Avec Nadège Lefebvre, Bruno Caleiro, Gaëtan Toïgo, Iris Seeleuthner
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00:00 Le conseil départemental de l'Oise présente le marché artisanal de l'Oise, le plus grand marché artisanal aux portes de Paris.
00:07 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
00:11 Ah, chers amis de Sud Radio, avec ses 128 000 hectares de décors champêtre et sylvestre,
00:16 le département de l'Oise, dont la porte d'entrée est à seulement 40 km de Paris, vous tente plus que les bras.
00:21 En effet, récemment labellisé Terre de Jeux Olympique, l'Oise n'en finira pas de séduire le visiteur.
00:26 Des falaises de craie du Pays de Bray aux célèbres forêts de Compiègne et de Chantilly, à la naissance des plaines Picardes,
00:32 cette terre agricole d'élevage de chevaux de ruralité a toujours fait résonner l'agriculture et l'artisanat comme des fiertés.
00:39 Il ne vous sera donc pas rare, en passant par Chaumont-Vexin, Noayon, Crépy-en-Vallois ou Beauvais,
00:43 de rencontrer des artisans passionnés au savoir-faire rare et d'excellence.
00:47 Eh bien, bonne nouvelle cette année.
00:49 118 d'entre eux-mêmes, me dit-on 120, ont été réunis au même endroit le temps d'un week-end
00:53 pour un partage festif et démonstratif de leurs talents.
00:56 Travail d'exception sur bois, verre, cuir, métaux, céramique, bijoux, arts florals, décorations, restauration de meubles,
01:02 une trentaine de métiers vous seront présentés et un programme de fêtes vous attend
01:06 pour partager la passion du beau geste et de l'artisanat inspiré.
01:09 Alors où ça ? Eh bien au seul endroit où il faut être ce week-end dans l'Oise, à Beauvais,
01:14 à l'hôtel du département qui lui aussi vous tend plus que les bras et vous ouvre ses portes dans cette émission.
01:23 Et pour parler de l'Oise et évoquer cette belle terre, Nadege Lefebvre, présidente du conseil départemental de l'Oise, est avec nous aujourd'hui.
01:30 Bonjour Madame Lefebvre. - Bonjour.
01:32 Et puis Bruno Calero est aussi là, conseiller départemental délégué, chargé de la vie de l'entreprise et de l'artisanat.
01:37 Bonjour Monsieur Calero. - Bonjour Christophe Gickel.
01:39 Et avec nous vous aurez Gaëtan Twigo qui est également ébéniste, spécialiste en restauration de meubles et objets d'art.
01:46 Bonjour Gaëtan. - Bonjour.
01:48 Et Iris qui est avec nous. Iris est graveur en taille 12 sur métal, elle a 26 ans.
01:53 Et tous les deux sont des artisans passionnés qui seront présents au MAO, marché artisanal de l'Oise, qui aura lieu ce week-end.
02:01 Et dont vous allez nous parler, Nadege Lefebvre. Mais auparavant, en tant que présidente du conseil départemental de l'Oise,
02:06 vantez-nous les mérites et les charmes de ce département incroyable avec un patrimoine extraordinaire.
02:12 Alors c'est le plus beau. - Ben voilà, merci. Tout est dit.
02:15 C'est un département assez atypique en réalité parce qu'il est à la porte de Paris mais se trouve dans les Hauts-de-France.
02:23 Nous avons des villes mais nous avons aussi beaucoup de ruralité.
02:28 Et donc ce sont deux mondes différents mais deux mondes très intéressants.
02:33 Et nous avons bien évidemment un patrimoine immense et notamment un patrimoine bâti.
02:38 Mais pas que. On a aussi un super patrimoine naturel.
02:41 Les forêts, les trois forêts, les trois cathédrales.
02:45 Alors trois cathédrales, un palais épiscopal, ce qui est relativement rare mais qui existe dans notre département.
02:53 Et d'ailleurs le palais épiscopal qui fut un temps un tribunal, a été repris par le conseil départemental pour en faire son musée départemental.
03:02 Et donc on peut le visiter aujourd'hui comme un musée.
03:04 Donc on peut le visiter. Aujourd'hui il est en grands travaux mais d'ici quelques mois, il va à nouveau ouvrir ses portes.
03:09 Et vraiment il y aura de très très belles surprises pour les visiteurs et les amoureux de la pierre.
03:13 Sublime bâtiment.
03:14 Sublime bâtiment.
03:15 D'accord. Donc du patrimoine.
03:17 Du patrimoine.
03:18 De la forêt.
03:19 Beaucoup de forêt.
03:20 Des champs, de l'agriculture, de la ruralité et aussi un tissu d'entreprise.
03:24 Et un tissu d'entreprise. Alors en ce qui concerne les entreprises, justement ce département est atypique.
03:30 Parce que nous n'avons pas de métropole contrairement à certains départements.
03:33 Mais nous avons trois villes importantes. Ce qui veut donc dire que nous avons trois bassins d'emploi très importants.
03:40 Et après on a des villes, on va dire secondaires, autour de 20 000 habitants, qui ont aussi des bassins d'emploi.
03:45 Ce qui fait que le département de l'Oise se situe, quand on ramène au nombre d'habitants, avec le taux de chômage le moins élevé des Hauts-de-France.
03:54 Le département il a la main en fait sur la population. C'est vraiment la communauté de proximité qui va gérer la petite enfance jusqu'au grand âge.
04:02 Et dans tous les secteurs d'activité.
04:04 Dans tous les secteurs d'activité. C'est-à-dire que la première collectivité de proximité restera toujours la commune.
04:10 Et elle doit, ça doit rester la commune.
04:12 Maintenant la deuxième effectivement, c'est le département.
04:15 Parce que on accompagne les habitants de la naissance jusqu'au grand âge.
04:21 En passant par les établissements pour handicapés, enfants, adultes.
04:25 Bien sûr les EHPAD, mais tout ce qui est maintien à domicile des personnes âgées.
04:29 Les enfants, ça va du bébé, de la naissance, jusqu'à l'aide sur les crèches.
04:38 Enfin vraiment tout ce qui est mode de garde, nous sommes présents.
04:42 C'est aussi un terrain de jeu pour les randonneurs, ceux qui aiment le vélo.
04:45 Enfin c'est vraiment, il y a une grosse grosse activité sportive dans l'Oise.
04:48 Très grosse activité sportive.
04:49 Parce que le département s'y prête.
04:50 Alors le département s'y prête.
04:52 On parlait bien sûr du bâti tout à l'heure.
04:54 Mais nous avons aussi un patrimoine naturel remarquable.
04:57 Avec deux grandes voies vertes.
05:00 Avec la Transouase qui est le Paris-Londres en réalité.
05:03 Et l'Ascendébérique qui va vers les pays nordiques.
05:06 Et ça, ça fonctionne.
05:07 Et c'est le département qui gère et qui subventionne complètement ces deux grands axes.
05:13 Ça veut dire que de Beauvais, on peut arriver directement au Danemark.
05:16 Voilà, comme on peut arriver en Angleterre.
05:19 Bruno Calero, conseiller départemental et délégué rechargé de l'avis de l'entreprise et de l'artisanat.
05:24 Comment se porte l'entreprise et l'artisanat dans le département ?
05:27 Écoutez, on dit que c'est dynamique.
05:29 Effectivement, les retours de chambres consulaires disent qu'on a un département dynamique.
05:33 Alors c'est quoi les chambres consulaires ?
05:34 Alors les chambres consulaires, ce sont la CCI, Chambre de Commerce et Artisanat.
05:42 Et la CMA, Chambre de Commerce et Artisanat.
05:44 Et c'est vrai, comme disait la présidente, que les deux mondes qui se côtoient, rural, agricole et urbain, font que justement c'est dynamique.
05:52 Tout à fait, effectivement.
05:54 C'est ça le secret de la réussite.
05:55 Il y a les pôles attractifs qui sont les trois villes qui portent.
05:58 Rappelons-les les pôles.
05:59 Alors c'est Beauvais, Compiègne et Creil.
06:04 Ah j'aurais dit Chantilly moi, non mais c'est Creil.
06:06 En nombre d'habitants, c'est Creil.
06:08 D'accord, d'accord. Donc ça fait que c'est très dynamique.
06:10 Très dynamique. Et puis après, on est aussi bercé par l'Île-de-France.
06:15 Donc ça nous aide énormément en termes d'attractivité pour toutes nos entreprises qui travaillent en limite trois villes de France.
06:22 Alors nous on va parler d'artisanat aujourd'hui.
06:23 Les artisans, comment ils se présentent dans l'Oise ?
06:26 Il y a un grand panel d'artisans, il y a de tout, il y a des métiers incroyables.
06:30 Tout à fait. Alors il y a 23 000 artisans dans l'Oise, composés de 60% de micro-entreprises.
06:36 Donc ça veut dire que c'est des artisans seuls qui travaillent tout seuls et bien souvent et qui portent leurs projets bien souvent et montrent leur artisanat et leur savoir-faire.
06:47 Mais vous êtes là pour les aider ? Vous les accompagnez ?
06:49 Alors on les accompagne justement par le marché artisanal, qui est une vitrine qui fait.
06:53 Et ensuite en termes d'accompagnement, on a plus la compétence économique qui permet de gérer en direct.
06:58 Ça veut dire quoi on l'a plus ? Vous l'avez perdue ?
07:01 Alors oui, elle a été transférée effectivement à la région.
07:03 Bonne chose, mauvaise chose ?
07:04 Alors moyenne chose.
07:06 Moyenne chose. Madame la Présidente, vous avez un avis là-dessus ?
07:08 Moi j'ai un avis, oui j'ai un avis parce que on est la collectivité de proximité.
07:14 Moi je suis tout à fait favorable que les régions gèrent les gros gros projets structurants.
07:20 Mais je trouve qu'on nous a coupé du commerce, de l'artisanat, de tout ce qui est proximité.
07:27 Et on l'a bien vu pendant la période Covid, heureusement que le département était là, même si le département n'avait pas la compétence économique.
07:33 C'est vrai. En préparant cette émission, vous m'avez dit "j'ai regardé ce qu'on pouvait faire au moment du Covid, il y avait des trous dans la raquette et je me suis mis dans les trous dans la raquette pour les combler".
07:40 Exactement.
07:41 Ça a été votre boulot ?
07:42 Disons qu'on ne veut pas marcher sur les compétences des autres, mais à un moment on est obligé de regarder et voir qu'il y a des trous dans la raquette.
07:49 Bien sûr.
07:50 C'est normal, on ne peut pas penser à tout. Mais nous on s'est vraiment attaché à regarder ce qui ne fonctionnait pas.
07:57 Et on a vu que des petits commerces, des petits commerçants, des couples qui travaillaient ensemble, à qui par exemple on a demandé du jour au lendemain de fermer leur restaurant,
08:04 ces gens-là n'avaient rien. Parce qu'ils n'étaient pas en société, parce qu'ils étaient en non-propre.
08:08 Et donc on a pu mettre en place des dispositifs pour aider ces personnes, parce qu'il fallait aussi qu'elles payent des loyers et qu'elles puissent manger.
08:15 Et des dispositifs dans le département, il y en a beaucoup qui viennent aider toutes les phases de jeu de notre société en fait.
08:22 Vous avez créé, c'est vous qui avez créé le marché artisanal de l'Oise il y a six ans.
08:27 C'est ça.
08:28 Sur quel constat et quelle était la volonté ? Quelle était la jeunesse du projet ?
08:31 Un petit peu ce que vient de dire Bruno Calero, c'est-à-dire qu'on avait perdu la compétence économique.
08:38 Les commerçants, artisans ne savaient plus trop qui devait s'occuper d'eux, etc.
08:45 Donc bien sûr, la chambre de commerce, comme la chambre des métiers gère ce genre de choses.
08:52 Mais il fallait peut-être les aider à avoir une vitrine.
08:55 Et on a bien vu aussi pendant la période Covid que beaucoup de personnes qui n'avaient pas d'activité durant cette période se sont mis effectivement à fabriquer.
09:03 Et on avait aussi envie de les mettre en valeur.
09:06 D'accord. Et c'est comme ça que tout a commencé il y a six ans ?
09:09 Tout a commencé un petit peu avant puisqu'on n'a pas pu faire ce marché l'année Covid.
09:16 Mais notre rôle, ça a été effectivement d'être aux côtés de nos commerçants, faire voir cette richesse.
09:23 Et surtout, à travers ce marché artisanal, pouvoir leur donner une vitrine et faire voir leurs compétences, leurs qualités.
09:34 Et tout ça gratuitement pour les artisans.
09:37 Oui, c'est gratuit. Et je note qu'il y a des parkings gratuits aussi.
09:40 Il y a des parkings gratuits avec des navettes.
09:42 Et des navettes gratuites.
09:43 Tout à fait.
09:44 Pour aller voir ce fameux marché artisanal de l'Oise.
09:46 Un petit mot Bruno Calero avant qu'on fasse cette pause.
09:48 Ça sert de vitrine aux artisans. Ils en sont contents de cette vitrine ?
09:50 Ils sont très contents.
09:51 Parce qu'ils ont accès au grand public ?
09:52 Accès au grand public, entièrement gratuit, dans lequel en plus on crée toute une animation, une éco-atmosphère pour pouvoir effectivement faire en sorte que les familles puissent être présentes.
10:03 Que le public soit là avec des animations, ils déambulent dans le parc.
10:07 On peut manger, pique-niquer.
10:08 Et en même temps on peut manger et pique-niquer.
10:09 Il y a de la musique.
10:10 Moment très agréable.
10:11 Il y aura qui cette année ?
10:12 Alors cette année, on a...
10:14 En musicien, en chanteur.
10:15 En musicien, c'est plutôt... Alors le thème c'est médiéval.
10:18 C'est médiéval.
10:19 Voilà, cette année.
10:20 Et dans lequel on aura effectivement une troupe, des troupes qui vont déambuler dans le parc avec des musiques médiévales.
10:26 Moderne, un peu plus moderne, mais médiévale en même temps.
10:28 Très bien.
10:29 Ça on va continuer à en parler, on va marquer une pause et on va continuer à évoquer ce marché artisanal de Loise qui aura lieu.
10:34 Les dates ?
10:35 Le 6 et 7 avril.
10:37 Le 6 et 7 avril, ce week-end.
10:38 Le week-end prochain.
10:39 Le week-end prochain.
10:40 Absolument.
10:41 A tout de suite.
10:42 Le conseil départemental de Loise présente le marché artisanal de Loise, le plus grand marché artisanal aux portes de Paris.
10:48 Sud Radio, la France à découvrir.
10:51 Christophe Gickel.
10:52 Et ça va se passer à Beauvais, à l'hôtel du département qui vous tend les bras pour ce marché artisanal de Loise.
10:58 Avec nos invités, Nadege Lefebvre, présidente du conseil départemental de Loise et Bruno Calero, conseiller départemental délégué chargé de l'avis de l'entreprise et de l'artisanat.
11:06 Madame Lefebvre, combien d'artisans seront présents à ce marché artisanal de Loise ?
11:10 Et pourquoi vous conseilleriez aux Parisiens, aux ceux qui habitent dans la région, d'y aller faire un tour ?
11:15 Alors, tout simplement parce qu'ils vont voir des artisans de grande qualité.
11:22 Et puis, oui, on est autour de 120, 118, 120 artisans.
11:29 On a essayé aussi qu'il y ait des artisans de tous les cantons, puisqu'il y a 21 cantons dans le département de Loise.
11:36 Et puis, des choses un peu diverses, des nouveautés, de façon à bien faire voir à tout le monde que notre artisanat a beaucoup de talent.
11:44 Absolument. Et nous sommes avec Iris Zolletner, graveur en taille 12 sur métal.
11:48 Iris a 26 ans, on le voit sur l'image qu'elle a avec nous en zoom.
11:52 Iris, vous êtes à côté d'un microscope. Comment c'est possible, ça ?
11:55 Oui, la gravure en taille 12, aujourd'hui, elle est beaucoup demandée sur du bijou.
12:02 Et c'est une échelle de travail qui est vraiment petite.
12:07 Si je travaillais sans microscope, je pense que j'aurais besoin de grosses lunettes aujourd'hui.
12:14 Ce n'est pas possible. Ce n'est pas à voix basse.
12:18 Explique-moi, dans un auditeur, quel est votre travail ? Vous vous êtes graveur sur taille 12,
12:22 vous prenez des métaux comme de l'or, de l'argent, des métaux précieux,
12:26 et vous venez graver des inscriptions, des noms, des prénoms ou des devises.
12:31 Et vous avez quoi comme parcours, Iris ?
12:34 J'ai fait l'école Boulle à Paris pendant cinq ans, dans l'atelier de gravure ornementale.
12:40 Et après, je suis sortie diplômée d'un DMA.
12:45 J'ai travaillé à Saumur dans un atelier de bijouterie, puis à Pantin dans un atelier d'orfèvres.
12:52 Et maintenant, depuis un an, je suis à mon compte.
12:56 Et les entreprises, les gens me contactent en me demandant de venir décorer leurs pièces.
13:02 Il y a quelques instants, on m'a demandé de graver une timbale.
13:08 C'est un gobelet en argent où on me demande de graver un nom.
13:13 Au guste, je viens faire un décor.
13:17 Après, sur des bagues, sur les alliances, je viens graver une date.
13:24 Très bien. Est-il vrai que vous avez travaillé sur les trophées 2023 de coupe de football ?
13:32 J'ai participé. Après, je les ai vus.
13:37 Je travaille sur d'autres trophées intéressants que je peux vous montrer.
13:43 Ce sont des petites coupes en argent pour Roland-Garros.
13:49 Sur le médaillon, je grave le logo de la Fédération française de tennis, un FFT.
13:57 Tout ça, c'est gravé à la main ? Quels sont vos outils de travail ?
14:01 Un petit burin avec un marteau ?
14:03 Je grave avec un petit burin. C'est une barre en acier affûtée.
14:08 C'est hyper minutieux.
14:10 Oui. Je viens le planter dans le métal.
14:15 Vu que c'est en acier, un métal très dur par rapport à l'argent, je rentre dans le métal très facilement.
14:21 Ça fait un petit copeau.
14:23 Sinon, la minutie, il ne faut pas se tromper.
14:29 Vous serez présente au MAO, au marché artisanal de l'Oise.
14:33 Vous serez contente de rencontrer les publics qui seront étonnés de voir comment vous travaillez,
14:38 si jeune, sur un métier de haute précision, avec beaucoup de minutie, sur des métaux précieux.
14:42 Qu'attendez-vous de cette rencontre au marché artisanal de l'Oise ?
14:47 De mieux expliquer ce que vous faites ?
14:49 Je rappelle que vous êtes une vingtaine de graveurs en France. Vous n'êtes pas beaucoup.
14:52 On n'est pas beaucoup.
14:54 Pour donner de la visibilité au métier, montrer que ça existe.
15:00 Ce n'est pas parce qu'on ne connaît pas qu'on ne peut pas faire d'autres métiers.
15:08 C'est partagé.
15:11 C'est partagé dans un moment festif. Vous êtes d'accord, Madame la Présidente ?
15:15 Voilà un bel exemple.
15:16 C'est un bel exemple.
15:17 26 ans et un métier incroyable.
15:20 C'est la raison pour laquelle il y aura aussi un espace apprentissage.
15:23 Je pense qu'il est important que les jeunes entrent en contact avec ces artisans qui ont des métiers peu connus ou pas connus.
15:31 De façon à générer des envies.
15:35 Vous avez travaillé sur les timbales d'Anne d'Autriche aussi.
15:38 Vous pouvez travailler sur des pièces historiques, Iris ?
15:42 Oui, c'est ça.
15:44 Ce sont des pièces faites chez Puy Forcas, l'atelier d'or février dans lequel j'ai travaillé.
15:52 Ce sont des reproductions de timbales qu'avait la mère de Louis XIV.
15:58 Ce sont des timbales qui sont gaudronnées en or.
16:03 C'est un joli travail.
16:08 C'est une grosse responsabilité. Il ne faut pas se rater.
16:10 C'est ça. En gravure, on n'a pas trop le droit à l'erreur.
16:14 Dès qu'on enlève du métal, on ne peut pas trop le remettre.
16:17 Ce sont des pièces vraiment sympas.
16:21 Les originales sont au Louvre.
16:24 C'est une grande fierté quand on voit les originales.
16:27 On se dit "Ah mince, aujourd'hui c'est nous qui les faisons".
16:31 C'est vraiment super.
16:33 Bruno Calero, on peut dire qu'Iris est vraiment la représentante de cette excellence et du savoir-faire dans l'art
16:40 qu'on peut trouver dans l'Oise, partout en France, mais surtout dans l'Oise.
16:44 Tout à fait. C'est bien la cible qu'on veut mettre en avant.
16:46 C'est un métier d'art exceptionnel qui faut du savoir-faire.
16:50 Il y a un peu "savoir-être" qui a été cité, mais c'est le savoir-faire.
16:54 En même temps, on met en valeur le village de l'apprentissage,
16:59 le village des reprises d'entreprises, de démonstration aussi.
17:03 C'est quoi le village des reprises d'entreprises ?
17:05 C'est un petit mur de reprises d'entreprises.
17:08 D'ici 5 ans, il n'y aura plus de la moitié des entreprises qui seront à reprendre,
17:12 en tout cas dans notre territoire.
17:14 Dans 5 ans, il y a déjà la moitié des entreprises à reprendre.
17:17 Il y a une nécessité que les jeunes reprennent des entreprises
17:21 et soient accompagnés par les chambres consulaires.
17:24 C'est très important aussi, parce qu'elles sont là pour les aider, les guider,
17:27 pour des fois trouver le financement,
17:29 ou les accompagner sur leur stratégie de développement.
17:32 Ça a une utilité également.
17:34 Ce village est un village d'apprentissage, mais aussi de rencontres et de relations.
17:38 Concrètement, si on veut reprendre une entreprise dans l'Oise, on va avoir la CCI ?
17:42 En tout cas, c'est le conseil que je donne à toute société,
17:46 à tout entrepreneur qui souhaite reprendre,
17:48 de se rapprocher de la chambre consulaire qui est effectivement affairée à son domaine d'activité,
17:52 qui pourront lui rapporter de l'expertise, du conseil, de la formation, de l'accompagnement.
17:56 Parce que des fois c'est un peu nébuleux, c'est une forêt, on ne sait pas trop à qui...
18:00 Vous avez mis le doigt sur quelque chose, effectivement.
18:02 Quand je vous ai cité tout à l'heure, il y a plus de 60% des micro-entreprises qui sont créées.
18:08 Ces micro-entreprises, ils vont les créer aujourd'hui sur un site internet,
18:11 mais derrière, il n'y a personne qui les accompagne.
18:14 Et ça, ça se ressent, parce qu'une entreprise, ça a une durée de vie,
18:17 enfin, au bout de trois ans, on peut dire qu'elle est viable.
18:20 Et l'accompagnement des chambres consulaires pour les aider, pour les accompagner,
18:23 pour ça, c'est primordial pour qu'ils puissent justement avoir des perspectives,
18:27 savoir s'ils doivent rester comme ils sont, tout simplement,
18:29 parce qu'ils sont sur une niche et ils ont juste besoin de la conforter,
18:33 ou d'autres qui ont besoin de développer, ou trouver des relais,
18:35 ou trouver des choses pour pouvoir continuer à pérenniser leur activité.
18:39 - D'accord. Iris, qui vient vous voir ? Quels sont vos clients ?
18:41 Et comment vous développez votre activité ?
18:44 - Mes clients, ce sont les orfèvres, les bijoutiers et les particuliers.
18:49 Et ça marche beaucoup et très bien au bouche à oreille.
18:52 - Ah, c'est ça. Parce que vous avez du talent et qu'on vous reconnaît.
18:55 - Oui, je pense. J'espère le croire.
18:59 - C'est ça l'idée.
19:01 - Oui. Mais ça, ça va très vite.
19:03 - Madame Lefèvre, là, vous serez présente au MAO, vous allez rencontrer les artisans,
19:07 vous allez les rassurer sur ce que peut faire le département pour eux ?
19:10 Vous êtes assez présente dans leur accompagnement ?
19:12 - Moi, je suis toujours présente le jour de ces grandes manifestations.
19:16 Et d'ailleurs, je passe les voir les uns derrière les autres.
19:18 - D'accord, très bien.
19:19 - Souvent avec les présidents des deux chambres consulaires métiers et commerce.
19:24 Et puis, bien sûr, nos services. Bruno Calero qui m'accompagne, bien évidemment.
19:29 Parce que quelquefois, il nous donne aussi des idées pour qu'on fasse progresser ce marché artisanal.
19:36 - Oui, parce qu'il peut y avoir des trous dans la raquette aussi.
19:38 - Il y a des trous dans la raquette partout. Donc, pourquoi pas là également.
19:42 - Alors, je sais que vous adorez la céramique. Est-ce que vous irez faire un tour sur le stand de céramique ?
19:45 - Oui, moi j'adore la céramique. Il y a peu de céramistes aujourd'hui professionnels dans le département.
19:53 Ils ont d'ailleurs créé une association.
19:56 Mais on a effectivement des personnes qui font un travail splendide.
20:03 Qui savent non seulement travailler la terre, mais le vernissage, la décoration, les couleurs.
20:10 C'est vraiment de l'art. C'est de l'artisanat, mais c'est de l'art en même temps.
20:14 Et vraiment, c'est ce que j'ai envie avec Bruno de présenter vraiment aux habitants de l'Oise.
20:21 Mais aussi aux parisiens, puisque nous sommes à la porte de Paris.
20:24 Et à tous les habitants des Hauts-de-France bien évidemment.
20:27 - Rappelons que pour venir à Paris, la première commune est à 40 km de Paris.
20:31 Et sinon, on y vient en métro, en bus ?
20:35 - On peut venir en train. - En train, bus, voiture ?
20:39 - Oui, en train. - Parfait. Le week-end c'est un peu plus fluide.
20:42 - Oui, et puis il y a la A16 qui est un beau trait d'union entre le département de l'Oise et la région parisienne.
20:49 - Et s'il y a des gens qui nous écoutent aujourd'hui, qui voudraient s'installer dans l'Oise,
20:52 des futurs entrepreneurs ou des futurs artisans, ils ont des aides du département concrètes ?
20:57 - Alors justement, c'est la raison pour laquelle je disais tout à l'heure que c'était une grave erreur
21:02 de nous avoir retiré la proximité. - Alors c'était quand que cette erreur a été commise ?
21:06 - Elle a été commise il y a quelques années. C'est la loi notrée.
21:10 - D'accord. Il y a dix ans. - Oui, une petite dizaine d'années, c'est ça.
21:15 - C'était sous François. - C'était sous François Hollande.
21:19 Mais voilà, après, je pense qu'on peut toujours réparer les choses.
21:23 Et j'espère que dans cette nouvelle vague de décentralisation,
21:27 on va regarder un peu plus le département comme une collectivité de proximité
21:32 et puis qu'on puisse rester dans la proximité, même à faire remonter les informations
21:37 vers la région, vers l'État, peu importe. Mais qu'on ait une façon de travailler
21:41 et qu'on soit beaucoup plus près de nos artisans et de nos commerçants.
21:44 - Je crois qu'on vous entend, madame Lefebvre, et on va continuer à parler de ce grand marché de l'Oise
21:48 qui aura lieu ce week-end à Beauvais, dans l'hôtel du département d'ailleurs,
21:52 qui est un très bel hôtel, très bel bâtisse. - C'est un grand parc.
21:55 - Avec un grand parc dans lequel on pourra s'arrêter, pique-niquer, et on espérait qu'il fera très beau.
21:59 - On a commandé le soleil, donc j'espère qu'il sera là.
22:02 - On marque une petite pause, mes amis, on se retrouve juste après pour parler du marché artisanal,
22:05 car nous sommes dans l'Oise, dans la France à découvrir, à tout de suite.
22:08 - Le conseil départemental de l'Oise présente le marché artisanal de l'Oise,
22:12 le plus grand marché artisanal aux portes de Paris.
22:15 - Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
22:19 - Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'artisans seront là au grand marché artisanal de l'Oise.
22:23 On en compte 120, une trentaine de métiers répertoriés, des animations,
22:27 et puis bien sûr le thème médiéval, car nous ne sommes pas loin de Beauvais.
22:31 Beauvais qui n'est pas loin de Paris non plus.
22:33 La première porte d'entrée est à 40 km de Paris.
22:35 Nous sommes dans l'Oise avec nos invités, Nadej Lefebvre,
22:38 président du conseil départemental de l'Oise, Bruno Calero,
22:41 conseiller départemental élégué chargé de la vie d'entreprise et de l'artisanat.
22:44 Et vous êtes maire de Puiseux-le-Auberger, 850 âmes aussi.
22:48 - C'est ça. - Comment ça se passe à Puiseux-le-Auberger ?
22:50 - Ça se passe bien, comme un petit village de campagne.
22:53 - Il y a des artisans chez vous ?
22:55 - Alors on a un petit peu d'artisanat, effectivement.
22:57 On a une petite zone industrielle avec des artisans.
22:59 - Très bien. - On a une dizaine d'artisans.
23:02 Après, aussi des micro-entreprises, que je citais tout à l'heure.
23:05 Dans ma commune, j'ai aussi des artisans de micro-entreprises.
23:08 - Alors les auditeurs et auditrices qui nous écoutent,
23:10 pourront-ils venir avec leurs enfants au marché artisanal de l'Oise ?
23:13 Y a-t-il des animations spéciales en France ?
23:14 - C'est même souhaité. - Mais bien sûr, parce que c'est rigolo.
23:16 - Et voulu qu'on puisse venir en famille, effectivement.
23:20 Il y aura des émulations, une balade en calèche autour du parc.
23:23 - Avec un vrai cheval. - Oui, avec un calèche.
23:25 Ce qui n'est pas bon. Tout à fait.
23:28 Ensuite, il y aura des structures gonflables.
23:32 - Ah oui, ils pourront s'amuser, alors.
23:34 - Quelques balèges, des jeux en bois typiques Picard.
23:37 - Oui, bien sûr. Parce qu'on est quand même en Picardie,
23:39 si on ne l'avait pas dit, Madame Lefer.
23:41 - On est surtout en Picardie. - On est surtout en Picardie.
23:43 On est un peu dans les Hauts-de-France, mais on est loin de Lille, quand même.
23:46 - Oui, on est loin de Lille. - On reste Picard.
23:49 - Il y a savoir-faire Picard aussi, donc il faut aussi le mettre en valeur.
23:52 - Absolument. Deuxième témoignage, nous sommes avec Gaëtan Truigo,
23:56 ébéniste spécialisé en restauration de meubles et objets d'art.
23:59 Gaëtan, bonjour. - Bonjour.
24:01 - Vous, pareil, vous êtes aussi ce qu'on appelle un artisan d'excellence
24:04 avec un savoir-faire particulier.
24:07 Vous travaillez sur la marquetterie. Rappelez-nous ce que c'est que la marquetterie.
24:10 - La marquetterie, on pourrait la définir comme une découpe.
24:16 On peut voir ça un peu comme un puzzle, parce qu'il faut venir découper
24:19 plusieurs pièces de bois d'une épaisseur très, très fine.
24:22 On peut apparenter ça à du bois qui a une épaisseur d'une feuille de papier d'imprimant.
24:27 La plupart du temps, sur une marquetterie qui est plus récente,
24:31 on est sur une six-dixième d'épaisseur, donc ça fait moins d'un millimètre.
24:35 Après, sur des marqueteries plus anciennes, on est sur des épaisseurs plus importantes.
24:41 Mais voilà, la marquetterie, c'est vraiment la découpe d'éléments en pièces de bois.
24:44 On en fait un puzzle pour ensuite le rajouter et créer un motif.
24:47 - D'accord. Donc vous travaillez sur de l'ameublement, de la restauration de meubles
24:51 qui sont vos clients ?
24:54 - C'est un peu de tout. C'est aussi bien du particulier comme du professionnel.
24:58 Le professionnel, ça va être sur tous les antiquaires.
25:00 Et du particulier, essentiellement, pour restaurer les meubles qu'ils ont chez eux.
25:07 - Alors rapidement, votre parcours, comment vous êtes arrivé à la marqueterie
25:10 et à la restauration de meubles ? D'abord, vous aimez le bois, déjà, une première chose,
25:13 depuis tout petit ?
25:15 - Effectivement, depuis tout petit. Et puis effectivement, c'est quelque chose
25:17 qui me tient à cœur. J'aime beaucoup le bois pour la noblesse qu'il a.
25:22 Et puis, c'est un matériau qui est vivant. En fait, ce qui me passionne, c'est vraiment
25:28 de façonner et de transformer pour le faire vivre en plus davantage.
25:35 Une fois transformé, donc effectivement, c'est surtout une passion du bois.
25:39 - Vous êtes installé où dans l'Oise ?
25:42 - À Beauvais même.
25:44 - Très bien. Est-ce que votre carnet de commandes est rempli, plein, jusqu'en 2022 ?
25:49 - C'est ce que je souhaite. Il faut qu'effectivement, je me fasse connaître davantage.
25:57 Mais le carnet de commandes est déjà bien rempli, c'est très plaisant.
26:00 Et du coup, ça me permet de pouvoir avancer à peu près sereinement.
26:04 - D'accord. Et vous, vous êtes à votre compte aussi. Vous êtes ébéniste.
26:07 - Oui, exactement.
26:08 - Là, on vous voit dans votre atelier où il fait un peu frais, le matin.
26:11 - Dans la partie du haut de mon atelier où il fait un peu plus chaud, du coup.
26:15 Oui, c'est ça.
26:16 - Et est-ce que vous avez déjà participé au marché artisanal de l'Oise ?
26:20 - Oui, j'ai eu la chance d'y participer l'année dernière déjà.
26:26 Et en fait, moi, je suis arrivé sur le département de l'Oise en 2021.
26:33 C'est ça, début 2021.
26:35 Et j'ai eu l'occasion de participer l'année suivante aussi au département de l'Oise.
26:41 Ce qui m'a vraiment permis déjà de me faire connaître en fait,
26:45 en étant implanté tout nouveau, tout frais.
26:47 Et ça a été vraiment un gros coup de communication pour moi.
26:50 Et à partir de là, ça m'a permis de bien démarrer l'activité.
26:54 - Oui, parce que les gens sont curieux de rencontrer des artisans
26:56 quand on voit la minutie avec laquelle vous travaillez,
26:58 le professionnalisme, l'attention que vous mettez dans votre métier.
27:01 Il y a un vrai contact avec le public. Le public est curieux de ça.
27:04 Donc on n'a pas tellement l'occasion d'avoir une concentration
27:07 de 120 artisans sur le même endroit. C'est pas mal.
27:11 - Complètement. Et puis du coup, je sais que sur le salon,
27:16 sur le MOU de l'année dernière,
27:18 comment j'ai pu faire une démonstration de découpe de marqueterie.
27:23 Et effectivement, je me suis rendu compte que les gens étaient réellement intéressés
27:26 par cette pratique et puis assez curieux de découvrir certaines choses,
27:32 notamment sur ce domaine-là.
27:34 - Madame la Présidente, vous qui avez créé ce salon,
27:36 est-ce qu'on peut dire que depuis 30 ans, l'artisanat a une meilleure image
27:40 qu'il y a 30 années ? Aujourd'hui, c'est vraiment quelque chose,
27:42 vous voyez, c'est des jeunes qui ont repris le flambeau.
27:44 Il y a quelque chose de fascinant, d'excellence dans le geste,
27:48 dans ce métier. L'artisanat a repris de la valeur, je trouve.
27:52 - Oui, ça a amené de la curiosité aussi de la part des personnes
27:56 qui viennent sur ces marchés. Et moi, ce que j'aime beaucoup,
27:59 je vous disais tout à l'heure qu'on est plutôt à créer une vitrine,
28:02 mais ce type d'artisans, bien évidemment, ils ne vont pas vendre
28:06 quelque chose le jour du marché. Par contre, ils vont distribuer
28:10 des cartes de visite, ils vont pouvoir effectivement
28:13 entrer en contact avec des clients potentiels.
28:16 Et c'est ce chemin-là qui est intéressant. Et après, il y a un suivi,
28:20 bien évidemment, par les chambres consulaires et notamment
28:23 les chambres des métiers pour le coup, qui va nous permettre de savoir
28:27 s'il y a une évolution. Et puis, on veut, nous, avec Bruno,
28:31 aussi attirer les jeunes, parce que là, on voit bien,
28:35 nous avons affaire à deux jeunes. Et les jeunes sont aussi intéressés
28:39 par la nouveauté, par la création, la créativité.
28:43 Et je pense que ce type d'artisans peuvent tout à fait leur donner envie.
28:48 - Oui, le MAO va booster leur communication.
28:51 - Le MAO, c'est ça. Ce n'est pas un marché comme les autres.
28:54 C'est un marché où on fait connaissance avec des artisans,
28:57 où on fait connaissance avec un métier. Et puis, ils ont tellement
29:01 la passion de leur métier que ça peut passer avec des jeunes, etc.
29:06 Il y a des jeunes qui se cherchent. Tout le monde ne fera pas
29:08 de grandes études. Eh bien, on a besoin d'excellents artisans
29:12 et ils en font partie. - Et on peut dire que la meilleure pub,
29:15 de toute façon, les artisans le savent, ils ne pourront pas me démentir,
29:17 c'est le bouche à oreille, de toute façon.
29:19 C'est entre vous et moi, on dit "Vous connaissez un artisan sympa".
29:22 - C'est comme ça que ça se passe. Bruno Calero, conseiller départemental
29:26 délégué chargé de la ville, l'entreprise et de l'artisanat.
29:28 Vous avez un super titre quand même. - Non.
29:31 - L'artisanat, on a vu que nos deux amis sont fiers de participer à ce MAO.
29:36 Est-ce que vous avez dû faire une sélection d'artisans ?
29:39 Parce qu'on en a 120, mais il y en a d'autres.
29:41 - Alors, effectivement, il y a eu... - Ça, c'est rude de sélectionner.
29:43 - C'est rude, bien entendu. Effectivement, on aimerait...
29:45 - Accueillir tout le monde. - Accueillir tout le monde.
29:47 Mais pour des questions de sécurité, il faut aussi se limiter
29:50 en termes de... pour que le parc puisse être aussi accessible et à l'aise.
29:54 D'ailleurs, pour les mobilités réduites, on a le temps à le signaler.
29:58 - Il est grand, le parc ? - Il est très grand, le parc.
30:00 Combien d'hectares ? - Je ne sais pas. Je ne sais pas tellement.
30:03 Mais il est très, très grand. - Oui, d'accord.
30:05 Mais c'est un beau parc. On peut y faire son footing.
30:07 - Ah, largement. - Largement.
30:09 - On pourra y pique-niquer. - Oh, largement aussi.
30:11 - On peut tout faire dans ce grand parc. - On peut tout faire.
30:13 C'est un très, très grand parc. C'est vraiment un très beau parc.
30:16 - Donc, effectivement. Et là, ce qui a été souligné,
30:19 c'est justement la démonstration qui a été faite.
30:22 Depuis les dernières, on a mis en place un règne de démonstration.
30:25 Et justement, les artisans viennent, c'est-à-dire qu'ils exposent,
30:29 et ils peuvent venir à des momentés. Alors, bien sûr, on a un planning
30:32 qui est mis en place. Et à des momentés, ils viennent faire une présentation
30:35 de leur métier. C'est-à-dire un moment un petit peu à part du salon.
30:38 - C'est bien. - Et ils viennent faire des démonstrations.
30:40 Donc là, ça, ça appelait. Le public apprécie,
30:43 parce que là, ils ont un contact privilégié avec l'artisan.
30:45 L'artisan est en contact et en interaction avec le public
30:48 et peut montrer, expliquer justement son métier, son savoir-faire.
30:52 - Est-ce qu'on pourrait se reconvertir en artisan, assez facilement,
30:55 en allant chercher des informations ? Je sais qu'on voulait parler du droit
30:58 à la formation individuelle qui est important. - Oui, il y a le DIF, effectivement.
31:01 Qui permet à tout un chacun, tout au long de sa vie,
31:04 de pouvoir changer de métier, s'il le souhaite.
31:07 Les conversions, les reconversions de métiers, on en voit souvent.
31:10 Là, on a deux exemples, c'est des jeunes, ils sont vraiment dans la création,
31:13 mais on aurait pu avoir des cadres des régions parisiennes
31:15 qui souhaitent se reconvertir et faire toute autre chose.
31:18 Quelque part, l'Oise, c'est un peu le jardin de l'île de France.
31:21 On a une verdure, on a tout un système et un environnement,
31:25 on a du patrimoine, on a une culture. - C'est une terre rurale,
31:27 c'est une terre agricole, terre rurale, de ruralité.
31:30 Belle campagne. - On a du tourisme, quand même.
31:33 - Combien de millions de visiteurs, Madame la Présidente ? - 14 millions.
31:36 - 14 millions ! Et rien que sur quoi ? Sur chantier et compiègne ?
31:39 - Ah non, non. - Sur tout le département ?
31:41 - Sur tout le département. - Énorme !
31:43 - Il y a des pépites, bien sûr, qu'on connaît, chantier, compiègne,
31:46 mais aujourd'hui, il y a beaucoup de patrimoine,
31:49 le patrimoine a été rénové,
31:52 et puis il y a beaucoup de tourisme vert aussi.
31:55 Et puis demain, il y aura le canal Seine-Nord,
31:57 avec des berges qui seront aménagées pour aussi faire des balades.
32:02 Non, non, on est en train de structurer le département sur le plan touristique.
32:06 - Mais déjà, il est très bien noté.
32:08 Et vous, à titre personnel, est-ce que vous aimez bien aller vous balader ?
32:10 - Ah oui, bien sûr. - Mais où ?
32:12 - Partout. - Partout ? En forêt ?
32:14 - En forêt, sur la Tronçoise.
32:18 - Alors rappelons ce que c'est que la Tronçoise.
32:20 - On a les marais de Sassi,
32:22 il y a 220 hectares qui appartiennent au département,
32:25 et je souhaite, avec les élus qui m'accompagnent sur ce projet,
32:30 le développer, le faire mieux connaître.
32:33 Mais je veux des amoureux de la nature, bien évidemment.
32:35 Parce qu'il faut parler de la faune, il faut parler de la flore.
32:38 Et puis nous avons des buffles d'eau, nous avons des chevaux.
32:41 - Des buffles d'eau ? - Exactement.
32:43 - Qu'est-ce que c'est qu'un buffle d'eau dans l'Oise ?
32:45 - Eh bien, un buffle d'eau, il vit dans les marais,
32:47 et il permet de gérer l'écosystème,
32:49 et c'est vraiment très intéressant.
32:51 Et je voudrais, bien évidemment, faire connaître ces endroits magnifiques.
32:57 Alors nous y travaillons, parce qu'il faut qu'ils soient un peu plus accueillants pour le public,
33:01 et donc nous y travaillons, et d'ici quelques années,
33:04 on aura vraiment les marais de Sassi qui seront un lieu fantastique pour accueillir les visiteurs.
33:10 - C'est ça que vous le souhaitez ardemment ?
33:12 - Oui, parce qu'il y a le patrimoine dans le département de l'Oise,
33:16 mais je veux surtout travailler à la nature, sur la nature, sur tout ce qui est...
33:22 Les gens ont besoin de se ressourcer, que ce soit les parisiens,
33:25 mais que ce soit aussi les gens, les habitants de nos villes, etc.
33:29 Et nous avons des lieux fantastiques, et il faut pouvoir en faire profiter,
33:34 mais voilà, avec le respect de ces lieux qui sont des lieux magnifiques.
33:37 - Oui, mais on parle des parisiens, mais même ceux des départements à côté.
33:41 - Ah ben les Hauts-de-France, exactement.
33:44 - On n'est pas contre, tout le monde est bienvenu.
33:47 - Ah mais nous on accueille tout le monde, même le sud de la France, il n'y a pas de problème.
33:50 - Mais allons-y, même les gens de Toulouse qui nous écoutent sur ceux de radio,
33:53 vous pouvez venir dans l'Oise, c'est formidable.
33:55 On va marquer une petite pause mes amis, on se retrouve juste après pour le dernier quart d'heure
33:57 de cette émission consacrée au marché artisanal de l'Oise,
34:00 qui va se dérouler à Beauvais ce week-end, et auquel vous êtes cordialement invité.
34:05 C'est gratuit, c'est formidable, pour y aller en tout cas, les navettes, tout est bien, le parking.
34:09 Et sur place, on s'amuse, il y a quand même un côté très festif.
34:12 - Tout à fait. - C'est vrai.
34:13 - Et familial. - Et familial.
34:15 - Et convivial. Et vous pourrez rencontrer Nadej Lefebvre qui sera là.
34:18 A tout de suite.
34:19 Le Conseil départemental de l'Oise présente
34:22 le marché artisanal de l'Oise, le plus grand marché artisanal aux portes de Paris.
34:27 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
34:31 - Ils seront 120 artisans de l'Oise qui seront là au grand marché artisanal de l'Oise,
34:35 à Beauvais, ce week-end.
34:37 Et ils étaient avec nous tout à l'heure, on va les remercier d'avoir participé à notre émission.
34:40 Iris Zolotner, graveur en taille douce sur métal, 26 ans,
34:43 un grand talent de l'artisanat français.
34:46 Bravo Iris, on va se retrouver au marché artisanal de l'Oise.
34:49 Et puis aussi Gaëtan qui est avec nous, qui est toujours ébéniste,
34:52 marketeur, qui est à Beauvais, et qui sera présent aussi,
34:55 dont vous pourrez admirer, chers auditeurs et auditrices, le geste précis.
34:58 Parce que c'est ça dont il s'agit aujourd'hui,
35:01 de la précision du geste et de l'amour d'un métier.
35:03 Merci à tous d'avoir participé à l'émission.
35:05 Et on va continuer nous avec Nadege Lefebvre,
35:08 président du conseil départemental de l'Oise,
35:10 et Bruno Calero, conseiller départemental élégué chargé de la vie de l'entreprise d'Ardena.
35:14 Et un petit mot, Madame Lefebvre, sur la flamme olympique,
35:17 parce que vous n'êtes pas peu fière d'accueillir la flamme olympique quand même.
35:20 Dernier parcours, dernière étape, c'est chez vous.
35:22 - C'est ça, la dernière étape avant d'arriver en région parisienne,
35:26 nous accueillerons la flamme olympique dans l'Oise le 18 juillet.
35:30 Et donc il y aura un parcours dans différentes villes.
35:35 Mais j'ai souhaité aussi que la ruralité soit au cœur.
35:38 Donc il y aura un passage dans trois communes rurales.
35:41 Il y aura les grandes villes, il y aura Chantilly, Creil, Compiègne,
35:45 et des communes autour de Compiègne comme Venette,
35:48 Marnier-les-Compiègne, etc.
35:50 Beauvais.
35:51 Mais l'allumage du chaudron se fera dans ce parc
35:55 du conseil départemental,
35:57 qui accueillera bien évidemment la flamme
36:01 et les relayeurs de la flamme olympique.
36:05 Ça c'est quelque chose qu'on a souhaité.
36:07 Il est vrai que pour avoir dans un pays les Jeux olympiques d'été,
36:12 il faut attendre 100 ans.
36:14 Je me suis dit dans 100 ans, un certain nombre d'entre nous ne seront plus là.
36:17 - C'est possible !
36:18 - Voilà, et donc si on peut faire...
36:20 C'est vrai que les temps sont suffisamment moroses en ce moment.
36:23 Et si on peut faire une fête autour du sport avec les habitants de l'Oise,
36:28 c'était bien sûr notre grande volonté.
36:30 - Et combien de communes seront concernées par ces Jeux olympiques ?
36:34 - Alors, il y a Terre de Jeux déjà, il y a 76 communes Terre de Jeux
36:39 qui ont été reconnues Terre de Jeux.
36:41 Ensuite on a 36 EPJ, donc centres de préparation aux Jeux.
36:47 Le département de l'Oise compte à peu près 25 disciplines olympiques
36:51 et 14 paralympiques.
36:53 Et la flamme, on parle beaucoup de la flamme olympique bien sûr du 18 juillet,
36:57 mais on aura aussi la flamme paralympique à Chambly
37:01 qui elle, ça se déroulera le 26 août.
37:05 Et donc nous avons beaucoup, beaucoup d'activités d'ici là
37:10 dans le département de l'Oise.
37:12 J'ai souhaité que les collégiens soient au cœur de toutes ces manifestations.
37:17 Et puis un sujet aussi qui me tient à cœur,
37:20 c'est les enfants de l'aide sociale à l'enfance.
37:22 Nous avons près de 2000 enfants à charge
37:25 et j'avais envie que ces jeunes puissent aussi avoir des Jeux de printemps,
37:29 qu'ils puissent côtoyer aussi la Team 24 qui sont les athlètes de l'Oise.
37:34 C'était très important pour moi.
37:37 Et puis comme je veux que ces enfants réussissent,
37:41 et nous avons des enfants bien sûr qui réussissent,
37:43 entre le brevet des collèges jusqu'au BTS,
37:46 et bien chaque enfant de l'aide sociale à l'enfance qui aura,
37:50 qui a réussi un diplôme,
37:52 et bien ira à une épreuve des Jeux Olympiques.
37:54 - Ah oui, offert par le département. - Offert par le département.
37:57 - Vous êtes très sensible à l'enfance et à la jeunesse j'ai l'impression.
37:59 - Oui parce que ce sont les adultes de demain
38:02 qu'on vit dans une période compliquée.
38:05 Moi je me rappelle quand j'avais 20 ans,
38:07 on vivait vraiment, c'était l'insouciance.
38:10 Aujourd'hui je trouve que c'est beaucoup plus difficile d'avoir 20 ans aujourd'hui.
38:13 Et si on peut leur amener des petits bonheurs comme ça,
38:17 sur le sport, développer la culture,
38:20 les mettre en relation avec des artisans comme on a vu,
38:23 et bien je crois que c'est notre rôle,
38:26 c'est notre rôle d'adulte et c'est notre rôle aussi
38:29 des lieux locaux et des lieux de proximité.
38:31 - On parlait tout à l'heure des transports,
38:33 c'est vrai que vous faites aussi venir des bus dans les communes,
38:35 le bus de l'APMI, le bus pour l'emploi,
38:38 racontez-nous ces deux actions.
38:40 - Alors le bus pour l'emploi, c'est une expérience que j'ai menée d'abord sur mon propre canton.
38:45 - Qui est lequel ?
38:46 - Qui est le canton de Beauvais 2,
38:48 qui est 40% la ville de Beauvais et 60% de communes rurales.
38:53 Et j'ai souhaité que l'emploi puisse aussi aller
38:57 à la rencontre des personnes qui n'ont plus de moyens de locomotion,
39:00 c'est le cas malheureusement dans certains secteurs.
39:03 J'ai souhaité aussi que les maires s'engagent à nos côtés,
39:06 parce que si le maire s'engage,
39:08 le dispositif va fonctionner et on le voit.
39:11 Aujourd'hui c'est 5 bus qui circulent dans le département de l'Oise
39:16 avec d'excellents résultats.
39:18 Moi ce que je souhaite c'est quand dans des villages,
39:20 on a des jeunes qui sont notamment dans des abribus
39:23 et qu'ils ne sont pas sur les listes de demandeurs d'emploi,
39:26 ça veut dire qu'ils sont sortis des radars
39:28 et on se doit, nous élus départementaux comme les maires,
39:32 de dire "c'est pas normal, il faut qu'on aille le chercher et il faut qu'on le ramène".
39:36 Certains on les a renvoyés à l'école,
39:38 parce que finalement ils étaient sortis comme ça du circuit scolaire,
39:41 et d'autres ne sont pas faits pour l'enseignement,
39:43 sont faits pour la formation.
39:45 Eh bien on va vers la formation,
39:46 et on peut aussi aller vers certains métiers,
39:48 parce que s'ils ont trouvé leur voie, ils seront motivés.
39:51 - D'accord. Et le bus de l'APMI ?
39:53 - Alors la bus de l'APMI, c'est...
39:55 - L'APMI c'est quoi déjà ?
39:57 - C'est la protection maternelle infantile.
39:59 Et le but c'est d'aller dans les villages aussi,
40:02 rencontrer les jeunes mamans
40:04 qui peuvent avoir des difficultés,
40:06 qui ont besoin de conseils.
40:08 Donc c'est une équipe avec médecins, infirmières, infirmiers,
40:11 qui vont à la rencontre.
40:13 Et nous recevons bien évidemment énormément de monde.
40:17 Je crois qu'on a vu 212 000 bébés.
40:21 - Ah ouais ?
40:22 - Oui, c'est très très important.
40:23 - 212 000 bébés ? Mais pas sur un an ? Non, depuis le début ?
40:26 - Ah bah depuis le début, c'est régulier.
40:30 On a un département quand même de 840 000 habitants,
40:33 donc c'est pas sur un an bien évidemment.
40:35 Mais c'est quand même...
40:37 Le bus de l'APMI est sur la route tous les jours.
40:40 - Autre gros succès du département,
40:42 et ça j'aimerais bien qu'on en parle
40:43 parce que ça fait partie des choses qu'il faut noter,
40:46 c'est le pass-permis.
40:47 - Alors là c'est tous les dispositifs jeunes,
40:50 donc oui effectivement on a plusieurs pass-permis.
40:52 Le pass-permis oui, on va arriver aux 25 000 jeunes
40:56 qu'on a aidés.
40:58 Donc c'est une aide de 600 euros,
41:00 près de 50% du permis.
41:02 - Le prix du permis, oui.
41:03 - Mais le côté un peu atypique de la chose,
41:05 c'est que moi je me réveille tous les matins en disant
41:08 "je gère un gros budget mais c'est les impôts des gens,
41:11 c'est l'argent du contribuable".
41:13 Et je crois qu'il est important de faire comprendre aux jeunes
41:16 oui on te donne 600 euros pour passer ton permis,
41:19 mais c'est de l'argent public,
41:20 et on n'a rien sans rien dans la vie.
41:22 Donc tu vas faire 70 heures de contribution citoyenne,
41:27 que tu vas aller faire dans une mairie,
41:28 que tu vas aller faire dans une association,
41:30 que tu vas aller faire dans un centre
41:33 qui accueille des personnes âgées.
41:35 Le but c'est que les jeunes aussi reviennent vers le volontariat,
41:40 parce que le bénévolat, tout ça, ça se perd.
41:43 Et je pense qu'on a des petites choses à tendre
41:47 pour que les jeunes s'y intéressent.
41:49 Et je peux vous assurer qu'on a des histoires magnifiques
41:52 sur le pass-permis des jeunes qui ont trouvé un emploi,
41:55 qui étaient sans emploi mais qui voulaient passer le permis
41:57 pour trouver du travail,
41:58 et bien qui ont été embauchés,
42:00 parce qu'ils ont plus là où ils ont fait leur contribution citoyenne.
42:04 On en a d'autres qui font des études,
42:07 mais qui du coup, comme ils ont fait leurs heures dans une association,
42:12 et bien disent au président,
42:13 "quand vous avez un gros truc, vous m'appelez,
42:15 et je viendrai vous donner un coup de main".
42:17 Et c'est ça qu'on essaie de faire.
42:18 - Ça c'est bien, ça c'est être soucieux d'inculquer des valeurs.
42:21 - Tout à fait.
42:22 - C'est ça.
42:23 - Les valeurs simples.
42:24 - Les valeurs simples qu'on retrouve après dans l'artisanat chez nos jeunes.
42:26 - Exactement.
42:27 - D'accord.
42:28 Donc le passe-permis c'est aussi une belle réussite.
42:29 - C'est une très très belle réussite.
42:31 - D'accord.
42:32 Alors on va aussi parler d'une chose qui vous tient à cœur,
42:34 c'est que le marché artisanal de l'Oise,
42:36 d'accord c'est pour les artisans,
42:38 mais il y a aussi les agriculteurs que vous n'oubliez pas.
42:40 - Voilà.
42:41 - Avec un marché fermier,
42:43 quel est l'équivalent du marché artisanal ?
42:45 - Voilà, quel équivalent ?
42:46 Alors c'est un marché,
42:47 alors c'est pas un marché de l'agriculture bis à l'échelle du département de l'Oise,
42:52 c'est plutôt un marché des producteurs.
42:54 On veut des producteurs du département
42:57 qui viennent vendre leurs légumes, leurs fruits, leurs champignons,
43:01 enfin tous les produits qu'ils peuvent avoir, qu'ils peuvent...
43:05 Et le département de l'Oise, vous en parliez tout à l'heure,
43:08 c'est une terre agricole, mais diverse.
43:11 On a des céréaliers, on a des producteurs de lait,
43:13 on a des producteurs de légumes, etc.
43:15 Et nous avons voulu,
43:17 alors là pour le coup on travaille avec la chambre d'agriculture,
43:20 et nous avons voulu faire un énorme marché de producteurs.
43:26 Il faut savoir que ce marché,
43:28 eh bien on est souvent autour de 30 000 visiteurs sur un dimanche.
43:32 Sur un dimanche.
43:34 C'est vraiment très très important.
43:36 - Et là on trouve tout le panel de l'agriculture oisienne.
43:40 - Exactement, exactement.
43:41 - Donc fruits, légumes...
43:42 - Voilà, vraiment.
43:43 Tous les produits, tous les circuits courts,
43:46 et ça fonctionne depuis plusieurs années,
43:49 ça fonctionne vraiment très très bien.
43:51 Le concept est un peu le même que pour le marché artisanal,
43:55 sauf vraiment dirigé vers l'agriculture.
43:58 Et nous travaillons bien évidemment avec la chambre d'agriculture
44:01 pour la réussite de ce très grand marché.
44:06 Et le même système, il y a des navettes, il y a des parkings,
44:08 tout est gratuit aussi.
44:10 - Il y a le parc.
44:11 - Et il y a le parc, et tout est gratuit.
44:12 - L'hôtel du département.
44:14 - Le but c'est de dire "mangeons bien".
44:16 On a à côté de chez nous des producteurs
44:20 qui font aussi d'excellents produits.
44:22 Mettons de bons produits dans nos assiettes.
44:24 - Et mettons-les en avant et soutenons-les.
44:26 - Tout à fait.
44:27 - D'ailleurs, comment vont-ils les agriculteurs dans l'Oise ?
44:29 C'est comme partout, il y a des difficultés bien sûr.
44:31 - Il y a des difficultés, oui, effectivement.
44:34 Et effectivement partout, ils attendent des réponses.
44:38 Nous sommes à leur côté.
44:39 Et d'ailleurs, nous avons nous des dispositifs
44:42 pour aider les agriculteurs,
44:44 pour les agriculteurs qui veulent aller
44:46 dans la diversification agricole.
44:48 Nous avons eu des feux de récolte,
44:50 on a mis en place des systèmes
44:52 qui aident les agriculteurs à pouvoir réagir tout de suite
44:55 en attendant l'arrivée des pompiers.
44:57 Il y a eu les parcs de contention,
44:59 on a comme partout dans la campagne des difficultés.
45:03 On parle souvent de problèmes pour avoir des médecins,
45:05 mais on a aussi des problèmes pour avoir des vétérinaires.
45:07 Enfin voilà, c'est être à leur côté pour les aider.
45:11 Et puis il y a le changement climatique.
45:13 On commence à voir dans l'Oise,
45:15 il y a bien des agriculteurs qui veulent faire du vin,
45:18 font de la vigne.
45:20 - Dans l'Oise ?
45:21 - Oui, mais si !
45:23 - Enfin madame Lefèvre !
45:24 - Je vous ferai goûter un peu plus tard,
45:25 parce que là c'est un peu tôt.
45:27 - Ah bah s'il vous plaît !
45:28 - Mais franchement, on a vraiment des gens
45:30 qui veulent se lancer dans la diversification agricole.
45:32 Et je crois qu'on est là pour les aider aussi.
45:34 - Très bien.
45:35 Un petit mot de la fin avec vous Bruno Calero.
45:38 Le marché artisanal de l'Oise, nos auditeurs
45:41 et les auditrices qui nous écoutent,
45:43 vous les invitez à venir sur ce marché, ce week-end.
45:45 Pourquoi ?
45:46 - Alors déjà pour découvrir effectivement
45:48 des artisans, des hommes et des femmes.
45:50 - 120 !
45:51 - 120 cette année.
45:52 - Une trentaine de métiers représentés.
45:53 - 15 métiers, 18 métiers qui sont représentés.
45:56 - Oui.
45:57 - Donc voilà.
45:58 30% de nouveaux.
45:59 D'ailleurs notre auditeur, enfin notre...
46:01 - Gaëtan, l'ébéniste.
46:03 - Gaëtan qui était nouveau l'année dernière,
46:04 donc il revient cette année.
46:05 Mais 30% de nouveaux qui arrivent,
46:07 donc c'est aussi important.
46:08 C'est aussi remettre en valeur d'autres artisans.
46:11 Donc voilà.
46:13 Et puis du domaine d'activité, c'est ce que je disais.
46:15 - D'accord.
46:16 - Ils sont représentés dans le métier d'art.
46:18 - Et une ambiance festive.
46:19 - Une ambiance médiévale.
46:20 - Voilà.
46:21 - Vous serez donc déguisé en manestrelle.
46:23 - Alors on ne sera peut-être pas déguisé,
46:24 mais en tout cas on accompagnera un film.
46:26 - Ah, il ne sait pas, mais c'est obligé.
46:28 - Il vient de l'apprendre.
46:30 - Il vient de l'apprendre, voilà.
46:31 - Très bien, ça c'est une bonne chose.
46:32 Le mot de la fin également, Nadège Lefebvre,
46:34 pour inciter nos amis auditeurs et auditrices
46:36 à venir sur ce marché Artisanat de l'Oise
46:39 rencontrer ces merveilleux artisans.
46:41 - Bah tout simplement, voilà, on est à Porte de Paris,
46:46 on est là à la porte de tous les départements
46:48 des Hauts-de-France.
46:50 Nous avons des artisans qui en veulent.
46:53 Et puis je suis sûre que, bah voilà,
46:56 c'est un lieu aussi de promenade.
46:58 Il y aura beaucoup de choses pour les enfants,
47:00 beaucoup de choses pour les familles.
47:01 Et nous, nous tenons que ces marchés
47:03 qui font connaître nos artisans
47:05 ou nos agriculteurs en fonction du marché
47:07 sur lequel nous travaillons,
47:11 eh bien l'important c'est de venir en famille.
47:14 Je crois que les week-ends,
47:16 c'est tellement important que les familles se retrouvent
47:18 et puis qu'ils puissent passer de bons moments,
47:20 découvrir des choses
47:22 et peut-être leur donner des envies pour plus tard.
47:24 - Absolument. Et comme c'est le marché,
47:26 le thème sera médiéval,
47:28 nos amis auditeurs et auditrices,
47:29 vous pourrez venir saluer Dame Lefebvre,
47:31 qui sera là, présidente du conseil départemental de l'Oise,
47:33 et le sueur Calero qui sera là également.
47:35 - Et ils pourront venir déguiser s'ils veulent.
47:37 - C'est vrai ? - Bien sûr.
47:38 - On peut venir déguiser ? - Bien sûr.
47:39 - Ah bah très bien, parfait.
47:40 Le message est passé.
47:41 Merci à tous d'avoir participé à cette belle émission.
47:43 Comment ? - Une info pratique,
47:44 un jeu concours en ligne,
47:45 - Ah bah dites-moi vite.
47:46 - dans lequel il faut, comment dire,
47:48 découvrir le poids de la hache.
47:50 - Lequel hache ? - Ah ça.
47:51 - Ah il y a une hache qui sera posée sur le...
47:53 - Ça fait. - D'accord, on n'en dit pas plus.
47:55 Très bien, il faut teaser un peu l'ambiance.
47:57 Donc venez au marché artisanal de l'Oise.
47:59 On se réveille. - Allô ?
48:01 - Ah très bien, très bien.
48:03 Parfait, eh bien on se tient au courant.
48:04 Marché artisanal de l'Oise, ce sera ce week-end.
48:06 Merci à tous. La France à découvrir,
48:08 la semaine prochaine, on se retrouve à 17h-18h.
48:10 Salut !
48:11 Sud Radio, la France à découvrir.
48:13 Christophe Gickel.
48:14 Avec le Conseil départemental de l'Oise.
48:16 Le marché artisanal de l'Oise.
48:18 Le plus grand marché artisanal aux portes de Paris.