Les Jeux dans tous leurs états - Émission du 13 août

  • le mois dernier
Les Jeux dans tous leurs états, présenté par Maxime Lledo et Clément Arion, avec Eric Tanguy, président de la Fédération Française de Volley-Ball ; Francis Palombi, président de la Confédération des Commerçants de France Indépendants ; Sébastien Guerrero, participant au Jeux olympiques dans l’épreuve de fosse olympique (tir) et poissonnier dans la vie ; Ludivine Munos, ancienne championne paralympique de paranatation, désormais Responsable de l'Intégration paralympique à Paris 2024.

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-13##

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Transcript
00:00Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Clément Harion.
00:06Vous aimez le sport et vous aimez tous les sujets qui traînent autour, qui circulent autour, et bien vous êtes sur la bonne radio, c'est Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 13h avec le camarade Clément Harion.
00:16Bonjour Clément. Bonjour Maxime, bonjour à tous.
00:18Merci d'être avec nous, je rappelle pour nos fidèles auditeurs que c'est grâce à vous qu'on a vécu ces JO dans tous leurs états, c'est le cas de le dire, pendant de nombreuses semaines ici même.
00:26Et aujourd'hui nous avons encore un beau programme.
00:28Un très beau programme, même on va parler des jeux paralympiques, quelles infrastructures sont prévues.
00:33On sera avec Ludivine Munoz, ancienne championne paralympique de paranatation.
00:38Elle est désormais responsable de l'intégration paralympique et de l'accessibilité.
00:42Elle sera avec nous aux alentours de 12h45 en fin d'émission.
00:46On va aussi rejoindre un athlète français qui a participé à ces jeux olympiques.
00:51Il a participé aux épreuves de tir, il est poissonnier dans la vie de tous les jours, Sébastien Guerrero.
00:56On fera un petit retour d'expérience avec lui.
01:00Et puis on parlera aussi des retombées économiques de ces jeux pour tous les commerçants.
01:05Est-ce que ça a été bénéfique pour tout le monde ou pas ? On verra ça.
01:08On en parlera avec Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France indépendant.
01:14Et en début d'émission, on va aller se réjouir du succès de ces sports collectifs qu'on a pu apercevoir comme en 2021 à Tokyo.
01:21Ce sont eux qui ont rayonné durant ces JO, mon cher Clément.
01:25Cette année à Paris, ce sont sept sports collectifs qui ont été en finale.
01:28Il y a eu le basket 3x3 masculin, les équipes féminines et masculines de basket,
01:32l'équipe masculine de football, l'équipe féminine de basket aussi.
01:35Bref, énormément de sports.
01:37On va en discuter avec vous, Eric Tanguy.
01:39Vous êtes le président de la Fédération française de volleyball.
01:42Bonjour !
01:45Vous nous entendez, cher Eric Tanguy ?
01:47Bonjour !
01:49Je rappelais que vous étiez le président de la Fédération française de volleyball.
01:52Merci beaucoup d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
01:55Merci, c'est un plaisir.
01:57Bonjour Eric Tanguy.
01:58L'équipe masculine de volleyball a remporté son deuxième titre consécutif après celui de Tokyo en 2021.
02:04Avec la manière, 3-0 en demi-finale contre les champions du monde italien, 3-0 en finale contre la Pologne.
02:12Comment expliquer ce succès déjà pour commencer ?
02:18Ce succès, c'est simple.
02:20C'était beaucoup de travail et beaucoup d'engagement de nos joueurs et du staff dans cette compétition qui était préparée de longue date.
02:27On savait que c'était une compétition qui était possible.
02:30C'était possible de gagner, mais c'était aussi difficile.
02:32Donc, il a fallu vraiment beaucoup s'engager, énormément travailler et préparer cette compétition.
02:37Et le résultat est au rendez-vous.
02:39On a forcément vibré avec cette équipe des volleyeurs masculins.
02:44Est-ce que ce titre a une saveur particulière par rapport à celui de Tokyo ?
02:50Oui, parce que d'abord, dans le volleyball, il y a très peu de pays qui ont réussi à faire le doublé.
02:57On saura que le troisième pays, après l'Union soviétique, les Etats-Unis et maintenant c'est la France qui a réalisé le doublé.
03:03Et avec une saveur toute particulière de le faire dans son pays, devant son public et quel public il y avait à l'Arena Sud Paris.
03:10C'était vraiment une ambiance formidable et chaleureuse et tout le public a été amené derrière l'équipe de France.
03:15Et c'est aussi un des éléments qui a fait que notre équipe a performé.
03:20Oui, ça a été phénoménal. J'ai eu la chance d'assister au quart de finale, par exemple, contre l'Allemagne.
03:25La France qui perdait 2-0, finalement on l'emporte 3-2.
03:29Est-ce que ça a vraiment joué, selon vous, cette salle surchauffée à l'Arena Paris Sud ?
03:35Je pense que lorsqu'on est en difficulté contre l'Allemagne, effectivement, mener 2-0 et le troisième set, on ne le domine pas vraiment.
03:43Je pense que le public a fait la différence. En tout cas, certains joueurs le reconnaissent et l'admettent.
03:48Et ils sont heureux que le public les ait aidés à sortir un petit peu de ce match difficile pour remporter les trois sets suivants.
03:54Puis ensuite, les deux matchs qui viennent.
03:57C'est extraordinaire que vous disiez ça à Eric Tanguy, parce que hier, nos invités, que ce soit Nathalie Péchala,
04:01que ce soit même des jeunes participants au Marathon pour Tous, étaient étonnés d'avoir vécu quelques instants
04:08à la place d'un sportif de haut niveau et de nous dire ici, de nous confier à Sud Radio.
04:12Mais c'est extraordinaire la ferveur. En fait, ça vous fait parcourir des kilomètres, des kilomètres, vous le confirmez.
04:17Ça fait que les sportifs se dépassent en réalité.
04:21Oui, oui, ça donne envie. Quand on a un tel public, c'était quand même plus de 10 000 personnes dans l'Arena.
04:29C'est comme une salle.
04:30L'équipe de France qui vibre. Oui, ça ne peut que surmotiver les joueurs.
04:36Une salle comme ça, surchauffée, un public phénoménal à ce point-là.
04:41Est-ce qu'on voit ça généralement dans le volleyball français, où il y avait vraiment une effervescence J-O, selon vous ?
04:49On le voit régulièrement dans le volleyball français, même si là, ça avait une saveur toute antiquaire,
04:54parce qu'on est dans notre propre pays, mais on a organisé déjà des événements avec nos équipes de France.
04:58On avait organisé les championnats d'Europe en 2019.
05:01L'an dernier, on a organisé un tournoi de la Volleyball Nation League, où il y avait 9 000 personnes dans la comète à Orléans.
05:08On a à chaque fois cette ferveur derrière l'équipe de France, derrière les équipes de France.
05:13Parce que la participation du public à l'événement, c'est quelque chose qu'a développé notre fédération internationale depuis longtemps,
05:19le partage de l'expérience.
05:21Il y a toute une animation qui est faite autour des matchs pour amener le public, et c'est un très gros succès.
05:27On a parlé du rugby à 7, du tennis de table. Est-ce qu'au volley, il peut y avoir aussi un boom des licenciés ?
05:34Est-ce que vous attendez ça ou pas ?
05:36En tout cas, on s'y est préparé. On a essayé de s'y préparer au mieux de nos capacités lors de la dernière Olympiade,
05:42après le titre que l'on a gagné à Tokyo.
05:46Il y avait déjà eu un boom des licenciés après Tokyo ?
05:48Oui, 70 000.
05:50Colossal.
05:51Ce qui est colossal.
05:52Il y a combien de personnes qui ont une licence de volley en France aujourd'hui ?
05:57222 000.
05:59C'est énorme, près de plus d'un tiers.
06:01C'est énorme. On était passé de 240 000 à 220 000.
06:09C'est plus de 70 000 licenciés réguliers qui ont rejoint notre fédération.
06:13On s'attend aujourd'hui, on a déjà préparé notre rentrée.
06:17C'est quoi le chiffre que vous espérez ?
06:22On va essayer d'atteindre les 250 000.
06:24C'est l'objectif que j'avais fixé pour la fin de l'Olympiade,
06:26mais peut-être que la médaille sera un accélérateur pour y arriver plus tôt.
06:29En tout cas, le chiffre, on y verra Clément Harian.
06:32Évidemment. Il y a eu l'équipe féminine aussi, parce qu'on parle de l'équipe masculine, Maxime.
06:37Votre équipe féminine a été éliminée dès la phase de groupe.
06:40Oui.
06:41Comment expliquer ça ? Est-ce que c'est un échec d'abord ou pas ?
06:45Non, il ne faut pas le considérer comme un échec.
06:48Déjà, c'était la première participation de l'histoire de notre fédération pour son équipe féminine.
06:54Ensuite, le tirage au sort nous a mis dans une poule très exigeante,
06:59avec les USA, la Serbie et la Chine,
07:02qui sont vraiment trois pays qui dominent le top mondial depuis plusieurs années.
07:06C'était déjà une poule très difficile.
07:09Ensuite, on a commencé à travailler avec cette équipe de France il y a sept ans.
07:14On savait que sept ans serait un peu juste pour préparer notre équipe à performer.
07:19Aujourd'hui, quand on voit le niveau qu'atteint notre équipe de France,
07:23en 2015, quand j'arrive à la tête de la fédération, on est 55e mondiale.
07:27Aujourd'hui, on est 19e.
07:29Mais 19e, ça ne suffit pas pour performer aux Jeux olympiques.
07:32Il faut être dans le top 10.
07:33Il y a encore une marche à passer que l'on va se forcer de passer la prochaine Olympiade.
07:37On a bien noté les différents objectifs.
07:40On veut se dérentrer dans le top 10.
07:43On veillera à Sud Radio pour les différents abonnements, les différentes licences.
07:51On vise les 250 000 abonnements.
07:53Merci beaucoup Eric Tanguy, président de la fédération française de volleyball d'avoir été avec nous.
07:57On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio pour retrouver une voix que vous connaissez bien,
08:01celle de Jules Boscherini avec sa chronique. On en parle à tout de suite.
08:10Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.
08:13Maxime Liédo, Clément Harion.
08:15La radio qui vous fait vivre tous les Jeux olympiques avec le camarade Clément Harion, bonjour.
08:20On retrouve maintenant une voix que vous connaissez bien, celle de Jules Boscherini.
08:23Rebonjour.
08:24Bonjour Maxime, bonjour Clément, bonjour à tous.
08:26On en parle avec vous parce qu'il y a un Britannique qui a été arrêté après avoir fait quelque chose d'un peu singulier.
08:31C'est l'acte d'escalader la Tour Eiffel.
08:34Il va devoir verser une contribution citoyenne.
08:37Tout à fait, c'est une image qui a fait le tour des réseaux sociaux dimanche dernier.
08:45Un touriste étranger qui filme la scène et qui commente
08:48« Il y a un mec qui escalade la Tour Eiffel, il vient de passer l'anneau bleu, je ne crois pas qu'il porte de tee-shirt.
08:53C'est fou comme vous venez de l'entendre. »
08:55Et alors Jules, il était vraiment torse nu ?
08:58Oui, oui, et c'est bien ça qui est fou. L'homme qui se la joue Spiderman ne porte pas de tee-shirt, juste un short et des chaussures.
09:03C'est un ressortissant Britannique qui continue son ascension jusqu'au deuxième étage de la Tour Eiffel.
09:07Il est arrêté sur les coups de 15 heures pour être placé en garde à vue.
09:10A l'issue de cette dernière, il est présenté à un délégué du procureur
09:13qui lui annonce qu'il devra verser une contribution citoyenne.
09:16Une contribution citoyenne, qu'est-ce que c'est Jules ?
09:18Alors grossièrement, c'est une alternative aux poursuites judiciaires.
09:21La mesure est créée par la loi en 2021 et peut aller jusqu'à 3000 euros.
09:24Le montant doit être versé à une association d'aide aux victimes
09:27et permet, sur décision du procureur de la République, d'éviter de se faire juger devant un tribunal.
09:32C'est d'ailleurs ce dernier qui fixe la somme,
09:34en fonction de la gravité des faits et des ressources de l'auteur des faits.
09:37Et quel est l'objectif de cette mesure ?
09:39Eh bien l'objectif, il est d'assurer la réparation du dommage causé à la victime,
09:43de mettre fin à l'affraction et d'éviter la récidive de l'auteur des faits,
09:46comme précise le site gouvernemental servicespublic.fr.
09:49On notera que le montant de la contribution citoyenne que doit verser le grimpeur n'a pas été communiqué.
09:53Mais j'imagine qu'on n'a pas exactement, c'est ça le montant total de la rémunération ?
09:57Lui le sait mais nous ne l'avons pas.
09:59J'aurais été curieux.
10:00On va mettre nos meilleurs enquêteurs de cette radio sur le coup,
10:02merci beaucoup Julien Bosquerigny, on vous retrouve tout à l'heure.
10:05Dans les sujets aussi qui font le tour, parce que vous le savez,
10:07ce sont les Jeux Olympiques dans tous leurs états,
10:09il y a aussi les retombées économiques des Jeux Olympiques.
10:12Mon cher Clément, et on va en parler avec Francis Palombi.
10:15Bonjour.
10:16Bonjour.
10:17Vous êtes le président de la Confédération des commerçants de France indépendant,
10:21et c'est vrai qu'il y a quand même de fait un bilan économique mon cher Clément.
10:24Eh oui, il y a un bilan.
10:26Il y a un bilan concrètement avec des pourcentages de baisse à l'appui.
10:31Bon, la saison, le deuxième trimestre 2024 n'a pas été bon
10:38pour l'équipement de la personne, la chaussure et d'autres secteurs d'activité.
10:44C'est rajouté à cette ambiance plutôt morose
10:49avec des baisses pouvant atteindre 15%, 10%, 30% dans les cas les plus extrêmes,
10:58est venue se greffer la préparation des Jeux Olympiques.
11:02Alors là, ça a été un grand plongeon pour beaucoup d'entreprises,
11:07à tel point que le préfet de Paris-Ile-de-France a créé une commission aide
11:15dirigée par Dominique Laurent.
11:18C'est une commission auprès de laquelle seront présentés nommément
11:22pour chaque entreprise qui le souhaite.
11:25Mais revenons à ce bilan économique des Jeux, Clément.
11:29Il est mitigé.
11:32Je crois qu'il y a un petit problème de son question pour vous Francis Palombi,
11:37président de la Confédération des commerçants transindépendants.
11:39Francis Palombi, vous évoquez de l'inquiétude chez les commerçants,
11:43il y en avait avant ces Jeux Olympiques.
11:45Olivia Grégoire, elle s'est montrée satisfaite.
11:47Vous ne partagez pas sa vision ?
11:50Écoutez, si on se place sur un plan économique...
11:54Économique, touristique et organisationnel selon elle.
11:57Sur le plan de la réussite sportive, de la réussite pour faire briller Paris-Ile-de-France,
12:04je suis comme beaucoup, comme la majorité des gens,
12:09ça a été un événement fantastique.
12:12Mais sur le plan économique, il y a eu la préparation des Jeux
12:16qui a affecté la plupart des entreprises.
12:19Et à la suite du démarrage des Jeux, ça s'est beaucoup amélioré.
12:24On nous l'avait dit et ça s'est vérifié.
12:27Les choses, la circulation dans Paris, à part certains jours à certains endroits,
12:33s'est fortement améliorée.
12:36Oui, il n'y avait plus personne, donc ça aide.
12:39Oui, ça aide.
12:40Mais par contre, dans la restauration, d'une manière générale,
12:45avant, après les Jeux, on est toujours à moins de 30%,
12:49sauf quelques établissements situés à côté des épreuves,
12:54sur le parcours des épreuves,
12:56qui ont tiré leur épingle du Jeu.
12:58Ils étaient au bon endroit, où il fallait se trouver
13:01pendant cette période exceptionnelle des Jeux Olympiques.
13:05On a vu des restaurateurs qui se sont plaints d'une baisse de l'activité.
13:09Donc finalement, ces Jeux n'ont pas été si bénéfiques que ça pour tout le monde.
13:12En tout cas, ça dépend du lieu.
13:15Voilà, ça dépend du lieu.
13:17Économiquement, je ne partagerai pas la vie d'Olivia Grégoire.
13:21Alors, si on se projette dans l'avenir,
13:24il y a des commerçants qui m'ont dit
13:26« Bon, moi, ça ne m'a pas changé grand-chose.
13:31Dans Paris, je n'étais pas sur le circuit des Jeux.
13:34J'ai travaillé comme d'habitude. »
13:36Et il y a certains commerçants qui m'ont dit
13:38« Mais on peut espérer, pour la capitale,
13:41des répercussions dans le futur,
13:43en raison de l'image qui a été donnée des Jeux Olympiques. »
13:48Il y a un deuxième problème que je vous énumère
13:52en tant que responsable de la congrégation,
13:56c'est que les Jeux Paralympiques démarrent dans trois semaines.
14:01Ça veut dire que la rentrée sera à nouveau affectée
14:05pour les commerçants.
14:06Et la rentrée pour un commerce, c'est très important.
14:09Ça, je voulais quand même l'exprimer sur votre antenne.
14:12Et pour vous, les Jeux Paralympiques
14:14ne vont pas aider ces commerçants ?
14:16Vous me dites qu'il y a eu du mieux sur la fin des Jeux.
14:19Il y a eu une ouverture, une clôture, une organisation.
14:23Ce sont quand même des Jeux qui vont continuer.
14:27Alors, pour le sport, c'est formidable, bien sûr.
14:30On ne peut pas être contre les Jeux Paralympiques.
14:33Moi, je me place à certains moments
14:35en observateur économico-économique.
14:43Non, non, non, allez-y.
14:44Mais c'est vrai qu'on a plutôt, on va dire, un contre-discours
14:47en vous écoutant, Francis Pallonvy,
14:49parce que quand on lit attentivement Olivier Rigoire,
14:51à l'écouter, tout s'est bien passé.
14:53Une augmentation de 16% des nuités sur l'ensemble des villes d'Aude,
14:55dont 20% en Ile-de-France, des fréquentations des restaurants, etc.
14:59Et donc, avec tout, mine de rien, ce bilan politique,
15:01il y a quand même une question qui se pose.
15:03Est-ce que vous voulez indemniser, par exemple, les restaurateurs,
15:06ou même créer potentiellement un fonds pour les taxis
15:09qui n'auraient pas correctement, on parlait de la circulation tout à l'heure,
15:12eu la clientèle habituelle ?
15:13Est-ce qu'il faut aller jusqu'à l'indemnisation pour vous ?
15:15Qu'est-ce que, je le rappelle, le président de la Confédération
15:18des commerçants de France indépendante ?
15:20Je vous précise, monsieur, que cette indemnisation,
15:23nous y comptons, j'y travaille déjà.
15:26Je me suis mis en rapport avec la commission d'aide
15:30et la préfecture de l'Ile-de-France.
15:33Nous y comptons pour certains commerçants,
15:36nommément ceux qui sont restés ouverts,
15:38ceux qui ont joué le jeu du début à la fin,
15:41et qui, malgré ça, ont été très affectés,
15:44et même leur entreprise est, dans certains cas, en péril.
15:48Oui, mais Francis Pallombi, quand on vous écoute,
15:50et on a écouté aussi beaucoup de taxis,
15:52beaucoup de restaurateurs au standard,
15:54à Sud Radio 0826 300 300,
15:56ils ne travaillent pas pour être indemnisés.
15:58Ils ont des gens à payer à la fin du mois.
16:00Est-ce que le fait de leur donner de l'argent
16:02dans 2, 3, 4 mois, peut-être un peu plus même,
16:05est-ce que c'est vraiment la solution ?
16:07Écoutez, je vais vous répondre à quelque chose
16:10peut-être qui va vous surprendre.
16:12Pour certains commerçants, j'en parle,
16:14parce que c'est une question de vie ou de mort.
16:17Pour un commerçant, la mort, c'est fermer le réseau.
16:20Expliquez-nous, qu'est-ce que vous dites
16:22au chef d'entreprise qui nous appelle
16:24ici au standard de Sud Radio, qui nous dit,
16:26et c'était vraiment beaucoup le cas la semaine dernière,
16:28ici, durant nos débats, durant les grands débats de l'été,
16:30qui nous disait, c'est très simple,
16:32moi, je ne me lève pas pour être indemnisé.
16:34Et moi, le problème, il se pose en juillet,
16:36il va se poser en août, et au fond,
16:38c'est horrible à dire, mais si le petit commerçant
16:40que je suis doit crever, il va crever maintenant,
16:42sans indemnisation, ce sera trop tard.
16:44Écoutez, alors là, c'est une position
16:47de ces commerçants dont vous me parlez,
16:50et j'en rassemble certains,
16:52bon, là, c'est une position radicale.
16:54Ils s'en foutent des aides,
16:56ils constatent qu'il y a...
16:58Ils ne s'en foutent pas, mais ils regrettent
17:00que ce n'est pas l'objectif premier.
17:02Voilà, une baisse de chiffre d'affaires
17:04conjoncturelle très grave,
17:06et ils se disent,
17:08aide ou pas aide, je vais crever.
17:10Alors là, bien sûr, c'est la frange
17:12la plus radicale que l'on peut
17:14comprendre, par rapport à la situation
17:16de leur entreprise,
17:18parce que ce sont eux qui vivent
17:20l'entreprise au quotidien.
17:22Ce n'est pas Mme Grégoire, malgré ses compétences.
17:24Mme Grégoire
17:26voit les choses globalement
17:28dans le bon sens du poil.
17:30Elle a raison. Sur un certain plan,
17:32il ne faut pas faire de la sinistrose,
17:34dire aux gens, vous êtes morts,
17:36c'est fini, vous n'en sortirez pas.
17:38Non, ce n'est pas le discours
17:40que nous tenons les organisations
17:42professionnelles, bien évidemment.
17:44Vous vous en doutez. On est là pour les soutenir,
17:46les accompagner, les aider.
17:48Mais il y a des aides
17:50qui seront demandées et qui seront,
17:52d'ailleurs, si elles ont été créées,
17:54si ce fonds
17:56de solidarité, si ce fonds
17:58a été créé d'aide,
18:00ce n'est pas pour faire plaisir
18:02aux commerçants, c'est parce que
18:04c'est une nécessité dans certains
18:06cas. Et ça, malgré
18:08les réactions que vous m'avez émises
18:10de certains de mes
18:12commerçants,
18:14eh bien, je vous le dis,
18:16il y a quand même la réalité.
18:18La réalité, elle est ce que je...
18:20Enfin, par rapport à ce
18:22que je côtoie des commerçants
18:24en tout secteur d'activité,
18:26parce que moi, je couvre 25 fédérations
18:28professionnelles de branche.
18:30Donc, je peux vous parler
18:32de la clopolitique dans le sens
18:34concret et réel
18:36de la situation économique,
18:38pas comme on l'a compris avant,
18:40qui s'est placée en politique.
18:42Qu'est-ce qui a le plus nuit
18:44à tous ces commerces, finalement ? Vous parlez des lieux,
18:46de la sécurité, peut-être des barrières
18:48qui étaient mises à droite, à gauche. Il y avait les buvettes
18:50aussi des JO, les stands de t-shirts,
18:52etc. Qu'est-ce qui a fait le plus mal ?
18:54C'est la peur de la pagaille monstre
18:56au niveau, c'est la circulation
18:58qui était devenue parfois intenable.
19:00Les Parisiens, les Autochtones,
19:02comme je les appelle,
19:04se sont tirés en
19:06province, ils sont partis en vacances.
19:08Des chauffeurs de taxi m'ont dit
19:10mercredi prochain j'arrête,
19:12je ne veux pas aller
19:14à la catastrophe, pour le moment on ne bosse
19:16pas et ce n'est pas prévu
19:18certainement que nous bossions plus
19:20tard.
19:22Donc il y a
19:24une situation
19:26anxiogène qui s'est créée
19:28à cause de tous
19:30ces préparatifs qui ont été
19:32exemplaires sur le plan de la
19:34sécurité. Tout le monde est prêt
19:36à reconnaître, il n'y a quasiment
19:38pas eu un seul incident.
19:40Si ça pouvait être ça
19:42du 1er au 31 décembre,
19:44je pense que les citoyens que vous êtes
19:46écoutant...
19:48Merci beaucoup Francis Palombi,
19:50président de la Confédération des commerçants de
19:52France indépendant et puis on reviendra certainement
19:54vers vous durant les prochaines semaines pour faire aussi
19:56mine de rien le bilan économique des Jeux paralympiques.
19:58Est-ce qu'avec le retour des Parisiens
20:00une économie s'est un peu
20:02plus développée ? Est-ce que les restaurateurs ont pu
20:04en profiter ? Est-ce que les taxis ont pu
20:06s'exercer librement ?
20:08On y reviendra avec vous
20:10dans quelques instants. Le nouveau papier
20:12de Jules, c'est un peu le fil rouge
20:14de cette émission, les Jeux olympiques dans tous leurs
20:16états, ça se passe dans quelques instants sur Sud Radio.
20:18A tout de suite avec le camarade Clément Harion.
20:20Sud Radio
20:22Parlons vrai.
20:24Parlons vrai.
20:26Sud Radio, les Jeux dans tous leurs
20:28états. Maxime Liédo, Clément
20:30Harion. Ensemble
20:32jusqu'à 13h dans les Jeux olympiques,
20:34dans tous leurs états, toujours avec le camarade
20:36Clément Harion et le fil rouge
20:38humain de cette émission, Jules Boscherini.
20:40Et oui, après les Jeux olympiques,
20:42Jules place aux Jeux paralympiques.
20:44Ils arrivent d'ici deux semaines, du
20:4628 août au 8 septembre. Et
20:48grâce au succès des JO, la billetterie
20:50de ces paralympiques explose.
20:52Absolument Clément, les Français sont conquis
20:54par les Jeux qui viennent de se terminer. Il reste
20:56encore 15 jours avant le début des Jeux paralympiques
20:58et Tony Estanguet ne cache pas la réussite
21:00de l'événement. Il évoque même au micro
21:02France Inter hier, un effet JO
21:04observé sur la vente de billets pour l'événement.
21:06Aujourd'hui, on vend à peu près 5 fois plus
21:08de billets par jour qu'avant le début
21:10des Jeux olympiques. Donc, les Français
21:12sont en train de vouloir
21:14se saisir de
21:16cette opportunité de vivre les premiers
21:18Jeux paralympiques de notre histoire.
21:20C'est la première fois que la France va les organiser
21:22et ça va être tout aussi
21:24somptueux que les Jeux olympiques. Même son de
21:26cloche du côté des instances, interrogée par
21:28France Info hier, Marie Amélie
21:30Fure, la présidente du comité paralympique
21:32et sportif français, explique avoir
21:34anticipé cet effet JO. On n'était pas inquiets.
21:36En fait, ça fait des mois qu'on dit
21:38qu'il faut attendre l'effet jeu
21:40pour voir comment le public français
21:42est conquis par ces Jeux paralympiques.
21:44Ça avait été exactement la même chose
21:46à Londres. Il avait fallu attendre
21:48le début des Jeux olympiques pour sentir
21:50la ferveur. La triple médaillée
21:52paralympique en athlétisme qui rappelle
21:54également qu'il reste des billets pour les différentes
21:56épreuves. Des billets qui en plus sont
21:58accessibles. 15 euros,
22:0025 euros. Rien à voir avec les prix
22:02exorbitants qu'on a pu connaître pour les Jeux olympiques.
22:04Et il y a bien une raison qui explique cette
22:06immense différence de prix. L'idée, c'était
22:08d'ouvrir ces Jeux paralympiques au plus
22:10grand nombre et avec une billetterie
22:12accessible comme elle l'est. Vous venez de rappeler
22:14différents tarifs. Vous y venez entre amis.
22:16Vous y venez en famille. Et ça, c'est important
22:18aussi d'emmener vos enfants
22:20parce que c'est aussi l'objectif de ces
22:22Jeux paralympiques. C'est d'opérer un changement de regard
22:24sur la situation de handicap.
22:26Espérons que l'engouement populaire soit
22:28aussi intense que sur les deux dernières semaines
22:30et puis qu'on souhaite plein de médailles à nos
22:32athlètes français. Mais oui, et puis de toute façon, les habitués
22:34de Sud Radio pourront continuer à suivre
22:36ce qui se passe. Merci beaucoup. Je vous retrouve
22:38à midi 45 parce que je le dis, c'est le fil
22:40rouge humain de cette heure
22:42des Jeux d'Angleterre.
22:44Mais je vous en prie, c'est un vrai compliment.
22:46On a souvent parlé d'ailleurs à cette antenne
22:48dans les sujets qui se sont revenus les dernières semaines
22:50d'argent, de niveau de vie
22:52des Jeux olympiques. Il y a eu un chiffre qui nous avait
22:54fait réfléchir. Rappelez-vous, c'était les 40%
22:56des sportifs qui, aux Jeux de Rio,
22:58vivaient sous le seuil de pauvreté.
23:00C'était une nouveauté à Paris puisque plus aucun athlète
23:02ne vivait dans ces questions-là. Et on avait
23:04quand même interrogé des spécialistes, des anciens
23:06sportifs, mon cher Clément, sur
23:08la vie parallèle. C'est-à-dire, sportif de haut
23:10niveau une fois tous les 36 du mois
23:12et mine de rien, une activité régulière
23:14à côté, c'est ça ? Et oui, pour parler de ce sujet,
23:16on accueille Sébastien Guerrero.
23:18Bonjour Sébastien Guerrero.
23:20Bonjour. Vous avez participé
23:22aux Jeux olympiques dans l'épreuve
23:24de fausse olympique, l'épreuve de tir.
23:26Vous êtes poissonnier dans la vie.
23:28Vous arrivez à concilier cette vie
23:30de sportif avec une vie
23:32professionnelle. Vous êtes avec
23:34nous pour raconter ce moment unique
23:36dans la vie d'un sportif.
23:38Les Jeux olympiques, on a un petit peu
23:40déçu pour vous parce que vous avez des ambitions
23:42de médaille. Malheureusement,
23:44vous n'êtes pas parvenu à passer les qualifications.
23:46Qu'est-ce qui prédomine
23:48pour vous la satisfaction,
23:50la fierté d'avoir fait ces JO
23:52à domicile ou bien la déception du résultat ?
23:54Oui, alors bien sûr,
23:56il y a un peu les deux parce que quand on représente son pays
23:58et qu'on va aux Jeux olympiques,
24:00comme tous les athlètes, comme les 571 athlètes
24:02qui étaient en lice,
24:04c'est bien sûr la médaille.
24:06Il n'y a que la médaille qui compte.
24:08Mais après, une énorme fierté.
24:10Et quand j'ai vu l'engouement
24:12et tout ce qu'il y avait autour,
24:14c'était extraordinaire
24:16d'être mélangé avec tous ces champions.
24:18Si on est des sports mineurs
24:20et peu médiatisés,
24:22c'est vrai que ça fait quelque chose.
24:24Quand on défile à côté, il y avait des champions olympiques
24:26de basket, de handball,
24:28de volley, de tout ça.
24:30C'était extraordinaire. Un engouement exceptionnel.
24:32C'est fabuleux.
24:34Il faut le rappeler, Sébastien Guerreiro,
24:36vous étiez au Centre national de tir de Châteauroux
24:38pour vos épreuves.
24:40Vous n'étiez pas à Paris.
24:42Qu'est-ce que vous avez pensé du public
24:44sur ces épreuves à Châteauroux ?
24:46C'était incroyable.
24:48J'avais beaucoup de personnes
24:50de mon alentour qui sont venues.
24:52Beaucoup de passionnés de ce sport.
24:54Et puis aussi, toute une région
24:56qui s'est mobilisée sur Châteauroux.
24:58Des curieux, des néophytes
25:00qui ne connaissaient rien à la discipline
25:02et qui sont venus prendre un peu de saveur
25:04et prendre ce goût
25:06des Jeux olympiques à Châteauroux.
25:08Ça a créé une ambiance
25:10exceptionnelle.
25:12Moi, sur mes épreuves,
25:14il y avait entre 2000 et 2600 personnes
25:16derrière moi qui m'acclamaient.
25:18C'était de la folie pure.
25:20C'était exceptionnel.
25:22Vous ne vous sentiez pas un petit peu
25:24loin de Paris. Je crois que vous n'avez pas
25:26pu assister à la cérémonie d'ouverture
25:28notamment. Ce n'était pas une petite déception quand même ?
25:30Oui, certes,
25:32c'était une petite déception. Pas pour moi,
25:34puisque la ville de Bayonne m'avait
25:36avec
25:38grande fierté proposé
25:40sur le balcon d'origine fête de Bayonne.
25:42C'était ma petite ouverture, on va dire.
25:44Oui, un petit peu
25:46de déception, mais on est dans l'événement. On est là pour faire
25:48un résultat.
25:50J'ai eu la chance quand même d'arriver
25:52à partir du 1er août
25:54sur Paris
25:56et découvrir les épreuves. J'ai vécu
25:58des moments exceptionnels. J'ai pu me rendre au 100 mètres.
26:00La finale du 100 mètres.
26:02Teddy Riner qui gagne les champions olympiques.
26:04J'étais dans les tribunes. Le QB
26:06en la lutte. J'étais dans les tribunes. J'ai été voir
26:08du handball. J'ai été voir du volley.
26:10C'était exceptionnel.
26:12Un tourisme olympique
26:14avec une ambiance, une ferveur.
26:16Les gens tapaient sur les épaules.
26:18Ils voulaient prendre des photos avec nous, juste parce qu'on allait.
26:20On était habillés
26:22en équipe de France avec ses anneaux olympiques.
26:24C'était exceptionnel.
26:26Vous êtes passé au village
26:28olympique aussi ?
26:30Oui, je me suis même très attardé
26:32pendant les soirées, parce qu'il y avait une ambiance folle.
26:34Je n'ai pas loupé une soirée.
26:36C'était fabuleux.
26:38C'était exceptionnel.
26:40On se retrouvait
26:42tous les sportifs pour fêter les médailles.
26:44C'était incroyable.
26:46Après, le Graal,
26:48le défilé au
26:50Stade de France, c'était
26:52tout simplement extraordinaire.
26:54Mais les Jeux ne sont pas finis.
26:56Comme je vous ai entendu,
26:58il y a les paralympiques. Je pense que
27:00les personnes qui n'ont pas goûté à cette ferveur
27:02et qui n'y ont pas cru au début
27:04ou pas pu y aller, allez-y.
27:06C'est fabuleux. Il y aura des histoires incroyables.
27:08Il va y avoir une ambiance de folie pour ces paralympiques.
27:10Les Jeux, ce n'est pas fini.
27:12Ce n'est pas fini.
27:14Le retour à la réalité, le retour au travail
27:16pour vous, on rappelle que vous êtes
27:18poissonnier ambulant avec votre femme.
27:20Il n'est pas trop dur, ce retour
27:22à la réalité ?
27:24Il est tout frais.
27:26Vous n'avez pas un petit blouse des JO ?
27:28Pour l'instant, non. Même si je me pose la question
27:30à essayer de repartir voir
27:32une épreuve de paralympique
27:34avec ma compagne qui, malheureusement,
27:36n'a pas pu goûter à cette ferveur parisienne
27:38au niveau ambiance.
27:40Je ne sais pas si je peux
27:42essayer de prendre un ou deux jours
27:44pour essayer de monter, vivre ça avec elle
27:46et lui faire partager.
27:48La réalité va me rattraper
27:50très vite, mais c'est comme ça.
27:52Une petite pause aussi
27:54sportive, puisque j'ai un projet
27:56de continuer jusqu'à Los Angeles.
27:58On va souffler un peu, on continue
28:00la vie professionnelle et on rattaquera le haut niveau
28:02à partir
28:04du mois prochain pour cet objectif final
28:06et ramener une médaille.
28:08On ressent en tout cas un objectif
28:10Los Angeles 2028.
28:12Oui, oui.
28:14Parce que tout simplement,
28:16j'ai été marqué, j'ai été piqué par cette empreinte.
28:18Je n'aurais jamais cru que
28:20c'était un pacte des JO.
28:22J'aurais ressenti ça.
28:24Une fois qu'on a goûté à quelque chose qui est bon,
28:26on veut y repartir.
28:28Ça vaut vraiment beaucoup tous les sacrifices que j'ai faits.
28:30Allez, je reparle
28:32en quatre ans pour enfin ramener
28:34cette fameuse médaille que je n'ai pas pu malheureusement
28:36faire à Paris.
28:38Je suis imprégné de ces JO, je les regarde différemment.
28:40C'était extraordinaire.
28:42Et comment ça va se passer, du coup,
28:44cette préparation ?
28:46Vous faites une petite pause, vous avez dit,
28:48et on reprend derrière pour les
28:50JO de Los Angeles. Comment ça va se passer
28:52pour vous ?
28:54On va faire une petite pause, on va un petit peu digérer tout ça.
28:56On va un petit peu se reposer, on va essayer de planifier.
28:58On va essayer de planifier
29:00sur quatre ans,
29:02essayer de faire les bonnes choses.
29:04Niveau professionnel aussi, prendre des dispositions
29:06et ne pas faire n'importe quoi,
29:08parce qu'on a une vie de famille à faire tourner aussi.
29:10C'est pas trop dur de concilier les deux ?
29:12Non, c'est vraiment pas évident.
29:14J'ai une chance inouïe d'être entouré
29:16de gens, de familles et d'amis
29:18qui sont autour de ce projet-là.
29:20Ils mettent les bouchées doubles pour
29:22m'aider aussi. Mais oui, il va falloir
29:24trouver une petite adaptation. Je vais essayer d'aller chercher
29:26J'ai réussi
29:28à aller au Jio à Paris
29:30tout seul,
29:32accompagné de la Fede bien sûr,
29:34sans sponsor.
29:36Je vais essayer de faire un petit peu le tour du coin
29:38pour essayer de voir
29:40Vous lancez un appel pour que des sponsors
29:42viennent vous chercher,
29:44Caméraman 5€ ?
29:46Non, il y a moi et tout le reste.
29:48C'est des projets de vie extraordinaires.
29:50J'ai réussi à aller au jeu
29:52tout seul. Maintenant, je vais demander
29:54qui peut m'accompagner pour essayer
29:56de prendre de fameuses médailles.
29:58On est plusieurs dans ces cas-là.
30:00C'est des parcours,
30:02c'est des projets humains. On va essayer
30:04de s'accompagner avec d'autres
30:06entreprises ou du monde un peu plus.
30:08Ce que je n'ai pas fait.
30:10Comment ça va se passer avec vos clients ?
30:12Ils vont avoir le privilège d'être justement
30:14les clients d'un participant au Jio quand même.
30:16On peut le dire. Ça va être incroyable
30:18pour vous de leur raconter cette expérience.
30:20Oui, bien sûr. C'était une grande
30:22fierté pour eux parce que j'ai continué
30:24à travailler, je pense, jusqu'au 15 juin.
30:28Les gens, on y était.
30:30Ils se demandaient ce que je faisais là.
30:32Mais encore, tu n'es pas en prépa.
30:34Je travaille ce matin.
30:36Je vais faire du haut niveau cet après-midi.
30:38C'était un échange fabuleux.
30:40C'est une grande fierté.
30:42J'ai senti l'engouement que ça pouvait apporter.
30:44Je n'aurais jamais cru autant
30:46à toutes les personnes que je crois.
30:48Ils avaient qu'une chose à la bouche.
30:50C'est écrit partout.
30:52Sur toutes les cartes bleues,
30:54il y a des anneaux olympiques.
30:56Sur les poches de n'importe quel supermarché,
30:58c'est les sponsors des Jeux.
31:00On y est. C'est une ambiance.
31:02Je pense que le pays a bien répandu.
31:04Tout le monde s'est pris à ces Jeux.
31:06Et si vous aviez une petite anecdote
31:08à nous raconter sur le village olympique,
31:10sur la cérémonie de clôture
31:12pour nos auditeurs ?
31:14La cérémonie ?
31:16Les anecdotes ?
31:18Il y en a plein.
31:24Quand on porte ce même maillot,
31:26il n'y a plus de stars.
31:28J'avais des Teddy Riner.
31:30J'avais des Antoine Dupont.
31:32J'avais les champions olympiques
31:34de toutes les disciplines.
31:36On avait les basketteuses qui ont failli faire un exploit
31:38qui sont à côté, qui nous tapent sur l'épaule.
31:40On mange entre nous.
31:42C'est incroyable le mélange
31:44de tout ce sport qu'ils font.
31:46C'était exceptionnel.
31:48Tout le monde est abordable.
31:52Tout le monde aime ces Jeux olympiques.
31:56Tout le monde rêve d'y participer.
31:58Ce n'est pas parce qu'on a un grand champion.
32:00Malheureusement, les places sont très chères.
32:02Il y en a plein qui ne sont pas qualifiés.
32:04On a vraiment cette chance.
32:06On va redonner le flambeau.
32:08J'espère que ça va marcher pour ces paras.
32:10Ça va être une fête exceptionnelle.
32:12Vous avez eu les petits cadeaux
32:14pour les athlètes.
32:16Le petit smartphone pliable.
32:20On a été très gâtés
32:22avec les petits cadeaux des sponsors.
32:28C'était extraordinaire.
32:30Les pins, je n'en avais plus au bout de deux jours.
32:34Vous avez fait du traficking de pins.
32:36Sébastien Guerreiro, c'est ça ?
32:38Avec des volontaires
32:40qui ont fait un boulot exceptionnel.
32:44C'était fabuleux.
32:46Cette ambiance, ces photos qu'on a prises,
32:48ces échanges de pins.
32:50Vous êtes devenu le star
32:52le temps de deux petites semaines.
32:54Incroyable. Même au Stade de France,
32:56on tapait dans les mains des supporters.
32:58Justement, on rappelle que vous êtes le participant
33:00aux Jeux olympiques dans l'épreuve de la fosse olympique.
33:02Vous êtes poissonnier alors que vous nous parlez.
33:04Qu'est-ce que les gens vous disent le matin ?
33:06On a cherché leur sol,
33:08leur crevette et leur boulot.
33:10Une grande fierté.
33:12Après, bien sûr, un peu déçu des résultats.
33:14Parce qu'il n'y a que le résultat qui compte.
33:16On est bien d'accord, c'est les médailles.
33:18On regarde le tableau des médailles.
33:20Après, une chance extraordinaire.
33:22Les gens ont suivi tous les sports.
33:26Ce que j'en ressens,
33:28c'est que tout le monde regardait tout.
33:30Le moins de Français.
33:32Ça a créé une serveur universelle.
33:36Il y en avait qui ne connaissaient rien
33:38et qui regardaient ce sport-là
33:40et c'était extraordinaire.
33:42Ils ont vibré.
33:44Ils ont vraiment vibré
33:46sur ce 15ème magnifique.
33:48Merci.
33:52On a entendu votre appel.
33:54Vous voulez et on va vous trouver ici
33:56sur Sud Radio, des sponsors pour aller
33:58jusqu'à Los Angeles en 2028.
34:00Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
34:02Merci beaucoup de m'avoir reçu.
34:04Vous êtes dans quel coin exactement ?
34:06Je suis sur le marché de Bayonne,
34:08du Bucos, de Ombre.
34:10Voilà.
34:12Aux auditeurs de Sud Radio et camarades,
34:14vous avez l'adresse de la poissonnerie olympique
34:16à trouver du côté de Bayonne.
34:18Merci beaucoup Sébastien Guéroult d'avoir été avec nous.
34:20Bonne journée.
34:22On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio
34:24avec toujours le camarade Jules Bosquerini.
34:26C'était il y a quelque temps.
34:28Vous verrez un événement majeur dans les Jeux olympiques.
34:30Et puis, justement, les Jeux paralympiques
34:32qui arrivent. On sera avec l'ancienne championne
34:34paralympique de paranatation sur Sud Radio.
34:36Sud Radio.
34:38Parlons vrai.
34:40Parlons vrai.
34:42Sud Radio.
34:44Les Jeux dans tous leurs états.
34:46Maxime Liédo, Clément Harion.
34:48Ensemble en direct, c'est la dernière ligne droite.
34:50Vous suivez aussi les Jeux paralympiques en direct
34:52sur Sud Radio et on retourne voir
34:54le camarade Jules.
34:56Les Jeux paralympiques, on y est.
34:58Ça débute le 28 août prochain
35:00et ça va durer jusqu'au 8 septembre.
35:02Il va donc falloir patienter encore un petit peu.
35:04C'est pour vous, Jules Bosquerini,
35:06de revenir sur certaines des performances
35:08qui ont marqué les paras.
35:10On va s'attarder sur une performance de nos bleus
35:12aujourd'hui, direction les Jeux paralympiques de Tokyo
35:14en 2021, avec cette finale de tennis fauteuil
35:16entre la France et la Grande-Bretagne.
35:18On va écouter d'ailleurs la balle de match
35:20qui permet à la paire Stéphane Houdet et Nicolas Peiffer
35:22de s'adjuger l'or.
35:34Il y a un petit moment de flottement
35:36sur cette balle de match. On ne sait pas si la balle
35:38est bonne ou pas. Et puis, la délivrance
35:40va arriver dans quelques secondes.
35:48Très grosse performance des
35:50tricolores qui s'imposent en 3-7 après
35:523h25 de combat.
35:54Le match est pourtant un peu compliqué, mais cette paire a de la
35:56ressource. N'oublions pas qu'ils sont champions
35:58paralympiques en titre après l'or décroché à Rio
36:00en 2016. Vous nous avez
36:02teasé ça, Jules. On a envie d'en savoir
36:04plus. Rappelez-nous un petit peu ce qui s'est passé
36:06dans ce match. Ils parviennent donc à s'adjuger
36:08le premier set dans la douleur avant de se faire
36:10surclasser 6-0 dans le second.
36:12Le troisième set est tout aussi compliqué
36:14pour les deux compères qui ne lâchent rien
36:16et parviennent à revenir à 6 partout.
36:18Et ça veut dire tie-break. Exactement, Clément.
36:20Cette finale est plus qu'indécise. On joue
36:22donc un tie-break. L'issue de ce jeu
36:24décisif, vous la connaissez puisque vous l'avez
36:26entendu. Et puis à Paris, Stéphane Houdet
36:28va tenter d'aller chercher une nouvelle médaille d'or en double.
36:30Ce serait la quatrième. Cette fois,
36:32c'est avec Frédéric Cataneo que le natif
36:34de Saint-Nazaire défend ses titres.
36:36Eh ben, on verra ça. On verra ça. On l'espère.
36:38Une médaille, en tout cas, pour Stéphane
36:40Houdet. On continue, Maxime, avec
36:42les Jeux paralympiques. Exactement.
36:44Alors que les Jeux se sont terminés, vous le savez,
36:46on va continuer sur Sud Radio en direct pendant
36:48une heure entre midi et treize heures
36:50à vous faire vivre justement ces Jeux paralympiques
36:52qui, comme vous le voyez avec
36:54les différents invités qui se succèdent au standard
36:56et dans ce studio, vont être
36:58également un événement à tous les niveaux.
37:00Et nous sommes avec vous, Ludivine Munoz. Bonjour.
37:02Bonjour.
37:04Vous êtes ancienne championne paralympique de paranatation,
37:06désormais responsable de l'intégration
37:08paralympique et de l'accessibilité.
37:10Alors, Ludivine Munoz,
37:12combien de sites vont accueillir
37:14déjà ces Jeux paralympiques ?
37:16C'est un petit peu moins que les Jeux olympiques.
37:18C'est ça ? Oui. Effectivement.
37:20Alors, dix-neuf sites vont accueillir les Jeux paralympiques
37:22puisque les Jeux paralympiques, c'est vingt-deux sports.
37:24Et puis comme aux Jeux olympiques,
37:26vous avez aussi les épreuves sur route
37:28qui vont se passer avec le marathon paralympique
37:30et le paracyclisme sur route.
37:32Donc, on aura tous les sites en région parisienne,
37:34si j'ai bien compris, c'est ça ?
37:36Alors, en plus, nous avons bien sûr
37:38tout en région parisienne et nous avons bien sûr
37:40le parachute sportif qui sera à Châteauroux.
37:42Ça n'a pas de sens d'emmener
37:44les athlètes paralympiques dans toute la France
37:46et notamment pour le stessifoot, qui est l'équivalent du football,
37:48qui lui se retrouvera au pied de la Tour Eiffel.
37:50Et d'un point de vue logistique,
37:52vous en parlez d'ailleurs
37:54du stessifoot. Certains sites
37:56vont être transformés. Il y avait
37:58ce site du stade Tour Eiffel,
38:00on avait le beachvolley, ça va être transformé.
38:02Comment ça se fait, un petit peu, cette organisation,
38:04ces transformations des sites ?
38:06Comment ça s'est opéré ?
38:08Alors oui, on appelle ça la transition.
38:10On est tous, ça y est, mobilisés sur cette transition
38:12pour passer d'olympique à paralympique.
38:14Et puis forcément, le sable
38:16du beachvolley va être retiré pour accueillir
38:18le stade du stessifoot
38:20où là, on a dû stabiliser avec des barrières
38:22qui s'installent autour, parce que les joueurs
38:24de stessifoot ont la balle
38:26qui viendra toucher les parois
38:28du terrain. Et c'est ainsi qu'on transforme
38:30tous les sites pour adapter au sport paralympique
38:32qui est attendu. Alors c'est à chaque fois
38:34le même site. Alors on vient de parler
38:36de cette exception de stessifoot, mais sinon
38:38on accueillera par exemple la paraéquitation
38:40au Château de Versailles après l'équitation
38:42et nous avons bien entendu la paranatation
38:44à l'Arène à la Défense après la natation.
38:46Finalement, on sera un petit peu sur la même
38:48configuration que
38:50les JO.
38:52Oui, on est complètement sur la même configuration
38:54que les JO. Alors il y a aussi des grosses adaptations
38:56en termes de signalétique, puisque
38:58vous avez les anneaux olympiques qui vont
39:00laisser leur place à l'emblème des Jeux paralympiques
39:02que sont les agitos. Et puis forcément
39:04il y a un gros travail à faire aussi
39:06de nettoyage au village, puisque
39:08le village va bientôt accueillir les athlètes paralympiques
39:10qui arrivent quelques jours avant
39:12la cérémonie de l'ouverture du 28 août
39:14pour justement être accueillis dans une zone
39:16toute propre, toute récente,
39:18pour leur montrer qu'on les attend pour les Jeux paralympiques.
39:20Les paras auront
39:22donc le droit eux aussi
39:24à ce village olympique, ce fameux village olympique.
39:26Exactement, c'est le village
39:28des athlètes qui va les accueillir.
39:30Alors il est un tout petit peu plus réduit, puisqu'on
39:32accueille 4400 athlètes pour les 22
39:34disciplines côté paralympique.
39:36Donc la partie Île-Saint-Denis va être fermée,
39:38ne sera pas ouverte aux opérations.
39:40Et donc c'est pour ça que le village va être
39:42très concentré, très pratique pour les athlètes
39:44paralympiques. Et puis il ne faut pas oublier
39:46qu'on transforme bien sûr la place de la Concorde
39:48en vue d'attendre cette fameuse cérémonie
39:50d'ouverture le 28 août, qui va juste être
39:52incroyable. Comment elle va se passer cette
39:54cérémonie d'ouverture
39:56pour les paralympiques ? On peut avoir des
39:58petites infos en exclusivité sur
40:00Sud Radio. Alors voilà, on est d'accord que
40:02je ne vais pas pouvoir vous donner tous les petits
40:04secrets, parce que justement on a vraiment un souhait
40:06que les Français... Mais si vous ne voulez pas donner
40:08les petites, donnez que les plus gros, moi je suis
40:10le preneur, il n'y a pas de problème.
40:12Alors en fait, c'est assez
40:14extraordinaire, c'est que ça commence par
40:16un défilé au bas des champs
40:18d'Elysée. Les athlètes paralympiques
40:20avec les agitholes dans le dos qui
40:22sont déjà affichées depuis le début des Jeux
40:24olympiques en haut de l'Arc de Triomphe
40:26vont pouvoir défiler en bas
40:28des champs d'Elysée et là le public va pouvoir
40:30venir directement les accueillir puisque là
40:32c'est ouvert gratuitement au public
40:34et puis après forcément le spectacle
40:36incroyable, toujours sur la
40:38direction artistique de Thomas Joly,
40:40va nous permettre de sublimer les athlètes
40:42paralympiques venus de 171
40:44pays différents pour pouvoir les
40:46accueillir pour la première fois de l'histoire
40:48une cérémonie d'ouverture paralympique
40:50en ville.
40:52Elle va durer combien de temps cette cérémonie ?
40:54Elle sera aussi longue que l'IGEO ou pas ?
40:56Oui, on est sur un timing de
40:583 heures, alors forcément il y a un moment
41:00de défilé des athlètes parce que c'est là dans l'esprit
41:02de chaque athlète, c'est le lancement
41:04des Jeux. Ça c'est incomparable quand on est
41:06athlète, c'est vraiment le moment qu'on n'oublie
41:08jamais dans l'histoire de sa vie, moi je me rappelle
41:10de chacune de mes 3 cérémonies d'ouverture
41:12où vous rentrez dans le stade
41:14acclamé par le public et ça y est,
41:16on se dit tout dans nos têtes, on y est,
41:18c'est notre moment, demain on commence
41:20nos épreuves. Et il ne faut pas oublier que
41:22toutes les épreuves qui sont disponibles aujourd'hui
41:24c'est des 15 euros, ça c'est vraiment
41:26important avec des passes découvertes qui vous permettent
41:28des 24 euros d'aller voir plusieurs disciplines
41:30à Paris-Centre ou à l'Arena
41:32à Paris-Sud, porte de Versailles. Et il ne faut pas
41:34oublier aussi qu'on a une offre famille, des 24 euros
41:36de billets achetés pour les adultes,
41:38c'est 10 euros pour les enfants de moins de 12 ans.
41:40Et vous avez déjà eu des artistes, comme on a
41:42pu en voir lors de la cérémonie d'ouverture ou de
41:44clôture, qui ont souhaité, qui se sont manifestés
41:46auprès de vous justement pour être présents aussi lors de
41:48cet événement ? Eh oui, forcément !
41:50On a historiquement, quand vous regardez
41:52les artistes qui étaient présents dans les autres cérémonies
41:54d'ouverture paralympiques, c'était forcément
41:56les artistes les plus attendus du pays.
41:58Donc là, pareil, je resterai sur le teasing,
42:00je laisserai à Thomas Joly la chance
42:02de nous faire découvrir ces nouveaux
42:04artistes qui sont très très connus.
42:06Excellent teasing !
42:08Il y a le parc des champions, à côté
42:10du Trocadéro, où étaient célébrés
42:12parfois les médaillés aux JO,
42:14qui va être démonté, est-ce que vous le regrettez
42:16un petit peu ou non ?
42:18Non, au contraire, nous on donne
42:20rendez-vous aux Français,
42:22au pays du monde entier, à venir justement célébrer
42:24les athlètes dans les stades.
42:26Nous allons déjà rentrer dans les stades pour soutenir les médailles,
42:28il ne faut pas oublier aussi le Club France,
42:30pendant la partie paralympique...
42:32Il va rester ce Club France, où il y a eu des magnifiques
42:34célébrations d'ailleurs,
42:36tout va rester.
42:38Exactement, et c'est là qu'on accueillera tous les athlètes médaillés,
42:40le Club France qui sera également le plus grand
42:42lieu des plateaux télévision, donc c'est vraiment
42:44le lieu de rendez-vous, au moins on n'a pas besoin de se perdre
42:46pendant les Jeux paralympiques, quand on va au stade
42:48soutenir les athlètes, soit on vient directement
42:50au Club France, et puis on n'oublie pas,
42:52pour toute la France et tous les départements aussi,
42:54les fameux Club 24, 70 clubs
42:56sont repris pour célébrer les fanzones
42:58qui célèbrent les athlètes paralympiques
43:00en région et dans les départements
43:02qui vont aussi nous soutenir derrière ces Jeux paralympiques
43:04et on l'espère, cette moisson
43:06de médailles françaises, comme le dit
43:08Marie-Emile Le Fur, la présidente du comité paralympique
43:10avec
43:12possiblement 20 médailles d'or,
43:14voilà l'objectif du comité paralympique.
43:16C'est ce que j'allais vous dire, oui, 20 médailles d'or.
43:18Oui, 20 médailles d'or attendues.
43:20Alors on croise tous les doigts pour en avoir
43:22un peu plus. Bien sûr, évidemment.
43:24Et cet
43:26engouement autour des JO,
43:28est-ce que vous espérez qu'il va
43:30se poursuivre ? Tony Estanguet a dit qu'il y avait
43:32la moitié de la billetterie hier
43:34qui était déjà vendue,
43:36c'est bien ça ? Oui, je vous confirme.
43:38Et puis alors les chiffres en ce moment sont en train
43:40d'exploser. C'est ce que nous disait le camarade
43:42de Boscaraigny tout à l'heure, c'est ça. Combien
43:44aujourd'hui, actuellement, à l'heure où on se parle, combien de billets
43:46vendus déjà ?
43:48On est toujours sur une dynamique,
43:50on annonce toujours 1,4 million vendus
43:52et on se rapproche d'1,5 million,
43:54là c'est imminent. Formidable.
43:56Merci beaucoup Ludovine Minos
43:58d'avoir été avec nous, ancienne championne paralympique
44:00de paranatation, désormais responsable
44:02de l'intégration paralympique et de l'accessibilité.
44:04On a bien compris en tout cas,
44:06véritable engouement et véritable attente autour
44:08de ce jeu paralympique que vous pourrez
44:10évidemment suivre en direct et tout
44:12au long de cette durée
44:14sur Sud Radio et toujours avec le camarade
44:16Clément Harion en tout cas, jusqu'à la fin de la semaine
44:18dans ces jeux olympiques, dans tous leurs états.
44:20On se retrouve demain, mon cher Clément, à midi,
44:22même heure, même endroit.
44:24Sud Radio, parlons vrai.
44:26Parlons vrai.
44:28Parlons vrai.

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