Israël… échec et mat… contre le Hamas ? / Macron a-t-il réussi à imposer sa “trêve politique olympique” ?

  • il y a 3 mois
Mettez vous d'accord avec Benoit Perrin, directeur de Contribuables associés, Baptiste Ménard, maire PS adjoint de Mons-en-Baroeul (Nord), Thomas Elexhauser, Secrétaire Général Les Centristes (Hervé Morin), conseiller départemental de l’Eure, Jacques Myard, maire de Maisons Laffitte et auteur de "Bye Bye démocratie" (Lafont Presse), a été candidat LR/RN aux dernières législatives


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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-07-31##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:06Nous sommes ensemble jusqu'à 13h, bonjour à toutes et à tous.
00:00:12Je suis très heureux d'être avec vous pour ces débats de l'été.
00:00:17Débats bien sûr autour des Jeux Olympiques et vous le savez, c'est tombé il y a quelques instants.
00:00:22Ça vient de se produire, c'est un moment incroyable pour l'histoire du sport et du triathlon.
00:00:28Pour les Bleus, pour les Français en effet, puisque c'est la première médaille d'or obtenue par des athlètes de triathlon en France.
00:00:38Avec une femme, Cassandre Beaugrand, qui rapporte cette sixième médaille d'or à la France.
00:00:45Et cette première victoire considérable dans l'épreuve du triathlon.
00:00:50Elle est championne olympique ce matin à Paris, chez elle, et à Paris dans la Seine.
00:00:56C'est-à-dire qu'en plus la Seine dont on nous disait hier, c'est foutu, on ne peut pas se baigner.
00:01:01Finalement, elles ont plongé aujourd'hui.
00:01:03Elles ont fait cette course à vélo et puis cette course dans Paris à pied bien sûr.
00:01:08Et c'est donc Cassandre Beaugrand qui a gagné et qui est la championne olympique.
00:01:14Avec une ferveur autour des Champs-Élysées, dans Paris, que vous avez suivi peut-être, qui est formidable.
00:01:21On y reviendra bien sûr dans les JO, les JO olympiques, dans tous leurs états, avec Joseph Ruiz à partir de midi.
00:01:28Premier débat de l'été par ailleurs, comment on fait quand on n'a plus d'eau ?
00:01:33Et même si les nappes phréatiques sont pleines sur plus de 70% et même plus que pleines, elles regorgent d'eau.
00:01:39Dans toute la France, le bureau de recherche géologique et minière, le BRGM, a bien fait son travail.
00:01:45Il a mesuré qu'il y a de l'eau.
00:01:47Et pourtant, il y a en France trois départements, les deux départements de Corse et les Pyrénées-Orientales,
00:01:53qui ont de très gros soucis avec la canicule.
00:01:56Là, l'épisode de canicule vient de s'achever, ou il est en train de s'achever.
00:02:00Les orages sont là et d'ailleurs ça coupe les lignes puisqu'il y a eu de gros orages en Bourgogne.
00:02:05La ligne LGV sud-est qui descend vers Aix-en-Provence, vers Lyon, vers Marseille est coupée.
00:02:12Pour l'instant, la SNCF est à l'oeuvre pour essayer de rétablir.
00:02:15Et pourtant, je vous le disais, il y a des régions où l'eau potable manque.
00:02:19La Corse, les Pyrénées-Orientales, on y reviendra dans un instant.
00:02:22Un autre débat de l'été avec un agriculteur des Pyrénées-Orientales et un maire gestionnaire de l'eau dans cette région.
00:02:28Et puis nous irons en Angleterre où des émeutes ont éclaté hier soir.
00:02:33Des émeutes contre l'immigration après la dramatique attaque au couteau
00:02:38qui a coûté la vie à trois enfants lundi dans le nord-ouest de l'Angleterre.
00:02:44Et puis enfin, à midi avec Joseph Ruiz, je vous le disais, les JO dans tous leurs états.
00:02:50Nous reviendrons bien sûr sur l'exceptionnelle victoire de Cassandre Beaugrand, un nom encore à retenir.
00:02:56Nous irons tout simplement du côté de la Porte de Versailles
00:03:01où dans l'aréna de la Porte de Versailles, on va aujourd'hui suivre d'autres espoirs de médailles pour les Français avec les frères Lebrun.
00:03:10Vous savez, ces deux frangins qui sont de véritables espoirs et des champions très soutenus par leur public.
00:03:17Dans le tennis de table, ce sera à 15h.
00:03:19Léon Marchand, le nageur, il s'est fixé un sacré défi aujourd'hui avec deux médailles.
00:03:27Il va tenter deux médailles d'or au moins dans la même journée.
00:03:31Ça va être très compliqué pour lui.
00:03:32Et puis bien sûr, le triathlon.
00:03:34Bref, ce sont les débats de l'été, c'est l'actualité de l'été.
00:03:37Nos quatre débatteurs, évidemment, aussi que nous retrouverons à 10h30.
00:03:42Et là, on reviendra sur l'actualité au Proche-Orient.
00:03:45Est-ce qu'Israël a atteint ses buts de guerre depuis l'attaque du 7 octobre ?
00:03:49En tuant tout simplement le chef du Hamas, Ismail Haïnié, qui a été abattu en Iran par Israël, sans doute, qui reconnaît cette attaque.
00:04:00Et enfin, le mettez-vous d'accord à partir de 10h30 jusqu'à midi, nous reviendrons sur la politique française.
00:04:06Est-ce que finalement, le président Macron a réussi son opération avec une trêve dont il rêvait ?
00:04:12Une trêve politique, parce que finalement, on ne parle plus du gouvernement nécessaire.
00:04:16Et enfin, il y a le dossier du Sahara occidental, au cours duquel le président de la République donne raison au Maroc.
00:04:24C'est la colère des Algériens, la colère de l'Algérie.
00:04:27Nous verrons avec nos invités ce qu'ils pensent de cette affaire.
00:04:31Les débats de l'été, c'est parti !
00:04:34Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:04:39Alors, on est en pleine canicule, ou plutôt, ce petit épisode très fort de canicule, de très haute chaleur, est en train en partie de s'achever,
00:04:47notamment sur le nord de l'Hexagone, puisque la sécheresse a été relative, a été écartée par des orages qui ont éclaté.
00:04:57Je vous le disais, ça a un impact déjà sur les lignes SNCF, on y reviendra dans le journal tout à l'heure, à 11h.
00:05:04Mais pour l'instant, on va s'intéresser à l'impact de la sécheresse et des problèmes d'eau dans les Pyrénées-Orientales,
00:05:11qui sont un des rares départements, peut-être un des trois départements en France, à ne pas avoir récupéré assez d'eau de pluie,
00:05:20avec un gros déficit de pluie, pendant le printemps et l'hiver.
00:05:24Nous sommes avec Pierre Hilary, bonjour M. Hilary, vous êtes président des Jeunes Agriculteurs d'Occitanie, vous êtes avec nous ?
00:05:31Oui, bonjour.
00:05:32Alors d'abord, quel temps fait-il, tout simplement, chez vous ? Quelle température, ce matin, dans les Pyrénées-Orientales ?
00:05:38Comme très souvent en été, on a des matinées qui sont aux alentours de 25°C, ça peut facilement prendre une amplitude de 10°C jusqu'à 35°C l'après-midi.
00:05:49Oui, jusqu'à 35°C. Pas davantage ? Vous n'êtes pas monté autour des 40°C, ces jours-ci ?
00:05:53Si, ça monte à 37°C, 38°C, mais je veux dire que ce n'est pas forcément la température. Dans le sud de la France, on a l'habitude à ce qu'il fasse quand même chaud.
00:06:01L'été, c'est surtout les épisodes, la météo, les températures, les moyennes se prennent sur l'année, c'est surtout les hivers qui sont de plus en plus doux et qui posent vraiment problème.
00:06:10Oui, alors quand vous dites hiver de plus en plus doux, c'est hiver aussi sans pluie, parce que certaines des perturbations qui viennent d'habitude ont été,
00:06:18finalement, elles se sont déroutées, elles ne sont pas restées bloquées par les Pyrénées chez vous, et vous avez encore un gros déficit de pluie l'hiver dernier et le printemps dernier.
00:06:30Oui, on avait des problèmes de précipitation déjà depuis trois ans et demi, et ça ne s'arrête pas aux frontières du département des Pyrénées-Orientales, vous avez cité la Corse.
00:06:39Il y a également l'Aude et le sud de l'Hérault qui a déjà été impacté aussi par des sécheresses, et malheureusement, à quelques centaines de kilomètres d'ici, il n'y a plus à Torrent,
00:06:49donc c'est là où il y a un réel problème, et surtout de gestion de cette ressource.
00:06:54Oui, donc trop d'eau un peu plus haut, mais très très peu chez vous, très peu de réserve. Dans quelle situation se trouvent vos collègues, vos confrères agriculteurs, vous qui êtes véticulteur, je crois aussi ?
00:07:06Comment vous gérez ça en ce moment ?
00:07:08Comment on gère ça ? Déjà dans un premier temps, ils sont au travail, mes collègues, dans diverses filières, au travers des différents types de filières, fruits et légumes en pleine récolte,
00:07:18certains moissonnent, certains font les foyers pour les bêtes, les éleveurs sont en estive, donc voilà, ils sont au travail, mais le moral n'est pas forcément là au vu des premiers retours qu'on peut avoir
00:07:30avec des récoltes dans l'ensemble très moyenne, parce que, comme vous l'avez dit, trop d'eau par endroit, et dans d'autres secteurs comme le mien, il n'y en a pas suffisamment.
00:07:38Et alors ça veut dire quoi concrètement ? Ça veut dire que les fruits mûrissent trop tôt, ils éclatent ? A quoi vous êtes confrontés très concrètement, vos confrères aigus ?
00:07:47Vous avez les problèmes les moins graves, je vais dire, c'est dans un premier temps des cas libres, par exemple sur les fruits ou légumes qui sont pas récoltés, qui peuvent être réformés, des fruits qui deviennent mous par stress hydrique,
00:08:02et ensuite dans le pire des cas, vous avez, par rapport à la sèche-fesse, vous avez des arbres qui meurent littéralement, donc c'est quand même des perspectives et un capital qui disparaît.
00:08:13Alors Pierre Hilary, je rappelle que vous êtes président des Jeunes Agriculteurs de l'Occitanie, votre principal objectif c'était de pouvoir construire des retenues d'eau.
00:08:23Et là vous dites on n'y est pas du tout, notamment dans les aspres, on n'y est pas du tout, les dossiers n'avancent pas, les chantiers n'avancent pas.
00:08:31Les chantiers n'avancent pas, et je vais vous dire que c'est cette gestion de la ressource qui nous est compliquée, il y a 500 milliards de mètres cubes d'eau qui tombent sur la France en général, entre la pluie et la neige.
00:08:42Vous avez que 3 milliards de mètres cubes qui sont utilisés par l'agriculture pour sa transformation en alimentation, et quand vous voyez que ça représente environ 90% des terres agricoles qui ne sont pas irriguées,
00:08:56bien que certaines nous font passer trop souvent pour des filières de productivisme, etc.
00:09:02Un petit projet c'est 3 à 5 ans, difficilement finançable par la situation financière que connaissent nos exploitations agricoles dans le sud de la France, notamment en Occitanie.
00:09:12Et ensuite des grands projets, vous avez 5 à 10 ans, donc notre première mission c'est d'installer des jeunes, et dans ces conditions on a beaucoup de mal à donner des perspectives à ces jeunes et à les sécuriser face aux différents aléas climatiques qu'ils peuvent connaître.
00:09:27Oui, alors merci Pierre Hilary, donc jeune agriculteur, président des jeunes agriculteurs d'Occitanie, vous êtes vous-même viticulteur je crois, c'est ça ?
00:09:35Oui, viticulteur dans le nord-ouest du département.
00:09:39Et vous allez pouvoir quand même récolter, donc faire vos récoltes à quel moment ?
00:09:47Alors c'est la grande question, parce que quand on parle de stress hydrique, on parle d'une hétérogénéité au niveau des maturités, donc vous avez certains fruits qui mûrissent plus vite que d'autres,
00:09:58et du migrandage c'est des petits grains qui n'évoluent pas forcément dans le bon sens, et donc le choix de la date de récolte sera très compliqué, il va falloir trouver un équilibre.
00:10:09Mais vous imaginez vos vendanges pour quoi, pour septembre ?
00:10:13Non, pour produire certains vins doux, on va avoir par exemple des récoltes qui peuvent commencer d'ici une quinzaine de jours, ça dépend des secteurs, moi c'est un peu plus tardif,
00:10:25vous avez la plaine vers chez moi qui peut commencer facilement je pense vers le 10 août, c'est fort possible.
00:10:34Merci Pierre Hilary, et on est fidèles aux vins doux de votre région catalane française, de la catalogue française, merci infiniment d'avoir été avec nous en direct.
00:10:46Je vais me tourner vers Nicolas Garcia, vous êtes là monsieur le maire ?
00:10:49Oui, j'avais plus de raison, on a été coupé.
00:10:52Oui, j'ai entendu ça à l'instant, mais on vous a récupéré grâce à Jamel Abdelhak, notre réalisateur.
00:10:59Alors, vous êtes vice-président monsieur le maire du département des Pyrénées-Orientales, et vous gérez, vous êtes président du syndicat des nappes du Roussillon,
00:11:06c'est-à-dire un des syndicats de gestion des bassins d'eau. Cette situation de sécheresse en ce moment, là à la différence du reste de l'Hexagone, c'est compliqué pour vous ?
00:11:18Oui, c'est très compliqué, en fait on n'en est pas sorti. Il y a des conséquences de la sécheresse de l'année dernière, ça a été dit par le peu que j'ai entendu des francs-prédécesseurs au micro,
00:11:29effectivement des conséquences, mais la sécheresse continue, on en parle peut-être un peu moins, parce qu'on ne voulait peut-être pas effrayer les gens qui viennent chez nous en vacances,
00:11:42mais la sécheresse continue, elle s'accumule en fait, c'est la troisième année où on est en déficit, on atteint des déficits historiques, et on est ric-rac sur une quarantaine de communes,
00:11:52c'est-à-dire que sous surveillance de l'ARS, il ne pleut pas, les réserves d'eau sont à des niveaux bas historiques, il n'y a guère que le barrage de Vinsa qui est sur une vallée de la tête importante pour l'agriculture,
00:12:06mais les autres sont vraiment en difficulté.
00:12:09Oui, vous dites que c'est ric-rac, les images satellites montrent que depuis 2020-2021, visiblement, les terres arides, l'assèchement, le désert au fond, c'est le terme employé par le BRGM, le désert progresse dans votre région.
00:12:25Qu'est-ce que vous avez essayé de mettre en place ? Il y a eu le Premier ministre est venu en mai, si je me souviens bien, pour essayer de mettre en place un plan eau, et ça ne suit pas aujourd'hui.
00:12:35Non, c'est le ministre Béchut qui est venu.
00:12:38Ah, c'est le ministre de l'écologie, Béchut, oui.
00:12:40Oui, en fait, les choses qui ont été annoncées, elles se mettent progressivement en place en matière d'eau, je veux dire, on ne prend pas une décision aujourd'hui, on l'applique demain.
00:12:51Il y a des marchés publics, il y a des choses très importantes, mais même si ça se met en place, aujourd'hui, je crois qu'on a loupé le coche.
00:13:00Pourquoi vous dites ça ?
00:13:02Parce que je pense que la réponse qui a été apportée pour calmer les esprits, à savoir une dépense de 10 millions d'euros et quelques projets intéressants,
00:13:14quelques projets destinés à accepter par l'État, ne sont pas au niveau de la réponse qu'on peut amener et surtout du service qu'on aurait pu rendre au reste des départements qui vont être touchés par la sécheresse.
00:13:31Dès maintenant ou dans quelques années.
00:13:34Mais qu'est-ce qu'il faudrait faire aujourd'hui pour aller plus vite et quand même répondre à ce problème ?
00:13:39Plus vite, ça va être compliqué, parce que je vous dis, naturellement, quand on veut faire venir un tuyau du Rhône, ça ne se fait pas en 15 jours, ça se fait en 15 ans, mais pas en 15 jours.
00:13:50Quand on veut réparer des canalisations dans une commune, tout de suite on est sous le coup des marchés publics.
00:13:57Donc voilà, il faut trouver les financements, repérer les fuites et ensuite les marchés publics.
00:14:02Donc ce n'est jamais du temps court, c'est du temps moyen, du temps long.
00:14:05Mais là où on loupe le coche, c'est qu'on sait que la France, en tout cas on croit savoir que la France, et moi j'ai confiance aux scientifiques, va être touchée par cette sécheresse,
00:14:16beaucoup plus largement que les Pyrénées-Orientales, d'ailleurs ça a été un peu dit juste avant.
00:14:20Et donc tout le monde reconnaît que les Pyrénées-Orientales sont un département, j'ai envie de dire pilote, mais ce n'est pas le mot, pour la sécheresse aujourd'hui.
00:14:28C'est-à-dire que c'est un des départements qui est touché par la sécheresse depuis longtemps et sur l'ensemble du territoire.
00:14:34Et donc on doit travailler à la manière de lutter contre cette sécheresse, de s'adapter et de lutter contre le réchauffement climatique du temps.
00:14:45Je pense qu'il y a des moyens à mettre dans le monde agricole pour aider toutes les reconversions en agroécologie, en agroforesterie.
00:14:52Je crois qu'il faut aider les collectivités à désimperméabiliser les sols pour capter le peu d'eau qui tombe.
00:14:58Je pense qu'il y a des projets d'adducteurs internes entre nos barrages et d'autres retenues d'eau qui doivent être financés.
00:15:06Je crois qu'il y a des choses à faire. Ce n'est pas 10 millions d'euros qu'il faut, c'est peut-être 100, peut-être 150.
00:15:13Mais cette expérience-là, elle va servir au reste du sud de la France, du sud-est et du sud-ouest, parce qu'on ne va pas être les seuls à être touchés par la sécheresse.
00:15:21Vous dites, Nicolas Garcia-Merdel, vous dites bien clairement les Pyrénées-Orientales comme poissons-pilote des problèmes d'eau dans le pays,
00:15:30parce que finalement vous êtes dans le grand sud-ouest, au fond, les premières victimes d'une désertification, on peut le dire, l'assèchement recule.
00:15:41Quand il pleut, il va pleuvoir, vous risquez d'avoir aujourd'hui ou demain des orages, il pleut très très fort et vous n'arrivez pas à récupérer l'eau qui tombe.
00:15:50Et vous devriez le faire, vous pourriez le faire si vous aviez déjà des bassins de rétention.
00:15:54Bien sûr, les bassins de rétention, on a aussi des progrès pour les faire, parce qu'un bassin de rétention, pour le faire, il faut deux ans, trois ans,
00:16:04il faut dépasser toutes les autorisations, toutes les oppositions, etc. Donc il faut s'organiser pour collecter de l'eau, effectivement, quand elle tombe.
00:16:12Le meilleur moyen, et le moyen qui n'a aucune opposition, qui n'a pas de coûts, c'est de la stocker sous la terre.
00:16:23C'est-à-dire de désinferméabiliser ou au travers de nos milliers de kilomètres de canaux, puisqu'on a 3000 kilomètres de canaux dans les Pyrénées-Orientales, c'est énorme,
00:16:32quand les rivières sont en charge, à l'aide de ces canaux, on peut recharger les nappes envoyées dans des huisseaux asséchés, dans des ouêtes.
00:16:42C'est cette eau-là qui est en excédent à un moment donné, et on la stocke sous la terre.
00:16:47Il faut pouvoir la récupérer.
00:16:48Il y a des nappes plus sables. Je crois qu'on a des choses à faire.
00:16:53On l'a bien compris, monsieur le maire et vice-président du département des Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia,
00:16:58président du syndicat des nappes du Roussillon, qu'il y avait quand même des choses à faire, mais que ça n'allait pas encore assez vite.
00:17:05On a essayé de se pencher quelques minutes sur ce dossier de l'eau et de la canicule, de l'eau, de sa gestion et de la canicule dans cette période de chaleur.
00:17:16Merci à vous aussi d'avoir été en direct avec nous.
00:17:19On va aller en Angleterre, là, et puis on ira à Talence, près de Bordeaux, pour des sujets très différents.
00:17:25Pour l'instant, ce sont les débats de l'été. Restez avec nous sur Sud Radio.
00:17:40Il y a un débat qui rebondit pas très loin de chez nous, de l'autre côté de la Manche, en Angleterre.
00:17:44C'est le débat sur l'immigration après l'attaque au couteau dramatique qui a eu lieu lundi,
00:17:49où trois enfants ont été tués dans cette attaque au couteau, et une dizaine de personnes blessées grièvement, des adultes notamment.
00:17:59Tous ces enfants et ces adultes étaient dans une fête, dans une école de danse, autour de Taylor Swift.
00:18:06Et puis ce garçon qui est entré, qui a surgi, qui vit en Angleterre depuis l'âge de 6 ans, de parents rwandais.
00:18:15Donc vous imaginez tout de suite, évidemment, le débat qui a surgi en Grande-Bretagne à nouveau sur l'immigration
00:18:21et les menaces qu'elle fait peser, selon ses détracteurs, sur la population anglaise notamment.
00:18:28Puisque ce garçon a surgi, et puis il s'en est pris aux enfants, et il n'en a pas un, il y en est trois, qui sont morts.
00:18:34Alors, nous sommes avec Maximilien Nagui, il y a eu des émeutes hier, vous êtes journaliste franco-britannique.
00:18:41Comment l'affaire s'est produite, Maximilien ? Les faits d'abord.
00:18:46Peut-être qu'on peut revenir sur les faits et la façon dont ça a été perçu par l'opinion britannique.
00:18:51Oui, bonjour Thierry Gaguet.
00:18:54Alors, c'est évidemment une situation absolument dramatique.
00:18:58Donc, en fait, on en sait relativement peu de choses.
00:19:01On sait simplement que pendant ce cours de danse que vous avez mentionné,
00:19:05ce jeune de 17 ans, dont on ne connaît pas encore le nom, il faut une décision de justice
00:19:10qui autorise de dévoiler le nom au public de la personne inculpée pour les crimes en question.
00:19:17Donc, trois enfants, trois fillettes, on l'a rappelé, de 6, 7 et 9 ans.
00:19:21Donc, c'est évidemment un traumatisme considérable pour la population locale,
00:19:26qui n'est pas habituée jusqu'à maintenant, en tout cas, qui n'a pas été habituée à des violences d'une telle ampleur.
00:19:32Et elle est, bien sûr, sous le choc, en témoignent, bien sûr, hier,
00:19:36les manifestations très violentes, les émeutes, il faut le dire, devant la mosquée de Southgate.
00:19:42Donc, Southgate, Southport, pardon, Southport, c'est le lieu où a eu lieu l'attaque.
00:19:47Donc, c'est là où...
00:19:48C'est près de Liverpool, c'est une vingtaine de kilomètres de Liverpool.
00:19:51Voilà, au nord de Liverpool et au sud de Blackpool.
00:19:54Donc, on est dans des régions relativement défavorisées, il faut le dire,
00:19:57touchées par la migration, mais comme beaucoup d'autres parties du Royaume-Uni, il faut le dire.
00:20:01Et, bien sûr, la colère, on l'a vu hier, elle est bien sûr orchestrée par des groupes.
00:20:06La colère, les émeutes d'hier ont été orchestrées en partie par des groupes violents,
00:20:11notamment la Linguist Defense League, qui est une sorte de groupe de droite très radicale,
00:20:18antisémite et très opposé à l'islam,
00:20:21qui a en partie organisé, au moins, les émeutes qui ont eu lieu hier devant la mosquée,
00:20:27qu'ils avaient probablement, mais on ne sait pas exactement encore, l'intention d'attaquer.
00:20:31Comment le nouveau Premier ministre britannique, qui est travailliste,
00:20:34mais qui s'est opposé à Corbyn, le leader pro-islamiste du Parti travailliste,
00:20:43comment le Premier ministre actuel, qui vient d'être élu
00:20:46et qui vient de prendre son bureau au Disneyland Street, gère-t-il cette crise ?
00:20:52Alors, pour l'instant, je pense que cette crise arrive comme un choc, une surprise.
00:20:59Il s'est rendu sur place hier pour déposer une gerbe
00:21:02et, bien sûr, a publié un tweet présentant toutes ses condoléances.
00:21:06Et ce matin, il a exprimé, bien sûr, sa colère face aux émeutes qui ont eu lieu,
00:21:12en promettant que tous ceux qui ont participé à ces émeutes seraient, bien sûr, poursuivis en justice et condamnés.
00:21:19Alors, pour l'instant, on attend que les faits soient bien élucidés
00:21:23sur les éventuelles motivations de ce jeune de 17 ans sur l'organisation de cette rixe,
00:21:29même s'il s'agit certainement d'une rixe relativement classique,
00:21:33organisée par des gens qui profitent de la situation pour déclencher leur colère.
00:21:41En tout cas, on est dans une situation où on attend d'avoir des faits précis,
00:21:47mais le Premier ministre, en tout cas, a réagi comme certainement n'importe quel dirigeant aurait réagi face à un tel événement.
00:21:54On voit bien monter en Grande-Bretagne, en ce moment, l'opposition entre certaines communautés musulmanes,
00:22:02dont certains de leurs leaders ont pris des responsabilités en l'étant élu au municipal, par exemple,
00:22:10et puis l'extrême-droite britannique qui, aujourd'hui, profite d'événements aussi graves que ceux-là,
00:22:17aussi dramatiques, sur lesquels on voulait revenir ce matin pour bien comprendre ce qui est en train de se passer.
00:22:22De l'autre côté de la Manche, c'est tout près de chez nous.
00:22:24Merci, Maximilien Nagui, journaliste franco-britannique, d'avoir commenté, éclairé notre lanterne sur ce qui se passe en ce moment en Angleterre.
00:22:33Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:22:38Alors, je vous le disais, il y a un débat étonnant qui a lieu dans une commune, près de l'Atlantique, près de Bordeaux.
00:22:45On est à quelques kilomètres de Bordeaux, on va à Talens, et on va rejoindre Damien Paturot.
00:22:50Vous, vous êtes fondateur d'une start-up, Lizzy, qui a proposé à la ville de Talens, en Gironde, d'être la première en France,
00:22:58pionnière, puisqu'elle veut permettre aux clients, en général, qu'ils soient jeunes ou pas, ou qu'ils soient étrangers ou pas,
00:23:06de payer, tout simplement, leurs transactions commerciales quand ils vont chez des commerçants, de payer en crypto-monnaie.
00:23:13Bonjour Damien Paturot.
00:23:15Bonjour Thierry, merci pour l'invitation.
00:23:17Je vous en prie, on voudrait comprendre, d'abord, la crypto-monnaie, le bitcoin, on dit que c'est pour des grosses masses financières,
00:23:24pour les financiers, au niveau international, et pas pour payer sa baguette, quand même, ou chez le boucher, on va le voir,
00:23:29dans un instant, avec le patron de la boucherie Ferrand, Didier Ferrand, qui est à Talens.
00:23:33Mais vous, Damien Paturot, pourquoi vous avez fait cette proposition ?
00:23:37Aujourd'hui, le constat est assez simple, en France, 10 à 12% des Français ont déjà de la crypto-monnaie.
00:23:42C'est une étude récente de l'ADAN qui est sortie, qui prouve aujourd'hui qu'il y a un vrai marché,
00:23:48c'est plus de 500 millions de porteurs de crypto à l'échelle du monde, et plus d'un milliard d'ici 2029.
00:23:53Donc, en fait, aujourd'hui, c'est plus ce truc d'anarchiste qui est incompris, etc., c'est plutôt une âme de fond,
00:23:59un mouvement, du coup, qui porte de plus en plus.
00:24:03Oui, mais c'est 12% de Français qui ont de la crypto-monnaie, qui ont choisi de le faire,
00:24:08qui sont quand même un peu, d'abord, il faut déjà être un peu au courant de comment ça fonctionne,
00:24:11puis surtout, ils ne payent pas leurs steaks ou leurs baguettes avec ?
00:24:15C'est notre proposition de valeur, justement, puisqu'en effet, quand on a de la crypto,
00:24:19la difficulté, c'est de pouvoir les réinjecter dans l'économie réelle, entre guillemets,
00:24:23et là, on a un cas d'usage absolument exceptionnel avec la ville de Talens et les associations de cœur de ville,
00:24:28notamment Cœur de Talens et Portes de Talens, où, en fait, on rend vraiment, du coup, la crypto accessible, en fait, au plus grand nombre,
00:24:34et on démocratise vraiment cet usage-là.
00:24:37Et comment ça marche ? Expliquez-nous, en un mot, puis on va passer la parole à Didier Ferrand, le boucher de Talens.
00:24:43C'est très simple. Le commerçant, en fait, du coup, a accès à une application qui s'appelle l'Easy Pro Scan,
00:24:48qui permet de générer un QR code d'encaissement.
00:24:51On part sur le cas d'usage, par exemple, de la boucherie.
00:24:54Vous allez acheter votre côte de bœuf pour le week-end à 50 euros.
00:24:57Du coup, le commerçant saisit le montant, 50 euros, génère un QR code.
00:25:01Vous, en tant qu'utilisateur, vous avez simplement besoin de scanner le QR code.
00:25:04Ça vous ouvre une passerelle de paiement, un petit peu comme quand vous payez avec votre compte en banque, c'est à peu près pareil.
00:25:10Et là, vous devez connecter votre banque crypto ou votre wallet qui va vous permettre, après, de pouvoir payer.
00:25:18Derrière, ce qu'il se passe, c'est qu'on garantit, nous, en fait, du coup, à nos commerçants
00:25:22qu'un euro encaissé en crypto, c'est un euro de chiffre d'affaires à la fin de la journée.
00:25:25Donc, il n'y a pas de sujet sur la volatilité, notamment.
00:25:28La crypto-monnaie, c'est volatile, ça bouge, ça change tout le temps.
00:25:30Le montant, le taux de cette monnaie échange, beaucoup plus que, évidemment, l'euro.
00:25:36Un euro, c'est un euro, alors qu'un bitcoin, ça peut coûter, rapporter moins une journée après, 24 heures après.
00:25:43C'est notre proposition de valeur et c'est pour ça qu'elle est forte.
00:25:45C'est qu'aujourd'hui, on garantit aux commerçants, en effet, que quand ils encaissent un euro de chiffre d'affaires en crypto,
00:25:52c'est un euro de chiffre d'affaires à la fin de la journée et pas un euro 20 ou 80 centimes, le cas échéant.
00:25:57Alors, Damien Paturro, qui est le fondateur de la start-up Lizzy, qui propose le dispositif technique pour ces échanges.
00:26:03J'appelle Didier Ferrand. Vous êtes là, monsieur Ferrand ?
00:26:06Oui, bonjour.
00:26:07Bonjour, on est ravi de vous accueillir sur l'antenne de Sud Radio.
00:26:10Vous êtes la boucherie Ferrand à Talence, près de Bordeaux.
00:26:14Et alors, vous avez été, vous, dans les années 80, parce que vous êtes un pionnier, vous aimez bien être le premier, l'innovateur.
00:26:21Et vous avez été le premier, chez vous, dans les années 80, à permettre aux gens de payer leur steak avec la carte bancaire.
00:26:28Au début, on vous regardait en rigolant, en ricanant un peu.
00:26:31Puis, finalement, c'est vous qui avez eu le réseau.
00:26:33Et alors, là, vous pensez vraiment que la cryptomanie, ce n'est pas juste pour vous faire de la pipe, ça va vraiment fonctionner ?
00:26:40Écoutez, ça, on verra ça demain.
00:26:44Pour l'instant, il n'y a pas eu de transaction, encore ?
00:26:46Non. Bon, après, je pense que ça se dresse à une clientèle plutôt jeune, qui doit certainement être, pour la plupart, en vacances.
00:26:55Et puis, ça ne va pas se faire du jour au lendemain.
00:26:58Aujourd'hui, moi, je n'ai pas besoin de vivre, je vivais sans la cryptomonnaie.
00:27:02Maintenant, pourquoi ne pas aller...
00:27:05S'il y a des personnes qui ne savent pas quoi en faire, pourquoi ne pas aller la chercher ?
00:27:10Ça fera un suffi de chiffres à faire.
00:27:13Au même titre que les cartes bancaires, où tout le monde en avait peur, les anciennes, il ne fallait surtout pas leur en parler.
00:27:20Et puis, quelques années après, on ne pouvait pas...
00:27:22Si on leur disait que la machine était en panne, il y avait une première technique, c'était la fin du monde.
00:27:26Donc, la crypto, ça n'a peut-être pas le même effet, mais pourquoi pas ?
00:27:31Après, comme vous l'a dit M. Paturro, ça ne nous engage à rien, à part prendre quelques euros de plus.
00:27:38Mais ça ne change pas le prix du plat de côte ou du poids d'une bonne pièce de bouchée de bœuf ?
00:27:45Votre pavé de bœuf, aujourd'hui, il est à combien, en euros ou en bitcoins ?
00:27:51Ben, écoutez, je crois 20 ou 30 euros le kilo, pas tout à fait, mais voilà, un bon pavé.
00:27:57Mais bon, après, si tu peux l'attendre, il y a des chiffres à faire.
00:28:00Et ça fait quoi ? Ça fait combien en bitcoins, ça ? Vous le savez ou vous ne le savez pas ?
00:28:04Aucune idée.
00:28:06Oui, c'est ça, c'est le QR code qu'il présente et puis c'est automatique, c'est ça ?
00:28:10Oui, voilà, on se fait rajouter rien.
00:28:12C'est quand même très, très, très facile d'utilisation.
00:28:15Si je ne m'en suis pas servi, j'ai fait le test.
00:28:18Je me suis amené jusqu'au point du paiement.
00:28:20Ça n'a apparemment rien de sorcier.
00:28:22Donc, pourquoi pas ?
00:28:24Et dites-moi franchement, Didier Ferrand, vous, vous avez des bitcoins ?
00:28:27Vous vous êtes essayé à ça ?
00:28:29Non.
00:28:30Moi, c'est pour la raison que j'ai 60 ans et que je pense que c'est surtout des...
00:28:35Je pense que c'est des personnes beaucoup plus jeunes et peut-être dans la tech qui utilisent ce type de produits.
00:28:42La crypto-monnaie.
00:28:43Oui, et puis il y a eu une mauvaise publicité pendant quelques années quand même.
00:28:46Et puis bon, après, moi, j'aurai 70 ans et je ne vais pas aller investir dans la crypto.
00:28:50Mais les nouvelles générations, en tout cas, vous les accueillez à la boucherie Ferrand à Talens.
00:28:55Merci Damien Ferrand et merci Damien Paturon, le fondateur de l'ISI,
00:29:00de nous avoir un peu éclairé sur cette innovation qui pouvait sembler un peu bizarre
00:29:04mais qui marchera peut-être de la crypto-monnaie pour payer son biftec à Talens
00:29:10et puis bien d'autres produits chez bien d'autres commerçants à Talens en Gironde.
00:29:13A tout de suite pour les débats de l'été.
00:29:27Mettez-vous d'accord donc de 10h30 à midi.
00:29:30Bonjour à nos quatre débatteurs que je vous présente tout de suite.
00:29:33Jacques Millard, Jacques Millard, maire de Maison Lafitte, un vieux gaulliste.
00:29:38Un vieux gaulliste, et vieux, ce n'est pas péjoratif, c'est parce qu'on connaît votre passion pour la jeune gaulliste.
00:29:43Je suis gaulliste depuis Versailles-Jeunes-Torifs.
00:29:45Voilà, si vous voulez, Jacques.
00:29:47Salut fraternité.
00:29:48Bonjour à vous, vous êtes maire de Maison Lafitte, je le disais, en région parisienne dans les Yvelines.
00:29:54Et puis candidat, vous avez été candidat LR siotiste, LR RN aux dernières élections législatives.
00:30:00Complètement de l'autre côté de la scène politique, si j'ose dire, Baptiste Ménard.
00:30:04Bonjour Baptiste.
00:30:05Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:30:06Vous êtes, vous, adjoint au maire PS de Mont-Saint-Barreuil, membre du Parti Socialiste en effet.
00:30:13Vous êtes venu du Nord pour nous aujourd'hui dans les studios ici.
00:30:17Un centriste, Thomas Elexozer, secrétaire général des centristes, élu lui-même du département de LR, conseiller départemental de la Normandie.
00:30:25Vous êtes venu de Normandie pour nous, bonjour, ravi de vous avoir tous les trois ici.
00:30:29Et puis Benoît Perrin, les Contribuables Associés.
00:30:32Qu'est-ce qu'on peut dire de cette association, les Contribuables Associés ?
00:30:35C'est très simplement un groupe de pression qui milite pour une gestion économique de l'argent public.
00:30:39Donc il fait pression sur les décideurs pour que chacun...
00:30:41Vous avez du boulot en ce moment.
00:30:42Exactement.
00:30:43Baste au programme !
00:30:44Baste au programme comme directeur général.
00:30:46Merci de votre présence à tous les quatre, bonjour Benoît.
00:30:49On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
00:30:55Peut-être on va aller très loin avec vous Benoît, parce qu'à propos d'argent public,
00:31:0075% en 8 ans, même un peu plus, de disparition du PIB du Venezuela.
00:31:0880% de la richesse nationale qui a fondu, c'est le Venezuela socialiste de Maduro.
00:31:15Et Maduro qui affirme qu'il a été réélu alors que certains disent qu'il n'a fait que 30% des suffrages.
00:31:21Vous vouliez en faire, vous, votre coup de gueule ?
00:31:23Non, c'est plutôt un coup de cœur justement, parce que j'ai l'impression qu'on est en train de vivre
00:31:28au Venezuela en ce moment, ce qu'on a vécu en 1989, qui est une date clé,
00:31:33puisque comme vous le savez, il y a eu des élections, enfin, en URSS, en Pologne,
00:31:37et surtout, évidemment, c'est en novembre, la chute du mur de Berlin.
00:31:41Alors le successeur de Chavez, effectivement, Maduro, qui était donc candidat pour la troisième fois,
00:31:45lui qui a été élu en 2013 et 2018, et alors que tous les sondages estimaient sa défaite,
00:31:50eh bien, à la grande stupeur, on apprend que finalement, il a gagné à quasiment 51% des voix.
00:31:55Ce qui provoque en ce moment, notamment à Caracas, un vrai soulèvement populaire
00:32:00de contestation des élections.
00:32:02On n'a jamais vu des choses comme hier, où une statue de Chavez a été abattue par la foule.
00:32:09Le vrai sujet, c'est, l'armée va basculer de quel côté ?
00:32:12C'est la grande question qu'on se pose, puisque c'est elle qui a les moyens.
00:32:15Alors, il y a déjà une partie de l'armée, comme vous le savez,
00:32:17qui dans plusieurs villes, effectivement, soutient les opposants à Maduro.
00:32:21Mais il faut dire, je parlais d'un soulèvement populaire...
00:32:23Il y a un risque de guerre civile.
00:32:24Et votre coup de coeur, c'est quoi ?
00:32:26Le coup de coeur, c'est justement la libération probable de ce pays du joug collectiviste.
00:32:31Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'en fait...
00:32:33Vous êtes bien optimiste, parce que ce n'est pas du tout garanti...
00:32:35Ce n'est pas garanti, mais en tout cas, il y a un espoir.
00:32:37Il n'y avait pas d'espoir jusqu'à il y a peu de temps.
00:32:38On a vraiment un véritable espoir.
00:32:40Parce qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a un soulèvement populaire,
00:32:42parce qu'en fait, notamment, le peuple est justement la première victime
00:32:45des politiques économiques désastreuses menées depuis l'arrivée de Chavez en 1999.
00:32:50Alors vous allez me dire, qu'est-ce qu'il a fait Chavez ?
00:32:51Nationalisation en masse, blocage des prix.
00:32:53Ça nous rappelle des propositions qu'on entend en France.
00:32:56Surexploitation du pétrole.
00:32:57C'est-à-dire qu'en fait, en gros, ils n'ont pas développé leur économie.
00:33:00Ils se sont assis uniquement sur le rang pétrolière.
00:33:02Impression monétaire monstrueuse, ce qui fait qu'il y a une inflation galopante.
00:33:06Et puis évidemment, une corruption généralisée.
00:33:08Juste un chiffre assez amusant.
00:33:10Vous savez que quasiment tous les ans, Transparency International
00:33:13fait un classement des pays les plus corrompus au monde.
00:33:15Le Venezuela est à la 177ème place sur 180.
00:33:20Donc ce que vous appelez votre coup de cœur, c'est un coup de cœur en soutien
00:33:23à ceux de la population qui osent braver l'armée et les milices pro-Maduro
00:33:29dans le Venezuela socialiste.
00:33:31Exactement. Ce qu'il faut dire, c'est que le Venezuela
00:33:33est le troisième producteur au monde de pétrole.
00:33:36C'est-à-dire que c'est un pays dans lequel les gens devraient vivre convenablement.
00:33:40Et on voit qu'il n'y a pas d'eau partout, l'électricité n'est pas généralisée.
00:33:43Le peuple souffle, la misère a explosé, vous l'avez dit.
00:33:46Le revenu par habitant s'est effondré en l'espace de 15 ans.
00:33:49Il y a 8 millions sur 28 millions d'habitants,
00:33:528 millions de Vénézuéliens qui ont quitté leur pays.
00:33:56C'est un désastre monstrueux.
00:33:58Donc petite lumière, j'espère que le Venezuela
00:34:01va être comme l'Argentine, le Salvador ou l'Équateur.
00:34:04Enfin, que ce soit un pays dans lequel soufflent enfin les libertés.
00:34:07Thomas-Alexandre?
00:34:09Je rejoins mon collègue.
00:34:10Il y a 3 ans j'avais pu rencontrer Margarita Cadenas
00:34:14qui est une réalisatrice vénézuélienne
00:34:17et qui a réalisé « Femmes du chaos vénézuélien ».
00:34:20Et qui était un reportage clandestin.
00:34:22Elle a eu le courage de retourner dans son pays
00:34:24et de tourner, de filmer le quotidien des femmes dans le pays.
00:34:28Et on peut voir à quel point la misère est arrivée dans ce pays
00:34:33qui devrait être l'un des pays les plus riches du monde.
00:34:36La plus grosse réserve de pétrole lourde de toute la planète sous ses pieds.
00:34:41Il reste encore tellement à découvrir dans les richesses sous le sol du pays.
00:34:46Et le pays n'a pas mis les moyens de recherche et d'innovation
00:34:49et bien évidemment le programme désastreux qu'ils ont mené.
00:34:51Et ce reportage m'avait vraiment glacé
00:34:53parce qu'on voyait des femmes se battre pour tout
00:34:56dans un pays qui devrait être si riche.
00:34:57Se battre pour la santé, pour l'alimentation, etc.
00:35:00Et les médicaments.
00:35:02Et je tenais à rendre hommage à Margarita
00:35:04qui avait vraiment fait un exploit
00:35:06parce qu'elle avait pris le risque de ramener les vidéos en secret
00:35:11et d'amener en Europe ce reportage édifiant
00:35:15qui donc s'appelle « Femmes du chaos vénézuélien ».
00:35:17Et qu'on trouve sur internet.
00:35:19Oui, qui avait été diffusé à l'occasion du mois du film documentaire.
00:35:23Je pense qu'il peut se retrouver facilement.
00:35:25Baptiste Ménard, le mot « socialiste » évidemment ça vous dit quelque chose.
00:35:28Alors évidemment ce n'est pas votre socialisme
00:35:30mais quand même dans la coalition que vous soutenez,
00:35:32la coalition du Nouveau Front Populaire,
00:35:35il y a une partie de votre coalition
00:35:37dans laquelle il y a les fils, c'était Jean-Luc Mélenchon,
00:35:40qui est un grand soutien de Maduro.
00:35:42Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:35:43Chacun sait que je ne partage pas...
00:35:45Ah ben non, chacun ne sait pas, mais il est à vous de le dire.
00:35:47Je le redis, chacun sait que je ne partage pas les outrances
00:35:49et la radicalité et un certain nombre de propositions
00:35:52et de points de vue qui sont exprimés par Jean-Luc Mélenchon.
00:35:54Je suis très à l'aise là-dessus.
00:35:56Moi je suis un démocrate, je suis attaché à la démocratie, à la liberté.
00:36:00Et donc ce que je souhaite c'est qu'effectivement
00:36:02les organisations internationales compétentes
00:36:04puissent regarder ce qui se passe.
00:36:06Il y a quand même un risque de guerre civile au Venezuela
00:36:09avec effectivement un paradoxe
00:36:11que ce pays normalement est assis
00:36:13sur une manne financière absolument incroyable
00:36:15et pour autant on voit bien,
00:36:17et en particulier ces dernières années
00:36:19et depuis l'arrivée de Maduro,
00:36:21qu'il ne parvient pas à régler les problèmes de la population
00:36:25et qu'il y a un appauvrissement absolument...
00:36:28effarant et inquiétant de la population.
00:36:30Donc encore une fois,
00:36:32je souhaite qu'on puisse regarder cela de très près
00:36:34et qu'on tente, j'allais dire, presque une médiation.
00:36:39Parce que ce que j'ai lu jusqu'à présent,
00:36:42me font craindre effectivement une guerre civile.
00:36:44Bruno Perrin ?
00:36:45Je crois qu'au-delà de l'aspect démocratique,
00:36:47il faut aussi tirer des leçons économiques
00:36:49des mesures qui ont été mises en place.
00:36:51En France vous voulez dire ?
00:36:52Non, des leçons économiques en France
00:36:54à partir des expériences qui sont menées
00:36:56dans certains pays d'Amérique latine.
00:36:58C'est quand même extraordinaire
00:37:00que le nouveau Front populaire reprenne des mesures
00:37:04qui ont été mises concrètement en application.
00:37:06Et qui figurent dans son programme aujourd'hui ?
00:37:08Exactement, notamment le blocage des prix
00:37:10et qui génère des pénuries, on le sait.
00:37:12Notamment au Venezuela c'était le cas.
00:37:14Et je ne comprends pas qu'effectivement
00:37:16la gauche la plus radicale
00:37:18ne prenne pas des leçons d'expérience
00:37:20qui ont échoué partout dans le monde.
00:37:22Je n'appartiens pas...
00:37:24Ça s'appelle l'idéologie.
00:37:26Je n'appartiens pas à la gauche radicale.
00:37:28S'agissant quand même du blocage des prix,
00:37:30le gouvernement Macron
00:37:32l'a fait sur un certain nombre
00:37:34de fluides. Je n'ai pas le sentiment
00:37:37qu'on puisse le qualifier
00:37:39de gouvernement socialiste.
00:37:41Réaction de Jacques Meir.
00:37:43Écoutez, ce qui se passe
00:37:45en liaison
00:37:47entre Mélenchon
00:37:49et le Venezuela
00:37:51ça s'appelle l'idéologie.
00:37:53On est en plein mythe
00:37:55idéologique de la nouvelle...
00:37:57nouveau front populaire
00:37:59sans se rendre compte que
00:38:01des mesures aussi radicales
00:38:03vont être à l'opposé
00:38:05en conséquence, c'est-à-dire qu'elles vont
00:38:07entraîner le chaos.
00:38:09Et ce qui se passe au Venezuela, malheureusement
00:38:11ce n'est pas d'aujourd'hui, parce que ça dure
00:38:13depuis des années et
00:38:15le dictateur qui est là-bas
00:38:17réussit à chaque fois de sauver sa peau
00:38:19mais il y a
00:38:21effectivement aujourd'hui un risque
00:38:23de guerre civile et on ne sait pas
00:38:25où va tomber l'armée, parce que si
00:38:27vraiment il a perdu d'une manière
00:38:29aussi large, les militaires
00:38:31le savent et ne vont pas s'amuser
00:38:33à jouer les arbitres bien au contraire.
00:38:35Vous avez bien compris,
00:38:37ceux qui nous écoutent qui sont avec nous
00:38:39et si vous voulez réagir d'ailleurs, vous n'hésitez pas
00:38:410826 300 300
00:38:43et bien on vous passera à l'antenne,
00:38:45on vous proposera d'intervenir à l'antenne de Sud Radio
00:38:47mais vous avez bien compris que si on parle
00:38:49de cela, c'est qu'au moins sur le plan
00:38:51politique, sur le plan des idées, sur le plan
00:38:53idéologique, il y a un lien
00:38:55avec la politique française, on va y revenir avec nos
00:38:57quatre débatteurs, c'est Mettez-vous d'accord
00:38:59c'est sur Sud Radio, restez avec nous.
00:39:13Alors il y a quelques instants avec nos
00:39:15quatre débatteurs de ce Mettez-vous d'accord
00:39:17jusqu'à midi nous étions au Venezuela
00:39:19nous traitions en tout cas
00:39:21de la réélection très contestée
00:39:23d'un Venezuela au bord
00:39:25de la guerre civile, de Maduro
00:39:27donc le président Maduro qui prétend
00:39:29avoir été réélu
00:39:31et on va aller aux Etats-Unis avec Baptiste
00:39:33Ménard pour son coup de cœur
00:39:35mais auparavant, je ne peux pas
00:39:37ne pas vous rappeler cette actualité
00:39:39que vous avez peut-être suivi en direct
00:39:41d'ailleurs un peu folle
00:39:43vous étiez peut-être sur France Télévisions pour suivre
00:39:45ce triathlon qui a bien eu lieu
00:39:47elles se sont baignées
00:39:49dans la Seine, les femmes
00:39:51les athlètes féminines
00:39:53en triathlon
00:39:55ont mené leur compétition vélo
00:39:57course et donc
00:39:59nage libre, en eau libre en tout cas
00:40:01la Seine où elles se sont baignées ce matin
00:40:03et puis cette victoire
00:40:05chez elles à domicile
00:40:07de Cassandre Beaugrand
00:40:09un nom qui va rester, on peut le dire
00:40:11médaille d'or, sixième médaille d'or
00:40:13pour la Français et première
00:40:15victoire de ce niveau en triathlon
00:40:17aux Jeux Olympiques
00:40:19et au niveau mondial, c'est formidable
00:40:21on y reviendra, vous le savez, entre midi et 13h
00:40:23avec Joseph Ruz
00:40:25et on va parler des JO avec Jacques Myard
00:40:27et Thomas-Alex Sauzère mais avant
00:40:29votre coup de cœur, Baptiste Ménard
00:40:31on va passer du Venezuela
00:40:33on remonte un peu le long de la côte américaine
00:40:35et on va aux Etats-Unis. Pourquoi ?
00:40:37Mon coup de cœur pour le début de campagne
00:40:39de Kamala Harris, la candidate démocrate
00:40:41pas encore investie mais ça ne saurait tarder
00:40:43je trouve que c'est assez incroyable
00:40:45le début de cette campagne américaine
00:40:47on passe d'un débat raté fin juin
00:40:49à une tentative d'assassinat
00:40:51de Donald Trump
00:40:53puis du renoncement de Joe Biden
00:40:55et le lancement de la fusée Harris
00:40:57alors au moment du passage de Flambeau
00:40:59moi je vous avoue
00:41:01la fusée Harris
00:41:03c'est une métaphore
00:41:05j'ai eu un petit pincement au cœur
00:41:07parce que c'est vrai que je suis
00:41:09depuis très longtemps le parcours de Joe Biden
00:41:11et je trouve que c'est vraiment un parcours assez remarquable
00:41:13y compris personnel
00:41:15et politique d'un homme résilient
00:41:17qui a d'ailleurs un très bon bilan
00:41:19au terme
00:41:21de ses 4 ans
00:41:23mais il a fait le choix
00:41:25de faire primer
00:41:27un choix très difficile
00:41:29et qui est franchement tout à son honneur
00:41:31très peu d'hommes politiques qui sont en capacité de le faire
00:41:33donc il a fait prévaloir ses convictions
00:41:35au détriment de son intérêt
00:41:37de son intérêt personnel et de son ambition
00:41:39et depuis quelques jours
00:41:41on voit vraiment un effet
00:41:43une dynamique autour de Kamala Harris
00:41:45sur les réseaux sociaux
00:41:47j'ai été impressionné
00:41:49à la fois par la levée de fond
00:41:51mais aussi par la ferveur
00:41:53qui se dégage dans les meetings
00:41:55vous avez vu cette nuit à Atlanta
00:41:57c'est absolument incroyable
00:41:59ça nous rappelle les Merzer
00:42:01de la campagne de Barack Obama
00:42:03elle soulève de l'enthousiasme, de l'empathie
00:42:05on sent Donald Trump qui est déstabilisé
00:42:07on sent Donald Trump qui est déstabilisé
00:42:09les lignes sont en train de bouger
00:42:11y compris dans les swing states
00:42:13ce qui est très important
00:42:15donc c'est pas encore gagné pour Kamala Harris
00:42:17mais il y a une petite flamme à entretenir
00:42:19c'est pas un peu de la méthode Coué
00:42:21on sent qu'il y a un effet Obama
00:42:23que vous voulez pousser le truc
00:42:25c'est absolument incroyable
00:42:27de voir les ralliements
00:42:29qui se sont faits et opérés
00:42:31en très peu de jours
00:42:33il y a de l'espoir
00:42:35il y a de l'espoir
00:42:37moi j'ai été très choqué
00:42:39je pense que Trump est intelligent
00:42:41j'ai été très choqué par sa réaction
00:42:43à l'annonce de Biden
00:42:45il aurait dû saluer le combat
00:42:47d'un homme qui a donné
00:42:4950 ans de sa vie au service de l'Etat
00:42:51en étant élu pendant 50 ans
00:42:53et il a attaqué Biden
00:42:55le soir de son renoncement de manière innommable
00:42:57c'est la première chose
00:42:59un Trump qui était noble et élégant
00:43:01quand il a été attaqué et qu'il a reçu cette balle
00:43:03ça n'a pas duré longtemps
00:43:05je salue le chef des armées américaines
00:43:07et je salue l'homme qui a consacré
00:43:09sa vie et qui a eu un parcours extraordinaire
00:43:11Trump est revenu assez fondamental
00:43:13je trouve cette exigence totalement ratée pour lui
00:43:15et là où je rejoins Baptiste
00:43:17c'est que les Obama qui au moment
00:43:19de l'annonce ont montré beaucoup de réticence
00:43:21se sont mis en retrait
00:43:23à l'égard de Kamala Harris
00:43:25on vient complètement de retourner la situation
00:43:27il y a une vidéo sur les réseaux sociaux qui cartonne
00:43:29où les Obama appellent
00:43:31Kamala Harris, les deux ensemble
00:43:33en disant on est avec toi, on te soutient, etc
00:43:35ils vont nous faire un show fin août
00:43:37je ne sais plus où c'est d'ailleurs, incroyable
00:43:39mais Jacques Myard, vous avez l'impression
00:43:41que Baptiste Ménard prend ses désirs pour des réalités
00:43:43que Trump va rester le plus solide
00:43:45je vais vous dire
00:43:47je suis toujours assez stupéfait
00:43:49de voir les français s'enthousiasmer
00:43:51pour des élections
00:43:53dans lesquelles ils ne vont pas voter
00:43:55ça, ça m'a toujours paru assez extraordinaire
00:43:57parce que les Etats-Unis sont les Etats-Unis
00:43:59et je peux vous dire que
00:44:01quel que soit le président américain
00:44:03les américains ne nous font
00:44:05jamais de cadeaux
00:44:07donc il faut regarder la réalité en face
00:44:09donc Kamala Harris ou Biden
00:44:11ou Trump, il faudra s'en remercier
00:44:13moi je ne reprocherai
00:44:15jamais au gouvernement américain
00:44:17de défendre ses intérêts
00:44:19ce que je peux reprocher au gouvernement français
00:44:21c'est de se coucher derrière les américains
00:44:23et d'être des vassaux totalement
00:44:25je dirais serviles
00:44:27de ce côté là
00:44:29maintenant
00:44:31on va voir
00:44:33parce que je veux dire
00:44:35l'élection américaine
00:44:37ne fait que commencer
00:44:39et avec Trump on a
00:44:41une bête de cirque
00:44:43et puis avec Kamala Harris
00:44:45il va falloir qu'elle prouve qu'elle n'est pas simplement
00:44:47la vice-présidente
00:44:49dormante auprès de Biden
00:44:51parce que le problème il est là
00:44:53donc attendons de voir
00:44:55moi je ne vais pas m'enthousiasmer
00:44:57pour l'un ou pour l'autre
00:44:59la seule chose que je sais
00:45:01c'est que ni l'un ni l'autre ne défendront
00:45:03les intérêts français
00:45:05Benoît Perrin, ça c'est sûr
00:45:07il défend d'abord les intérêts américains
00:45:09et à nous de ne pas être naïfs
00:45:11j'ai l'impression que de toute façon ça ne pouvait pas
00:45:13être pire que Biden
00:45:15le lapsus
00:45:17qui aurait fait un vide
00:45:19et justement c'est mon deuxième point
00:45:21c'est important, j'ai quand même du mal à croire
00:45:23que Harris va réussir à remonter
00:45:25la pente et puis troisième point
00:45:27en fait je crois que Trump
00:45:29peut dire merci aux organisateurs de la dernière cérémonie
00:45:31des Jeux Olympiques
00:45:33puisque comme vous le savez Trump a énormément
00:45:35tapé sur l'organisation et notamment sur les scènes
00:45:37dont on a déjà parlé à ce micro
00:45:39que ce soit justement la scène en l'occurrence
00:45:41que ce soit la décapitation
00:45:43de Marie-Antoinette ou encore des
00:45:45défilés de personnes
00:45:47on va dire LGBT
00:45:49on va y aller très vite
00:45:51et comme vous le savez les américains
00:45:53ils ont une foi chevillée au corps et ils sont
00:45:55très attachés justement
00:45:57à leur religion
00:45:59très protestants, un peu catholiques
00:46:01mais très protestants
00:46:03et donc du coup on sait que notamment
00:46:05chez les centristes, le discours de
00:46:07Trump à mon avis peut porter en disant
00:46:09que cette cérémonie était une insulte aux croyants
00:46:11et donc les centristes
00:46:13je crois peuvent se sentir profondément
00:46:15gênés par ce qui s'est passé à Paris
00:46:17notamment dans les pays
00:46:19dans les fameux
00:46:21Suisses
00:46:23on sait que ça va
00:46:25basculer la barre et je crois que cette cérémonie
00:46:27est en fait un peu du carburant électoral
00:46:29pour Trump parce que ça risque de mobiliser
00:46:31des électeurs qui
00:46:33il l'a traité parce que c'est une question
00:46:35qui lui a été posée mais est-ce que c'est vraiment un sujet
00:46:37aux Etats-Unis aujourd'hui
00:46:39en tout cas il l'a tapé très très fort sur la cérémonie de l'AGO
00:46:41très très fort
00:46:43on va parler de cette cérémonie avec Jacques Meir dans quelques
00:46:45instants et Thomas Lexauzère
00:46:47mais enfin je ne m'attendais pas à ce que l'un d'entre vous
00:46:49ce matin nous explique
00:46:51que finalement la cérémonie
00:46:53des Jeux Olympiques est un élément
00:46:55du débat de la campagne électorale
00:46:57présidentielle aux Etats-Unis
00:46:59en tout cas il s'en est servi
00:47:01on va voir justement ce qu'en pense Jacques Meir dans un instant
00:47:03mais d'abord on fait une pause publicitaire
00:47:05et on se retrouve dans ce
00:47:07Mettez-vous d'accord avec nos quatre débatteurs
00:47:09restez avec nous sur Sud Radio
00:47:11très belle matinée à tous
00:47:13Sud Radio, parlons vrai
00:47:15Sud Radio, parlons vrai
00:47:17Sud Radio
00:47:19Les débats de l'été
00:47:2110h-13h Thierry Guerrier
00:47:23Et c'est parti pour Mettez-vous d'accord
00:47:25jusqu'à midi avec nos quatre débatteurs
00:47:27on va parler des Jeux Olympiques
00:47:29comment passer à côté des Jeux Olympiques
00:47:31bien entendu c'est l'objet de débat
00:47:33parce qu'on est encore sur des critiques de la
00:47:35cérémonie d'ouverture mais il y a les fêtes tout simplement
00:47:37et là il y a la sixième médaille d'or
00:47:39et cette victoire considérable
00:47:41le triathlon c'est peut-être une des épreuves
00:47:43les plus difficiles qu'il soit dans le sport
00:47:45du vélo, de la course et bien sûr
00:47:47de la natation, nage en
00:47:49en eau libre et cette cassandre
00:47:51beau grand
00:47:53qui a réussi à nous rapporter
00:47:55cette sixième médaille d'or
00:47:57sixième médaille d'or en tout
00:47:59et la première de l'histoire du triathlon
00:48:01en France. Alors nos invités
00:48:03Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés
00:48:05Baptiste Ménard
00:48:07socialiste, maire adjoint
00:48:09de Mont-Saint-Barreuil dans le nord
00:48:11Thomas Hélix-Auxerre
00:48:21centriste
00:48:23et secrétaire général du groupe
00:48:25Les Centristes, élu du département
00:48:27de l'Eure et Jacques Millard
00:48:29qui est élu, on a une brochette
00:48:31d'élus ce matin, c'est formidable
00:48:33qui est élu de Maison-Lafitte
00:48:35puisque vous en êtes le maire, monsieur Millard
00:48:37et vous avez été, je le rappelle
00:48:39candidat LR siotiste, LRRN
00:48:41aux dernières élections législatives
00:48:43alors vous vouliez revenir sur les JOV
00:48:45et sur la cérémonie d'ouverture
00:48:47je vais vous dire mais ça date de vendredi, c'est fini
00:48:49les débats sur la cérémonie d'ouverture Jacques
00:48:51Non, non, non, alors on va commencer
00:48:53par un coup de coeur et saluer l'engagement
00:48:55non seulement des élus qui sont
00:48:57présents sur le plateau
00:48:59parce que avoir des citoyens
00:49:01qui s'engagent en politique
00:49:03aujourd'hui, effectivement, il faut
00:49:05le saluer parce qu'on est fortement critiqués
00:49:07on est presque plus
00:49:09critiqués que les journalistes, c'est tout dire
00:49:11bon, mais cela étant
00:49:13le coup de griffe au passage
00:49:15donc un coup de coeur à tous
00:49:17les athlètes qui nous rapportent
00:49:19bien sûr des médailles mais à tous les
00:49:21athlètes qui sont engagés et qui
00:49:23vivent l'événement de leur vie
00:49:25cela étant, je ne peux pas
00:49:27laisser passer, je dirais, ces
00:49:29bobos salonards
00:49:31qui se palment d'admiration
00:49:33sur ce défilé
00:49:35à longueur de temps comme si
00:49:37c'était véritablement le Deus Ex Machina
00:49:39de la vie internationale
00:49:41Ce que vous appelez le défilé, c'est la cérémonie
00:49:43d'ouverture ?
00:49:45Oui, mais attendez, la cérémonie d'ouverture
00:49:47il y a plusieurs choses, je vous rappelle
00:49:49et je sais que
00:49:51je connais beaucoup de gens qui ont
00:49:53travaillé pour que ça réussisse
00:49:55notamment sur le plan de la sécurité
00:49:57parce qu'on avait la trouille que de laisser passer
00:49:59comme ça des navires de cette
00:50:01manière, cela soit un risque
00:50:03majeur et ça a entraîné
00:50:05des, je dirais, très
00:50:07fortes mobilisations des gendarmes
00:50:09et de la police avec des coups
00:50:11absolument fabuleux
00:50:13donc il faut quand même dire
00:50:15et qu'est-ce qu'on a vu ? On a vu que c'était merdique
00:50:17on a vu des petites bargasses
00:50:19passer, on a vu, je dirais
00:50:21aucune
00:50:23unité d'ensemble alors que si ça
00:50:25s'était passé dans un stade
00:50:27on aurait vu, je dirais
00:50:29beaucoup plus de ferveur
00:50:31et puis ensuite on a vu un certain
00:50:33nombre de scènes
00:50:35wokistes
00:50:37qui paraît-il, c'est la France
00:50:39de demain, il faut la glorifier, etc.
00:50:41Moi je ne vais pas juger sur le fond
00:50:43parce que je suis agnostique
00:50:45mais ce qui est certain
00:50:47tout à l'heure certains disaient que
00:50:49M. Trump avait massacré
00:50:51la cérémonie
00:50:53il faut savoir que si on avait
00:50:55mis en exergue justement
00:50:57et montré du doigt
00:50:59l'intégrisme islamique
00:51:01alors là je peux vous dire que ça aurait été un
00:51:03tollé en disant c'est lamentable
00:51:05etc. Donc il faut quand même
00:51:07regarder les choses en face
00:51:09cette cérémonie
00:51:11je me demande même si on ne va pas changer
00:51:13de devise
00:51:15de la République qui est
00:51:17l'égalité, liberté, égalité
00:51:19fraternité, médiocrité
00:51:21je répète
00:51:23liberté, égalité, fraternité
00:51:25médiocrité
00:51:27je pense que ça va nous
00:51:29coller à la peau parce que que l'on
00:51:31veuille ou non, la dernière partie était
00:51:33bonne parce qu'on nous avait dit
00:51:35on va vous montrer
00:51:37les événements de Paris, les événements
00:51:39de la France, on ne les a vus que
00:51:41dans la dernière partie qui a été réussie
00:51:43je le dis comme je le pense, notamment
00:51:45avec la flamme qui est montée
00:51:47dans les cieux et derrière
00:51:49avec le Louvre qu'on a vu
00:51:51mais la première partie, il n'y a pas de quoi se taper
00:51:53le cul par terre. Bon mais alors Jacques Millard
00:51:55vous nous dites clairement, je comprends bien
00:51:57par exemple vous auriez préféré dans un stade
00:51:59parce que ça aurait mis plus en valeur l'isle sportive
00:52:01c'est ce que vous dites que cette fois-ci que sur les bateaux
00:52:03mais sincèrement vous n'avez pas
00:52:05versé une larme comme moi
00:52:07au moment de la garde républicaine avec
00:52:09Ayanna Camoura
00:52:11La garde républicaine, je parraine
00:52:13la ville de Maison Lafitte, parraine
00:52:15le premier régiment
00:52:17Oui, la garde républicaine Jacques
00:52:19La ville de Maison Lafitte, parraine
00:52:21le premier régiment de la garde républicaine
00:52:23on les connaît, je peux vous dire quand ils font leur cérémonie
00:52:25à Maison Lafitte pour le passage
00:52:27du commandement, ça a plus de gueule
00:52:29de ce qu'on a vu sur le pont
00:52:31Et la Marseillaise, ça vous a pas
00:52:33fait vibrer ?
00:52:35Mais non, enfin c'était ridicule
00:52:37Ridicule, on a
00:52:39mélangé un peu tout avec
00:52:41une
00:52:43pseudo-chanteuse
00:52:45dont on a rien à foutre
00:52:47L'artiste francophone la plus écoutée au monde
00:52:49Mais soyez un peu sérieux
00:52:51Redescendez sur terre, assez de bobos
00:52:53Assez de bobos
00:52:55Alors attendez, réaction Jacques, on a compris
00:52:57On vous écoute et on respecte
00:52:59Est-ce qu'il faut qu'on y passe la matinée ?
00:53:01Il y a eu tellement de débats déjà
00:53:03Vous allez un peu trop loin Jacques
00:53:05On peut ne pas être d'accord sur tout
00:53:07Mais il y a eu quand même techniquement, visuellement
00:53:09une réussite qui aura des retombées mondiales
00:53:11gigantesques
00:53:13Et malgré tout, sur un chapitre plus
00:53:15franco-français, la cérémonie
00:53:17du rugby n'avait pas plu non plus
00:53:19parce qu'on avait trouvé que c'était trop kitsch
00:53:21et donc on n'arrive jamais à satisfaire tout le monde
00:53:23Je pense quand même qu'il y avait un travail
00:53:25scénique, même si je n'ai pas tout aimé
00:53:27Je n'ai pas forcément tout aimé
00:53:29le défilé
00:53:31que nous avons eu, qui a été hyper prégnant
00:53:33dans la cérémonie, sur le pont
00:53:35le défilé de mode, etc
00:53:37J'ai pas tout aimé, mais je dois quand même
00:53:39saluer le travail incroyable de Thomas Joly
00:53:41sur cette mise en scène
00:53:43cette mise en valeur de ce patrimoine
00:53:45français, architectural
00:53:47et d'autres histoires
00:53:53Moi je salue effectivement aussi le travail
00:53:55qui a été réalisé par Thomas Joly, je crois que ça a été
00:53:57beaucoup apprécié, je crois que ça
00:53:59mettait en valeur à la fois
00:54:01le patrimoine
00:54:03la beauté de la ville de Paris
00:54:05les athlètes, et puis aussi moi je le dis
00:54:07je vais faire
00:54:09taper sur le cul Jacques Millard
00:54:11mais moi j'ai trouvé effectivement
00:54:13que la prestation d'Ayana Kamoura
00:54:15était la meilleure réponse possible
00:54:17à toutes celles et ceux qui lui avaient
00:54:19contesté sa légitimité
00:54:21et nous avons vu d'ailleurs la garde républicaine
00:54:23qui était aussi très heureuse de pouvoir partager
00:54:25ce moment avec elle, donc franchement
00:54:27moi j'ai trouvé que c'était une très belle cérémonie
00:54:29et donc je ne vois pas bien pourquoi
00:54:31l'extrême droite
00:54:33se cabre sur ce sujet
00:54:35c'est aussi la liberté artistique
00:54:37Mais il n'y a pas d'extrême droite, tu te déconnes
00:54:39en parlant d'extrême droite
00:54:41c'est une question
00:54:43de faire connaître et de faire savoir
00:54:45contrairement à ce que vous dites
00:54:47beaucoup de gens ont quitté
00:54:49Paris lorsqu'ils
00:54:51ont quitté la cérémonie
00:54:53parce qu'ils ne voyaient rien
00:54:55à la télévision effectivement
00:54:57on pouvait s'y reconnaître un peu
00:54:59mais arrêtez de vous
00:55:01palmer devant ce qui est
00:55:03franchement c'était médiocre
00:55:05On respecte ce que vous dites
00:55:07puis on vous écoute
00:55:09mais franchement depuis
00:55:11vendredi il y a eu plusieurs
00:55:13études d'opinion si il n'y en avait eu qu'une
00:55:15et globalement l'ensemble des français
00:55:17y compris ceux qui ont voté pour vous
00:55:19disent que c'est magnifique
00:55:21et c'est un moment
00:55:23de fierté
00:55:25même si on n'a pas aimé certains plateaux
00:55:27certains tableaux, on doit dire que
00:55:29la Marseillaise et puis ces couleurs
00:55:31bleu blanc rouge dans ces bulles
00:55:33au début ce drapeau
00:55:35qui est en fait un espèce de
00:55:37c'est un feu d'artifice humide
00:55:39c'était magnifique et puis l'accordéon
00:55:41ne vous faites pas
00:55:43Thierry, Thierry, ouais d'accord
00:55:45vous n'avez pas aimé Jésus-Jean-Maire, Lady Gaga
00:55:47s'il y a quelques tableaux
00:55:49Thierry, s'il y a quelques tableaux
00:55:51qui vous plaisent pourquoi pas
00:55:53à tout principe il y a des exceptions
00:55:55mais franchement
00:55:57c'était quand même pas à la hauteur
00:55:59de ce qu'on attendait avec une Marie-Antoinette
00:56:01qui portait sa tête
00:56:03c'est pas l'avis de tout le monde
00:56:05j'entends bien, mais c'est pas mon avis
00:56:07et je le partage
00:56:09je partage en partie
00:56:11l'analyse de Jacques
00:56:13mais vraiment qu'en partie
00:56:15je trouve que dans cette cérémonie
00:56:17la France a montré qu'on était d'abord
00:56:19une nation d'ingénieurs
00:56:21l'histoire du pont c'est beau
00:56:23la Vasque c'est somptueux
00:56:25le cheval qui court sur la Seine ça a quand même un peu de gueule
00:56:27le magnifique atelier de Nantes
00:56:29de la région Thèse
00:56:31donc je pense qu'il y a quand même eu des postes techniques
00:56:33vraiment très réussis
00:56:35donc on a montré au monde qu'on était un pays d'ingénieurs
00:56:37et on a montré aussi au monde qu'on était quand même
00:56:39un pays profondément politique
00:56:41et je crois que c'est un peu mentir
00:56:43que de penser qu'il n'y avait pas de volonté politique
00:56:45derrière les organisateurs de cette cérémonie
00:56:47moi je trouve ça dommage
00:56:49c'est un problème d'être aussi politique
00:56:51car c'est notre culture
00:56:53et bien j'y viens
00:56:55le vrai problème je trouve de cette cérémonie
00:56:57c'est qu'on a blessé des gens
00:56:59et je trouve que dans le cadre d'une cérémonie sportive
00:57:01c'est de trouver des points communs
00:57:03entre les peuples du monde entier
00:57:05et pas de manière
00:57:07un peu minable à mon avis
00:57:09essayer tel un petit coup de pied de l'âne
00:57:11à la fin de la cérémonie en disant
00:57:13on va se faire plaisir sur un petit truc
00:57:15on va taper sur Marie-Antoinette, on va taper sur l'hécateau
00:57:17on va taper sur...
00:57:19Mais ils ont montré !
00:57:21Oui mais à quoi ça servait ?
00:57:23Si il n'y avait pas eu de problème, il faut m'expliquer
00:57:25pourquoi la cérémonie n'était plus disponible
00:57:27pourquoi des pays étrangers ont coupé au moment
00:57:29où les scènes dont on parle ont été diffusées
00:57:31Pourquoi un certain nombre de croyants
00:57:33on ne les voit même pas dans les épreuves
00:57:35Pourquoi un certain nombre de croyants
00:57:37Je ne comprends pas cette volonté de blesser
00:57:39c'est juste ça, vraiment
00:57:41Est-ce que je peux unir tout le monde Thierry ?
00:57:43Thomas allez-y
00:57:45Moi je suis sensible à un argument de Jacques
00:57:47c'est peut-être qu'on a
00:57:49moins mis en valeur cette fois-ci que dans un stade
00:57:51les sportifs qui sont le nœud de tout
00:57:53ça là-dessus j'entends ça
00:57:55et je me dis il a peut-être raison Jacques
00:57:57On n'arrivera jamais à mettre
00:57:59tout le monde d'accord je pense
00:58:01La coupe du monde de rugby en est l'exemple
00:58:03La cérémonie avec Jean Dujardin a suscité
00:58:05un flot de critiques ininterrompus
00:58:07disant que c'était
00:58:09beaucoup trop
00:58:11Moi je voulais faire un coup de cœur ce matin
00:58:13si vous me permettez sur la patrouille de France
00:58:15La PAF
00:58:17qui est basée
00:58:19à Salon de Provence
00:58:21et qui est l'élite de l'armée
00:58:23de l'air
00:58:25J'ai eu cette chance unique dans ma vie
00:58:27de les accueillir la veille
00:58:29puisqu'ils se sont basés à Evreux
00:58:31la veille de leur départ
00:58:33chez moi en Normandie
00:58:35et je leur ai permis avec le département de l'heure
00:58:37de leur ouvrir la maison Monet et ses jardins
00:58:39comme une pose à Giverny la veille
00:58:41et donc j'ai eu cette chance incroyable
00:58:43de passer un morceau de soirée avec eux
00:58:45et j'ai vu dans les yeux
00:58:47de ces pilotes
00:58:49de ces champions
00:58:51une fierté française
00:58:53une fierté de vivre
00:58:55une fierté de donner du rêve
00:58:57de l'espoir aux français
00:58:59juste après la cérémonie d'ouverture
00:59:01ils ont fait un show aérien à Cabourg
00:59:03avec des milliers, des dizaines de milliers de personnes
00:59:05qui étaient sur les bords de plage
00:59:07Ils ont refait ce cœur
00:59:09Je pense qu'ils l'avaient vraiment fait que pour la cérémonie
00:59:11Je voudrais mettre tout le monde d'accord
00:59:13et se dire qu'on a en effet des génies
00:59:15des hommes brillants
00:59:17J'ai pas l'impression
00:59:19qu'ils étaient présents dans le défilé
00:59:21Jacques, Jacques, Jacques
00:59:23Est-ce que vous êtes d'accord au moins sur un point avec nous
00:59:25sur le fait que les pilotes de la patrouille de France
00:59:27nous ont gratifiés d'un cœur
00:59:29dans la ville de l'amour, au-dessus de la ville de l'amour
00:59:31malgré la pluie, on a eu droit
00:59:33Oui, mais écoutez-moi
00:59:35Thierry, Thierry, Thierry
00:59:37Thierry, d'un mot, il y a deux parties
00:59:39dans l'ensemble de la cérémonie
00:59:41Il y a le début, ce défilé
00:59:43qui est franchement
00:59:45séquencé
00:59:47Il n'y a pas d'unité, etc
00:59:49On ne vibre pas
00:59:51parce qu'on voit passer une bargasse
00:59:53Les gens sont d'ailleurs partis
00:59:55Les gens sont partis
00:59:57Et ensuite, vous avez
00:59:59cette série, effectivement
01:00:01de scénettes
01:00:03qui sont parfois
01:00:05bonnes, parfois pas bonnes
01:00:07et qui donnent pas l'impression que c'est
01:00:09l'ouverture des Jeux Olympiques
01:00:11Et puis, vous avez la deuxième partie
01:00:13qui est parfaitement réussie
01:00:15et là, je suis tout à fait d'accord
01:00:17avec Benoît, parce que ça a été
01:00:19extrêmement bien calculé
01:00:21et extrêmement bien joué
01:00:23et là, on voit effectivement
01:00:25les monuments de Paris
01:00:27Je vous rappelle que
01:00:29Macron voulait que l'on voit
01:00:31les monuments de la ville de Paris
01:00:33lors du défilé, et bien ça, c'est raté
01:00:35On en a vu tout de même
01:00:37un magnifique plan, Benoît Perrin, dernier mot
01:00:39Eh bien Jacques, il fallait à ce moment-là
01:00:41monter un comité de soutien, vous organiser
01:00:43faire un vrai travail d'influence pour que ce soit Nicolas Devilliers
01:00:45qui soit justement responsable de cette cérémonie
01:00:47Le patron du Puy du Fou
01:00:49Vous voulez nous ramener au Puy du Fou
01:00:51On continue ce débat Jacques, tout à l'heure
01:00:53si vous le souhaitez, tous les quatre
01:00:55Benoît Perrin, Baptiste Bénard,
01:00:57Thomas Hellexeler et Jacques Myard
01:00:59qui parle haut et fort aujourd'hui
01:01:01et qui se tape le cul par terre
01:01:03Allez, on se retrouve tout de suite
01:01:05Restez avec nous et mettez-vous d'accord
01:01:07C'est sur Sud Radio
01:01:09Sud Radio, votre avis fait la différence
01:01:11Sud Radio
01:01:13Sud Radio, les débats de l'été
01:01:1510h-13h, Thierry Guerrier
01:01:17Ce ne sera pas un scoop pour vous
01:01:19qui nous écoutez sur Sud Radio
01:01:21Je peux vous dire que quand le débat a continué
01:01:23sur la cérémonie, vous allez me dire que c'est complètement éculé
01:01:25que depuis vendredi, ça y est, on sait que
01:01:27il y a des gens contre, il y a des gens pour, il y a des gens qui sont pour
01:01:29une partie, il y a des gens qui sont pour d'autres
01:01:31Mais Jacques, là, vous avez mis le feu
01:01:33on l'a discuté hors micro
01:01:35Alors, à propos de ce coup de gueule
01:01:37et du coup de coeur aussi de Thomas Hellexeler
01:01:39qui rendait hommage
01:01:41aux pilotes
01:01:43nos pilotes de l'armée de l'air, de la patrouille de France
01:01:45qui ont déployé ce coeur
01:01:47tout rouge, là, sur Paris
01:01:49malgré la pluie, sous le plafond
01:01:51comme on dit chez les pilotes, sous les nuages
01:01:53ils ont déployé tout de même ce coeur
01:01:55rouge au-dessus de la ville
01:01:57de l'amour, voilà. Bon, il faut vous dire
01:01:59Jacques, vous savez, vous n'êtes pas content parce que
01:02:01vous trouvez que c'est vulgaire
01:02:03Mais en Chine, aujourd'hui
01:02:05il y a une star, tout le monde
01:02:07sur les réseaux sociaux se demande qui est
01:02:09ce Philippe Catherine
01:02:11potelé, là, en bleu, mais qu'est-ce qu'il chantait
01:02:13et les Chinois adorent les gens potelés
01:02:15et donc ils le trouvent très sexy
01:02:17et ils se demandent ce que c'est que cette chanson
01:02:19alors bon, c'est un peu à la marge, peut-être
01:02:21mais Philippe Catherine
01:02:23il a présenté des excuses
01:02:25il a demandé pardon
01:02:27il a dit moi-même que j'ai été chrétien
01:02:29il a été baptisé
01:02:31mais lui, il ne voulait pas le faire
01:02:33Thomas Joly a dit que ce n'était pas la
01:02:35je vous disais tout à l'heure que j'étais gêné par les gens qui sont contents
01:02:37de blesser les gens, et bien là, lui, il a blessé
01:02:39des gens, il s'excuse, c'est formidable.
01:02:41Alors on va changer de sujet et on va
01:02:43dans la foulée finalement
01:02:45de ce débat que nous avons sur la cérémonie
01:02:47d'ouverture et donc sur les Jeux Olympiques
01:02:49qui éclatent en ce moment, toute l'actualité
01:02:51qui s'impose partout, parce que en plus
01:02:53chez nous, ça se passe chez nous, mais non seulement
01:02:55ça, mais les bleus ont vraiment
01:02:57comme disait Jacques Myard, ils nous ont apporté des médailles
01:02:59on est la sixième médaille d'or, jamais vu en si
01:03:01peu de temps, alors moi j'ai une question
01:03:03ça nous ramène à la politique, si vous
01:03:05voulez bien, est-ce que
01:03:07aujourd'hui, vous considérez qu'Emmanuel
01:03:09Macron a gagné son pari
01:03:11finalement d'une trêve olympique, parce que
01:03:13on voit Gabriel Attal qui rame
01:03:15et qui réunit le gouvernement aujourd'hui même
01:03:17on se dit mais quel gouvernement, fantôme en tout cas
01:03:19des missionnaires, on voit bien Lucie Castex
01:03:21qui essaye de dire, eh je suis là, je suis candidate à Batigny
01:03:23et puis en réalité, la politique
01:03:25c'est fini, pour l'instant on est dans la trêve olympique
01:03:27il a gagné Macron, on parle
01:03:29plus de l'élection, Thomas Alexézère
01:03:31on n'avait pas le choix d'avoir cette trêve olympique
01:03:33je fais de la provoque, vous l'avez noté
01:03:35on a des enjeux sécuritaires
01:03:37Jacques en a parlé, aujourd'hui
01:03:39connaissent les dossiers, le ministre
01:03:41des transports, le ministre de l'intérieur
01:03:43la ministre des sports et des Jeux olympiques
01:03:45le Premier ministre qui est quand même
01:03:47en opposition, donc même si
01:03:49j'ai regretté le choix de cette dissolution
01:03:51après les européennes, avant les Jeux olympiques
01:03:53pour moi ça n'avait aucun sens
01:03:55de faire ça à ce moment là, et la trêve
01:03:57on n'avait pas le choix, parce qu'on ne peut pas changer
01:03:59de gouvernement, nommer un nouveau gouvernement
01:04:01en plein monument mondial
01:04:03dans lequel il y a
01:04:05des dizaines de forces de l'ordre mobilisées
01:04:07sur la capitale, sur les sites olympiques
01:04:09donc je pense qu'on n'avait pas le choix
01:04:11de cette trêve, au moins jusqu'à la fin
01:04:13des Jeux olympiques, on verra, est-ce que ça durera
01:04:15sur le mois d'août et jusqu'aux Paralympiques
01:04:17ça on ne le sait pas, mais on n'avait pas le choix de cette trêve
01:04:19pendant les JO.
01:04:20Jacques Myard, qu'est-ce que vous pensez de cette situation
01:04:22politique, qui peut être un peu bâtarde
01:04:24mais pour l'instant il y a une trêve
01:04:26C'est vieux comme le monde
01:04:28c'est Panem en circumstance
01:04:30c'est-à-dire vous donner au bon peuple
01:04:32des jeux et du cirque
01:04:34et pendant ce temps-là
01:04:36il ne pense pas à renverser
01:04:38l'empereur, donc c'est aussi simple
01:04:40que ça, et donc bien évidemment
01:04:42il y aura un retour de flammes
01:04:44un retour de bâtons, parce qu'il y a un moment
01:04:46où le Panem en circumstance
01:04:48va cesser, et bien évidemment
01:04:50la France a besoin d'un gouvernement
01:04:52la France a besoin de résoudre
01:04:54un certain nombre de problèmes
01:04:56c'est pas simple, je vous l'accorde
01:04:58il est clair, aujourd'hui
01:05:00il y a des spécialistes autour de vous
01:05:02qui sont spécialistes
01:05:04des finances, et bien si vous trouvez
01:05:06une solution dans l'état actuel
01:05:08des traités européens
01:05:10au problème de la dette française
01:05:12vous êtes forts et je vous offre
01:05:14le champagne.
01:05:16Du pain et du cirque, nous dit Jacques Myard
01:05:18la solution fonctionne pour l'instant
01:05:20donc trêve pour l'instant
01:05:22Je suis d'accord avec vous Thierry
01:05:24je pense que Macron a justement très bien réussi
01:05:26et en fait finalement
01:05:28les Jeux Olympiques lui donnent une opportunité extraordinaire
01:05:30de laisser du temps au temps
01:05:32parce que là très concrètement, s'il n'y avait pas de Jeux Olympiques
01:05:34on parlerait que de politique
01:05:36on serait dans le vide gouvernemental
01:05:38on montrerait du doigt justement la situation extrêmement délicate
01:05:40institutionnelle dans laquelle la France se trouve
01:05:42et en fait ça donne 15 jours de trêve
01:05:44enfin 3 semaines de trêve
01:05:463 semaines qui permettent justement aux partis d'essayer de négocier
01:05:48entre eux
01:05:50sous le manteau, c'est à dire que les Français sont pas vraiment
01:05:52au courant, et moi j'ai l'impression que c'est presque
01:05:54les Jeux Olympiques en fait qui ont mis
01:05:56un terme justement
01:05:58à cette trêve politique
01:06:00parce qu'en fait, entre justement la polémique
01:06:02sur la cérémonie des JO
01:06:04ce judoka qui prend du poids pour ne pas concourir
01:06:06contre un adversaire
01:06:08israélien, exactement
01:06:10les drapeaux palestiniens à l'occasion du match Israël-Mali
01:06:12l'extrême-gauche, faut pas oublier l'extrême-gauche quand même
01:06:14qui justement profite des Jeux
01:06:16pour justement faire elle-même de la politique
01:06:18avec
01:06:20les différents sabotages
01:06:22je pense qu'ils sont potentiellement à l'origine
01:06:24autrement dit, je pense que
01:06:26c'est une opportunité extraordinaire pour Macron
01:06:28ça lui permet de souffler un peu
01:06:30et puis on sait que derrière, effectivement
01:06:32les défis vont être énormes
01:06:34pour lui, il faut trouver un Premier ministre, il faut trouver un gouvernement
01:06:36et le sujet, exactement
01:06:38et le sujet central, vous l'avez dit Jacques
01:06:40c'est évidemment la question budgétaire
01:06:42comme vous le savez, on est dans une situation catastrophique
01:06:44on a le Conseil
01:06:46des ministres européens qui, la semaine dernière
01:06:48a enfin lancé, sur demande de la commission européenne
01:06:50la procédure pour déficiter
01:06:52ces coûts. Alors 5 pays, dont la France
01:06:545 pays ont été pointés. Exactement, exactement
01:06:56on va devoir présenter un budget le 1er octobre
01:06:58qui va devoir être présenté à l'Assemblée nationale
01:07:00on a effectivement
01:07:02un certain nombre de problématiques qui vont devoir être
01:07:04réglées au plus vite, et là
01:07:06on est dans une espèce de temps de latence
01:07:08qui permet aux uns aux autres de travailler
01:07:10sur ces sujets-là. Oui, Baptiste Maillard, socialiste
01:07:12Je crois que c'est surtout les Français
01:07:14qui avaient besoin de cette trêve
01:07:16politique olympique, c'est-à-dire que
01:07:18ils ont quand même vécu une période politique
01:07:20intense, stressante aussi pour beaucoup
01:07:22de nos compatriotes qui avaient peur, on a bien vu
01:07:24avec le front républicain que l'extrême droite
01:07:26puisse accéder aux responsabilités
01:07:28donc voilà, je pense qu'elle s'imposait naturellement
01:07:30parce que les Français avaient envie
01:07:32et ont envie de profiter des jeux, on voit
01:07:34d'ailleurs ça à l'oeuvre depuis quelques jours
01:07:36Donc il a bien joué, politiquement.
01:07:38Après, encore une fois
01:07:40cela ne règle rien, parce que
01:07:42Là vous rejoignez Jacques Myard
01:07:44Non mais à la mi-août, effectivement
01:07:46il faudra quand même déterminer d'un gouvernement
01:07:48et plus que d'un gouvernement et d'un casting
01:07:50dont, pour le coup, les Français se moquent
01:07:52un peu, la question c'est
01:07:54quelle feuille de route et c'est ensuite
01:07:56quelle majorité à l'Assemblée Nationale
01:07:58parce que cette question reste
01:08:00entière à l'heure où on se parle.
01:08:02Ce matin, chez Benjamin Gleize, dans la matinale
01:08:04de Sud Radio, Emmanuel Bléry
01:08:06qui est député pas très loin
01:08:08de chez vous, en tout cas du Pas-de-Calais,
01:08:10Rassemblement National, évoquait cette
01:08:12question de la nécessité
01:08:14d'urgence de la nomination
01:08:16d'un Premier Ministre et d'un gouvernement.
01:08:18Il faudra convoquer un gouvernement, c'est-à-dire que la Constitution
01:08:20oblige le Président de la République à offrir
01:08:22au peuple un gouvernement pour
01:08:24travailler. Ce n'est pas le cas. Il nous parle d'une date
01:08:26peut-être après la mi-août, mais c'est bien
01:08:28trop tard puisque, comme vous l'avez dit,
01:08:30au 1er octobre, on devra voter le budget.
01:08:32Le budget est aujourd'hui
01:08:34en berne. Un gouvernement sortant
01:08:36qui est là, parfois en hémicycle
01:08:38et parfois pour gérer les affaires courantes.
01:08:40On ne sait plus trop ce que ça veut dire d'un point de vue de la Constitution.
01:08:42Le socialiste que vous êtes, Baptiste Ménard,
01:08:44dit la même chose que le RN
01:08:46Bléry, député du RN.
01:08:48Non, non, non, pas exactement. D'autant que
01:08:50le gouvernement
01:08:52qui expédie les affaires courantes est tout à fait
01:08:54respectueux de la Constitution.
01:08:56La question qui est posée, c'est
01:08:58surtout... Mais il souligne comme vous l'urgence.
01:09:00L'urgence. Moi, je ne dis pas qu'il y a urgence.
01:09:02Moi, je dis surtout qu'il y a un problème
01:09:04à régler, c'est-à-dire
01:09:06quelle politique publique, quelle feuille de route
01:09:08et avec quelle majorité à l'Assemblée
01:09:10nationale. C'est ça, moi, que je dis.
01:09:12Je ne dis pas qu'il y a urgence. Si
01:09:14les Jeux Olympiques sont l'occasion
01:09:16pour les forces politiques de travailler
01:09:18à bâtir des convergences, de déterminer
01:09:20les priorités sur lesquelles nous voulons avancer
01:09:22pour la prochaine année, parce que
01:09:24on sait bien que, de toute façon,
01:09:26tôt ou tard, une nouvelle dissolution aura lieu.
01:09:28La question, c'est quand même celle-là.
01:09:30Et c'est là-dessus que les Français nous attendent.
01:09:32Jacques Millard ?
01:09:34Oui, alors, plusieurs choses. Je vais dire à Baptiste
01:09:36et en toute amitié, arrêtez de parler
01:09:38d'extrême-droite quand vous avez
01:09:4010 200 000 de nos concitoyens
01:09:42qui ont voté
01:09:44pour ceux que vous qualifiez d'extrême-droite.
01:09:46Là, il y a un moment, il faut cesser
01:09:48de parler et de raisonner
01:09:50avec des slogans. Deuxièmement,
01:09:52c'est au Président de la République, effectivement,
01:09:54conformément aux institutions,
01:09:56à nommer et à demander
01:09:58à une personnalité de constituer
01:10:00un gouvernement. Le problème, c'est que
01:10:02ça va être extrêmement difficile. Le problème,
01:10:04c'est qu'il n'y a pas de solution
01:10:06au problème de la dette dans l'État
01:10:08de la situation qui est la nôtre
01:10:10au regard des traités. Moi, je suis
01:10:12pour le retour, par exemple,
01:10:14que la banque
01:10:16fasse
01:10:18des avances au Trésor pour
01:10:20l'investissement, car même
01:10:22si vous supprimez le budget de
01:10:24l'État, le budget de la Sécurité sociale,
01:10:26vous avez encore 2 300 milliards
01:10:28de dettes. Donc, il y a un moment,
01:10:30ce n'est pas avec des économies qu'on va y arriver.
01:10:32Il faut changer radicalement
01:10:34de politique et avoir
01:10:36une politique de
01:10:38différence de structure.
01:10:40Sinon, ça ne marchera pas. Et donc,
01:10:42aujourd'hui, je vous le dis comme je le pense,
01:10:44on va vers la crise de régime. C'est aussi simple que ça.
01:10:46On verra dans quelques instants
01:10:48sur Sud Radio si nos
01:10:50autres débatteurs sont d'accord avec vous, Jacques,
01:10:52sur cet avènement
01:10:54d'une crise de régime dans les semaines
01:10:56qui viennent, selon vous. Jacques Millard
01:10:58et nos autres débatteurs, dans un instant, mettez-vous
01:11:00d'accord sur Sud Radio.
01:11:02Parlons vrai. Parlons vrai.
01:11:04Parlons vrai. Parlons vrai.
01:11:06Sud Radio.
01:11:08Les débats de l'été,
01:11:1010h-13h, Thierry Guerrier.
01:11:12On se demandait un instant
01:11:14si, avec nos 4
01:11:16débatteurs, si Emmanuel Macron
01:11:18avait réussi à imposer sa trêve
01:11:20politique olympique. C'est
01:11:22le cas, nous disent nos débatteurs,
01:11:24tous les 4 à peu près, si je résume bien.
01:11:26Mais attention, le réel va
01:11:28se réimposer très vite, à tel point, nous dit
01:11:30Jacques Millard, un de nos 4 débatteurs,
01:11:32à tel point que ce sera une crise de régime
01:11:34dont vous annoncez l'avènement
01:11:36dans les semaines qui viennent. Jacques Millard, maire
01:11:38de Maisons-Lafitte, Thomas-Alex Sauzère,
01:11:40les centristes et élus départementales
01:11:42de l'Eure en Normandie,
01:11:44Baptiste Ménard, socialiste et maire adjoint
01:11:46de Mont-Saint-Barreuil dans le Nord, et
01:11:48Benoît Perrin, directeur de l'association
01:11:50Les Contribuables Associés.
01:11:52Alors, crise de régime ou pas
01:11:54crise de régime, Jacques, quand vous dites ça, juste d'un
01:11:56mot, vous appelez
01:11:58de vos voeux la démission du Président
01:12:00de la République, par exemple.
01:12:02Pourquoi crise de régime ? Parce qu'après tout, il peut très bien
01:12:04nommer, autour du 15 août,
01:12:06une personnalité pour essayer
01:12:08de constituer un gouvernement.
01:12:10Oui, mais il va falloir faire passer
01:12:12un budget. Et là, à mon avis, ça va être
01:12:14extrêmement difficile, avec
01:12:16des conceptions
01:12:18qui sont à l'opposé de A à
01:12:20Z, entre les unes et les autres.
01:12:22Et là, ça va être très difficile. Donc,
01:12:24il y aura, la France
01:12:26risque de se retrouver
01:12:28sans budget à l'automne.
01:12:30Et bien sûr, il y a des possibilités
01:12:32à ce moment-là de reconduire les
01:12:34dépenses, je dis les courantes,
01:12:36de l'année précédente,
01:12:38par douzième, mais il est vrai
01:12:40qu'on voit très bien que le Président
01:12:42de la République sera dans une impasse.
01:12:44Et qu'il devra en tirer
01:12:46lui-même les conséquences. Et donc,
01:12:48s'il ne le fait pas,
01:12:50il y aura sans doute
01:12:52de grandes difficultés, d'une manière
01:12:54ou d'une autre. C'est la raison pour laquelle je suis
01:12:56convaincu qu'on aura une crise de régime,
01:12:58même si, personnellement,
01:13:00je cite toujours Chassobriand,
01:13:02je n'inscris pas à l'aune
01:13:04de mes espérances les malheurs de mon
01:13:06pays, mais les malheurs de mon pays, ça
01:13:08s'appelle aujourd'hui Emmanuel Macron.
01:13:10Oui, quelques éléments
01:13:12en réaction à ce que disait Jacques
01:13:14en toute amitié, comme il le précisait tout à l'heure.
01:13:16Je n'ai jamais qualifié 10 millions
01:13:18de Français d'extrême droite. En revanche,
01:13:20je revendique et j'affirme qu'effectivement,
01:13:22le programme de Marine Le Pen est d'extrême droite.
01:13:24Lorsque l'on prône la préférence nationale,
01:13:26c'est profondément
01:13:28d'extrême droite.
01:13:30Revenons au budget
01:13:32et à la crise de régime.
01:13:34Sur la crise de régime,
01:13:36aucun d'entre nous ne doit la souhaiter.
01:13:38Je le dis parce que ce qui est important,
01:13:40c'est l'intérêt du pays et l'intérêt des Français.
01:13:42Et c'est pourquoi, moi, j'appelle
01:13:44à ce que les forces politiques profitent
01:13:46effectivement de cette trêve olympique
01:13:48pour construire,
01:13:50et effectivement, on ne demande à personne
01:13:52de se renier. Mais il faut quand même
01:13:54bien constater que
01:13:56personne n'a gagné les élections législatives
01:13:58anticipées.
01:14:00Je dis les choses
01:14:02comme je les pense, avec
01:14:04sincérité et honnêteté. Personne n'a gagné
01:14:06les élections législatives. C'est bien
01:14:08qu'Emmanuel Macron ait reconnu qu'il les avait
01:14:10perdues, mais personne ne les a gagnées.
01:14:12Dans ce cadre-là, effectivement,
01:14:14la coalition du Nouveau Front Populaire
01:14:16est malgré tout la première en termes de sièges.
01:14:18Mais on ne peut pas affirmer, comme Jean-Luc Mélenchon
01:14:20à 20h03, que nous allons appliquer
01:14:22tout le programme et rien que le programme du Nouveau Front
01:14:24Populaire en se réclamant vainqueurs
01:14:26alors même qu'en 2022, nous avons
01:14:28contesté à Emmanuel Macron le fait d'être
01:14:30majoritaire avec 250 députés.
01:14:32Donc je crois qu'il faut être sérieux. Je crois
01:14:34qu'il faut donc, et c'est la responsabilité, je pense,
01:14:36des forces politiques membres du Front Populaire...
01:14:38Le gourou vous entend. Vous allez dire Dieu vous entend.
01:14:40Le gourou Mélenchon vous entend.
01:14:42...de dire que nous voulons tendre la main, que nous voulons
01:14:44construire un projet sur lequel nous pouvons
01:14:46chaque force politique
01:14:48sans se renier, encore une fois, mais dans l'intérêt du français
01:14:50déterminer des politiques. Quand je vois
01:14:52par exemple l'excellente proposition de loi qui a été
01:14:54portée par Guillaume Garot, un socialiste
01:14:56un député socialiste de la Mayenne
01:14:58pour dire, voilà, nous allons lutter contre les
01:15:00déserts médicaux. Est-ce qu'il n'y a pas une majorité dans
01:15:02cet hémicycle pour le faire ? Bien sûr que oui.
01:15:04Pour donner la priorité à nos services
01:15:06publics, à l'éducation. Voilà, donc c'est
01:15:08à tout cela que nous devons répondre.
01:15:10Benoît Perrin voulait réagir sur le budget parce que
01:15:12vous comptez l'associer...
01:15:14Je pense que
01:15:16la vraie difficulté, on le sait tous, c'est qu'il y a en gros
01:15:18trois Frances irréconciliables et donc
01:15:20du coup il est quasiment impossible en fait de dégager
01:15:22un programme radical ou en tout cas
01:15:24une orientation politique parce que...
01:15:26Répondre à l'urgence de nos finances, c'est ça ?
01:15:28En revanche, exactement, il y a un sujet sur lequel
01:15:30il faut absolument agir, c'est le budget
01:15:32de l'État. Je l'ai dit tout à l'heure, on a
01:15:34l'Union Européenne à nos trousses.
01:15:36On a les agences de notation à nos trousses. On a le
01:15:38FMI à nos trousses.
01:15:40C'est trois...
01:15:42On a les créanciers à nos trousses.
01:15:44On a juste nos créanciers qui nous disent tous les mois
01:15:46qu'il faut rembourser.
01:15:48La vraie difficulté, exactement, elle est là.
01:15:50Il faut bien comprendre que si on n'arrive pas
01:15:52à dégager un budget dans lequel
01:15:54nous faisons de grosses économies,
01:15:56je rappelle quand même que 25 milliards d'économies
01:15:58étaient prévues en 2024.
01:16:00Pour l'instant, il y en a à peu près 15 qui ont été exécutées
01:16:02donc il faut encore en trouver à peu près 10.
01:16:04Si on n'arrive pas à trouver ces économies
01:16:06et on sait où elles se trouvent,
01:16:08très concrètement, c'est dans la sphère sociale. Il faut toujours rappeler que
01:16:10globalement, dans la dépense publique,
01:16:12vous en avez 50 qui est consacrée
01:16:14à la protection sociale, sécurité sociale,
01:16:1620% par les collectivités locales
01:16:18et 30% par l'État.
01:16:20Donc, sans réforme de la protection sociale,
01:16:22on ne pourra pas faire des économies parce que
01:16:24les économies, si vous les faire de manière...
01:16:26Mais ça passe par quelle équation politique ? Parce qu'on a compris.
01:16:28Vous êtes d'accord avec Jacques et on peut vous comprendre.
01:16:30Le budget, on boucle pas.
01:16:32Je pense que malheureusement, ce sont, puisqu'en fait,
01:16:34nos responsables politiques, géants d'argent public,
01:16:36de manière laxiste depuis 50 ans,
01:16:38je crains très fortement
01:16:40qu'en fait, les réformes ne viennent pas
01:16:42de l'intérieur, précisément parce que
01:16:44il n'y aura pas de majorité politique
01:16:46et qu'en plus, nos responsables politiques
01:16:48vont mal. Et bien, j'ai très peur
01:16:50effectivement que ce soit les marchés financiers
01:16:52qui nous imposent, en fait,
01:16:54très concrètement, de saper
01:16:56dans nos dépenses parce qu'on n'aura pas le choix.
01:16:58Les Français ne l'accepteront pas.
01:17:00Il faut le savoir. Deux chiffres à mon avis importants.
01:17:02Le premier, c'est la charge de la dette.
01:17:04Il faut savoir que ce sera, d'ici 2027,
01:17:06le premier poste budgétaire de l'État.
01:17:08Deuxième chiffre important, en
01:17:102026-2027, 100%
01:17:12de l'impôt sur le revenu.
01:17:14100% de l'impôt sur le revenu.
01:17:16100% de l'impôt sur le revenu servira
01:17:18à rembourser les bactéries de la dette.
01:17:20Donc on va travailler, les Français
01:17:22vont travailler pour rembourser nos créanciers.
01:17:24On va tous bosser,
01:17:26on bosse tous pour payer
01:17:28le remboursement de la dette. Jacques Myard ?
01:17:30Oui, moi je voudrais
01:17:32m'adresser à Benoît.
01:17:34Il n'y a pas de solution
01:17:36dans l'équation
01:17:38des traités européens aujourd'hui.
01:17:40FMI ou commission,
01:17:42c'est pas parce que vous aurez fait
01:17:4425 milliards d'économies que
01:17:46vous mettrez à ce moment-là
01:17:48sur 3300 milliards.
01:17:50Il faut retrouver
01:17:52une équation qui a été
01:17:54celle qui a permis à la France
01:17:56de se relever sous la quatrième et la cinquième.
01:17:58Ça s'appelle
01:18:00les avances des banques
01:18:02centrales au trésor
01:18:04pour l'investissement.
01:18:06Il faut relancer l'investissement en France.
01:18:08Il y a eu un grand emprunt
01:18:10européen qui a été...
01:18:12Mais non, mais c'est pas un emprunt.
01:18:14La technique des avances nous avait
01:18:16permis de relancer
01:18:18l'économie française.
01:18:20Alors bien sûr, c'est contraire au traité.
01:18:22Il faut savoir si on applique
01:18:24aujourd'hui le 123.5
01:18:26du TFU
01:18:28qu'on l'applique parce que
01:18:30c'est un traité obsolète
01:18:32ou si on va dans le mur.
01:18:34Jacques, on est le premier
01:18:36pays à avoir la dépense publique
01:18:38la plus importante au monde par rapport au PIB.
01:18:40Est-ce que vous ne pensez pas qu'on pourrait juste
01:18:42revenir dans les standards européens
01:18:44en termes de dépenses publiques ?
01:18:46Il faut aller beaucoup plus vite et beaucoup
01:18:48plus loin avec une espèce de vague.
01:18:50Thomas-Alex Sauzère.
01:18:52Je crains...
01:18:54Ne nous ramenez pas à ce débat technique
01:18:56parce que là on est noyé.
01:18:58Ce n'est pas un débat technique,
01:19:00c'est un débat politique.
01:19:02Technopolitique, vous avez raison.
01:19:04Je crains un
01:19:06shutdown à l'américaine.
01:19:08C'est-à-dire qu'à un moment donné
01:19:10si les forces politiques
01:19:12ne sont pas capables d'afficher
01:19:14à partir de septembre-octobre
01:19:16de la stabilité,
01:19:18de la modération
01:19:20dans les débats
01:19:22à l'Assemblée nationale, de la stabilité
01:19:24politique. Nous allons
01:19:26vers une crise sans précédent parce que
01:19:28nos créanciers, les gens qui
01:19:30tous les jours, tous les jours
01:19:32nous prêtent de l'argent
01:19:34pour payer nos finances, vont dire
01:19:36attendez, c'est terminé, on ne prête plus.
01:19:38Et là on a un schéma à la grecque
01:19:40qui arrive.
01:19:42La grecque de M. Takis,
01:19:44la grecque qui il y a quelques années
01:19:46s'est retrouvée bloquée avec la BCE.
01:19:48Il faut empêcher le shutdown
01:19:50et j'en appelle aussi à la gauche modérée.
01:19:52J'en appelle aussi
01:19:54aux députés socialistes.
01:19:56J'en appelle aussi à François Hollande qui a quand même été
01:19:58président de la République.
01:20:00Je leur dis, mettez-vous autour d'une table
01:20:02et au lieu de vous focaliser
01:20:04sur un programme mensonger
01:20:06d'un SMIC à 1600 euros
01:20:08d'une retraite à 60 ans, trouvons
01:20:10ensemble les moyens de préserver le système,
01:20:12de faire des économies
01:20:14en effet dans nos dépenses sociales, de lutter
01:20:16contre la fraude et de mener
01:20:18des défis ensemble. Sinon,
01:20:20je vous le dis, c'est le shutdown.
01:20:22Le socialisme est
01:20:24narre. La pression est sur vous.
01:20:26Tout le monde est d'accord, y compris vous,
01:20:28sur l'idée qu'on risque,
01:20:30s'il n'y a pas de solution technique sur le budget,
01:20:32on risque d'être
01:20:34en impaiement,
01:20:36en shutdown pour reprendre
01:20:38le milicisme.
01:20:40Et en crise de régime, nous dit Jacques Miard.
01:20:42Et là, tout le monde se tourne vers vous en disant,
01:20:44allez les modérés de chez vous,
01:20:46venez dialoguer, venez gouverner avec la droite
01:20:48et le centre.
01:20:50Il y a une difficulté, et c'est ce que j'ai essayé
01:20:52d'expliquer tout à l'heure en disant.
01:20:54C'est là où il y a une difficulté politique.
01:20:56Et de lecture politique
01:20:58des résultats du 7 juillet
01:21:00dernier. Non, non,
01:21:02en face. Puisque c'est ce que
01:21:04je disais, personne n'a gagné, mais
01:21:06néanmoins, la première force politique
01:21:08en termes de coalition, c'est le nouveau Front Populaire.
01:21:10Ça veut dire que nous ne pouvons pas dire
01:21:12effectivement, c'est le programme du Front Populaire
01:21:14qui doit s'appliquer lui et lui seul,
01:21:16parce qu'évidemment il n'y a pas de majorité pour le faire,
01:21:18mais ça veut dire quand même que
01:21:20celles et ceux qui ont également perdu
01:21:22et qui ont moins de députés que nous,
01:21:24doivent quand même prendre acte de cela.
01:21:26Mais c'est ce que vous venez de dire, Thomas-Alexözer.
01:21:28On a compris, mais venez discuter avec nous.
01:21:30C'est pourquoi, moi, je souhaite qu'il y ait
01:21:32une discussion, mais cette discussion doit se faire
01:21:34sur la base du projet
01:21:36que nous avons défendu, puisque c'est la première
01:21:38force politique en termes
01:21:40de nombre de députés au sein
01:21:42de l'Assemblée Nationale. Je pense que nos auditeurs ont bien
01:21:44compris qu'entre le centriste Thomas-Alexözer
01:21:46et le socialiste Baptiste Ménard, il vient de se passer
01:21:48une discussion. Il y en a un qui nous dit
01:21:50venez discuter avec nous, et l'autre qui dit non, venez discuter
01:21:52avec nous sur notre projet. On n'y arrivera jamais.
01:21:54Mais si, on va y arriver parce que
01:21:56le même socialiste Ménard nous dit qu'il ne peut pas
01:21:58travailler avec Mélenchon, donc ne me dis pas
01:22:00que c'est la première force, alors que les socialistes refusent
01:22:02de travailler et de respecter Mélenchon
01:22:04et son programme et ses délires.
01:22:06Mais nous ne nous
01:22:08alignons pas, je l'ai déjà dit à
01:22:10plusieurs reprises sur les outrances
01:22:12et la radicalité de Jean-Luc Mélenchon.
01:22:14Bien sûr que non. Mais pour autant,
01:22:16nous avons bâti un projet politique
01:22:18sur lequel, effectivement, il y a eu
01:22:20un rassemblement.
01:22:22Vous refaites à chaque fois le débat
01:22:24là-dessus. La réalité,
01:22:26c'est que nous devons avoir l'esprit
01:22:28de responsabilité dans l'intérêt du
01:22:30pays, dans l'intérêt des Français, et que
01:22:32donc, il faut que chacun fasse un
01:22:34pas. Je considère
01:22:36que nous faisons un pas
01:22:38en disant qu'effectivement,
01:22:40le programme du Nouveau Front Populaire ne peut pas s'appliquer
01:22:42en tant que tel, mais qu'il doit être
01:22:44une base de discussion sur laquelle
01:22:46nous pouvons, effectivement, bâtir
01:22:48des convergences demain, encore une fois, dans l'intérêt du pays.
01:22:50Moi, je suis perdu. Comme tous les éditeurs, on voit
01:22:52que vous voulez. Vous dites
01:22:54il faut discuter, discutons, mais personne
01:22:56veut aller vers l'autre,
01:22:58traverser la rue Benoît Perrin,
01:23:00une toute petite phrase. Je ne fais pas politique, mais c'est vrai
01:23:02qu'il faut absolument que vous mettiez d'accord, parce qu'en fait,
01:23:04si vous ne vous mettez pas d'accord, c'est, encore une fois,
01:23:06les instances internationales qui vont nous mettre d'accord.
01:23:08Je veux dire, tant qu'on n'aura pas compris
01:23:10que le sujet numéro un aujourd'hui, dans la France,
01:23:12c'est l'équation budgétaire,
01:23:14eh bien, on court à la catastrophe.
01:23:16Moi, je veux bien qu'on parle de tous les sujets,
01:23:18mais en fait, il y a quand même le sujet budgétaire.
01:23:20Si on ne met pas ça au centre d'un accord
01:23:22que vous devez avoir, notamment sur la
01:23:24réduction, encore une fois, du train de vie de l'État,
01:23:26eh bien, on court à la catastrophe.
01:23:28– Jacques, c'est la pub, normalement, alors une phrase,
01:23:30je vous donne la parole si vous me promettez que c'est une phrase,
01:23:32parce que là, c'est la pub, normalement.
01:23:34Jacques Myard.
01:23:36– Je voudrais rebondir sur ce qu'a dit
01:23:38Thomas, quand il a parlé du shutdown.
01:23:40On est exactement dans ce cas de figure,
01:23:42dans le cadre des traités européens,
01:23:44où les États sont soumis
01:23:46à l'arbitrage des marchés internationaux.
01:23:48– Donc vous dites qu'il faut sortir les traités européens.
01:23:50– Non, non, non, je ne dis pas qu'il faut sortir,
01:23:52ça, ce n'est pas vrai.
01:23:54Je dis qu'il faut réformer un certain nombre de points
01:23:56et retourner aux avances
01:23:58des banques centrales,
01:24:00aux trésors, pour l'investissement.
01:24:02C'est le seul moyen pour s'en sortir.
01:24:04– Merci Jacques, merci à tous sur ce débat.
01:24:06C'est pas fini, on va essayer de se mettre d'accord
01:24:08sur une autre dimension.
01:24:10Tout d'un coup, un changement dans la diplomatie française,
01:24:12le Sahara occidental,
01:24:14le Maroc, vers lequel
01:24:16le président de la République
01:24:18essaie de se réconcilier,
01:24:20le roi du Maroc, il lui écrit et lui dit
01:24:22on est sur votre position sur le Sahara occidental
01:24:24mais alors du coup, c'est une catastrophe
01:24:26du côté algérien, un coup de tonnerre
01:24:28et les Algériens sont très en colère
01:24:30contre la France. On y revient tout de suite
01:24:32dans Mettez-vous d'accord, restez avec nous
01:24:34sur Sud Radio.
01:24:36– Sud Radio. – Parlons vrai.
01:24:38– Parlons vrai.
01:24:40– Sud Radio.
01:24:42Les débats de l'été,
01:24:4410h-13h, Thierry Guerrier.
01:24:46– Avec nos 4
01:24:48débatteurs, la tradition de
01:24:50Valérie Expert qui est en vacances,
01:24:52avec nous ce matin
01:24:54Jacques Millard, maire de Maison Lafitte
01:24:56dans les Yvelines
01:24:58et qui a été candidat aux législatives,
01:25:00LRN, c'est-à-dire LR
01:25:02Siotti, Thomas-Alexoser
01:25:04centriste, secrétaire général du groupe
01:25:06Les Centristes et élu départemental
01:25:08conseiller départemental
01:25:10de l'Eure, la Normandie, Baptiste Ménard
01:25:12lui c'est un peu plus au nord,
01:25:14on est à Mont-Saint-Barreuil dans le nord
01:25:16et vous êtes adjoint au maire socialiste
01:25:18Baptiste et Benoît Perrin qui lui
01:25:20représente plutôt les citoyens je dirais
01:25:22avec les contribuables associés
01:25:24à votre association qui suit de près
01:25:26la question des finances publiques. On vient d'avoir un gros débat
01:25:28Benoît évidemment, grâce à vous
01:25:30et à Jacques Millard sur ce sujet
01:25:32alors moi je voudrais vous emmener sur un autre terrain
01:25:34celui de la politique internationale
01:25:36la politique étrangère, la diplomatie
01:25:38française qui là tout d'un coup
01:25:40vient de prendre un virage. Ca faisait des mois
01:25:42qu'on soulignait la difficulté
01:25:44de la relation entre Paris et
01:25:46Rabat entre le président de la République
01:25:48Emmanuel Macron et le roi Mohamed VI
01:25:50à tel point, souvenez-vous, à tel point
01:25:52qu'au moment du tremblement de terre récent
01:25:54dans le centre du
01:25:56Maroc et Marrakech
01:25:58les services de secours
01:26:00norvégiens, russes
01:26:02ont été acceptés, qui sont venus porter
01:26:04une aide aux marocains
01:26:06dans ce drame
01:26:08mais le roi du Maroc a refusé que
01:26:10les services de la sécurité civile française
01:26:12qui se proposait aussi d'aller aider nos amis
01:26:14marocains, ne viennent
01:26:16c'était un grand symbole de la déchirure
01:26:18et bien là Emmanuel Macron a choisi
01:26:20la réconciliation, est-ce qu'on est vers
01:26:22la réconciliation avec le Maroc
01:26:24puisqu'il décide de donner gain de cause
01:26:26au roi du Maroc Mohamed VI
01:26:28dans la problématique du Sahara occidental
01:26:30que se disputent Algérie
01:26:32et Maroc, et du coup
01:26:34c'est un coup de tonnerre chez les Algériens
01:26:36et le régime
01:26:38algérien décide de rappeler son
01:26:40ambassadeur à Paris, son ambassadeur
01:26:42d'Algérie en France
01:26:44à Alger, donc l'ambassadeur
01:26:46à Paris d'Algérie est rappelé à Alger
01:26:48c'est un signal que ça ne va pas du tout
01:26:50puis ils ne vont pas en rester là, on dit que
01:26:52par exemple l'Algérie pourrait refuser
01:26:54de récupérer les OQTF
01:26:56qui sont renvoyés dans leur pays
01:26:58en nous les laissant, voilà
01:27:00alors comment réagissez-vous à cette
01:27:02décision du Président de la République, est-ce qu'il a eu
01:27:04raison, Jacques Myard ?
01:27:06Écoutez, c'est une vieille histoire
01:27:08parce que l'Algérie a toujours soutenu
01:27:10le Polisario et
01:27:12je me souviens qu'à chaque fois...
01:27:14Contre l'État Marocain ?
01:27:16Contre l'État Marocain, que le Marocain a
01:27:18toujours dit que le Sud-Ouest
01:27:20était partie
01:27:22intégrante je dirais
01:27:24de l'Empire
01:27:26chérifien, donc
01:27:28on est dans la quadrature du cercle
01:27:30premièrement je relève
01:27:32que les Américains soutiennent
01:27:34le Maroc dans cette optique
01:27:36qu'Israël soutient le Maroc
01:27:38dans cette optique et que nous
01:27:40on rallie maintenant le Maroc
01:27:42il est évident qu'on
01:27:44va le payer du côté, entre guillemets
01:27:46du côté de l'Algérie
01:27:48qui a pour
01:27:50politique constante depuis toujours
01:27:52la frontière est fermée entre
01:27:54l'Algérie et le Maroc, comme vous le savez
01:27:56et elle a toujours donné
01:27:58asile aux gens du Polisario
01:28:00et elle a toujours aidé
01:28:02militairement le Polisario...
01:28:04Ce sont des rebelles du Sahara Occidental contre l'État Marocain
01:28:06Voilà, contre les rebelles du Sahara Occidental
01:28:08donc c'est une quadrature du cercle
01:28:10aujourd'hui on fait le pari bien évidemment
01:28:12que c'est le Maroc
01:28:14dont acte
01:28:16et bien on va voir comment ça évolue
01:28:18Mais il a raison Emmanuel Macron
01:28:20de faire ce choix, selon vous ?
01:28:22C'est un choix politique
01:28:24dicté par un certain nombre de considérations
01:28:26au regard de nos intérêts
01:28:28à la fois économiques et politiques
01:28:30mais il est évident
01:28:32que l'Algérie, il ne faut pas l'ignorer
01:28:34et que c'est un Etat
01:28:36qui est clé
01:28:38dans le Maghreb
01:28:40entre Maroc, Algérie, Tunisie
01:28:42donc ça va être assez
01:28:44difficile à gérer pour nos diplomates
01:28:46au passage
01:28:48on voit bien que quand Macron
01:28:50a supprimé le corps diplomatique
01:28:52et bien c'est une faute
01:28:54et qu'on devrait
01:28:56j'en profite pour le rappeler
01:28:58parce que ça c'était un scandale des scandales
01:29:00et donc
01:29:02il faut rétablir une politique étrangère
01:29:04indépendante, qu'il soit ni vassal
01:29:06des Américains, ni vassal de Moscou
01:29:08ni vassal de Bruxelles
01:29:10ni vassal des Allemands, nous devons avoir
01:29:12notre propre politique étrangère
01:29:14indépendante. Bon alors ça c'est l'opinion de Jacques Millard
01:29:16Baptiste Maynard, vous me disiez
01:29:18pourquoi ça tombe maintenant ?
01:29:20Pourquoi cette décision maintenant ? Vous vous êtes étonné
01:29:22de la décision du Président de la République ?
01:29:24Oui c'est vrai, j'étais
01:29:26très surpris par la temporalité
01:29:28le timing de cette annonce
01:29:30est-ce le rôle du Président de la République
01:29:32est-ce le rôle de la France
01:29:34de prendre partie sur ce dossier
01:29:36du Front Policériaire qui est quand même un dossier
01:29:38extrêmement complexe
01:29:40avec le risque
01:29:42on le voit bien effectivement
01:29:44de se fâcher avec les dirigeants
01:29:46algériens, ils ont déjà rappelé
01:29:48leur ambassadeur
01:29:50qui peut avoir des conséquences
01:29:52directes je pense sur les matières premières
01:29:54qu'ils nous fournissent. Vous voulez nous dire quoi ?
01:29:56Vous voulez nous dire que finalement le Président de la République
01:29:58a profité de la trêve
01:30:00pour prendre une décision qui
01:30:02aurait appelé un consensus politique
01:30:04qui ne peut pas exister en ce moment en France ?
01:30:06Oui et puis surtout je pense que bon, encore une fois
01:30:08ce dossier étant assez complexe
01:30:10je pense que ça aurait mérité un débat
01:30:12au Parlement
01:30:14parce que quand même depuis 2007
01:30:16la position de la France c'était de considérer
01:30:18le plan d'autonomie marocain
01:30:20comme une base sérieuse
01:30:22une base sur laquelle on pouvait
01:30:24s'appuyer pour discuter
01:30:26et aboutir à une solution qui soit
01:30:28négociée, consensuelle. Je n'irai pas
01:30:30jusque là parce qu'effectivement on sait bien que
01:30:32l'Algérie en fait aussi une question. Il aurait dû attendre
01:30:34Macron, c'est ça que vous nous dites ?
01:30:36Je me débranche vraiment sur effectivement le timing
01:30:38qui est choisi par le Président de la République.
01:30:40Et Thomas-Alexandre ?
01:30:42Moi je pense que c'est une bonne nouvelle
01:30:44parce qu'il fallait
01:30:46remettre les conditions d'une
01:30:48entente et d'une amitié avec
01:30:50le Royaume du Maroc
01:30:52qui est de plus en plus puissant économiquement
01:30:54et qui pèse sur toute l'Afrique de l'Ouest.
01:30:56Mais qui est extrêmement puissant dans la région
01:30:58aussi. Dans l'Afrique de l'Ouest
01:31:00et qui dynamise l'économie de l'Afrique de l'Ouest.
01:31:02Nous devions
01:31:04renouveler cette amitié,
01:31:06redresser cette amitié.
01:31:08Le ministre des Affaires étrangères était hier
01:31:10à la fête francophone à Paris
01:31:12en présence des membres du gouvernement.
01:31:14À l'ambassade du Maroc.
01:31:16Je crois que Rachida Dati était au Maroc.
01:31:18Il y a eu aussi avec l'Algérie
01:31:20des relations très complexes
01:31:22ces dernières mois, ces dernières années.
01:31:24Et le dialogue je pense
01:31:26est à construire avec le Maroc
01:31:28davantage.
01:31:30Est-ce que le Président de la République n'a pas finalement
01:31:32fait le choix d'une puissance économique
01:31:34contre
01:31:36un pays, l'Algérie,
01:31:38qui finalement ne sort pas de la mémoire
01:31:40de la guerre d'Algérie et qui n'arrive pas à s'entendre
01:31:42avec nous et qui nous le reproche en permanence
01:31:44alors que depuis
01:31:46les années 60 c'est réglé, c'est fait.
01:31:48Est-ce que ce n'est pas un peu ça le choix
01:31:50du Président ?
01:31:52On choisit un pays plus qu'un autre
01:31:54par raison économique. Je pense qu'il y a un choix de conviction
01:31:56qui a été fait aussi.
01:31:58Moi je pense qu'au contraire, c'est les pouvoirs
01:32:00économiques qui ont décidé.
01:32:02On n'a jamais compris pourquoi Macron, depuis sa prise
01:32:04de pouvoir, a toujours privilégié l'Algérie
01:32:06par rapport au Maroc. Et on sait en plus
01:32:08que ces deux pays-là sont quand même
01:32:10très concurrents.
01:32:12Parce qu'il voulait en sortir de la guerre liée à la guerre d'Algérie,
01:32:14de l'affrontement permanent des nouvelles générations.
01:32:16En tout cas, ça a fâché considérablement le Maroc.
01:32:18On lit même ce matin dans la presse
01:32:20que le roi du Maroc refusait de le prendre au téléphone.
01:32:22Ce qui est quand même extraordinaire.
01:32:24Il a montré jusqu'au bout.
01:32:26On a l'impression qu'en tout cas, la diplomatie...
01:32:28Soit le Maroc, soit l'Algérie.
01:32:30La position d'équilibre est très difficile à tenir.
01:32:32Je pense qu'au contraire, c'est du coup
01:32:34les pouvoirs d'affaires qui ont imposé cette décision.
01:32:36Ne soient ce que des chiffres.
01:32:38Les investissements en Algérie,
01:32:40c'est à peu près 2,5 milliards par an.
01:32:42En tout cas en 2022. Le Maroc, c'est
01:32:444 fois plus. On est à peu près
01:32:46aux alentours de 8 milliards. Et on voit bien
01:32:48qu'en fait, les hommes d'affaires français
01:32:50commençaient à en avoir un peu marre
01:32:52des vexations qu'ils subissaient
01:32:54de la part de l'administration
01:32:56algérienne. Puisqu'on sait que c'est
01:32:58assez difficile. Et marocaine aussi.
01:33:00Qui favorisait le business, mais qui disait
01:33:02qu'il faut qu'on se réconcilie.
01:33:04Et je pense qu'au final, c'est donc les chefs d'entreprise
01:33:06qui ont fini d'achever
01:33:08le changement de position
01:33:10de Macron.
01:33:12Moi, je vais vous dire,
01:33:14je suis intimement convaincu qu'effectivement
01:33:16le froid économique
01:33:18a prévalu. Et puis il y avait
01:33:20aussi un deuxième aspect,
01:33:22c'est qu'on s'est fait tellement taper dessus
01:33:24par les Algériens, alors même
01:33:26que Macron l'a cherché.
01:33:28Parce qu'il allait dire à deux reprises en Algérie
01:33:30que la France avait commis des crimes
01:33:32contre l'humanité. C'était donner des verges
01:33:34pour se faire battre.
01:33:36Là, je suis convaincu qu'on a choisi
01:33:38un partenaire économique avant tout.
01:33:40Et aussi un partenaire
01:33:42traditionnel.
01:33:44Moi, si. Moi, je suis pas
01:33:46contre. Simplement, on va le payer de l'autre côté.
01:33:48Et c'est là où ça va être extrêmement difficile.
01:33:50On va avoir des
01:33:52difficultés.
01:33:54Mais cela étant, il y a aussi
01:33:56l'aspect du Maroc qui a
01:33:58des entrées dans toute l'Afrique
01:34:00je dirais subsaharienne
01:34:02et qui peut être
01:34:04plus efficace que les Algériens.
01:34:06Encore que, je n'en sais rien,
01:34:08parce que l'Algérie a un pouvoir de nuisance
01:34:10non assez déterminé.
01:34:12Oui, bien sûr. J'évoquais
01:34:14à l'instant les personnes
01:34:16qui sont sous QTF et qu'on veut renvoyer
01:34:18parce qu'elles ont commis un délit ou un crime
01:34:20en Algérie par exemple.
01:34:22Si l'Algérie refuse de les reprendre,
01:34:24ce sera en effet très compliqué.
01:34:26Alors vous voyez, ce matin, on n'a pas parlé d'Israël.
01:34:28On aurait pu parler d'Israël qui a tapé
01:34:30en supprimant
01:34:32puisque c'est le terme, en tout cas
01:34:34elle a assassiné le chef
01:34:36du Hamas, ou en tout cas elle a répliqué
01:34:38militairement Israël.
01:34:40Mais oui, Thomas Alexander ?
01:34:42Oui, c'est un fait d'actualité
01:34:44très important.
01:34:46Je lance pas le débat. Je disais juste qu'on aurait pu
01:34:48en parler, mais juste aller un mot Thomas.
01:34:50Il faut regarder ça avec beaucoup d'attention
01:34:52à savoir comment est-ce que l'Iran
01:34:54va ou ne va pas réagir
01:34:56à cette exécution sur son sol.
01:34:58Mais malgré tout, ça montre aussi
01:35:00je trouve l'impunité
01:35:02de ce chef du Hamas
01:35:04qui voyageait
01:35:06librement, sans aucune contrainte
01:35:08tantôt au Qatar, tantôt en Turquie
01:35:10tantôt en Iran, qui est quand même celui
01:35:12qui a déclenché la guerre.
01:35:14Celui qui a déclenché la guerre entre Israël
01:35:16et la Palestine. En tout cas, je ne m'attendais pas
01:35:18alors qu'on voit bien qu'on rentre
01:35:20dans la, non pas la torpeur, mais
01:35:22dans la relative
01:35:24tempérance de l'été
01:35:26liée à la chaleur, liée aux vacances,
01:35:28liée aux JO, on est sur autre chose, et on a
01:35:30tous envie d'être sur autre chose et sur les vacances.
01:35:32Je ne m'attendais pas à ce que vous trouviez
01:35:34autant de sujets ce matin,
01:35:36de débats passionnants, tous les quatre.
01:35:38Vous n'êtes pas d'accord, mais vous vous êtes
01:35:40mis d'accord quand même. Merci Jacques.
01:35:42Merci Jacques. Merci Benoît.
01:35:44Bon écœur, le combat continue.
01:35:46Merci Thomas et merci Baptiste.
01:35:48Merci à tous les quatre. Et vous serez à nouveau
01:35:50bien sûr, peut-être là, dans les jours qui viennent
01:35:52ou au mois d'août, et bien sûr à la rentrée
01:35:54avec Valérie Expert, vous serez à nouveau
01:35:56nos invités sur Sud Radio.
01:35:58Merci à tous et
01:36:00à tout de suite.

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