JO de Paris : cache-misère de Macron ? - Le JT du vendredi 2 août

  • il y a 2 mois
Au programme de cette nouvelle édition, cette trêve olympique qui paralyse la vie politique. Plus vraiment de gouvernement, plus vraiment de ministres et plus du tout de président de la République, la France est en roue libre sur tous les plans.
Nous reviendrons ensuite sur l’ombre qui plane sur notre pays… Celle de Bruxelles. En effet, la gestion erratique des finances de notre pays nous expose à une procédure pour déficit excessif.
Et puis nous évoquerons la vidéosurveillance algorithmique. Autorisée par le gouvernement pour les JO, ce dispositif de flicage devrait perdurer bien au-delà !

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir pour cette nouvelle édition.
00:19Nous reviendrons ce soir sur cette trêve olympique qui paralyse la vie politique.
00:24Plus vraiment de gouvernement, plus vraiment de ministre et plus du tout de Président de la République.
00:29La France est en roue libre sur tous les plans.
00:32Nous reviendrons ensuite sur l'ombre qui plane sur notre pays, celle de Bruxelles.
00:37En effet, la gestion erratique des finances nous expose à une procédure pour déficit excessif.
00:43Et puis nous évoquerons la vidéosurveillance algorithmique autorisée par le gouvernement pour les JO.
00:49Ce dispositif de flicage devrait perdurer bien au-delà.
00:53♫ Générique de fin ♫
00:57Les Jeux olympiques ont-ils ouvert une faille spatio-temporelle ?
01:00Depuis le début de l'événement sportif à Paris, la vie politique s'est arrêtée.
01:05Qu'il s'agisse d'affaires intérieures ou de politiques internationales,
01:08la France semble avoir disparu, à croire que nos politiques se cachent derrière nos athlètes.
01:14Allô la Terre, Paris ne répond plus.
01:16Depuis le début des JO, le temps s'est arrêté et tout tourne autour de nos médailles.
01:22C'est la fameuse trêve olympique.
01:24Il faut dire que les sportifs français apportent davantage de satisfaction populaire
01:29que la classe politique qui, elle, est aux abonnés absents.
01:32Le président de la République profite de ses quartiers d'été, au fort de Brégançon.
01:37Des vacances légères pour décompresser sans la première dame mais avec des amis proches, nous dit voici.
01:43Gabriel Attal est donc à la manœuvre pour les fameuses affaires courantes,
01:46celles dont Emmanuel Macron nous avait péniblement parlé le 23 juillet dernier.
01:51Ma responsabilité, c'est d'être le garant du vote des Français mais d'assurer la stabilité au pays.
01:57Vous avez un gouvernement qui a préparé ces Jeux.
02:02Notre responsabilité, c'est que ces Jeux se passent bien, d'accueillir les athlètes,
02:06d'accueillir le monde, d'un grand événement
02:08et d'avoir pour nos Jeux olympiques et paralympiques les meilleures conditions.
02:11Et donc j'ai choisi la stabilité.
02:13Le gouvernement en charge des affaires courantes avec des ministres
02:16qui ont eu un engagement remarquable sur ce sujet, sous l'autorité du Premier ministre.
02:23Eh bien, ils seront aux affaires courantes durant les Jeux.
02:25C'est jusqu'à la fin des Jeux, jusqu'au 8 septembre.
02:27Dès que je le pourrai, en tout cas, il est clair que jusqu'à la mi-août,
02:30nous ne sommes pas en situation de pouvoir changer les choses parce qu'on créerait un désordre.
02:34Respecter la volonté démocratique, un sacré défi pour ce président
02:38qui officie donc avec le même gouvernement depuis près d'un mois,
02:42malgré le revers essuyé dans les urnes.
02:45Fermement décidé à repousser la mise en œuvre politique de sa défaite,
02:49Emmanuel Macron n'évoque même pas l'idée d'enfin trouver un Premier ministre.
02:53Pourtant, le locataire de Matignon, Naguère présenté comme un fervent marcheur,
02:57semble en avoir sa claque.
02:59Même Gabriel Attal aimerait en finir pour laver les souillures macronistes.
03:03Conformément à son habitude, l'Elysée laisse alors filer des ballons d'essai pour tester les effets.
03:08Parmi les brillantes idées, le recyclage de Raphaël Glucksmann, le patron de Place Publique.
03:15Véritable favori des médias, le mari de Léa Salamé serait, nous dit-on,
03:19pressenti pour le ministère des Affaires Européennes et Étrangères.
03:23Si ce dernier aurait certes le mérite de parler intelligiblement le français,
03:27contrairement à l'actuel locataire du Quai d'Orsay, Stéphane Séjourné,
03:31son expérience internationale se résume essentiellement à celle d'un agent américain
03:35aux ordres de la CIA.
03:37Sans doute un CV en or pour Emmanuel Macron, au point que l'on craint même
03:41que la proposition pour Matignon soit faite à l'ancien conseiller de Saakashvili.
03:45On est donc bien loin des décisions conformes à la volonté des français
03:49qui devront, quoi qu'il en soit, encore attendre pour être fixées.
03:53Et de la patience en France, il en faut.
03:55Car cette faille spatio-temporelle olympique est aussi celle qui passe sous silence
03:59tous les manquements de cet état dysfonctionnel, sauf pour la collecte d'impôts bien sûr.
04:04En témoigne par exemple la cavale du criminel Mohamed Amra,
04:08qui se poursuit plus de deux mois après son évasion le 14 mai au péage d'un Carville.
04:13Une évasion qui avait entraîné la mort de deux surveillants pénitentiaires
04:17en service lors du transfert de ce prisonnier qui avait refusé de voir le juge par vidéosurveillance.
04:23On comprend pourquoi.
04:2480 jours plus tard, donc, deux familles endeuillées qui réclament toujours justice.
04:29Une justice qui devrait aussi demander des comptes au ministère public
04:32alors que l'on apprend que Mohamed Amra, dit la mouche, avait mis, je cite,
04:35un contrat sur la tête d'un surveillant.
04:37Des projets criminels que la prison d'Evreux, où le multi-condamné était détenu, ne connaissait pas.
04:43Un élément accablant de plus dans une affaire laissée à l'abandon
04:47et mise sous silence grâce à la fameuse trêve olympique.
04:51Sur le plan international, il faudra aussi se contenter des hymnes nationaux
04:56qui retentissent aux JO sur la question ukrainienne.
04:59Paris est parti, plus de séjournées, plus de Macron.
05:01Le pire, on s'en réjouirait presque de voir la France mutique sur la scène internationale.
05:06Sur la question israélo-palestinienne, la politique arabe-française a levé le camp depuis un moment.
05:11Un émissaire d'émissaires est toutefois récemment sorti de sa torpeur après les frappes israéliennes
05:16pour rappeler à ne pas alimenter l'escalade.
05:19Et il faudra bien s'en contenter.
05:21Après les fous du volant, les Français regardent donc à présent, y a-t-il un pilote dans l'avion ?
05:25Plus de politique intérieure, plus d'affaires étrangères.
05:28Reste le sociétal, politique du pauvre qui coûte cher,
05:32à l'image des fioritures de la cérémonie d'ouverture.
05:38La France finira-t-elle sous contrôle et sanction de Bruxelles ?
05:42Telle sera la question de la rentrée politique une fois la fameuse trêve olympique terminée ?
05:47Les explications de Nicolas de Lamberterie.
05:50Aucun doute n'est permis à ce sujet.
05:52Le vote du prochain budget national sera un casse-tête politique inédit pour le gouvernement français
05:59et présentera de nombreux risques.
06:00Même Emmanuel Macron l'a récemment confirmé dans un entretien
06:04ayant eu lieu après les élections législatives anticipées de 2024.
06:09C'est pour préempter la future crise politique
06:11et une probable censure du gouvernement à l'automne au moment du vote du budget
06:16qu'il a choisi de dissoudre l'Assemblée nationale
06:18dans la foulée des élections européennes du 9 juin.
06:21Mais rien n'indique que le vote du prochain budget sera pour autant plus aisé
06:25puisque la nouvelle Assemblée nationale n'a pas davantage de majorité que la précédente,
06:29voire est encore un peu plus éclatée dans une société encore davantage en ébullition.
06:34Les difficultés seront d'autant plus importantes que Bruxelles veille au grain.
06:38En effet, en vertu des dispositions des traités européens,
06:41les États membres de l'Union européenne sont censés s'engager
06:44à ne pas dépasser un plafond de déficit budgétaire de 3% du PIB.
06:49Faute de quoi, ils peuvent être à terme mis à l'amende.
06:52Or la France est bien au-delà de cette somme puisqu'elle est au-delà des 5%.
06:57Mais elle n'est pas la seule, puisqu'en tout ce sont 7 pays sur 27
07:00qui font actuellement l'objet d'une procédure de la Commission européenne.
07:04Et la façon dont le prochain budget français sera constitué est on ne peut plus incertaine
07:09puisqu'à l'heure actuelle la France dispose uniquement d'un gouvernement démissionnaire
07:13et que le flou règne encore sur le nom du futur chef de gouvernement que nommera Emmanuel Macron.
07:17Mais le temps presse, étant donné que la France est censée remettre un projet de budget
07:22aux instances européennes dès le mois de septembre,
07:24c'est-à-dire avant même que l'Assemblée nationale ne le vote.
07:27Une procédure souvent ignorée de l'opinion publique,
07:29mais qui rappelle à quel point les États membres de l'Union n'agissent que sous tutelle de Bruxelles.
07:33Or, à quelques semaines des échéances,
07:36la France n'a toujours pas de gouvernement de plein exercice.
07:38En principe, le nouveau Front populaire, sorti vainqueur relatif du scrutin,
07:43pourrait s'attendre à voir l'un des siens entrer à Matignon.
07:46Après de longues discussions entre les différents partis qui ont composé le nouveau Front populaire,
07:50discussion d'autant plus difficile que le NPF n'est pas majoritaire dans l'Assemblée
07:55et devra donc composer avec d'autres forces politiques,
07:58le nom du Lucie Castet a émergé.
08:00Lucie Castet a d'ailleurs rapidement affirmé qu'elle ne se préoccupait pas
08:03en priorité des règles budgétaires de Bruxelles,
08:06même si on peut difficilement imaginer que la branche PS
08:09et autres sociodémocrates du nouveau Front populaire acceptent durablement ce raisonnement.
08:14Par ailleurs, comme la Constitution le lui permet,
08:17Emmanuel Macron peut nommer qui il veut à Matignon.
08:20Il n'est donc pas contraint par la proposition du nouveau Front populaire.
08:25De surcroît, les groupes des Républicains et du RN
08:28ont fait savoir qu'ils censureraient tout gouvernement
08:31dans lequel figurerait un ministre de la France insoumise.
08:34Or, le parti de Jean-Luc Mélenchon réclame au moins deux ministères,
08:37dont Bercy, c'est-à-dire le ministère des Finances.
08:40Il est donc très difficile de prédire comment se déroulera la rentrée politique en France,
08:44en particulier le vote du budget.
08:45Pour le moment, en apparence, le nouveau Front populaire est solidaire.
08:49Mais nombreux sont ceux qui, discrètement,
08:52estiment qu'à terme la seule solution sera de constituer un gouvernement technique
08:56allant du PS aux Républicains en passant par les Macroniens,
08:59en excluant donc la France insoumise.
09:02C'est sans doute le projet auquel aspire secrètement Emmanuel Macron.
09:05Et dans ce cas, il est probable que les pressions de la Commission européenne
09:08sur la question budgétaire donnent un grand coup de pouce à ce projet.
09:12Réponse après la parenthèse olympique.
09:18Et les Olympiades, ce sont aussi un véritable cheval de troie de la société de surveillance.
09:22Avec la VSA, la Vidéo Surveillance Algorithmique,
09:26le gouvernement a mis un pied de plus dans le flicage généralisé et numérisé.
09:31Le point avec Olivier Frèrejac.
09:33Bien sûr que l'on va permettre aussi de nager après les JO.
09:37Ça sera un héritage majeur.
09:39On a dépensé un milliard d'euros, plus d'un milliard d'euros,
09:42pour qu'en héritage, il y ait une évolution profonde de notre cadre de vie.
09:47Et ce lieu restera durable pour 3000 ménages,
09:55parce que c'est ça justement notre héritage à long terme après les JO.
10:01Nous avons créé beaucoup de stations de métro, beaucoup de ponts.
10:05L'héritage des jeux, depuis plusieurs mois, même plusieurs années,
10:09ils n'ont que cela à la bouche.
10:10Et pourtant, s'il y a bien un héritage certain des Olympiades de Paris 2024,
10:15c'est celui de la dérive sécuritaire.
10:18Le gouvernement a autorisé l'utilisation de la Vidéo Surveillance Algorithmique, la VSA,
10:23et cela jusqu'en 2025, soit bien après les jeux.
10:27Une prolongation qui précède sans aucun doute une généralisation
10:31de ce mode de surveillance intrusif et réducteur des libertés.
10:35Les logiciels du dispositif analysent les images de vidéosurveillance
10:39et envoient automatiquement des alertes à la police.
10:41Cette méthode est déployée depuis des années en France en toute illégalité,
10:45porte ouverte vers le suivi et la catégorisation biométrique de la population,
10:49notamment à travers la reconnaissance faciale ou encore la reconnaissance des émotions.
10:53Il est question ici de surveillance de masse qui pourra être utilisée demain
10:57sous prétexte sécuritaire, sanitaire ou mis au service de n'importe quelle idéologie.
11:02Face au développement de cette société de surveillance,
11:05seule une partie de la gauche se mobilise, un peu chez les insoumis,
11:09mais surtout dans le monde associatif.
11:11Outre les structures groupusculaires qui y sont opposées,
11:14c'est l'association La Quadrature du Net qui propose comme souvent
11:18la critique la plus complète et cohérente sur ce système de surveillance.
11:22Dans une vidéo pédagogique, cette association de défense
11:25et de promotion des droits et libertés sur Internet
11:27explique les ressorts et les dangers de ce système.
11:31Comme sa cousine la reconnaissance faciale,
11:33la vidéosurveillance algorithmique est un outil de surveillance biométrique.
11:37Elle analyse les flux vidéo des caméras de vidéosurveillance
11:39afin d'alerter la police ou des agents de sécurité privés
11:42lorsqu'ils détectent un événement considéré comme suspect.
11:45Concrètement, ce sont des logiciels qui analysent en permanence
11:48tous nos comportements dans la rue pour les classer comme étant normal ou anormal.
11:52Disponible sur la chaîne YouTube de l'association,
11:54la vidéo sur les dangers de la surveillance algorithmique
11:57a été vue moins de 5000 fois en un an,
12:00témoignant du manque d'intérêt pour cette question
12:02ou tout au moins de la méconnaissance de ce sujet par le grand public.
12:05Au cœur de cette surveillance, un élément pourtant central,
12:09la technologie dite du deep learning,
12:12qui ne garantit aucunement la protection des données sensibles.
12:15Le deep learning, une technologie d'une telle complexité
12:18que même les personnes qui développent les algorithmes
12:20n'ont pas de visibilité sur leur fonctionnement
12:22et sur les données qui sont réellement utilisées.
12:24Il n'est donc pas possible techniquement
12:27de faire en sorte de protéger les données les plus sensibles
12:29et de les exclure du traitement.
12:30La généralisation de la VSA renforce les pouvoirs de l'État
12:33par l'intermédiaire de sa police mais aussi d'entreprises privées
12:37qui définiront ce qui est considéré comme suspect.
12:39Ces technologies développées en toute opacité
12:42laissent la police et les entreprises de la sécurité
12:44décider de ce qui sera considéré comme suspect
12:46et donc détecté par la VSA.
12:47Née du constat de l'inefficacité de la vidéosurveillance
12:50qui peut être contournée et qui n'a jamais protégé personne,
12:53cette vidéosurveillance épinglée par la cour des comptes,
12:56comme coûteuse et inefficace,
12:57permet un juteux business pour les entreprises privées
13:01dans des conditions d'attribution de marché public
13:03qui flaire bon la République bananière.
13:05Pour la seule année de la crise sanitaire de 2020,
13:08on évalue le marché de la vidéosurveillance
13:10à plus d'un milliard et demi d'euros,
13:12de quoi assurer un généreux ruissellement
13:14auprès de ceux qui s'équipent de tels dispositifs.
13:17Privilégiés par les maires d'Hemagogue de tous bords,
13:20Foto Rebsamen et Robert Bénard,
13:22la vidéosurveillance permet de donner une impression de sécurité
13:25ou d'action sécuritaire.
13:27Son développement en France depuis une décennie
13:29n'a pas freiné la délinquance.
13:31La décennie qui vient avec une généralisation de son usage
13:34ne devrait pas non plus voir émerger une autre tendance.
13:41Et partons à présent faire le tour de l'actualité en bref.
13:47On n'est pas encore le 4 août et ça se voit.
13:49Selon Mediapart, le Premier ministre Gabriel Attal
13:52a exigé à la dernière minute l'ouverture du palédiénat de la capitale
13:56pour admirer le feu d'artifice du 14 juillet.
14:00Situé à quelques dizaines de mètres du Trocadéro,
14:02le siège du Conseil économique, social et environnemental
14:05offrait en effet une vue imprenable sur la Tour Eiffel
14:09depuis laquelle était donné le spectacle.
14:11Aux côtés du Premier ministre,
14:12non pas un parterre de privilégiés,
14:14mais un seul proche, le ministre des Affaires étrangères,
14:18Stéphane Séjourné, qui se trouve être l'ancien partenaire de PAX
14:21et locataire de Matignon.
14:23Le cabinet du Premier ministre a expliqué
14:25que des raisons de sécurité avaient poussé Gabriel Attal
14:28à entrer dans le palédiénat pour voir le feu d'artifice
14:30au lieu de l'observer depuis la voie publique.
14:32C'est vrai que les routes Paris ne sont plus très sûres.
14:36La boxe à l'épreuve du genre.
14:38C'est une image olympique qui a fait le tour de la toile jeudi.
14:41Sur le ring, la boxeuse italienne Angela Carini
14:44encaisse difficilement indirect et préfère abandonner le match
14:48après 46 petites secondes face à Imane Relief,
14:52représentant l'Algérie.
14:54L'athlète italienne témoignera plus tard
14:56ne jamais avoir reçu un coup aussi violent.
14:59L'an dernier, Imane Relief avait été disqualifiée
15:01lors des championnats du monde organisés par New Delhi.
15:04La raison ? Un test biologique pratiqué sur Imane Relief
15:07aurait révélé un karyotype XY,
15:10celui d'un individu mâle.
15:12D'autres évoquent également des taux de testostérone tropégés.
15:16De quoi s'interroger sur la position du comité olympique
15:19qui a pour sa part autorisé Imane Relief
15:21à concourir face à des femmes.
15:23Depuis, chacun y va de son commentaire.
15:25En effet, l'athlète serait né avec une maladie congénitale
15:28qui pousse certains observateurs à estimer
15:30qu'il s'agit d'intersexualité.
15:32Un débat sportif auquel il fallait bien s'attendre
15:35après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
15:39Place nette pour les JO justement.
15:41Comme nous l'avions déjà annoncé,
15:42les pouvoirs publics ont mis le paquet
15:43pour évacuer la capitale de ce qu'ils jugeaient
15:46« disgracieux » pour l'organisation des Jeux olympiques.
15:49Ainsi, plus de 12 500 expulsions de clandestins
15:53auraient eu lieu entre avril 2023 et mai 2024.
15:56Des associations dont le revers de la médaille
15:58dénonce un « nettoyage social »
16:00pour cacher la misère aux yeux du monde.
16:03Une situation qui devrait rapidement revenir
16:05à la triste normalité dès la fin des agapes.
16:09Neuf CRS devant la justice six ans après les faits.
16:13La scène concernée s'est déroulée le 1er décembre 2018.
16:17L'acte III des manifestations de gilets jaunes
16:19dans une chaîne de restauration rapide de la capitale.
16:22Des manifestants étaient alors pris à partie par des CRS.
16:26Un d'entre eux reçoit jusque 27 coups de matraque.
16:29Seules cinq personnes se sont constituées parties civiles.
16:32Jeudi, le parquet de Paris a donc requis
16:34le renvoi en correctionnel des forces de l'ordre incriminées.
16:37Leur défense, ils tentaient d'arrêter les pilleurs de magasins.
16:41De nombreuses vidéos montrent que les gilets jaunes
16:43ne semblaient pas hostiles, mais les coups pleuvaient tout de même.
16:46On ignore néanmoins pour quelles raisons
16:48les manifestants se trouvaient dans le magasin visiblement fermé.
16:53Une bombe dormante pour tuer le chef du Hamas.
16:56Deux jours après l'annonce de la mort d'Ismail Yannier,
16:59le numéro un de la branche politique du Hamas,
17:01à Téhéran, en Iran,
17:03les révélations du New York Times sont sidérantes.
17:06En effet, le Média infirme la thèse d'une frappe ciblée
17:10et évoque une bombe cachée depuis deux mois
17:13dans la résidence réservée aux anciens combattants
17:15dans le nord de la capitale, où se trouvaient Anniers.
17:19Des lieux protégés par les gardiens de la Révolution.
17:21De quoi lancer de nombreuses interrogations.
17:28Et voilà, on approche déjà de la fin de cette édition.
17:30Retrouvez dès à présent un nouveau numéro d'À la Française,
17:33consacré cette fois à l'art du champ.
17:36Demain, vous retrouverez la rediffusion du Zoom
17:38avec le général Henri Roux,
17:40sur la puissance prédatrice des États-Unis d'Amérique.
17:43La semaine prochaine, pas de journal,
17:45mais un programme inédit de TV Libertés chaque jour.
17:48Et puis vous retrouverez Olivier Frèrejac pour le JT dès le 12 août.
17:52J'aurai quant à moi le plaisir de vous retrouver
17:54pour le journal et le samedi politique un petit peu plus tard.
17:58Merci d'avoir tous été si nombreux à nos côtés pour cette saison.
18:02Gageons que nous le serons encore davantage dès la rentrée prochaine.
18:05Je compte sur vous pour cela.
18:07Bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'en prendre.
18:09Et puis surtout, portez-vous bien.
18:11Bonsoir.

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