Mettez vous d'accord avec Jacques Myard, Jules Laurans, Jean-Philippe Dugoin-Clément et Sophie De Menthon
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00:00Mettez-vous d'accord avec nos trois invités aujourd'hui, nous sommes en compagnie de
00:09Jacques Millard.
00:10Bonjour à vous !
00:11Avec !
00:12Avec !
00:13Moriterite et salutante !
00:14Evidemment, vous êtes le maire de Maison Lafitte, en duplex de Maison Lafitte d'ailleurs,
00:18et auteur de ce livre, Bye Bye, démocratie, c'est publié chez La Fond Presse, vous le
00:22montrez à l'image d'ailleurs, on pourra le voir sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:26Absolument, un excellent bouquin de Jacques Millard.
00:27Un beau cadeau de Noël, c'est ça.
00:29On va le dire comme ça.
00:30On est aussi avec nos autres invités, Jules Laurent, bonjour !
00:33Bonjour !
00:34Et bienvenue également sur Sud Radio, rédacteur en chef de Frontières, Le Média, et Jean-Philippe
00:39Dugoin-Clément, bonjour à vous !
00:41Bonjour !
00:42Vous êtes le maire UDI de Méncy dans le 91, vice-président de la région Île-de-France,
00:47alors on va parler évidemment aujourd'hui…
00:48Président de l'EPFIF !
00:49C'est quoi l'EPFIF ?
00:51L'établissement public foncier d'Île-de-France, mais il faut que j'ai un livre dédicacé
00:56pour Noël, où est-ce qu'on l'achète ?
00:58Écoutez, on va vous l'offrir, évidemment, mais l'EPFIF, il faudrait qu'on arrête
01:01avec ces acronymes, parce que pour le coup, l'EPFIF, on dirait un métier de l'éducation
01:05nationale.
01:06En fait, c'est l'établissement public foncier d'Île-de-France, c'est l'établissement
01:10appartenant à l'État, qui a pour objectif d'acheter du terrain pour permettre la construction
01:15de logements.
01:16Et pour le coup, le foncier, on n'en parle jamais, mais c'est extrêmement important.
01:19Elle arrive en fanfare également.
01:21Ne vous prenez pas les pieds dans le tapis rouge, ma chère Sophie de Menton, vous êtes
01:25la bienvenue sur Sud Radio.
01:26Je suis très gentille à vous, et la pluie, la circulation et Anne Hidalgo me donnent
01:30quelques secondes de retard.
01:31Elle vous manquera quand elle ne sera plus maire de Paris, quand même, parce que vous
01:34allez perdre une excuse.
01:35Ça c'est vrai, mais je serai à l'heure.
01:37Vous serez à l'heure ?
01:38Elle est interdite de séjour à Maison Lafitte, je vous le dis.
01:41C'est pour ça.
01:42Elle est au programme aujourd'hui un procès historique, celui du procès Pellicot.
01:46Évidemment, la condamnation est tombée, 20 ans de réclusion criminelle contre M.
01:51Pellicot.
01:52Est-ce le procès Luciec tient en matière de violences sexuelles ? On en parlera avec
01:56vous.
01:57On va revenir aussi sur une autre condamnation historique, c'est celle de l'ancien président
02:01de la République, Nicolas Sarkozy, un président de la République avec un bracelet électronique.
02:05C'était un sujet de blague avant, maintenant ça va devenir réalité.
02:08Il se tourne vers la Cour européenne, mais malgré tout, qu'est-ce que ça change ? Est-ce
02:12qu'aussi c'est la fin définitive, catégorique des années Sarkozy, lui qui avait essayé
02:17plusieurs fois de revenir dans la politique et qui donnait encore ses conseils à Emmanuel
02:21Macron quant au choix du nouveau Premier ministre ? On va en parler avec vous, mais
02:25avant ça, vos coups de cœur et vos coups de gueule.
02:27On commence par vous, mon cher Jacques Millard, coups de cœur ou coups de gueule aujourd'hui
02:30?
02:31JLM.
02:32Un coup de gueule contre Macron qui a donné délégation à Olaf Scholz pour le représenter
02:40au Conseil européen de Bruxelles.
02:43Alors vous allez me dire, mais c'est prévu par les textes, j'entends bien, mais il y
02:47a un problème d'opportunité, parce qu'Olaf Scholz a claqué Macron à plusieurs reprises
02:53et il ne nous aime pas.
02:55Et donc, notamment, ça s'est passé à Aix-la-Chapelle, où Macron avait dit aux Allemands « il faut
03:04sortir des tabous ». Et à ce moment-là, Scholz l'a pris la parole, il a dit « ah
03:08bon, tu veux sortir des tabous ? Eh bien que ça ne contienne, tu vas donner ton siège
03:14de Conseil de sécurité à l'Union européenne, c'est-à-dire à l'Allemagne ». Et puis c'est
03:19allé encore plus loin avec la représentante de la CDU, la fameuse Annette Kaka, qui, elle,
03:27a demandé est-ce qu'on supprime Strasbourg au Parlement européen et que tout se passe
03:35à Bruxelles ?
03:36Donc quand on a des amis comme ça en Allemagne, on ne leur donne pas une délégation.
03:40C'est aussi simple que ça et c'est un problème d'opportunité.
03:44Il aurait dû donner au Luxembourg, n'est-ce pas, qui nous fait moins de tracas, mais aujourd'hui
03:50l'Allemagne, elle passe, je dirais, pour être antifrançaise.
03:53À un moment où la fameuse secrétaire Ursula, présidente de la Commission, a signé le
04:01Mercosur, sous la pression des Allemands, sous la pression des Allemands.
04:05Donc franchement, c'est se foutre de la gueule du monde que de donner une délégation
04:11à l'Allemagne, même si les textes le prévoient, mais vous savez les textes du KFUE, il y a
04:17tellement de choses dedans qu'une chatte ne retrouve pas ses petits.
04:20Jean-Philippe Dugoin-Clément, est-ce qu'il faut arrêter de mettre en scène le couple
04:23franco-allemand qui n'est d'accord sur rien ?
04:24Je crois surtout que dans la vie, on ne respecte que ce qui a une capacité à vous résister
04:31quand on ne résiste pas, quand il n'y a pas d'opposition, quand il n'y a pas quelque
04:35chose en face, la nature humaine c'est d'avancer, c'est de marcher dessus.
04:39L'Allemagne et la France, c'est le couple qui a fait avancer l'Union Européenne, mais
04:42avec depuis des décennies des intérêts qui souvent sont contraires.
04:45Et ça n'empêche pas de travailler ensemble, ça n'empêche pas d'avoir des objectifs communs,
04:50mais on l'a vu sur le nucléaire.
04:51Quels sont les objectifs communs entre la France et l'Allemagne depuis 7 ans qu'Emmanuel
04:55Macron multiplie les avances ?
04:56Non mais la question ce n'est pas Emmanuel Macron aujourd'hui ou hier, mais depuis des
05:00décennies, il y a toujours eu des divergences d'intérêts sur le monde agricole, sur la
05:04question énergétique, sur la question migratoire, liée à des démographies d'ailleurs différentes,
05:09sur la défense, sur beaucoup de points.
05:11Le problème n'est pas qu'il y ait des objectifs différents, on l'a sur le mercosur aujourd'hui,
05:15entre les agriculteurs français et les producteurs automobiles allemands.
05:18Très bien, la réalité c'est que l'Allemagne, si elle n'a pas effectivement une résistance
05:23en face, elle avancera, c'est normal.
05:25La réalité, j'entends tout ce que vous dites, c'est que l'Europe est d'accord pratiquement
05:32sur pas grand chose, on ne comprend pas ce qui s'y passe, c'est les mêmes complexités
05:37finalement qu'en France, administratives, avec des injonctions que d'ailleurs nous multiplions
05:42en France pour compliquer un peu plus, et donc, pardonnez-moi, mais l'image de l'Europe
05:48aujourd'hui, par rapport à la situation mondiale et ce qui se passe, on ferait mieux vraiment
05:52de se serrer les coudes.
05:53Oui, c'est difficile en même temps de se serrer les coudes quand vous n'êtes d'accord
05:56sur rien.
05:57On a la phrase de Charles Pasqua, avec des amis comme ça, on n'a pas besoin d'énigmes,
06:02c'est un peu ce qu'on a là, il me semble que si on a une constante sur la politique
06:06de Macron, c'est celle de l'Europe, c'est-à-dire c'est ce qu'on gardera, j'ai l'impression,
06:11son fameux discours de la Sorbonne qui me revient à l'esprit, c'est cette constante
06:14à aller vers plus d'Europe, toujours plus, de la perte de souveraineté française sur
06:18de grands dossiers.
06:19Il avait envie d'être Président de l'Europe.
06:21Effectivement, on voit, d'ailleurs Ursula von der Leyen fait partie justement de tout
06:24ce process dont Macron a participé, elle n'était pas à la base la favorite, si vous
06:29vous souvenez bien, si on se replonge dans l'histoire, elle n'était pas la favorite
06:32pour être la Présidente de la Commission Européenne, c'est Macron qui l'a aidé,
06:36et derrière Macron n'est pas remercié, on joue des mécaniques, par exemple sur la
06:42question du Mercosur, mais on voit bien qu'on est les grands perdants.
06:44Allez, mettez-vous d'accord, ça devrait être la devise d'ailleurs du Conseil Européen.
06:47Mais évidemment, et la France c'est pas mal non plus à l'Assemblée, mettez-vous d'accord.
06:50Mettez-vous d'accord, chers amis députés, c'est une bonne remarque Sophie de Menton,
06:53allez, restez avec nous.
06:54On se retrouve dans un instant, le procès Pélico, procès historique, la condamnation
06:59aussi de Nicolas Sarkozy, on va y revenir, et puis les débuts laborieux de François
07:03Bayrou, bloqués quelque part entre la France Insoumise et le Rassemblement National.
07:09Mais avant ça, chers amis, on a un cadeau à vous offrir, c'est important, c'est le
07:12grand sapin de Noël, Sud Radio, vous voyez, et on est sympa sur Sud Radio, c'est l'esprit
07:16de Noël, alors c'est le moment, chers amis qui nous écoutez, de composer le 0826-300-300.
07:21Dites un chiffre, Sophie de Menton, entre 0 et 10.
07:24Entre 0 et 10, en principe 7, c'est un porte-bonheur, j'aimerais bien pouvoir téléphoner moi.
07:29Ce sera le 7 aussi, mais attendez, vous ne savez pas ce qu'on va vous offrir, parce
07:32que vous pourriez gagner, par exemple, un séjour de 3 jours et 2 nuits à PortAventura
07:35World, où on a aussi une carte cadeau d'un montant de 200 euros, chez Maison Scarlett,
07:40qui est la marque française numéro 1, des boîtes à bijoux et des boîtes à montres.
07:44Voilà ce qu'on peut vous offrir, 0826-300-300.
07:46Et on a les bijoux avec ?
07:47Exactement, et même le brasse électronique si vous voulez, vous verrez.
07:50Si vous êtes sages, on vous l'offrira, ce sera juste après les infos de 11h.
07:53A tout de suite.
07:59Mettez-vous d'accord, c'est ce que pourrait dire François Bayrou à tous les hommes politiques
08:07qu'il va recevoir aujourd'hui, puisqu'il reçoit tous les partis, à l'exception de
08:12la France Insoumise et du Rassemblement National.
08:15Est-ce que François Bayrou est déjà sous pression ?
08:17En réponse, probablement oui, on en parlera avec nos 3 invités, puisque nous sommes avec
08:21Jacques Millard, Jules Laurent, Jean-Philippe Dugoin-Clément et Sophie de Menton.
08:25Avant ça, vos coups de cœur et vos coups de gueule, chers amis.
08:28Sophie de Menton, vous êtes entrée par un coup de gueule contre Anne Hidalgo.
08:31Je vais continuer un peu, mais ce n'est pas fait exprès.
08:36C'est un coup de gueule, ça concerne beaucoup les Parisiens et la région parisienne, mais
08:42aussi d'autres régions en France, contre Vélib.
08:44C'est hallucinant.
08:45Les vélos en libre-service, on le rappelle, inventés à Lyon, les premiers c'étaient
08:50les Vélos.
08:51Oui, absolument.
08:52Et c'était Jean-Claude Decaux, qui est talentueux et qu'on connaît pour son affichage, qui
08:56avait mis en place un système de vélos en libre-service en 2007.
08:59Et c'était un groupement de 4 entreprises, vachement bien, privées, etc.
09:04Contrat formidable.
09:05Et tout d'un coup, en 2017, une décision troublante selon Jean-Claude Decaux lui-même,
09:11il était réputé le meilleur en service, et il avait perdu en plus même sur le prix
09:16à ce moment-là.
09:17Et depuis, c'est une catastrophe.
09:19Alors vraiment, moi qui suis en vélo à Paris, j'ai interrogé tout le monde, autant de
09:2415 vélos avant d'en trouver un qui fonctionne.
09:28Problème de pédales, de freins, de chaînes, pas de disponibilité technique ou en réparation.
09:33Enfin pardon, je veux bien qu'on critique la mairie, mais c'est aussi le problème des
09:37utilisateurs.
09:38Parce que ça n'est pas arrivé…
09:39Pourquoi ça n'est pas arrivé à Jean-Claude Decaux ? Il les prenait, parce qu'il faut
09:45tenir compte des utilisateurs qui sont des clients.
09:47Si vous avez bien noté, on a eu aussi des automobiles en libre-service, et certaines
09:51marques ont quitté Paris, en expliquant que le nombre de dégradations était plus
09:56importante que dans d'autres grandes villes à Paris.
09:58Ce sont les parisiens qui ne sont pas soignants.
09:59C'est vrai, c'est vrai, on est sales, on jette les papiers, etc.
10:02Je critique les parisiens.
10:03Mais il n'empêche que ça fonctionnait avant, et que là, il n'y a pas de mise en place
10:09aux stations, ce n'est pas le consommateur.
10:10Ils ont remplacé un tiers de la flotte par des vélos électriques, qui ne fonctionnent
10:14pas bien, parce que c'est compliqué le vélo électrique.
10:16Il y a une application de téléphone, pas du tout à jour, qui n'indique pas les vélos
10:21et les places disponibles, alors que ça devrait le faire.
10:23Le comble de tout, c'est arrivé dans ma famille, on se le fait voler parce qu'il
10:28est bloqué en pause.
10:29Quand vous prenez un vélo, vous pouvez mettre en pause, et aller deux secondes quelque
10:35part.
10:36Il est volé en pause, la caution est débitée immédiatement, et incapable de lancer une
10:43équipe pour récupérer les vélos volés.
10:46On a payé, alors que ce n'est pas de sa faute.
10:48Le service client, c'est des repos standardisés, qui insistent pour qu'on fasse une queue au
10:52téléphone ou au commissariat pendant des heures pour porter plainte.
10:55C'est insupportable.
10:58– Je ne vous imaginais pas cycliste, ma chère Sophie de Menton.
11:02– Moi, je ne quitte pas mon vélo.
11:03– C'est vrai ?
11:04– Oui, sauf ce matin.
11:05– Sauf ce matin ?
11:06– C'est très loin.
11:07Et quand il pleut beaucoup.
11:08– Et c'est dangereux, et c'est moins confortable.
11:09Mais vous êtes donc cycliste ?
11:10– Complètement.
11:11Et pas cycliste électrique, c'est ce qu'on appelle cycliste musculaire.
11:16– Je vais vous dire une chose.
11:17Je suis assez stupéfait qu'une collectivité mette à disposition des vélos.
11:23Ma chère Sophie, vous achetez votre vélo pour un bar.
11:26– C'est ce que j'ai fait.
11:27– Pourquoi je paie ?
11:28– C'est ce que j'ai fait.
11:29– Et pourtant, il n'y a pas un cycliste qui respecte le code de la route.
11:32– C'est vrai, c'est vrai.
11:33– Et bon, c'est dangereux.
11:35– Oui.
11:36– Il y a des accidents avec les trottettes, il y a des accidents avec les piétons.
11:39– Oui.
11:40– C'est ce foot de la gueule du monde.
11:41– Oui.
11:42– De la discipline, non d'une pipe.
11:43– Oui.
11:44– Mais alors, vous êtes cycliste ou vous n'êtes plus cycliste ?
11:46– Je suis cycliste.
11:47– Mais vous, vous respectez le code de la route ?
11:48– Alors, attendez, je vais vous expliquer.
11:50– Alors, expliquez-moi.
11:51– Par exemple, j'arrive à un feu rouge.
11:53– Oui.
11:54– Je me mets d'abord devant, évidemment, pour ne pas démarrer en même temps que les voitures.
11:58Parce que là, la voiture, je ne raconte pas comment ils sont avec les vélos.
12:01– Oui, mais écoutez, vous êtes gentils, mais parfois, on a de bonnes raisons.
12:04– Oui.
12:05Et donc, je me mets devant et quand je vois que ni à droite ni à gauche,
12:09il n'y a absolument rien en vue.
12:11– Elle passe au feu rouge.
12:13– Oui, ça m'arrive, j'ai honte, je ne ferai plus.
12:16– Chaque milliard, vous êtes d'accord ? Scandale.
12:18Bon, pas de vélo, en tout cas, à Maison Lafitte, si j'ai bien compris.
12:20– Oui, il y a des vélos, mais il faut qu'ils respectent le code de la route.
12:24– Oui, mais alors, dites aux automobilistes de nous respecter, ils nous collent.
12:27– Il y a des accidents, il y a de multiples accidents aujourd'hui,
12:30avec des piétons, avec d'autres vélos, avec des automobiles,
12:35parce qu'ils ne respectent pas le code de la route.
12:37– Oui, et vous avez vu les rues qui sont mises en sens interdit ?
12:40Nous avons droit, nous vélos, de prendre une rue en sens interdit.
12:44Il y a un petit passage avec des flèches.
12:46– Et vous avez les flèches, d'ailleurs, au sol.
12:47– Eh bien, ça, c'est respecté par personne.
12:49Les voitures sont dans notre couloir.
12:52Celui qui est en danger sur un vélo, c'est le cycliste, ce n'est pas la voiture.
12:59– On est d'accord.
13:00Et d'abord, il faut être juste aussi, le nombre de morts sur la route
13:03dans les accidents entre des voitures et des cyclistes,
13:06souvent, c'est la faute de l'automobiliste, il faut bien le dire.
13:08Il y a des automobilistes qui se comportent de manière absolument scandaleuse.
13:10– Qui sont fragiles, surtout, nous.
13:11– Oui, et les piétons aussi.
13:12– Ah, les piétons, oui.
13:13– Jean-Philippe Dugoin-Clément ?
13:15– Oui.
13:16Le vélo ou le free floating, des flottes de mobilité douce en libre-service,
13:19ça se développe dans toutes les grandes villes au monde.
13:21Ce n'est pas spécifique à Paris, vous allez à New York, à Copenhague, à Stockholm, à Lisbonne.
13:26On en a partout.
13:27Ce qui est vrai sur Paris, c'est qu'on a une commune, une mairie,
13:30qui aujourd'hui ne tient plus ses dossiers, qui n'est plus gérée d'une manière générale.
13:34La ville est sale, elle est devenue insécure.
13:36Et là, je peux vous le dire en tant que maire,
13:37Jacques Meunier va vous dire la même chose en tant que maire.
13:39C'est une ville qui n'est plus gérée, qui n'est plus tenue.
13:41Ce n'est pas la question d'avoir des vélos en libre-service.
13:43Enfin, il y avait des automobiles, on a été amenés à les enlever
13:47parce qu'on était incapables de les gérer.
13:49Il y avait des trottinettes en libre-service, on les a enlevées.
13:52Mais après, ça, c'est un appel au public.
13:54Mais la question, ce n'est pas le prestataire,
13:56c'est la commune qui donne une délégation de services publics
13:58qui doit la faire respecter, qui met des conditions qui tiennent son prestataire.
14:01Dans lesquelles ça se passe bien, je le redis, Lyon, Toulouse, ça marche bien.
14:04Mais c'est aussi un mal.
14:05Moi, je pense quand même assez français sur ça.
14:07Vous vous souvenez, même à l'époque des trottinettes,
14:09on a dû les enlever parce qu'on n'en avait pas.
14:11Mais j'ai été stupéfait.
14:13Il y a un an, j'étais allé en Allemagne.
14:15Alors, j'étais allé à Berlin, j'étais allé à Cologne.
14:17Mais les trottinettes étaient rangées les unes...
14:19Après, c'est allemand, quoi.
14:21Les unes à côté des autres.
14:23Mais les unes à côté des autres.
14:24Et je veux dire que ça faisait quand même assez bien.
14:26Ça fait un bien fou quand même de voir des choses rangées, propres
14:28par rapport à la situation parisienne de l'époque.
14:30Évidemment. Alors, un, on va continuer vos coups de cœur.
14:32Et coup de gol, Jules Laurent, par exemple, vous ?
14:34Alors, moi, c'est un coup de cœur pour Paul Watson.
14:37Vous savez que Paul Watson a été libéré le 17...
14:40Je sais d'autant mieux qu'il était l'invité exceptionnel de Sud Radio, hier,
14:43dans Bercov, dans tous ses états, à 12h30.
14:45Vous avez raison.
14:46Voilà. C'est le 17 décembre dernier, après 149 jours passés
14:49dans la prison de la ville de Nuques.
14:51Vous savez, il était arrêté suite à un mandat d'Interpol
14:54par rapport à une affaire en 2010.
14:58Il s'est débattu, évidemment, entre la défense et l'accusation.
15:01Il aurait abordé un navire en 2010.
15:04Donc, ça remontait assez longtemps.
15:06Et il y aurait une histoire de boule puante
15:08qui aurait causé des blessures à un marin japonais.
15:10Alors, la marine japonaise est toujours en état d'illégalité
15:15parce qu'elle pêche des baleines et en fait du commerce.
15:19Donc, c'est pour ça que ce militant qui a créé, je rappelle,
15:21Sea Shepherd se bat au quotidien.
15:23Avec des méthodes musclées aussi, il faut bien le dire.
15:25C'est pour ça qu'il est controversé.
15:27D'ailleurs, je ne souscris pas à tous ces combats
15:29sur l'antispécisme, pas toujours.
15:31Mais ce que je trouve intéressant sur cette histoire,
15:33c'est que ça remet aussi en avant,
15:35depuis un an et demi, la question de l'écologie.
15:37C'est une question qui est quand même sortie
15:39du débat public depuis un an et demi.
15:41On se souvient que ELV n'a pas réussi
15:43à porter cette question pendant les européennes
15:45avec Marie Toussaint et un échec énorme.
15:47Je trouve que c'est intéressant.
15:49Aujourd'hui, on parle beaucoup d'immigration, de pouvoir d'achat.
15:51J'en suis très content et mon média le porte largement.
15:53On va en reparler d'ailleurs.
15:55Mon média le porte beaucoup, mais je trouve que remettre
15:57en avant cette question d'écologie, ça a aussi
15:59un sens aujourd'hui et ça permettrait peut-être
16:01aussi de retrouver un certain
16:03consensus entre les Français.
16:05Et respecter la biodiversité. Jean-Philippe Duguin-Clément,
16:07coup de cœur ou coup de gueule ?
16:09Coup de gueule, parce que j'avais le même coup de cœur.
16:11Du coup, j'ai glissé sur un coup de cœur.
16:13Comme quoi, il y a plein de choses qui peuvent être partagées.
16:15C'est un coup de gueule un peu particulier.
16:17Pour la première fois de ma vie, je vais prendre la défense
16:19de Jean-Luc Mélenchon.
16:21Il y a de quoi en ce moment ?
16:23Vous l'avez peut-être vu, il y a quelques jours
16:25de cela, ça a été rendu public hier.
16:27Il a eu une maison, une résidence secondaire,
16:29une longère, je crois dans le Loiret,
16:31dans le Quai de Montargis,
16:33qui a été dégradée
16:35avec des gens qui sont rentrés dedans,
16:37qui ont tagué. Alors, visiblement,
16:39des choses qui viennent plutôt de l'extrême droite.
16:41Est-ce que l'extrême droite, l'extrême gauche,
16:43on peut dire ce qu'il y a ?
16:45Peu importe.
16:47Peu importe.
16:49Pour vous dire aussi ce qui était noté,
16:51il y avait des tags racistes qui ont été tagués
16:53sur les murs intérieurs de sa maison
16:55qui visaient notamment les Arabes.
16:57Pour dire ce qui avait marqué, je ne vous dirai pas ce qu'il y avait dedans.
16:59Mais, si vous voulez,
17:01c'est pour moi le symbole d'un débat
17:03public qui n'existe plus.
17:05C'est le symbole d'un
17:07ensauvagement, pour reprendre un terme qui a existé il y a quelques années,
17:09d'un irrespect total
17:11par rapport aux institutions publiques.
17:13Là, c'est un élu. Demain,
17:15c'est des gendarmes, c'est des policiers,
17:17c'est des médecins.
17:19Il y a de tout là-dedans.
17:21Mais on est en train de franchir un cap
17:23qui n'est pas acceptable.
17:25Il n'y a jamais eu autant
17:27d'agression contre des élus.
17:29On peut être d'accord ou pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon.
17:31On peut aimer ou ne pas aimer
17:33Jean-Luc Mélenchon.
17:35Jean-Luc Mélenchon a le droit de s'exprimer
17:37comme n'importe quel élu, n'importe quelle syndicaliste.
17:39Vous parliez de Paul Watson à l'instant.
17:41Je voudrais juste finir.
17:43Chacun a le droit de s'exprimer.
17:45Le fait de s'exprimer, ça ne nécessite pas
17:47de devoir être mis en danger, de devoir se protéger.
17:49Moi, aujourd'hui, en tant que maire,
17:51je vois des collègues qui démissionnent.
17:53Il n'y a jamais eu autant de démissions.
17:55Comme beaucoup d'élus,
17:57j'ai déjà été victime d'actes de violence.
17:59J'ai deux fois des incendies.
18:01Il y a plusieurs années.
18:03Criminels chez vous ?
18:05Criminels chez moi, oui.
18:07Sur ma bagnole, oui, deux fois.
18:09Il y a de cela une dizaine d'années.
18:11C'est incroyable.
18:13On n'a jamais retrouvé.
18:15On n'a jamais retrouvé.
18:17Mais ce n'est pas quelque chose
18:19qui est isolé. J'ai aujourd'hui un élu
18:21qui dépose plainte parce qu'il a fait l'objet
18:23de menaces et de propos homophobes.
18:25C'est des choses qui existent, qui se multiplient.
18:27Il y a une violence dans le débat public
18:29qui est totalement inacceptable.
18:31La violence dans le débat public
18:33n'est pas tout à fait nouvelle.
18:35Mais aujourd'hui,
18:37c'est véritablement amplifié
18:39avec la médiatisation.
18:41Et ce n'est pas acceptable.
18:43C'est un phénomène où chacun
18:45veut se faire justice lui-même.
18:47Et Jean-Philippe
18:49a parfaitement raison.
18:51On ne peut pas accepter ça.
18:53Et donc, il faut derrière être
18:55exprèsment ferme, porter plainte
18:57et avoir des suites, je dirais,
18:59dans la sanction.
19:01Parce qu'aujourd'hui, la société
19:03est en train de, je dirais,
19:05s'accoutumer à la violence.
19:07Comme si c'était normal.
19:09Ce n'est pas normal.
19:11C'est une décadence, je dirais, quasiment
19:13de la civilisation.
19:15Et personne ne souhaite le retour de la violence politique
19:17en France. On va en reparler.
19:19Restez avec nous sur Sud Radio.
19:21Les féminicides aussi.
19:23On va en parler des violences sexistes et sexuelles
19:25puisque le verdict du procès Pellicot
19:27est tombé. Le procès du siècle en matière
19:29de violences sexuelles, oui ou non ?
19:31Pourquoi cette cause et ce procès
19:33a-t-on ému les Français ?
19:35On en parle avec vous. Mais tout de suite, on a une surprise.
19:37C'est Christelle qui est avec nous.
19:39Depuis Montauban, dans le Tarn-et-Garonne.
19:41Comment ça va, Christelle ?
19:43Ça va très bien. Bonjour à tout le monde.
19:45On est ravis de vous retrouver, ma chère Christelle.
19:47Parce qu'en plus, vous avez été ponctuelle.
19:49Vous étiez vraiment la septième.
19:51Pas la sixième, pas la huitième, la septième
19:53à avoir composé le 0-800-26-300-300.
19:55Du coup, je peux vous dire
19:57que vous avez gagné. C'est la première chose que je peux vous dire.
19:59Maintenant, qu'est-ce que vous avez gagné, ça vous dit ?
20:01On ouvre votre cadeau ?
20:03Avec grand plaisir.
20:05Est-ce que vous êtes ponctuelle, ma chère Christelle ?
20:07Oui, j'ai l'habitude d'être toujours à l'heure.
20:09Toujours à l'heure ?
20:11Écoutez, vous le saurez encore plus.
20:13Parce que Sud Radio est ravie de vous offrir
20:15une montre intelligente Smartwatch avec elle.
20:17En plus du fait qu'elle est jolie,
20:19qu'elle est élégante, vous pourrez rester en contact
20:21avec les vôtres quand vous regarderez l'heure.
20:23C'est une montre connectée
20:25qui vous est offerte par Sud Radio et la Confédération
20:27des Buralistes. Ça vous plaît, Christelle ?
20:29Ça me plaît, c'est super. Merci beaucoup.
20:31C'est pour vous ou pour votre famille ? Vous avez le droit de l'offrir.
20:33Oui, peut-être.
20:35Ou la garder pour moi. Pourquoi pas ?
20:37Gardez-la pour vous. En tout cas, Sud Radio est ravie
20:39de vous faire ce cadeau. Merci beaucoup,
20:41ma chère Christelle. On vous souhaite de très
20:43joyeuses fêtes, toujours à l'écoute de Sud Radio.
20:45Il est 11h17, on se retrouve dans un instant.
20:47À tout de suite.
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