CGTN Europe interviewed Paul Nieuwenhuis, an independent automotive analyst
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00:00La compagnie de batterie électrique chinoise CATL a vu un saut de profit de 13% de la 2ème quarantaine de l'année à l'année,
00:07qui a battu les projections de l'analyste.
00:09L'incombéable de l'argent dans la première partie a aussi augmenté de plus de 10%.
00:13Par contre, les revenus ont diminué, car les coûts de matériaux rares ont diminué,
00:17poussant les prix, qui ont éclaté une guerre de prix dans l'industrie.
00:21Parlons maintenant de Paul Neuwenhuis, l'analyste de l'automobile indépendante.
00:25Paul, c'est bien de te voir.
00:27Donc, ce saut de 13% de revenus, CATL a toujours réussi à atteindre un élevé de profit.
00:34Comment ont-ils fait cela ? Comment l'ont-ils atteint ?
00:38Ils sont bien posés, car ils sont devenus des opérateurs mondiaux.
00:42Alors, même s'il y a beaucoup de pression compétitive dans le marché chinois,
00:47ils sont aussi les principaux fournisseurs pour les compagnies comme Tesla, BMW, Mercedes, Volvo et Polestar.
00:53Donc, ils font un peu plus d'argent pour les étrangers que pour les chinois.
00:58Donc, ça aide vraiment.
00:59Où sont-ils posés dans le plan mondial,
01:02en termes de leur place dans le marché de la batterie de l'électricité mondiale ?
01:07Globalement, ils sont probablement l'un des plus grands opérateurs.
01:10En effet, ils sont l'un des plus grands opérateurs.
01:12Ils sont très importants.
01:13Ils ont été très intelligents en globalisant très tôt,
01:18tandis que BYD a spécialisé sur le marché de la maison et ses propres produits.
01:22CATL a commencé très tôt en proposant un accord avec Tesla, par exemple.
01:29Et puis, grâce à ses opérations mondiales et à son réseau mondial,
01:32il a été en mesure de récupérer de l'argent des compagnies électriques,
01:39en Europe, en Amérique du Nord.
01:41Et ça aide maintenant, car c'est là que les ventes d'électricité sont en train de grandir.
01:46Et beaucoup de manufacturiers sont en train de faire cette transition vers l'électricité
01:51sans avoir leur propre capacité de batterie.
01:53Pas tous les manufacturiers de voitures ont ouvert le champagne cette semaine.
01:58On a vu une grande dérapage dans la première moitié des revenus des grands marques.
02:02Je pense à Mercedes-Benz et Stellantis.
02:05Qu'est-ce qu'il y a derrière l'autre performance de ces grands marques ?
02:11Il y a plusieurs facteurs.
02:13Évidemment, ils essayent de faire cette transition de combustion interne à l'électricité.
02:18Au début, ça a l'air assez positif, avec l'adoption des voitures électriques.
02:24Mais le marché s'est maintenant rassuré.
02:27Ce n'est pas aidé, en fait, par ce qu'on appelle la crise du coût de vie.
02:31Beaucoup d'ordinaires consommateurs et les entreprises qui les relient
02:36n'ont moins d'argent à dépenser.
02:37Et comme les voitures ont généralement devenu plus chères depuis la crise de la COVID,
02:42il y a cette tension dans le marché, et ils doivent s'en occuper.
02:48En particulier sur les voitures Mercedes-Benz,
02:50quels sont les défis spécifiques qu'elles rencontrent,
02:54en particulier en Chine, dans le marché chinois ?
02:59En regardant les chiffres de Mercedes, ils ne sont pas aussi mauvais que prévu.
03:03Et ils sont toujours en double en termes de revenus sur les ventes.
03:08Quand vous êtes en double dans l'industrie des voitures, vous faites bien.
03:11Mais bien sûr, en Chine, nous avons maintenant des compétiteurs très crédibles
03:15qui produisent des produits de qualité.
03:17Et il y a quelques années, ce n'était pas le cas.
03:20Donc, il y a maintenant des producteurs chinois qui produisent des produits
03:23qui sont compétitifs avec des marques européennes comme Mercedes.
03:27Et c'est un défi pour eux.
03:29Ils doivent rencontrer cette compétition au sein de la Chine.
03:32Maserati a rapporté des déclins significatifs dans les ventes et les revenus.
03:38Je pense que c'est quelque chose comme un récord de 340 millions d'euros.
03:42Le patron de la compagnie parent suggère peut-être qu'ils déclinent Maserati.
03:47Cela a l'air un peu plus inconfortable, n'est-ce pas?
03:51Oui, beaucoup plus inconfortable.
03:53Stellantis, bien sûr, a hérité d'un portfolio très large de marques.
03:57Donc, la consolidation était inévitable.
03:59Et ils sont toujours en phase de consolidation.
04:02Maserati est une marque étrange.
04:05Parce que son histoire ressemble à celle de Ferrari,
04:07qui fabrique des véhicules de très haute qualité et de très bas volume.
04:13Leur volume a augmenté.
04:14Ils sont maintenant à un niveau de volume d'environ 15 000 à 20 000 euros par an,
04:20ce qui est très inconfortable en termes d'économies de taille.
04:24Et nous avons longuement pensé à la façon dont ils vont gérer ces volumes.
04:29Ils vont devoir augmenter leur taille,
04:30et puis ils vont devoir compéter avec des marques comme Mercedes et BMW,
04:34qui sont établies dans ce segment.
04:36Ou ils vont devoir aller encore plus loin,
04:37vers quelque chose de plus spécialisé.
04:39Et puis ils vont attaquer Ferrari, Lamborghini et des gens comme ça.
04:43Donc, ils sont dans cet espace inconfortable.
04:45Et c'est difficile de voir comment ils vont s'en sortir en ce moment.
04:49Paul, c'était un plaisir de te parler.
04:50Merci beaucoup d'être venu sur le programme.
04:51Paul Newenhouse, l'analyste indépendant de l'automobile.