Des salariés mécontents, le marathon des JO, la nourriture durant la compétition

Sud Radio

Les JO dans tous leurs états, avec Maxime Lledo et Joseph Ruiz,   ---   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   Nous suivre sur les réseaux sociaux  ▪️ Facebook :   / sudradioofficiel    ▪️ Instagram :   / sudradioofficiel    ▪️ Twitter :   / sudradio    ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio :    •  Grand Matin Sud Radio     ##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-09##

Transcript

00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Joseph Ruiz.

00:06Il est midi et vous êtes toujours sur Sud Radio, la radio qu'il faut écouter pour suivre toute l'actualité des Jeux Olympiques.

00:13Je viens à l'instant d'être rejoint dans le studio par Joseph Ruiz. Bonjour Joseph.

00:16Bonjour Maxime, bonjour à tous.

00:18Merci d'être au rendez-vous. Au thème de cette émission, les Jeux Olympiques dans tous leurs états, on a le marathon pour tous.

00:24On a des salariés mécontents et on a un gros sujet sur la nourriture, c'est ça ?

00:27Oui, exactement. On va se poser la question, qu'est-ce qu'ils font de toute cette nourriture ? Est-ce qu'il y a du gâchis alimentaire ou non pendant ces Jeux Olympiques ?

00:35Les salariés du Cojo sont pas contents parce que la CGT a fait un communiqué en expliquant que des heures supplémentaires n'étaient pas payées.

00:43On les aura en ligne. Le marathon pour tous, c'est demain. Il y a trois marathons qui sont organisés.

00:48On aura l'un des participants de ce marathon et forcément un dispositif policier important va être mis en place.

00:54On va regarder à quoi il va le ressembler et on terminera cette émission avec l'héritage des Jeux Olympiques de Paris.

01:01Quel va-t-il être pour les Français ? A quoi aura servi les Jeux Olympiques pour les Français de manière très concrète ?

01:07On recevra Vincent Roger qui est délégué ministériel au ministère des Sports et des Jeux Olympiques et on lui posera nos questions.

01:14Vous avez tout le programme et comme d'habitude en début d'émission, on va rejoindre Clément Harion. Bonjour Clément.

01:21Bonjour Maxime, bonjour Joseph.

01:23Il y a une ambiance incroyable derrière vous et vous êtes au Stade de France pour l'athlée, c'est ça ?

01:29C'est ça, c'est la matinée des sourires au Stade de France. Que des bonnes nouvelles.

01:33Ça a commencé avec le 4 x 400 mètres des Françaises qualifiées en finale.

01:38Elles ont terminé troisième de leur série. On a enchaîné avec le 4 x 400 chez les hommes cette fois et on est encore qualifiés en finale.

01:46Ils ont enflammé le Stade de France. Les relayeurs français ont terminé premiers de leur série.

01:52C'est la première fois de l'histoire aux Jeux Olympiques que les quatre relais tricolores sont en finale.

01:58S'il vous plaît messieurs, ce soir il y aura le 4 x 100 chez les femmes et chez les hommes pour nos Français.

02:04Ça va commencer à partir de 19h30 et puis demain les finales 4 x 400 à partir de 21h.

02:12J'ai une autre bonne nouvelle messieurs. Un Français qualifié en finale, Gabriel Thual qui s'est qualifié.

02:18Il a fini deuxième de la demi-finale. Je viens d'échanger avec lui il y a quelques instants.

02:23Plutôt content de sa course, le Français il veut à tout prix une médaille.

02:27C'est ce qu'il m'a dit. Ça va être très serré selon lui demain. Finale à 19h05, donc demain soir à suivre.

02:34Et puis dans quelques instants la demi-finale du 100 mètres est avec Sirena Samba Mayela.

02:40La Française qui va tenter elle aussi de se qualifier en finale.

02:44Je n'hésite pas à revenir vers vous si la Française se qualifie dans quelques instants.

02:48Ce sont nos vraies chances de médailles, Sirena Samba Mayela et Gabriel Thual.

02:53Merci beaucoup Clément d'avoir été avec nous.

02:55On va parler d'un autre athlète français mais cette fois-ci un peu moins sourire.

02:59Oui apparemment il serait dans la tourmente et c'est ce qu'on va voir avec vous.

03:03Quentin Gérard, bonjour.

03:04Bonjour Maxime, bonjour à tous.

03:05Alors, l'antisémitisme, du racisme, de l'homophobie.

03:08Bref, l'athlète français Hugo He, en finale du 5000 mètres demain,

03:12est totalement dans la tourmente à cause d'anciens tweets.

03:14Oui, vous vous en souvenez, il avait fait parler de lui en demi-finale mercredi

03:17à la suite d'une chute dans laquelle il était impliqué.

03:20Alors qu'Hugo He va courir pour l'épreuve de sa vie demain soir,

03:24de nombreux internautes ont fait ressurgir des messages qu'il a écrits ces dernières années sur Twitter,

03:28notamment un caractère raciste.

03:30Ça dépend de quelle définition tu prends.

03:32Négro ? Félicitations, négro. T'inquiète, négro.

03:35Encore, calme-toi.

03:36Salara, l'a-t-il écrit dans des messages postés en 2013, 2014 ou encore 2018 ?

03:41En juillet 2017, Hugo He publiait aussi, ça n'assume pas certains tweets,

03:45contre la communauté qui contrôle le monde, en faisant ici référence aux Juifs.

03:49D'autres messages du début des années 2010 ont réapparu.

03:52Une belle tête d'enculé l'Espagnol, les arbistres je vous encule ou encore j'attends pédé,

03:57tu as intérêt pédé, les gays je les baise et gros gays, avait-il écrit ?

04:01On comprend un peu l'idée de la polémique.

04:06Mardi, dans un entretien accordé à l'Humanité,

04:09Hugo He avait critiqué le Président de la République aussi.

04:12Oui, j'aurais deux-trois choses à lui dire.

04:14Emmanuel Macron est hors sol, j'ai l'impression que son entourage le laisse sur son piédestal.

04:18Je voudrais lui dire que ce ne sont pas ses jeux,

04:21mais ceux des athlètes, avait-il dit au journal.

04:24Le coureur avait été célébré par une partie de la gauche pour ses prises de position,

04:28comme par exemple la députée Aurélie Trouvé qui le qualifiait,

04:33je cite, d'athlète de grande classe sur les réseaux sociaux X,

04:37pas sûr qu'elle maintienne ce message aujourd'hui.

04:39Et il sera en rappel en finale du 5000 mètres et demain du côté de l'athlétisme.

04:45Comme quoi, encore heureux qu'on ait des sportifs qui donnent le reste du temps

04:48une magnifique image de ce pays et du sport.

04:50Merci beaucoup Quentin Gérard, on vous retrouve en fin d'émission.

04:53On parlait de l'athlète, il y a une énorme épreuve aussi

04:57qui rejoint ce grand sport, Joseph,

04:59et c'est vraiment ce sur quoi on a voulu se focaliser

05:02pour la dernière, mine de rien, avant la clôture de cette émission.

05:06Exactement, ce week-end, ce ne sont pas seulement

05:08les deux marathons hommes et femmes qui vont se courir,

05:11mais bien trois, parce que les amateurs de la course à pied

05:14vont pouvoir participer à la fête demain soir, c'est à partir de 21h.

05:18C'est le marathon pour tous au programme.

05:20Ce sont un marathon et un 10 km qui vont être proposés

05:23à ces 4028 amateurs sélectionnés pour cet événement exceptionnel.

05:28Et l'un d'eux est avec nous, c'est Olivier.

05:30Bonjour Olivier.

05:31Bonjour.

05:32Alors Olivier, vous n'êtes pas athlète olympique,

05:36mais vous allez l'être en tout cas pour un week-end.

05:38C'est un moment assez exceptionnel que vous allez vivre.

05:40Dans la vie, vous êtes contrôleur SNCF

05:42et vous allez participer au marathon pour tous.

05:45Est-ce que vous avez récupéré votre dossard ?

05:48Où vous en êtes là ?

05:50Je suis allé récupérer mon dossard ce matin.

05:52Il y avait énormément de monde.

05:54On commence déjà à ressentir l'adrénaline de tous les participants.

05:59On a rencontré énormément de gens du monde entier.

06:04Et on sent l'éther des autres sens qui commence à monter.

06:08On imagine bien que ça commence à monter.

06:11Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu comment ça a été possible

06:14pour vous de participer à ce marathon pour tous ?

06:16On aimerait tous être à votre place.

06:18Pas tout le monde, parce que ça reste quand même un marathon.

06:20Mais il y en a beaucoup qui voulaient ce sésame.

06:22Oui, c'est un petit privilège que les participants ont réussi à avoir

06:28pour décrocher le fameux sésame.

06:30Il faut l'être connecté sur l'application du marathon pour tous.

06:33De là, il y avait plusieurs challenges à réaliser par semaine

06:37avec des distances, des chronos à faire,

06:41des distances avec une allure type par exemple.

06:46Et tout au long de l'expérience, j'ai réussi à être sélectionné

06:51via un tirage au sort.

06:53Je voulais pas seulement réaliser ces challenges,

06:56mais même les plus amateurs avaient la possibilité d'être tirés au sort

07:02grâce à ce fameux...

07:05Je ne sais pas trop comment c'est sorti, via un algorithme.

07:09Mais vous y êtes, Olivier.

07:12Vous avez un objectif en particulier.

07:14Ça va être absolument incroyable pour vous.

07:16Ce ne sera pas mon premier marathon.

07:18Sur le marathon de Paris, en règle générale, je suis aux alentours de 4 heures.

07:23Là, il y aura du dénivelé positif.

07:25Ça va être un parcours exigeant.

07:27Il faut le dire, Olivier, vous qui participez à beaucoup de marathons,

07:30c'est extrêmement compliqué.

07:32Notamment du côté de Versailles, il va y avoir beaucoup de côtes.

07:35Racontez-nous un peu.

07:36Tout à fait.

07:37Une première difficulté entre le pont de Sèvres et Ville d'Avray,

07:40jusqu'au monument Pershing de la Fayette,

07:42avec un faux plat de 5 kilomètres très montant.

07:46Ça, ça va être la première grosse difficulté.

07:48La seconde difficulté, en repartant de Versailles,

07:51sur la côte du Prévet des gardes de Meudon.

07:54Là, une côte d'environ 1 kilomètre,

07:57qui va monter à 13,5 %.

08:00Cette côte va arriver au 28e kilomètre.

08:03Je pense que tous les participants vont devoir s'économiser un petit peu

08:07sur tout le parcours pour garder du vue sur la fin.

08:11D'autant plus qu'ensuite, ça descend.

08:14Et là, ça va tirer très fort dans les genoux et les cuisses.

08:17Donc, c'est une course assez stratégique aussi,

08:20et une bonne gestion de l'effort.

08:22Abandon interdit, Olivier.

08:24Non, non, non.

08:25Abandon interdit.

08:26En marchant, en rampant...

08:28On a votre nullé.

08:29Vous voulez traquer jusqu'au bout, Olivier.

08:31Vous allez être un peu champion olympique, ça va être incroyable.

08:34Vous allez participer aux Jeux olympiques, c'est dingue.

08:36Exactement.

08:37Pour tous les amateurs qui vont avoir la chance d'y participer,

08:39on sera sur les traces des plus grands champions.

08:41Et c'est une chance inouïe de pouvoir accéder à cette future fameuse médaille

08:46avec les cinq petits anneaux olympiques dessus.

08:49Ça va être incroyable.

08:50Merci beaucoup, Olivier.

08:51Bon courage sur tout.

08:52On va vous suivre sur Sud Radio.

08:53N'hésitez pas à nous appeler.

08:54On va essayer de vous appeler dans le week-end.

08:55C'est un promis.

08:56Avec plaisir, avec plaisir.

08:57On tient nos promesses sur Sud Radio.

08:59Et pour tous les participants, il y a un petit live track

09:01avec le numéro de dossard du...

09:03C'est pour ça qu'on dit, on va vous traquer.

09:05Il n'y a aucun problème avec ça.

09:07On est très à l'aise avec cette idée.

09:08Merci beaucoup, Olivier.

09:096667.

09:11C'est noté, voilà.

09:12Toute la France va vous suivre.

09:13C'est noté.

09:14Avec plaisir.

09:15Bon, si c'est évidemment un immense défi sportif,

09:17c'est aussi un immense défi sécuritaire, Joseph.

09:20Oui, on est avec Eric Henry, délégué national d'Allianz Police.

09:23Bonjour.

09:24Bonjour.

09:25Merci beaucoup d'être avec nous, effectivement,

09:27parce que les défis s'enchaînent pour les forces de l'ordre.

09:30Combien, en termes d'effectifs, est mobilisé pour ces trois marathons ?

09:36Parce que c'est vraiment trois grands événements

09:38qui couvrent une très grande...

09:40Géographiquement, c'est d'ampleur.

09:43Vous avez complètement raison.

09:45On parle bien de trois marathons.

09:46Et on est dans la continuité du dispositif de sécurité hors normes

09:49mis en place depuis le début des Jeux Olympiques.

09:52Ce ne seront pas moins de 10 000 policiers et gendarmes

09:55mobilisés pour ces trois marathons.

09:57C'est énorme.

09:58Et c'est une prise de service dès 4h du matin, pour mes collègues.

10:02Dès 4h du matin, jusqu'à quelle heure environ ?

10:05Jusqu'à la fin.

10:06C'est difficile de se projeter, mais jusqu'au dernier.

10:10Donc une amplitude horaire colossale.

10:12Une amplitude horaire qui est énorme.

10:15Et pourquoi c'est particulièrement différent, compliqué,

10:19de sécuriser une zone marathon ?

10:22Est-ce qu'on se base aussi notamment sur la sécurité qui a été mise en place,

10:25par exemple pour les courses de cyclisme sur route ?

10:29Alors, comme vous le savez, dans les Jeux Olympiques,

10:32vous avez la vitrine, et les menaces perdurent.

10:36Les menaces protéiformes, la menace terroriste,

10:39la crainte aussi d'un acte isolé, déséquilibré,

10:43d'un mouvement de foule, les risques d'activistes.

10:45Toutes ces menaces, il faut les prendre en compte.

10:47Alors effectivement, c'est 42,195 km de distance à sécuriser.

10:51C'est énorme.

10:52On traverse trois départements.

10:54Parc Hauts-de-Seine, Yvelines, 200 000 spectateurs.

10:57Donc il faut effectivement un jalonnement au plus près, au plus précis.

11:01Et ces 10 000 collègues, sans compter bien sûr ceux,

11:04les forces d'intervention comme le JGN, le RAID et l'ABRI,

11:07qui sont aussi sur place, prêtes à intervenir en cas d'action violente.

11:10Tout ça, ça nécessite évidemment un jalonnement, je le disais, très précis.

11:14Pas encore plus précis, vous l'avez vu tout doucement,

11:17qu'une étape du Tour de France.

11:19On ne laisse rien au hasard.

11:21Même si le risque zéro n'existe pas, il ne faut rien laisser au hasard,

11:24parce que la sécurité, je dis bien la sécurité,

11:26c'est la clé de la réussite des Jeux Olympiques.

11:28Et pour le moment d'ailleurs, Eric Henry, délégué national d'Allianz Police,

11:31est-ce que vous êtes plutôt satisfait de la délinquance,

11:34qui est finalement assez minimale autour des Jeux Olympiques ?

11:37Et est-ce que finalement c'est le cas, factuellement parlant ?

11:39Alors factuellement parlant, oui, c'est le cas.

11:41Vous savez, vous avez un position à gendarme,

11:43j'exagère, mais tous les 10 centimètres carrés.

11:45C'est un dispositif hors normes, jamais réalisé.

11:47C'est un continuum de sécurité également international

11:49avec 1 800 policiers internationaux.

11:51Moi je rends hommage évidemment à mes collègues,

11:53mes collègues policiers-gendarmes du territoire national,

11:56pour leur professionnalisme, pour leur engagement.

11:59Et ça prouve bien, lorsqu'il y a un maillage territorial

12:02comme ça, aussi dense, aussi précis,

12:04qu'on fait reculer la délinquance.

12:06Et les touristes eux-mêmes, il faut le dire,

12:08les touristes eux-mêmes sont contents, nous saluent, nous remercient.

12:10Et il y a pour moi quelque chose de symbolique,

12:12ce sont les femmes. Alors pourquoi je vous dis ça ?

12:14Parce que les femmes qui témoignent,

12:16qui disent qu'elles peuvent sortir n'importe quel jour,

12:18à n'importe quelle heure, partout,

12:20c'est pour nous fondamental.

12:22C'est une image qui doit rester gravée justement

12:24parce que ça fait partie de la réussite

12:26de ces Jeux Olympiques.

12:28Ça fait partie du fameux héritage qu'on espère préserver.

12:30Le message est passé Eric-Henri.

12:32On verra si ce sera quelque chose qui sera pérennisé en tout cas.

12:35Merci beaucoup.

12:37Merci beaucoup d'avoir été avec nous.

12:39On reste ensemble sur Sud Radio, ne quittez pas,

12:41je vous rappelle que c'est la radio qu'il faut écouter

12:43pour tout savoir des Jeux Olympiques.

12:46Votre émission, les Jeux Olympiques dans tous leurs états,

12:48continue dans un instant avec le camarade Joseph Ruiz.

12:50A tout de suite.

12:52Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.

12:54Maxime Liédo, Joseph Ruiz.

12:58Et on est ensemble jusqu'à 13h en direct

13:00évidemment pour célébrer

13:02les quelques derniers jours des Jeux Olympiques

13:04toujours avec Joseph Ruiz.

13:06Et c'est cette fois-ci,

13:08on n'en a pas l'habitude dans cette émission,

13:10même si on explore tous les détails,

13:12c'est un petit coup de gueule qui est passé aujourd'hui.

13:14C'est Kamel Brami, secrétaire général

13:16de l'union départementale CGT de la Seine-Saint-Denis.

13:18Bonjour.

13:20On va discuter avec vous

13:22parce que les salariés du COJOP,

13:24l'organisateur des Jeux Olympiques

13:26et Paralympiques,

13:28vous assurez évidemment la bonne tenue

13:30des Jeux Olympiques,

13:32mais vous dénoncez des heures supplémentaires

13:34qui sont faites de manière régulière.

13:36Certains salariés feraient même des semaines

13:38à plus de 60 heures.

13:40Dans un communiqué, la CGT dont vous faites partie

13:42dénonce la non-application

13:44du droit du travail et le dépassement

13:46du temps de travail légal

13:48sans aucune rémunération supplémentaire.

13:50Pourquoi est-ce que vous avez arrêté maintenant ?

13:52Les Jeux Olympiques ne sont pas encore terminés.

13:54Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?

13:58Le syndicat, c'est un outil

14:00au service des salariés. C'est quand les salariés

14:02nous interpellent que l'on agit.

14:04Et là, il y a un certain nombre de salariés

14:06qui ont passé la porte d'une structure de la CGT

14:08et certains ont rappelé le numéro vert

14:10pour nous relater une situation

14:12qui est hors des clous,

14:14hors des règles existantes

14:16du droit du travail.

14:18En fait, pour résumer,

14:20il existe ce qu'on appelle

14:22des forfaits jours, c'est-à-dire

14:24des types de contrats qui sont généralement signés

14:26par des cadres et c'est

14:28pour travailler sur un projet

14:30qu'on produit dans un laps de temps

14:32et puis on a une certaine

14:34autonomie pour

14:36gérer son emploi du temps. On n'a pas

14:38l'obligation de suivre les horaires de travail collectif

14:40c'est stipulé mot pour mot

14:42dans la législation.

14:44Juste de manière très

14:46concrète, c'est quel genre de métier ?

14:48Généralement

14:50c'est des cadres. Après, malheureusement

14:52le temps fait que plus ça va plus

14:54on assouplit, et pas dans le sens des intérêts des

14:56travailleurs, le code du travail.

14:58Mais c'est plutôt des cadres

15:00qui signent ce type de contrat. C'est des contrats qui sont signés

15:02pour un an, le temps de produire

15:04un projet. Et là, pour un laps de temps

15:06de deux mois maximum,

15:08on a fait signer ce type de contrat à des salariés opérationnels

15:10qui sont sur le terrain.

15:12Quel genre de métier les salariés opérationnels dont vous parlez ?

15:14On appelle ça

15:16des héros de l'ombre.

15:18Un qualificatif qui ne veut pas dire grand chose, c'est assez flou

15:20et en fait on les envoie sur le terrain pour faire

15:22de multiples tâches, de régulation des flux

15:24transport,

15:26touristes, etc. Et certains

15:28travaillent de 5h du matin jusqu'à 23h du soir

15:30ce qui explose complètement

15:32les records.

15:34Donc c'est légal

15:36et on a interpellé

15:38nos co-jobs pour régler cette situation et pour l'instant

15:40on a trouvé porte-close.

15:42Vous les avez interpellés ? J'imagine que vous avez pu avoir un échange avec eux ?

15:44Qu'est-ce qu'ils vous répondent ?

15:46Malheureusement non, on n'a pas eu d'échange.

15:48J'ai eu des échanges...

15:50En résumé, c'est ça.

15:52On m'a laissé entrevoir une visio

15:54et puis deux heures après on l'a annulée.

15:56Je pense qu'il y a un malaise parce que

15:58je pense qu'ils ont bien conscience qu'ils sont encore une fois

16:00hors des clous. Nous on est là pour

16:02discuter, négocier et avoir un règlement

16:04global de la situation.

16:06Je crois que la stratégie du co-job

16:08c'est de faire la politique de l'autruche

16:10et puis ils sont en train de se dire

16:12les salariés iront au plus d'hommes

16:14ça nous coûtera quelques sous

16:16mais on ne va pas régler ça de façon

16:18globale et pour nous c'est inacceptable.

16:20Alors c'est inacceptable, est-ce que vous comptez avoir

16:22des actions d'ici la fin des Jeux Olympiques

16:24et pendant les Jeux Paralympiques ?

16:26Alors vous faites bien de le dire

16:28ce sont des JOP, il y a des Jeux Paralympiques

16:30donc cette histoire-là elle va

16:32continuer jusqu'à fin août, début septembre.

16:34On va continuer à interpeller, on va essayer

16:36de négocier parce qu'il faut

16:38que l'ensemble de ces contrats soient

16:40requalifiés sur

16:42les mobilisations classiques et vous savez

16:44très bien qu'à CGT nous l'action

16:46nous effraie.

16:48C'est un peu délicat pendant les JOP

16:50le policier

16:52avant moi a bien

16:54rappelé le dispositif sécuritaire

16:56très serré et on peut le comprendre par

16:58la mise en place pour les

17:00JOP mais malheureusement il y a des abus alors que

17:02même distribuer un tract ça peut nous valoir

17:04un garde à vue. Donc on va sécuriser

17:06le travail militant mais on a d'autres

17:08moyens d'informer les salariés

17:10et je profite de votre antenne

17:12pour lancer un appel

17:14si les salariés qui

17:16ont signé ce type de contrat

17:18viennent à notre rencontre, on fera

17:20requalifier ces contrats au niveau des prud'hommes

17:22et il y a une compensation

17:24financière conséquente qui peut être gagnée

17:26à la clé. Mais quand ils ont signé

17:28ces contrats-là, est-ce qu'il y avait écrit

17:30qu'il y avait la possibilité d'heures

17:32supplémentaires de cette manière et ces fameux

17:34contrats forfait-jour

17:36dont vous parlez ?

17:38Alors on leur a fait signer

17:40ces désembouches et on s'est fait dans l'urgence

17:422-3 jours avant le démarrage

17:44des épreuves olympiques. Je vous l'ai dit

17:46on leur a parlé de

17:48héros de l'ombre,

17:50des choses qui sont pas très

17:52précises sur le contenu

17:54du travail au quotidien

17:56donc ils ont signé des contrats forfait-jour

17:58ça c'est clair, mais enfin bon, même le forfait-jour

18:00il a quand même un cadre

18:02on peut pas faire signer à n'importe qui

18:04des contrats forfait-jour et je le répète

18:06un contrat de forfait-jour ça vous donne

18:08une autonomie dans votre emploi du temps et vous n'avez pas

18:10l'obligation de suivre les horaires de travail

18:12collectif.

18:14Et Kamel Brami, secrétaire général

18:16de l'union départementale CGT

18:18de la Seine-Saint-Denis, savoir ça représente

18:20environ combien de salariés

18:22qui vous ont alerté sur la situation ?

18:24J'ai des dizaines

18:26il y a quand même une cloche sur les GOP

18:28on peut pas, il faut être accrédité pour rentrer

18:30sur les sites, tout ça, donc il est difficile

18:32d'évaluer. Nous les salariés

18:34sont sur différents sites, ils nous disent

18:36qu'ils sont à chaque fois 7 ou 8 concernés

18:38par ce type de contrat, donc si on additionne

18:40on fait comme ça à la louche

18:42une petite centaine de salariés concernés

18:44par ce type de contrat, mais peut-être qu'il y a d'autres choses

18:46Et bien on va suivre la situation en tout cas

18:48merci beaucoup d'avoir été avec nous Kamel Brami

18:50secrétaire général de l'UD

18:52CGT Seine-Saint-Denis

18:54Oui et puis tout au long

18:56de ces jeux olympiques on a remarqué une certaine

18:58euphorie et ça donnait on va dire

19:00des idées à certains. Rebonjour

19:02Quentin Gérard. Rebonjour Maxime. Parce que dans ces

19:04dernières heures d'ambiance très festives

19:06avant les paralympiques dans moins de 3 semaines

19:08c'est Paris Plage qui a ouvert pour le plus

19:10grand bonheur des parisiens et des touristes

19:12Oui, il y a l'alignement de transats et de parasols

19:14blancs juste en face de la Seine dans le 4ème

19:16arrondissement, une installation en urgence

19:18après la cérémonie d'ouverture

19:20qui impressionne d'ailleurs Benoît, bouteille

19:22d'eau en main et chapeau sur la tête. Je trouve ça

19:24plutôt très cool, je pensais d'ailleurs qu'il n'y aurait pas

19:26Paris Plage cette année, je ne pensais pas qu'ils allaient aller aussi

19:28vite pour enlever tout ce qui avait été nécessaire

19:30pour la cérémonie d'ouverture

19:32Quelques places plus loin c'est Aurélien

19:34parisien depuis 5 ans qui profite de ce décor

19:36et du calme présent. L'atmosphère

19:38est douce, il n'y a pas trop de monde

19:40donc je tiens à remercier d'ailleurs les parisiens

19:42qui sont partis en masse

19:44à l'extérieur de Paris, ça nous permet d'être un peu plus

19:46c'est plus aéré, c'est plus sympa

19:48et là on a un super temps en plus

19:50donc c'est très très agréable

19:52et l'ambiance est super chouette

19:54les gens sont souriants, il n'y a pas de nationalité dehors

19:56il y a vraiment

19:58un mood ambiant qui est super agréable

20:00donc ça fait plaisir. Torsenieu

20:02est bien installé dans sa chaise longue, Laurent

20:04est lui arrivé il y a quelques jours pour les Jeux Olympiques

20:06et entre deux épreuves le normand profite

20:08du soleil. Je viens de Rouen et

20:10à Rouen il y a Rouen Plage où je trouve que c'est

20:12beaucoup moins bien fait qu'ici, alors le secteur

20:14est plus petit et

20:16c'est cerné par des barrières métalliques

20:18pas très sympa, là c'est barrière en bois et c'est beaucoup

20:20plus détente. Là bas c'est très fermé alors qu'ici

20:22en fait c'est très ouvert

20:24moi je viens juste de m'acheter un petit sandwich

20:26et je le mange là tranquille sous mon parasol

20:28moi je trouve que c'est bien fait et c'est pas du

20:30faillotage pro Hidalgo

20:32tout ça justement, la politique on l'oublie

20:34complètement là et ça c'est cool aussi.

20:36Ici au bord de Seine à la Baignane n'est pas possible

20:38mais en attendant cette éventualité

20:40à l'été 2025 peut-être

20:42cette plage est aussi présente au canal Saint-Martin

20:44et au bassin de la Villette et là ceux qui

20:46n'ont pas peur peuvent y aller et piquer

20:48une tête, ces différents sites restent

20:50ouverts jusqu'à début septembre et les

20:52personnes présentes à Paris pourront donc

20:54toujours en profiter pendant les Jeux Paralympiques

20:56Merci beaucoup Quentin Girard. On pense quand même à

20:58tous les français qui sont tranquillement à la

21:00plage de leur côté, qui n'ont pas besoin non plus de

21:02Paris Plage. Voilà

21:04c'est quand même sympa aussi.

21:06Merci beaucoup. Quentin Girard on se retrouve dans

21:08quelques instants pour les infos

21:10essentielles de l'info, les trois infos

21:12JO du jour par Jules Boscherini et on

21:14retournera voir Clément Arion parce que ça bouge

21:16du côté du Stade de France. A tout de suite sur Sud Radio

21:18Sud Radio

21:20Les Jeux dans tous leurs états

21:22Maxime Liédo, Joseph Ruiz

21:24On est toujours en direct

21:26sur Sud Radio dans cette heure dédiée

21:28largement aux Jeux Olympiques et ça bouge

21:30dans tous les sens. C'est l'heure de votre chronique

21:32Jules Boscherini. Bonjour. Bonjour à tous.

21:34Les trois infos JO du jour

21:36c'est avec vous et on est ensemble

21:38pour décréter l'actualité de CGO et on va

21:40beaucoup parler des sports collectifs

21:42d'hommage aux athlètes, de respect et d'arrestation

21:44mais avant tout il y a en ce moment

21:46une chance de médaille pour la France, c'est ça ? Absolument

21:48c'est le tennis de table avec la triplette

21:50les frères Lebrun et Simon Gauzy qui sont

21:52actuellement en train de jouer la petite finale

21:54face au Japon. La France

21:56mène 2-7 à 1 et dans le

21:58quatrième match

22:00Simon Gauzy est en train

22:02de perdre, de gagner

22:04il repasse devant 8-7

22:06et on va

22:08filer du côté, par contre

22:10puisqu'on est au cœur de l'actualité de CGO, on va filer

22:12du côté du stade de France avec

22:14Clément. Bonjour Clément. Re-bonjour

22:16Il y a du nouveau

22:18c'est ça ? Il y a du nouveau

22:20Sirena Samba Mayela qualifiée de

22:22justesse pour la finale du 100 m Ehe

22:24elle a eu chaud. La française

22:26a fait une petite erreur sur sa fin de course

22:28elle a fait tomber la dernière Ehe qui l'a

22:30un petit peu déséquilibrée mais finalement

22:32ça passe. Elle est qualifiée avec

22:34un temps de 12 secondes 52

22:36c'est le dernier temps qualificatif

22:38pour cette finale. Donc voilà je vous

22:40ai donné que des bonnes nouvelles ce matin

22:42pour les athlétismes français

22:44Finale à suivre pour Sirena Samba

22:46Mayela demain 19h35

22:48A ne pas louper. Bon très bien on loupera

22:50Jules on vous laisse reprendre

22:52en train de nous dérouler

22:54le programme des français. Ouais beau programme

22:56avec les sports collectifs à 18h

22:58la finale du tournoi de football entre la France et l'Espagne

23:00Les espagnols arrivent gonflés à bloc

23:02après avoir maîtrisé de bout en bout la compétition

23:04Les bleus ont donc fort à faire

23:06s'ils souhaitent monter sur le toit

23:08de l'Olympe et Thierry Henry est conscient de ce qui attend

23:10ses joueurs. Finale difficile

23:12contre une équipe qui maîtrise

23:14la balle

23:16qui s'est bien pressée

23:18on peut pas pour moi, je suis pas là

23:20pour savoir si on est favori ou pas favori

23:22il y a une finale contre une équipe qui est redoutable

23:24un pays qui travaille

23:26bien depuis très longtemps

23:28donc nous on sait que ça va être un match

23:30vraiment vraiment difficile

23:32mais j'ai un respect énorme

23:34pour le travail effectué en Espagne

23:36Voilà, espérons que ça se passe aussi bien qu'il y a 40 ans

23:38lorsque les bleus avaient gagné la finale de l'Euro

23:40contre cette même Espagne au Parc des Princes 2-0

23:42avec la bande à platini

23:44Il y a aussi la demi-finale des basketteuses

23:46pour tenter d'imiter leurs homologues masculins

23:48c'est à 21h face à la Belgique

23:50mais c'est demain qu'il ne faut pas oublier d'allumer sa télé

23:52pas moins de 3 finales pour les bleus

23:54Ouais ça va être fou. Ouais chez les hommes surtout

23:56France-Pologne 13h en volée, les champions olympiques

23:58un titre qui pourrait faire un doublé

24:00et France-États-Unis à 21h30 en basket

24:02chez les femmes ce sera à 15h avec Norvège-France

24:04en handball. Et dans l'actu des Jeux Olympiques

24:06il y a aussi des mauvais côtés

24:08il y a un rappeur américain qui a été arrêté ce matin

24:10en plein Paris. Oui, Travis Scott qui a été

24:12arrêté ivre à son hôtel, la police

24:14est intervenue à 5h du matin pour des faits de violence

24:16sur un agent de sécurité au George V

24:18la victime s'était interposée

24:20entre le rappeur et son garde du corps

24:22a précisé le parquet dans un communiqué en milieu de matinée

24:24On a aussi eu dans la matinée

24:26la confirmation d'une célébration

24:28entre les athlètes avec les athlètes

24:30pour les célébrer. Ouais absolument, on s'en doutait

24:32depuis quelques jours et la parade a été officialisée

24:34par Emmanuel Macron, 14 septembre

24:362024, avenue des Champs-Élysées

24:38rendez-vous pour célébrer nos athlètes

24:40un message tout en sobriété publié

24:42sur X par le chef de l'État

24:44l'Élysée précise que l'événement est organisé

24:46avec l'accord du comité de Paris 2024

24:48et la ville de Paris pour mettre à l'honneur

24:50tous les athlètes olympiques et paralympiques

24:52ainsi que toutes les personnes qui ont

24:54permis la réussite de ces Jeux. Et on termine

24:56ce tour de l'info olympique avec ce

24:58très beau moment de respect

25:00entre deux judokas. Et oui, Teddy

25:02Riner qui termine ces Jeux Olympiques 2024

25:04avec un long message adressé à son

25:06dernier adversaire, le japonais Tatsuro

25:08Saito, dans une publication sur les

25:10réseaux sociaux, le quintuple médaillé

25:12olympique salue l'impressionnante performance

25:14de son adversaire qui force le respect

25:16ce fut un honneur de te rencontrer

25:18sur le tatami, les échecs font partie

25:20intégrante de notre progression et

25:22nous apprennent souvent autant si ce n'est plus

25:24que les victoires. Un message auquel

25:26n'a pas manqué de répondre le dernier

25:28adversaire de la légende française, Teddy

25:30c'est à moi de te dire merci, c'était

25:32un honneur de combattre une légende, s'il te plaît

25:34accepte mon défi dans 4 ans

25:36rendez-vous donc à Los Angeles.

25:38C'est beau. Mais oui c'est beau surtout

25:40de belles images, de très belles images

25:42ça change de Travis Scott. Merci beaucoup

25:44Gilles Boscherini

25:46et on conclut d'une certaine façon ce journal

25:48avec le retour de Quentin Géard, rebonjour

25:50Quentin. Rebonjour Maxime, rebonjour à tous

25:52Et il y a un vrai débat

25:54autour de ces Jeux Olympiques, autour de la cantine

25:56et de la nourriture plus largement

25:58Oui, la cantine du village

26:00olympique, plusieurs athlètes ont

26:02pointé du doigt la nourriture proposée

26:04depuis le début des épreuves

26:06et le chef cuisinier a répondu

26:08aux critiques avec un argument plutôt étrange

26:10on l'écoute, il a été interrogé par

26:12Le Figaro. Mais c'est que toute la journée

26:14en fait ils se nourrissent d'une manière

26:16vraiment, je vous dis ça

26:18c'est-à-dire qu'ils ne se nourrissent pas comme nous

26:20c'est-à-dire que du matin en soir ils ne font que

26:22se nourrir, parce qu'ils font du sport

26:24tous les jours, à raison

26:26de 2 à 4 heures par jour, donc effectivement

26:28leur corps nécessite d'avoir

26:30de se nourrir

26:32on a été surpris, le tir a été

26:34rectifié tout de suite et maintenant

26:36ça roule. Il s'étonne

26:38que les athlètes mangent beaucoup, un passage

26:40qui laisse quand même songeur

26:42Effectivement, c'est quand même curieux de s'en rendre compte

26:44maintenant, on aurait peut-être dû lui dire avant

26:46Et forcément, Quentin, cette séquence

26:48elle tourne sur les réseaux sociaux. Et oui, ça fait réagir

26:50les internautes, ce qui me paraît absolument

26:52dingue, c'est que personne ne semblait au courant

26:54que les sportifs mangent 5 à 6 fois

26:56par jour, c'est fou, on est quand même aux

26:58Jeux Olympiques, se désole cette twittos

27:00pour un autre, ça devrait paraître plus qu'évident

27:02les athlètes dépensent une quantité

27:04d'énergie, ils doivent donc la renouveler

27:06par l'apport important de protéines et de

27:08glucides, il faut être complètement

27:10ignorant pour ne pas savoir ça, l'instille

27:12Si le chef cuisinier affirme que les

27:14problèmes ont été réglés, les critiques

27:16malheureusement pour lui, elles continuent

27:18Oui, c'est notamment le cas de Simone Biles, il y a quelques

27:20jours, ce n'est pas vraiment de la cuisine française

27:22dans le village, nous aux Etats-Unis

27:24c'est un peu plus sain quand même, dit la star

27:26américaine, et c'est le nageur

27:28Adam Petit

27:30et c'est le nageur Adam Petit qui a été l'un des

27:32derniers à dénigrer ouvertement la cantine en début

27:34de semaine, à Tokyo la nourriture

27:36était incroyable, à Rio aussi

27:38a-t-il dit, mais cette fois ce n'est tout simplement

27:40pas assez et pas bon, les gens trouvent quand même

27:42des vers dans le poisson

27:44et le Britannique avait même fini par dénigrer

27:46le système de fil d'attente avant

27:48d'arriver à table. Il n'était pas content Adam Petit

27:50c'est un nageur, mais c'est une légende

27:52de la natation, donc on n'est pas très content

27:54qu'il nous critique, mais bon de là à dire que

27:56la bouffe elle est quand même meilleure

27:58chez les Britanniques que chez les Américains

28:00C'est pas une spécialité

28:02française

28:04Pas encore, merci beaucoup Quentin Gérard

28:06Merci beaucoup Quentin

28:08on continue à parler de repas

28:10et là cette fois-ci

28:12on se posait la question de comment finalement

28:14on va éviter le gâchis sur ces

28:16jeux olympiques, est-ce que

28:18la nourriture ou non va être gâchée, on va en parler

28:20avec le président de la banque alimentaire

28:22de Paris, Île-de-France, François Gras

28:24Bonjour

28:26Alors depuis le début des jeux olympiques

28:28des camions frigorifiques font le tour

28:30des jeux olympiques, des sites olympiques

28:32pour récupérer les invendus

28:34et les acheminer dans les banques alimentaires

28:36l'objectif c'est de redistribuer

28:38cette nourriture aux plus précaires

28:40alors comment est venu le contact

28:42François Gras avec

28:44Paris 2024 pour décider de l'acheminement

28:46des produits alimentaires non consommés

28:48sur les sites olympiques

28:50jusqu'à vos entrepôts, comment est-ce que vous avez

28:52organisé tout ça ?

28:54Alors il y a eu une convention

28:56qui a été signée entre

28:58Paris 2024 et puis

29:00la fédération des banques alimentaires

29:02pour effectivement

29:04collecter les produits qui sont non consommés

29:06et encore consommables sur

29:08tous les sites olympiques

29:10donc ça a été signé en avril et donc

29:12les banques alimentaires sont toutes mobilisées

29:14mais nous qui sommes

29:16par Île-de-France particulièrement puisque

29:18nous sommes amenés à collecter

29:20à trier, à distribuer

29:22les denrées qu'on récolte

29:24sur une dizaine de sites

29:26en Île-de-France pendant

29:28toute la durée de ces jeux olympiques

29:30et puis paralympiques

29:32Quand on va sur les sites olympiques on voit ce qui est un peu

29:34vendu, c'est des sandwichs

29:36pour être clair, du poulet crudité

29:38des chips

29:40il y a aussi un peu des sodas

29:42Qu'est-ce que vous récupérez de manière concrète ?

29:44Alors

29:46de manière concrète, donc on

29:48collecte, je l'ai dit, dans 10 sites

29:50il y en a qui sont plus ou moins achalandés

29:52parce qu'on collecte tous les soirs au village olympique

29:54j'ai écouté votre reportage juste avant

29:56donc tous les soirs on

29:58collecte au village olympique

30:00donc on a des produits qui sont

30:02en tout cas de qualité

30:04beaucoup de fruits et légumes

30:06des salades de fruits par exemple

30:08qui sont donc pré-emballées

30:10des produits de petit déjeuner ou produits laitiers

30:12et puis effectivement salades

30:14ou snacks pré-emballés

30:16donc c'est des produits pour nous vraiment

30:18de qualité qui sont bien sûr

30:20garantis avec une durée

30:22de consommation qui est au moins

30:24de 24 heures après et puis nous on vient avec

30:26notre camion frigorifique pour sécuriser

30:28la chaîne du froid et ensuite distribuer

30:30rapidement à nos associations partenaires

30:32Qui sont les précaires

30:34qui justement vont pouvoir

30:36profiter de ces repas ?

30:38Alors nous

30:40on distribue le lendemain matin

30:42aux associations qui sont nos partenaires

30:44et qui toute l'année en fait

30:46viennent dans nos deux entrepôts

30:48de Jeunes Villiers d'Arcueil

30:50finalement récupérer

30:52les denrées que nous avons

30:54collectées ou qui ont été fournies

30:56par les fonds européens

30:58ça se passe toute l'année et donc là finalement

31:00l'opération elle est répétée avec les associations

31:02qui sont au mois d'août

31:04qui restent au mois d'août et donc c'est un complément

31:06alors ces associations elles peuvent être

31:08des épiceries sociales

31:10des associations qui distribuent

31:12des colis

31:14des cuisines partagées

31:16toutes associations qui travaillent

31:18avec des bénéficiaires en situation

31:20de précarité alimentaire

31:22Est-ce que ça vous chagrine pas un peu ? On a entendu

31:24les athlètes justement qui se plaignaient

31:26d'éviter des repas, est-ce que ça vous chagrine pas

31:28un peu de voir justement qu'il y a

31:30forcément un peu de gâchis mais de voir aussi

31:32qu'ils se plaignent un peu de la nourriture

31:34c'est pas un peu un statut

31:36de privilégié ?

31:38Non, vous savez je pense qu'on est sur deux

31:40mondes un peu différents

31:42nous on considère, si vous voulez, que ce surplus

31:44est un peu inévitable, trouver l'adéquation

31:46j'ai écouté votre reportage entre

31:48les attentes, ce qu'on prépare

31:50c'est un peu inévitable

31:52donc c'est compliqué, nous ce qui est bien

31:54c'est que, je répète, on récupère des produits

31:56de qualité, c'est-à-dire vraiment des fruits

31:58et légumes, je l'ai dit, une salade de fruits

32:00des choses qui vraiment sont appréciées

32:02donc non, je crois

32:04qu'on peut pas opposer deux mondes

32:06je crois qu'on essaye de

32:08contribuer à minimiser

32:10le gaspillage

32:12et à faire profiter

32:14les bénéficiaires, et malheureusement

32:16les bénéficiaires, pour eux, il n'y a pas de mois d'août

32:18donc c'est, je pense

32:20une belle opération

32:22dans ce contexte

32:24Merci beaucoup François Gras, président

32:26de la Banque Alimentaire Paris-Ile-de-France

32:28pour nous avoir expliqué ce mécanisme

32:30de récupération de la nourriture

32:32et pour mettre à disposition

32:34de ceux qui en avaient le plus besoin

32:36merci beaucoup d'avoir été en direct sur Sud Radio

32:38on se rejoint dans quelques instants pour la dernière partie

32:40des JO dans tous leurs états avec le

32:42camarade Joseph avec une question essentielle

32:44à quoi les JO 2024

32:46auront servi pour les Français

32:48à tout de suite sur Sud Radio

32:50Sud Radio, les jeux dans

32:52tous leurs états, Maxime Liédo

32:54Joseph Ruiz

32:56La dernière partie de votre émission sur Sud Radio

32:58qui vous fait parcourir toute l'actualité

33:00des JO 2024

33:02qui décidément auront été une grande réussite

33:04et c'est précisément sur ce point qu'on va s'inviter

33:06mon cher Joseph. Exactement, on est avec

33:08Vincent Roger en studio, bonjour

33:10Bonjour. Merci beaucoup d'être avec nous

33:12sur Sud Radio, vous êtes délégué ministériel

33:14en charge de la grande cause nationale

33:16de 2024, au ministère

33:18des sports, des JO et des

33:20Paralympiques. Vous avez été l'auteur

33:22de Paris 2024, un défi

33:24français aux éditions de l'Archipel

33:26on va se poser la question ensemble

33:28finalement à quoi auront servi les JO

33:302024 pour tous les Français

33:32mais avant il faut peut-être réexpliquer un peu

33:34ce qu'est cette grande cause nationale

33:36La grande cause nationale

33:382024 pour promouvoir

33:40l'activité physique et sportive dans

33:42tout le pays a été décidée

33:44il y a deux ans par le Président de la République

33:46pour mieux faire connaître

33:48d'une part les nombreux bienfaits

33:50du sport à nos concitoyens, le sport

33:52c'est fondamental en termes d'estime

33:54de soi, de confiance en soi

33:56de développement de l'enfant, de lien social

33:58et bien évidemment de santé publique

34:00et la deuxième raison c'est qu'il nous

34:02faut ardemment lutter contre la

34:04sédentarité qui est un véritable

34:06fléau, une bombe sanitaire à retardement

34:08avec des jeunes aujourd'hui qui ont

34:10des maladies de vieux, avec 95%

34:12de la population adulte qui est en fragilité

34:14sanitaire du fait d'une trop

34:16grande sédentarité. Vous parlez de maladies

34:18de vieux, c'est quoi des maladies de vieux ?

34:20Il y a des diabètes de type 2 qui

34:22n'apparaissaient pas avant 40 ans, généralement

34:24qui apparaissent maintenant à 20 ans, il y a certains

34:26cancers aussi, c'est le professeur

34:28François Carrey qui est un spécialiste mondial

34:30reconnu pour lutter contre la

34:32sédentarité, qui a fait des études

34:34qui montrent qu'on a perdu beaucoup

34:36nos jeunes, nos adolescents en 40 ans

34:38ont perdu 25% de leur capital

34:40de leur capital santé

34:42donc il est urgent de réagir

34:44et en plus des études, notamment celles du professeur

34:46Carrey, montrent que si on réagit

34:48et que l'on fait de l'activité physique et sportive

34:50on regagne tous et à tous les âges

34:52du capital santé.

34:54Est-ce que la grande cause est d'aller sur ces deux axes

34:56bienfait du sport et lutte contre la sédentarité ?

34:58Il y a 50% des Français

35:00qui assurent pratiquer moins de 30%

35:02moins de 30 minutes

35:04d'activité physique par jour

35:06et 12% disent qu'ils ont une activité

35:08sportive quotidienne seulement, c'est

35:10finalement très peu. Est-ce que vous espérez vraiment

35:12que les Français qui adorent

35:14regarder les Jeux Olympiques vont finalement

35:16s'y mettre ensuite ?

35:18C'est l'enjeu d'eux, mais ce n'est pas que les jeux

35:20les jeux ont été un booster, un accélérateur

35:22et la grande cause, elle est là

35:24pour compléter les jeux et notamment

35:26ce qu'on appelle l'héritage immatériel

35:28des jeux, c'est-à-dire la place du sport dans

35:30notre société, considérer que le sport

35:32est un outil en termes de politique publique

35:34d'insertion, d'intégration, mais aussi

35:36de santé publique et d'éducation.

35:38Et donc, nous

35:40on invite tous les Français

35:42bien sûr à faire du sport, mais à travers

35:44des programmes qui sont mis en place

35:46dans la dynamique des jeux, je pense par exemple

35:48au Passport qui est

35:50ouvert à tous les jeunes, à 6 millions

35:52de jeunes issus de milieux plutôt défavorisés

35:54aux boursiers, aux étudiants

35:56en situation de handicap

35:58avec une participation

36:00de l'État pour leur permettre de prendre une licence

36:02depuis 2021, il y a 3,5 millions

36:04de jeunes qui ont bénéficié

36:06de ce dispositif. En tout

36:08sur la période 2017-2024

36:10plus d'un milliard d'euros ont été

36:12investis sur des infrastructures de proximité.

36:14Oui, parce que c'est ça que

36:16nous disent les Français

36:18notamment quand on leur dit pourquoi vous n'en faites pas

36:20il y a certains qui n'ont pas envie, on va revenir là-dessus

36:22mais certains disent mais en fait on n'a pas les infrastructures

36:24on veut faire un tennis, c'est cher, on veut

36:26s'inscrire dans une salle de sport, c'est cher

36:28tout est cher et finalement tout est loin, il y a finalement

36:30peu d'infrastructures. Enfin, on est quand même

36:32un des pays au monde les mieux dotés en termes d'infrastructures

36:34sportives, donc il faut aussi

36:36relativiser les choses, mais c'est vrai

36:38qu'il y a des zones, notamment dans les zones

36:40rurales, il y avait des zones carencées

36:42on a fait un plan qu'on appelle

36:44le plan Macron 1 2021-

36:462023, où il y a eu

36:485100 équipements

36:50de proximité réalisés, des dojos

36:52solidaires, des city-stades

36:54dont 67% sont

36:56en zone rurale carencée, parce

36:58qu'il y a un vrai déficit

37:00sur le sujet. Comme on a un plan

37:02Macron 2 qui s'appelle Génération 2024

37:04qui est 2024-2025

37:06où on va réaliser près de

37:085000 autres équipements

37:10de proximité

37:12ou équipements structurants

37:14ou aménagements des cours d'école pour

37:16développer la pratique sportive et

37:18qu'il y ait une égalité entre les filles et les garçons

37:20parce que c'est un vrai sujet

37:22également.

37:24Donc voilà, on répond

37:26à cette envie de sport des Français

37:28on encourage les publics

37:30d'aller plus éloignés à la pratique sportive

37:32par différents dispositifs

37:34il y a 4 publics éloignés de la pratique sportive

37:36en France, que sont 1. Les femmes

37:38avec une double rupture dans la vie des femmes

37:40qui est l'adolescence puis la maternité

37:42et en plus si vous êtes une femme

37:44issue d'un milieu défavorisé, cette rupture

37:46est encore plus forte. Les seniors

37:4835% ne font aucun sport

37:50les personnes en situation de handicap

37:5250% ne font aucun sport

37:54et ce que je considère comme un drame

37:56français, c'est les étudiants

37:5850% des étudiants ne font aucun sport

38:00et un étudiant sur 5

38:02fait du sport à l'université

38:04donc c'est pour ça la grande cause a cette volonté

38:06de faire bouger les lignes dans la dynamique des jeux

38:08et que tous les français se sentent concernés

38:10Mais vous touchez du doigt

38:12un véritable sujet, on en a débattu ce matin même

38:14encore ici sur Sud Radio

38:16il y a beaucoup de sportifs qui sont aujourd'hui

38:18médaillés, bon il y a eu le fameux débat

38:20autour de la taxation des primes

38:22qu'on leur versait, mais il y a aussi des sportifs

38:24renommés, connus comme Florent Manoudou

38:26Vous dites que justement la France n'est peut-être

38:28pas la nation de sport que vous êtes

38:30en train de nous décrire, en disant qu'on n'a pas encore

38:32les infrastructures nécessaires, qu'on n'arrive pas

38:34à s'y mettre, vous êtes d'accord avec ça ?

38:36Je dis que les choses évoluent considérablement

38:38grâce aux jeux, grâce à la dynamique

38:40entreprise depuis 2017

38:42on a par exemple

38:44en 2017 le Président de la République

38:46s'est engagé qu'il y ait 3 millions de pratiquants

38:48réguliers supplémentaires

38:50ça a été réalisé en 2022, il y a eu de

38:522017 à 2022 3 millions

38:54de pratiquants réguliers supplémentaires

38:56et Aminoude Akastera

38:58a décidé qu'on allait doubler

39:00la mise en ayant l'objectif

39:02d'ici la fin du quinquennat d'avoir

39:043 millions de personnes supplémentaires

39:06qui font une activité sportive régulière

39:08Qu'est-ce qu'une activité sportive régulière ?

39:10C'est au moins de faire du sport

39:12une fois par semaine, ça concerne

39:14aujourd'hui quand même 60% des Français

39:16Certains n'ont pas envie, tout simplement

39:18C'est difficile de

39:20leur faire entendre qu'on a besoin de faire du sport ?

39:22Oui, de les forcer

39:24Je les invite à écouter des gens comme Michel Simès

39:26qui sont beaucoup plus compétents que moi

39:28comme le professeur Carré que j'évoquais tout à l'heure

39:30Le sport c'est fondamental

39:32pour son bien-être, pour le développement

39:34osseux, cérébral et musculaire des enfants

39:36C'est le meilleur moyen pour lutter

39:38contre la dépression, c'est en termes de

39:40prévention primaire, secondaire et tertiaire

39:42un médicament exceptionnel

39:44et donc faire du sport

39:46à son rythme, à son âge

39:48c'est possible, il faut que

39:50ce soit possible pour tous et sur tous les territoires

39:52et toutes les politiques qui ont été mises

39:54en place depuis 2017

39:56qui sont montées en puissance

39:58avec la dynamique des Jeux

40:00c'est pour ça que ces Jeux sont exceptionnels pour toutes les raisons

40:02que vous avez déjà évoquées et sur lesquelles on peut revenir

40:04et qui laisseront un héritage je pense

40:06très puissant en France

40:08et notamment sur l'image de notre pays, sur l'attractivité

40:10de la France, des sujets sur lesquels on peut revenir

40:12mais en termes

40:14de pratiques sportives, on est en train

40:16de vivre une véritable révolution culturelle

40:18et c'est aussi, derrière ça

40:20il y a un combat intellectuel que nous menons

40:22avec Amélie Oudéa Castera

40:24sur la place du sport dans notre société

40:26les Jeux plus la grande cause, c'est de faire

40:28de 2024 un tournant historique

40:30quant à la place du sport dans notre société

40:32avec cette ambition de

40:34réconcilier le corps et l'esprit

40:36qui nous fait défaut depuis tant de siècles

40:38puisqu'on a un héritage cartésien très prégnant

40:40en la matière. Alors il y a notamment aussi

40:42les 30 minutes de sport à l'école

40:44qui ont été mis en place. Pas qu'à l'école

40:46Justement à l'école, c'est là où c'est important

40:48parce qu'en plus des 3 heures

40:50qui sont obligatoires, il y a 30 minutes d'activité

40:52sportive, là par contre

40:54on a des retours cette année de profs

40:56de PS qui disent que c'est quand même très compliqué

40:58certains comparent ça un peu comme une récréation

41:00est-ce que c'est un des grands défis

41:02que ce soit mis en place de manière

41:04très concrète et réelle ?

41:06Alors déjà ça va de mieux en mieux

41:08ça n'a pas été simple à faire, il n'y a qu'un

41:10autre pays qui a fait ça, c'est la Finlande

41:12ils ont mis 10 ans, nous on s'est donné l'objectif

41:14de le faire en 5 ans

41:16en formant les enseignants

41:18les conseillers pédagogiques

41:20en donnant de l'information

41:22en distribuant des kits

41:24dans toutes les écoles du 1er degré

41:26en France, avec cet objectif

41:28c'est que d'ici 2027

41:30100% des enfants fassent

41:32une demi-heure d'activité physique et sportive

41:34par jour dans toutes les écoles primaires

41:36du territoire

41:38donc ça progresse, c'est pas

41:40d'un claquement de doigts

41:42il faut accompagner les enseignants

41:44à qui on demande déjà beaucoup

41:46mais chacun s'accorde à dire que c'est fondamental

41:48pour les enfants, il n'y a plus de débat

41:50il n'y a plus de débat scientifique

41:52toutes les études le prouvent

41:54c'est à dire que des enfants qui ont

41:56une activité physique et sportive régulière

41:58ont une meilleure confiance

42:00en eux, de meilleurs résultats

42:02scolaires puisqu'il est prouvé un lien fort

42:04entre la pratique sportive et le taux de concentration

42:06des élèves

42:08Si vous deviez résumer

42:10est-ce que vous assurez très clairement

42:12à ce micro de Sud Radio que les Jeux Olympiques

42:14ne vont pas bénéficier uniquement

42:16aux grands du tourisme

42:18mais qu'ils vont bénéficier

42:20dans le temps à tous les Français

42:22Ils vont bénéficier dans le temps à tous les Français

42:24déjà parce qu'on a envoyé une carte postale

42:26au monde d'un pays qui est de

42:28plein pied dans le XXIe siècle

42:30ces Jeux, c'est des Jeux pionniers

42:32dans plein de domaines, ces premiers Jeux paritaires

42:34les premiers Jeux dans le cadre des Accords de Paris

42:36liés à l'environnement, les premiers Jeux avec une charte sociale

42:38donc on lègue une manière de faire

42:40Deuxièmement, c'est une vitrine extraordinaire

42:42pour le savoir-faire français

42:44pour toutes nos entreprises

42:46je vais vous donner un exemple

42:48c'est les chantiers des Jeux, ils ont été réalisés

42:50dans les délais, dans les enveloppes convenues

42:52hors choc bien sûr de l'inflation

42:54les chantiers des Jeux

42:56on a fait en 5 ans ce que d'habitude on fait en 15 ans

42:58c'est la force de frappe

43:00de nos ingénieurs, de nos architectes

43:02de nos compagnons du BTP

43:04et puis ça va renforcer

43:06considérablement l'attractivité

43:08de la France, en termes de tourisme

43:10certes, mais aussi en termes

43:12d'investissement

43:14Merci beaucoup Vincent Roger d'avoir été avec nous

43:16Tu peux avoir un dernier message

43:18Pensez tous à faire

43:2030 minutes d'activité physique et sportive

43:22par jour, c'est bon pour votre santé

43:24c'est bon pour votre bien-être

43:26et ça fait du bien, et ça peut tout changer

43:28Merci à vous

43:30Vincent Roger, merci à vous

43:32Josépherie de nous avoir offert

43:34d'avoir accompagné tous ceux

43:36qui étaient à la tête du distress pendant ces 2 mois d'été

43:38merci aussi de m'avoir moi accompagné

43:40Clément Arion sera avec vous

43:42Merci beaucoup

43:44de nous avoir fait vivre ces Jeux Olympiques

43:46dans tous leurs états, ici sur Sud Radio

43:48vous vous accordez quelques jours de vacances bien mérités

43:50et bien sûr, la suite

43:52c'est toujours sur Sud Radio pour le programme

43:54de l'après-midi

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