Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Marie-Claire Restoux, Sébastien Deleigne, Marion Clignet et Antoine Mazère.
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00:00Ce soir, autour de la table, les membres du collectif des championnes et des champions français
00:06Marie-Claire Restaud, Philippe Candeloro, Marion Cligny et Sébastien Deleigne.
00:10Ils ont, j'arrive pas à compter, combien vous avez de médailles chacun, tous là, si vous êtes tous réunis ?
00:15Des médailles mondiales ou olympiques ?
00:19Moi j'en ai qu'une.
00:20Deux, ça fait quand même cinq, ok, on s'incline.
00:23Les médailles mondiales, double, ça fait deux, trois, dix, quinze, vingt-trois, deux.
00:36Ah non, moi j'ai compté que les titres.
00:38Oui, que les titres, six.
00:41Bon, Sébastien il sait plus.
00:43Trois.
00:44Que trois, bien bien les, que trois.
00:46Bon, on s'incline, mais quand même, vous avez connu cette séquence comme certainement beaucoup d'athlètes,
00:53même si aujourd'hui tout est décuplé, compte tenu du fait que ce sont les Jeux en France, qu'il y a les réseaux sociaux aussi,
00:59et cette Léon Mania qui vient de se déclencher.
01:0525 000 personnes l'attendaient, ont fait des heures de queue hier pour le voir au Club France,
01:11et ce n'en est absolument pas terminé.
01:13Il est sur sollicité évidemment, c'est un marathon médiatique qui s'ouvre pour lui,
01:20et avec beaucoup de questions autour de ça.
01:23Est-ce que ça a un avantage ? Comment va-t-il gérer tout ça ?
01:26Alors Sébastien Delègne, j'aimerais que, parce que vous connaissez la famille proche, ses parents de Léon Marchand,
01:33cette méga-star qui est devenue Léon Marchand,
01:36on le savait pour ceux qui connaissaient parfaitement la natation et le sport en général,
01:41que ces Jeux allaient être vraiment une bascule, une réussite pour lui, parce qu'il était préparé pour ça.
01:46Mais maintenant, dans quoi bascule-t-il, lui, le jeune homme de 22 ans,
01:51qui était plutôt protégé du fait d'être aux Etats-Unis, d'être très bien entouré, d'être dans l'univers de la natation ?
01:58Il bascule dans une dimension qu'il ne connaissait pas, et que très peu de sportifs ont connue.
02:04C'est comme vous le disiez, il est starifié, c'est une grande star de ces Jeux Olympiques, carrément,
02:10et au niveau national comme international.
02:13Il a marqué l'histoire de son sport, il a marqué l'histoire des Jeux de Paris,
02:17et du coup, effectivement, ça va être une gestion relativement compliquée,
02:23mais je pense qu'avec l'entourage qu'il a, les parents qu'il a, l'entraîneur qu'il a, les entraîneurs qu'il a,
02:31il a encore une fois, je le disais la semaine dernière, c'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules,
02:37il sait très bien où il va, il sait très bien ce qui se passe,
02:40même s'il n'a pas réalisé tout à fait encore l'ampleur de cette notoriété.
02:44C'est quelqu'un de serein, de posé, quelquefois introverti,
02:50puisqu'effectivement, il n'aime pas non plus tout ce qui peut se faire autour d'un sportif,
02:58c'est-à-dire la surmédiatisation, les plateaux à gogo, ce n'est pas son genre, ce n'est pas son style.
03:06Donc lui-même est déjà un peu protégé par sa personnalité ou son caractère, quelque part.
03:13Par contre, ça ne va pas être facile à faire, mais je pense qu'il est assez intelligent,
03:22et le monde qu'il entoure aussi, pour pouvoir faire la part des choses.
03:26Mais ses parents, c'est une bulle, évidemment ils connaissent aussi l'univers médiatique,
03:32son papa est journaliste, sa maman ne l'est pas, mais connaît cet univers-là aussi.
03:37Le fait qu'ils aient aussi, eux, vécu ce que vous, le collectif, vous avez vécu,
03:43est-ce que pour lui, ça peut être un rempart pour le protéger plus que lui de devoir se protéger lui-même ?
03:50Oui, quelque part, oui, c'est un atout. Ils sont passés par là, l'expérience y l'ont,
03:59et comme vous disiez, Xavier est dans le milieu, donc il sait comment ça se passe,
04:07il connaît les rouages, et je pense que son fils est le premier averti.
04:11Et est-ce qu'ils sont préparés aux éventuelles polémiques qui pourraient commencer à être mises en avant ?
04:16On l'a vu avec le phénomène Mbappé, tout ce qu'il faisait était merveilleux,
04:20jusqu'au jour où on trouve un truc et que la France entière se déchaîne.
04:24Oui, ils sont préparés, ils savent que de toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde,
04:30et qu'il y a toujours des tracteurs, j'ai envie de dire, du plaisir,
04:34et qu'ils seront là pour critiquer, ou faire une analyse, ou interpréter quelque chose qui n'a pas lieu d'être.
04:43Donc ça, ils sont complètement conscients, et du coup, ça permet de le vivre avec moins de fracas.
04:52De toute façon, après une telle montée en puissance de ce qu'il a donné sur ses jeux,
04:57il va falloir forcément qu'à un moment donné, il se casse la gueule pour qu'il se fasse défoncer.
05:01Soit il va continuer, il peut continuer 3 ou 4 compètes,
05:05d'ici les 3 prochains mois, ça va continuer à bien se passer,
05:08mais à un moment donné, avec la pression aussi en plus, il n'aime pas trop la partie un peu publique,
05:12mais dire, moi j'aimais le public, donc quand j'ai ce truc-là qui m'est tombé sur la tête,
05:16j'en ai profité, ça m'a galvanisé, ça m'a boosté dans mes efforts.
05:21Si lui, il n'est pas trop dans ce style de pouvoir utiliser le public, s'en servir et vivre avec,
05:27à un moment donné, de toute façon, les médias français adorent ça.
05:31Il était tellement haut, le gars, qu'on va attendre à un moment donné qu'il y ait une petite rechute
05:35pour pouvoir bing bing bing appuyer sur la tête, parce qu'il faut toujours, comme il dit,
05:39qu'on a besoin d'être acteur en France, sinon ça ne marche pas.
05:42C'est terrible. Alors Sébastien Delaine ?
05:45Philippe, je n'ai pas dit qu'il n'aimait pas le public, attention.
05:49Au contraire, il s'en est servi et il s'en est servi avec intelligence.
05:53On l'a vu, aux Jeux Olympiques, il les a remerciés à plusieurs reprises,
05:57il était avec le visage pas du tout fermé quand il rentrait dans l'arène,
06:04il se nourrissait de ça intelligemment.
06:07Ce que je disais, c'est que ce n'est pas un gars qui va chercher à être sur les plateaux,
06:14téléviser et à se montrer.
06:17Déjà là-dessus, il est, grâce à ce caractère-là, un peu protégé.
06:23Marie-Claire Estour ?
06:25Moi je pense que dans un premier temps, il va falloir qu'il se fasse à l'idée
06:29d'avoir gagné une avalanche de médailles en peu de temps.
06:33C'est déjà retomber sur terre et se dire, waouh, je l'ai fait.
06:39Après, je pense qu'effectivement, il doit être bien entouré.
06:43Le plus important pour traverser des épreuves comme ça,
06:47des épreuves auxquelles on n'est pas forcément complètement préparé,
06:51il faut être bien entouré et il faut choisir son entourage.
06:54Vraiment, ça c'est quelque chose de très important.
06:57Il faut être bien entouré.
07:00Il m'a l'air d'avoir quand même les pieds bien sur terre.
07:03Suivant les personnalités, il y en a qui vont, comme Philippe,
07:08complètement surfer sur la vague de la popularité.
07:12Et puis d'autres qui vont choisir un petit peu plus ce qu'ils vont faire
07:17et ce qu'ils vont donner, je dirais, au public, aux médias, etc.
07:22Et je pense que lui, il sera plutôt dans ce profil-là
07:27où il choisira vraiment, il sélectionnera ce qu'il fera.
07:29Je crois qu'il est un petit peu réservé.
07:30Je n'ai pas dit qu'il n'aimait pas le public.
07:31Au contraire, on voit bien qu'il a envie d'aller,
07:33mais qu'il y a une certaine réserve.
07:35Après, je n'ai pas fait le même métier.
07:37Moi, je fais un sport artistique.
07:39On doit séduire le public pour être apprécié et être applaudi.
07:42Là, c'est les performances et c'est la ligne d'eau,
07:45traversée le plus vite possible, qui va faire sa notoriété.
07:48Moi, j'ai relevé dans les interviews qui ont été faites autour de Léon Marchand,
07:53l'interview de Bob Bowman dans les colonnes de l'équipe.
07:56C'est ma consoeur Céline Noni qui lui avait posé la question
08:00de ce qui va se passer pour lui.
08:01Et il dit toute l'année, ce que dit Bob Bowman sur Léon Marchand,
08:04j'ai trouvé ça incroyable,
08:05je me suis concentré à baliser factuellement son chemin
08:08et tout ce qu'il pourrait contrôler afin de lui libérer l'esprit.
08:11Mais je savais déjà qu'il allait perdre quelque chose
08:14et que mon job était justement de l'amener à cette perte.
08:16D'une certaine manière, c'est tellement triste.
08:18Désormais, Léon ne va plus tout à fait s'appartenir.
08:21Les gens vont se l'approprier,
08:23le priver de son insouciance et du plaisir simple de nager.
08:26Voilà ce que disait Bob Bowman.
08:28Qu'est-ce qu'il est bon ce Bowman !
08:30C'est incroyable de savoir que derrière,
08:33on va gagner des médailles, mais on va perdre aussi quelque chose.
08:35Il a un nom prédestiné, Bowman.
08:38On perd, mais on gagne aussi.
08:40On partage avec le public,
08:43on gagne beaucoup de choses aussi.
08:46Après, il y a aussi un phénomène,
08:48ce qu'on appelle en anglais le POB,
08:50c'est le Post Olympic Blues.
08:52Après les Jeux, t'as une petite dépression pour certains,
08:55parce que d'un coup, t'es là,
08:57et puis tu arrives chez toi.
08:59Mais pour un jeune homme de 22 ans
09:01qui vivait sa vie de jeune homme et d'athlète de 22 ans,
09:04à partir d'aujourd'hui, aller au cinéma, aller au restaurant,
09:06ne sera plus tout à fait la même chose.
09:09Il vivra ce que Patrick Bruel a connu,
09:11quand il peut aller manger une pizza et tout ça.
09:13Ce qui va le préserver, c'est peut-être que
09:15dans quelques semaines, il va retourner aux Etats-Unis,
09:17ça va peut-être un petit peu le préserver.
09:19Que va-t-il se passer aussi,
09:21accompagner l'effet Léon Marchand,
09:23cette Léon Mania, mais aussi sur d'autres aspects plus économiques ?
09:27On va en parler dans un instant avec Vincent Chaudel,
09:29qui est fondateur d'Inès Sport
09:31et de l'Observatoire du Sport Binès,
09:33qui va faire un détour avec nous dans cette émission,
09:35et on fera un petit crochet également par le basket avec vous,
09:37mon cher Antoine Mazère.
09:40Allez, encore un petit moment à passer tous ensemble,
09:42on s'arrête et on se retrouve juste après ça.
09:44A tout de suite.
09:50Les vraies voix des JO, vous le savez,
09:52avec les membres du collectif des championnes
09:54et des champions français, le CCCF.
09:57Retenez bien ces initiales.
09:59Dans cette émission, ce soir, nous accueillons
10:01Marie-Clarisse Tout, Philippe Candeloro,
10:03Marion Cligny et Sébastien Delègne.
10:05Ils ont tous un palmarès long comme le bras,
10:07ce que nous n'avons pas,
10:09et donc c'est pour ça qu'ils sont avec nous ce soir,
10:11sur cette antenne, sur ce radio.
10:13Si, quand même, un peu, Philippe ?
10:15Tu te souviens de l'émission Gribouille ?
10:17Non.
10:19Il avait des tout petits bras et puis il dessinait,
10:21c'était un truc, une émission pour enfants.
10:23Donc je n'avais pas un grand bras.
10:27Un palmarès long comme le bras.
10:29Bon, écoute, c'était la blague.
10:31Un palmarès long comme le bras, quand on les allume tous.
10:33Désolée, ça fait long.
10:35On fait un petit crochet par le résultat
10:37du basket, mon cher Antoine.
10:39Les Français face aux Canadiens qui sont au pied du mur
10:41pour se qualifier.
10:43Et ça se passe pourtant très bien pour l'instant pour l'équipe de France
10:45qui, dans le deuxième quartan, mène 30 à 20.
10:47Les coéquipiers de Victoria Maniama
10:49ont réalisé un très gros début de match,
10:51notamment les 10 points d'Isaya Cordinier
10:53qui permettent à l'équipe de France
10:55de mener à 5 minutes maintenant
10:57de la mi-temps, l'entame de match.
10:59L'équipe de France est quasiment parfaite,
11:01maintenant il faut tenir face aux Canadiens
11:03et leur star de la NBA.
11:05Juste un petit mot tout à l'heure, on en parlait avec Marion.
11:07On suit le cyclisme sur piste avec l'équipe de France.
11:09Alors déjà, la première bonne nouvelle, c'est que l'équipe de France
11:11a battu le record de France pour la poursuite féminine.
11:13L'équipe de France a amélioré le record de France
11:15dès son entrée en lice en qualification.
11:17C'était sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
11:19Le quatuor formé par Clara Copponi,
11:21Valentin Fortin, Marion Borras
11:23et Marie Le Nez a avalé les 4 kilomètres
11:25en 4'08.
11:27Le record était de 4'10 et datait du 12 avril
11:29lors de la Coupe du Monde en Australie.
11:31Mais malheureusement, ça ne suffira pas pour entrer dans les 4 premières.
11:33C'est l'Australie, le Royaume-Uni,
11:35le Danemark et l'Italie qui ont terminé dans cet ordre
11:37aux 4 premières places qui, eux,
11:39vont se disputer la médaille d'or.
11:41Par contre, pour l'équipe de France, on pourra toujours viser une médaille de bronze.
11:43C'est pas mal !
11:45On espère !
11:47Il faut augmenter le potentiel.
11:49On est habitués à tellement de médailles chaque jour.
11:51C'est ça, à longueur de
11:53fils d'infos,
11:55on a l'impression qu'il ne se passe rien aujourd'hui,
11:57mais pas du tout.
11:59Ça, c'est une grande information.
12:01Il faut le rappeler aux auditeurs.
12:05Sébastien ?
12:07Oui, c'est historique.
12:09Il n'y a pas eu une journée sans médaille.
12:11Là, il n'y en a pas eu encore.
12:13Ce matin, 2h30 du matin.
12:15C'est bien au jour du mardi.
12:17Justement, il n'y a pas eu une journée,
12:19pour le moment, sans médaille.
12:21Depuis que les Jeux ont commencé chaque jour.
12:23Merci Marie-Claire.
12:25C'est historique, non ?
12:27C'est super !
12:29Oui, c'est historique.
12:31On espère que ça dure comme ça jusqu'à dimanche,
12:33pour qu'on puisse battre le record.
12:35Hier, on a fait
12:37un petit quiz.
12:39On posera la question tout à l'heure,
12:41à combien on va finir de médaille, très précisément,
12:43pour voir qui s'en rapproche le plus à une ou deux médailles près.
12:45C'était le débat qu'on avait avec Révoix.
12:47Je voudrais qu'on continue sur notre débat
12:49autour de la Léon Magnin,
12:51qu'est-ce qu'il peut donner ?
12:53Dans l'ordre des choses,
12:55il faut savoir que
12:57la quatrième médaille d'or de Léon Marchand,
12:59le pic d'audience pour la télévision,
13:01était de 14,5 millions de téléspectateurs.
13:03À titre d'exemple,
13:05la finale de rugby à Sète,
13:07c'était 11,6 millions.
13:09Vous imaginez un peu le pic d'audience
13:11pour France Télévisions, à ce moment-là ?
13:13Et son doublé, le même soir,
13:15c'était 13,5 millions
13:17de téléspectateurs.
13:19Seule la victoire de l'équipe de France de judo
13:21est arrivée à 13 millions,
13:23dans le palmarès des succès d'audience.
13:25On en est là aujourd'hui.
13:27Au bout de dix jours, la plateforme de France TV
13:29cumule 138 millions
13:31de vidéos vues.
13:33C'est un jackpot en termes d'images.
13:35Et 57 millions...
13:37Ils vont devenir riches.
13:39Ils vont peut-être continuer à m'engager
13:41avec Nelson.
13:43Ils vont peut-être pouvoir vous dire
13:45que c'est des problèmes de budget.
13:47C'est un problème d'âge
13:49pour Nelson.
13:51Sébastien Deleigne, je rappelle que
13:53vous êtes double champion du monde de
13:55Pentathlon Moderne. Vous êtes aussi proche de la
13:57famille de Léon Marchand, mais est-ce que
13:59vous savez ce que Léon Marchand
14:01aurait envie de faire de cette
14:03notoriété ? Souvent, il y a des sportifs
14:05de haut niveau, de très haut niveau,
14:07qui ont des envies en se disant
14:09voilà, ma notoriété,
14:11je veux la mettre au service de telle ou telle
14:13idée ou telle ou telle cause.
14:15Est-ce que là-dessus, il y a déjà répondu ?
14:17Ou c'est encore trop tôt ?
14:19Non, je pense
14:21que c'est encore trop tôt.
14:23Il faut que
14:25l'effervescence redescende
14:27et qu'il prenne un peu la mesure
14:29des choses. Là, c'est beaucoup trop
14:31tôt. Et il n'a pas fait ça pour ça,
14:33en plus. Donc, si vous voulez,
14:35il n'y a pas la même interprétation
14:37ou la réflexion
14:39qui est posée dans sa tête.
14:41Ça ne fonctionne pas comme ça.
14:43Je ne veux pas
14:45que ma notoriété...
14:47Je ne décide pas ma notoriété,
14:49je décide les performances que je fais
14:51d'abord. Donc, quelque part,
14:53effectivement, derrière découle la notoriété.
14:55Ce n'est pas le même cheminement.
14:57Bien sûr. Il faut quand même rappeler aux auditeurs,
14:59vous êtes des anciens sportifs
15:01de très très haut niveau, c'est d'abord
15:03on est des sportifs de très haut niveau avant
15:05d'être des personnalités qui prennent
15:07position, etc. Donc, il ne faut pas tout mélanger
15:09non plus. Et le jeune homme, il n'a que 22 ans.
15:11Il a encore 2 à 3 Olympiades
15:13à pouvoir faire quand on voit
15:15la plupart des gens qui veulent continuer.
15:17Parce qu'il a envie.
15:19C'est une question d'envie. Donc, forcément,
15:21la priorité, ça va être pour lui, s'il a envie de continuer
15:23à nager, il va d'abord continuer à nager. Après,
15:25s'il est en fin de carrière, peut-être qu'il se poserait la question
15:27de savoir si il allait donner sa notoriété,
15:29son engouement pour une œuvre caritative
15:31ou pour une action
15:33de bienfaisance. Il pourra toujours
15:35le faire un peu en parallèle, mais il ne pourra pas donner
15:37toute sa vie et son temps à ça s'il veut continuer à nager.
15:39Sur le plan économique, qu'est-ce que ça pourrait
15:41changer la Léon Magna, finalement,
15:43à la fois pour sa discipline, mais pour le sport aussi
15:45en général, parce que ça peut aussi
15:47compter. Qu'est-ce que ça a peut-être déjà rapporté
15:49s'il y a déjà des indicateurs ?
15:51On parlait des audiences télé.
15:53On est avec Vincent Chaudel
15:55qui est avec nous ce soir. Bonsoir, Vincent.
15:57Bonsoir.
15:59Merci d'être avec nous, de faire un petit passage
16:01dans les vraies voies des
16:03J.O. fondateurs d'Innsport et de
16:05l'Observatoire du Sports Business. Est-ce que
16:07vous avez déjà pu un peu analyser
16:09cette Léon Magna sur le plan
16:11économique, ou est-ce qu'on peut déjà
16:13anticiper certains éléments
16:15économiques ? Je vais déjà vous donner
16:17quelques éléments de
16:19comparaison ou complémentaires
16:21à vos échanges. Déjà, malheureusement,
16:23je ne vais pas vous rapporter beaucoup de médailles d'or
16:25dans votre total
16:27du plateau. On est zéro.
16:29On est bien garni. Tout va bien.
16:31On aura mis leur massif
16:33par son front.
16:35D'un point de vue économique, ce qui est important
16:37pour un athlète lui-même, c'est
16:39la rencontre avec le public.
16:41C'est l'exposition
16:43de ce nombre de
16:45millions de Français qui étaient devant leur écran.
16:47Ça, ça le change
16:49de dimension. Vous avez évoqué
16:51les 14 millions de Français qui étaient devant leur
16:53écran pour sa
16:55finale. Mais attention,
16:57il y a eu 14 millions de Français
16:59aussi devant France-Brésil en 2019
17:01pour le football féminin. Et après, on est tombés
17:03à moins de 1000 spectateurs de moyenne
17:05pour le championnat de France de première division
17:07du football féminin.
17:09Il y a eu une rencontre.
17:11C'est le point qui est très important. Mais après,
17:13et c'est toute la difficulté pour les sportifs
17:15olympiens, c'est ce qui va
17:17se passer pendant 4 ans, entre le moment où
17:19ils rencontrent le public, une fois,
17:21et le public
17:23global français, et pas le public
17:25uniquement des amateurs de natation.
17:27Et qu'est-ce qui va se passer pendant les 4 ans ?
17:29C'est ça qui va être important à voir.
17:31Si on veut quelques points
17:33de repères, un champion comme
17:35Kevin Mayer, moi je prends beaucoup comme point
17:37de comparaison
17:39les communautés sur les réseaux sociaux, et notamment
17:41Instagram, parce que c'est l'indicateur
17:43qui est souvent retenu
17:45notamment par les sponsors pour
17:47suivre et accompagner
17:49des sportifs. Un Kevin Mayer
17:51qui est un grand champion
17:53qui malheureusement n'a pas pu se faire
17:55Paris 2024, et a 400 000
17:57followers. Un Florent Manoudou
17:59qui a participé
18:01à de multiples olympiades
18:03et a 775 000
18:05followers. Teddy Riner
18:07a 1,5 million. Et aujourd'hui
18:09Notre Léon Mania
18:11va terminer les CGO
18:13avec 1,2 million. C'est très bien
18:15mais c'est 10 fois moins que Phelps
18:17par exemple, et c'est 100 fois moins
18:19qu'Mbappé. Donc si on veut se
18:21donner des points de comparaison, c'est ça.
18:23Il va avoir gagné, rien qu'avec
18:25les primes de médaille d'or,
18:27quelque chose comme
18:29300 000 euros, un peu plus, mais il va falloir
18:31défalquer la retenue fiscale.
18:33Un joueur comme Mbappé
18:35il a 25 millions
18:37d'euros de contrats sponsoring.
18:39Il n'aura pas ça bien évidemment.
18:41Et quand vous parliez tout à l'heure
18:43de son sujet
18:45de
18:47pas de timidité mais de réserve,
18:49des fois quand on a les moyens
18:51on peut l'organiser, on peut s'extrader
18:53s'expatrier
18:55et organiser
18:57une vie avec une certaine distance
18:59avec le public, mais il faut en avoir les moyens.
19:01Et donc ça ce n'est pas nécessairement toujours facile.
19:03La chance qu'il a effectivement
19:05je crois que
19:07Philippe Candeloro
19:09l'a évoqué, c'est qu'il va repartir
19:11aux Etats-Unis et qu'aux Etats-Unis
19:13il sera plus protégé
19:15parce qu'il y a une
19:17forme d'anonymat. Maintenant s'il veut
19:19monétiser, il va falloir
19:21qu'il entretienne sa visibilité. Alors il va l'entretenir
19:23avec de la performance
19:25mais il va falloir qu'il l'entretienne aussi avec des marques
19:27qui vont l'exposer. On va
19:29avoir ce qu'on appelle du co-branding
19:31c'est-à-dire les marques vont s'associer
19:33vont chercher
19:35le transfert d'excellence que lui
19:37va représenter dans d'autres
19:39univers. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est avec
19:41le groupe LVMH qui se veut
19:43excellent dans son domaine.
19:45Est-ce qu'il y a quelqu'un qui veut poser une question ?
19:47Marion qui n'était pas d'accord
19:49avec vous.
19:51Il fait ses études aux Etats-Unis. Il est plus que
19:53connu aux Etats-Unis. Donc il ne rentre pas dans l'anonymat
19:55là-bas. Déjà au campus...
19:57On est moins envahissant peut-être avec
19:59la célébrité ? Non je ne sais pas.
20:01Ça dépend. Il y a des groupies là-bas
20:03qui sont peut-être moins foldings qu'ici mais bon.
20:05Après tout dépend de ce
20:07qu'il aura...
20:09Tout dépend de ce qu'il aura envie de faire.
20:11Est-ce qu'il aura envie de monnayer
20:13vraiment ses titres ou pas ?
20:15C'est une vraie question parce que
20:17d'un sportif à l'autre...
20:19D'un sportif à l'autre
20:21il y en a qui
20:23font des démarches, qui
20:25embauchent un agent, etc.
20:27Pour aller chercher
20:29du budget
20:31clairement.
20:33Et puis il y en a qui
20:35ne sont pas là-dessus parce qu'ils ont aussi
20:37ils considèrent
20:39que le sport c'est du sport
20:41et c'est super mais ce n'est pas le métier de demain
20:43et donc...
20:45Voilà.
20:47Suivant le sportif ça peut être très différent.
20:49Alors l'avantage
20:51c'est que quand on est connu comme Léon Marchand
20:53les sponsors vont
20:55venir sans doute tout seuls. Il n'y aura pas besoin d'aller
20:57les chercher.
20:59Les téléphones vont sonner tout seuls.
21:01Moi je dirais il y a deux choses.
21:03Ce qui est paradoxal c'est que parfois on peut avoir des gens qui ont
21:05des milliers de followers. Là on parle
21:07de 700 000 followers. Mais combien
21:09de ces followers vont dépenser
21:1110, 15, 20 ou 50 euros pour aller voir
21:13une compétition de leur champion ?
21:15Pas beaucoup finalement.
21:17Donc c'est ça qui est paradoxal. C'est que les sponsors s'intéressent uniquement
21:19à ce nombre de followers
21:21qui est un petit peu ce qui
21:23appâte le sponsor. Mais en fait dans une salle
21:25sur de l'événementiel, ce qui rapporte quand même
21:27beaucoup d'argent aussi l'événementiel entre le merchandising
21:29la billetterie et tout ça
21:31finalement ce ne sont pas ces followers qui remplissent
21:33les stades ou les piscines.
21:35Peut-être qu'on aura aussi plus de construction
21:37de piscines. On va poser
21:39à 50 mètres parce qu'aujourd'hui on parle beaucoup de bassins
21:41aquatiques, de bien-être
21:43et un petit peu d'apprentissage à nager
21:45mais les 50 mètres de long il y en a de moins en moins.
21:47Mais les marques comme LVMH ne cherchent pas
21:49forcément à ce que
21:51les suiveurs de Léon Marchand viennent le voir en piscine
21:53elles veulent que par exemple Léon Marchand
21:55va porter la dernière chemise LVMH
21:57et du coup il va poster une photo
21:59avec la dernière chemise LVMH et forcément
22:01il y aura des répercussions là-dessus.
22:03Je suis d'accord aussi. Mais Vincent Chaudel
22:05les marques certes mais
22:07les sportifs et les entités
22:09là on parle d'un sport individuel
22:11mais j'imagine que
22:13les dauphins du Thoèque
22:15c'est un sujet qui existe aussi
22:17c'est le club d'origine de Léon Marchand
22:19mais de tous les autres
22:21c'est de pouvoir avoir des bassins suffisamment
22:23grands. Est-ce qu'il y aura
22:25un effet quelque part Léon Marchand
22:27pour la natation française avec
22:29des communes, l'État
22:31des instances qui vont se dire
22:33effectivement on est un peu faible au niveau
22:35de nombre de piscines. On a un phénomène certes
22:37mais on peut faire mieux.
22:39Il y a un phénomène Léon Marchand
22:41c'est-à-dire qu'on va le voir dans les inscriptions
22:43dans les écoles de natation.
22:45C'est mécanique. A chaque
22:47Jeux Olympiques il y a des sports
22:49comme l'esclime, le judo,
22:51la natation qui ont un pic de demande
22:53selon évidemment les performances
22:55des équipes de France, ont un pic
22:57de demande à la rentrée et on a
22:59un phénomène en escalier
23:01parce qu'entre ce pic de demande
23:03et la capacité
23:05d'accueil, d'encadrement
23:07et aussi des infrastructures comme vous venez de l'évoquer
23:09ça varie et donc
23:11il va falloir un temps
23:13entre le moment où les municipalités vont
23:15décider de construire de nouvelles
23:17bassins et le moment où ils vont être livrés
23:19et à ce moment-là
23:21il y a de la déperdition en ligne.
23:23Ce qui est difficile aujourd'hui dans
23:25le sport c'est
23:27monétiser pour
23:29les clubs et les fédérations pour les événements.
23:31Ce qui a été dit et fait juste
23:33les followers s'intéressent
23:35à l'athlète lui-même, les sponsors
23:37à l'athlète pour faire le transfert.
23:39Mais pour aller réellement dans
23:41les salles ou dans les stades
23:43c'est plus compliqué et donc
23:45on a un phénomène qui est un peu
23:47particulier, c'est que
23:49ce sont les organisateurs des compétitions
23:51les fédérations, les clubs
23:53qui créent, qui
23:55permettent d'exposer ces champions-là
23:57mais ils n'ont pas nécessairement l'économie.
23:59On peut gagner de l'argent dans
24:01tout ce qui est images et ça va être
24:03l'image des joueurs ou les droits télé.
24:05C'est plus compliqué au niveau des clubs et de l'organisation.
24:07C'est quand même un sacré paradoxe
24:09cette situation. Je voudrais qu'on
24:11entende Sébastien aussi tout à l'heure mais
24:13Philippe d'abord.
24:15Vas-y Sébastien, vas-y.
24:17Je crois qu'il va faire du bien déjà la fédération française
24:19de natation
24:21et justement
24:23aux clubs qui en découlent.
24:25Parce que beaucoup de jeunes et on le sait après les jeux
24:27souvent on s'inscrit dans les clubs.
24:29Il y a beaucoup de clubs
24:31qui existent et
24:33effectivement un manque de structure.
24:35Mais en attendant il y aura
24:37pas mal de nouveaux
24:39licenciés qui iront prendre
24:41une licence dans les clubs de natation.
24:43Et c'est pas une mauvaise chose quand on sait que
24:45encore aujourd'hui
24:47on ne peut pas proposer la natation
24:49à tous les niveaux scolaires.
24:55Le savoir nager
24:57qui est obligatoire.
24:59Et en fait on ne peut même pas y répondre.
25:01On n'a pas les moyens pour répondre
25:03à cette volonté ou cet objectif
25:05je dirais éducatif.
25:07Ce qui fait que
25:09je voulais dire tout simplement
25:11que les clubs vont se voir
25:13grandir
25:15par ces nouvelles licences et c'est pas
25:17un mal du tout.
25:19Après il faut répondre
25:21aux besoins et je pense que ça va permettre
25:23effectivement il y a le temps, le délai de livraison
25:25de certaines piscines.
25:27Mais au moins de remplir certains matins
25:29qui sont quelquefois
25:31par manque d'utilisation
25:33fermes, donc très peu utilisées.
25:35Et je pense que là les municipalités
25:37même si c'est rude
25:39en termes
25:41de finances je dirais
25:43les clubs vont pouvoir fournir
25:45le reste.
25:47Il vaut mieux arriver avec des médailles et peser
25:49un poids médiatique certain pour certainement négocier
25:51dans cette histoire là.
25:53Vincent Chaudel
25:55Il reste quelques minutes
25:57mais je voulais avoir l'oeil
25:59de l'économiste du sport que vous êtes.
26:01La réussite d'ores et déjà annoncée
26:03de ces Jeux, soit en termes de médailles,
26:05d'organisation, est-ce que finalement
26:07l'héritage
26:09ne sera pas de transformer toute cette belle énergie
26:11pour le mouvement sportif
26:13ou alors on va avoir
26:15une énorme gueule de bois à l'arrivée ?
26:17L'héritage
26:19c'est de faire
26:21que les Français fassent plus de sport.
26:23Alors ça va être certainement ça l'héritage
26:25parce que contrairement à d'autres Jeux, on n'a pas construit
26:27beaucoup d'infrastructures pour ces Jeux.
26:29C'est d'ailleurs pour ça qu'on a un budget
26:31qui est relativement maîtrisé et maîtrisable.
26:33Donc ça va être un héritage plus
26:35immatériel et malheureusement
26:37pour les Jeux Olympiques, on risque
26:39de pouvoir le constater que dans 10 ou 15 ans.
26:41Mais si les Français faisaient plus de sport,
26:43on pourrait économiser jusqu'à 5 milliards
26:45de dépenses publiques
26:47en santé publique.
26:49Maintenant
26:51quand on parle de la natation,
26:53le problème c'est qu'une piscine,
26:55c'est toujours un coût.
26:57Rares sont ceux qui arrivent à gagner de l'argent
26:59dans l'exploitation de la piscine.
27:01Donc d'un point de vue économique,
27:03il vaut mieux avoir beaucoup de fonctions
27:05en judo parce qu'on peut faire rapidement
27:07un dojo, plus rapidement un dojo
27:09et mieux le gérer
27:11qu'une piscine malheureusement.
27:13C'est peut-être notre système qui est à revoir
27:15parce qu'effectivement les sommes
27:17sur des piscines sont drastiques.
27:19On sait qu'en Espagne, il y a beaucoup plus de piscines,
27:21qu'en Angleterre, il y a beaucoup plus de piscines,
27:23qu'en Allemagne, il y a beaucoup plus de piscines.
27:25En France, on est toujours limité.
27:27Il y en a beaucoup qui veulent nager mais qui sont obligés,
27:29en club par exemple,
27:31de faire 40 km aller, 40 km retour.
27:33Donc comment on n'arrive pas
27:35à pallier à ces besoins-là ?
27:37Moi c'est la question que je vous pose,
27:39que je pose à tout le monde,
27:41au système français.
27:43Je peux parler un peu aussi pour
27:45notre paroisse parce qu'il faut savoir
27:47qu'une patinoire accolée à une piscine
27:49peut apporter une économie d'environ 200 000 euros
27:51à l'année de coût énergétique.
27:53Donc ça veut dire que demain,
27:55s'il y a des nouvelles piscines qui doivent se construire,
27:57je pense qu'il doit y avoir un plan global
27:59avec le ministère,
28:01une réflexion globale pour dire
28:03est-ce que notre meilleur système aujourd'hui, c'est de construire ?
28:05Puisqu'on a aussi France 2030 qui va se construire.
28:07Aujourd'hui, nos patinoires
28:09sont en perdition, ils sont en train de fermer
28:11parce que c'est un gouffre énergétique.
28:13Donc si demain on construit des piscines,
28:15je pense qu'il faudrait que l'État dise
28:17qu'entrez une piscine, à côté, mettez aussi une patinoire.
28:19Alors peut-être pas systématiquement,
28:21s'il y a 100 piscines qui doivent être construites d'ici 15 ans,
28:23on n'aura peut-être pas 100 patinoires,
28:25mais en tous les cas, je pense qu'il y a une réflexion globale
28:27à imaginer.
28:29Petite question pour vous Vincent Chaudel,
28:31pourquoi est-ce que l'univers du sport a tant de mal
28:33à se faire entendre sur ces sujets-là de construction d'infrastructures,
28:35ce que n'a pas forcément
28:37le monde de la culture ?
28:41C'est ma perception,
28:43c'est que la France est un pays de culture et d'art,
28:45que nos élites,
28:47de droite comme de gauche,
28:49ont toujours été sensibles aux faits culturels
28:51et beaucoup moins aux faits sportifs,
28:53beaucoup moins que les anglo-saxons par exemple.
28:55Et donc,
28:57il y a comme un accord tacite,
28:59quelle que soit la couleur politique,
29:01pour soutenir l'art et la culture,
29:03pour la rendre accessible
29:05au plus grand nombre, et on se dit que
29:07pour le sport,
29:09les gens se débrouilleront toujours.
29:11Mais, petit à petit,
29:13j'ai comme le sentiment qu'avec France
29:1598, déjà,
29:17le regard des politiques sur le sport a commencé
29:19à changer, et
29:21ça peut être aussi un héritage de Paris
29:232024, de se rendre compte que
29:25réellement, le sport est
29:27du lien, du liant, une dynamique
29:29et surtout un boucleur de morale.
29:31Je crois que pour les mouvements,
29:33c'est pas...
29:35C'est ça qu'il faut qu'ils changent leur regard, les politiques,
29:37c'est que l'art et la culture est considéré
29:39comme un métier. Le sport doit
29:41devenir un métier, c'est tout.
29:43Et là, à ce moment-là, vous allez montrer
29:45aux gens qu'on considère les sportifs
29:47et pas seulement à un laps de temps,
29:49mais sur une longévité.
29:51Quel autre événement culturel peut proposer ce que
29:53les JO de Paris ont proposé jusqu'à présent ?
29:55Aucun.
29:57Voilà, ce sera le mot de la fin.
29:59Et on est tous d'accord.
30:01On peut peut-être prêcher pour notre paroisse.
30:03Pour le CCCF ? Voilà, ce qu'on voulait dire.
30:05Mais simplement, ça va être un des héritages
30:07Vincent Chaudel, ça va être un sacré défi
30:09pour les autorités
30:11et l'héritage des JO de redescendre derrière tout ça
30:13en sachant qu'il y a aussi les Jeux Paralympiques.
30:15Il y a les Jeux Paralympiques,
30:17il n'y a pas de sujet par rapport à ça, mais il y a
30:19Alpes 2030, et on a
30:21entendu que politiquement, à la rentrée,
30:23il y aurait des débats autour de Alpes 2030
30:25parce qu'on les aura si on a
30:27quand même la caution de l'État.
30:29Il risque d'y avoir débat, donc on va vite rentrer
30:31dans le débat. Dans le dur, comme on dit.
30:33On n'a pas envie d'en sortir de cette séquence,
30:35en fait. Vraiment.
30:37Mes chers vrais voix, Vincent Chaudel, merci
30:39beaucoup d'être passé nous voir, on se repassera
30:41un petit coup de fil à nouveau, parce qu'effectivement,
30:43c'est intéressant ce qu'il va se passer au niveau
30:45des conséquences, des suites
30:47de l'après JO 2024.
30:49Moi, je vous embrasse, Sébastien
30:51Delègne, vrais voix des
30:53JO ce soir, Marion Cligné qui repart
30:55en vélo. Vous n'allez quand même pas faire
30:57le tour de Longchamp, encore ?
30:59Non, je les irai. Il faut passer par le Mont-Vent-la-Reine
31:01donc j'aurais déjà une petite pause.
31:03C'est quand même la seule invitée
31:05de cette radio qui vient en tenue de sport et
31:07en vélo, je vous le dis.
31:09Philippe Candeloro, bonne émission.
31:11IceRadio.com
31:13On change la fréquence.
31:15A tout de suite, et Marie-Claire
31:17reste où ? Merci Marie-Claire. A très bientôt.
31:19C'était nos vrais voix des
31:21JO ce soir, à retrouver bien évidemment
31:23en podcast sur Sud Radio.
31:25Et dans un instant, c'est l'info,
31:27la météo, et nous on se retrouve
31:29demain avec un autre plateau.
31:31Un dernier mot, le basket.
31:33C'est la mi-temps, l'équipe de France mène 45 à 29
31:35face aux Canadiens. On croise les doigts, encore deux cartons
31:37à tenir. Allez les Bleus.
31:39Allez à demain, très bonne soirée. Ciao.