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NewsTranscription
00:00C'est votre heure là, Julien Pichelet, vous avez vu, 10h12, vous êtes prêts, donc tous les matins avec vous, on revit le film d'un été.
00:06Que s'est-il passé cet été-là ? La probable présence de Céline Dion ce soir à la cérémonie d'ouverture des JO
00:12vous a donné une idée d'année ce matin, Julien.
00:15Oui, l'idée de nous replonger dans cet été 1996.
00:19Pourquoi ? Parce qu'en juillet 96, que faisait Céline Dion ?
00:22Eh bien, elle faisait ce qu'elle va peut-être faire ce soir, chanter lors de la cérémonie d'ouverture des JO, c'était à Atlanta.
00:30Céline Dion avait 28 ans à l'époque dans le stade olympique d'Atlanta, on comptait 85 000 spectateurs.
00:443 milliards et demi de personnes avaient suivi l'événement devant leur télévision.
00:48Seront-ils plus nombreux ce soir ?
00:50Ce n'a pas été évident à dépasser ce score.
00:53Ce soir, il se murmure aussi que c'est Marie-Josée Perrec qui pourrait être la dernière porteuse de la flamme et qui pourrait allumer la vasque.
00:58Il y a plusieurs noms qui circulent, dont celui de Marie-Jo.
01:01Elle aussi était à Atlanta en 96, la championne avait même fait le doublé, 200 mètres, 400 mètres.
01:06Dans le virage maintenant, Marie-Josée Perrec qui sort sur la même ligne qu'Otay.
01:10Elle est assortie à gauche, Guidry qui fait l'effort.
01:11Perrec accélère et elle va prendre cette pédale d'or peut-être d'Otay.
01:15Otay Perrec, Perrec championne olympique, mon dieu, mon dieu, mon dieu, elle est championne olympique.
01:2020 secondes, 13.
01:22Ça remet toujours les frissons, les directs comme ça de course d'athlétisme.
01:27À l'époque, on apprenait la plupart des résultats sportifs en lisant le journal L'Équipe le matin, 4 francs 90 en kiosque.
01:33Mais durant l'été 96, il y a une petite poignée d'avant-gardistes quand même qui surfent déjà sur internet en France
01:38et qui ont pu avoir les résultats en simultané.
01:41En juillet 96, vous savez combien, on estime à combien de français qui surfent chaque jour sur les quelques sites internet existants ?
01:47Ça ne doit pas être grand-chose.
01:48Pas beaucoup non ?
01:49400 000.
01:49Ah ouais, c'est vraiment pas grand-chose.
01:50Aujourd'hui évidemment, c'est quasiment tout le monde mais bon, 400 000 en 96.
01:54Cet été, l'Europe 1 propose d'ailleurs un dossier spécial.
01:57Attention, voici ce qu'on pourra bientôt faire avec internet, vous n'allez pas en croire vos oreilles.
02:02Demain, plus de fil d'attente aux caisses des supermarchés, on pourra faire ses courses devant son écran
02:06en parcourant les allées d'un magasin virtuel et on se fera livrer à domicile.
02:10Aux USA, on peut déjà sur internet commander une pizza, un bouquet de fleurs, un billet d'avion,
02:14rouler une voiture, un appartement ou encore lire son journal en écoutant un bulletin de CNN.
02:19On se moque pas, ça se trouve on nous écoutera là en 2050 et on se moquera de ce qu'on dit aujourd'hui.
02:23C'est pour ça qu'il y a de fortes chances déjà, mais non, en ce moment, on se moque déjà.
02:26En 96, on commence à jeter nos Bebop, vous savez ces petits téléphones pas chers
02:30qu'on peut utiliser à Paris, à Lyon, si on est près d'une borne.
02:33En cette fin des années 90, avant que le portable ne finisse par tout rafler,
02:36on avait lancé des objets qui seront très vite désués, le Tattoo, le Tam Tam.
02:41On pouvait juste envoyer des numéros de téléphone.
02:43Voilà, quelqu'un vous envoyait un numéro de téléphone, vous alliez dans une cabine téléphonique,
02:46vous rappeliez le numéro de téléphone et parfois vous receviez un SMS sur le Tam Tam.
02:51Vraiment, si on avait le forfait le plus cher.
02:53Et il y avait aussi le Bebop. En août 96, cet utilisateur raconte pourquoi il a mis le sien à la poubelle.
02:59Moi ce que je cherchais c'est avoir un téléphone où on pouvait me joindre n'importe où en France.
03:04Alors que le Bebop, on ne peut pas être joint si on bouge,
03:07on peut être joint que si on met le Bebop en réception et sans bouger,
03:11par exemple à la terrasse d'un café et attendre le coup de téléphone.
03:14Voilà, il est resté toute la journée à la terrasse d'un café pour un coup de fil qui n'est peut-être jamais arrivé.
03:20On ne pouvait pas faire grand-chose avec le Bebop, c'était pas cher mais pas très utile.
03:23Au même moment en plus, les téléphones portables GSM se démocratisent et deviennent de moins en moins chers
03:28et de plus en plus performants.
03:29On parle de l'été 96, je ne sais pas si vous aviez déjà autour de la table un portable en 97.
03:34Moi j'avais trois ans.
03:36Moi 2000, j'ai eu mon portable.
03:40Fin des années 90, c'est vrai qu'il y a une grosse vague.
03:43En 96, ça reste réservé à l'élite, peut-être au président de la République.
03:48Il en avait un sans doute en 1996, Jacques Chirac qui est à Brégançon pour les vacances en cet été 96.
03:53Depuis la plage voisine de Cabasson, les vacanciers observent le fort de Brégançon à la jumelle
03:57pour essayer d'apercevoir le chef de l'État.
04:00Quant à Patrice, propriétaire de la petite paillote de la plage, il espère bien que Chirac s'arrêtera chez lui
04:04pour boire un petit verre sous sa tonnelle.
04:06Depuis trois semaines, on vit à l'heure du président.
04:09On fait aussi la cuisine du président.
04:11On a une salade président, il y a la salade Cabasson, il y a la salade du fort.
04:15Tout est autour de lui.
04:17Durant l'été 96, Patrice a un objectif qui tient la France en haleine.
04:20Il le raconte sur Europe 1, il veut faire goûter à Jacques Chirac sa spécialité, la daube de poulpe.
04:26J'essaie de lui, déjà depuis deux semaines, en passant par les gardes républicains, par les journalistes,
04:31de lui faire goûter ma daube de poulpe.
04:33C'est pas encore venu, mais d'ici mardi, j'espère qu'il viendra.
04:36Le président Chirac en maillot de bœuf, imaginez ça, en train de déguster une daube de poulpe
04:40sous la tonnelle d'une paillote de la plage de Cabasson.
04:43Avouez qu'on aurait aimé assister à cette scène sur la liste.
04:46Ça irait bien d'ailleurs avec cette musique de Mark Snow, qui était l'un des tubes de l'été 96.
04:56Imaginez un Chirac en maillot de bain qui mange sa daube de poulpe.
05:00On n'a jamais vu cette scène.
05:02C'était pas un extraterrestre ?
05:04Non mais ça aurait été sur la liste.
05:06C'est la folie X-Files en 96, musique originale de la série, composée par Mark Snow qui fait un carton.
05:12Ça marche aussi très fort durant l'été 96, la bande originale du film Trainspotting,
05:17histoire d'un jeune toxicomane qui tente de s'en sortir.
05:19Le film devient dès sa sortie un film culte.
05:29Ce film était incroyable.
05:31On est dans des ambiances quand même assez sombres avec X-Files, avec Trainspotting.
05:36On est loin de l'ambiance des grands grands tubes de cet été 96, qui sont des tubes latino.
05:41C'est la grande mode du tube latino.
05:43Vous vous souvenez de ça ?
05:49On a la choré d'Anissa dans rapport sur Europe 1.fr.
05:53Elle s'échauffe en ce soir.
05:55Il n'y avait pas une chorégraphie.
05:57Carapiccio bien sûr, il y avait toujours une chorégraphie avec les tubes de l'été.
06:00Vous savez qu'elle est le chanteur français qui a importé ce tube en France ?
06:03Non.
06:04Voici la réponse avec cet archive d'Europe 1 datant de juillet 96.
06:08Sans Patrick Bruel qui les a dénichés au fin fond de l'Amazonie,
06:11ils ne seraient pas là.
06:12Ils n'auraient pas vendu en quelques mois 300 000 albums et 600 000 singles.
06:16Un succès inespéré.
06:17Le chanteur s'appelle José María Núñez Correa.
06:20Zezinho pour les intimes.
06:21On ne s'attendait pas du tout à un tel succès.
06:26Le Tchiki Tchiki Tchak c'est un refrain très fort que tout le monde aime.
06:29600 000 singles vendus.
06:31Tchiki Tchiki Tchik ?
06:32Tchiki Tchiki Tchik, attention.
06:34600 000 singles vendus c'est bien, mais c'est moins bien que ce tube que tout le monde connaît.
06:38En 96 on l'entend partout, peut-être même jusqu'à l'indigestion.
06:42Le tube de l'été 96, on le doit à deux quinquagénaires originaires de Séville
06:46qui forment un groupe nommé Los del Rio La Macarena.
06:49Antonio et Raphaël avaient enregistré une première version trois ans plus tôt.
06:53A l'époque c'était totalement passé inaperçu.
07:00Donc ça c'est la version de 93.
07:02Plus calme.
07:04Tout est là, mais il manque peut-être le petit truc qui fera que c'est devenu un tube.
07:09Effectivement, on accélérera une fois que le morceau passera entre les mains d'un groupe de DJ,
07:13les Bayside Boys, qui décident de remixer le morceau pour le rendre plus moderne et dynamique encore.
07:17Et dans leur remix, ces deux DJ ont l'idée de recycler ce rire qu'on entend dans une vieille chanson de 82 du groupe Yazoo.
07:28Un morceau qui s'appelle Situation, morceau de New Wave de 82.
07:31Et ça devient donc cet immense succès populaire.
07:4628 ans après, Anissa Haddadi n'a pas oublié la chorégraphie.
07:49Elle vient nous la refaire dans le studio d'Europe 1.
07:56En 96, impossible d'échapper à ce morceau qui passe toute la journée à la radio
07:59et tous les soirs en boîte de nuit.
08:01Le titre est numéro 1 en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse et bien sûr aussi en France.
08:06En 96, la Macarena se danse partout, dans les boîtes de nuit, dans les soirées entre amis,
08:13dans les réunions politiques, à l'ONU et même lors de la présidentielle américaine.
08:17Parce que Bill Clinton avait fait de cette chanson l'hymne de la convention démocrate.
08:22Et visiblement, ça a marché parce qu'en 96, il avait été réélu.
08:26Ah là là, incroyable ! Que de souvenirs !
08:29Merci beaucoup Julien Pichenay pour ses souvenirs de 1996.
08:34C'est l'idéal, on sera là ce soir, mais la Macarena, on oublie.
08:38Franchement, une petite soirée camping, un mariage.
08:41Il y a toujours une petite Macarena.
08:43À la cérémonie d'ouverture.
08:45C'est de ça que je voulais parler.
08:46Pourquoi pas, ça pourrait être ça la surprise.
08:48C'est génial !