• il y a 3 mois
Avec Franck Allisio, député RN des Bouches-du-Rhône

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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-19##

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Transcription
00:00Parole de député Sud Radio, parlons vrai avec mon invité ce matin, Franck Elisiot, député RN des Bouches-du-Rhône dans la 12e circonscription.
00:10Bonjour Franck Elisiot, et merci d'être avec nous ce matin. Yael Brune-Puvet, donc réélu président de l'Assemblée Nationale à l'issue du 3e tour,
00:18220 voix, 13 de plus que le candidat unique du nouveau Front Populaire.
00:24Votre candidat Sébastien Achenu arrive donc 3e avec 141 voix.
00:29Yael Brune-Puvet, donc réélu, c'est une bonne nouvelle ou pas pour le Rassemblement National ?
00:34Non, c'est ni une bonne nouvelle, ni une mauvaise nouvelle.
00:38Le côté on prend les mêmes et on recommence, alors que les Français se sont clairement exprimés et ont clairement exprimé leur rejet du macronisme.
00:47Le groupe macroniste est celui qui a perdu le plus de députés lors de cette dissolution.
00:55Donc évidemment que tout cela paraît un petit peu surréaliste, parce qu'on est sous la quatrième publique.
01:01C'est-à-dire que les Français expriment quelque chose dans les urnes, et puis il y a quelque chose d'autre qui s'exprime au sein de l'Assemblée.
01:06Donc il n'est pas légitime ce que vous dites au perchoir ?
01:10Non, ce n'est pas une question de légitimité encore une fois. Le verdict des urnes est le verdict des urnes.
01:14Hier il y a eu une élection, donc elle a été élue.
01:18Nous, nous avions le choix entre le candidat communiste et la candidate macroniste,
01:23qui tous deux, dans des registres différents, remettaient en cause, et ça nous y étions attachés,
01:31le règlement intérieur de l'Assemblée qui stipule que les forces politiques doivent être représentées de manière proportionnelle,
01:41fidèles à la répartition des députés de l'Assemblée au sein du bureau de l'Assemblée,
01:46et tous deux le remettaient en cause l'un directement, et l'autre, Mme Yael Broun-Pivet...
01:51C'est plus trop le cas pour Yael Broun-Pivet, elle a été quand même assez claire dans ses propos un an hier, à l'issue du vote.
01:57Le souci avec Mme Broun-Pivet, c'est qu'elle-même a été plus ou moins claire.
02:03Le souci, c'est que ces députés...
02:06Faut trouver davantage un compromis avec tous les groupes politiques, c'est ce qu'elle a dit.
02:10Son groupe, c'est-à-dire ceux qui vont voter aujourd'hui,
02:14c'est-à-dire les députés macronistes, eux sont cornaqués par un député président de groupe Premier ministre
02:21qui s'appelle Gabriel Attal, encore une fois, du jamais vu sur la cinquième,
02:25qui lui est contre, qui lui est pour le nini, c'est-à-dire qui souhaite que l'on viole ce fameux article de la Constitution,
02:33qui veut que chacun ait sa part de représentativité au sein de ce bureau.
02:38Nous, nous voulions un engagement clair là-dessus.
02:41C'est la raison pour laquelle, du coup, on a présenté notre candidat et on l'a présenté jusqu'au bout.
02:46Il n'y avait pas de raison que notre candidat Sébastien Chenu se retire ni au deuxième ni au troisième tour.
02:51Deux voix au troisième tour, deux voix du RN qui ont manqué, qui se sont reportées sur Yael Broun-Pivet ?
02:56Enfin, ça c'est une péripétie dont je n'ai pas l'explication.
03:00Je vous rappelle que nous sommes une coalition, donc il y a également les Républicains à nos côtés avec Éric Ciotti.
03:06Je ne sais pas où sont ces deux voix, mais honnêtement, ça n'a pas beaucoup d'importance.
03:11Vous revendiquez en tout cas toujours la Commission des Finances, Franck Elisiot ?
03:15On revendique toujours la Commission des Finances pour une simple raison qui me paraît évidente,
03:21c'est que depuis 2008, sous Nicolas Sarkozy, il est de tradition, c'est systématique,
03:28que la Présidence de la Commission des Finances soit donnée à l'opposition.
03:33Bon, il n'y a qu'un seul groupe aujourd'hui qui se revendique clairement d'opposition, c'est le RN.
03:39C'est-à-dire que la gauche revendique être la majorité, y compris LFI,
03:43et les macronistes revendiquent être la majorité.
03:46À partir de là, le seul groupe à qui on peut confier cette présidence parce qu'il est clairement d'opposition, c'est le RN.
03:52Ce qui est extraordinaire, c'est que là, pour le coup, on a le droit à du tripatouillage.
03:56Mme Broun-Pivet qui aurait promis aux Républicains de M. Wauquiez la présidence de la Commission des Finances.
04:02La Commission des Finances doit revenir à l'opposition.
04:05L'opposition aujourd'hui, et le premier groupe d'opposition, le premier groupe dans cette assemblée tout court d'ailleurs,
04:10c'est le RN.
04:12C'est pas aussi clair que ça tout de même.
04:13Ah ben oui, c'est très clair.
04:15Première partie, mais en termes de groupe, le Nouveau Front Populaire a quand même plus de députés.
04:21C'est une coalition, c'est une coalition.
04:23Le groupe parlementaire, nous, sans les Républicains d'Éric Ciotti, nous sommes 126.
04:31Donc nous sommes le premier groupe parlementaire.
04:35Non, non, non, le groupe Rassemblement National, il y a des groupes parlementaires.
04:39Et en Suisse, il y a des coalitions.
04:41Et le groupe parlementaire RN, stricto sensu, sans Ciotti, nous sommes à 126.
04:49Les autres sont tous derrière nous.
04:52Vous l'avez dit, plusieurs postes qui seront soumis au vote, aujourd'hui des postes clés pour l'Assemblée Nationale.
04:57Combien en revendiquez-vous ?
04:59Et vous-même, est-ce que vous serez candidat à l'un de ces votes ?
05:01Je ne serai pas candidat.
05:03En revanche, nous revendiquons à minima, comme lors de la dernière mandature,
05:08alors que nous étions 89 et maintenant nous sommes 126 à minima,
05:12nous revendiquons deux vice-présidences.
05:15Encore une fois, c'est parce que nous revendiquons, c'est notre droit.
05:18C'était très bien passé.
05:20C'était Sébastien Chenu et Madame Laporte.
05:26Donc voilà, nous revendiquons deux vice-présidentes, nous revendiquons des secrétaires.
05:31Ce n'est pas nous revendiquons, c'est la part que doit avoir ce qui représente un tiers de l'hémicycle.
05:37C'est les 11 millions d'électeurs qui ont voté pour nous,
05:40qui doivent être représentés dans ce bureau de l'Assemblée.
05:42C'est symbolique, mais un règlement intérieur, c'est concret, ça existe.
05:47Il y a un article 10, pourquoi décider de le violer, de s'asseoir dessus ?
05:51Le vote des Français a-t-il été volé dans cette élection, selon vous ?
05:56C'est-à-dire à quel moment ? Je n'aime pas quand on dit...
05:59C'est ce qu'a affirmé hier André Chassaigne, candidat du nouveau Front Populaire.
06:04Est-ce que vous êtes d'accord, tout simplement ?
06:06Non, moi je n'aime pas l'expression volé.
06:08On a l'impression d'être... Non, il n'y a pas volé, il y a un résultat des urnes.
06:11Ce résultat des urnes, on le reconnaît.
06:14S'il y a eu tripatouillage entre les deux tours,
06:17mais ça c'est un grand classique en France, d'ailleurs on gagnerait à n'avoir qu'un seul tour,
06:20parce qu'on a l'impression que le deuxième tour est fait pour le tripatouillage.
06:23Et dans ces cas-là, M. Chassaigne est mal placé,
06:25parce que justement, le tripatouillage en a fait partie,
06:28puisque ce sont les fameux désistements entre macronistes et extrême-gauche.
06:32Donc bon, s'il y a eu vol, il est le voleur.
06:35Mais moi je reconnais, comme Marine Le Pen, comme Jean-Marie Le Pen,
06:38nous reconnaissons le verdu des urnes et nous nous tournons vers l'avenir.
06:41Et donc vous ne contesterez pas cette élection ?
06:44Nous ne contesterons pas cette élection, évidemment.
06:47Hier Sandrine Rousseau déclarait à l'issue du vote
06:49« la bataille n'est pas la guerre ».
06:51Ça va être la guerre ou pas, selon vous, à l'Assemblée nationale ?
06:53C'est ça qui s'annonce ?
06:55Écoutez, vous l'avez vu hier,
06:57c'est très intéressant encore l'extrême-gauche,
07:00c'est-à-dire qu'ils embrassent Mme van der Leyen
07:03au Parlement européen comme du bon pain,
07:05et en revanche ils refusent de serrer la main
07:08au sein de l'Assemblée nationale
07:10au Benjamin de l'Assemblée
07:13dont c'est la tradition de serrer la main
07:15quand vous votez.
07:17C'est ridicule.
07:18Et tout ça, je vous rassure, c'est de la communication.
07:20C'est de la communication.
07:22Ces gens-là confondent lutte des classes
07:24et luttent dans la salle de classe.
07:26C'est ridicule, c'est pathétique, c'est enfantin.
07:29Tout ça, c'est pour faire du buzz,
07:31tout ça, c'est pour faire du clic.
07:33C'est l'extrême-gauche TikTok.
07:35Moi, ça m'insupporte de voir
07:37juste ça ou c'est vraiment anti-républicain.
07:39Pardon ?
07:40Je dis, c'est juste ça, c'est juste de la com
07:42ou véritablement, profondément, c'est anti-républicain
07:44ce qui s'est passé, justement, c'est le refus de poignée de main.
07:46Ah, c'est les deux, c'est les deux.
07:48C'est-à-dire que c'est des comportements
07:50de petites frappes de salon,
07:52de petits voyous de salon
07:54qui veulent faire du, voilà, alors monsieur Delogu
07:56dit Téfada, voilà,
07:58parce que nous, à Marseille, on dit Téfada.
08:00Tout ça, c'est pour du clic.
08:02Mais d'un autre côté, c'est clairement
08:04un comportement choquant, pas digne
08:06de député.
08:08Oui, anti-républicain,
08:10ou c'est une question d'éducation,
08:12c'est toute une série de choses.
08:14Oui, c'est choquant,
08:16évidemment que c'est choquant.
08:18Ça devrait pas avoir sa place dans l'hémicycle.
08:20Qui préférez-vous pour le poste de Premier ministre ?
08:22Plutôt un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire
08:24ou un Premier ministre issu du Bloc Central, Franck Alizio ?
08:26On va éviter de porter
08:28l'extrême-gauche
08:30à Matignon en tant qu'affaire.
08:32Donc, l'extrême-gauche, c'est le premier
08:34danger pour le pays. Nous l'avons dénoncé
08:36pendant toute la campagne, nous continuons à le dénoncer
08:38et nous avions raison, parce qu'ils prétendent
08:40à Matignon.
08:42Après, le Bloc Central, il s'organise
08:44un petit peu comme il le souhaite. On a vu que
08:46les Républicains se sont déjà vendus, comme d'habitude,
08:48en quelques jours,
08:50en quelques heures. Quand je parle des Républicains,
08:52je parle des amis de M. Wauquiez, évidemment,
08:54pas ceux de M. Ciotti,
08:56qui ont fait, eux, un choix courageux.
08:58J'ai envie de vous dire,
09:00c'est leur affaire.
09:02Nous, nous préparons les prochaines échéances
09:04renforcées.
09:062027, 2026,
09:08également, les élections municipales.
09:10Une éventuelle dissolution,
09:12dans un an, si jamais.
09:14Mais nous nous préparons
09:16renforcées.
09:18A la dissolution, nous étions 89.
09:20Aujourd'hui, nous sommes 143.
09:22Donc, nous sortons renforcés en étant
09:24le premier parti en nombre d'électeurs,
09:26le premier parti en nombre de députés.
09:28Franck Elisiot, Marine Le Pen, c'est comme
09:30Jean-Luc Mélenchon.
09:32On prépare 2027,
09:34on prépare la suite,
09:36on ne pense pas au présent, on se protège.
09:38Notre pays est ainsi organisé,
09:40la Vème République est ainsi organisée
09:42que lorsque ça se passe
09:44à l'Élysée.
09:46Il faut gagner la présidence de la République
09:48pour véritablement changer les choses.
09:50Nous n'avons pas l'habitude de mentir aux Français.
09:52La grande alternance, elle passe
09:54par 2027. Mais la grande alternance,
09:56elle se prépare en 2026 aux
09:58municipales. Elle essaie
10:00de se conquérir s'il y a une
10:02dissolution en ayant
10:04une cohabitation. Mais oui, on ne va pas
10:06se raconter la vie. 2027,
10:08c'est très important. Mais entre temps,
10:10on fera une opposition
10:12intelligente, déterminée
10:14à l'Assemblée nationale.
10:16Et on essaiera de conquérir et de progresser
10:18à chaque fois que ce sera possible
10:20à chaque échéance. On est
10:22ultra déterminés.
10:24On a des équipes qui sont sur le terrain.
10:26On a aujourd'hui plus de 100 000 adhérents.
10:28On est le premier parti de France,
10:30y compris au niveau des adhérents.
10:32Donc voilà,
10:34on est déterminés.
10:35Ursula von der Leyen, réélue à la tête
10:37de la Commission européenne. Comment réagissez-vous
10:39à cette réélection, Franck Elisiot ?
10:41Ce n'est pas une surprise.
10:43C'est la moindre des choses, pour le moins qu'on puisse dire.
10:45Encore une fois, il y a une poussée
10:47de notre camp
10:49dans toute l'Europe.
10:51Et on finit par réélire Mme von der Leyen.
10:53Mme von der Leyen,
10:55du fait, encore une fois, que vous avez
10:57au niveau européen, le même problème
10:59qu'au niveau national. Vous avez des gens qui font
11:01campagne sur des sujets. M. Bellamy nous a
11:03expliqué que le PPE, plus jamais ça, alors que
11:05Mme von der Leyen était élue PPE.
11:07On était dans une situation d'hypocrisie et de mensonge
11:09pendant cette campagne extraordinaire.
11:11Et puis Mme von der Leyen
11:13est réélue. Elle est à la fois
11:15la candidate des Macronistes, la candidate
11:17des LR Vauquiez-Bellamy
11:19et même,
11:21si j'y en crois les images,
11:23de Mme Manon Brie,
11:25qui lui est tombée dans les bras.
11:27— Manon Brie, qui a voté contre, qui parle d'un geste
11:29républicain, simplement.
11:31Mais vous, ça vous choque, ce geste-là ?
11:33— Vous voyez, Mme Brie devrait discuter
11:35avec M. Delogu, devrait discuter
11:37avec tous ses camarades qui n'ont pas voulu
11:39même serrer la main du Benjamin
11:41de l'Assemblée nationale. Donc, il y a deux discours.
11:43Il y a deux comportements. Un comportement
11:45au Parlement européen, un comportement à l'Assemblée nationale.
11:47À tout prendre, je préfère la cordialité
11:49de Mme Brie au Parlement
11:51européen, plutôt que le comportement
11:53anti-républicain
11:55et, comment dire,
11:57complètement ridicule et pathétique
11:59de LFI, hier, dans les travaux
12:01de l'Assemblée nationale. — Un mot très rapide
12:03pour conclure. Ursula von der Leyen
12:05et la Commission européenne, épinglée par la Cour de justice
12:07de l'Union européenne, pour un manque de transparence
12:09en ce qui concerne les contrats
12:11des vaccins sur le Covid.
12:13— Ça aussi, nous l'avions dénoncé.
12:15Mais la Commission européenne n'est pas son premier
12:17scandale, vous le savez. La présidence
12:19scandalienne a été jalonnée
12:21de scandales. De même, encore une fois, désolé
12:23de faire le parallèle avec la France, mais de même que
12:25les gouvernements Macron ont été les gouvernements où il y a eu
12:27de plus de mises en examen.
12:29Ça, on oublie de le rappeler.
12:31Donc oui, il y a eu différents scandales.
12:33La Commission européenne, c'est le royaume
12:35du trafic d'influence.
12:37Les commissaires européens se retrouvent, quelques mois après avoir cessé
12:39leur fonction, dans des postes
12:41de lobbyistes
12:43qui étaient censés contrôler
12:45quelques mois avant. Enfin, voilà. La Commission européenne,
12:47malheureusement, en la matière, s'est toujours
12:49illustrée de manière négative. — Merci à vous,
12:51Franck Aliziot. Merci d'avoir été avec nous ce matin
12:53sur Sud Radio, député Rassemblement national
12:55des Bouges du Rhône, dans la 12ème circonscription.
12:57Bon courage pour la suite, parce que ça va se finir encore tard.
12:59— Exactement. Très tard, vous avez raison.
13:01— Merci à vous, Sud Radio 8h48.
13:03On revient dans un tout petit instant.
13:05On va partir un petit peu en vacances
13:07avec Laurie Leclerc,
13:09avec ses petites bonnes idées
13:11de sortie. A tout de suite.

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