Emmanuel Macron arrive-t-il à trouver sa place à côté de Michel Barnier ?

  • il y a 3 jours
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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04On parle politique et notamment de cette nouvelle expression utilisée par l'Elysée pour qualifier le cadre de travail entre Emmanuel Macron et Michel Barnier.
00:12Ce n'est pas une cohabitation mais une coexistence exigeante.
00:16C'est une co-responsabilité.
00:17Alors quand on confond République et profil LinkedIn, on en arrive à ce genre de mot.
00:21Vous préférez coexistence ou cohabitation ?
00:23Peut-être une coalition tout simplement.
00:25Le président de la République exerce la plénitude de ses fonctions définies par la Constitution.
00:30Le Premier ministre exerce la plénitude de ses fonctions définies par la Constitution à l'article 20.
00:36Il faut dire qu'ils ne pensent pas tous la même chose dans cette coalition à trois partis en Allemagne et pourtant ça fonctionne et pas si mal.
00:42Un président fort, un gouvernement fort, un Parlement fort.
00:47Et donc vous l'avez entendu, on ne dit plus cohabitation, on dit coexistence exigeante.
00:52C'est même pas facile à dire.
00:53C'est l'expression consacrée aujourd'hui, symbole de ce nouvel équilibre des pouvoirs.
00:58Le compte rendu du Conseil des ministres a même été déplacé de l'Elysée à Matignon.
01:02Alors parlons vrai, est-ce une position acceptable pour le chef de l'État ?
01:06Est-ce que sa seule manière de réaffirmer son rôle d'autorité ne sera pas de dissoudre à nouveau ?
01:11Et à cette question, Emmanuel Macron a trouvé sa place à côté de Michel Barnier.
01:17Vous dites non à 86%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:22Donc cette coexistence exigeante, c'est un peu la clarté, c'est le feu dans la terre.
01:29D'abord je trouve étrange ce déplacement à Matignon du Conseil des ministres alors que même dans les vraies cohabitations,
01:37cela n'avait jamais été fait et les présidents ne l'auraient pas toléré.
01:42François Mitterrand en particulier.
01:45Moi je me demande si je ne crois pas qu'Emmanuel Macron soit déstabilisé et que Michel Barnier prenne la main.
01:54Simplement il faut bien voir que, comme vous l'avez laissé entendre dans votre question,
01:59Emmanuel Macron est confronté à quelque chose de totalement nouveau.
02:05Ça n'est pas une vraie cohabitation puisqu'il doit y avoir un accord entre les macronistes et les républicains
02:13pour servir Michel Barnier en principe et d'autre part ça n'est pas la plénitude des pouvoirs d'un président.
02:20Donc il a du mal à s'y ajuster mais je crois qu'il y arrivera.
02:25Il est en train d'ouvrir une voie qui existera peut-être demain avec d'autres présidents.
02:31Éric Revelle.
02:33Moi je trouve la question bizarrement posée justement.
02:38La façon dont la question est posée est une sorte de symbole et de renversement.
02:44Normalement on aurait dû dire est-ce que le Premier ministre trouve sa place à côté du Président de la République ?
02:49En réalité c'est le contraire.
02:52Peut-être que la question a été formulée comme ça, c'est peut-être l'inconscient qui a parlé de celui qui a formulé la question.
02:58Précisément parce qu'on a l'impression qu'on ne sait même pas où est Emmanuel Macron.
03:03D'ailleurs il est en voyage, on ne sait pas trop.
03:05C'est vrai, il est aux abonnés absents.
03:07Il est aux abonnés absents donc du coup on a l'impression que c'est Michel Barnier qui prend toute la place.
03:11Est-ce qu'il en laisse une petite au Président de la République à côté de lui ?
03:14Mais normalement dans d'autres cohabitations on aurait posé la question inverse.
03:18On aurait dit est-ce qu'Édouard Balladur trouve sa place à côté de François Mitterrand ?
03:22Est-ce que Jacques Chirac trouve sa place à côté de François Mitterrand ?
03:25Ce n'est pas du tout la question, elle n'a pas été formulée.
03:27Donc je trouve ça déjà très intéressant.
03:29Maintenant pardonnez-moi mais le Président de la République, il est responsable de la situation politique dans laquelle il a plongé le pays.
03:36Michel Barnier, alors il y a aussi des mots qui ont couru qui n'ont pas été vérifiés.
03:40Macron aurait dit, adressez-vous à Barnier, qu'il se démerde.
03:44Je ne sais pas si la formule est celle du Président Macron.
03:47C'est le gouvernement qui se démerde.
03:49C'est le gouvernement qui se démerde.
03:50Mais en l'occurrence, moi je trouve qu'en n'intervenant pas, le Président de la République prend un grave risque politique pour sa propre survie politique.
03:59Parce que si Barnier et son gouvernement tombent, le Président de la République aura peut-être une autre dernière cartouche dans son fusil qui est de nommer un gouvernement de gauche.
04:09Mais ce gouvernement de gauche qui sera atomisé, qu'est-ce qui restera au Président de la République ?
04:14La démission.
04:17C'est quand même un peu tôt pour dire si Emmanuel Macron a une place vis-à-vis de Michel Barnier.
04:24Vraiment, on est au début pour l'instant.
04:25Moi je pense qu'il va essayer quand même de tenir son rang.
04:27Depuis deux semaines, il est un peu invisible quand même.
04:29Il est invisible, c'est vrai.
04:30Oui, mais c'est tôt.
04:31Ça fait à peine deux semaines.
04:32On sent qu'il envoie des petits pics à droite et à gauche.
04:35Je pense qu'il va peu à peu essayer de tenir son rôle au niveau déjà international, comme c'était le cas par exemple dans les cohabitations.
04:41Le Président est toujours présent au niveau international.
04:44Je pense qu'il va avoir aussi son rang à tenir et son mot à dire sur toutes les questions de défense.
04:49Ça c'est aussi un peu du domaine du Président de la République.
04:52Donc pour l'instant, c'est un peu tôt.
04:53Par contre, effectivement, maintenant, si Barnier tombe, ce que je ne pense pas personnellement,
04:59moi je pense qu'à mon avis, le gouvernement Barnier va tenir...
05:02Tout le monde a l'air plutôt satisfait de Barnier.
05:04D'ailleurs Barnier, moi pour l'instant, je trouve que c'est plutôt un bon départ.
05:08Je ne sais pas qu'en pensez-vous, vous, aux 0826-300-300.
05:10Moi je pense qu'il va tenir, parce que déjà, vous avez déjà le procès du RN.
05:13Donc le RN, pendant 2-3 mois, va se tenir à carreau, ne va pas trop intervenir.
05:19Il n'est pas dans une position de force.
05:20Et surtout, il a intérêt à attendre, parce qu'il est en train de se restructurer.
05:23Alors absolument, déjà ça.
05:24Donc moi je pense qu'il est parti pour tenir plus longtemps qu'on croit.
05:28Si jamais, moi je le veux bien au vrai voix, parce qu'il a beaucoup d'humour. Allez-y.
05:32De qui vous parlez ?
05:33Du Premier ministre, si jamais il ne reste pas.
05:35Ah non, mais c'est vrai que je suis d'accord avec vous.
05:37Moi je l'ai trouvé excellent pour ses débuts à l'Olympique.
05:40Absolument.
05:41Mais moi, je pense que...
05:43Mais alors, paradoxalement, moi je pense que...
05:45C'est peut-être un petit peu exagéré de ma part, mais...
05:48Je pense que finalement, il est un peu maître du jeu, Macron, vous voyez ?
05:53Là, il l'a montré quand même. Il l'a un peu montré, là.
05:57On a voulu lui imposer Lucie Casté, il a dit non.
06:00On a voulu lui imposer un peu Cazeneuve, il a dit non.
06:03Il a Tergivers, etc.
06:04Finalement, il a nommé quelqu'un qui est un peu à sa main, qui est un peu dans son esprit.
06:09Alors bien sûr, ce ne sont peut-être pas les meilleurs amis du monde, mais il a nommé un Barnier.
06:12Il a mis des gens de son parti, il n'y a pas beaucoup de gens de son parti au sein du gouvernement.
06:18Il a nommé des LR, à part peut-être Bruno Retailleau, qui est peut-être le plus marqué à droite.
06:24Mais finalement, il tient quand même un petit peu les choses.
06:27Moi, je crois qu'en fait, justement, il a été remis en selle par l'outrance de la gauche
06:33à vouloir absolument imposer Lucie Casté, Laurence Toubiana.
06:37Et finalement, il a nommé quelqu'un qui lui convient.
06:39Donc maintenant, moi, je trouve que pour l'instant, ce n'est pas faux.
06:43D'abord, je ne suis pas persuadé qu'Emmanuel Macron ait ouvru la main
06:48lorsqu'il a dû exclure certains premiers ministres et choisir Michel Barnier.
06:53Mais pour le reste, je rejoins en partie René, il garde un peu la main
06:59dans la mesure où il a transféré, au fond, la possibilité, l'opportunité d'opposition
07:05au sein du groupe macroniste.
07:07Ce sont eux qui vont commencer à chercher des noix à Michel Barnier.
07:12Et ça commence aussi bien avec Gérald Darmanin qu'avec Gabriel Attal
07:18et qu'avec d'autres députés macronistes qui font la fine bouse, qui chipotent
07:24alors que normalement, ils doivent soutenir tout même la politique mise en oeuvre par Michel Barnier.
07:30Moi, je veux bien que le Président de la République se réfugie sur les thèmes
07:34qui sont ceux du Président de la République, la défense et l'international, la diplomatie.
07:39Mais pardonnez-moi, la diplomatie française, elle est au niveau des pâquerettes aujourd'hui.
07:45Et elle le doit aussi au Président de la République.
07:48Je rappelle quand même qu'en juillet dernier, puisque le Président a dit
07:52qu'il allait se recentrer sur les affaires européennes.
07:54Je rappelle quand même qu'en juillet dernier, il avait confirmé que Thierry Breton
07:59était le candidat de la France et son candidat personnel pour se succéder à lui-même
08:04et que Madame van der Leyen lui a mis la porte dans la figure.
08:07Et M. Macron a dit, ne vous énervez pas, on ne va pas perdre un portefeuille
08:11si on peut en avoir un plus gros, je vous change de candidat, je vous mets M. Séjourné.
08:15Ça, si ce n'est pas une perte d'influence, pardonnez-moi.
08:18Je ne sais pas si un Jacques Chirac, un François Hollande, un François Mitterrand
08:21auraient accepté que son candidat se fasse retoquer de cette manière-là.
08:25Et M. Breton a été bon fils en préférant démissionner que s'accrocher.
08:30Parce que je pense qu'il aurait pu demander quelques explications au Président de la République
08:34sur son attitude face à Madame van der Leyen.
08:37Regardez le nombre de directeurs qui ont été nommés par les différents commissaires européens
08:42ou de l'administration européenne à Bruxelles.
08:45Vous verrez que la majorité sont allemands.
08:47La majorité sont allemands.
08:49Donc il y a une mainmise totale et nous, on met un genou à terre, voire les deux.
08:55Merci beaucoup messieurs en tout cas d'avoir passé cette semaine avec nous.
08:59Merci surtout Philippe Bilger.
09:01Toutes ces semaines, ces déplacements un petit peu partout en France.
09:04C'est un bonheur ma chère Cécile, Philippe et vous, vous êtes occupés de moi comme si j'étais vieux.
09:10Comme ça quand vous serez vieux, vous saurez comment faire.
09:14Mais c'est délicieux d'être pris en charge.
09:16Merci beaucoup René Riche.
09:19Pris en charge par une grande salle d'expérience.
09:23Aujourd'hui, Philippe, c'est une médaille.
09:26Regardez comment Michel Barnier a donné un coup de vieux à la jeunesse.
09:31Merci Eric Rebelle.
09:34Et dans un instant mon cher Philippe.
09:36Bonsoir Alexandre Priam.
09:38Bonsoir à tous.
09:39Ça va parler ballon ovale sur Sud Radio, la radio du rugby.
09:43Exactement, avec au coeur de la mêlée dans quelques instants sur Sud Radio.
09:46On va revenir sur la demande de non-lieu du tribunal de Mendoza à l'encontre d'Hugo Auradou et Oscar Gégon.
09:54On en parle dans quelques minutes sur Sud Radio avec le président de la Ligue Nationale de Rugby.
09:58À 19h30, René Bousquetel sera notre invité.
10:02Puis on va parler aussi de l'équipe de France avec Philippe Spanguero.
10:05Et on va vous faire gagner des places aussi pour les prochaines rencontres du Stade Toulouse.
10:09Soyez au rendez-vous.
10:10Et bien ça donne encore envie.
10:11Merci beaucoup.
10:12On se retrouve lundi avec Philippe, Bilgea Philippe David.
10:15Et à partir de 17h.
10:17Salut et on embrasse bien sûr notre magnifique équipe.
10:20Oui.
10:21Maxime.
10:22Allez bisous.
10:23À lundi.

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