01:36développer lors d'un prochain rapport sexuel.
01:38S'il est donc plutôt positif d'ouvrir un dialogue avec un professionnel de santé, malheureusement
01:43les solutions qui existent pour ces femmes, elles se retrouvent plutôt du côté marketing,
01:48du côté business, avec toute une batterie de cosmétiques de l'intime vendues librement
01:53sur internet qui se libèrent depuis une dizaine d'années.
01:56On pense aux baumes apaisants, aux gels qui excitent, aux lubrifiants, aux lingettes.
02:01Il y avait aussi cette mode du CBD que vous avez peut-être vu voir il y a quelques dernières
02:04années qui paraissait beaucoup dans les cosmétiques de l'intime pour les femmes.
02:08Des solutions qui sont censées apaiser la zone vulvaire, la décontracter, la soigner
02:13et qui peuvent parfois provoquer l'effet inverse, c'est-à-dire modifier le pH de la flore
02:17vaginale ou accompagner la prolifération de bactéries.
02:21On pourrait même faire le parallèle quand on étudie le marketing des cosmétiques de
02:25l'intime.
02:26Là où les hommes achètent des compléments alimentaires pour bander dur et bander longtemps,
02:30les femmes, elles, achètent des produits pour apaiser, adoucir, soulager et réparer
02:35la zone intime.
02:36Tout ce marketing qui s'est développé ne répond malheureusement pas assez justement
02:39aux besoins des femmes et peut-être aux besoins des hommes qui cherchent avant tout à retrouver
02:43de la douceur ou de la lenteur dans l'acte sexuel, de sortir un petit peu de ce côté
02:47très performant qu'on peut parfois leur demander et de se recentrer sur une connexion
02:53émotionnelle plus forte avec leur partenaire comme avec eux-mêmes.
02:56Ça tombe bien, c'est bientôt l'été, l'occasion de se retrouver, c'est d'ailleurs, on est
03:00en été, ce n'est pas bientôt, on est en été, l'occasion de retrouver de la lenteur
03:11et de la légèreté dans sa vie intime.
03:14Alors oui, je pense que ça paraît évident, une douleur, une irritation, ça ne donne pas
03:21spécialement envie de se libérer pour un rapport sexuel, donc ça, c'est vraiment
03:27une première chose importante.
03:28Moi, je crois encore une fois que pour beaucoup de femmes, cette zone n'est pas suffisamment
03:33explorée, regardée, comprise et c'est là où on a encore beaucoup de travail à faire
03:40pour aider les femmes à être bien dans leur corps.
03:43Oui, ça me semble très important que les femmes prennent l'habitude de se regarder,
03:49effectivement, de regarder leur vue, d'entrer en relation avec elle d'une certaine manière.
03:55Et puis, je crois aussi, et vous l'avez dit, Florent, vers la fin de votre intervention,
04:01probablement beaucoup de femmes sont amenées à faire l'amour sur un tempo qui n'est
04:06pas le leur, qui ne leur est pas naturel et qui n'est pas celui que désirent leur
04:13corps et leur veulent.
04:15Et qu'effectivement, il y a un travail à faire, d'éducation aussi, d'apprentissage
04:19d'une sexualité plus douce, plus lente, où on va prendre plus de temps avant de commencer
04:25à pénétrer, si jamais pénétration il y a, car il ne faut pas oublier que ça n'a
04:30rien d'obligatoire.
04:31Et oui, je pense que comme l'appareil masculin et l'appareil féminin ne sont pas tout à
04:36fait pareils, là où peut-être le masculin est un peu plus robuste, aux irritations
04:40ou à la petite bobologie, ils ne se rendent pas forcément compte que la zone vulvaire,
04:45elle a besoin d'être un petit peu plus délicate, elle est fragile, il y a un écosystème
04:49qui est un petit peu plus, voilà, qu'il faut toujours un peu équilibrer et qui nécessite
04:53un petit peu plus de soins et d'attention.
04:55Oui, et par exemple sur la question de l'hygiène vulvaire, il y a finalement très peu de femmes
05:01qui connaissent réellement comment se nettoyer, ni trop, ni pas assez, après les cystites,
05:08c'est pareil, on sait aussi qu'il y a une façon d'utiliser sa vulve qui va plus ou
05:14moins amener des cystites ou pas, enfin il y a beaucoup d'informations qui sont finalement
05:19assez peu faciles à trouver et puis je crois, encore une fois, on fait souvent des émissions
05:27avec Michel Oudoul, quand notre corps nous dit quelque chose, il faut l'écouter, quoi.
05:32Oui, c'est ça, je pense que ça peut être un marqueur pour ces femmes-là que, attention,
05:37l'acte sexuel comme il se passe actuellement ne répond pas à leurs besoins ou à leur
05:40désir physiologique profond et donc, oui, trouver le temps de s'écouter, ça joue peut-être
05:44avec le temps, c'est-à-dire que pour s'écouter, il faut aussi avoir le temps de s'écouter
05:48et parfois on en manque.
05:49Oui, mais une pénétration un peu trop rapide parce qu'on n'est pas tout à fait suffisamment
05:53lubrifié, ça peut irriter un peu l'entrée du vagin, après ça irrite, il y a aussi
06:01des pratiques sportives où on va transpirer, enfin il y a beaucoup beaucoup d'autres choses.
06:06Ce qui est sûr, c'est que c'est une zone sensible, c'est une zone qui n'est pas si
06:10simple que ça, avec ses avantages, mais avec ses inconvénients.
06:15Avec beaucoup d'inconvénients aussi, c'est vrai.
06:18Mais bon, moi je trouve que c'est déjà bien qu'on en parle, je suis sûre qu'il y a 15
06:23ans on n'aurait jamais parlé de vulvovinite, alors qu'aujourd'hui c'est un terme qui rentre,
06:27on peut le trouver sur Google et savoir de quoi on parle.
06:30Vous avez raison, sur 20 ans il y a beaucoup de mots dans le milieu médical qui sont apparus
06:34qui parlent de la santé intime des femmes qu'on ne connaissait pas ou qu'on connaissait
06:38mal et qui sont aujourd'hui très démocratisés, et c'est un vrai pas en avant.
06:42Oui, et je peux même raconter une anecdote, quand j'ai commencé cette émission en 2001,
06:46lorsqu'on abordait la question du punilingus, j'avais des femmes qui voulaient en parler
06:52et qui accrochaient sur le mot, et qui ne savaient pas prononcer le mot sans bégayer
06:58ou en le prononçant mal.
06:59Bon, après aujourd'hui on parle de cunis, ça y est, on a raccourci, c'est plus simple.
07:05Mais on voit bien que les choses bougent quand même dans le bon sens, et tant mieux.
07:10Mais vous avez raison, il y a encore beaucoup, beaucoup, beaucoup.
07:13Il faut aider les femmes à découvrir, à regarder leur vulve.
07:20Et surtout qu'elles se sentent concernées, on voit quand même qu'elles prennent leur
07:24santé en charge, parfois un peu plus que les hommes.
07:27Donc si on les accompagne correctement, oui, on va remettre de la conscience dans la sexuité.
07:31Et quand on a mal, il ne faut pas avoir de rapport sexuel, c'est tellement évident,
07:35mais c'est bien de le rappeler aussi.
07:36Alors, ce qui est bien de rappeler aussi, c'est que je crois que vous ne fermez pas
07:40le suite Paradise cet été.
07:42Non, on reste ouverts cet été.
07:43C'est quand même un événement, parce que qu'est-ce que les gens quittent Paris pour
07:47les JO.
07:48Au contraire, vous faites un spectacle JO.
07:50On fait un érotique olympique pendant l'été, les jeudis, pour découvrir nos sweeties dans
07:57des situations sportives, dans des compétitions sportives acharnées.
08:01Évidemment, ça reste sensuel et sexy et il y a beaucoup de sueur.
08:05Donc le suite Paradise, c'est 12 Rue Marie Sueur dans le deuxième.
08:11Allez-y, profitez-en.
08:14On a plein de pièces de théâtre tous les soirs de la semaine à partir de 20h30.
08:19Venez seul, en couple, timide, pas timide, on est là pour tout le monde.
08:22Et vous êtes là pour accueillir tout le monde comme ils sont.
08:25Merci beaucoup, Flore Chéri.

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