Ukraine : Vers la fin de la guerre (et de Zelensky) ? - JT du mardi 23 juillet 2024

  • il y a 3 mois
Nous commencerons ce soir avec les conséquences pour l’Ukraine du retrait de Joe Biden. Particulièrement proche du pouvoir de Zelensky, le locataire de la Maison Blanche pourrait avoir scellé le destin de Kiev en même temps que le sien.

Nous poursuivrons ensuite aux Etats-Unis pour s’intéresser à la vice-présidente visiblement propulsée dans la course présidentielle : Kamala Harris.

Et puis nous rentrerons en France avec le président Macron qui nous gratifiera d’un passage télévisé ce mardi soir.

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00:00Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition
00:18que je vous recommande évidemment de commenter et d'agrémenter d'un petit pouce en l'air.
00:24Nous commencerons ce soir avec les conséquences pour l'Ukraine du retrait de Joe Biden,
00:29particulièrement proche du pouvoir de Zelensky.
00:32Le locataire de la Maison Blanche pourrait avoir scellé le destin de Kiev en même temps que le sien.
00:37Nous poursuivrons ensuite aux États-Unis pour s'intéresser cette fois à la vice-présidente,
00:41visiblement propulsée dans la course présidentielle, Kamala Harris.
00:45Et puis nous rentrerons en France avec le président Macron
00:48qui nous gratifiera d'un nouveau passage télévisé ce mardi soir.
00:52L'Ukraine face à la chute de Biden, fervent soutien de la guerre,
01:00le président américain a jeté l'éponge pour un nouveau mandat.
01:02De quoi plonger Volodymyr Zelensky dans l'expectative ?
01:06Le point tout de suite.
01:07Volodymyr Zelensky, dommage collatéral de la défection de Joe Biden.
01:13Après le renoncement du président à abréguer un second mandat,
01:16les conséquences se font sentir bien au-delà des frontières états-uniennes.
01:20En effet, si le soutien de Washington à Israël
01:23ne devrait pas réellement être bousculé par la présidentielle,
01:27celui à l'égard de la guerre en Ukraine pourrait grandement varier.
01:30Largement favorisé par les États-Unis,
01:33notamment par le nombre de bases américaines à la frontière
01:36et l'avancée de l'OTAN à l'Est,
01:37le conflit ukrainien est intrinsèquement lié au pouvoir de l'État profond américain.
01:43Des néo-conservateurs hauts démocrates, tous pro-guerre,
01:46ont accompagné les envois d'armes,
01:48dont l'essentiel est produit par le complexe militaro-industriel américain,
01:53largement plus développé que la balbutiante industrie militaire européenne.
01:56C'est donc une véritable stratégie de l'attention que tiennent les États-Unis,
02:01comme l'expliquait le patron du CF2R, Eric Deneyssez.
02:05Le Pentagone a intérêt à la guerre,
02:07parce qu'il faut rappeler que depuis la fin de la guerre froide,
02:09tous les budgets de défense américains ont été assez drastiquement réduits.
02:13Il faut rappeler que sous Obama, le Pentagone perdait 10% de budget chaque année.
02:18Donc le Pentagone avait intérêt à la guerre avant 2021.
02:21Il y a toujours aujourd'hui intérêt,
02:23puisque ça lui permet de reconstituer ses stocks,
02:26d'obtenir des financements pour donner vos programmes d'armement.
02:29Ainsi, depuis l'entrée des troupes russes en Ukraine,
02:31Joe Biden n'a eu de cesse de se prononcer en faveur de Volodymyr Zelensky,
02:35sans toujours accompagner les paroles aux actes d'ailleurs.
02:38Il faut dire que les affaires opaques d'Unter Biden, le fils du président,
02:42en lien avec l'entreprise Burisma,
02:44mais aussi les diverses implications financières du locataire de la Maison Blanche en Ukraine,
02:50pouvaient également permettre à Kiev de détenir quelques moyens de pression.
02:54Tout porte à croire que si la situation avec Biden semble optimale pour les dirigeants ukrainiens,
02:59il pourrait aussi rapidement s'accommoder d'une Kamala Harris suffisamment cornaquée
03:03pour poursuivre sur la même ligne.
03:05Des plans cousus de fil blanc qui pourraient être battus en brèche,
03:09à plus forte raison que le conflit en Ukraine s'embourbe de jour en jour,
03:12avec des soldats russes grappillant toujours davantage de territoire.
03:16Pas même le discours des médias dominants ne parvient à passer sous silence
03:20la terrible déroute des combattants de Kiev.
03:22Et si la situation devrait évidemment pousser les dirigeants ukrainiens, Zelensky en tête,
03:27à stopper l'hémorragie, la guerre est aussi ce qui tient le président en place,
03:32et ce, alors même que son mandat a déjà expiré.
03:35En effet, l'entourage du dirigeant ukrainien n'a aucune envie de négocier la sortie de crise avec Moscou,
03:40à plus forte raison qu'il ne combat pas sur le front et ne risque donc pas sa vie.
03:44Mais en cas de victoire de Donald Trump, tout porte à croire que Zelensky aura à peine son mot à dire.
03:49En effet, le candidat républicain répète depuis 18 mois qu'il rétablira la paix en un clin d'œil.
03:55Par sa faiblesse et son incompétence, Joe Biden nous a conduits au bord de la troisième guerre mondiale.
04:01Nous sommes au bord de la troisième guerre mondiale.
04:04Au cas où quelqu'un ne le saurait pas en tant que président,
04:07je ramènerais la paix de force, la paix de force.
04:11La guerre n'aurait jamais éclaté.
04:12Si j'étais président, il n'y aurait pas de guerre entre la Russie et l'Ukraine.
04:17Il n'y aurait aucune chance que cela se produise et on s'en serait réjouis parce qu'il n'y a pas d'alternative.
04:22Et même maintenant, avec les énormes pertes, les vies humaines, la destruction d'une grande partie de ce pays,
04:28je négocierais un accord de paix en 24 heures.
04:32On peut faire la paix, on peut trouver un accord ensemble en 24 heures.
04:36Une perspective heureuse pour la population ukrainienne donc,
04:39mais pas pour Zelensky qui s'accroche aux conflits pour conserver le pouvoir.
04:43Une perspective qui s'éloigne tout de même petit à petit.
04:46En effet, en plus d'être en tête dans les sondages galvanisés par l'attentat de Butler,
04:51Donald Trump a déjà choisi son vice-président, le jeune J.D. Vance.
04:55Le sénateur de l'Ohio s'est déjà fait connaître en affirmant qu'il n'en avait rien à faire de ce qui arrivait en Ukraine.
05:01Des propos tranchés qui accompagneront la volonté de Donald Trump de se concentrer sur les Etats-Unis,
05:07lesquels auront bien souffert du mandat de Joe Biden.
05:14Qui est donc Kamala Harris ?
05:17Après la défection de Joe Biden, l'actuelle vice-présidente a été propulsée candidate à la Maison Blanche face à Donald Trump.
05:23Retour sur une personnalité au destin qui semble lui échapper avec Rémi Tell.
05:29Intronisation express pour la candidate de secours.
05:33Moins de deux jours après l'annonce du retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche,
05:38Kamala Harris, adoubée par le président malade,
05:42revendique d'avoir réuni les soutiens nécessaires à son investiture lors de la convention démocrate
05:47qui se déroulera à Chicago du 19 au 22 août prochain.
05:51Ainsi, alors qu'il lui faut obtenir le vote de 1976 déléguée,
05:56elle aurait déjà reçu l'appui de 2114 d'entre eux, selon l'Associated Press.
06:01C'est donc avec une certaine confiance que Mme Harris aborde l'avenir.
06:05Dans un communiqué publié lundi soir sur X,
06:08elle a annoncé qu'elle parcourrait les Etats-Unis au cours des prochains mois
06:12avec la ferme intention, je cite, d'unir le parti, la nation et de battre Donald Trump.
06:18Un pari bien ambitieux pour celle qui, jusqu'à récemment,
06:21détenait le record de vice-président le plus impopulaire de l'histoire américaine.
06:25Pourtant, Kamala Harris avait tout pour plaire à la gauche US.
06:30Née en 1964 de parents originaires d'Inde et de Jamaïque,
06:34la démocrate de 59 ans cumule tous les atouts woke.
06:38En 2003, elle devient la première femme et la première personne de couleur
06:42à occuper le poste de procureure du district de San Francisco.
06:47Puis, en 2010, elle est la première femme à accéder au poste de procureure générale de Californie
06:53avant de devenir, en 2017, le premier sénateur américain d'origine indo-américaine
06:59et le deuxième d'origine afro-américaine.
07:01Des symboles qui comptent dans un pays obsédé par les statistiques raciales.
07:06Candidate à l'investiture démocrate en 2019,
07:10Kamala Harris échoue à mener sa campagne jusqu'à son terme.
07:14Alors, Joe Biden l'a choisi pour occuper le poste de vice-président en cas de victoire.
07:19Les démocrates parvenus, plus ou moins légalement, à la Maison Blanche
07:22et le président officiellement élu présentant déjà des signes de faiblesse.
07:26L'opinion publique s'attend à ce que Kamala Harris joue un rôle déterminant dès le début du mandat.
07:32Il n'en sera rien.
07:34Peu engagée, elle obtient de mauvais résultats dans la lutte contre l'immigration illégale.
07:39Mission qui lui avait été confiée par Joe Biden.
07:42Sa ligne politique, tantôt progressiste, tantôt conservatrice,
07:46comme sur la question de la dépénalisation du cannabis,
07:49apparaît illisible à bon nombre d'électeurs américains.
07:53Seule l'eau de consolation, son positionnement pro-avortement et ses fréquentes niaiseries.
08:08Des niaiseries loin de rendre Kamala Harris inoffensive.
08:12Ainsi, elle s'est par exemple prononcée en faveur de la dépopulation
08:16pour lutter contre le réchauffement climatique.
08:19Quand nous investissons dans les énergies propres, les véhicules électriques
08:23et que nous réduisons la population,
08:26nos enfants peuvent respirer de l'air plus pur et boire de l'eau saine.
08:31Nonobstant sa relative absence de charisme,
08:34Kamala Harris est donc une figure de remplacement toute trouvée à Joe Biden.
08:38Et depuis deux jours, l'oligarchie ne ménage d'ailleurs pas sa peine pour le faire savoir.
08:43Alors que les démocrates ne reculent plus devant aucune ruse pour conserver le pouvoir,
08:48il se pourrait même que Kamala Harris investisse la Maison Blanche avant le vote.
08:51Ainsi, de plus en plus d'informations venues d'outre-Atlantique
08:54laissent à penser que Joe Biden ne pourra pas exercer son mandat jusqu'à novembre.
08:59Un jeu de chaises musicales qui pourrait finir par laisser entendre
09:01que le pouvoir n'est pas occupé par celui assis sur le siège du bureau ovale.
09:09Emmanuel Macron veut un peu d'air.
09:12Pour cela, le président devrait réclamer une trêve olympique le temps des Jeux de Paris
09:16et repousser donc le problème du gouvernement.
09:19A plus tard, explication d'Olivier Frèrejac.
09:22Une trêve olympique ou comment ressortir une vieille tradition
09:36jamais appliquée ou presque lors des Jeux modernes
09:38en guise de baratonnaire contre les risques de blocage.
09:42Le président de la République avait déjà appelé à une telle trêve en avril
09:46en citant l'Ukraine et Gaza.
09:48Avec l'interdiction faite aux journalistes russes de se rendre à Paris
09:51par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
09:53et l'accueil en grande pompe du président israélien Isaac Herzog,
09:57Emmanuel Macron ne semble cependant pas créer les conditions d'une quelconque trêve.
10:01Son homologue israélien Isaac Herzog sera donc de la partie
10:05et pourra signer des autographes comme il signait hier des bombes à destination de Gaza
10:10où ont déjà été tuées plusieurs dizaines de milliers de personnes
10:13parmi lesquelles plus de 15 000 enfants et 10 000 femmes.
10:15Le risque de voir des mouvements de protestation russes est très improbable.
10:19En revanche, la mobilisation pro-palestinienne,
10:22encouragée essentiellement par les gauches groupusculaires et insoumises,
10:25pourrait rompre la trêve que le président appelait lundi de ses voeux.
10:30Une demande de trêve qu'il devrait réitérer mardi soir
10:33lors d'une allocution télévisée diffusée sur de nombreux médias publics.
10:37Un rendez-vous cathodique au cours duquel il ne devrait pas être uniquement question de sport.
10:42En effet, depuis le 7 juillet et le second tour des législatives,
10:45le président n'a toujours pas nommé de Premier ministre.
10:48S'il a accepté la démission de Gabriel Attal,
10:50il ne semble pas pressé de nommer son successeur
10:53et pourrait bien attendre le mois de septembre.
10:56Les membres du Nouveau Front Populaire auront donc encore un mois et demi
11:00pour s'écharper sur le nom d'un ministre à proposer,
11:03un candidat que le président ne sera pas tenu de nommer.
11:06Avec moins d'un tiers des élus au palais Bourbon,
11:08les Insoumis et leurs alliés ne peuvent rien exiger
11:11et le président n'a aucune obligation de nommer leur hypothétique candidat.
11:15Le député Ruffin, interrogé mardi matin,
11:17semblait avoir compris qu'il faudra en tout cas attendre un peu.
11:20C'est trop tard.
11:21Là, il y a une fenêtre d'opportunité qui s'est fermée.
11:23C'est trop tard ?
11:24Oui, là c'est trop tard.
11:25C'est clair que vous savez, la politique, c'est de se saisir du kairos, du moment.
11:29On doit se saisir du moment, on avait une fenêtre d'opportunité qui a été ouverte.
11:33Il y a des choses qu'on peut faire.
11:34Là, on voit très bien que l'esprit est ailleurs.
11:36Il va falloir rouvrir cette fenêtre d'opportunité à la rentrée, c'est clair.
11:41Mais là, maintenant, vous avez des noms qui ressortent,
11:42j'en souhaite bien du courage, parce qu'ils ont réussi à décourager Huguette Bellot,
11:46ça c'est côté Parti socialiste.
11:47Laurence Tubiana aussi.
11:48Ils ont réussi à décourager Laurence Tubiana, côté La France insoumise.
11:52Mais le pire, c'est qu'ils désespèrent les gens.
11:54La faute des socialistes et des insoumis,
11:57donc la faute de plus des deux tiers du nouveau Front populaire.
12:00Mise au banc de La France insoumise, Ruffin et les ex-LFI Clémentine Autain et Alexis Corbière
12:06devraient maintenant jouer le rôle d'agitateurs libres
12:08et participer du chaos qui guette à gauche en dépit du bon coup
12:12joué en plaçant une majorité des leurs dans les instances de l'Assemblée.
12:15La polémique autour de la participation d'Israël au jeu
12:18et la présence du président de ce pays pour la cérémonie d'ouverture
12:22pourraient entraîner des réactions en chaîne dans un délire médiatique bien connu
12:27et provoquer la scission que beaucoup attendent entre les insoumis et leurs alliés.
12:32Le président, lui, devrait temporiser et aura le temps de choisir la marche à suivre.
12:36Lui qui a pu consulter le pacte législatif d'urgence de la droite LR de Laurent Poquet
12:41pour empêcher le blocage du pays.
12:43Ces manœuvres parlementaires mises de côté,
12:45le président devrait tenter de jouer la carte de la trêve pour mieux nous cueillir à la rentrée.
12:50Une trêve qui pourrait être bousculée par les syndicats
12:53dont certains ont déjà déposé des préavis.
12:56Pour vendredi, forces ouvrières aux aéroports de Paris,
12:59les pompiers à Lyon avec le syndicat Sud,
13:01mais aussi la CGT à travers les danseurs de la cérémonie d'ouverture.
13:05Le président qui n'a pas pris la parole depuis le 7 juillet,
13:08une éternité pour ce bavard incapable de mettre de l'huile sur le feu,
13:11sans d'ailleurs nécessairement le chercher.
13:17Et partons à présent faire le tour de l'actualité,
13:19en bref, aux côtés de Renaud de Bourleuf.
13:25Vous aurez l'occasion de comprendre
13:29ce qui fait que notre pays
13:35rêve et réalise ses rêves.
13:40Je pense que ces Jeux Olympiques
13:43seront la meilleure occasion d'être fidèles à notre passé
13:47et aux siècles passés.
13:49Lundi, Emmanuel Macron, pour qui la culture française n'existe pas,
13:53a reçu à l'Élysée la presse internationale à l'occasion des Jeux Olympiques.
13:56Pendant dix minutes, il s'est exprimé en anglais.
13:59Le président de l'Union publique a peut-être oublié
14:01que le français était la langue internationale jusqu'au début du XXe siècle
14:04et que Pierre de Coubertin, fondateur des JO, était français.
14:08S'il n'y a pas de règle écrite qui oblige le chef de l'État
14:10à s'exprimer dans la langue nationale lors d'événements internationaux,
14:13cela reste un usage.
14:15Une nouvelle démonstration d'Emmanuel Macron
14:16de sa propension à saper tout ce qui fait la grandeur de la France.
14:20Le chemin de croix de la flamme olympique n'est pas fini.
14:23Après le mélange de porteurs transgenres et d'autres rescapés,
14:26la dernière ligne droite verra le rappeur états-unien Snoop Dogg
14:29porter le flambeau du côté de la Seine-Saint-Denis.
14:31Connu pour son appétence pour le cannabis,
14:33ce dernier semble bien loin de l'idéal sportif et hygiéniste de Pierre de Coubertin.
14:37Quelques personnalités françaises seront aussi mises en avant,
14:39notamment le chanteur MC Solar ou l'actrice Laetitia Casta.
14:43Plus convenu, le perchiste ukrainien Sergei Bubka sera de la partie.
14:46Champion olympique, ce perchiste avait battu de nombreux records mondiaux,
14:49notamment à Saint-Denis en juin 1984,
14:52avec une envolée à 5m88 lors d'un meeting organisé devant 16.000 spectateurs
14:56au stade Auguste de Lône pour célébrer les 80 ans du journal l'Humanité.
15:00Entre 2002 et 2006, Sergei Bubka a été député du Parti des Régions,
15:04un parti ukrainien pro-russe.
15:07Explosion du nombre d'assignations à résidence à l'occasion des JO.
15:10D'après le ministère de l'Intérieur,
15:11155 mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance,
15:15appelées MICA, ont été mises par les services de l'État à l'approche de l'événement.
15:19Problème, d'après les juristes,
15:21elles visent des citoyens parfois jamais condamnés, ni même poursuivis.
15:24Les tribunaux administratifs ne joueraient par ailleurs pas leur rôle de garde-fou
15:28lorsqu'ils sont saisis concernant ces restrictions de liberté abusives.
15:32Des restrictions prononcées pour une durée de trois mois,
15:34ce qui excède donc largement la perte des JO olympiques
15:36et qui, pour beaucoup d'individus visés,
15:38se traduisent mécaniquement par la perte de leur emploi.
15:40Une nouvelle illustration du parfum autoritaire des JO de Paris 2024.
15:44Ça a des ménages dans les médias mainstream.
15:46Lundi, Marc-Olivier Faugel, directeur général de BFM TV,
15:49a annoncé son départ de la chaîne d'info en continu.
15:51Il est remplacé par Fabien Damias, directeur général adjoint de LCI.
15:55Autre départ, Hervé Berroux, directeur général délégué à l'information de RMC,
15:58remplacé par le directeur de France Info, Jean-Philippe Baille.
16:01Le nouveau propriétaire d'Altice Média,
16:03le milliardaire franco-libanais Rodolphe Sade,
16:05veut visiblement remanier les chaînes du groupe,
16:07alors que BFM TV a été dépassé deux mois d'affilée
16:10par la chaîne de Vincent Bolloré, CNews.
16:12De plus, Marc-Olivier Faugel était sur la scellette depuis plusieurs jours
16:14après l'enquête de Mediapart sur son traitement partiel
16:17lorsque l'affaire du financement libyen de la campagne présidentielle
16:19de Nicolas Sarkozy a éclaté.
16:21D'aucuns ont même évoqué une manipulation médiatique
16:24en faveur de l'ancien président.
16:26L'inflation frappe aussi les collectivités locales.
16:28Après un rapport de la Cour des comptes publié lundi,
16:30les départements et régions auraient perdu
16:32près de 4,5 milliards d'euros d'épargne l'an passé
16:35en raison de l'envolée des prix
16:36et de ses conséquences sur le marché du mobilier.
16:38Celui-ci leur profite via les recettes des droits de mutation à titre onéreux.
16:40Plus généralement, les dépenses de fonctionnement
16:42de l'ensemble des collectivités territoriales ont progressé de 6,1%.
16:46Le rendettement, lui, a logiquement augmenté,
16:49passant de 186 à 188 milliards d'euros.
16:52Une augmentation somme toute modérée.
16:54Preuve que la gestion des collectivités reste meilleure que celle de l'État.
16:58Encore une agression d'un militaire de l'opération Sentinelle.
17:01Dimanche vers 5h du matin, le soldat, qui n'était pas en service,
17:04a été retrouvé blessé à la tête près d'une boîte de nuit
17:06dans le premier arrondissement de Paris.
17:08Après avoir été hospitalisé en urgence absolue,
17:10son pronostic vital n'est plus engagé.
17:11Une enquête pour violence volontaire a été ouverte.
17:13D'après des témoignages, le militaire et son agresseur
17:15se seraient parlé calmement avant de se mettre en garde
17:18comme pour un match de boxe.
17:19Après avoir reçu un coup à la tête, il se serait effondré
17:22et aurait heurté violemment le trottoir.
17:24Aucun suspect n'a été identifié.
17:26L'enquête sur l'incendie mortel de Nice avance.
17:29Lundi, deux individus ont été mis en examen
17:31pour la mort de sept personnes dans l'immeuble ravagé par les flammes
17:33dans la nuit du 17 au 18 juillet.
17:35Le premier a affirmé avoir conduit, sous la contrainte,
17:37les auteurs de cet incendie criminel.
17:39Le second a reconnu son implication, mais a fait valoir son droit au silence.
17:43Il reste encore trois personnes activement recherchées,
17:45résidant respectivement dans les Alpes-Maritimes,
17:47dans le Val-d'Oise et en Seine-Saint-Denis.
17:50La piste du trafic de stupéfiants est privilégiée par les enquêteurs,
17:52alors qu'il y a de nombreux points de deal dans le quartier des Moulins.
17:55Les personnes qui ont trouvé la mort n'avaient, quant à elles,
17:57a priori pas de lien avec les narcotrafiquants.
18:03Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
18:05Vous pouvez dès à présent retrouver le Zoom du jour.
18:07Le philosophe Pierre Levigan présente son ouvrage
18:10« Les démons de la déconstruction ».
18:12Le principe de la déconstruction, c'est que, par exemple,
18:15si je me sens un pélican,
18:17je vous demande de me parler comme un pélican
18:21et de me considérer comme pélican.
18:23Donc, c'est à la fois une inflation délirante de l'égo,
18:27c'est un refus de tout partage d'un sens commun,
18:31c'est-à-dire qu'effectivement, si je me sens un pélican
18:35et que vous vous sentez un canari contre toute évidence,
18:40nous sortons d'un sens commun partageable dans la société.
18:46– Qui vous dit que je ne suis pas un canari.
18:48– Absolument, c'est ce que répondent les wokistes.
18:51Vous n'avez pas le droit, sous prétexte que j'ai un aspect,
18:55que je ressemble à un homme, à un homme de type masculin,
18:58de me dénier la possibilité d'être un canari
19:01si mon ressenti est que je suis un canari.
19:05Donc, on est dans effectivement la déconstruction de toute société.
19:11Alors, Margaret Thatcher disait qu'il n'y a pas de société,
19:14au sens où il n'y a que des individus.
19:15Eh bien, il se trouve que les wokistes, qui sont souvent d'ultra-gauche,
19:18disent au fond la même chose que les ultra-libéraux à la Thatcher.
19:23– À présent, c'est le moment de retrouver le directeur de l'Observatoire
19:26des journalistes, Claude Chollet, pour un nouveau portrait piquant.
19:29C'est à présent la fin de cette édition.
19:31Merci à tous pour votre fidélité.
19:33On se retrouve demain, même lieu, même heure.
19:34En attendant, portez-vous bien.
19:36– Sous-titrage ST' 501

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