Mettez vous d'accord avec Eric Revel, Andrea Kotarac, Mehdy Raïche et Alexis Bachelay
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NewsTranscription
00:00On nous d'accord aujourd'hui autour d'Eric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio. C'est du lundi au jeudi à 7h25.
00:06Votentag, Valérie, bonjour à tous.
00:08Bonjour. Pourquoi, ça y est, vous allez partir en Allemagne ?
00:10Non, non, non. Mais j'ai fait allemand première langue en 6e.
00:13Ah, d'accord.
00:14Au lycée Gélo-Curie de Nanterre.
00:15Buenos días.
00:17D'Andréa Kotarek, bonjour, porte-parole du Rassemblement national.
00:21Bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Médié-Raïche, bonjour.
00:24Bonjour à toutes et à tous.
00:25Porte-parole de Génération Libre.
00:27Et Alexis Bachelet, maire adjoint à Colombes.
00:29Bonjour.
00:30Bonjour.
00:30En français.
00:31Il a un porte-badge bleu-blanc-rouge, donc on reste français.
00:37Le RN annonce la censure.
00:40Évidemment, c'est ce dont on parle dans l'actualité.
00:43Le cash est en train de disparaître.
00:45J'ai vu ça ce matin.
00:46Les gens payent de plus en plus avec leur carte bleue.
00:49Vous avez vu qu'il y a même des SDF qui ont des terminaux bancaires.
00:52Absolument, j'ai vu ça.
00:53L'église constate que 80% des dons sont faits avec des cartes bancaires maintenant.
00:57On remplace les troncs par les terminaux bancaires.
01:00Et que ça permet d'augmenter le don moyen des fidèles, qui est à 7 euros.
01:07Et puis polémique autour des calendriers de l'Avent.
01:10Sont-ils compatibles avec la laïcité ?
01:12C'est Xavier Bertrand qui a pris la parole pour dénoncer des mesures qui ont été annoncées dans certaines écoles.
01:21Vous savez, il y a des calendriers de l'Avent qui sont proposés aux enfants.
01:24Et les écoles ont refusé en disant que c'était une atteinte à la laïcité.
01:27Bref, tous ces sujets avec vous.
01:29Mais on va jouer sur Sud Radio.
01:31Figurez-vous que le début du mois de décembre annonce le retour du sapin de Noël.
01:35Et le sapin de Noël qui dit sapin de Noël dit cadeau.
01:38Alors évidemment, vous pouvez jouer et gagner de très, très nombreux lots en nous appelant.
01:44Évidemment, ce sera tous les jours, toute la journée jusqu'au 24 décembre.
01:50Le grand sapin, c'est maintenant.
01:52Vous l'avez peut-être gagné.
01:53Une enceinte Bluetooth JBL offerte par la Confédération des Buralistes.
01:57Une trousse de produits de beauté Maricor.
01:59Vous en rêvez, Eric ?
02:00Et puis plein, plein de cadeaux.
02:02Vous nous appelez au 826 300 300.
02:05Et si vous êtes le combientième appel ?
02:07C'est vous qui jouez aujourd'hui.
02:09Le quinzième appel, attention.
02:11Bonne chance.
02:13Et voilà, on vous attend.
02:15Et on vous donnera le gagnant dans un instant.
02:17Bonne chance.
02:18Bonne chance avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
02:21On va commencer peut-être avec vous, Andréa.
02:23C'est un focus ou plus qu'un coup de gueule sur ce qui se passe en Syrie.
02:29Oui, tout à fait.
02:31C'est bien loin de la censure, mais c'est une actualité qui m'a particulièrement choqué.
02:35Moi, je suis allé en Syrie.
02:36J'ai vu des chrétiens d'Orient en Syrie.
02:38Je m'étais même rendu à Maloula, qui est un des plus anciens villages chrétiens au monde.
02:43Et ces gens-là m'avaient expliqué quelle avait été l'occupation qu'ils avaient subie lors de la guerre en Syrie.
02:49Un an et demi sous Al-Qaïda en Syrie.
02:52Il fallait écouter, Valérie, ces femmes qui me parlaient de viol.
02:55Ces mères de famille qui m'expliquaient que leur maison avait été occupée par des djihadistes.
03:00Et j'ai remarqué que c'est reparti.
03:03Parce qu'il y a des chrétiens d'Orient, mais il y avait aussi des yézidis qui avaient été massacrés par Daesh.
03:10L'Allemagne avait même reconnu un génocide sur cette population-là.
03:13Et j'ai remarqué que c'était reparti.
03:15Je ne pensais pas, d'ailleurs, que ça puisse repartir.
03:19On a plein de djihadistes qui nous viennent d'Idlib, qui est une ville en Syrie,
03:23dont l'ONU expliquait elle-même que c'était le plus grand dépotoir d'islamistes et de terroristes au monde.
03:29Les voilà ressortis.
03:31Et revoilà l'hydre islamiste qui s'attaque aux Syriens.
03:35Donc mon coup de gueule, c'est le suivant.
03:37Moi, vous le savez, Valérie, j'ai commenté ici plusieurs choses.
03:39Je n'avais pas eu de mal à qualifier le Hamas comme organisation terroriste.
03:43Parce qu'à partir du moment où on s'attaque à des civils, à des femmes, à des hommes, sans défense, on est un terroriste.
03:48Mais mon coup de gueule, c'est qu'une certaine presse en France qualifie Al-Nosra, Daesh, tous ces takfiristes, ces islamistes,
03:54comme de simples rebelles.
03:56Et je trouve ça absolument inacceptable.
03:58Cette prise d'Alep est une très mauvaise nouvelle pour l'Europe.
04:02C'est une très mauvaise nouvelle pour les populations civiles au Moyen-Orient.
04:07Et on a vu des femmes se faire enlever, des femmes kurdes, absolument.
04:12Vous avez suivi cette actualité dont on parle finalement assez peu et qui est dramatique.
04:18Plus que dramatique, c'est qu'on a l'impression que l'histoire se répète et que cette région ne s'en sortira jamais à ce niveau.
04:25On a effectivement eu le cas de Daesh avant, mais c'est une arisienne qui revient sans arrêt.
04:33Et puis il y a aussi les conséquences possibles pour la France.
04:37Je ne sais pas ce que ça sera, je ne suis pas géopolitologue, donc je ne vais pas m'aventurer sur ce cas-là.
04:41Mais il y a aussi toutes les géopolitiques qui se passera autour d'Israël.
04:47On sait que du coup, ce qui se passe en Syrie, personne n'en parle aujourd'hui.
04:50Ou du moins, on vient juste d'en parler ce matin.
04:52Mais quand je pense à la gauche, notamment Rima Hassan qui se dit syrienne, mais pas un mot sur Bachar al-Assad lorsqu'il a assassiné 500 000 Syriens.
04:58Finalement, je trouve que le traitement de ce cas-là n'est pas assez mis en avant.
05:02Et franchement, je trouve la situation plus que dramatique, mais je ne sais pas ce que ça va amener dans quelques années, dans quelques mois sur le territoire français.
05:10Franchement, les conséquences au niveau du terrorisme islamique, je ne sais pas ce que ça donnera.
05:14Et je trouve ça plus que très préoccupant.
05:16Oui, il faut rajouter à ça ce qui se passe aussi en Afrique.
05:21Vous avez vu que les troupes françaises quittent le Tchad, remerciées avec un coup de pied derrière.
05:26La même chose au Sénégal.
05:28Bon, ça c'est la diplomatie du Mozart, la diplomatie qui s'appelle Emmanuel Macron.
05:32Mais au-delà de la blague, on peut se poser une question sans faire insulte à personne.
05:37C'est comment l'armée régulière tchadienne va pouvoir contenir les mouvements djihadistes, islamistes dans ces pays-là.
05:43Et comme répercussion à plusieurs années, il faut aussi se poser la question de savoir comment ces mouvements,
05:48qui ne seront plus retenus, qui ne seront plus combattus, à mon sens, avec efficacité,
05:53ne vont pas déferler ou venir en Europe.
05:56C'est le même sujet.
05:59On va marquer une pause et on se retrouve dans un instant.
06:02Vous voulez aussi parler de la Syrie, Alexis Bachelet, à tout de suite.
06:15Et c'est le moment de retrouver notre gagnant ou notre gagnante.
06:20Bonjour Nadia.
06:22Bonjour Sud Radio.
06:24Bonjour, vous nous appelez de Castelgineste, c'est cela ?
06:27C'est cela, de la Haute-Garonne.
06:29La Haute-Garonne, vous êtes une fidèle de Sud Radio ?
06:32Complètement, oui, complètement.
06:34Vous préparez votre sapin, vous l'avez déjà décoré ou pas encore ?
06:39Non, pas encore, ça ne va pas tarder, ça ne va pas tarder.
06:43Vous avez des enfants, des petits-enfants ?
06:45Voilà, des petits-enfants, trois petits-enfants, voilà.
06:48Et on commence à préparer les cadeaux, oui.
06:51Alors, qu'avez-vous gagné ? On va découvrir votre cadeau.
06:56Alors, c'est un cadeau d'un montant de 200 euros pour vous offrir des bracelets.
07:01Le Vent à la Française, la marque de bracelets mixte d'excellence 100% française
07:08avec des matières confectionnées main, garantie à vie, plus de 1000 magasins.
07:14Et il y a même un site pour aller les voir.
07:17Donc ça va être pour vous le cadeau, j'imagine ?
07:20Oui, oui, ce n'est pas pour les enfants, merci.
07:23Merci à vous, merci Nadia d'avoir été avec nous.
07:27Et vous aussi, et puis continuez d'écouter Sud Radio.
07:31Et Le Grand Sapin, c'est tous les jours sur Sud Radio, continuez de nous écouter.
07:36Alors, nous on va commencer, continuer nos commentaires de l'actualité
07:41avec Éric Crevelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
07:44On vous retrouve à 7h25 du lundi au jeudi dans Le Grand Matin Sud Radio.
07:48Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National.
07:50Mehdi Raich, porte-parole de Génération Libre.
07:53Et Alexis Bachelet, maire adjoint à Colombes.
07:55On va revenir sur cette menace de censure que fait peser le Rassemblement National.
08:01On va parler de notre usage de l'argent et des cartes bancaires.
08:05Visiblement, nous payons de plus en plus souvent avec des cartes bancaires.
08:08Les calendriers de l'avance sont-ils compatibles avec la laïcité ?
08:11Et puis, je voudrais bien qu'on reparle de cette proposition
08:15qui a été faite de supprimer les protections des premiers ministres.
08:18Je vous entendais, Éric Crevelle, ce matin, dire qu'il n'y a pas qu'eux.
08:21Il y a aussi ce qu'on appelle les T4.
08:23Absolument, les ministres de l'Intérieur.
08:25Les anciens ministres de l'Intérieur, les anciens ministres de la Défense.
08:27Tout ça, ça coûte 4 millions d'euros par an.
08:29C'est-à-dire plus que les 1,5 pour assurer la protection des anciens premiers ministres.
08:33On en parlera dans un instant.
08:35On continue notre tour de table.
08:37On parlait de la situation en Syrie, de la ville d'Alep, qui est aux mains des djihadistes.
08:42Vous aussi, Alexis Bachelet, vous vouliez parler de ce conflit en Syrie.
08:46Déjà, on a commencé à débattre pendant le journal.
08:50Absolument.
08:51Du coup, en écoutant Andréa Kotarac, j'ai vu qu'il avait un point commun avec Rima Hassan.
08:55C'est qu'il avait du mal à rappeler dans quel état se trouve la Syrie aujourd'hui,
09:00après 13 années de guerre civile.
09:02Une Syrie ensanglantée, toujours dirigée par Bachar el-Assad.
09:07600 000 morts.
09:095 millions de réfugiés syriens, dont une grande partie d'ailleurs sont en Turquie.
09:134 millions.
09:15Ce qui explique d'ailleurs pourquoi la Turquie se mêle des affaires syriennes.
09:18Parce que c'est un enjeu aussi de politique intérieure pour eux.
09:20Et donc, se contenter de déplorer la chute d'Alep aux mains d'un...
09:25Moi, je ne sais pas comment appeler un ramassé.
09:27Il y a sûrement des islamistes là-dedans.
09:29Il y a un tas de groupes armés, dont la plupart sont financés par la Turquie.
09:33Il y a aussi, sans doute, un agrégat de gens
09:35qui étaient issus des anciennes rébellions contre Bachar el-Assad.
09:39Donc, il y a des groupes islamistes.
09:41Mais, qui occupait Alep auparavant ?
09:43Vous dites, c'est affreux.
09:45Alep était occupé par l'armée de Bachar el-Assad
09:49et par des milices chiites financées par l'Iran.
09:53Alors, je ne suis pas sûr que les gens soient tous désespérés.
09:57Que ces gens-là, donc Bachar el-Assad,
09:59qui a massacré son peuple,
10:01qui a utilisé quand même les armes chimiques,
10:03qui est resté au pouvoir avec l'aide de l'aviation russe,
10:07avec le soutien de l'Iran et les milices chiites,
10:11du Hezbollah, aussi présent fortement en Syrie.
10:13Donc, c'est tous ces gens-là que vous regrettez, finalement,
10:15qu'Alep ne soit plus aux mains.
10:17Moi, ce que je dis, c'est qu'aujourd'hui,
10:19le régime de Bachar el-Assad,
10:21et pourquoi faut-il s'en étonner,
10:23est-il légitime parce qu'il a massacré son peuple
10:25et qu'il n'y a pas qu'à Alep
10:27que Bachar el-Assad est conspué.
10:29Il y a des manifestations en ce moment dans tout un tas de villes
10:32parce que je pense qu'à un moment donné,
10:34compte tenu de l'affaiblissement
10:36de l'Iran, du Hezbollah
10:38et de la Russie, qui sont les bailleurs de fond
10:40et les soutiens de Bachar el-Assad,
10:42oui, le régime de Bachar el-Assad peut s'effondrer
10:44du jour au lendemain.
10:46Qu'est-ce qui va se passer après ?
10:48Là, je suis comme tout le monde,
10:50c'est très complexe.
10:52On peut être inquiet, effectivement.
10:54On peut avoir une prise de pouvoir par des groupes
10:56très radicaux, islamistes, etc.
10:58Peut-être que le pays sera partitionné
11:00entre une partie qui est déjà
11:02aux mains de l'Iran dans l'Est,
11:04une autre partie au Nord
11:06qui est aux mains de la Turquie,
11:08qui semble vouloir prendre date
11:10et prendre position fortement dans le pays.
11:12Mais en tout état de cause,
11:14moi, M. Kotarac, je n'ai pas
11:16aucune sympathie envers le régime
11:18de Bachar el-Assad.
11:20Parce que j'ai conscience
11:22du niveau de crime
11:24que ce régime a commis
11:26et je sais, mais je le sais, que dans les médias
11:28et en France, il y a une partie de l'élite
11:30qui avait de la sympathie pour Bachar el-Assad.
11:32Moi, quand j'étais député, il y a des gens,
11:34un certain nombre de parlementaires, qui s'étaient rendus
11:36au chevet du régime en 2016
11:38et je l'avais dénoncé. Ce que j'avais dit, c'est
11:40cautionner ce qui se passe là-bas.
11:42– Là, c'est entre la peste et le choléra.
11:44– C'est entre la peste et le choléra.
11:46Mais il ne faut pas s'étonner.
11:48– Vous avez un journal comme Libération
11:50qui parle de ce groupe djihadiste,
11:52Hayat Tahrir al-Sham,
11:54qui est un groupe djihadiste.
11:56On le voit en signe de ralliement.
11:58C'est un groupe djihadiste.
12:00Vous pouvez dire ce que vous voulez.
12:02Peut-être des rebelles.
12:04– L'opposition syrienne, ce n'est pas que des djihadistes.
12:06– Mais là, en l'occurrence à Alep.
12:08– Il y a aussi d'autres gens qui ne veulent plus de Bachar el-Assad.
12:10– Bien sûr, mais quand vous voyez les images
12:12de ce qui s'est passé à Alep, on n'a pas le sentiment
12:14que ce soit des rebelles
12:16modérés, si on peut employer
12:18le terme de rebelles modérés.
12:20Quand on voit les femmes yézédies qui sont embarquées
12:22dans des voitures, je ne vois pas en quoi
12:24ce sont des rebelles modérés et en quoi
12:26ça joue.
12:28Donc je trouve que
12:30défendre,
12:32d'attaquer
12:34Bachar el-Assad, certes, qui est un bourreau
12:36sanguinaire, etc., me paraît
12:38assez déplacé compte tenu de ce qui vient de se passer.
12:40– Ah oui, vous trouvez que c'est déplacé de rappeler
12:42qu'il a mis son pays dans une situation catastrophique
12:44et qu'à un moment donné, effectivement,
12:46les gens sont sommés de choisir entre la peste et le choléra.
12:48– Vous êtes en train de dire, il vaut mieux
12:50finalement avoir des djihadistes
12:52qui vont violer, massacrer des femmes ?
12:54– Non, de toute façon,
12:56les crimes du régime, ils sont sans nom.
12:58Il y a eu des viols aussi sous Bachar el-Assad,
13:00il y a eu des crimes. Moi, ce que je veux juste dire,
13:02c'est qu'il faut expliquer la complexité
13:04des choses et pas donner à voir
13:06effectivement une partie de la vérité. C'est ça que
13:08je voulais dire pour établir un petit peu les choses.
13:10– En fait,
13:12c'est ce que je disais hors antenne,
13:14c'est que c'est très compliqué de...
13:16En fait, ce n'est pas parce qu'on dit que
13:18la situation est catastrophique sur place et qu'effectivement
13:20il y a des djihadistes qu'on cautionne ce qu'a fait Bachar el-Assad avant.
13:26Je l'ai dit, de toute façon, il utilise des armes chimiques,
13:28il a tué 500 000 Syriens,
13:30ça a été réprimé dans le sang.
13:32En fait, pour moi, c'est très difficile de me placer sur ce sujet
13:34si ce n'est que d'être du côté des civils.
13:36C'est eux qui prennent chair dans la tête.
13:38Donc, à part finalement
13:40avoir un regard très lointain
13:42et se dire, mais on ne sait pas comment ça va évoluer,
13:44pour moi, c'est difficile de trancher
13:46d'un côté ou d'un autre, même si je sais
13:48ce qu'il y a dans le djihadisme, mais je ne veux pas du tout de ça.
13:50Je sais ce qu'il y a dans ces milices-là,
13:52mais c'est tellement aujourd'hui un conglomérat,
13:54la situation évolue minute par minute,
13:56on ne sait pas quelle force...
13:58C'est un peu comme ce qui s'est passé à Daesh.
14:00Daesh, c'était en fait un conglomérat au départ de plusieurs mouvances islamistes
14:02et puis il y en a une partie, une faction
14:04qui a pris le pouvoir et toutes les autres ont été assujetties.
14:06Là, on ne sait pas ce qu'il va se passer.
14:08Lorsqu'il y a eu la révolution en Iran,
14:10les molas se sont associés aux communistes.
14:12Les communistes ont dit, on va faire la révolution.
14:14On ne sait pas ce qu'il va se passer.
14:16On ne sait pas quelle sera la tendance en interne
14:18au sein de ces mouvances-là.
14:20Donc pour le moment, à part dire,
14:22prions pour les civils pour que ça se passe au plus vite
14:24et que vite se dégage quelque chose
14:26de positif de cette situation,
14:28je ne vois pas ce qu'on peut dire.
14:30Oui, alors moi je vais être d'un cynisme absolu.
14:34Bon, Bachar el-Assad,
14:36quand il a gazé son peuple,
14:38une partie de son peuple,
14:40les puissances occidentales se sont posées la question
14:42de voir s'il fallait
14:44le déstabiliser,
14:46voire même lui réserver
14:48le sort qu'on avait réservé à d'autres dictateurs.
14:50On pense à Saddam Hussein ou à Kadhafi.
14:52Et le cynisme
14:54trouve sa place là. C'est-à-dire que
14:56quand vous déstabilisez un pays comme la Syrie
14:58et que vous faites sauter
15:00son dictateur, bien malin
15:02qui sait ce qui se passe
15:04en réalité derrière. C'est pour ça qu'Alexis a raison.
15:06C'est d'une complexité folle.
15:08Je ne dis pas qu'il faut maintenir Bachar el-Assad.
15:10Depuis des années,
15:12notamment les Américains se sont posés
15:14la question de savoir s'il fallait renverser
15:16ou pousser
15:18à la déchéance de ce type.
15:20Et en fait, quand on voit les exemples
15:22de ce qui s'est passé en Irak ou en Libye où il y a quasiment plus
15:24d'Etat, et je ne parle pas des problèmes d'immigration
15:26que ça génère derrière, malgré tout,
15:28je pense que les puissances occidentales
15:30avec un cynisme politique, évidemment
15:32qui n'épargne pas
15:34les peuples qui souffrent de ce dictateur,
15:36ces puissances occidentales se posent
15:38la question en réalité. Ce n'est pas si simple
15:40que ça, que de décider de
15:42renverser un type comme Bachar el-Assad.
15:44Très rapidement,
15:46ce n'est même pas les Occidentaux
15:48qui font la pluie le beau temps, puisque moi je me souviens
15:50de Laurent Fabius, de gauche, comme vous,
15:52qui expliquait que M. el-Assad
15:54ne devrait plus vivre. La France
15:56voulait renverser Bachar el-Assad.
15:58Mais il expliquait dans le même temps qu'Al-Nosra,
16:00Al-Qaïda, faisaient du bon boulot en Syrie.
16:02Je ne suis pas d'accord avec ça.
16:04Je ne vous explique pas que Bachar el-Assad est un exemple de démocratie.
16:06Loin de là. Je veux dire, personne ne peut le dire
16:08autour de cette table.
16:10Ceci étant dit,
16:12je respecte le droit international, je respecte la Syrie
16:14telle qu'elle est dans son entièreté,
16:16et que le chef d'Etat qui est reconnu
16:18internationalement s'appelle, malheureusement,
16:20mais en tout cas, c'est Bachar el-Assad.
16:22Par ailleurs, je vous indique quand même que...
16:24Excusez-moi, je termine juste un point.
16:26Vous savez que 5 pays de l'Union Européenne
16:28ont rouvert leur ambassade à Damas.
16:30Vous savez aujourd'hui que Mme Mélanie
16:32a demandé à ce qu'un émissaire européen
16:34soit à Damas pour rétablir
16:36les liens diplomatiques avec Damas.
16:38Donc la France, finalement,
16:40apparaît comme l'un des derniers pays
16:42à ne pas rouvrir son ambassade.
16:44Donc il y a aussi une réelle politique,
16:46et ce n'est pas en agitant Iran, Iran, Iran
16:48que vous allez me faire peur.
16:50Vous prenez le cas de l'Arménie où des chrétiens sont massacrés.
16:52Si l'Azerbaïdjan n'a pas rasé l'Arménie de la carte,
16:54c'est aussi grâce à l'Iran.
16:56Donc si vous voulez, la géopolitique, c'est très complexe.
16:58Il ne faut pas la résumer à noir ou blanc,
17:00ou à noir et noir.
17:02Vous avez uniquement parlé de ce qui se passait à Alep,
17:04sans rappeler le contexte.
17:06C'est ça qui est dérangeant.
17:08Quand je vois une population qui fuit leur maison,
17:10quand je vois des réfugiés,
17:12quand je vois des femmes kurdes qui sont enlevées
17:14par des djihadistes, qui vont certainement être violées derrière,
17:16pardon, mais je ne peux pas me satisfaire de ça,
17:18vous peut-être, pas moi.
17:20Un mot, et puis on va avancer.
17:22Un mot, parce que personne ne se satisfait
17:24des violences qui sont commues contre les populations civiles,
17:26mais rappelons une énième fois
17:28que celui qui a fait tirer sur son peuple,
17:30qui l'a gazé, c'est Bachar el-Assad, et que par ailleurs.
17:32Contrairement à ce que dit M. Kotharak,
17:34la normalisation de la Syrie ne va pas de soi.
17:36Mais vous semblez...
17:38C'est un pays qui est encore sous sanction,
17:40et pardon de le rappeler, à un moment donné,
17:42oui, moi je ne suis pas pour qu'on chasse
17:44Bachar el-Assad.
17:46Je pense qu'il faut laisser son peuple faire le boulot.
17:48Et que si la Russie et l'Iran n'étaient pas intervenus,
17:50Bachar el-Assad serait déjà
17:52en Russie,
17:54chez son ami Poutine,
17:56ou à Téhéran.
17:58Il a reçu un soutien militaire.
18:00C'est pour ça que j'ai dit que l'Occident n'a pas réussi.
18:02L'Occident n'a pas réussi à remettre sa charge.
18:04Sinon, il serait plus au pouvoir, son peuple l'aurait chassé.
18:06Si je veux aller dans le sens d'Éric Revel,
18:08c'est qu'en fait, la situation de la Syrie
18:10aujourd'hui, c'est qu'il faut qu'elle ne soit pas assez
18:12forte pour...
18:14En fait, il y a une question qui est vraiment
18:16de la réelle politique, c'est que si l'état syrien
18:18est trop fort, on met en avant trop Bachar el-Assad,
18:20et on peut avoir des situations comme il a fait
18:22à gazer 500 000 personnes...
18:24Les armes chimiques, c'était pas du gaz.
18:26Et en même temps, il ne faut pas qu'il soit
18:28assez faible pour tomber aux mains des djihadistes.
18:30Donc toute la question est de savoir
18:32quel équilibre il y aura aujourd'hui.
18:34Et toute la question de la géopolitique du Moyen-Orient
18:36à ce niveau, elle se situe ici.
18:38Donc en fait, on est dans une situation
18:40où finalement tous les civils vont payer.
18:42– Allez, petite pause et on se retrouve dans un instant
18:44avec vous pour commenter l'actualité.
18:46À tout de suite.
18:48– Parlons vrai.
18:50– Sud Radio.
18:52– Sud Radio.
18:54Le 10h midi, mettez-vous d'accord.
18:56Valérie Expert.
18:58– Et on continue, on va passer bientôt
19:00à la politique française.
19:02Éric, un focus
19:04sur la démission
19:06immédiate de
19:08Carlos Tavares, le patron de Stellantis.
19:10– Alors Stellantis, c'est 15,
19:1217 marques de voitures.
19:14– Oui, Renault. – Non, c'est pas Renault.
19:16C'est Peugeot, Citroën, Jeep,
19:18Dodge, Opel, Fiat,
19:20Alfa Romeo, etc.
19:22Alors qu'Alaos Tavares, c'était à l'origine
19:24un bras droit de Carlos Ghosn chez Renault,
19:26ça a été un peu le dieu sur terre
19:28pendant quelques années dans le secteur de l'automobile.
19:30Il avait réussi un redressement spectaculaire
19:32des marques.
19:34Là,
19:36le secteur automobile dans sa grande globalité
19:38est en grande difficulté, ce qui d'ailleurs
19:40entraîne un amoncellement de plans sociaux
19:42massifs en France mais ailleurs.
19:44Pas seulement dans le secteur automobile
19:46mais aussi chez les équipementiers.
19:48Je pense à Thyssen Group qui fait de l'acier en Allemagne
19:50qui vire 11 000 personnes.
19:52C'est un secteur qui est
19:54sinistré totalement avec la concurrence chinoise
19:56et Carlos Tavares donc
19:58a enregistré ce qu'on appelle
20:00un profit warning, c'est-à-dire
20:02une mise en alerte sur ses résultats.
20:04Alors ce qui est un peu surprenant, c'est pas
20:06qu'il quitte la tête de Stellantis
20:08puisque ça avait été acté
20:10qu'il partirait en 2026.
20:12Sa première réaction, ça avait été de dire
20:14au fait, ma femme me veut plus souvent à la maison
20:16donc je vais arrêter.
20:18Il a des émonuments très confortables.
20:20Il est payé à coups de dizaines de millions d'euros
20:22mais il avait redressé considérablement.
20:24Mais la grande surprise, ça a été hier soir
20:26puisque son conseil d'administration
20:28lui a demandé de partir
20:30immédiatement. Alors il y aurait
20:32des divergences de stratégie.
20:34Carlos Tavares souhaitant
20:36plutôt continuer
20:38à couper dans les effectifs,
20:40on l'appelait le cost-killer, alors que
20:42ses actionnaires verraient plutôt une stratégie
20:44de plus long terme.
20:46J'ai lu différents papiers,
20:48réactions depuis cette annonce surprise
20:50d'hier soir du départ de Carlos Tavares.
20:52J'avoue que j'ai pas trouvé, à mon sens
20:54mais je me trompe peut-être complètement
20:56les raisons parce que c'est quand même
20:58très surprenant qu'il ait de mauvaises résultats,
21:00qu'il y ait une divergence de stratégie
21:02au sein de son conseil. C'est 255 000
21:04travailleurs dans le monde,
21:06Stellantis, c'est considérable.
21:08J'attends
21:10peut-être quelques jours pour y voir
21:12un peu plus clair. En tout cas,
21:14c'est un peu le dieu
21:16de l'automobile
21:18qui vient de tomber de son piédestal.
21:20Carlos Ghosn, ça fait beaucoup
21:22de dieux de l'automobile qui tombent de leur piédestal.
21:24C'était peut-être pas des dieux en fait.
21:26Mais dit-vous, c'est un coup de gueule.
21:28Oui, ironique.
21:30Très rapidement sur
21:32Joe Biden
21:34qui gracie son fils.
21:36Hunter Biden,
21:38je trouve ça absolument fabuleux.
21:40Il y a quelque chose
21:42de saisissant.
21:44En fait, la manière dont s'est
21:46présenté Joe Biden lorsqu'il était élu,
21:48c'est qu'il était un président éthique, progressiste.
21:50Et puis finalement, ce qu'on retiendra de son mandat,
21:52ce n'est pas un grand discours,
21:54ce n'est pas une phrase. Non, c'est qu'il a gracié son fils.
21:56Et lorsque nous, on a analysé
21:58en France la situation politique aux Etats-Unis,
22:00notamment avec l'élection Kamala Harris-Donald Trump,
22:02on est allé à dire non, ce sera
22:04le vote des femmes qui fera la différence.
22:06Mais au fond, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
22:08C'est que les Etats-Unis,
22:10quand on voit Joe Biden
22:12agir de cette manière-là,
22:14on a l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses.
22:16C'est une justice qui porte
22:18des Ray-Bans et qui sort d'Air Force One.
22:20Et c'est ce qui
22:22alimente profondément le populisme.
22:24Et c'est quelque chose qu'on peut faire en parallèle avec la France.
22:26Quand nous, on a des histoires avec
22:28les attachés parlementaires, quand on a des histoires
22:30avec les emplois fictifs, je pense à Jacques Chirac
22:32avec la mairie de Paris à l'époque, finalement,
22:34on a l'impression d'une collusion entre le pouvoir politique
22:36qui devient personnel
22:38et une sorte d'injustice.
22:40Il serait quelque part irresponsable, il pourrait toujours s'en sortir.
22:42Et ce sentiment-là,
22:44c'est quelque chose que je pense que les politiques français
22:46n'ont pas assez bien saisi.
22:48C'est ce qui alimente pour moi le populisme
22:50aussi bien à gauche, à droite,
22:52et même au centre, j'ai envie de dire.
22:54Et c'est ce qui mine profondément la démocratie.
22:56Et je me trouve malade de ce sentiment-là aujourd'hui.
22:58Quand je vois Joe Biden faire ça,
23:00je trouve que c'est juste symptomatique de ce qui traverse
23:02aujourd'hui les démocraties, cette collusion
23:04entre le pouvoir politique
23:06qui, finalement, s'accapare,
23:08qui est un justif à deux vitesses,
23:10il est un peu au-dessus des lois,
23:12ils arrivent toujours à s'en sortir d'une manière ou d'une autre.
23:14Et finalement, le citoyen lambda
23:16qui se dit, moi finalement, quand je dois payer,
23:18je vais payer plein pot.
23:20On peut quand même remarquer une chose, c'est que Trump,
23:22depuis qu'il a été élu, avant son intronisation officielle
23:24au mois de janvier aussi, il n'a eu
23:26aucune poursuite
23:28contre lui.
23:30Il a été lavé aussi, mais vous avez raison.
23:32— Après avoir gagné.
23:34— Oui, oui, après avoir gagné. Mais ce que je veux dire, vous avez raison,
23:36c'est que ça alimente une espèce de suspicion.
23:38C'est-à-dire que nous, on est des justiciables
23:40ordinaires
23:42qui doivent payer rubis sur l'ongle
23:44et d'autres, ben voilà.
23:46Parce que le fils de Joe Biden,
23:48c'est un drôle de concours.
23:50— Oui, parce qu'il avait
23:52concédé à avoir
23:54trafiqué de la drogue,
23:56acheté de la drogue.
23:58— Fraude fiscale.
24:00— Et donc Joe Biden
24:02a dit qu'aucune personne raisonnable
24:04qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter
24:06ne peut aboutir à une autre
24:08conclusion que celle-ci. Hunter a été
24:10pointé du doigt uniquement parce qu'il est mon fils.
24:12— C'est-à-dire qu'en héritage politique, il laisse ça ?
24:14— Oui, bien sûr.
24:16— C'est se tirer une balle dans le pied.
24:18La seule chose qu'on retiendra de Joe Biden, à la fin,
24:20c'est que « allez, mon fils a fait des
24:22grosses conneries, allez, je te grâcie ».
24:24Je trouve ça terrible.
24:26Pour la démocratie américaine, qui est quand même une très grande démocratie,
24:28voir ça alors qu'ils sont quand même
24:30dans un moment particulier de leur histoire, je trouve, avec l'intensité
24:32de l'élection politique, on se retrouve
24:34avec un président qui dit « mais non, mon fils fait des bêtises,
24:36c'est pas grave, je le grâcie ». Et on parle pas de petites bêtises.
24:38— Non, non, on parle de choses assez graves.
24:40Et Donald Trump avait dit qu'il le poursuivrait.
24:42Mais je comprends pas. Est-ce qu'il a pas été condamné ?
24:44Pour l'instant, il était en attente de procès.
24:46— Mais c'est encore pire.
24:48— Mais ça veut dire qu'il lève...
24:50— Il prend de l'avance.
24:52— Parlons...
24:54On va commencer avec
24:56la petite phrase rapportée par Le Monde.
24:58Brigitte Macron qui aurait dit
25:00lors d'un dîner « Ariel Domballe,
25:02les Français ne méritent pas mon mari ».
25:04Ça agite beaucoup nos auditeurs.
25:06Bon.
25:08Propos rapportés.
25:10— Bah oui, c'est dur, compliqué de... Voilà. Maintenant...
25:12— De commenter des propos de table.
25:14— Oui. Surtout si c'est à la fin d'un dîner.
25:16— Surtout si c'est à la fin d'un dîner.
25:18Elle le pensait peut-être pas.
25:20— En tout cas, pourquoi est-ce que
25:22cette rumeur prend corps ? Parce qu'en fait, ça colle assez
25:24à l'image que l'on a, nous,
25:26à tort ou à raison, de l'arrogance de Macron.
25:28C'est-à-dire qu'on le perçoit tellement
25:30comme étant, comme s'estimant
25:32supérieur à la Terre entière.
25:34Même si Jupiter,
25:36je le rappelle, puisque maintenant,
25:38il fait beaucoup de voyages et qu'il va dans beaucoup d'hôtels,
25:40Jupiter est devenu Mercure. Vous voyez ?
25:42C'est comme la marque d'hôtel.
25:44Mais en fait, ça correspond. C'est-à-dire que
25:46l'arrogance de Macron peut
25:48susciter chez sa femme
25:50l'idée qu'il est tellement au-dessus de la mêlée
25:52qu'on le mériterait pas, quoi.
25:54Mais à mon avis, si elle l'a dit,
25:56il n'y a pas plus symbole de déconnexion
25:58que cette phrase-là, si elle a été dite.
26:00Parce que ça veut dire que, en fait,
26:02non seulement vous n'êtes pas digne de l'avoir comme président,
26:04mais en plus, vous ne pouvez pas le comprendre
26:06puisque vous êtes en dessous de la mêlée
26:08et que lui, c'est l'arbitre des élégances.
26:10— Oui, justement, je voudrais en dire
26:12sur ça. Je partage ce qu'elle dit, mais
26:14il y a quelque chose qui m'intéresse.
26:16Vous avez dit « si c'est dit ».
26:18— Oui, bah oui.
26:20C'est un propos qu'Arielle Dombas l'aurait dit, je crois,
26:22lors du dîner.
26:24— Non, c'est... Oui. Non, non.
26:26— C'est Brigitte Macron parlant à Arielle Dombas.
26:28Déjà, c'est tout un programme.
26:30On est en visiteur.
26:32— Mais c'est totalement misogyne, ce que vous dites.
26:34— Moi, j'ai beaucoup de mal avec les propos rapportés.
26:36— C'est l'élite de l'élite, quoi.
26:38— Les propos rapportés, j'ai beaucoup de mal. Non seulement ça pourrait dire
26:40que ça peut être du pipo, finalement, c'est totalement faux
26:42et on parle sur quelque chose de faux.
26:44— Ça pourrait être très malveillant.
26:46— Et au fond, ça pourrait aussi dire que quelqu'un a trahi.
26:48— Ça peut être une confidence qu'on fait, un déni.
26:50Et puis finalement, ça sort dans la presse.
26:52— Et que d'oreiller en oreiller...
26:54— Voilà. Moi, je trouve ça très malaisant, ce genre de phrase.
26:56— Ce sont deux journalistes plutôt très sérieuses,
26:58Pierre Gatinois et Solène Deroyer,
27:00qui ont rapporté ces propos.
27:02— Oui.
27:04— En même temps, il faut parler pour Valérie.
27:06— Oui, oui, mais...
27:08— Si les journalistes n'écoutaient pas aux portes,
27:10vous seriez moins bien payés.
27:12— Vous avez une drôle d'idée du métier de journaliste.
27:14— Oui, absolument.
27:16— Alexis, Alexis.
27:18— Andréa, mais...
27:20— La première chose qui me choque, moi,
27:22c'est sur la forme.
27:24Que fait Ariel Dombasle, là-bas ?
27:26Parce qu'en fait...
27:28— C'était pour la remise
27:30de Légion d'honneur à Michel Sardou.
27:32— D'accord.
27:34Et la deuxième chose, c'est quelle déconnexion.
27:36Quelle déconnexion, parce qu'on a à la fois,
27:38si c'est vrai, évidemment,
27:40une Brigitte Macron qui explique
27:42que le peuple français ne mérite pas son mari
27:44et de l'autre, on a des sondages qui vous expliquent
27:46que plus de 60% des Français souhaitent
27:48que son mari démissionne, en fait.
27:50Donc on a vraiment un écart grandissant
27:52entre les, entre guillemets,
27:54élites et le peuple français.
27:56— Absolument. — Moi, j'ai juste un mot à dire.
27:58Pas pour commenter ça, parce que c'est...
28:00C'est drôle.
28:02Mais en fait, même si c'est pas vrai,
28:04c'est crédible.
28:06Parce que ça dit ce que les Français ressentent
28:08par rapport à Emmanuel Macron.
28:10C'est-à-dire que c'est un narcisse qui fait de la politique
28:12et comme il ne l'est pas,
28:14voire même je pense qu'il est maintenant fortement rejeté,
28:16il en vient à penser
28:18que les Français ne le méritent pas.
28:20Donc même si c'est pas vrai,
28:22quand on voit le mandat d'Emmanuel Macron, c'est crédible.
28:24C'est narcisse en politique.
28:26— Allez, narcisse en politique,
28:28et on va voir si Eric nous trouve une punchline pour Barnier.
28:30À tout de suite.
28:32— Parlons vrai.
28:34— Sud Radio.
28:36— Parlons vrai.
28:38— Sud Radio.
28:40— D'accord. Valérie Expert.
28:42— Mettons-nous d'accord si le gouvernement
28:44ne se met pas d'accord
28:46avec l'ERN. En tout cas,
28:48n'accède pas aux lignes rouges
28:50qui ont été posées
28:52par l'ERN.
28:54Il risque de sauter. L'ERN annonce
28:56la censure. Le gouvernement Barnier
28:58est tout à fait
29:00en danger. Vous avez un mot
29:02pour Michel Barnier ?
29:04— Moi, je continue à le trouver courageux.
29:06Vous allez me dire qu'il n'avait pas accepté le job.
29:08Alors je le trouve
29:10courageux. Moi, ce qui m'avait plu,
29:12puisque vous aimez mes punchlines,
29:14c'est qu'entre Gabriel Attal,
29:16qui avait été catastrophique au moment de la passation de pouvoir,
29:18vous vous en souvenez,
29:20le mec qui te donnait des cours alors qu'il a été 8 mois
29:22même pas Premier ministre,
29:24et qu'il explique dans le point qu'il a un rendez-vous
29:26avec l'histoire des Français, si vous voulez. Bon, au secours.
29:28C'est qu'on était passé d'un Premier ministre youtuber
29:30à un Premier ministre Lagardé-Michard. Voyez,
29:32Lagardé-Michard qui était le recueil des textes de français
29:34que ma génération apprenait.
29:36Tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire qu'il n'a
29:38aucune carte en main, Barnier. Il le sait depuis longtemps.
29:40Mais il a incarné
29:42la fonction... Vous savez, moi, je me souviens
29:44de cette formule qu'il a eue face à Mathilde Panot,
29:46que je ne porte évidemment pas dans mon cœur politique,
29:48où il avait dit « Madame, plus
29:50vous serez agressive,
29:52plus je serai respectueux ».
29:54Eh bien ça, c'est le style Barnier
29:56qui me va bien, parce que ça apaise,
29:58ça rassure. Maintenant, pour le reste,
30:00Barnier, qu'est-ce qu'il peut faire ?
30:02Rien. Et les Français, qu'est-ce qu'ils attendent ?
30:04Ils attendent de savoir à quel sous ils vont être bouffés fiscalement.
30:06Les entreprises attendent la même chose.
30:08Donc en fait, on est en espèce d'état d'apesanteur
30:10dont Barnier n'est pas le responsable,
30:12et donc je crains qu'il fasse les frais. Pendant ce temps-là,
30:14pendant ce temps-là, Jupiter,
30:16Mercure, Voyage...
30:18Tout le monde a souri.
30:20On doit le dire, je dois confesser,
30:22quand on a entendu pendant le journal qu'il était
30:24en Arabie Saoudite pour la COP16...
30:26Il n'y a pas d'Hotel Mercure en Arabie Saoudite.
30:28Là, la flingue tombe.
30:30Andréa Cotarac,
30:32vous êtes porte-parole du RN.
30:34La censure
30:36semble être une évidence.
30:38C'est ce que disent
30:40tous ceux qui s'expriment
30:42au nom du RN depuis 48 heures.
30:44J'aimerais vous préciser
30:46parce que moi, je n'ai pas tout suivi.
30:48Entre Jordan Bardella
30:50qui explique que c'est inévitable, et Marine Le Pen
30:52hier dans la Tribune Dimanche
30:54qui dit que ce n'est pas inéluctable.
30:56Alors c'est quoi ces deux ferron-feu ?
30:58Sauf miracle.
31:00J'ai l'impression que le RN marchait sur deux pieds
31:02à la fois. De toute façon, dans les deux cas de figure,
31:04j'aurais raison.
31:10Emmanuel Macron est
31:12en Arabie Saoudite pour faire oublier
31:14que c'est lui le responsable de cette situation.
31:16C'est lui le principal
31:18responsable de cette situation.
31:22La dissolution, c'est lui.
31:24Monsieur Barnier, c'est lui.
31:26Le budget, on va se le dire entre nous,
31:28Barnier, c'est l'administration. Il était tout fait à l'avance
31:30avec l'accord d'Emmanuel Macron.
31:32Son directeur de cabinet était celui de M. Le Maire.
31:34Derrière tout ça, c'est Emmanuel Macron
31:36le principal responsable.
31:38Pour le reste, Jordan et Marine sont
31:40parfaitement en toute cohérence.
31:42Ils ont écouté
31:44le ministre des Comptes publics qui a dit
31:46maintenant la discussion est close sur le budget
31:48de la Sécurité Sociale, le PLFSS.
31:50On a tiré les conséquences
31:52de cela en expliquant qu'ils n'amenderont
31:54pas ce budget-là
31:56et ce sera la censure.
31:58Sauf miracle. Les deux ont expliqué
32:00sauf miracle, c'est-à-dire sauf si le gouvernement
32:02décide d'améliorer son budget.
32:04J'écoute des gens, même macronistes,
32:06qui soutiennent ce gouvernement, comme Mathieu Lefebvre hier
32:08sur une antenne de chaîne
32:10d'information qui expliquait que ce budget
32:12était un mauvais budget.
32:14Il expliquait que c'était un mauvais budget
32:16mais qu'on était irresponsable si on votait contre.
32:18Ma question, c'est est-ce que dans notre
32:20démocratie, on a encore le droit de voter contre
32:22un budget qu'on considère comme mauvais
32:24et que même les partis
32:26qui sont censés soutenir M. Barnier
32:28expliquent eux-mêmes qu'il est mauvais.
32:30L'AME, oui, ça baisse
32:32mais ça baisse de 200 millions sur un budget
32:34d'1,6. Il n'y a aucune
32:36proposition sur la lutte
32:38contre la fraude.
32:40Il n'y a aucune proposition sur la baisse de la contribution
32:42de la France à l'Union Européenne. On est le seul pays
32:44de l'Union Européenne qui l'augmente alors que l'Allemagne
32:46le baisse. Aucune
32:48promesse tenue sur la désinfection
32:50des retraités. Aucune promesse sur
32:52le fait de maintenir l'allègement des charges
32:54pour les entreprises. Donc moi je le dis, ce budget
32:56il est mauvais, il est nul
32:58pour les entreprises, pour la stabilité
33:00sociale et économique de notre pays.
33:02Donc on a appelé
33:04depuis le mois de juillet, M. Barnier a respecté
33:06des lignes rouges en juillet, en août, en septembre,
33:08en octobre, en novembre et aujourd'hui
33:10il se réveille et il ferme la porte le dernier week-end.
33:12Donc oui, je crois qu'il se dirige lui-même vers la censure.
33:14Oui, sauf s'il n'y a pas de 49.3
33:16ce qui semble être
33:18dans les tuyaux, enfin l'une des hypothèses
33:20en tout cas. Et s'il n'y a pas de 49.3
33:22il n'y a pas de censure ?
33:24Moins évident.
33:26C'est-à-dire qu'il passe par ordonnance ?
33:28Oui, en fait il y a de grandes chances qu'il soumette
33:30ça au vote, ça repart en évêque parlementaire.
33:32Ça repart en évêque parlementaire.
33:34C'est juste gagner du temps.
33:36C'est juste gagner du temps.
33:38Le temps alors...
33:40La situation est un peu incompréhensible.
33:42Pour examiner tout le texte, le terme du délai
33:44fixé par la Constitution
33:46au titre de l'article 47.1
33:48pour étudier le texte
33:50arrivé en jeudi. Le gouvernement pourrait donc dans la foulée
33:52décider de promulguer
33:54le texte par le biais d'ordonnance.
33:56Dans ce cas-là, il y aura une motion
33:58de censure spontanée, je crois que c'est
34:00le terme consacré, pour savoir si
34:02le gouvernement... Du coup en fait
34:04tu gagnes juste quelques jours.
34:06De gagner du temps.
34:08Je ne vois pas trop l'utilité, à part si ce n'est
34:10peut-être que lui garde le poste de Premier ministre
34:12et encore, et on verra ce qui se passera
34:14s'il y a de nouveau...
34:16Je ne sais pas, j'ai du mal à savoir
34:18où est-ce que ça peut finir. C'est même illisible.
34:20C'est un peu incongru
34:22finalement, on se retrouve avec une majorité
34:24enfin une ancienne majorité qui est devenue minoritaire
34:26mais qui est quand même au gouvernement
34:28et finalement, le programme
34:30on sait qu'il n'est pas bon, le budget n'est pas bon
34:32une partie de la majorité présidentielle
34:34ne soutient même pas le budget
34:36et puis finalement les oppositions disent
34:38on va vous sanctionner comme dans toute démocratie
34:40et puis au final on dit non, il ne faut pas nous sanctionner
34:42alors que le budget n'est pas bon et que la majorité elle-même
34:44n'est pas bon. C'est incompréhensible.
34:46On ne sait pas trop où aller.
34:48Et on dit aux Français que ça va être le chaos si
34:50le gouvernement...
34:52Alexis, la situation ?
34:54La situation, elle est
34:56catastrophique parce que
34:58tout ça ne serait pas grave si
35:00la dette ne s'accumulait pas, si les services
35:02publics ne se dégradaient pas et si
35:04notre pays
35:06n'avait pas besoin d'une
35:08plus grande stabilité et clarté que ce
35:10qu'il nous est proposé depuis
35:12la désignation de Michel Barnier.
35:14Alors bon, je n'aurai pas la cruauté de rappeler
35:16ce qu'on nous avait
35:18expliqué que c'était un négociateur
35:20hors pair puisqu'il avait tenu tête
35:22aux Britanniques sur le Brexit et on allait voir
35:24ce qu'on allait voir. Force est de se constater
35:26que la mission de Michel Barnier était par définition
35:28impossible puisque
35:30pour voter un budget il lui faut une majorité
35:32qu'il n'a pas et qu'il n'a pas trouvé
35:34malgré
35:36les efforts qu'il fait
35:38depuis quelques jours, quelques heures
35:40dans une espèce de danse du ventre
35:42J'ai envie de rajouter un point là-dessus
35:44fort cynique
35:46Monsieur Revelle
35:48d'attirer la neutralité du Rassemblement
35:50national qui a
35:52à coup de 3 milliards sur la taxe électricité
35:54qui à coup d'annonce
35:56d'une loi sur l'immigration, qui à coup d'annonce
35:58d'une loi sur la proportionnelle ou d'une réflexion
36:00qui pourrait aboutir à la loi, etc.
36:02Et malgré cette danse du ventre
36:04dont Bruno Retailleau et l'artisan
36:06Zellé, et bien le Rassemblement
36:08national
36:10dans une logique implacable
36:12préférera le désordre et le chaos
36:14plutôt qu'effectivement un budget voté
36:16C'est pas vrai
36:18C'est qu'on se retrouve finalement avec
36:20des personnes qui veulent le fameux front républicain
36:22donc on défend la démocratie, il ne faut pas le Rassemblement national
36:24etc. Et finalement on se retrouve
36:26avec des personnes qui défendent la démocratie mais qui en ont peur
36:28une fois qu'elle doit s'installer finalement
36:30peu importe les idées qu'on peut avoir
36:32je ne suis pas du tout irène mais
36:34c'est finalement très curieux de voir
36:36la majorité qui dit on a peur de la démocratie
36:38finalement ils se font sanctionner parce qu'ils ont mal agi
36:40depuis 7 ans. Et l'autre fait
36:42qui me trouve
36:44assez intéressant c'est que
36:46sur le fond ça montre juste qu'on est malade
36:48d'une démocratie qui elle
36:50est incapable de faire des compromis
36:52on est uniquement dans le fait majoritaire
36:54ça malheureusement c'est
36:56l'étage lourd de la 5ème république
36:58c'est une crise institutionnelle
37:00qui n'a jamais vécu
37:02ou une cohabitation
37:04mais il y avait une majorité haute
37:06et franche
37:08en l'absence de majorité
37:10normalement les institutions
37:12de la 5ème république doivent permettre
37:14de gérer ce type d'instabilité
37:16parce que le général de Gaulle avait construit des institutions
37:18pour éviter justement d'avoir des gouvernements
37:20qui durent un mois, deux mois
37:22mais force est de constater
37:24que en l'absence d'un socle
37:26majoritaire ou
37:28au moins une majorité relative qui permet
37:30à la marge de trouver des compromis
37:32on est trop loin
37:34d'une majorité, même relative
37:36il y a deux pôles qui clairement sont dans une opposition
37:38alors peut-être un pôle
37:40plus opposant quand même pour moi c'est la gauche
37:42parce que le Rassemblement National
37:44quand même discute avec Michel Barnier
37:46je trouve ça trop artificiel
37:48il y a une cohérence
37:50mais il faut aller au bout
37:52c'est que Michel Barnier fasse l'union des droites
37:54dans les programmes
37:56juste deux remarques, la première c'est que
37:58si Michel Barnier dans les heures qui viennent
38:00il y a une réunion au Rassemblement National à 14h30
38:02et à Matignon à 13h45
38:04donc là ça va jouer
38:06si Barnier accède à des demandes
38:08programmatiques du RN
38:10et bien moi je dis que ça
38:12pose les bases
38:14programmatiques d'une union des droites
38:16parce que Michel Barnier en acceptant des mesures
38:18du Rassemblement National
38:20lui qui est LR en fait
38:22à l'insulte son plein gré peut-être pour sauver son gouvernement
38:24et son poste à Matignon peut-être
38:26mais en fait il posera
38:28les bases d'une union des droites
38:30donc le coup du front républicain
38:32le coup du RN est plus fréquentable
38:34ça sera très difficilement tenable
38:36parce qu'il reste de LR
38:38maintenant pour répondre à Alexis Bachelet, oui il a raison
38:40il y a maintenant
38:42tellement de groupes
38:44même si le RN est le premier parti
38:46représenté à l'Assemblée Nationale
38:48tellement de groupes qui ont du poids
38:50à l'Assemblée Nationale que c'est devenu ingouvernable
38:52oui mon cher Alexis
38:54mais la faute à qui ? La faute au parti dit gouvernement
38:56qui pendant des décennies
38:58la gauche républicaine, PS en tête
39:00ou l'UMP et le RPR
39:02ont été incapables de trouver des solutions
39:04au problème ou n'ont pas voulu
39:06ou n'ont pas voulu aborder
39:08des sujets qui étaient dits tabous
39:10la sécurité, l'immigration
39:12et j'en passe, résultat des courses
39:14vous avez fait vous
39:16au parti socialiste mon cher Alexis Bachelet
39:18le lit du Rassemblement National
39:20en n'apportant pas de solution au problème quotidien des Français
39:22et je dirais la même chose du RPR
39:24qui avait des grandes déclarations
39:26l'UMP
39:28les grandes déclarations
39:30où M.Juppé s'était pincé le nez en disant
39:32est-ce qu'on a pu tenir des pareils propos
39:34dans les meetings ?
39:36c'est juste un mot
39:38on dit que M.Barnier est responsable de tout
39:40il a quand même hérité d'une situation de revenir au macronisme
39:42à Emmanuel Macron
39:44si la situation budgétaire, si les discussions sont tendues
39:46c'est parce qu'il y a 1000 milliards de dettes supplémentaires
39:48sous Emmanuel Macron en 7 années de macronisme
39:5030 milliards de fraude fiscale selon un cours des comptes
39:52plusieurs centaines de milliards de fraude fiscale
39:54un record de défaillance d'entreprise
39:56un prix d'énergie multiplié par 3 depuis 2019
39:58ça c'est le bilan d'Emmanuel Macron
40:00et donc là on arrive à la discussion
40:02sur ce bilan-là
40:04savoir comment on va faire
40:06M.Barnier, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous pour voir les choses de l'intérieur
40:08est extrêmement rigide
40:10extrêmement rigide
40:12il a parlé de la suppression
40:14il a expliqué que l'électricité
40:16n'augmenterait pas
40:18il n'a pas dit comment il le finançait
40:20la philosophie du Sénat c'était de supprimer les taxes
40:22sur l'électricité en augmentant le prix du gaz
40:24on n'est pas d'accord avec ça
40:26le Sénat est revenu dessus
40:28on ne sait pas comment il est
40:30où est-ce qu'ils vont trouver
40:32et juste démocratiquement
40:34parlant
40:36on trouve anormal
40:38M.Bachelet a expliqué que c'était anormal qu'il discute avec Marine Le Pen
40:40et Marine Le Pen elle est à la tête du 1er parti de France
40:42du 1er groupe à l'Assemblée Nationale
40:44et donc si le 1er groupe à l'Assemblée Nationale
40:46n'a pas son mot à dire, là on n'est plus dans une démocratie
40:48puisque M.Barnier n'est pas du tout majoritaire
40:50par ailleurs celui au nom des droites
40:52on va un peu rigoler
40:54M.Retailleux n'a cessé de dire pendant des décennies
40:56que son objectif numéro 1 c'était de faire baisser l'ERN
40:58c'est-à-dire exactement comme vous
41:00et par ailleurs la vraie union
41:02la véritable union
41:04pas théorique ou je ne sais quoi
41:06dans les actes c'était au mois de juillet dernier M.Bachelet
41:08c'est-à-dire que si M.Wauquiez
41:10que vous semblez critiquer à fond qui suit l'ERN
41:12a été réélu et élu
41:14à l'Assemblée Nationale, c'est parce que
41:16M.Gilet-Vert et le Nouveau Front Populaire se sont désistés
41:18si Mme Borne a été réélu, c'est grâce au Nouveau Front Populaire
41:20si M.Darmanin a été réélu
41:22donc la véritable union, le véritable parti unique
41:24vous en faites partie avec le Parti Socialiste
41:26jusqu'à M.Wauquiez
41:28un électeur, un auditeur
41:30pas encore un électeur
41:32pour la démocratie
41:34me dit l'enjeu des semaines à venir c'est soit la stabilité
41:36en acceptant des mesures ERN, soit le bordel
41:38avec le vote de la censure
41:40alors vous allez répondre
41:42dans un instant, petite pause
41:44et puis vous nous direz qui va se faire tondre Eric
41:46j'ai renoté cette petite phrase
41:48qui va se faire tondre, à tout de suite
41:50Sud Radio
41:52c'est vous qui donnez le ton, tout d'accord
41:54Valérie Experts
41:56nous continuons de débattre et de parler
41:58de la situation politique
42:00en France
42:02vous posiez la question Eric, qui va être
42:04tondu et on revient aussi à ce que disait
42:06Andréa tout à l'heure, c'est à dire
42:08où sont les économies, qui va faire des économies
42:10on entend des gadgets
42:12évidemment que c'est un symbole et que c'est important
42:14parce que je voulais qu'on l'évoque, on en a parlé ici aussi
42:16les croquettes de chien
42:18c'est ce que Caro avait promis de taxer
42:20les croquettes de chien
42:22il y a une augmentation de la TVA sur l'eau minérale
42:24c'est quand même bien de première nécessité
42:26ça c'est dans le budget
42:28mais sur la suppression
42:30des policiers
42:32de ceux qui gardent nos anciens premiers ministres
42:34mais je vous ai entendu ce matin
42:36et c'est vrai que ça m'a interpellé
42:38les anciens ministres régaliens
42:40ministres régaliens
42:42de l'intérieur, de la défense, ça coûte de l'argent
42:44bien sûr, ça coûte 4 millions d'euros par an
42:46c'est pas beaucoup 4 millions
42:48parce que ça fait 40 ans
42:50ça fait 40 ans que ça dure
42:52c'est très très bien, c'est très très bien
42:54Alexis Bachelet qui devient populiste, on l'aura tout entendu
42:56Edema Gault
42:58pour bien mesurer
43:00dans quel fiasco financier on est aujourd'hui
43:02on a 3 228 milliards
43:04de dettes
43:06on a 167 milliards de déficits
43:08publics, courants, budgétaires
43:10et on a un déficit commercial
43:12de 100 milliards d'euros
43:1498 milliards d'euros, je ne sais pas si vous vous rendez compte
43:16donc c'est absolument vertigineux
43:18la réindustrialisation, tout ça, on se demande où elle est
43:20les efforts faits
43:22en réalité ce qui va se passer
43:24et ça a été dit bien avant même
43:26que ce pauvre Michel Barnier
43:28essaie de convaincre le RN
43:30c'est qu'on sait très bien que sur les 60 milliards
43:32qui demandent, il y aura plutôt 40 milliards
43:34d'impôts, de taxes supplémentaires
43:3660 milliards d'économies
43:38sur le train de vie de l'Etat
43:40pour une raison très simple, c'est qu'il ne peut pas faire de réformes
43:42structurelles, même si l'on avait la volonté
43:44de toute façon il n'a pas de majorité
43:46donc si vous dites au marché financier
43:48je vais faire 60 milliards, vous ferez beaucoup
43:50plus d'impôts et de taxes, et qui va payer ?
43:52les ménages, les entreprises
43:54oui, la TVA sur l'eau qui passe de 5
43:56à 20%, enfin tout est
43:58et en fait ce qui pèse
44:00beaucoup en ce moment, est-ce que c'est de ça que les Français ont
44:02dans la tête finalement que
44:04le gouvernement soit censuré ou pas
44:06que Barnier reste ou pas, c'est comment
44:08ils vont vivre au quotidien, demain ou après-demain
44:10c'est ça le sujet ?
44:12Non mais simplement
44:14il y a quand même des inepties économiques
44:16qui existent comme les rachats d'actions
44:18une entreprise vend ses actions, on les rachète
44:20pour faire augmenter le cours, ça on peut les taxer
44:22ça c'est pas l'artisan qui va être taxé
44:24on peut le taxer, alors c'est dans le budget
44:26ils veulent taxer à 8%, nous au RN
44:28on veut les taxer à 33%, c'est 9 milliards d'euros
44:30et s'attaquer aussi au train de vie de l'Etat
44:32vous en avez parlé, 4 millions
44:34pour la sécurité et la logistique
44:36des anciens premiers ministres ou des ministres de la Défense
44:38c'est en plus
44:40mais on a les comités
44:42Théodule par exemple, qui pullulent partout
44:44qui sont très dépensiers
44:46qui nous demandent de moins consommer
44:48c'était une promesse Valérie
44:50de M. Macron en 2019
44:52d'aller faire des économies, d'aller chercher
44:54de l'argent là-dedans, bon bah c'est pas fait
44:56donc encore une fois je le rappelle, désolé d'être répété
44:58le bilan de tout ça hérité par M. Barnier
45:00et la situation actuelle, c'est quand même la Macronie
45:02qu'il l'a installée
45:04ça vous l'aurez dit
45:06moi je veux redire quelque chose
45:08parce qu'effectivement on est dans un contexte
45:10où on va demander aux français
45:12des efforts supplémentaires
45:14ce qui veut dire concrètement
45:16que les français vont devoir
45:18alors on nous dit
45:20oui, en fait le jeu c'est
45:22le bento, c'est de dire
45:24d'essayer de faire croire à chaque catégorie
45:26de français que ça sera pas lui qui sera
45:28touché, donc aux retraités on vous dit non vous inquiétez pas
45:30on va faire payer les riches, les plus riches
45:32et puis à chaque fois
45:34mais en fait à la fin c'est quand même
45:36les français qui payent, même si c'est
45:38les entreprises etc. qui certaines peuvent faire des efforts
45:40mais bon je suis pas sûr qu'à la fin
45:42l'artisan il soit pas obligé d'y être de sa poche
45:44mais il y a un sujet qui est vraiment problématique
45:46et d'ailleurs
45:48c'est un des échecs de François Hollande
45:50je vais aller dans le sens hystérique
45:52François Hollande avait dit quelque chose de très juste
45:54je veux une présidence normale
45:56mais en fait
45:58le problème de la politique en France
46:00c'est qu'on a
46:02une élite qui vraiment
46:04gaspille l'argent public
46:06mais vraiment, et je dis pas ça pour faire du populisme
46:08je dis ça parce que je l'ai vécu quand j'étais député
46:10moi quand j'étais député j'allais souvent
46:12dans les ministères
46:14aller voir dans les ministères
46:16le nombre de gens qu'il y a, les cuisines
46:18les personnels pour avoir une tasse de thé
46:20il y a 4 personnes qui vous servent etc.
46:22il y a un train de vie, non pas de l'état
46:24je parle pas du fonctionnaire et des services publics
46:26je parle du gouvernement
46:28moi, je serais en capacité
46:30et je pense que
46:32il n'y aura peut-être pas de majorité pour faire ça
46:34mais je pense que les français seraient d'accord
46:36je mettrais tous les ministres dans un immeuble
46:38comme ça se passe en Scandinavie
46:40et je réduirais tous les histoires
46:42on a Jean-Pierre Chevènement
46:44qui est plus ministre de l'intérieur depuis 25 ans
46:46il a encore quelqu'un qui le suit tous les jours
46:48et il a un chauffeur
46:50tous les anciens ministres
46:52de droite comme de gauche
46:54tout le monde se gave
46:56et c'est de l'argent public
46:58donc moi je suis désolé
47:00on ne serait plus crédible
47:02qu'on s'appelle Michel Barnier
47:04je parle même pas de Laurent Bocquier
47:06en plus il y en a qui se goberge aussi dans les régions
47:08dans les départements
47:10on trouve les mêmes
47:12le rassemblement national aussi se goberge avec l'argent public
47:14parce que les assistants parlementaires
47:16monsieur Cotarac regardez-moi
47:18ils sont payés avec de l'argent public
47:20donc quand vous faites des emplois fictifs
47:22là on est à deux doigts d'être condamnés
47:24vous gaspillez l'argent public
47:26comme Fillon avait fait avec sa femme
47:28donc oui moi je comprends
47:30que les français y soient scandalisés
47:32non pas qu'ils ne soient pas patriotes
47:34et qu'ils ne veulent pas que le pays s'en sorte
47:36mais ils disent quand ils regardent leurs élites politiques
47:38qu'elles soient de droite, de gauche et d'extrême droite
47:40qui se gobergent
47:42faites d'abord montrer l'exemple
47:44soyez exemplaires
47:46ne gaspillez l'argent public
47:48et après vous pourrez nous demander des efforts
47:50mais ça, il n'y a aucun gouvernement
47:52majoritaire, minoritaire
47:54personne n'a réussi
47:56à commencer à faire des économies
47:58qui seraient soutenues par les français
48:00moi Eric, excuse-moi, c'est pas du populisme
48:02parce que quand j'étais député
48:04j'en ai parlé au moins 5 ou 6 fois
48:06j'ai dit les avantages
48:08des anciens présidents de la république
48:10c'est scandaleux
48:12quand on met tout ça bout à bout
48:14écoutez Elisabeth Borne, je ne sais pas si vous l'avez entendu
48:16vous savez les dépenses
48:18des premiers ministres
48:20et je pense que c'est important au moment où il y a beaucoup
48:22de défiance vis-à-vis de la classe politique
48:24de dire que ce qui est pris en charge
48:26quand on est un ancien premier ministre
48:28c'est une voiture
48:30qui accompagne la protection
48:32la sécurité qui vous est assurée
48:34alors si Michel Barnier pense que je n'ai pas
48:36de problème de sécurité, peut-être
48:38mais c'est ça, en l'occurrence vous avez des problèmes de sécurité
48:40écoutez, je pense que
48:42vous l'avez dit, j'ai porté des réformes
48:44qui n'étaient pas toutes populaires
48:46donc je pense qu'une protection et une sécurité
48:48ça me paraît adapté
48:50ça fait combien de personnes en tout cas ?
48:52alors vous voyez, il y a une grande différence entre une femme de gauche
48:54et un homme de droite, c'est que madame Borne
48:56qui est de gauche, en fait elle n'a pas qu'une voiture
48:58elle a un chauffeur et une garde du corps, voire deux
49:00c'est qu'elle, elle trouve que son statut
49:02est négatif
49:04et les lois qu'elle a fait voter la rendent
49:06tellement impopulaire qu'elle est menacée pour sa vie
49:08évidemment je mets ça avec un point d'exclamation
49:10sans moquer, parce qu'on ne sait pas ce qui est arrivé aux gens
49:12et que Jean Castex
49:14qui est un homme de loi, lui il prend le métro
49:16et il coûte 3500 euros par an
49:18au retribuable français
49:20il coûte aussi à la tête de la RATP
49:26la question c'est pas le coût
49:28en fait la question c'est pas tant du coût
49:30c'est une cacahuète dont le budget c'est pas grand chose
49:32en revanche, la symbolique, elle est monstrueuse
49:34c'est-à-dire qu'on se retrouve
49:36c'est la symbolique que je critique
49:38le coût c'est pas si exorbitant
49:40si vous mettez toutes ces sommes quand même
49:42200 000 euros par an
49:44ça fait quand même de l'argent
49:46quand on cherche des économies
49:48il n'y a pas de petites économies, j'en conviens parfaitement
49:50mais la symbolique, qui se souvient du ministre de l'intérieur
49:52il y a 10 ans ? Personne
49:54tout le monde s'en fout
49:56ça concerne combien de personnes ?
49:58mais comment s'appelle le ministre qui est resté
50:00un mois ? c'est Mathias
50:02Mathias
50:04lui il a une protection
50:06et Edouard Balladur qui est mené en 1929
50:08oui
50:10la femme
50:12de l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing
50:14bénéficie également
50:16encore 100 points
50:18la femme de Valéry Giscard d'Estaing
50:20j'ai rien contre elle, elle est très sympathique
50:22elle a 91 ans, 94 ans
50:24elle coûte de l'argent public
50:26en fait c'est sans fin
50:28quand vous étiez au pouvoir
50:30à la fin ça commence à faire des sens
50:32c'est fini
50:34c'est fini
50:36c'est fini
50:38il va falloir suivre ce qui va se passer cet après-midi
50:40à l'Assemblée et Sud Radio sera là
50:42allez merci à vous, bonne journée