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Les JO dans tous leurs états, avec Maxime Lledo et Joseph Ruiz,

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-05##

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Transcription
00:00Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Joseph Ruiz.
00:07Joseph, bonjour.
00:08Bonjour Maxime, bonjour à tous.
00:10Comment ça va ?
00:11Ça va, ça va très bien.
00:12On est en plein Jeux Olympiques, on a le sourire.
00:13On a le sourire.
00:14Pendant une heure, le programme je vous l'annonce.
00:16Dans quelques instants, on sera au téléphone avec le maire de Montpellier.
00:19Les frères, que dis-je, les phénomènes, le brin, l'épongiste sont érotés.
00:23Et avec Joseph, on interrogera le maire sur ce petit succès local.
00:28Puis on ira ensuite au Stade de France pour suivre actuellement la compétition d'athlétisme.
00:32Et puis on sera évidemment avec Alain Fontaine, président de l'association française des maîtres restaurateurs,
00:38qui est notamment propriétaire d'un bistro-restaurant à Paris.
00:41Il va malheureusement nous expliquer que tout ce qui est retombé économique, ce n'est peut-être pas au rendez-vous.
00:47Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Joseph Ruiz.
00:52Il est midi-six sur Sud Radio et on va partir en direction du Stade de France
00:56où se trouve notre envoyé spécial Clément-Arion Joseph.
00:59Exactement, Maxime, parce qu'en ce moment se déroulent les épreuves d'athlétisme.
01:03Clément, bonjour.
01:05Bonjour Joseph, bonjour Maxime.
01:07Vous avez bien de la chance en ce début de semaine, encore une fois, comme depuis le début des Jeux Olympiques,
01:11parce que les épreuves d'athlées ont commencé et on l'entend derrière vous, il y a de l'ambiance déjà.
01:15Oui, ça m'étonne toujours de voir le Stade de France aussi rempli.
01:19Lundi matin, pour voir des qualifications d'athlétisme, on ne doit pas être loin des 70 000 spectateurs.
01:25Joseph quand même, une ambiance toujours aussi festive, toujours bon enfant.
01:30Je vous plante quand même le décor du matin face à moi, des coureurs de 400 mètres sur la piste,
01:35des perchistes à ma gauche et des lanceurs de disques à ma droite.
01:39Voilà, je me régale.
01:40Ah oui, ça ne m'étonne pas. J'avoue que j'ai essayé de trouver des places de mon côté.
01:43Et impossible.
01:44On va passer les coups de fil.
01:46Exactement, il va falloir qu'on passe à la vitesse supérieure.
01:49Et Clément, on suit les Français forcément ce matin.
01:52Il y a de la perche-femme et il y a la grosse perche aussi de Clément Duclos.
01:56Alors, qui est-il ?
01:58Clément Duclos vient tout simplement de réaliser ce matin la troisième perche française de l'histoire en 400 mètres haies.
02:05Et il l'a déclaré après sa course.
02:07Il est en grande forme, très heureux de son temps.
02:09Et il a dit en demi, je vais aller encore plus vite, je vais avoir une médaille, je vous le dis.
02:14Voilà, confiant Clément Duclos.
02:18Et puis on a Chana Grébeau qui a remporté son repêchage aussi en 400 mètres haies.
02:23La Française qui verra les demi-finales donc demain soir.
02:26Et puis en ce moment, Joseph, vous l'avez dit, on a les qualifications du saut à la perche.
02:30Ninon Chapelle, Marie-Julie Bonin.
02:33C'est compliqué pour nos Françaises.
02:35Il faut atteindre une hauteur de 4,70 mètres pour être en finale.
02:38Pour l'instant, c'est que de l'échec pour elles à 4,55 mètres.
02:42Donc ça va être difficile.
02:45On vient de voir, elle vient de sauter et de rater, c'est ça ?
02:49Exactement.
02:51Toujours à 4,55 mètres, ça va être difficile.
02:54On entend l'écrit de déception derrière.
02:56Forcément, parce que les supporters français sont tous présents.
03:00Et il y a quand même des finales à suivre ce soir.
03:02Il y a des Françaises qui sont en lice Clément.
03:04Exactement.
03:05Mélina Robert-Michon ce soir au lancer de disque de notre porte-drapeau.
03:09Il faut le rappeler quand même.
03:10On espère une médaille pour l'iséroise Mélina.
03:13Même médaille d'argent à Rio en 2016.
03:15Et 23 fois championne de France tout simplement au lancer de disque.
03:19Et puis on va suivre Renel Lamottre au 800 mètres.
03:22Première finale olympique pour elle.
03:25Elle s'est qualifiée hier soir.
03:26C'était chaud mais c'est passé.
03:27Sa grande joie de vivre qui nous a fait bien sourire.
03:30On va suivre ça ce soir au Stade de France.
03:33Merci beaucoup Clément.
03:34N'hésitez pas à nous appeler si vous voyez des performances.
03:37Merci beaucoup Clément.
03:39Merci beaucoup.
03:40On va accueillir au téléphone et au standard le maire de Montpellier.
03:43Michael Delafosse.
03:44Bonjour.
03:45Vous êtes le maire de cette belle ville qui a tout simplement eu dans son club de ping-pong
03:50des petits prodiges parce que c'est dans votre club, de votre ville,
03:53que se sont entraînés les fameux Alexis Lebrun et Félix Lebrun.
03:57C'est ça ?
03:58Oui c'est ça.
03:59Le Montpellier tennis de table qui hier avec Félix, 17 ans, plus jeune médaillé français,
04:08qui a obtenu le bronze mais comme il l'a dit hier ça vaut de l'or,
04:13a réussi cet exploit après Jean-Philippe Gassien de devenir médaillé olympique en tennis de table.
04:21Et l'histoire elle est forte parce qu'elle dit tout.
04:25Un club, des bénévoles qui les soutiennent, qui sont là au gymnase Alain Chil,
04:33évidemment la municipalité qui verse des subventions, qui essaye d'accompagner ces champions
04:39et puis cette famille, cette famille extraordinaire.
04:42Son père, sa mère qui sont très engagés avec Alexis et Félix,
04:47ses deux frères absolument incroyables, leur sœur aussi.
04:52Et puis à un moment cette magie se crée, celle du sport,
04:56où le résultat, la performance est au rendez-vous et elle recommence aujourd'hui même
05:04puisqu'ils vont jouer en équipe.
05:07Ils vont jouer en équipe effectivement.
05:09Ça continue d'ailleurs, vous allez encore y être ?
05:12Non, hier moi je suis maire, je suis supporter,
05:17je suis allé hier assister à la petite finale, c'était absolument extraordinaire.
05:23C'était magnifique.
05:25D'ailleurs quand vous l'avez retrouvé, on vous a vu.
05:28C'est pour le sport, j'ai pleuré de joie.
05:30On a vu ça, c'est pour ça qu'on vous a appelé, parce que vous étiez présent à l'Arena Sud Paris
05:35pour ce match de la troisième place.
05:37Félix Lebrun qui prend la médaille de bronze, on le rappelle.
05:41Vous l'avez immédiatement pris dans les bras juste après sa victoire.
05:44Qu'est-ce que vous lui avez dit ?
05:46Je lui ai dit Félix bravo et tu mets du rêve dans les yeux.
05:51Du rêve parce qu'il est un grand champion, parce qu'il est généreux.
05:56Vous savez, vous marchez dans Montpellier, vous pouvez croiser Féfé sur sa trottinette
06:02et quelqu'un le reconnaît, il s'arrête, il dit bonjour.
06:05Et puis il y a un élan, c'est-à-dire qu'aujourd'hui nous on sait,
06:09moi comme maire de Montpellier avec mes équipes,
06:11nous savons qu'il va y avoir plus de licenciés au tennis de table
06:15et je crois d'ailleurs dans tout le pays.
06:17Parce que la Fédération Française de Tennis de Table va accompagner ce mouvement.
06:21Il y a plein de professeurs d'EPS qui vont se dire
06:23mais il faut qu'on développe cette activité, ils le font déjà.
06:26Et donc ils l'entraînent et puis c'est tellement incroyable
06:31qu'un jeune de 17 ans donne autant de joie dans le pays.
06:36Je crois que le nom des Frères Lebrun est en train d'être associé...
06:41Ça devient clairement des grandes stars.
06:45Vous dites que le nombre de licenciés peut augmenter sur Montpellier et sur le tennis de table.
06:51Il y a pas mal de clubs de sport ces dernières années
06:54qui ont subi des coupes dans les subventions des villes.
06:57Est-ce que de votre côté ça a été le cas ?
07:00Est-ce que vous allez tenter de mettre un peu plus d'argent dans le sport ?
07:04Évidemment, il faut soutenir le sport et c'est très important.
07:08Le sport c'est la cohésion sociale, c'est les enjeux de santé,
07:12puis c'est des émotions, c'est de la ferveur, ça rassemble.
07:16Et donc nous nous portons à Montpellier depuis longtemps
07:20une politique sportive ambitieuse avec des moyens publics.
07:24Et là, après le succès des Frères Lebrun, on va continuer à accompagner le tennis de table,
07:30on va accueillir une compétition internationale.
07:33Évidemment, on va rénover le gymnase Alain Achille,
07:36qui en avait bien besoin, et on va continuer à accompagner cette dynamique-là.
07:43C'est très important que les collectivités territoriales, les mairies, soient aux côtés des clubs sportifs
07:49parce que demain, après les JO, que va-t-il rester ?
07:53Des médaillés, des images magnifiques, mais le vrai héritage des JO,
07:57c'est qu'il y ait plus de jeunes qui pratiquent du sport
08:01et qui préparera les champions de demain, les supporters de demain,
08:05et plus ce pays pratiquera le sport, mieux il se portera.
08:10Et de ce point de vue, les maires, les collectivités territoriales,
08:14nous avons un rôle structurant à jouer et nous avons aussi préparé les jeux.
08:19Et pourtant, sur les réseaux sociaux, mais il y a aussi certains politiques
08:24qui n'hésitent pas à dire que la gauche mépriserait le sport.
08:27On a vu cet avis, parce que les JO et la compétition,
08:31ce serait un phénomène un peu capitaliste.
08:33Et pourtant, les JO, c'est aussi de la joie, un élan populaire.
08:36Alors, Mickaël Delafour, je vous pose la question directement,
08:39est-ce que, oui ou non, la gauche méprise le sport ?
08:41On n'a pas l'impression, mais quand même, il faudrait répondre à ça.
08:44Annie Dalgo, maire de Paris, qui s'est battue pour les jeux, de gauche.
08:48Mathieu Annotin, Karim Bouamrane, Stéphane Troussel en Seine-Saint-Denis, de gauche.
08:53Et les municipalités de gauche, mais d'autres évidemment,
08:59parce qu'on sait toute son importance pour la cohésion sociale.
09:02Alors, vous savez, la polémique sur Twitter, elle est facile,
09:06mais la réalité, elle est toute autre.
09:08Aujourd'hui, quand on croit aux valeurs de fraternité,
09:12comme la gauche doit toujours porter cet édentard.
09:14Il faut soutenir ses bénévoles, il faut accompagner les athlètes.
09:19Et franchement, ces JO, qu'est-ce qu'ils disent ?
09:21Ils sont un acte de générosité pour le pays et de la France envers le monde.
09:27Alors, les vieux poncifs, lus dans les journaux, les commissions d'enquête populaire.
09:32Enfin, cette violence-là, elle...
09:35La commission d'enquête populaire, elle est celle, on le rappelle,
09:39de LFI qui l'a lancée, on ne sait pas trop où elle en est.
09:41Elle est zéro. Aujourd'hui, la réalité, c'est des gens qui vibrent
09:46en écoutant la radio, en regardant la télé,
09:48en se retrouvant dans les bars pour suivre nos athlètes,
09:51en se rendant à Paris, en espérant, ici ou là,
09:54avoir une place et les gens qui ont des places.
09:56Et demain, il y aura une grande vague des JO
09:59qui va entraîner plus de licenciés dans les clubs
10:02et qui va donc donner du travail à tous les maires de France
10:04pour faire des installations sportives, pour continuer à subventionner nos clubs.
10:09Et c'est une grande reconnaissance pour tous les bénévoles
10:13qui rendent cette magie du sport possible.
10:16Parce que les JO sont à Paris, mais ils se vivent dans tout le pays.
10:21Et nous, notre rôle...
10:22Vous savez, j'ai vécu une expérience incroyable.
10:24On a emmené 150 Montpellierains, enfants,
10:27qui n'avaient jamais vu la capitale.
10:29Ils sont allés aux Jeux Olympiques soutenir Anthony Jean-Jean
10:33qui, lui, un jour, avait vu le fils à Montpellier
10:38et il s'est mis au BMX.
10:42C'est ça, notre rôle.
10:45Et donc, la gauche, évidemment, elle soutient le sport.
10:48Je ne voudrais pas faire le prof d'histoire dans cette période de vacances,
10:51mais quand même, c'est Léo Lagrange, ministre du Front populaire,
10:54qui s'est efforcé d'organiser les activités de loisirs,
10:59les premières pratiques sportives auprès des jeunes.
11:02Eh bien, nous, il faut continuer à porter cette flamme-là.
11:05Et franchement, les poémiques de Twitter
11:07ou de certains commentateurs sur les télévisions sont dérisoires.
11:11Et la meilleure réponse, c'est la grande ferveur populaire
11:15autour de ces Jeux Olympiques
11:17et la flamme qui va continuer à travers l'augmentation des licenciés.
11:21Moi, je le dis, Sénix Lebrun, d'abord, il n'en a pas fini avec les médailles.
11:26Et Alexis, il y a mon équipe.
11:28Et puis, on va continuer à soutenir cette pratique du sport.
11:32Il paraît qu'il faut lutter contre les écrans pour les enfants.
11:35Eh bien, défendons la pratique du sport.
11:37Voilà, c'est ça, nos réponses.
11:39Et puis, il faut rassembler.
11:41Merci beaucoup, Mickaël Delafosse, maire PS de Montpellier.
11:44Et quel plaisir d'entendre un maire derrière ses sportifs
11:46et derrière sa ville qui arrive à obtenir des résultats spectaculaires.
11:50On se retrouve dans quelques instants dans Sud Radio
11:52avec, hélas, le revers de la médaille, si je puis me permettre,
11:54parce qu'il se trouve que les retombées économiques
11:56ne sont peut-être pas à la hauteur sur la capitale.
11:58À tout de suite.
12:06On est toujours ensemble, et ce, jusqu'à 13h.
12:08Vous suivez évidemment en direct, tous, sur Sud Radio,
12:11les éléments importants de ces Jeux Olympiques.
12:13Et après avoir eu au téléphone un maire
12:16qui soutenait ses sportifs becs et ongles,
12:18et ça faisait plaisir à voir, les auditeurs ont pu le constater,
12:21on est au téléphone avec Alain Fontaine,
12:23qui est le président d'Association Française des Maîtres Restaurateurs,
12:26qui est propriétaire du bistrot-restaurant Le Mesturé,
12:28à Paris, dans le deuxième arrondissement.
12:30Parce qu'il est encore un peu trop tôt, encore,
12:32pour tirer un bilan définitif de ces Jeux Olympiques.
12:35Mais il paraîtrait que, déjà, quand on voit la fréquentation
12:38des bars, des terrasses et des salles de restaurant,
12:41les fameuses retombées économiques miraculeuses
12:44ne seraient pas au rendez-vous. C'est ça, Alain Fontaine ?
12:47Bonjour. Alors, c'est ça et pas tout à fait ça en même temps.
12:51C'est-à-dire qu'il faut effectivement scinder les choses.
12:54A savoir que, grosso modo,
12:57on a perdu la clientèle parisienne
13:00qui est partie en masse, soit en vacances, soit en télétravail.
13:03D'ailleurs, certains regrettent d'être partis
13:05pour ne pas profiter de ces Jeux Olympiques
13:07qui sont extraordinaires.
13:09La deuxième chose, les touristes,
13:11les touristes habituels que nous avons,
13:13ont effectivement fait l'impasse sur la destination France 2024.
13:16Et ils sont venus, mais vraiment à la marge.
13:19Ce n'est pas du tout la même chose.
13:21Et puis, la fréquentation a commencé à descendre
13:24déjà début juin et début juillet.
13:26Et puis là, nous avons le tourisme olympique.
13:28Et là, ça répond à votre question.
13:30Le tourisme olympique, ce que j'appelle aussi,
13:32et gentiment, le tourisme sac à dos,
13:34ils viennent, eux, vraiment pour les Jeux Olympiques.
13:37C'est-à-dire qu'ils ont payé très cher
13:39leur voyage pour venir en France,
13:42très cher leurs hébergements,
13:44et leur place aussi pour assister aux Jeux.
13:47Ce qui fait que le budget
13:49pour la restauration
13:51est très faible.
13:53En plus, ils viennent souvent en famille.
13:55Par exemple, Alain Fontaine,
13:57le ticket moyen de votre restaurant actuellement,
13:59il est de combien ?
14:01Alors, en juin, il est à 40 euros.
14:0341 euros, précisément.
14:05Alors, si vous voulez,
14:07la restauration n'est pas leur priorité.
14:10D'ailleurs, en contrepoids,
14:13les supérettes, vous savez, des grandes chaînes
14:15de distribution qui se trouvent dans Paris,
14:17battent des records.
14:19Parce que c'est le petit casse-trous
14:21qu'on vient chercher à l'arrache.
14:23C'est exactement. Ce qui, d'ailleurs, correspond
14:25à cette clientèle plutôt sportive
14:27qui fait ça, d'ailleurs,
14:29toute l'année.
14:31C'est là où il faut scinder un peu.
14:33Pour les restaurants, effectivement,
14:35on est entre moins 20 et moins 30%,
14:37avec bien évidemment des zones
14:39plus touchées,
14:41entre moins 60 et presque moins 80.
14:43Certaines zones.
14:45Ça, c'est un peu logique puisque vous avez les événements
14:47qui se situent là.
14:49C'est évident.
14:51La moyenne, c'est moins 20, moins 30.
14:53Par contre, vous avez les terrasses
14:55des restaurants, des bistrots,
14:57des cafés qui se trouvent près des événements
14:59et dans le centre de Paris,
15:01c'est plutôt bien, mais on est sur
15:03de la consommation bière, limonade, jus de fruits.
15:05On n'est pas sur de la restauration.
15:07C'est pour ça qu'il faut scinder les choses.
15:09Effectivement.
15:11Ce n'est pas la même réalité pour chacun.
15:13C'est quoi la réalité, d'ailleurs ?
15:15Aujourd'hui, on parle beaucoup des barrières
15:17dans Paris. Tout le monde n'est pas parisien.
15:19Tout le monde ne se rend pas compte des normes sécuritaires
15:21qui existent encore, qui existaient,
15:23par exemple, pour la cérémonie d'ouverture.
15:25On rappelle qu'il va aussi y avoir une cérémonie
15:27de fermeture.
15:29Une cérémonie de clôture, exactement.
15:31Est-ce qu'il y a encore
15:33des barrières autour de vous ?
15:35Est-ce que c'est toujours aussi difficile
15:37d'accès pour venir jusqu'à vous ?
15:39Non, non.
15:41Ça s'est considérablement allégé
15:43après la cérémonie.
15:45On avait la certitude de cela.
15:47L'hôtel de ville nous avait prévenu
15:49et la préfecture aussi.
15:51Les barrières qu'on a vues partout
15:53devant les cafés, les restaurants,
15:55subitement arrivées le jeudi, dans la nuit du jeudi
15:57et le vendredi précédent l'ouverture,
15:59ont disparu très vite
16:01le dimanche et le lundi.
16:03Les barrières, il n'y a pratiquement
16:05plus de barrières, sauf bien entendu
16:07sur les événements, proprement dit, pour faire
16:09rentrer les spectateurs.
16:11Mais dans Paris,
16:13il y a des hommes et des femmes pour la sécurité,
16:15mais on n'est plus
16:17en vallée de barrières du tout. C'était vraiment lié
16:19à la cérémonie
16:21d'ouverture. Il y a des barrières, bien sûr,
16:23là où passent les courses,
16:25mais là, tout le monde était prévenu.
16:27Ce que je veux dire par là, c'est qu'on était,
16:29la préfecture et l'hôtel de ville
16:31ont très bien fait leur boulot
16:33pendant les mois qui ont précédé,
16:35on était au courant de tout ce qui allait nous arriver.
16:37Ils ont quand même un peu fait peur aux Français,
16:39d'après ce que vous nous disiez au début,
16:41c'est qu'ils ont peut-être été un peu rudes sur le côté
16:43attention, allez en télétravail,
16:45partez, du coup il y en a peut-être certains qui auraient pu être là
16:47qui ne sont pas là. Sans oublier le fameux QR code
16:49pour passer d'une zone à l'autre, qui pouvait effrayer les gens.
16:51Oui, alors il y a eu
16:532-3 messages qui effectivement
16:55ont posé un problème,
16:57mais c'est à peu près tout le monde,
16:59c'est cette histoire de télétravail,
17:01où les gens se sont précipités dessus.
17:03Il y a eu d'un côté un match
17:05ligue olympique, des fuck news,
17:07et aussi des mauvais messages. Donc effectivement,
17:09il y a beaucoup de Parisiens qui regrettent d'être partis.
17:11L'autre mauvais message,
17:13c'est effectivement l'augmentation
17:15des transports en commun, qui ont fait
17:17que certains Parisiens sont partis en disant
17:19j'ai pas payé plus cher mes transports,
17:21je préfère aller voir
17:23si l'herbe est plus verte ailleurs.
17:25Donc, c'est un vrai sujet.
17:27Et après, il y a eu aussi, dans le monde entier,
17:29un match ligue olympique
17:31avec des fuck news, comme quoi les prix,
17:33à part les transports, mais tous les prix allaient augmenter.
17:35Ce qui est faux, et entièrement faux.
17:37Les restaurateurs ne se sont pas mis
17:39à augmenter les prix, ou autre, ou autre.
17:41Ce qui fait qu'on a
17:43aujourd'hui, effectivement,
17:45on subit un peu le match ligue olympique
17:47et les fuck news qu'il y a eu avant,
17:49en plus des messages, effectivement, peut-être
17:51un peu perturbants, des uns et des autres.
17:53Cela dit, ça correspond
17:55complètement à celle-là, où moi j'en veux un peu aux organisations
17:57professionnelles, et non pas mis à l'hôtel
17:59de ville, ni à la préfecture. L'hôtel de ville
18:01et l'office de touristes ont quand même
18:03fourni les chiffres de Londres, de Sydney,
18:05de Rio, où effectivement
18:07la restauration est à moins 30, moins
18:0940, que l'hôtellerie n'a pas les taux
18:11d'occupation attendus, et donc
18:13il y a un historique,
18:15et aujourd'hui j'entends les sociologues du sport
18:17et des économistes du sport, qui expliquent
18:19tout à fait sympathiquement, maintenant,
18:21qu'il y a un historique du sport
18:23et qu'on n'a pas,
18:25on devrait s'attendre à cela.
18:27Le message n'a pas été parfaitement relayé.
18:29Effectivement, on comprend. En tout cas, merci beaucoup
18:31à Alain Fontaine,
18:33président de l'association française
18:35des maîtres restaurateurs. Vous êtes propriétaire
18:37du bistrot au restaurant Le Mesturé,
18:39dans le deuxième, à Paris. On va continuer à suivre
18:41l'activité économique
18:43du côté des restaurateurs, et on a bien entendu
18:45que la réalité n'est pas forcément
18:47la même pour certains commerces que pour d'autres,
18:49pour les restaurateurs que pour les épiceries, par exemple.
18:51On va aller demander directement au président
18:53de la Confédération des commerçants
18:55de France indépendant.
18:57C'est Francis Palambi. Bonjour.
18:59Bonjour. Ça me fait très plaisir
19:01d'être sur votre antenne, comme d'habitude.
19:03Avec plaisir.
19:05Vous êtes vraiment dans le
19:07vrai. Dans le vrai.
19:09Vous avez promis 40% d'augmentation de chiffre d'affaires.
19:11Est-ce que c'est la réalité ?
19:13Non, ce n'est pas la réalité.
19:15C'est vrai que je viens d'entendre,
19:17d'écouter avec attention mon ami
19:19et adhérent
19:21de la Confédération
19:23en tant que
19:25restaurateur associé.
19:27C'est Alain Fontaine
19:29qui a,
19:31pour beaucoup, résumé
19:33pour partie la situation.
19:35Je rajouterai
19:37quelques points
19:39par rapport à ce qu'a dit Alain.
19:41C'est les maîtres restaurateurs
19:43qui adhèrent à la Confédération.
19:47J'ai constaté deux choses.
19:49Il y a eu une phase
19:51préparatoire et nous,
19:53à la Confédération des commerçants
19:55de France, nous avons mis en place
19:57une cellule avec la
19:59société Interlut
20:01désignée par l'État
20:03pour l'accompagnement,
20:05les informations.
20:07Tous les mois, j'avais un point de la situation.
20:09Des éléments étaient envoyés
20:11à nos fédérations et leurs adhérents.
20:13On a fait du relais.
20:15C'est vrai que
20:17la préfecture de Paris a bien
20:19travaillé.
20:21Elle a travaillé d'ailleurs
20:23après l'inauguration
20:25qui a été fabuleuse,
20:27même s'il y a quelques
20:29critiques véhémentes qui surgissent.
20:31Mais ça a été une belle
20:33inauguration et l'opération
20:35des feux olympiques à Paris
20:37a été une grande réussite.
20:39D'ailleurs, je trouve qu'on
20:41n'a parfois pas suffisamment
20:43cité Mme la maire
20:45de Paris-Hidalgo.
20:47On peut lui reprocher parfois certaines
20:49choses dans le fonctionnement,
20:51la circulation...
20:53On n'a pas été beaucoup filmés, c'est pas faux.
20:55Francis Pallombi, président de la Confédération des commerçants
20:57de France indépendant et vous rendez hommage
20:59à Anne Hidalgo à notre antenne.
21:01Ce qui est rare sur cette antenne.
21:03C'est pour ça que je le note.
21:05Il y a des conditions d'indemnisation
21:07après les Jeux pour les commerçants.
21:09Il faudra sûrement attendre jusqu'en juin 2025.
21:11Il y en a qui se demandent un peu
21:13comment ils vont tenir d'ici là.
21:15Les conditions d'indemnisation
21:17ne sont pas tout à fait connues.
21:19Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra que le préjudice
21:21soit directement en lien avec les mesures administratives
21:23liées aux Jeux.
21:25Par exemple, on se pose la question
21:27si le commerçant est en dehors des zones
21:29grises ou rouges, à proprement parler,
21:31c'est-à-dire autour des sites olympiques,
21:33mais qu'il est un peu plus loin,
21:35en marge de Paris.
21:37Du coup, les touristes ne viennent pas forcément à eux.
21:39Ces commerçants-là peuvent se dire
21:41qu'on ne va pas forcément être éligibles.
21:43Pourtant, ils sont impactés différemment.
21:45Est-ce que ça ne vous fait pas un peu peur,
21:47ces conditions d'éligibilité ?
21:49Ça nous inquiète, bien sûr.
21:53Nous sommes attentifs aux propos
21:55que vous venez de tenir.
21:57Comment va se passer
21:59le soutien aux entreprises
22:01en difficulté ?
22:03Mais quand même, je dois vous dire
22:05que nous sommes dans la prévenance
22:07parce que j'ai déjà adressé,
22:09pour avoir le bon mode d'emploi,
22:11pour avoir le bon timing,
22:13j'ai déjà adressé
22:15au service du préfet Cadot
22:17de la région
22:19des demandes
22:21pour savoir
22:23quand nous devions
22:25adresser les dossiers
22:27parce que sinon,
22:29ça ne fonctionnerait pas.
22:31Il y a une condition sine qua non
22:33qui a été émise
22:35par la préfecture de la région,
22:37c'est que
22:39tout commerçant,
22:41tout restaurateur et autres
22:43qui aura fermé,
22:45qui ne sera pas resté
22:47ouvert pendant la période des Jeux,
22:49ne sera certainement
22:51pas éligible aux aides.
22:53Merci beaucoup, Francis Palombi,
22:55président de la Confédération des commerçants de France Indépendant,
22:57d'avoir été avec nous
22:59sur l'antenne de Sud Radio pour essayer
23:01d'y voir un peu plus clair sur la situation
23:03des restaurateurs qui malheureusement
23:05ne bénéficient pas totalement
23:07de la retombée
23:09économique des Jeux.
23:11Mais après tout, on a de l'espoir,
23:13on est dans un vent d'optimisme en ce moment,
23:15on n'est pas à l'abri de voir quelques miracles
23:17dans les prochains jours.
23:23Avec vous, Joseph,
23:25on va recueillir au téléphone Marc Chirilenko
23:27qui est la coach de la médaille d'or olympique
23:29Kalia Nemour
23:31qui est une franco-algérienne et dont l'histoire est
23:33quand même assez intéressante.
23:35C'est incroyable, Marc, merci beaucoup.
23:37Vous êtes coach de la médaille d'or franco-algérienne
23:39elle a 17 ans.
23:41Bonjour.
23:43Merci beaucoup d'être avec nous.
23:45On imagine que vous êtes énormément sollicité
23:47parce que c'est tout simplement la première médaille d'or
23:49de l'Algérie.
23:51On imagine que ce matin,
23:53il y a de la fierté et de l'émotion de votre côté.
23:55Oui, on est très contents.
23:57On est ses entraîneurs
23:59avec mon épouse depuis des années.
24:01L'histoire fait qu'aujourd'hui
24:03elle représente l'Algérie.
24:05C'est une grande fierté pour le pays.
24:07On a eu le président de la république algérienne
24:09au téléphone hier, Kalia lui a parlé
24:11et puis il nous a félicité
24:13directement au téléphone.
24:15Forcément, une médaille d'or c'est tellement difficile
24:17à obtenir et l'Algérie
24:19s'en réjouit parce que Kalia,
24:21il y a deux ans lorsqu'elle a changé
24:23de nationalité sportive, n'avait pas encore ce niveau.
24:25Ce qui est super,
24:27c'est qu'elle a bien progressé pour arriver
24:29sur le toit de l'Olympe.
24:31Vous avez commencé à évoquer le sujet
24:33de cette gymnase. Du coup, Kaila
24:35Nemour s'était tournée vers le pays
24:37de ses grands-parents après avoir été écartée
24:39par la Fédération Française de Gymnastique.
24:41Forcément, on est hyper heureux
24:43pour vous Marc Thierrylenko.
24:45Vous êtes sa coach avec votre femme.
24:47On peut se dire
24:49qu'on aurait bien aimé
24:51de l'avoir pour nous, cette médaille d'or.
24:53Est-ce que vous pouvez un peu expliquer
24:55pourquoi et comment c'est possible
24:57que Kaila, qui est franco-algérienne, ait finalement
24:59décidé de représenter l'Algérie pendant ces Jeux ?
25:01Vous savez,
25:03ce n'est pas notre première internationale.
25:05Moi, j'entraîne au club d'Aouane Beaumont Gymnastique.
25:07Aouane Beaumont
25:09en Indre-et-Loire.
25:11On s'occupe de ce club
25:13depuis 30 ans.
25:15Du coup, Kaila a démarré
25:17de la gym au club. Sa maman est devenue présidente.
25:19Sa grande sœur faisait de la gym.
25:21Les choses se déroulaient bien. Elle était en équipe de France
25:23Espoir, en équipe de France Junior.
25:25Puis est arrivé un problème de croissance
25:27qu'on appelle une ostéocondrite du genou.
25:29En lien avec la Fédération Française,
25:31on a pris la décision, le médecin général
25:33et la maman, et les parents,
25:35ont pris la décision d'intervenir sur cette
25:37ostéocondrite, plutôt que de la laisser
25:39se reposer une longue période
25:41pour qu'elle récupère plus vite.
25:43Ce qui a été fait.
25:45Après 8 mois de convalescence
25:47qui s'est très bien déroulé, son chirurgien
25:49lui a donné le fauveur pour une reprise
25:51totale.
25:53Le médecin fédéral l'a bloquée sous prétexte
25:55qu'il voulait qu'elle monte
25:57à Paris préparer les Jeux Olympiques,
25:59ce que l'enfant ne souhaitait pas.
26:01Du coup, s'est enchaînée toute une série
26:03de mesures contre l'enfant,
26:05contre le club, contre nous, ses entraîneurs.
26:07J'étais quand même cadre à la Fédération Française
26:09pendant 25 ans.
26:11Toute une série de mesures a été engagée.
26:13Tout ce qui a pu être fait contre nous l'a été.
26:15Aujourd'hui, on s'en sort
26:17avec une médaille olympique,
26:19mais surtout, on se sort de toutes les commissions
26:21disciplinaires et autres
26:23mesures administratives qui avaient été prises contre nous
26:25puisqu'on a été sculptés
26:27et que même l'enquête a montré
26:29que c'est la Fédération Française qui a harcelé
26:31le club, l'enfant et les entraîneurs.
26:33Nous, on est restés
26:35en Imbrélois, dans notre petit village
26:37à Avoine.
26:39On a poursuivi l'entraînement avec Kylian Amour.
26:41Elle a progressé.
26:43On l'a amené aux Jeux Olympiques
26:45avec des espoirs de médaille.
26:47Je le regrette également.
26:49Je m'en suis caché auprès de personne.
26:51J'aurais préféré qu'elle concoure
26:53sous les couleurs bleu, blanc, rouge.
26:55Sa famille en a décidé autrement.
26:57Nous, on est restés ses entraîneurs.
26:59Pour le moment, ça nous donne
27:01ce résultat assez exceptionnel.
27:03Tant pis pour la France.
27:05Il y en aura d'autres en Zaydor, mais celle-ci,
27:07elle est pour l'Algérie.
27:09On peut y retenir quelques leçons
27:11du cas de Kayla Nemour, championne
27:13d'Afrique en gymnastique.
27:15Il n'y a pas que Simone Baez en gymnastique.
27:17Merci encore à son coach d'avoir été avec nous,
27:19Marc Chirilenko. On se retrouve dans quelques instants
27:21sur Sud Radio, parce qu'il y a
27:23le camarade Jules qui va nous rejoindre
27:25pour les 3 Infos JO du jour.
27:27À tout de suite sur Sud Radio.
27:29Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.
27:31Maxime Liédo, Joseph Ruiz.
27:33On est encore ensemble
27:35pendant une grosse demi-heure.
27:37On est en direct sur Sud Radio,
27:39la radio des Jeux Olympiques.
27:41Vous ne loupez rien en nous écoutant.
27:43On est toujours avec Joseph pour détailler
27:45cette actualité qui fascine tout le pays.
27:47On va accueillir
27:49Jules Boscherini en studio.
27:51Bonjour Jules.
27:53Avec vous, on va voir les 3 Infos JO du jour.
27:55On va en parler tout de suite.
27:57Juste avant d'aller voir Jules,
27:59Maxime, est-ce que Clément Arion
28:01est avec nous ? On va le retrouver.
28:03On file appeler Clément.
28:05Exactement, parce qu'il est au Stade de France
28:07et il y a nos perchistes femmes qui sont en train de faire
28:09des merveilles. Elles sont en finale et on va se poser
28:11la question avec Clément. Comment ça se passe ?
28:13Une semaine de compétition. La délégation française
28:15a déjà récolté 44
28:17médailles, Jules, dans ces Jeux Olympiques de Paris.
28:19On est 3e au classement des médailles
28:21et certaines épreuves ont déjà eu lieu.
28:23Le point à la mi-journée avec vous, Jules.
28:25Oui, ça a commencé dès 8h avec l'épreuve
28:27de triathlon par équipe et ce sont les Allemands
28:29qui se sont imposés au sprint devant la Grande-Bretagne
28:31et les Etats-Unis. Ça ne passe pas en revanche
28:33pour les Français, très impactés
28:35par cette chute à vélo de Pierre Lecord dans le
28:37premier relais. A l'issue de la course, le Français
28:39est revenu sur ce fait de course au micro de
28:41France Télévisions. J'ai essayé de remonter
28:43rapidement mais en fait, je vois que
28:45je dérage, j'essaie de remettre
28:47mécaniquement, je vois que ça passe pas
28:49donc je descends du vélo, je perds
28:51du temps précieux.
28:53J'essaie de faire l'effort pour
28:55limiter la casse mais
28:57voilà, ça part devant et puis
28:59sur les relais, en fait, une fois qu'on est
29:01qu'on est saulé, c'est hyper compliqué.
29:03La France échoue donc au pied du podium
29:05à 1 minute 8 des vainqueurs malgré la très
29:07belle remontée de Cassandre Beaugrand, partie dixième
29:09du dernier relais. Il y a le fameux taux
29:11de conversion. Alors vous allez nous expliquer tout ça
29:13Jules, des médailles qui fait parler. On
29:15annonce notamment une deuxième semaine un peu
29:17plus compliquée pour notre délégation.
29:19Tout à fait, l'objectif annoncé par le gouvernement
29:21est de terminer dans les cinq plus hauts au tableau des médailles.
29:23Il est en passe d'être réalisé.
29:25La France affiche un taux de conversion de médailles
29:27de 84% et pourtant
29:29cela ne semble toujours pas
29:31suffisant pour les observateurs
29:33qui prédisent une semaine plus terne pour les athlètes.
29:35Des doutes auxquels n'a pas manqué de réagir Claude
29:37Onesta, manager de la haute performance
29:39à l'agence nationale du sport. On n'est pas
29:41plus en difficulté en potentiel
29:43qu'on ne l'était sur la première semaine.
29:45C'est juste le taux de conversion
29:47qu'on sera capable de maintenir
29:49sur la deuxième semaine
29:51qui définira le niveau
29:53de réussite et là on parle
29:55en total de médailles
29:57mais on est devant une deuxième
29:59semaine où il faut rester très concentré
30:01très appliqué mais qui n'est pas
30:03plus dégradé en termes de potentialité.
30:05L'ancien sélectionneur de l'équipe de France
30:07de handball qui rappelle aussi que la France
30:09avait au début de la compétition
30:1185 potentialités de médailles
30:13pour rappel 44 podiums ont déjà été
30:15conquis par la France ce qui signifie
30:17selon calcul qu'il reste encore 41
30:19potentialités de médailles, de quoi remettre
30:21les pendules à l'heure. Des calculs pour nous
30:23rassurer un petit peu et quel programme
30:25pour cet après-midi ? Programme très chargé
30:27avec plusieurs têtes d'affiches qui sont attendues
30:29comme Simon Biles par exemple
30:31déjà triple médaille d'or lors de ses jeux, l'Américaine
30:33a l'occasion d'ajouter deux nouvelles médailles à sa collection
30:35elle est alignée dans deux finales
30:37à la poutre à midi 36 et au sol
30:39à 14h20. Et il y a Armand
30:41Duplantis à la perche
30:43il est forcément attendu. Rendez-vous à
30:4519h au stade de France pour la finale du saut
30:47à la perche, personne ne semble en mesure d'empêcher
30:49le champion olympique en titre d'aller chercher une deuxième
30:51médaille d'or consécutive à 24 ans
30:53le Suédois tentera peut-être
30:55aussi de battre son propre record du monde
30:57fixé à 6m24 en avril
30:59dernier. Et pour les français du jour ?
31:01Là aussi il y a un gros programme avec
31:03par exemple Koumbala qui entre en liste aux alentours
31:05de 15h. Trois ans après sa désillusion
31:07à Tokyo, la lutteuse est de retour pour jouer les
31:09premiers rôles dans la catégorie des moins de 68
31:11kilos. Avec l'athlétisme aussi
31:13Mélina Robert-Michon à partir de
31:1519h. Porte-drapeau de la délégation
31:17tricolore ne fait pas partie des favorites à la médaille
31:19mais dans cette finale du lancer de disques
31:21elle peut tenter de refaire le coup
31:23qu'elle avait fait à Rio où elle avait décroché
31:25l'argent. Exactement.
31:27Sans oublier Renel Lamotte pour la finale du 800m
31:29à partir de 21h45
31:31Vous avez vu, vous avez bien noté
31:33tous les horaires. C'est un sacré
31:35programme aussi pour les sporco
31:37Avec ce quart de finale de volée
31:39homme entre la France et l'Allemagne à 17h
31:41mais aussi cette demi-finale homme de basket
31:433 contre 3 entre la France et la
31:45Lettonie. Grande favorite pour le titre
31:47olympique. C'est à partir de 19h
31:49et du foot aussi. Les hommes de Thierry Henry
31:51qui affrontent l'Egypte en demi-finale du tournoi olympique
31:53à 21h en cas de qualification
31:55pour la finale. Les coéquipiers d'Alexandre
31:57Lacazette décrocheraient la première médaille
31:59dans la discipline depuis le titre olympique de
32:011984. Et c'était les infos
32:03J.O. Les Essentiels évidemment par Jules
32:05Boscherini. Merci beaucoup Jules.
32:07Et à la fin de ce journal on part tout de suite
32:09de rejoindre Clément Harion parce que apparemment
32:11il y a un phénomène exceptionnel
32:13du côté de la perche côté féminin.
32:15C'est bien ça Clément ? Oui et on a
32:17deux Françaises finalement en finale
32:19Mignon Chapelle et Marie-Julie
32:21Bonin. Je vais vous expliquer finalement
32:23le minimum
32:25pour se qualifier c'était 4m70
32:27à la perche ou au moins
32:29les 12 meilleurs athlètes. Et bah
32:31finalement personne à 4m70
32:33on a eu 11 perchistes
32:35qui ont franchi 4m55
32:37seulement. C'est très faible.
32:39Et donc il en manquait une pour
32:41atteindre la finale. Et finalement
32:43on va en prendre 12 supplémentaires
32:45parce que tout le monde était
32:47ex-aequo à 4m40.
32:49On aura donc 20 femmes
32:51en finale à la perche.
32:53C'est tout simplement exceptionnel.
32:55Et du coup
32:57nos deux Françaises Mignon Chapelle
32:59et Marie-Julie Bonin qualifiées
33:01malgré un petit score de
33:034m40. On va s'en réjouir.
33:05On va pas se plaindre.
33:07C'est clair on va s'en réjouir.
33:09Merci beaucoup Clément et n'hésitez pas surtout à revenir
33:11au coeur du studio dès que vous avez de bonnes nouvelles
33:13à nous annoncer comme ça. Merci beaucoup !
33:43Du coup une victoire pour l'équipe de France
33:45de football contre l'Argentine
33:471-0. C'était en quart de finale. D'ailleurs c'était un peu chaud.
33:49Ce soir
33:51la demi contre l'Egypte. C'est à 21h.
33:53Et donc on a pu
33:55atteindre le stade de la finale
33:57depuis 1984. Et cette victoire
33:59à Los Angeles dont vous faisiez partie
34:01Dominique Bijota. C'est un joli
34:03clin d'oeil de l'histoire. Ca y est
34:05l'équipe de France renoue un peu avec son histoire olympique
34:07dans le football.
34:09Enfin je dirais
34:11c'est vrai que ça correspond
34:13pas du tout à la valeur de notre football
34:15que ce soit notre formation
34:17évidemment et notre football
34:19d'élite. Malheureusement
34:21c'est vrai qu'on est contraint
34:23comme pratiquement tous les autres pays
34:25mais on est contraint tout simplement
34:27au fait de libérer les joueurs
34:29qui sont de plus en plus dans les grands clubs
34:31qui ont des objectifs
34:33tout au long de l'année. C'est un peu plus
34:35délicat. Je pense qu'à notre
34:37époque. En tout cas moi je ne l'avais pas vécu
34:39que ça. Mais en tout cas
34:41on s'aperçoit que
34:43Thierry Henry a réussi
34:45finalement à construire une équipe
34:47plus que solide
34:49qui est vraiment très intéressante offensivement
34:51et qui aujourd'hui tient le coup défensivement
34:53même si ça paraît pas être
34:55l'assurance tout riche
34:57que derrière. En tout cas ils prennent pas de doute
34:59donc il y a forcément une forme d'efficacité
35:01très intéressante pour aller au bout.
35:03Alors on rappelle champion olympique en 1984
35:05Depuis est-ce qu'on vous en parle un peu
35:07de ce titre de champion olympique ?
35:09Vous le dites vous-même que ça ne correspond pas
35:11forcément aux valeurs olympiques
35:13le football d'ailleurs. Il y a quand même eu
35:15des échauffourées dont on pourra un petit peu
35:17parler après. Mais est-ce qu'on vous en parle ?
35:19Est-ce que ça représente quelque chose
35:21les Jeux dans le football ?
35:23Alors aujourd'hui on en reparle
35:25parce qu'évidemment les Jeux sont
35:27organisés en France
35:29donc il y a
35:31vraiment des enjeux
35:33encore
35:35supérieurs. C'est vrai
35:37aussi que le football n'a pas bien figuré
35:39depuis 1984
35:41et notre passage
35:43qui a été pour beaucoup une surprise
35:45pas nous
35:47de l'intérieur parce qu'on
35:49l'a super bien vécu et on était
35:51assez conscient de notre potentiel par rapport à ce qu'on
35:53voyait comme opposition
35:55mais il a fallu bien sûr éliminer des grandes équipes
35:57comme la Yougoslavie, comme le Brésil
35:59donc forcément il y avait quelque chose
36:01de très construit. Moi très sincèrement
36:03juste avant les Jeux Olympiques
36:05dans les matches de préparation
36:07j'ai tiré Henri à Châteauroux contre la Côte d'Ivoire
36:09et je lui ai dit comme un
36:11ressentiment
36:13comme un ressenti
36:15je lui ai dit tout simplement
36:17on a été les premiers, éternellement on sera les premiers
36:19mais à la fin de l'été on ne sera pas les seuls.
36:21Voilà un passage
36:23de témoin. Mais comme vous avez vu des petites échauffourées
36:25comme ça contre l'Argentine, on sait qu'il y a
36:27une inimité qui est assez claire
36:29sur fond de polémiques racistes
36:31avec les Argentins
36:33mais est-ce que vous vous êtes pas dit
36:35on fait un beau parcours mais il y a quand même
36:37une attitude, un comportement
36:39dans le football qu'on doit peut-être adapter
36:41par rapport aux Jeux Olympiques ?
36:43Oui c'est vrai que
36:45c'est toujours délicat quand on parle de Jeux Olympiques
36:47et qu'on a ces images-là
36:49et ces propos également
36:51qui ne doivent pas du tout apparaître, mais pas seulement
36:53lors des Jeux Olympiques, tout simplement
36:55dans la vie de tous les jours
36:57est-ce qu'on peut maîtriser ça ? Oui je pense
36:59en sanctionnant beaucoup plus fortement
37:01ces propos et ces agissements
37:03évidemment, en tout cas
37:05moi je ne vais pas rester là-dessus
37:07je ne vais pas l'occulter non plus
37:09mais je ne veux pas rester là-dessus, je trouve que l'équipe de France
37:11depuis le début du tournoi a délivré
37:13une très belle image du football
37:15donc je pense que ce n'est pas 5 minutes
37:17un petit peu d'égarement
37:19qui peuvent ternir tout ça
37:21je crois qu'aujourd'hui il faut
37:23justement, on a tellement souffert depuis 40 ans
37:25de ne pas voir l'équipe de France aller loin
37:27qu'au contraire
37:29il faut être très très heureux
37:31et les accompagner dans la victoire
37:33Vous en gardez des souvenirs
37:35en particulier de
37:37cette épopée en 84 ? Est-ce qu'avec
37:39le groupe qui était présent vous en parliez encore ?
37:41Oui parce
37:43qu'on s'est retrouvé un peu cette année
37:45justement, même si on n'a pas été reconnu sur le coup
37:47aujourd'hui
37:49on a la sensation d'avoir plus de valeur
37:51qu'il y a 40 ans. Vous avez été méprisé
37:53sur le coup, vous l'avez ressenti ?
37:55Oui mais ressenti oui
37:57mais bon après c'est des aléas aussi
37:59il y avait l'équipe de France qui avait gagné l'Euro
38:01donc est-ce qu'il y avait la place pour tout le monde
38:03dans le même été ? Je ne suis pas sûr
38:05en tout cas bon
38:07c'est une parenthèse mais c'est vrai qu'on a eu cette sensation
38:09là et par contre là cette année
38:11on est régulièrement invité
38:13donc on est sollicité
38:15et s'ils vont en finale peut-être qu'on y sera
38:17tous
38:19pour la finale
38:21ce serait vraiment sympa de
38:23donc
38:25oui alors on en parle
38:27évidemment cette année
38:29et c'est très bien
38:31parce que ça veut dire aussi que
38:33même si ce n'est pas le sport roi des Jeux Olympiques
38:35je pense que le football
38:37mérite d'être aux Jeux Olympiques
38:39Merci beaucoup Dominique Bijota d'avoir été avec nous
38:41on le rappelle champion olympique de football
38:43en 84 mais vous êtes aussi un entraîneur
38:45professionnel de renom parce que vous avez entraîné
38:47Châteauroux, le FC Metz
38:49et aussi la réserve du Hercélence
38:51mais aussi l'Ajaccio
38:53l'élite française
38:55comme c'est la France entière
38:57Dominique Bijota
38:59on se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio pour aborder
39:01un sujet qui va certainement vous étonner
39:03vous pensez certainement que
39:05nos athlètes vivent la grande vie
39:07villa, voiture de luxe, grand restaurant
39:09la réalité risque de vous étonner
39:11parce qu'elle est tout autre, à tout de suite sur Sud Radio
39:21Vous êtes bien sur Sud Radio
39:23à suivre les Jeux Olympiques
39:25avec le camarade Joseph
39:27qui est toujours avec moi
39:29on va accueillir au téléphone cette fois
39:31Maggie Nestoré-Otonadon
39:33ancienne athlète, désormais conseillère haute performance
39:35à l'Agence Nationale du Sport
39:37pour un sujet qui devrait faire
39:39beaucoup plus parler parce que
39:41aux Jeux Olympiques de Rio
39:4340% des athlètes français
39:45vivaient sous le seuil de Pauvaudet
39:47ce qui n'est visiblement plus le cas en 2024
39:49Joseph
39:51Effectivement, il y a eu un gros boulot qui a été fait
39:53justement par l'Agence Nationale du Sport
39:55mais on va demander directement à Maggie Nestoré-Otonadon
39:57qui était avec nous
39:59Bonjour
40:01Merci beaucoup d'être avec nous, alors dites-nous
40:03quel est exactement votre rôle au sein de
40:05l'Agence Nationale du Sport et c'est quoi exactement
40:07la haute performance dont fait aussi parler
40:09partie Claude Onesta
40:11Oui alors bonjour, moi je suis
40:13effectivement conseillère haute performance à l'Agence Nationale du Sport
40:15qui est un groupement d'intérêt public
40:17qui a été créé en 2019
40:19et notre rôle c'est d'accompagner
40:21les fédérations et les sportifs
40:23sur la préparation, sur les grands événements
40:25pour qu'ils soient dans les meilleures
40:27conditions possibles, aussi bien sur
40:29le point sportif que sur le point socio-professionnel
40:31donc on a
40:33effectivement travaillé en lien
40:35avec les fédérations sportives pour
40:37identifier les situations des sportifs
40:39qui sont aux Jeux Olympiques et Paralympiques
40:41de Paris et faire en sorte que
40:43leur situation socio-professionnelle
40:45soit la plus stabilisée possible
40:47et faire en sorte qu'il n'y ait
40:49aucun athlète de la délégation
40:51olympique et paralympique qui vive sous le seuil
40:53de pauvreté. Mais ça c'est incroyable
40:5540% des athlètes français qui vivaient
40:57sous le seuil de pauvreté
40:59au JO de Rio, ça veut dire quoi ?
41:01Vous les accompagnez sur le plan professionnel
41:03est-ce que des fois vous
41:05leur donnez carrément un budget pour qu'ils puissent
41:07mettre le pied à l'étrier
41:09vous leur faites rencontrer des gens
41:11concrètement, qu'est-ce que vous faites ?
41:13Alors il y a plusieurs choses, déjà c'est un travail
41:15qu'on mène en lien avec les fédérations sportives
41:17pour identifier au mieux les situations
41:19de tous les athlètes. On a recensé
41:21les situations des 5000
41:23athlètes, plus de 5000 athlètes qui sont
41:25sur les listes de haut niveau et tous les
41:27athlètes de la délégation ont été passer
41:29vraiment leur situation de façon individuelle
41:31et on voit au fur et à mesure de l'année
41:33alors il y a des athlètes qui sont sélectionnés très
41:35très tard donc on réajuste les situations
41:37mais on travaille quand même en lien avec
41:39les fédérations depuis pas mal de temps
41:41pour voir, donc ça peut être effectivement
41:43de l'aide à l'insertion professionnelle
41:45donc on a la chance d'avoir
41:47des entreprises, des partenaires
41:49des ministères qui accompagnent
41:51les sportifs avec des
41:53dispositifs qui s'appellent des conventions d'insertion
41:55professionnelle où le sportif est
41:57embauché par une entreprise
41:59par une administration et bénéficie
42:01d'un aménagement de son temps de travail
42:03donc ça c'est le premier
42:05la première chose qu'on peut mettre en place
42:07on a notamment l'armée des champions
42:09on a la police, on a les douanes
42:11on a des entreprises privées
42:13la SNCF, enfin pas mal d'entreprises qui accompagnent
42:15les sportifs donc ça c'est la première
42:17possibilité et ensuite
42:19si on a des athlètes qui ne sont pas
42:21dans un dispositif ou qui sont en dessous
42:23du seuil de pauvreté, on a la possibilité
42:25d'amener des aides financières directes
42:27ce qu'on appelle des aides personnalisées
42:29et on va verser des aides aux athlètes
42:31pour qu'ils arrivent au niveau du seuil de pauvreté
42:33et on travaille aussi avec la fondation du pacte
42:35de performance pour identifier
42:37des athlètes qui sont prioritaires à un accompagnement
42:39et on a des entreprises
42:41qui vont les accompagner via du mécénat
42:43ou via des contrats d'image et tout ça
42:45mis bout à bout fait qu'aujourd'hui
42:47on peut dire qu'on n'a aucun athlète de la délégation
42:49olympique et paralympique qui vit sous le seuil
42:51de pauvreté. Effectivement Sagan,
42:53par exemple un athlète
42:55on ne se rend pas forcément compte, on voit
42:57on est assez halluciné d'avoir vu ça juste avant
42:59les Jeux Olympiques
43:01pendant la préparation notamment dans l'athlétisme
43:03vous êtes vous même une ancienne athlète
43:05vous avez été double championne
43:07de France, vous étiez spécialiste
43:09du sprint. Est-ce que vous aussi à un moment
43:11vous auriez bien aimé avoir la possibilité
43:13de créer une cagnotte ? Certains ont dû faire
43:15des cagnottes. C'est hallucinant
43:17de voir ça avant les Jeux et pourtant vous les accompagnez
43:19Oui, alors après sur
43:21les cagnottes il faut être quand même
43:23avoir un regard assez
43:25objectif. Il faut
43:27regarder le niveau sportif des athlètes qui ont fait des
43:29cagnottes. Il y a beaucoup d'athlètes en athlétisme
43:31qui ont fait des cagnottes mais qui n'avaient pas le niveau
43:33sportif pour prétendre à une qualification
43:35et d'ailleurs on l'a vu
43:37moi j'ai recensé les cagnottes
43:39qui avaient été faites. Il y avait des athlètes
43:41qui étaient très loin de la performance. Il y en avait
43:43combien environ des cagnottes ?
43:45Là j'en avais recensé
43:47une trentaine
43:49et j'avais fait
43:51trois catégories, donc des athlètes
43:53qui étaient assez
43:55loin de la performance et sur ces
43:57athlètes-là il y en avait une vingtaine
43:59il n'y en a que deux au final qui se sont qualifiés
44:01pour les Jeux Olympiques.
44:03Ça veut dire que les autres étaient vraiment très loin de la
44:05performance et même
44:07avec une cagnotte, ils n'auraient pas
44:09fait, même avec de l'argent,
44:11les minima.
44:13Il faut regarder ça de façon
44:15assez lucide en se disant
44:17pourquoi ces athlètes-là font une cagnotte ?
44:19Parce que peut-être que s'ils n'ont pas
44:21de partenaire, c'est peut-être parce que leur niveau
44:23est trop éloigné de la performance.
44:25Moi, comme vous l'avez dit, j'ai fait du sprint
44:27à l'époque, je me suis posé la question
44:29je me suis dit, mais est-ce qu'avec un peu
44:31plus d'argent, j'aurais fait
44:33ou pas une médaille ? À un moment, il y a un principe
44:35de réalité, si on
44:37n'est pas au niveau de la performance
44:39même avec de l'argent, on ne fera pas les résultats.
44:41Alors après,
44:43c'est vrai quand même que quand on a
44:45un bon niveau et qu'on a besoin
44:47d'un accompagnement financier,
44:49l'aide peut aider,
44:51l'aide qui va être apportée
44:53peut permettre de faire plus de stages,
44:55peut permettre de travailler mieux
44:57sa récupération, voilà.
44:59Mais d'abord, il faut regarder le niveau de performance
45:01et ensuite, une fois qu'on a regardé le niveau de performance,
45:03se dire, effectivement, cet athlète-là
45:05avec un peu plus de moyens, peut-être qu'il y arriverait
45:07mais malheureusement,
45:09le constat qui est fait, c'est que
45:11la majorité des athlètes qui ont fait ces cagnottes-là
45:13aujourd'hui,
45:15ils ne sont pas au jeu ou alors
45:17leurs résultats ne sont pas forcément à la hauteur
45:19des espérances qu'ils avaient en faisant
45:21ces cagnottes. Merci beaucoup
45:23Magui, Nestoré et Antanon
45:25d'avoir été avec nous. On le rappelle, vous êtes une ancienne athlète
45:27et vous êtes conseillère haute performance
45:29à l'Agence Nationale du Sport
45:31et merci à Mathéo Lambleau d'avoir
45:33organisé cet entretien.
45:35Et pour conclure cette émission et ces J.O.,
45:37on retrouve Quentin Delger. Bonjour Quentin.
45:39Bonjour Maxime, bonjour à tous.
45:41Depuis une semaine, les podiums s'enchaînent dans ces Jeux Olympiques
45:43et si certains pays se contentent d'offrir une prime
45:45pour récompenser leurs athlètes,
45:47d'autres font des cadeaux un peu plus originaux.
45:49Oui, pour nous en France, ça reste banal,
45:51c'est 80 000 euros pour une médaille d'or,
45:5340 000 pour l'argent
45:55et 20 000 pour le bronze. A noter que ces chiffres
45:57ont quand même augmenté par rapport à Tokyo
45:59en 2021. Mais par exemple,
46:01les deux Hongkongais qui ont remporté le titre
46:03suprême en Escrime ont eu droit à des
46:05tickets de métro à vie de la part du
46:07gouvernement local. Et oui, une
46:09chaîne de salle de sport offre aussi
46:11aux 35 Olympiens de la métropole
46:13des adhésions pour qu'ils puissent représenter
46:15Hong Kong à leur meilleur niveau,
46:17dit l'entreprise. De son côté, la Corée du Sud
46:19garantit aux athlètes une dispense de services
46:21militaires. Vous savez que c'est obligatoire
46:23dans le pays pour tous les hommes entre 18 et 30 ans.
46:25Effectivement, et un peu plus
46:27fou encore, on va en Malaisie
46:29pour ceux qui ont ramené l'or. Alors dites-nous
46:31à quoi ils ont droit. Pour eux,
46:33c'est leur régime qui risque d'en prendre un coup.
46:35Quand ils vont rentrer au pays, les athlètes
46:37pourront accéder à de la nourriture à
46:39volonté. C'est une promesse d'une
46:41entreprise de la livraison locale.
46:43Le gouvernement, de son côté un Malaisien,
46:45leur a promis un SUV de la marque chinoise
46:47Sherry, un appartement de luxe, mais
46:49c'est une potentielle médaille à
46:51tempérer. Le pays ne compte à l'heure actuelle
46:53aucune médaille d'or pour le moment.
46:55Bon, effectivement, mais je ne suis quand même pas sûr
46:57que ce soit la meilleure idée de promettre le buffet
46:59à volonté pour les médailles d'or qu'on va retrouver ensuite.
47:01Et le Mexique a, lui,
47:03de son côté, opté pour un financement particulier.
47:05Oui, les médaillés vont recevoir
47:07une somme d'argent de l'État. Écoutez
47:09bien, ces fonds ont été confisqués par le
47:11ministère de la Justice des États-Unis
47:13à un homme politique mexicain accusé
47:15de blanchiment d'argent. Parfait
47:17pour l'État, comme ça, pas besoin de dépenser
47:19d'argent. En Indonésie, les champions
47:21olympiques ont, eux, le droit
47:23à des restaurants de boulettes de viande.
47:25Donc, ils deviennent, pour le coup, propriétaires.
47:27Et encore plus étonnant
47:29par la suite, des parcelles de terrain.
47:313 kilos d'or et 5 vaches.
47:33Bon, ça va bien avec les parcelles de terrain, pour le coup.
47:35Et si, pour l'instant,
47:37Singapour n'a aucune médaille, les athlètes locaux
47:39espèrent recevoir les mêmes cadeaux
47:41que Joseph Schuling, qui avait battu
47:43Michael Phelps en 100 mètres papillon à Rio.
47:45Il avait eu droit à des trajets gratuits
47:47avec chauffeur privé pendant un an
47:49et 1 million de miles offerts par la compagnie
47:51Singapour Airlines.
47:53Sympathique.
47:55Merci beaucoup, Quentin Gérard. Merci à tous de nous avoir
47:57suivis sur Sud Radio, chers auditeurs.
47:59On se retrouve demain à 10h,
48:01jusqu'à 13h sur Sud Radio. A demain.
48:03Merci beaucoup.

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