P.J. — Escroqueries | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 1 – ÉPISODES 1 – DVD N° 1

  • le mois dernier
P.J. — Escroqueries | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 1 – ÉPISODES 1 – DVD N° 1
DVD : P.J. PJ SAINT MARTIN
LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD
une production telfrance
SAISON 1
DVD N° 1
ÉPISODE 8
Titre : Escroqueries
Acteurs :
BRUNO WOLKPWITCH - LISA MARTINO - CHARLES SCHEINDER - LILAH DADI - CHRISTINECITTI - VALÉRIE BAGNOU-BEIDO - MARC BETTON
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR

Vincent et Marie enquêtent cette fois-ci sur une agression nocturne dans un centre d'écoute pour drogués, dont l'ouverture divise le quartier dans lequel il est installé. Bernard et Mourad tentent pour leur part de retrouver M. Jacques, un charlatant qui vendu une pommade factice à un prix exorbitant à une femme déjà enceinte, qui désirait absolument un garçon... Vincent et Marie commencent, eux aussi, à se poser des questions sur la relation ambigüe qu'entretiennent Jeannine et son médecin...

réalisation GERARD VERGEZ
production déléguée MICHELLE PODROZNIK
productrice exécutive, directrice de production MURIEL PARADIS
décorsnaturels PATRIC VALVERDE
costumes DOMINIQUE ROULANCE
son YVES OSMU
avec
BRUNO WOLKOWITCH - Vincent Fournier
CHARLES SCHNEIDER - Bernard Léonetti
LISA MARTINO - Marie Lopez
LILAH DADI - Mourad Beckaoui
MARC BETTON - Commissaire Meurteau
VALERIE BAGNOU-BEIDO - Nadine
CHRISTINE CITTI - Jeannine Léonetti
CHRISTIAN ZANETTI - Ernest
LAURENT BERTHET - Albert
EMILE ABOSSOLO M'BO - Mapmadou
SOYIGUI KOUYATE - Anatole
GERARD THOMASSIN - Denis
assistants réalisateur BENOIT D'AUBERT - Anne felotti, Sire de la Rochefoucault
scripte ZOE ZURSTRASSEN
directrice de casting CHRISTIANE LEBRIMA
figuration Marion Touitou, Dominique Bordes
cadreurs NOEL VERY, ALAIN GAILLARD
assistants opérateur PHILIPPE DESDOUITS, VALENTINE PERRIN - Fabienne Roussignol
photographe de plateau SYLVAIN LEGRAND
assistants son BERTRAND COME, JACQUES BALLAY - Yves Lévêque
réglage des cascades PHILIPPE TEISSIER
régie LAURENT LESIEUR - Thierry Grasset, Pierre Ferrari, Raphaël Riva
administratrice de production GERALDINE TOITOT
secrétaire de production SOPHIE HENNARD
Nous remercions JAQUELINE MAHE de FRANCE TELECOM
M. LA FONTAINE de SANYO

scénario
frédéric krivine
jean-dominique de la rochefoucauld

adaptation et dialogues
frédéric krivine

musique
richard galliano
éditions francis drefus music

réalisation
gérard verges

PolyGram Collection
une production Telfrance

Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses.
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
DOLBY DIGITAL
'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation.
983433-6
EDV 17
© Telfrance - France 2 - 1997
℗ & © 2005 PolyGram Collection
Dépot Légal 1997
Durée : 49:10
Transcript
00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:00L'agression a eu lieu il y a une heure.
01:03Deux types avec des passe-montagnes ont cassé le carreau.
01:06Là. Ils ont fracturé la porte.
01:09Ils sont allés à l'hôpital.
01:12Ils sont allés à l'hôpital.
01:15Ils sont allés à l'hôpital.
01:18Ils sont allés à l'hôpital.
01:21Ils sont allés à l'hôpital.
01:24Ils sont allés à l'hôpital.
01:27Ils sont allés à l'hôpital.
01:30Ils sont allés à l'hôpital.
01:33Ils sont allés à l'hôpital.
01:36Ils sont allés à l'hôpital.
01:39Ils sont allés à l'hôpital.
01:42Ils sont allés à l'hôpital.
01:45Ils sont allés à l'hôpital.
01:48Ils sont allés à l'hôpital.
01:51Ils sont allés à l'hôpital.
01:55Bonjour, police.
01:57Ça fait trois fois que je raconte la même histoire.
02:00De toute façon, j'ai quasiment rien vu.
02:03Tu crois que je vais garder une cicatrice ?
02:06Vous voulez bien me raconter un peu ce que vous avez vu ?
02:09J'ai entendu du bruit et je pensais que c'était un type mal en point qui tapait à la vitre.
02:13Ça arrive souvent.
02:15Je me suis levée et je tombe sur deux types qui étaient rentrés.
02:18Aïe. Aïe.
02:20Ils ressemblaient à quoi, ces deux types ?
02:23Je les ai à peine vus, je te dis...
02:25Je ne sais pas...
02:27Genre bon français, quoi.
02:3040-50 ans. Ils avaient des passe-montagne et c'est des enfoirés.
02:34Ils se sont mis à casser des trucs, j'ai voulu les empêcher.
02:37Ils m'ont avacée, ils se sont tirés.
02:40Je ne peux pas travailler, là. Laissez-moi finir mon examen.
02:43Pardon.
02:47Oh non, mais ce n'est pas vrai. Regardez-moi ce bordel.
02:51Vous n'allez pas emmerder les gens qui dormaient là cette nuit.
02:53Vous comptez porter plainte ?
02:55Bah oui.
02:56Alors il faut bien qu'on fasse notre travail.
02:58Vous avez une idée de qui a pu faire ça ?
03:00Depuis que le centre est ouvert, on a les coups de fil anonymes,
03:03les vitres cassées, les insultes.
03:07Les gens du coin ne supportent pas le voisinage des toxicaux.
03:09C'est comme ça. C'est partout pareil. On n'y peut rien.
03:12Vous voulez dire que c'est des gens hostiles à votre centre qui auraient pu faire ça ?
03:15Ça me paraît peu probable.
03:16Attendez. Regardez ce qu'on trouve dans les boîtes aux lettres depuis quelques jours.
03:22Vous faites des prises en charge de 24 heures, c'est ça ?
03:24On va jusqu'à 48, mais en général, c'est 24.
03:26Vous aviez combien de pensionnaires cette nuit ?
03:28Une dizaine.
03:29Capitaine, est-ce que je...
03:31Vous finissez les identités, vous montez dans les pioles, vous examinez.
03:33Non, mais attendez. Vous n'allez pas fouiller les pioles ?
03:36Vous avez peur qu'on trouve quoi ?
03:38Rien. Rien. On est victime, mais vous agissez comme si...
03:43Monsieur Le Sueur, ce que vous faites, moi, je n'ai rien contre.
03:45Quand il y a un problème comme ça, il faut bien qu'on enquête quand même, non ?
03:48Après tout, l'agression, on ne sait pas d'où elle vient.
03:50Il dit que ça vient d'à côté.
03:52Vous voyez, le traiteur, là-bas, allez voir le patron.
03:56C'est lui qui a créé le comité qui demande la fermeture du centre.
03:59Il sait sûrement d'où ça vient, ce coup-là.
04:01On le convoquera.
04:03Lieutenant, vous prenez sa plainte à elle et on rentre à la base.
04:06Capitaine.
04:15D'après nos investigations, les tracts ont été renaîtautés dans la cave d'un épicier voisin.
04:19Les histoires de tracts, je n'aime pas beaucoup.
04:21Vous auditionnez l'épicier, vous voyez où ça mène et vous me rappelez.
04:24Mais respect, monsieur le substitut.
04:29J'en profite de vous tenir tous les deux.
04:31Janeline et moi, on aimerait bien vous avoir à dîner un soir à la maison.
04:37Oui, quand ça ?
04:38Demain soir, par exemple.
04:39Demain soir ?
04:41Oui, parce que c'est le soir où Janeline termine à 6 heures.
04:43Sinon, ça reporte à...
04:45T'es standee ? T'es libre demain soir ?
04:48Bien sûr.
04:49Bon, super.
04:51On dit demain soir, 8 heures à la maison ?
04:53Vous aimez le poulet ?
04:54J'aime tout, moi.
04:55Moi aussi, surtout le poulet.
04:59J'ai rarement ça à l'épicier, il vient d'arriver.
05:01Vous me l'amenez dans mon bureau, merci.
05:14On a plus de parties à 4, on peut pas éviter.
05:16T'es dure.
05:17J'adore Léonetti dans le travail, sinon j'ai rien à lui dire.
05:20T'as jusqu'à demain soir pour trouver quelque chose.
05:31Entrez.
05:33Entrez, entrez.
05:34Je suis le capitaine Fournier, le lieutenant Lopez, essayez-vous.
05:37Gérard Moncel.
05:38J'ai reçu une convocation.
05:40C'est pour l'agression de ce matin, monsieur Moncel.
05:42J'ai rien entendu, je prenais ma douche en écoutant la radio.
05:44On dit que vous n'êtes pas un grand fan du foyer.
05:46Vous savez ce que les gens disent.
05:48Vous avez créé une association dont l'unique but est d'obtenir sa fermeture.
05:52Mais alors, c'est légal ?
05:54Vous pensez que je suis pour quelque chose dans l'agression de ce matin ?
05:57Vous y êtes pour quelque chose ?
05:59Non.
06:00Ça vous a pas bouleversé non plus.
06:01Mais alors, je vais pas vous pleurer.
06:03Mais c'est pas comme ça qu'on obtiendra la fermeture.
06:05Au contraire, ça en fait des victimes alors que...
06:08Alors que ?
06:09Venez vous balader le soir vers 18-19h, autour du foyer ou le matin de bonheur.
06:13Ça deal, ça traîne, ça aborde les passants.
06:15T'as pas une clope, t'as pas 100 balles.
06:17Ce que les gens comprennent pas, c'est que le commerce, c'est une question de confiance.
06:20L'envie de regarder une vitrine, de rentrer dans le magasin.
06:22Et surtout l'épicerie fine.
06:24Une chure de mouche sur la vitre et t'as plus un client pendant deux heures.
06:26Alors une tripotée de drogués, vous pensez ?
06:29C'est vous qui avez fait imprimer ça ?
06:31Oui, après.
06:33Non, je sais pas, nettoyer la place, nettoyer...
06:37Quand on fait un tract, faut bien...
06:38Oui, mais vous appelez un trouble de l'ordre public, c'est pas légal.
06:41Le deal de drogue, c'est légal ?
06:42Ça deal toute la journée sur la place.
06:44Vous voyez les yeux ?
06:45Je vois de rien, faut bien qu'on fasse quelque chose.
06:46Ah bon, parce que vous faites quoi ?
06:47Vous fracturez leurs portes et vous envoyez une jeune femme à l'hôpital ?
06:50Je vous ai dit que j'y étais pour rien.
06:51Je ne vous crois pas.
06:52Lieutenant.
07:02Est-ce que quelqu'un vous a vu ce matin vers 7h30 ?
07:04Désolé, je vis seul.
07:06Non mais c'est incroyable, c'est moi qui suspectais alors que ce repère de délinquant à pignon sur rue.
07:09Vous croyez pas qu'on peut les aider, les toxicaux, parfois ?
07:11Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre, moi ? Je suis pas toxico.
07:13J'ai pas d'enfants toxico, j'ai pas d'amis toxico, j'ai mes problèmes, j'ai mes traites que j'arrive pas à payer.
07:17J'ai quand même pas peur de la moitié de mes clients parce qu'ils ont peur de se faire agresser devant le magasin, non ?
07:20Qu'est-ce que vous voulez que ça me foute, moi ?
07:21Ces drogués qu'il faudrait soi-disant prendre en charge, vous pouvez me le dire ?
07:23Non, je peux pas. Si vous le voyez pas tout seul, je peux pas.
07:25Bon, on va peut-être en rester là pour aujourd'hui.
07:27Vous signerez votre déposition en sortant, on vous tiendra au courant.
07:29En tout cas, y a qu'une solution, c'est de le fermer, ce foyer.
07:31Le maire le sait, le préf' le sait, personne fait rien.
07:34Ça continue, ça pètera.
07:35Ça veut dire quoi, ça ?
07:36Ça veut dire que ça pètera, mademoiselle.
07:38Vous me raccompagnez pas, je sais où c'est.
07:44J'ai pas du tout aimé ta façon de me reprendre.
07:47Ça tombe très bien, j'ai pas du tout aimé ta façon de l'interroger.
07:50Tu trouves quoi, que ce type est con, qu'il a une tête de facho ?
07:53C'est pas ton problème.
07:54Ton problème, c'est de savoir s'il a fait l'agression ce matin.
07:58Ça te ressemble bien, ça.
08:00Surtout, on s'engage pas, on reste...
08:02On reste à sa place de flic.
08:03À sa place de flic.
08:11Je m'appelle Marie-Noël.
08:14Je suis alcoolique.
08:19Bon, ben voilà, ça va pas très fort.
08:23J'ai replongé jeudi.
08:26J'ai reparti pour un tour, quoi.
08:33C'est tout pour aujourd'hui.
08:39Merci, Marie-Noël.
08:41On va terminer avec Henri ? Henri ?
08:46Je m'appelle Henri.
08:49Je suis alcoolique.
08:53Mais aujourd'hui, ça fait 7 jours que je n'ai pas bu.
09:00Je tenais à vous dire que ces 7 jours, c'est grâce à vous.
09:04Je sais, c'est pour ça qu'on est tous là, mais je tenais à vous le dire.
09:09Pourtant, au début, je vous ai vraiment tous trouvé casse-couille.
09:15Donneur de leçons, chiant, quoi.
09:17Je me demandais ce que je faisais là.
09:19Les groupes, c'est pas mon truc.
09:22C'est vrai, vous êtes chiants.
09:25Merci.
09:29Merci à toi, Henri.
09:32Bon, eh ben, au revoir.
09:35À mardi prochain.
09:50Simone ?
09:55Simone ?
09:56Oui ?
09:57Vous savez, c'est surtout à vous que je dois dire merci.
09:59Vous ?
10:00Non, mais je suis de la vieille école, moi.
10:03Moi, j'ai quitté l'école depuis longtemps.
10:05Allez, bonne chance.
10:07À mardi.
10:12Il y a déjà des pensées qu'on aurait peut-être pu aller boire un verre ensemble ?
10:16Un verre d'eau, un verre de jus de fruits, bien sûr.
10:20Mais un verre, quoi.
10:21Ça servira à quoi ?
10:23On aura moins soif.
10:27D'accord.
10:31Bonne adrigne.
10:33Bon petit.
10:34Ah, Fournier.
10:35Dites, je suis passé à la DPJ.
10:37J'ai reçu les félicitations du patron pour le requête au collège.
10:39Et plus concrètement, pépette.
10:41Alors, Capitaine Fournier,
10:43et Lieutenant Lopez, voilà.
10:45Merci, chef.
10:47Non, attendez, je peux pas avoir le double de ce qu'elle a.
10:49J'ai toujours réparti les primes à la hiérarchie, que je sache.
10:52Mais enfin, là, c'est...
10:54Bon, je vais quand même pas...
10:56Je vais quand même pas changer son prétexte,
10:58parce que j'ai un capitaine qui fait des galipettes et qui est lieutenant.
11:01Il n'y a qu'à lui offrir des fleurs, avec la différence.
11:03Certainement pas, merci.
11:05Capitaine.
11:06Bon, ça y est, on a fait l'apertise du foyer.
11:08Vous voyez le résultat ?
11:10Un cran d'arrêt, un coup de poing américain,
11:12et une demi-savolette de shit qu'on a trouvée sous un matelas.
11:14Je croyais qu'il faisait de l'écoute au foyer, et pas du trafic de drogue.
11:17Le shit, il est acquis ?
11:19Ils sont tous renvoyés là-bas, là.
11:21On a aussi trois étrangers en situation régulière.
11:23Bon, on avait pas de PG avec nous, on a laissé pisser.
11:26Et bon, d'ailleurs, à ce sujet-là,
11:28il faudrait que vous me signiez le PV de perquise.
11:31Vous avez mis mon nom ?
11:33Les copains m'ont dit que vous étiez cool.
11:35Si le pot-frère voit ça, vous savez...
11:37Il verra pas.
11:43Bon, on va voir pour celui-là.
11:45PG Saint-Martin, n'inquiétez pas.
11:47Oh, c'est pas vrai.
11:49Je suis au fast.
11:51Oui, j'écoute.
11:53Votre mari a disparu ?
11:55Depuis ce matin.
11:57Oh, il va sûrement revenir, madame.
11:59Vous inquiétez pas.
12:01Oui, oui, oui.
12:03Je note votre nom.
12:05Alors, Dupuis...
12:07avec un Y.
12:09D'accord. Au revoir, madame Dupuis.
12:11Au revoir.
12:13Madame ?
12:15Je viens porter plainte.
12:26Notre assistante nous a parlé des scroqueries ?
12:28Oui.
12:30Avec mon mari, on a deux filles.
12:32Léa et Christelle.
12:34Elles ont 2 ans et 3 ans.
12:36Déjà, pour Christelle, Joseph avait fait la tête
12:38parce que mon mari, Joseph,
12:40il aurait voulu un garçon.
12:42Moi aussi, j'aurais voulu un garçon, mais bon...
12:44Alors, quand je suis tombée enceinte
12:46en juin dernier, j'ai eu peur.
12:48Peur de la réaction de Joseph,
12:50si c'était encore une fille.
12:52Vous aviez peur qu'il lui fasse du mal ?
12:54Ah non, non. Mais il allait pas l'aimer, quoi.
12:56Alors, ma collègue à la clinique...
12:58Je suis aide-soignante, je travaille à la clinique Saint-André.
13:00Ma collègue, elle m'avait parlé d'un monsieur,
13:02monsieur Jacques,
13:04un ancien pharmacien qui connaissait des plantes,
13:06un peu comme un guérisseur, quoi.
13:08Vous vouliez avorter ?
13:10Ah non, non, pas du tout. Non, je suis croyante, vous savez.
13:12Mais ma collègue, elle m'avait dit que monsieur Jacques,
13:14si on voulait un garçon, il faisait qu'on avait un garçon.
13:20Après la conception du bébé ?
13:22Comment ça ?
13:24Je veux dire que monsieur Jacques, il peut faire que ce soit un garçon
13:26alors que le bébé est déjà dans votre ventre ?
13:28Oui, je sais, non. Mais comment dire, monsieur Jacques,
13:30il connaît des plantes qui...
13:32Après tout, il y a des tas de trucs qu'on sait pas dans la nature.
13:34Je veux dire, on découvre des choses tout le temps.
13:36Tenez, à la télé, là,
13:38ils ont trouvé un nouveau médicament contre l'eczéma.
13:40Eh ben, c'est une vieille recette indienne qui existe depuis des siècles.
13:42C'est fait avec des plantes, des fougères.
13:44Ils en ont même parlé dans le butin de la clinique.
13:52Bon.
13:54Vous êtes donc allé voir monsieur Jacques.
13:58À quelle adresse ?
14:0020 rue Champin. Deuxième étage.
14:02La dernière fois, c'était quand ?
14:04C'était le 28.
14:06Le matin, vers 8h30,
14:08parce que je venais de poser le petit à la crèche.
14:10Et contre de l'argent, il vous a promis que vous auriez un garçon ?
14:12Oui.
14:14Il a été très gentil, il m'a bien écoutée,
14:16bien gentiment.
14:18Et puis, il m'a fait boire une tisane
14:20au citron.
14:22Et il m'a appliqué une potion sur le ventre,
14:24un peu comme une crème pour les mâmes,
14:26et sur le ventre.
14:28Ça faisait du bien.
14:30Et il vous a pris combien ?
14:321200 francs.
14:34Evidemment, je ne les avais pas.
14:36Mon mari était au Rémy, et moi j'ai à peine la moitié du SMIC.
14:38Je suis à mi-temps.
14:40Alors, de côté, j'avais les 300 francs
14:42pour la carte orange du mois,
14:44comme on était le 28.
14:46Pendant un mois, je suis allée travailler à pied.
14:48Il suffisait que je me lève un peu plus tôt.
14:50Joseph, ça ne le réveille pas quand je pars.
14:52Et puis,
14:54j'ai pris les 900 francs qui manquaient
14:56sur notre livret bleu.
14:58Je me suis dit que si ça marchait,
15:00Joseph ne m'en voudrait pas.
15:02Seulement, vous venez de passer
15:04votre deuxième échographie,
15:06et c'est une fille.
15:08Si Joseph il apprend que j'ai pris
15:10les 900 francs sur le livret bleu pour ça,
15:12et sans lui dire,
15:14je ne sais pas ce qu'il va faire.
15:16Autant être franc, madame.
15:18Il y a assez peu de chances
15:20qu'on arrive à le coincer, ce monsieur Jacques.
15:22Mais si je porte plate,
15:24vous pouvez aller le voir, puisque je vous ai laissé l'adresse.
15:26Oui, mais il ne sera sûrement plus là, madame.
15:28Ce genre d'escroc, c'est comme ça qu'ils travaillent.
15:30Ils louent un appart, ils font leur beurre, ils disparaissent.
15:32Il n'y a pas d'espoir, alors ?
15:34Mais si, il y a toujours de l'espoir. Un petit espoir.
15:36Sinon, à quoi bon se lever le matin ?
15:38C'est quoi ça ?
15:54Fais du calme.
15:56Je serai calme quand j'aurai du café !
15:58Ah, ouais.
16:04Téléphone.
16:06Brigitte Saint-Martin ?
16:08Madame Dupuis.
16:10Non, après 4 heures de disparition,
16:12on n'envoie pas d'enquêteur, je suis désolée.
16:14Mais il va revenir.
16:16Vous inquiétez pas, au revoir.
16:18Ça te fait écraser par un camion, Dupuis ?
16:20Ça arrive, ça.
16:22Super forme, ce matin.
16:24Ouais.
16:26Je crois qu'il faut manger, dans ces cas-là.
16:28Ça occupe l'esprit.
16:30T'inquiète pas, je vais tenir.
16:32Je tiens depuis 8 jours, je vais pas craquer maintenant.
16:34Bon, faut manger ?
16:36J'y vais.
16:42Si c'est là Dupuis, je la tue.
16:46Brigitte Saint-Martin ?
16:50Ok, je le préviens.
16:52Ça part de près du foyer.
16:54Quand l'épicerieur est venu d'ici,
16:56il a trouvé sa vitrine démolie
16:58et 2 ou 3 bricoles volées.
17:00Lopez !
17:02Quand il y a que moi, vous pouvez l'appeler Marie.
17:12C'est gentil de passer me voir.
17:16Vous envolez beaucoup de choses ?
17:18Non, ne vous embêtez pas, c'est rien.
17:20Des terrines, de la confiture.
17:22C'est juste une demi-journée de chiffre d'affaires.
17:24Plus la franchise de l'assurance.
17:26Rien à voir avec la misère sociale
17:28combattue par nos proches chevaliers.
17:30Vous mélangez tout, là.
17:32Non, mademoiselle. Celui qui a fait ça, il venait de là,
17:34il retournait après.
17:36D'après les témoignages, c'était un homme de couleur.
17:38En fait, on sait pas s'il venait du foyer,
17:40mais c'est vrai qu'il est allé après.
17:42Les 3 témoins sont d'accord là-dessus.
17:44Vous êtes allés voir ?
17:46On vous attendait.
17:48Les témoins, ils le décrivent comment ?
17:50Ça, c'est un signal mort.
17:52Vous avez du nouveau ?
17:54Vous savez quand même que l'épicerie de M. Monselle
17:56vient de se faire attaquer.
17:58C'est pas vrai. Le pauvre.
18:00J'espère qu'il est pas blessé, au moins.
18:02D'après nos informations, l'homme qui a fait ça est venu ici.
18:04C'est Monselle qui vous a dit ça ?
18:06Non, c'est un agent de police judiciaire.
18:08Alors je suis obligé de vous demander
18:10si un noir, de taille moyenne,
18:12est entré dans le foyer dans la dernière demi-heure.
18:14Un noir ? Non mais vous allez rire.
18:16Figurez-vous qu'il y en a pas mal, ici.
18:18On vous demande si vous l'avez vu
18:20dans la dernière demi-heure, M. Le Sueur.
18:22Je ne vois pas pourquoi je vous répondrai.
18:24Parce que sinon, on recommence la perquisition.
18:26Cette fois-ci, on sera moins coulant avec les étrangers
18:28en situation irrégulière.
18:30Vous avez un mandat ?
18:32On est en flagrant délit,
18:34on n'a pas besoin de mandat.
18:36Et je dois vous dire que je commence à trouver votre attitude un peu pénible.
18:38Vous avez été agressé ce matin ? Ok, on enquête dessus.
18:40C'est pas une raison pour faire de l'obstruction systématique, quand même.
18:42Vous n'avez pas à défendre un type
18:44qui va casser la vitrine de votre voisin.
18:46Vous faites vraiment tout pour jeter de l'huile sur le feu.
18:48Je suis désolé, je n'ai pas fait attention aux entrées et aux sorties.
18:50J'étais en train de ranger ce bordel.
18:52Si vous ne pouvez pas contrôler ce qui se passe dans votre foyer,
18:54je vois mal comment vous pouvez jouer votre rôle de prévention.
18:56Adhérez à l'association de Montchel.
18:58Bon, vous venez ou vous venez pas, nous on va visiter les étages.
19:06Vincent, la fenêtre !
19:08Police ! Arrêtez-vous !
19:10Monsieur Monseigneur, écartez-vous !
19:12Évitez-moi un peu !
19:14Arrêtez-vous !
19:18Ça va ?
19:20Je ne sais rien.
19:22Tu ne l'emporteras pas en paradis, toi !
19:24Bouge pas ! Lève !
19:38La fille qui croit pouvoir influer sur le sexe de son gamin après la conception.
19:40Avec une pommade.
19:42Elle a le droit de rêver, la bonne dame, non ?
19:44Ses rêves, tu vois, ils nous font perdre notre temps.
19:46Tu ne penses pas qu'on a les choses à foutre, non ?
19:48Pourquoi tu dis ça ? C'est dégueulasse ce qu'il fait, ce mec-là.
19:50Je serais content de le serrer.
19:52Si elle est assez conne, pourquoi ranger ses pommades ?
19:54Notre boulot, c'est de s'occuper des cons comme des autres, non ?
19:56C'est profond, ça.
19:58Allez, amène-toi.
20:00Excuse-moi, mais je suis un peu essoufflé.
20:02C'est parce que tu es trop gros, tu ne fais pas assez de sport.
20:04Arrête, j'ai perdu tête, tu l'as en trois mois.
20:06Il faudra travailler plus, mon pote.
20:08Remarque, si on arrête M. Jacques, tu pourras peut-être lui demander une petite pommade.
20:10C'est un monsieur très comme il faut.
20:12Il recevait du monde.
20:14Il avait un chien, un collet, très beau.
20:16Vous avez raison, il a tout déménagé.
20:20Et il habitait là depuis longtemps ?
20:22Trois mois, peut-être.
20:24Mais qu'est-ce que je vais dire au propriétaire ?
20:26Il recevait du courrier ?
20:28Non, ou alors, tout ce qu'il avait.
20:30C'est pas possible.
20:32Il recevait du courrier ?
20:34Non, ou alors très peu, parce que je ne me rappelle pas.
20:36Evidemment, il ne nous a pas dit où il allait.
20:38Il ne m'a pas prévenu qu'il partait, je vous dis.
20:40Un monsieur tellement bien.
20:42On se trompe, hein ?
20:44Ça me rappelle ma fille.
20:46Elle vient de Rompre avec son ami.
20:48Ils avaient l'air tellement heureux.
20:50Il m'a offert ses boucles d'oreilles.
20:52Là.
20:54M. Jacques ?
20:56Mais non, l'ami de ma fille.
21:02C'est lui.
21:14C'est daté d'hier, 18h.
21:16C'est le choppy de la rue de Luria.
21:18Je le connais, Jeannine y fait ses courses.
21:20Eh bien, on va peut-être pouvoir le loger.
21:22Si les questions se rappellent de lui.
21:24Salut, ça va ?
21:30Il y a le patron qui vous attend, dans son bureau.
21:32Mais il est avec le patron de la DPJ.
21:34Et ça s'engrossit.
21:36En tout instant, la cuisine t'appelle un médecin
21:38qui examine sa cheville avant le début de l'AGE.
21:40À vos ordres, chef.
21:42Il y en a qui mangent dans la cuisine.
21:44Restaurant ?
21:46DPJ Saint-Martin.
21:48Capitaine, vous ne pouvez pas prendre ça là-haut ?
21:50Non, je ne peux pas.
21:52Vous ne pouvez pas prendre ça là-haut ?
21:54Merci.
21:56Non, madame Dupuis, on n'a pas rapporté
21:58de crime ni de suicide.
22:00Oui, c'est ça.
22:02Je note votre appel, comme mes autres.
22:04Au revoir.
22:06Putain, Dupuis, rentre jamais.
22:08Fais pas le con.
22:10Ah, capitaine Fournier.
22:16Alors, cette histoire de foyer, ça donne quoi ?
22:18L'épicier a agressé à portée plainte, évidemment.
22:20Et le quartier est chauffé à blanc.
22:22Et l'agression de ce matin, vous pensez que ça vient d'où ?
22:24Je ne sais pas.
22:26Les RG nous disent que l'épicier qui diffuse les tracts est d'extrême droite.
22:28C'est possible. Je ne suis pas au courant.
22:30Je ne vois pas le rapport avec l'affaire.
22:32Je lui ai demandé qu'on ne me dérange pas.
22:34Allô ?
22:36Simone ?
22:38Oui, non, maintenant, je ne peux pas.
22:40Je suis hors réunion.
22:42Oui, d'accord. Demain dans la matinée.
22:44De toute façon, je ne bouge pas d'ici.
22:46Voilà. Au revoir.
22:50C'est une nouvelle de la preuve.
22:52Il s'occupe du matériel.
22:54Il y a des trucs à régler.
22:56Bon, voilà.
22:58La maire de l'arrondissement est venue me voir tout à l'heure.
23:00C'est un des grands supporters du foyer.
23:02Il ne jure que par la prévention.
23:04Et de son âge.
23:06C'est courageux, ça, pour un élu.
23:08En politique, les courageux sont les plus chiants.
23:10En tout cas, il dit qu'il faut casser la spirale de la violence.
23:12Je suis assez d'accord, mais je ne vois pas bien comment.
23:14Lui, il voit.
23:16Il veut une table ronde.
23:18Avec les gens du foyer, les commerçants et les riverains.
23:22Il dit que c'est à nous de l'animer.
23:24Pas quand je dis à nous.
23:26À vous.
23:28On a convoqué tout le monde pour demain matin, 9h, ici.
23:34Qu'est-ce que vous voulez qu'on leur dise ?
23:36C'est plutôt eux qui sont censés dire quelque chose.
23:38Écoutez, Henri.
23:40Ces poignets ne servent à rien, ces réunions encore moins.
23:42Il faut bien les faire.
23:44Ce n'est pas nous qui faisons les lois.
23:46C'est le courage.
23:48Salut.
23:58Ça va aller ?
24:00Ah oui.
24:02Je crèverai pour un verre.
24:06J'ai la main qui tremble.
24:08La vue qui se brouille.
24:10J'ai envie de tout envoyer péter.
24:12Le matin, ce sera encore pire.
24:14Pas bien, mais ça va.
24:18Vous pouvez y aller, j'ai besoin de la place.
24:28Donc, vous vous appelez Aristide Ouéraogo.
24:36Est-ce que je peux savoir pourquoi vous avez jeté cette pierre dans cette vitrine ?
24:38C'est pas moi qui l'ai fait, madame la commissaire.
24:40C'est pas moi.
24:44J'en ai marre, ce truc.
24:52C'est pas moi qui l'ai fait, madame la commissaire.
24:56On a tous les témoignages, je ne te crève pas.
24:58Je voulais dire que ce n'est pas de ma faute.
25:02Parce que j'ai faim.
25:04Et puis, l'épicé, c'était méchant homme.
25:06Il a attaqué chez les femmes ce matin.
25:08Vous l'avez vu ?
25:10Non, madame la commissaire.
25:12Vous dites que c'est lui.
25:14Tout le monde dit au foyer, madame la commissaire.
25:20Vous y allez souvent, au foyer, là ?
25:22Oui, c'est bien là-bas.
25:24Il y a les lits,
25:26et les draps, et l'oreiller.
25:28L'oreiller.
25:30La doctoresse, elle est un peu bête, même très bête.
25:32Mais moi, elle me connaît.
25:34Elle ne me parle pas la désintoxication.
25:36Désintoxication.
25:38Je suis bien là-bas.
25:40Ce n'est pas cher.
25:42D'accord.
25:44On va vous déférer devant le juge.
25:46Une pierre de 5 kilos, plus un coup de couteau, c'est très grave.
25:48Mais je n'y réfère plus, madame la commissaire.
25:50Je n'y réfère plus.
25:52Expliquez-moi.
25:54Vous êtes attendu de séjour ?
25:56Oui, madame la commissaire.
25:58Mais ma femme est ici.
26:00Elle est où, votre femme ?
26:02Dans un squat, là-bas, à Belleville.
26:04Mais moi, je ne suis pas allé trop là-bas.
26:06Parce que nous, on s'est disputé avec ma femme.
26:08Pendant la nuit, vous avez vu et entendu quoi, exactement ?
26:10Mais rien.
26:12Je dors.
26:14La nuit, j'ai bu beaucoup.
26:16Si vous voulez qu'on puisse faire un effort avec le procureur,
26:18il faut nous donner quelque chose.
26:20Mais madame la commissaire, moi, je n'ai pas l'argent.
26:22Pas ni l'argent.
26:24Non, mais Aristide, on ne vous parle pas d'argent, là, vraiment.
26:26On vous parle d'information.
26:28Nous, on a besoin de savoir exactement ce qui s'est passé.
26:32J'ai déjà dit que je dors.
26:34Pendant la nuit, vous n'avez rien vu de spécial ?
26:38Ah, la nuit !
26:40Madame la commissaire, un Arabe est venu se coucher à côté de mon lit du mien.
26:44Et il me réveille, c'est vouloir la drogue.
26:46Oui, la drogue.
26:48Moi, je dis, je n'ai pas, il me laisse.
26:50Ça arrive souvent.
26:52Après l'attaque ce matin,
26:54les gens disaient que la police est arrivée.
26:56Je descends en bas,
26:58j'ai regardé, l'Arabe n'était plus là, il avait disparu.
27:00D'accord, donc il est parti avant qu'on arrive.
27:02Vous savez comment il s'appelle ?
27:04Le shérifat le connaît.
27:06Mais madame la commissaire,
27:08ne dites pas que c'est moi qui vous ai dit.
27:10Christophe !
27:12Bon, devant le procureur,
27:14on va te charger le moins possible.
27:16Si on vous demande de quel pays vous êtes, rien ne vous oblige à le dire.
27:18Merci, madame la commissaire.
27:20Merci beaucoup, madame la commissaire.
27:26Il va falloir que notre ami shérifat
27:28éclatisse un peu son récit.
27:30Oui, madame la commissaire.
27:36Bon, tu viens ?
27:38Attends une seconde, j'ai un dîner le mois de soir.
27:46C'est peut-être pas mal ça pour l'entrée.
27:48Ouais.
27:50Bah, ce qu'il y a, ça doit pas être terrible.
27:52Il y a quand même 20% de foie gras.
27:54Ouais, bah, alors prends-en, mais viens.
27:56Ce qu'il y a, c'est qu'ils disent rien
27:58sur les 80 autres pourcents qui restent.
28:00C'est pas grave.
28:02C'est pas grave.
28:04C'est pas grave.
28:06C'est pas grave.
28:08Je suis fermée.
28:10Oh, les judiciaires,
28:12ce ticket, vous l'avez mis à chez vous ?
28:14Oui.
28:16Vous vous souvenez du type qui a acheté ça ?
28:18Dis que je suis passé.
28:20Ça va, c'est pas moi qui ai tapé ça à 33.
28:22C'est le code de Nathalie.
28:24Nathalie ?
28:26Mystile apéritif, goût bacon,
28:28sement fumé danois promo, blinis promo,
28:30gâteau chocolat surprise,
28:32de ZRL, promo, préservatif, promo...
28:34Un type qui voulait passer une bonne soirée, ça vous dit rien ?
28:36La quarantaine des derniers, avec un chien, un collet.
28:39Ah oui, ça y est, un collet !
28:41Il l'attache toujours au poteau des chariots, pas vrai Ingrid ?
28:44C'est moi qui l'ai servi hier.
28:46J'ai même tapé le saumon à la main, 33 francs 05, je m'en rappelle.
28:49C'est donc un habitué ? Vous savez pas où il habite ?
28:51Bah non. Je sais qu'il habite pas loin parce que je lui ai proposé un carton
28:54vu tout ce qu'il avait acheté, et il a refusé.
28:56Il m'a dit j'habite à 50 mètres.
28:58Ça va durer longtemps.
28:59Enquête féminine.
29:00Juste 50 mètres ? Vous vous rappelez pas d'un autre détail ?
29:02Bah non.
29:03Enfin, je sais que les courses c'était pour un dîner demain soir en amoureux,
29:06il l'a dit ça.
29:07Et puis...
29:08Ah oui, et puis son chien il s'appelle Roch.
29:10Non, non, Vic.
29:11Vic !
29:12Faudrait que je vienne témoigner.
29:14Ah oui.
29:15En tout cas si on l'attrape...
29:16Excusez-moi mais je suis garé en double film.
29:17C'est interdit par la loi ça monsieur.
29:21Vous avez déjà goûté ce truc là ?
29:22C'est bon ?
29:24Oui.
29:26Pour le prix c'est bon oui.
29:27Pourquoi ?
29:31Bonjour.
29:32Chérie Fabnit, c'est vrai.
29:37Bonjour.
29:38Ça va ?
29:39Ouais.
29:40Et toi ?
29:41Alors Bernardo m'a dit pour demain ?
29:43Ce sera simple.
29:44Je finis à 18h.
29:45Dis, la jeune maghrébine de ce matin, chérie Fabnit, tu sais où elle est ?
29:48Oui, elle est au 15.
29:49Mais vous l'emmerdez pas trop parce qu'elle a morflé.
29:51À demain.
29:52À demain.
29:57Je voudrais pas faire trop de poli.
29:59Je voudrais pas faire trop de potin.
30:00Mais elle était pas un peu collée serrée au mec, Janine ?
30:02Non non, c'est toujours comme ça dans les milieux médicaux.
30:06C'est ton pote Bernard, c'est pas le mien.
30:09On dérange pas trop ?
30:10Non non.
30:13C'est dingue, ça fait une heure que je leur dis que le son marche pas.
30:18Ça va ?
30:20Sauf quand je me regarde dans la glace.
30:21Sinon ça va.
30:23Mais bon c'est cool, ils me laissent sortir ce soir.
30:25Dites, on a un petit souci avec ce qui s'est passé ce matin.
30:28Oui, on a un témoin qui nous a parlé d'un homme d'un maghrébin
30:31qui serait venu au foyer en plein milieu de la nuit.
30:33En théorie, vous n'acceptez personne après minuit, c'est ça ?
30:35Non, on n'a pas le droit, c'est le règlement.
30:38Il est venu ou pas ?
30:42S'il voulait te dire l'eau, il me vire.
30:46On n'a aucune raison particulière de le lui dire ?
30:50Cette nuit j'ai laissé rentrer un type qui tapait la vitre.
30:52Il faisait froid et il avait une bonne tête.
30:54Vous le connaissiez ?
30:56Non.
30:57Je crois que son nom c'est Mouloud, mais je ne suis pas sûre.
30:59Il doit être marocain.
31:00On nous a dit que vous le connaissiez bien.
31:01Mais qui c'est qui a pu vous dire ça ?
31:02Peu importe.
31:04Il faut arrêter de raconter les salades, chérie femme.
31:07Sinon après on va croire que vous êtes mêlée à l'agression.
31:09Non mais ça va pas ? Vous avez vu un peu comment il m'a rangé ce con ?
31:11Bon, vous nous avez dit qu'ils étaient deux.
31:13Oui, mais il y en a qu'un qui m'a frappée.
31:15Le type, Mouloud, c'est qui ?
31:21C'est un type avec lequel j'ai eu une histoire il y a 2-3 mois.
31:24Quand il est dans la merde, il vient dormir au foyer.
31:26Il est avec vous ?
31:27Non, c'est terminé.
31:29Quand on est arrivés, il n'était plus là, pourquoi ?
31:31Parce qu'il n'a pas de papier.
31:32Il n'allait pas attendre que les flics arrivent.
31:34Et puis il a peut-être fait des trucs, je ne sais pas.
31:36Il faut qu'on le trouve, ce type, pour qu'il nous confirme ce que vous nous dites.
31:38Il s'appelle Mouloud Comment ?
31:39Je ne sais pas où il habite.
31:41Des fois, je n'ai pas de nouvelles pendant...
31:44Mouloud Comment ?
31:47Mouloud Hamdouch.
31:51Tu y crois, toi, son histoire ?
31:53Pas tellement.
31:54On n'en sait jamais.
31:56Bon, je lance les recherches sur Hamdouch ?
31:58Oui, on va demander une recherche sur elle au central.
32:00Antécédents, famille, etc.
32:02Le problème, ça va être la table ronde.
32:04Si elle a inventé l'agression et que Monselle et les compagnies l'apprennent...
32:17Quelle idée d'inviter le fournier et sa nana à dîner, franchement !
32:22Pourquoi ?
32:24Qu'est-ce que ça peut faire ?
32:26Écoute, Bernardo, je suis crevée, moi.
32:29Tu ne te rends pas compte de tout ce que j'ai assumé.
32:31Le boulot, mon traitement, la maison.
32:33Tu crois que le soir, j'ai envie de faire à bouffer pour quatre en rentrant ?
32:37Vincent, c'est quand même mon pote.
32:39Je ne t'en impose pas souvent, merde.
32:41On pourrait peut-être aller au resto, au moins.
32:44Un resto où c'est cher, où c'est pas bon.
32:46C'est pas pareil, le resto.
32:48C'est important d'inviter les gens chez soi.
32:50Écoute, si c'est si important, tu n'as qu'à faire à bouffer toi-même.
32:57Non, mais c'est pas vrai !
33:11J'ai trouvé un pâté qui a l'air extra.
33:13En entrée.
33:19Tu pourrais nous faire ton sauté de veau, avec les carottes ?
33:21C'est vrai qu'il est bon, mon sauté de veau.
33:24Les patates rissolées ?
33:27Mais dis-donc, c'est pour ça que tu les as invitées.
33:29C'est pour te coiffrer, mon salaud.
33:31T'en as rien à foutre de tes potes.
33:32Pas du tout, non.
33:35Ton petit sauté de veau.
33:36Avec les carottes.
33:57Excuse-moi, j'avais les carottes à éplucher.
33:58À 7h du mat ?
33:59À 3h.
34:00T'as commencé ?
34:02Je me suis fait les bistrots, une case de passants,
34:04la boulangère qui est mignonne.
34:07Et personne ne connaît M. Jacques.
34:14Pardon, monsieur.
34:15Projet judiciaire.
34:17Nous cherchons un homme qui habite dans le quartier,
34:19la quarantaine, des garnies.
34:20Il a un chien, un collet.
34:21Ça vous dit quelque chose ?
34:22Non, je vois pas.
34:23Merci.
34:25Je sens que ça va être galère.
34:34Tu me prends François ?
34:38Projet judiciaire.
34:40Vous prenez votre chien le matin ?
34:41C'est la police ou l'SPA ?
34:43Vous répondez, s'il vous plaît.
34:44Évidemment, je promène mon chien,
34:45comme tous les gens qui ont des chiens.
34:47Vous devez croiser d'autres propriétaires de chiens le matin.
34:49Bah ouais.
34:51On cherche un collet avec son propriétaire,
34:53la quarantaine, des garnies.
34:55Il habite le quartier dans un an de 50 mètres.
34:58Quelle couleur le chien ?
34:59Roux.
35:00Il s'appelle Vic.
35:02Il a fait quoi ?
35:03Vous savez où on peut le trouver ou pas ?
35:05Je sais pas son adresse, mais il sort souvent de la cour, là-bas.
35:23Tout le monde est arrivé, on attend plus que vous.
35:54Monsieur, directeur d'assistance.
35:55Murtaud.
35:58Commissaire Murtaud.
36:00Commissaire Murtaud.
36:02Commissaire Murtaud.
36:06Capitaine.
36:12Partez.
36:16Bon, je déclare la séance ouverte.
36:18Tout le monde est venu sur la demande de la mairie
36:20pour examiner les droits et les devoirs des uns des autres
36:22et pour trouver des solutions.
36:23Je suis désolé, mais moi je suis venu juste pour vous annoncer
36:25que la seule solution, c'est la fermeture.
36:27Ça commence bien.
36:28Mon père n'attend pas ça avec ce charlot.
36:29Bon, s'il vous plaît, vous attendez que je vous donne la parole.
36:31Je vous préviens, monsieur Moncel,
36:32vos provocations, ça ne m'aimera nulle part.
36:34Je sais pas de quoi vous voulez parler.
36:35Et qui c'est qui m'a fait ça, à votre avis ?
36:36Et moi, qu'en pense la police ?
36:37Facho !
36:38On peut pas en discuter avec ça.
36:39Oh, restez courtois, monsieur Moncel, s'il vous plaît.
36:42J'ai eu le renseignement sur Chérifa.
36:44Elle a un frère avec de lourds antécédents psychiatriques.
36:46Il s'appelle Malik, il a un beau casier.
36:48Coups et blessures, vols avec violence
36:50et consommation de stupéfiants.
36:52Et sur Moumou, dame douche ?
36:54Inconnue batterie.
36:57C'est vrai, quoi.
36:59Enfin, voilà, moi, je voudrais dire que je suis dans le quartier depuis 12 ans.
37:02Je suis en train d'étudier.
37:03Je suis en train d'étudier.
37:04Je suis en train d'étudier.
37:05Je suis en train d'étudier.
37:06Je suis en train d'étudier.
37:07Je suis en train d'étudier.
37:08Je suis en train d'étudier.
37:09Je voudrais dire que je suis dans le quartier depuis 12 ans,
37:11que j'ai trois enfants
37:12et qu'on en a marre de se faire importuner
37:14et trouver des seringues sur la place.
37:16Après 8h du soir, j'ai peur de rentrer chez moi
37:18et ce n'est pas normal.
37:20Bon, ben, répondez-lui.
37:21Hum ? Sur quoi ?
37:22Je sais pas, monsieur.
37:23Sur les seringues.
37:24Mais c'est pas moi qui les mets, les seringues.
37:26Oh, la mauvaise foi.
37:27Il faut partir sur des bases simples.
37:29La drogue, c'est un problème social.
37:31C'est un problème qui concerne tout le monde.
37:33Les drogués ont besoin de centres d'écoute.
37:35Ils ont besoin d'être orientés.
37:37Vous êtes d'accord avec moi, quand même ?
37:38Je sais pas, c'est pas mon problème.
37:40Madame.
37:41Oui, sans doute, mais moi, je peux rien faire.
37:43Mais il n'y a pas de mais.
37:44Il faut prendre ses responsabilités de citoyen.
37:46C'est tout.
37:47Soit vous acceptez des foyers comme le nôtre...
37:49Et aller les faire ailleurs, vos foyers,
37:50là où les gens sont d'accord.
37:51Mais enfin, vivre en société,
37:53c'est pas laisser la merde aux autres
37:54quand on sait pas quoi en faire, non ?
37:56Vous êtes vraiment un facho, vous.
37:57Je sais pas.
37:58Qu'est-ce qu'un facho ?
37:59Mais favoriser la drogue,
38:00c'est pire que de trafiquer soi-même.
38:01Non, mais je pourrais pas essayer.
38:02Et pourquoi pas ?
38:03Alors, vous ne faites pas les abattres
38:04d'une balle dans la nuque, les drogués !
38:06Ça serait tellement plus simple !
38:07S'il vous plaît !
38:08On va pas se laisser embarquer
38:09dans cette forme de logique, je vous préviens !
38:11Vous aussi, vous avez des responsabilités.
38:12La sécurité des enfants.
38:13Des enfants ?
38:14Mais vous vous en foutez, des enfants !
38:15Oh, l'enculé !
38:16Ça suffit !
38:23Vous savez que je commence à en avoir marre, moi,
38:25de toutes ces conneries de collégiens.
38:28Vous avez vraiment rien d'autre à vous dire !
38:31Tiens !
38:32Contre lui, là,
38:33l'ex-gaucho reconverti dans le social
38:35qui voit des nazis partout,
38:37qui dirige un centre d'écoute
38:38mais qui sait pas écouter !
38:40Qui sait même pas faire le ménage en son propre foyer !
38:44Et l'autre, là,
38:45le cul coincé, là,
38:46entre ses tomates, ses sardines,
38:48mon quartier, ma place, ma vitrine, hein ?
38:50Allez, là !
38:51Vous êtes trop cons, là !
38:53Allez, hop, dehors !
38:54La réunion est terminée !
38:55Vous avez bien débattu !
38:56Complètement dingue, on avait juste...
38:57Allez, allez, allez !
38:58Allez, allez !
38:59On vous a assez vu !
39:00Allez !
39:01On n'a pas que ça à faire !
39:02On a du travail !
39:03On n'est pas là pour rigoler !
39:04Je vous avais dit que j'en étais sûr
39:05que ça ne servira à rien !
39:06Vous en avez été moins sûr !
39:07Ça a peut-être servi à quelque chose !
39:08Allez, allez, allez !
39:09Mais je vous préviens !
39:10Au premier tract anonyme
39:12et à la prochaine saisie de drogue dans le foyer,
39:14ça va barder !
39:15Faites-moi confiance !
39:17Allez, allez !
39:18Bonne journée !
39:22Elle vous va, en tout cas ?
39:23Je suis crevée, là !
39:24Oh, mais y'en a pas pour longtemps, seulement, voilà !
39:26L'enquête avance, alors !
39:27Bureau au fond !
39:28Allez !
39:32Ça va ?
39:33Oui, ça va, ça va !
39:48Simone !
39:54Simone !
39:55Simone !
39:57Vous savez, Simone ?
40:00J'ai failli rechuter 40 fois depuis hier !
40:03Ça arrive !
40:04Oui, mais j'ai tenu parce que je savais
40:06que vous alliez venir aujourd'hui !
40:09Vous voulez me faire peur ?
40:14Bon...
40:16Alors, on va le boire, ça va ?
40:21Allez !
40:23On a fait une recherche sur Mouloud Amdouch.
40:25Il est inconnu de nos services.
40:28C'est peut-être pas son vrai nom.
40:31Vous avez de la famille, ici ?
40:33Non.
40:35Ma mère et mes sœurs sont restées là-bas.
40:38Et Malik ?
40:41Ah oui, Malik.
40:43J'avais oublié, lui.
40:44Mais lui...
40:46Je sais pas, je l'ai pas vu...
40:48Je le vois presque jamais.
40:49Ça fait au moins un an que je l'ai pas vu.
40:51Il faut arrêter de nous raconter des conneries, chérie.
40:55Nous, on va prendre une photo de Malik,
40:56on va aller voir tous les pensionnaires du foyer,
40:57on va leur montrer la photo, s'il y en a un qui le reconnaît.
40:59Et il y en aura au moins un !
41:01Malik est bon, et vous aussi.
41:02C'est clair ?
41:05Chérifa, c'est Malik qui vous a attaqué hier en crise de manque.
41:13Pourquoi vous nous avez raconté des salades ?
41:17Parce que sinon, moi, je perdais mon boulot
41:18et Malik se faisait expulser.
41:20Et Malik, c'est mon frère.
41:22Ouais, mais maintenant, c'est ce qui va se passer, et en pire.
41:24Mais c'est pas possible, vous pouvez pas laisser faire ça, quand même !
41:27Vous pouvez faire quelque chose, vous pouvez m'aider !
41:30On peut rien faire.
41:32C'est allé trop loin, il nous faut Malik, maintenant.
41:34Mais il risque de se faire expulser !
41:36Il était dans l'armée, avant !
41:38Il risque sa peau, là-bas, vous comprenez ça ?
41:41On s'arrangera pour qu'il soit incarcéré ici,
41:42avec un traitement, éventuellement.
41:44Mais vous pouvez pas...
41:45Vous allez nous dire où on peut trouver votre frère ?
41:47Mais vous pouvez pas...
41:48Vous allez nous dire où on peut trouver votre frère ?
42:18Malik...
42:31On peut vous dire un mot ?
42:33Soyez chic, ne lui dites rien.
42:35On a besoin de votre témoignage pour une affaire, c'est urgent.
42:38T'inquiète pas, ça ne durera pas.
42:40Tu m'attends à la maison ?
42:42T'en as pour longtemps ?
42:43T'inquiète pas, c'est juste un témoignage.
42:45T'inquiètes pas, c'est juste un témoignage.
42:47Allez, à tout à l'heure, chérie.
43:00Bon, vous reconnaissez avoir droit à un appartement,
43:0320 rue Champagne, 2e étage ?
43:04Pour mes affaires.
43:06Je ne comprends pas ce que je fais ici.
43:08Ah, vous l'avez trouvé ?
43:10C'est pas bien ce que vous avez fait, M. Jacques.
43:12C'est vraiment pas bien.
43:13Je n'ai jamais vu cette personne de ma vie.
43:15Comment pouvez-vous dire ça ? On s'est vus trois fois.
43:17J'aimerais pouvoir appeler mon avocat.
43:19Votre avocat, ça sera dans 20 heures.
43:21Je vais vous mettre en garde à vue.
43:23Sur quelle charge ?
43:24La plainte de madame.
43:27Et tout ce dossier qu'on a reçu.
43:28Y a pas de plainte là-dedans.
43:30Parlons des 1 200 francs qu'elle vous a laissés.
43:33Madame, je prends la liberté de vous poser une question.
43:36Pourquoi vous me parlez comme si on ne se connaissait pas ?
43:39Cet argent que vous avez laissé à quelqu'un que vous prenez pour moi,
43:42c'était un chèque ?
43:44Vous le savez très bien.
43:45Répondez.
43:46Y avait un billet de 500 francs et 7 billets de 100 francs.
43:48C'est vous-même qui avez assisté.
43:49Madame, je crains que votre affaire ne soit mal engagée, voyez-vous.
43:52Je ne suis pas juriste, mais du liquide, ça ne laisse pas de traces.
43:58Vous savez, une nuit tout en bloc n'arrangeront pas vos affaires.
44:00On fera témoigner la personne qui lui a indiqué votre nom.
44:03On vérifiera vos livres de comptes, vos carnets de rendez-vous.
44:06Vos autres victimes, on leur fera porter plainte.
44:09Madame, vous voulez un bon conseil ?
44:12Oui, c'est ça, il disait ça. Exactement comme ça.
44:14Si vous voulez revoir votre argent rapidement, retirez votre plainte.
44:19Pourquoi ?
44:20Parce qu'il va vous proposer de vous rembourser.
44:22Mais madame, pensez aux autres victimes.
44:27Le relevé du livret bleu, c'est dans 3 jours.
44:29Avec la plainte, on peut gagner en 3 jours ?
44:32Non, en 3 jours, vous ne pouvez pas gagner.
44:34Ni même en 3 mois, j'en ai bien peur.
44:36Vous, ça va.
44:37Bon, alors, je vais retirer ma plainte.
44:42Vous ne m'en voulez pas trop ?
44:44Non, c'est l'État qui vous en veut.
44:46Pardon ?
44:47Laissez tomber.
44:48Je peux partir ?
44:49Retournez pas dans nos pattes, monsieur Jacques.
44:54Madame, je caressais l'espoir de vous offrir un verre.
44:58D'accord.
45:07On croyait que c'était elle, le pigeon. Finalement, c'est nous.
45:14Ah ben voilà !
45:16Et non.
45:26J'ai pas envie d'y aller, je sens qu'on va se faire chier.
45:29Non.
45:30T'es un hypocrite, même toi t'as pas envie d'y aller.
45:33Tu veux pas ? On dirait que j'ai eu mal au ventre, d'accord ?
45:37Allez, s'il te plaît.
45:41Salaud !
45:42C'est ici !
45:46Bernard ?
45:52T'avais pas vu les étagères ?
45:54Non, ça fait longtemps que je peux venir.
45:57Vous avez trouvé à vous garer, malgré les travaux ?
46:00Ouais.
46:02Vous buvez quoi ?
46:06Moi, juste un verre d'eau, merci.
46:08Oh, lieutenant, vous êtes pas en service, là ?
46:19Il sent bon ton pâté.
46:23Y'a du foie gras ?
46:2420%.
46:26C'est régime, ça ?
46:27Y'a pas régime quand y'a des invités.
46:29C'est pratique comme truc, quand t'as faim, tu nous passes un coup de fil.
46:34Le brigadier était tellement bourré qu'il tenait plus de boue.
46:36Attends, c'était un brigadier chef.
46:38Le brigadier chef Morel, 22 ans de service.
46:42J'en sers.
46:44Il nous appelait pour des cambrioleurs, non ?
46:48Mais c'est con qu'il les dise.
46:51Vous devriez appeler la police.
46:54Vous devriez appeler la police.
47:11Et le mec, il était vraiment en train de pisser.
47:14Attends, je sors du casque, je ponce sur lui, je lui mets la main collée.
47:19C'était le commissaire.
47:23T'es pas prête ?
47:26Il m'a déguiré très loin, parce que j'avais une pointe d'enfer.
47:30Ah non, c'était...
47:33Bois.
47:37Alors ma mère m'a dit, entre dans la pièce, ta grand-mère est là.
47:42Elle est morte.
47:44Je suis entrée dans la pièce.
47:47Ma grand-mère était couchée.
47:49Elle portait une robe couleur crème.
47:53Avec des roses rouges.
47:56Elle était belle.
47:58C'était incroyable.
48:01J'avais toujours pensé que la mort, c'était moche.
48:04Et puis non.
48:06C'était tellement beau.
48:08Tellement beau.
48:09Un petit dernier ?
48:39Sous-titrage ST' 501
49:09Sous-titrage ST' 501

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