Sud Radio en direct du Festival Off d'Avignon avec Éric Bu, Thibaud Houdinière, Patrick Adlern, Héloïse Wagner
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, 19h-20h, Christophe Meyan, en direct du Festival Off d'Avignon.
00:07Bonsoir mes amis, ravi de vous retrouver sur Sud Radio, vous le savez jusqu'au 21 juillet.
00:13Nous sommes sur la terrasse du Théâtre Lévent, ici à Avignon.
00:16On vous fait vivre de l'intérieur le Festival d'Avignon.
00:20Depuis le 1er juillet, on en a reçu du monde de qualité, des spectacles exceptionnels.
00:261666 cette année, c'est incroyable.
00:29Des gens qui arrivent par milliers, et là c'est les derniers jours.
00:32Donc si vous êtes du côté d'Avignon, n'hésitez pas, venez nous voir, c'est important.
00:36Et l'occasion pour moi aussi de vous rappeler que toutes les émissions sont téléchargeables sur le site de la radio.
00:41C'est important, comme hier avec nos amis Noé Mikaio, Amandine Lourdel, Marion Mésadorian et Karine Dubernay.
00:47Mais ce soir, j'ai aussi un programme exceptionnel, un casting de qualité.
00:53C'est du haut de gamme.
00:55Je vous demande de faire un tonnerre d'applaudissements à mes invités ce soir.
00:57Thibault Audinière, Éric Buh, Héloïse Wagner et Patrick Adler, bonsoir à vous.
01:06Héloïse, comment ça va ?
01:07Ça va très bien.
01:08Très très bien.
01:09Ça va merveilleusement bien, j'ai beaucoup de chance.
01:11Je suis avec des artistes que j'aime, des spectacles que j'ai adorés.
01:14Et depuis le début, franchement, ça se passe plutôt très très bien.
01:20Le festival Basson-Plein, c'est un beau festival.
01:24Je pense que vous le ressentez vous aussi sur scène.
01:26Éric Buh, on va commencer avec toi, si tu le veux bien.
01:30Avec plaisir.
01:31Mettant en scène, réalisateur, de plus en plus dans le théâtre.
01:34Oui.
01:35Tu as lâché prise un petit peu sur la réale.
01:37Ça ne me laisse plus trop de temps pour l'instant.
01:39Oui, parce que j'ai compté le nombre de spectacles, je n'ai pas pu les compter sur les dix doigts de la main.
01:44C'est assez incroyable.
01:45Comment tu as réussi à basculer de la réalisation à la scène ?
01:49Ça a été des rencontres ?
01:51Oui, bien sûr.
01:52Tout simplement, oui.
01:53C'est une série de rencontres.
01:55Au moment où ça s'est passé, c'est grâce à Elodie Menand d'ailleurs.
01:59C'est la première qui m'a tendu la main pour écrire ce qui a donné
02:03« Est-ce que j'ai une gueule d'Arletti ? »
02:04Et à l'époque, je ne me sentais pas du tout légitime.
02:10Et pourtant, je me suis quand même dit
02:12« Ça fait quand même un bon nombre d'années que je vais un peu plus au théâtre qu'au cinéma. »
02:16Ça veut quand même dire quelque chose.
02:18Tu prends autant le plaisir, finalement, derrière la caméra que devant tous ces acteurs que tu mets en scène.
02:23Oui, pour moi, j'aime raconter des histoires, quels que soient les liens.
02:26Tout simplement.
02:27Ce qui est formidable, c'est que c'est très divers.
02:29Toi, tu me coupes comme ça, Patrick.
02:31Surtout quand c'est pour dire du bien des gens.
02:34Je disais que son talent est divers.
02:37Il est capable de faire les frottements du cœur,
02:41qui est un texte un peu plus difficile,
02:44mais présenté de manière presque ludique, presque amusante par une immense comédienne.
02:49Et de faire des voix d'or et d'autres choses,
02:52comme ce très beau spectacle qui s'appelle « Je m'appelle Georges ».
02:57Justement, tu fais bien d'en parler.
02:59On a quelques secondes à écouter, tout de suite, sur Sud Radio.
03:03Très bien, écoutons.
03:08C'est beau.
03:16Faux départ, peut-être.
03:17Faux départ, je ne sais pas.
03:18Je ne sais plus si on est en ligne ou quoi que ce soit.
03:20J'ai l'impression que...
03:22Je ne sais pas si c'est diffusé.
03:25Je ne peux pas vous le faire de mémoire.
03:27Ce n'est pas très grave.
03:28Justement, on va parler de ce spectacle.
03:30Patrick, tu as vu ?
03:32J'ai trouvé ça absolument étonnant.
03:34D'abord, il faut dire qu'il est servi par un casting de rêve.
03:37Puisqu'il y a quand même notre petit camarade Grégory Baquet.
03:40Il y a Mélanie Page.
03:42Il y a Étienne Launay.
03:43Il y a cette comédienne que je ne connaissais pas, mais qui est...
03:46Marine du C.U.
03:47Marine du C.U. qui est juste extraordinaire.
03:49Un peu...
03:50Ce petit côté un peu hystéro-vaginoglinglin qui est...
03:53Folle !
03:54Folle, folle, folle.
03:55Et Stéphane Roux.
03:56Et Stéphane Roux qui se déplie sur scène.
03:59Une espèce de grand déjeuner grandé qui danse et qui fait le...
04:03On peut expliquer quand même l'histoire ?
04:05Le pitch.
04:06C'est important le pitch ?
04:07Oui.
04:08Parce que c'est complètement fou.
04:09Je ne sais pas qui a eu l'idée.
04:10Monsieur Dinière peut-être ?
04:13Le producteur ?
04:14C'est Gilles Direc.
04:15C'est l'auteur qui a eu cette idée.
04:16C'est Gilles Direct.
04:17Oui, c'est du pur Gilles Direct dans le texte.
04:20Et oui, c'est l'histoire de Georges qui se remet difficilement d'une séparation avec une certaine Christine.
04:24Il aménage dans un nouvel appartement en Châtenay mal abri.
04:27Il s'aperçoit que la nouvelle résidence en face de chez lui s'appelle villa Christine.
04:30Donc c'est déjà difficile pour oublier Christine.
04:32Il part faire un footing et il s'aperçoit que toutes les résidences autour de chez lui portent les noms de ses ex.
04:37Voilà.
04:38Donc il va chercher à résoudre ce mystère.
04:40Et là, on entre dans une espèce de comédie romantique surréaliste complètement folle.
04:44Sauf une.
04:45Sauf une.
04:46Sauf une.
04:47Bien sûr.
04:48Peut-être important de le dire.
04:49Il s'annonce qu'il va pousser, qu'il en est aux fondations et qu'il va s'appeler Villa Émilie.
04:55Donc, comme il n'a pas d'Émilie dans sa vie, il se dit...
04:58C'est peut-être la bonne.
04:59Voilà.
05:00C'est une prédiction.
05:01C'est une prédiction.
05:02Il le prend très au sérieux.
05:03Patrick, toi t'as...
05:04Et parallèlement, il y a d'autres histoires.
05:06Il y a ce type dont toutes les compagnes ont un prénom mixte.
05:11Soit Dominique, Claude, etc.
05:13C'est-à-dire que la folie de ce personnage, parce qu'il y a quand même une forme de folie,
05:19contamine tout son bureau.
05:21Tous les membres de son bureau.
05:22Il vit dans un open space d'un bureau d'assurance.
05:25Et petit à petit, ils commencent tous à se poser des questions sur l'origine de leur prénom,
05:28sur leur rapport au prénom des autres, etc.
05:30Oui, il y en a un qui vit dans une résidence des auteurs.
05:34Du coup, il se prend...
05:36Il se met à éclairer.
05:37Il se met à éclairer.
05:38C'est un réel succès ici, à Avignon.
05:40Justement, est-ce qu'on aura la chance de pouvoir voir cette pièce à la rentrée à Paris ?
05:45Peut-être, Thibault ?
05:46Oui, tout à fait.
05:47Alors, pas à la rentrée, mais en janvier.
05:49En janvier 2025, au théâtre actuel La Bruyère, dans mon théâtre.
05:53Dans ton théâtre.
05:54Repris à partir du 20 janvier.
05:55Voilà une bonne nouvelle.
05:56Ça, c'est plutôt bien.
05:57Et Régine, alors ?
05:59Régine.
06:00Régine.
06:01Régine.
06:02La Reine de la Nuit.
06:03La Reine de la Nuit.
06:04Tellement plus que ça.
06:05Oui.
06:06Et justement, c'est un petit peu l'histoire de tout ça,
06:08puisqu'on connaît Régine avec simplement les chansons.
06:13On connaît d'elle...
06:14Il y a les chansons les plus connues qui sont la Grande Zoa,
06:17Les Petits Papiers.
06:18Voilà.
06:19Et puis, il y en a d'autres qui sont beaucoup moins connues
06:22et qui sont, je trouve, beaucoup plus belles.
06:25Et quand je me suis plongée dans l'écoute des chansons,
06:29dans les interviews, dans les autobiographies,
06:33pour pouvoir écrire le spectacle,
06:34j'ai découvert toutes ces sublimes chansons
06:36et j'ai eu envie vraiment de lui rendre hommage, tout simplement.
06:40Héloïse, est-ce qu'on peut écouter un petit extrait ?
06:42Allons-y.
06:43Et cette fois-ci, Anne ?
06:44On l'a.
06:54Et puis, à minuit,
06:56la Grande Zoa,
06:58au tour du cou, se met à boire.
07:02Il y en a qui meurent mode,
07:04que la Grande Zoa,
07:06si ce n'est un homme,
07:08on dit ça.
07:10Il y en a qui meurent mode,
07:12que la Grande Zoa,
07:14si ce n'est un homme,
07:16on dit ça.
07:18Dans sa Rolls-Blanche,
07:20elle s'en bat place blanche.
07:21On pourrait continuer à l'écouter des heures entières.
07:23Comment a-t-on réagi le public ?
07:25Est-ce que c'est un public de connaisseurs
07:28qui viennent vraiment découvrir Régine,
07:31ou alors c'est complètement le hasard,
07:34ou simplement une envie ?
07:35Les deux, mon colonel.
07:36Les deux, mon colonel.
07:37C'est la première fois qu'on m'appelle mon colonel.
07:39Non, j'ai l'impression qu'il y a quelques aficionados de Régine.
07:44Il y en a beaucoup qui nous disent
07:46« Ah, mais je l'ai connu, Régine ! »
07:48Plus de 50 ans, en général, quand même.
07:51On ne va pas se mentir.
07:52Les moins de 30 ans ne la connaissent pas.
07:54Mais ceux qui sont curieux,
07:56ils viennent découvrir le destin d'une femme,
07:58parce que c'est comme ça aussi qu'on vend le spectacle.
08:00C'est le destin d'une femme forte,
08:02d'une entrepreneuse,
08:04d'une artiste,
08:05d'une femme qui s'est fait une place dans un milieu d'hommes
08:08à une époque où ce n'était pas courant.
08:10Et donc ils viennent,
08:12ils découvrent tout ça,
08:14ils découvrent l'univers,
08:15ils découvrent la femme,
08:16ils découvrent les chansons.
08:17Et ils repartent en général extrêmement émus
08:19et avec quand même l'envie de faire la fête
08:21parce que c'était quand même aussi le but de ce spectacle.
08:23Patrick, c'est toi qui l'as bien connu, toi !
08:27J'étais en 40 sur les chevaux avec Marine Diétriche, après j'ai tombé.
08:32Non, je ne l'ai pas connue à ce point,
08:34mais je l'ai connue effectivement.
08:36La seule chose,
08:37le seul truc au regard du casting,
08:39c'est qu'elle était beaucoup plus petite que Louise Wagner.
08:41Elle était beaucoup plus petite, effectivement.
08:43Mais effectivement, elle avait cette personnalité
08:46à la fois arrogante et douce,
08:48ferme en tout cas,
08:49et surtout, c'est une femme de découverte.
08:51C'est elle qui a quand même lancé le twist.
08:53C'est-à-dire que dans le monde entier,
08:55c'est la seule femme qui a lancé,
08:59je ne vais pas dire les boules à facettes,
09:00mais en tout cas les lumières,
09:03les lampions qu'on dirige tintés, etc.
09:07Elle avait un sens de la com.
09:09Elle a un sens de la com extraordinaire.
09:11Quoi qu'elle en dise,
09:13c'est quand même une femme d'affaires extraordinaire.
09:15Et oui, quand elle n'avait pas d'argent au début,
09:17quand elle a repris le whisky à gogo,
09:19sa première boîte de nuit,
09:20elle avait peint les ampoules au-dessus du bar
09:22de couleurs différentes
09:23et elle actionnait en rythme les interrupteurs.
09:25Donc oui, elle avait quelques bonnes idées, cette femme-là.
09:27Sa vie est passionnante.
09:28Oui, elle a une vie absolument passionnante.
09:30C'est fou quand même.
09:31Elle est sous le pied, franchement.
09:32C'est pour ça qu'elle est 500 paires de pompes.
09:34Les clubs à Paris ont fermé,
09:36il n'y a pas si longtemps que ça.
09:38Elle a inventé la discothèque.
09:40Elle a été une des premières DJ.
09:42Elle a eu plus de 20 clubs à travers le monde.
09:44C'est une folie.
09:45J'imagine même pas comment c'est possible d'avoir 20 clubs
09:47en même temps à travers le monde.
09:49Elle raconte qu'elle passait sa vie dans les avions.
09:51Elle allait de Rio à Buenos Aires, à New York.
09:54Elle rentrait par Paris.
09:56Et vous, les artistes, vous passez votre vie dans les trains.
09:59Oui, c'est vrai.
10:01Et des hôtels.
10:03Mais là, c'est un autre niveau quand même.
10:05C'est un autre level avec Régine.
10:07Régine, c'est un répertoire que tu aimes ou pas du tout ?
10:12Les chansons que tu as écrites, Gainsbourg,
10:14je les connaissais un petit peu.
10:16Je les trouve merveilleuses.
10:18Et je trouve qu'Éloïse les chante magnifiquement.
10:20Merci Eric Buh.
10:22Un bel hommage.
10:24Moi, je dirais surtout, en tant que producteur du spectacle,
10:26c'est vraiment un spectacle qu'il faut découvrir.
10:28Moi, je ne connaissais pas très bien Régine.
10:30Et quand j'ai vu ce showcase,
10:32cette première lecture qu'Éloïse a faite,
10:34je me suis dit que c'est incroyable.
10:36Il faut absolument que les gens découvrent qui était Régine,
10:38tout ce qu'elle a fait.
10:40Et il faut que les gens découvrent Éloïse Wagner dans le rôle de Régine.
10:42C'est incroyable.
10:44Ça, elle ne peut pas le dire.
10:46Mais moi, je le dis pour elle.
10:48C'est vraiment une chanteuse magnifique.
10:50C'est kitsch et c'est drôle.
10:52Il y a des moments de poésie et des moments graves.
10:54Mais c'est extrêmement drôle.
10:56Il y a des passages très drôles avec Saint-Gant,
10:58avec l'animateur qui la présente.
11:00C'est un spectacle qui se laisse goûter.
11:02On reparle de tous ces beaux spectacles.
11:04Éloïse Wagner, Régine jusqu'au bout de la nuit
11:06au Théâtre des Gémeaux à 19h05.
11:08Eric Buh et Thibaut Dinir,
11:10on va les associer.
11:12La Voie d'or, on en parlera juste après la pub
11:14au Théâtre actuel à 11h45.
11:16Je m'appelle Georges,
11:18d'Eric Buh.
11:20La mise en scène au Théâtre actuel à 17h40.
11:22Patrick Adler.
11:24La Voie d'or qui va reprendre à Paris.
11:26A tout de suite.
11:28Sud Radio, 19h20,
11:30Christophe Méhien, en direct du Festival
11:32Off d'Avignon.
11:34Ils sont mes invités ce soir
11:36sur la terrasse du Théâtre Ollevon,
11:38Éloïse Wagner pour Régine
11:40jusqu'au bout de la nuit au Théâtre des Gémeaux
11:42à 19h05. Eric Buh
11:44au Théâtre actuel pour la Voie d'or
11:46en tant que metteur en scène.
11:48Je m'appelle Georges
11:50et Thibaut Dinir, vieille amie.
11:52Voilà un producteur
11:54à Avignon, le Théâtre actuel
11:56et à Paris, plein de belles salles
11:58comme Théâtre La Bruyère.
12:00Et le Théâtre de la Pépinière.
12:02Rien que ça.
12:04Je me permets d'ajouter un troisième spectacle
12:06parce que je suis très fier de la compagnie
12:08qui s'appelle Les Frottements du Cœur.
12:10J'allais en parler.
12:12Et puis bien sûr, Patrick Adler.
12:14Ça te fait du bien
12:16de reparler dans un micro ?
12:18C'est exactement le titre
12:20de mon spectacle. Il s'appelait
12:22Je vous croyais mort.
12:24C'est un duel d'histoire.
12:26C'est tellement drôle.
12:28Un jour, je prends le train pour aller à Saint-Malo.
12:30Il y a une jeune femme qui avance dans la travée
12:32qui se plante devant moi et me dit
12:34Vous connaissez ma timidité ?
12:36Et elle me dit
12:38C'est quoi déjà votre petit nom ?
12:40Je lui dis, ça démarre bien.
12:42Je lui dis, c'est pas Gérard, c'est pas Canteloup.
12:44Je lui dis, qu'est-ce qu'on fait ?
12:46On fait le vote du public.
12:48On appelle un ami.
12:50Elle me dit, Patrick Adler.
12:52Je me suis bouleversé. Je vous croyais mort.
12:54Et après, elle continue en me disant
12:56Vous aviez beaucoup de talent.
12:58Je vous écoutais à la radio.
13:00On ne vous voit plus nulle part.
13:02C'est Mouru pas Mouru.
13:06C'est très agréable de parler des autres.
13:10C'est plus agréable de s'oublier soi
13:12et de parler en bien.
13:16J'ai une grande liberté.
13:18Je ne parle que des choses que j'aime.
13:22Et que tu aimes, comme ce soir.
13:24Avec les artistes,
13:26les producteurs qui sont avec nous.
13:28Est-ce que ça a mis du temps
13:30à travailler,
13:32à naître ?
13:34C'est important.
13:36Je me pose toujours ces questions-là.
13:38Surtout quand on incarne
13:40quelqu'un de connu.
13:42Finalement, ça a été assez vite.
13:44Il y a des projets qui prennent
13:46beaucoup plus de temps.
13:48Ça peut paraître beaucoup pour les gens,
13:50mais ça a mis deux ans.
13:52J'étais à Avignon il y a deux ans
13:54pour une autre pièce,
13:56et je commençais déjà à me documenter,
13:58à regarder des interviews,
14:00à lire les biographies, etc.
14:02Ça a mis deux ans
14:04entre le tout début du travail
14:06et les premières lectures
14:08chez ATA.
14:10Finalement,
14:12non, pas tellement.
14:14Elle a été présente assez longtemps
14:16au Théâtre de Passy
14:18dans une très jolie pièce
14:20Irrésistible Offenbach
14:22avec Jean-Paul Farré
14:24et Daniel Jean-Colorado
14:26qui était irrésistible.
14:28J'en avais déjà repéré à l'époque.
14:30Je me souviens.
14:32Une comédienne, chanteuse,
14:34heureuse ?
14:36Oui, très heureuse.
14:38Quand on arrive
14:40à faire notre métier
14:42comme on a envie de le faire
14:44et que tout s'embrique bien
14:46et qu'on le fait, c'est formidable.
14:48Succès prolongé peut-être
14:50à Paris l'année prochaine ?
14:52On espère, on travaille dessus.
14:54Je suis sûr, il n'y a pas de soucis.
14:56Et si vous êtes du côté d'Avignon,
14:58n'hésitez pas à découvrir
15:00ce sublime spectacle
15:02Éloïse Wagner dans Régine jusqu'au bout de la nuit
15:04au Théâtre des Gémeaux à 19h05.
15:06Alors justement,
15:08tu parlais de Thibaut Dinière, ton producteur.
15:10C'est l'occasion avec Eric Luge
15:12de parler de votre collaboration
15:14qui est forte depuis
15:16pas mal de temps aujourd'hui.
15:18Avec La Voix d'Or.
15:20La Voix d'Or.
15:22C'est né comment Thibaut ?
15:24C'est ton histoire ?
15:26C'est l'histoire de ma famille.
15:28C'est l'histoire de ta famille ?
15:30C'est l'histoire de mes grands-parents, de ma mère.
15:32J'avais toujours eu envie
15:34de raconter cette histoire, mais je ne savais pas comment.
15:36Et heureusement, il y a un magicien qui s'appelle
15:38Eric Buck
15:40qui un jour, un soir de première
15:42de Est-ce que je ne gueule d'Arletti
15:44au Théâtre Montparnasse
15:46m'a dit
15:48pourquoi on n'en ferait pas un spectacle
15:50un spectacle musical.
15:52Et à partir de là est née notre collaboration.
15:54Il m'a tiré tous les verres du nez
15:56si je puis dire.
15:58Il a imaginé cette histoire
16:00à travers son prisme à lui.
16:02Il est tellement inventif, tellement créatif, tellement poétique
16:04qu'il en a fait cette pièce qui est magnifique.
16:06De toute façon, quand on se balade dans Avignon
16:08et qu'on discute et qu'on parle du travail
16:10d'Eric Buck, de toute façon c'est unanime.
16:12Qu'est-ce que vous voulez rajouter de plus ?
16:14On va écouter justement
16:16la bande-annonce de ce spectacle.
16:18La Voix d'Or.
16:24Le mauvais sort
16:26d'une voix d'or
16:28On repère un des chanteurs.
16:29On surnommait même La Voix d'Or.
16:30Super titre !
16:32C'est vrai que je me suis souvent dit que son histoire pourrait donner lieu
16:34à un spectacle musical peut-être.
16:36Mais oui !
16:38Quand il me prend dans ses bras
16:40Qu'il me parle tout bas
16:42Je vois la vie en rose
16:44Tu sais, ma fille, ton père
16:46était un homme très déterminé.
16:48J'ai besoin de savoir si je t'ai abandonné.
16:50Je t'interdis de dire ça !
16:52Je n'ai abandonné personne !
16:54Moi, tu m'as abandonné !
16:58Je vous l'avais dit, il faut protéger cet enfant.
17:00Tu entends, Alfred ? C'est ma fille.
17:02On arrête, on arrête tout. De toute façon, ce n'est pas une bonne idée.
17:04T'es vexé ? Non.
17:06T'es vexé ? Oui.
17:08Moi, j'ai pardonné à ma mère.
17:10Et Charles, tu lui as pardonné lui aussi ?
17:12Attends, tu ne vas pas finir là-dessus quand même ?
17:14Ben, pourquoi pas ?
17:16C'est un musical, je te rappelle. Il nous faut un bon final.
17:18J'ai chanté, j'ai désenchanté
17:20C'est cher passé
17:22J'ai saboté
17:24Ce que la vie m'avait donné
17:26Ce que la vie m'avait donné
17:28Ce que la vie m'avait donné
17:30Ce que la vie m'avait donné
17:38Ça s'applaudit.
17:40C'est la fin de la bande-annonce.
17:42Et ça fait du bien.
17:44Complicité qui est née il y a quelques années.
17:46Eric But, Thibaut Dinière, producteur.
17:48Mais là, elle a mis la main à la patte.
17:50Qu'est-ce que ça fait, justement, de basculer ?
17:52Parce que généralement, quand on est producteur,
17:54je suis bien placé pour le savoir,
17:56on a un regard artistique, bien évidemment,
17:58mais on ne soumet peut-être pas souvent des textes.
18:00Et là, tu t'es dit,
18:02à un moment donné, boum, il faut que je bascule.
18:04On se met moins en danger artistiquement,
18:06puisqu'on est là pour soutenir les artistes.
18:08Et effectivement, cette mise en danger,
18:10et d'autant plus que c'est l'histoire familiale,
18:12donc ce n'était pas évident au tout début,
18:14mais maintenant, je l'assume à fond
18:16et je prends du recul.
18:18Je trouve ce spectacle tellement formidable
18:20que ça ne fait que du bonheur.
18:22Quand on voit le bonheur que ça procure aux gens
18:24quand ils sortent de la salle, très émus,
18:26ça fait beaucoup de bien.
18:28Il y a beaucoup de tendresse dans ce spectacle.
18:30C'est mon ressenti quand je l'ai vu.
18:32C'est chic.
18:34Exactement, tendre et chic.
18:36Bah tiens, c'est un monstre le gant, ça !
18:38Tendre et chic !
18:40C'est très important.
18:42Ce sont des beaux costumes,
18:44des belles lumières,
18:46la scénographie est magnifique.
18:48C'est chic, c'est un spectacle familial de qualité.
18:50Et tout à fait familial,
18:52puisque les costumes sont faits par ma femme.
18:54C'est incroyable !
18:56Les chorégraphies par ma cousine.
18:58Comment réduire les coûts de production ?
19:00C'est un vrai producteur.
19:02C'est génial de pouvoir
19:04partager ça en famille.
19:06Je trouve ça incroyable.
19:08C'est magnifique.
19:10Il y a une évidence là-dedans.
19:12C'est vrai que quand j'entame
19:14une écriture, j'ai besoin
19:16de savoir ce que je vais raconter,
19:18quel est le thème qui traverse le spectacle,
19:20et de trouver une ligne narrative.
19:22Là, ça s'est fait un peu dans le désordre.
19:24On a d'abord trouvé la ligne narrative.
19:26Je me suis dit qu'il fallait mettre
19:28dans cette histoire notre relation à tous les deux.
19:30C'est pour ça qu'il y a le personnage de l'auteur
19:32Il faut qu'on se mouille un petit peu,
19:34qu'on soit un peu sur scène,
19:36ce qui permet d'assister à la construction de ce spectacle.
19:38Et puis d'avoir un duo,
19:40un numéro de duo de clown,
19:42comme Stéphane Giletta et Benjamin Aigner,
19:44ou Marc Citty à Paris et Benjamin Aigner.
19:46Et le thème,
19:48il est apparu assez clairement,
19:50c'est celui du pardon.
19:52Il y a aussi quelque chose
19:54de très profond là-dedans,
19:56qui est l'héritage
19:58et la transmission de la violence
20:00dans une histoire familiale aussi,
20:02et comment on répare tout ça.
20:04Ça reste un spectacle très distrayant,
20:06très paillette.
20:08Mais il y a un vrai thème,
20:10et c'est ça qui touche les gens aussi,
20:12parce que ça résonne dans tout ce spectacle.
20:14Et ça devient universel.
20:16C'est ça qui est étonnant,
20:18c'est de voir les gens sortir,
20:20souvent très chargés émotionnellement,
20:22à la limite de pleurer.
20:24Ils se mettent à pleurer en disant
20:26« ça me rappelle mon histoire avec mon oncle,
20:28j'ai réparé quelque chose dans ma famille ».
20:30Et on te sent ému quand tu racontes tout ça.
20:32Oui, bien sûr.
20:34Je trouve ça hyper touchant.
20:36Ou alors il a une très grande famille.
20:38Comment ?
20:40Ou alors il a une très grande famille.
20:42Je fais un spectacle,
20:44c'est pour ça qu'on travaille bien ensemble,
20:46on va dire,
20:48populaire de qualité.
20:50Faudrait mettre des étiquettes,
20:52j'aime pas ça les étiquettes,
20:54mais on va mettre celle-là.
20:56Je pense qu'il y a une mission,
20:58c'est un tel privilège de faire ce métier,
21:00ça nous oblige un peu.
21:02Et moi je trouve qu'il y a quelque chose de réparateur
21:04et de libérateur.
21:06Je cherche à chaque fois toujours,
21:08que ce soit « Dolto » dont on parlait tout à l'heure,
21:10ou « La Voix d'or »,
21:12après il y a des choses plus légères comme « Je m'appelle Georges ».
21:14Mais je cherche toujours, par exemple dans le retour de Richard Troin
21:16par le train de 9h24, c'est aussi une comédie,
21:18il y a quelque chose de réparateur aussi.
21:20Écoutez, merci mille fois d'être venu
21:22passer nous voir ici sur la terrasse
21:24et d'être les vents pour nous parler
21:26de ces beaux spectacles.
21:28Sans oublier, je voudrais vraiment mettre un focus là-dessus,
21:30sur les frottements du cœur.
21:32Oui, c'est important.
21:34C'est vraiment très important d'en parler
21:36parce que c'est dans la même veine
21:38qu'Eva Rami qui vient d'avoir
21:40deux mollières
21:42sur une souffrance,
21:44sur une blessure.
21:46Voilà une femme qui a échappé à la mort
21:48et qui raconte
21:50son « séjour » en réanimation
21:52de manière assez détachée,
21:54distanciée et avec
21:56beaucoup de sourire.
21:58C'est un spectacle absolument merveilleux
22:00dont on ne sort pas, je vous le dis honnêtement.
22:02Parce que ça a été aidé
22:04par des
22:06bandes-son,
22:08les deux filles qui sont dans la musique
22:10qui sont absolument géniales,
22:12qui donnent un véritable spectacle.
22:14C'est pas un seul en scène banal,
22:16c'est un seul en scène
22:18qui a du fond et c'est un seul en scène
22:20qui est puissant
22:22émotionnellement.
22:24Et lui aussi réparateur.
22:26Je suis très fier de l'accompagner,
22:28une comédienne incroyable
22:30et une autrice aussi à suivre.
22:32Et lui aussi qu'on reprendra
22:34très certainement à Paris.
22:36De bonnes nouvelles, c'est formidable
22:38pour les auditeurs de Sud Radio
22:40qui habitent un peu partout dans la France.
22:42Merci mille fois.
22:44Merci à vous deux.
22:46Merci à Thibault Audinière.
22:48Merci à Jean-Georges Théâtre Actuel
22:5017h40, la voix d'or qu'il faut absolument découvrir
22:52au Théâtre Actuel à 11h45.
22:54Et puis
22:56le petit dernier, les frottements du cœur.
22:58Eric but toujours la mise en scène
23:00de toute façon.
23:02C'est à l'escalade.
23:0417h35, bravo et merci pour tout ce que vous faites
23:06au spectacle vivant.
23:08Merci beaucoup.
23:10On se retrouve dans quelques instants.
23:12Sud Radio, 19h20
23:14Christophe Méhien en direct
23:16du Festival Off d'Avignon
23:18avec la scène indépendante.
23:20Quel plaisir d'être avec vous
23:22ici sur la terrasse du Théâtre Lévent.
23:24Beaucoup de gens
23:26aujourd'hui à Avignon et de plus en plus.
23:28Et puis il faut se dépêcher parce que le festival
23:30ferme ses portes d'ici
23:324-5 jours.
23:34Donc si vous êtes dans la région, n'hésitez pas.
23:36Il faut venir dans le centre d'Avignon.
23:381660 spectacles.
23:40Alors d'ici dimanche,
23:42ça va être compliqué peut-être de tous les voir.
23:44Mais il y en a plein.
23:46Et entre autres, Théâtre Lascala,
23:48plus que dans le cadre de notre partenariat
23:50avec la scène indépendante,
23:52j'ai droit en face de moi notre vice-président.
23:54Bonjour monsieur le vice-président.
23:56Comment ça va Frédéric?
23:58Très bien.
24:00Directeur général de Lascala Provence, Lascala Paris,
24:02Lascala Musique et on est là ce soir pour parler
24:04d'une nouveauté.
24:06D'une formation
24:08qui est née
24:10il y a quelques semaines maintenant
24:12avec comme directeur artistique
24:14Jérémy Ferrari.
24:16Absolument. Ça s'appelle
24:18l'école supérieure des arts du rire.
24:20C'est un peu gonflant mais en réalité c'est une vraie école
24:22où il y a 30 heures de cours par semaine,
24:24où il y a 6 professeurs permanents,
24:26où on apprend aux gens
24:28qui veulent faire de l'humour un vrai métier.
24:30Et ils sortent au bout de 2 ans
24:32de formation avec
24:34un spectacle d'une heure.
24:36Et c'est un petit peu
24:38calqué sur l'école
24:40qui existe à Montréal
24:42ou c'est complètement différent ?
24:44Non, c'est très différent parce qu'on n'a pas du tout
24:46les mêmes... Nous, il fallait
24:48absolument qu'on puisse sélectionner les élèves
24:50sur leur motivation et sur leur
24:52potentiel.
24:54À Montréal, tout est payant
24:56et on sélectionne les élèves sur la capacité
24:58du compte en banque des parents.
25:00J'exagère un peu mais c'est un peu sain.
25:02Comme les boîtes à fric, comme on les appelle.
25:04Oui, si elle nous entend,
25:06elle va nous adorer.
25:08Normalement, au Québec, les gens sortent
25:10du bureau, ils vont voir quelqu'un qu'ils ne connaissent
25:12pas forcément. Ils vont rire.
25:14Donc c'est vrai que c'est aussi
25:16une culture qui est très...
25:18C'est vrai. Puis là-bas, c'est un métier
25:20comme ils ont les Etats-Unis à portée de main.
25:22Ils sont à une heure de New York. Quand ça marche,
25:24c'est une cache-machine énorme.
25:26Nous, on n'est pas du tout dans cet objectif-là.
25:28Et je voudrais également présenter
25:30à tes côtés Frédéric, Hélène Zidi.
25:32Bonjour, comment ça va ?
25:34Directrice du Roi René.
25:36Et vous aussi, vous êtes
25:38la fondatrice du laboratoire de l'acteur.
25:40Absolument.
25:42Quelle est la différence avec ce qu'a mis en place Frédéric, justement ?
25:44Moi, je travaille beaucoup
25:46à l'image, sur scène et à l'image.
25:48J'ai monté aussi une classe
25:50stand-up cette année
25:52qui a eu énormément de succès.
25:54J'ai reçu dernièrement des acteurs
25:56qui sont venus aux têtes du Roi René faire pas mal
25:58de stand-up.
26:00Mais l'école existe depuis longtemps.
26:02J'ai formé des acteurs
26:04qui sont là.
26:06Raphaël Kenard,
26:08Aïssa Maïga, Alexis Mananti,
26:10Karim Leclou.
26:12Vous avez des acteurs qui sont
26:14en ce moment en haut de l'affiche.
26:16Mais parce que ça fait
26:18quelques temps, j'imagine.
26:20Qu'on travaille dans la réalité
26:22de ce qu'est le métier et non pas dans le fantasme.
26:24Et la mythomanie.
26:26Le point commun
26:28finalement entre ces deux formations
26:30c'est de former tout simplement.
26:32Frédéric,
26:34tu as fait appel à Jérémie Ferrari
26:36pour donner un peu plus de crédit
26:38ou tu as vraiment décidé de prendre Jérémie ?
26:40Jérémie, on en a parlé.
26:42C'est formidable et je suis très heureux
26:44qu'il fasse ça. Ça donne un point
26:46supplémentaire et c'est un beau sort en plus.
26:48Super comédien.
26:50J'imagine que la démarche a été celle-ci.
26:52Alors on a commencé.
26:54On n'a pas commencé avec Jérémie.
26:56C'est Geneviève Mellet-Otoniel qui a monté l'école avec moi.
26:58Geneviève elle a monté pendant 10 ans
27:00pour le gouvernement toutes les écoles
27:02d'art, de danse nationale.
27:04Et ce que j'avais dit à Geneviève, je veux
27:06qu'on ait d'abord une école diplomate
27:08et une école qui puisse
27:10permettre d'accueillir de la formation
27:12continue. Parce que
27:14je voulais justement que les études puissent être prises
27:16en charge. Et nous-mêmes on a mis en place
27:1812 bourses qu'on a fait financer par
27:20l'ASSESM et par le Mécène
27:22pour pouvoir accompagner des élèves
27:24qui n'auraient pas les moyens de se payer.
27:26Vous avez un système de résidence parce que j'imagine qu'il y a des élèves
27:28de toute la France qui vont vouloir venir.
27:30Alors les professeurs sont logés chez nous
27:32dans les studios de l'ASCALA.
27:34Mais les élèves
27:36se logent à Avignon.
27:38Vous savez qu'il y a un an j'ai fait venir l'école Lecoq
27:40à Avignon et qu'on a tout mis en place
27:42et la mère nous a beaucoup soutenus
27:44et ils ont des accès à...
27:46Ils sont au théâtre de l'État de Seine, c'est ça non ?
27:48Ils sont à l'ancienne caserne des pompiers.
27:50Et
27:52Anna Stalf, la directrice de l'école
27:54a réussi à placer tous ses élèves
27:56dans les studios du Croust.
27:58Il y a des moyens ici de loger des gens à très peu cher
28:00qu'il n'y a pas du tout à Paris.
28:02C'est une façon pour les élèves
28:04justement de travailler plus
28:06aisément parce que quand on est étudiant
28:08c'est toujours pas facile de se loger par exemple
28:10ou de manger tout simplement.
28:12Donc là c'est une merveilleuse idée
28:14que nous...
28:16On peut les faire travailler parce qu'on a une programmation à l'année.
28:18On a les enregistrements du label
28:20qui se font à l'ASCALA Musique
28:22qui se font dans l'ASCALA Provence.
28:24Donc quand on a besoin de faire travailler
28:26des gens comme ouvreurs pour qu'ils gagnent un peu d'argent...
28:28Ce qui est bien c'est qu'Avignon va du coup
28:30devenir la deuxième ville du théâtre
28:32mais à l'année.
28:34Et à la fin de saison
28:36est-ce qu'il y aura
28:38une pépite qui va ressortir et qui aura la possibilité
28:40de jouer dans l'un de tes théâtres peut-être ?
28:42Alors à la fin de la première année on va faire
28:44un festival, un mini festival d'humour
28:46pour présenter
28:48les travaux en cours.
28:50Et à la fin de la deuxième année qui se passe elle à Paris
28:52puisque je vais les mettre sur le plateau de la Piccola
28:54là il y aura carrément un spectacle
28:56que Jérémy organisera.
28:58Eh bien écoutez que de belles choses
29:00qui se préparent.
29:02Il y a des cours florants aussi qui vont s'ouvrir à l'étincelle je crois.
29:04Je crois savoir
29:06que les cours florants
29:08vont s'ouvrir également à l'étincelle.
29:10C'est ce qui est...
29:12C'était un bruit
29:14qui s'est vécu.
29:16De ce que j'ai compris.
29:18Alors il faut simplement indiquer à nos auditeurs
29:20parce qu'il y a beaucoup
29:22plus de bruit que d'habitude autour de nous.
29:24Tout simplement parce que la scène indépendante
29:26justement fait son pot de départ.
29:28Fête à Vignon.
29:30Donc il y a tous les membres,
29:32les 400 adhérents.
29:34Et je salue encore
29:36au micro de Sud Radio
29:38cette association
29:40formidable des gens qui aident
29:42vraiment tout le secteur de la profession.
29:44Les producteurs, les artistes.
29:46Ils font un travail incroyable
29:48et c'est hyper important dans nos métiers
29:50d'être soutenus.
29:52La transmission.
29:54C'est vraiment une valeur importante.
29:56Je t'entendais en parler bien sûr.
29:58Et leur permettre de faire des stages dans nos théâtres.
30:00De voir exactement comment ça se passe
30:02à l'intérieur.
30:04Ça leur ouvre l'esprit. Ils sont dans le concret.
30:06Et je crois qu'on est dans la même
30:08logique d'évolution
30:10à ce niveau-là.
30:12Ils ont de la chance d'avoir un beau théâtre avec le Théâtre du Roi René
30:14qui cette année vraiment fait un véritable
30:16carton parce que je ne vois pas
30:18de chute dans
30:20les ventes.
30:22C'est incroyable.
30:24Ils ont même une scène ouverte à l'extérieur.
30:26On a une troisième salle
30:28qui fonctionne
30:30très très bien.
30:32Frédéric Guessy, un homme heureux.
30:34Tout va bien.
30:36Un super festival.
30:38Est-ce qu'on ose le dire ?
30:40On a honte mais ça va bien.
30:42Mais il faut le dire.
30:44Il faut verbaliser.
30:46On est porté par le bonheur.
30:48La joie de voir les spectateurs
30:50dans les salles.
30:52La joie de se transmettre.
30:54La joie de former des nouveaux artistes
30:56qui sont les troubadours.
30:58Et l'intelligence de la programmation.
31:00Oui, bien sûr.
31:02C'est vrai, c'est intéressant.
31:04Vive le théâtre.
31:06Vive le théâtre
31:08et vive les fresques à gada.
31:10Et la sincérité.
31:12Sincérité, échange
31:14et transmission.
31:16Je ne sais pas si transmettre c'est plus important que les fresques à gada.
31:18Je ne suis pas du tout sûr.
31:20Je te les laisse.
31:22Merci Frédéric Guessy.
31:24Merci Alain Zidi d'être
31:26venu nous voir ici
31:28dans le cadre de notre partenariat
31:30avec la scène indépendante.
31:32On va aller boire un verre.
31:34Je suis obligé de rester car l'émission se termine à 20h.
31:36Je vous rejoins après.
31:38Merci beaucoup.
31:42Au revoir.
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