Avec Hervé Collado, patron des médecins du sport français ; Dr Pierre Souvet, cardiologue, auteur de la préface de l’étude de l’association Respire qui alerte : la quasi-totalité des terrains de sport à Paris sont soumis à des niveaux de pollution supérieurs aux seuils recommandés ; Baptiste Dupont, Chargé d’études Pôle Opinion, expertise Actualités et Politique à l’IFOP ; Jean-Sébastien Catier, président de Paris en Selle ; Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF, médaillée olympique aux JO de Tokyo en 2020 ; Julien Cornillet, maire de Montélimar.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:07Bonjour Joseph, bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:10On vous retrouve pour cette troisième partie du 10-13 pendant l'été et les Jeux Olympiques.
00:15Bien sûr, notre rendez-vous coulisses, les Jeux Olympiques dans tous leurs états.
00:19Avec vous, Joseph Ruiz, on va traiter de l'actualité et des coulisses, bien sûr, des JO.
00:24Et là, de l'actualité, il y en a de plus en plus évidemment, plus on approche de l'échéance du 26 juillet, du lancement et de la cérémonie d'ouverture.
00:30D'abord, c'est la fin du suspense, faux suspense, Anne Hidalgo, la maire de Paris, après Amélie Oudéa Castera s'est jetée,
00:38en tout cas, elle s'est glissée doucement dans l'eau ce matin, on en parlera dans quelques instants dans le journal.
00:43Il y a une menace de grève, une menace de grève des agents, la CGT menace de mettre en grève les agents de sécurité des Jeux Olympiques, on l'évoquera.
00:51Vous entendrez un coup de gueule des cyclistes parisiens, de certains de leurs porte-parole qui ne sont pas contents
00:57parce que la RATP a dû bloquer certains axes des bus qui leur étaient réservés aussi aux cyclistes.
01:04Ils n'ont plus le droit de les emprunter à cause des JO aux Jeux Olympiques, on nous expliquera tout ça.
01:09On sera avec une grande athlète, comment s'appelle-t-elle ?
01:11Castride Guillard, qui est secrétaire générale du CNOSF et on va parler combien de médailles pour les bleus, un peu de sport.
01:17On verra ça et c'est très sympa elle d'être avec nous sur Sud Radio à l'instant.
01:23Une autre info ce matin, les sites olympiques, parmi les sites olympiques, certains sont pollués, ça ce n'est pas une bonne nouvelle.
01:30Et enfin, un constat, une étude vient d'être publiée qui constate que c'est moins bon, les Français font moins de sport qu'autrefois.
01:38Ce sont dans les débats de l'été, les JO dans tous leurs états.
01:43Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
01:48Alors Joseph, le surpoids, la fin du sport, ou en tout cas moins de sport chez les Français, le surpoids revient.
01:55Oui, il revient, la France est classée 119ème sur 146 pays en termes de pratiques physiques.
02:01On est à J-9 avant le début des JO et on a l'impression que les Français n'aiment pas trop faire du sport.
02:07On est en ligne avec le docteur Hervé Collado qui est président de la Société Française de Traumatologie du Sport.
02:13Bonjour docteur.
02:14Bonjour.
02:15Bonjour.
02:16Alors quand on voit ces chiffres-là, on se dit peut-être que les JO vont changer quelque chose,
02:21mais pour le moment le constat, c'est que les Français effectivement ne font pas assez de sport.
02:26Je vous le confirme, vous avez donné les chiffres qui sont vérifiés exacts, c'est l'OMS qui a sorti ça.
02:31Mais le pire, si vous voulez, ce n'est pas forcément qu'on compte moins de sport, c'est les conséquences.
02:37C'est-à-dire qu'en gros, on sait maintenant, il y a eu des études qui sont sorties,
02:40que les adolescents d'aujourd'hui ont 30% de capacité cardiovasculaire que les adolescents des années 2000.
02:45Donc vous imaginez bien que...
02:47Ça veut dire quoi concrètement docteur ?
02:49Ce qui en découle, si vous voulez, c'est que globalement ils sont en moins bonne santé au niveau cardiovasculaire.
02:55Donc il y a des maladies qui vont se développer, et on va avoir des maladies cardiovasculaires,
02:59des problèmes d'hypertension, de diabète, de cholestérol,
03:03et ça risque d'être une bombe à retardement dans les années futures.
03:06L'inactivité est une bombe à retardement.
03:08Mais vous avez ce terme technique de Toubib, de médecin, et c'est tout à votre honneur,
03:13mais vous dites 30% de capacité cardiovasculaire, ça veut dire quoi ?
03:17Ils ont des plus petits poumons et des plus petits cœurs ?
03:19Ils ont plus la boîte comme disent les sportifs ?
03:21Alors c'est pas plus petit si vous voulez, la taille c'est pas le problème.
03:25Le problème c'est, vous savez, le cœur est un muscle, et ce muscle il faut l'entretenir.
03:28Et bien force est de constater qu'il n'entretient pas ce muscle,
03:32et de fait il n'est pas entraîné, et donc on a des capacités cardiovasculaires,
03:36une adaptabilité à l'effort qui est beaucoup moindre.
03:38Et on va en continuer à en parler juste après avec le docteur Piastouvé,
03:42cardiologue qui va nous rejoindre.
03:44Qu'est-ce qu'ils vous disent les Français quand vous les avez avec vous en rendez-vous ?
03:48Pourquoi est-ce qu'ils font moins de sport finalement ?
03:51Il y a des choses très très basiques, l'inactivité du fait des écrans,
03:56on pourrait en parler pendant des heures, les téléphones, les écrans,
03:59tout ça fait que le sport est moins mis à l'honneur.
04:02Et puis vous savez, les Jeux Olympiques, on y compte,
04:05on y compte, on y compte, mais on y compte beaucoup, si vous voulez,
04:07pour donner le coup de fouet.
04:09Mais vous y croyez vraiment à ça ?
04:11Alors en fait, oui j'y crois un petit peu.
04:13Forcément, vous savez que dans toutes les publicités,
04:15même si une publicité de l'ACI, vous l'écoutez,
04:17et puis ça vous passe au-dessus de la tête,
04:19malheureusement, vous la gardez dans la tête.
04:21Donc le sport, le sport, le sport, là en ce moment, on en parle.
04:23Deuxièmement, vous savez, vous ne savez pas peut-être,
04:25mais les Jeux Olympiques ont servi, servent de fil rouge
04:28à de nombreuses associations régionales, départementales,
04:31voire dans les communes, où on essaye d'aller dans les écoles
04:35pour prêcher la bonne parole sur l'activité, l'intérêt de l'activité.
04:39Par exemple à Marseille, puisque j'en fais partie,
04:41on a une association qui s'appelle M24,
04:43qui va dans les écoles, et on leur explique
04:45les effets néfastes de la sédentarité,
04:47les effets bénéfiques de l'activité.
04:49On leur fait faire des activités autour du rugby, du foot, etc.
04:52Et les enfants vous écoutent parce que les JO, quoi.
04:54C'est-à-dire que c'est à l'occasion des JO que vous réalisez ça.
04:56Exactement. Les JO sont vraiment un moteur pour ça,
05:00parce que c'est médiatique.
05:01Et puis il y a une troisième chose, si vous voulez,
05:03c'est le fait qu'on a tous besoin, notamment les enfants, d'idoles.
05:06Et j'espère que ces JO vont leur permettre d'avoir des idoles,
05:10parce qu'ils vont vouloir ressembler à ce Français
05:12qui a une médaille d'or, etc.
05:13Et construire des vies ou des ambitions basées sur le sport.
05:17Je pense que c'est important aussi.
05:18Et est-ce que ce n'est pas un peu contradictoire, par exemple,
05:20d'avoir Coca-Cola qui est sponsor des JO,
05:23on sait aussi que la Ligue 1 va être sponsorisée par McDonald's.
05:26Est-ce qu'il n'y a pas une petite contradiction dans tout ça ?
05:29Je te fous du sucre.
05:31Oui, il faut du sucre.
05:33Bien évidemment, Coca-Cola je déplore,
05:36je déplore encore plus probablement McDo et la Ligue 1.
05:40Quoi faire ?
05:41Si vous voulez, c'est le business aujourd'hui.
05:43Alors, il y a deux solutions.
05:45Soit on baisse les bras et on dit, c'est comme ça, on se bat.
05:47Et puis on dit, c'est le business.
05:49Mais vous savez, il faut, comme un philosophe qui disait,
05:52il faut agir sur ce qu'on peut changer.
05:55Et le reste, moi Coca-Cola, je ne vais rien pouvoir faire.
05:58Donc moi, on accède.
06:00On fait ce qu'on peut.
06:01On va essayer de se battre.
06:02On va essayer de se battre avec des actions.
06:04Et alors, vous allez être très actif pendant cette période des Jeux Olympiques
06:06parce que vous êtes un peu le monsieur des JO à Marseille.
06:09Monsieur santé des JO de Marseille.
06:11En gros, si un athlète se blesse,
06:13c'est vous qui allez un peu coordonner les équipes, c'est ça ?
06:16Il y a la voile à Marseille, on rappelle.
06:18Il y a la voile et le football.
06:19Moi, je suis responsable de la voile avec d'autres médecins.
06:22On a coordonné ça avec différents niveaux de prise en charge.
06:25Et moi, je suis en charge, si vous voulez,
06:27de gérer le réseau local des spécialistes
06:29et le réseau public-privé
06:31pour une meilleure prise en charge des athlètes
06:33et de leur entourage proche.
06:34On ne vous a pas appelé au secours
06:36pour savoir si les lèvres ou les yeux
06:38de Mme Hidalgoon, Mme Oudéak, etc.
06:40ont été pollués par les bactéries
06:42qui figurent encore, malgré tout.
06:44Il y en a beaucoup moins, mais malgré tout.
06:46Non, je fais de la provoque.
06:48Non, je comprends.
06:50Alors là, je ne suis pas compétent
06:52pour juger l'état de la scène.
06:54Je suis comme vous, j'entends.
06:55Dans le vieux port, c'est moins dangereux que dans la scène, finalement.
06:58Tout va bien, Marseille.
06:59On les attend.
07:01Il y a des coups de com' effectivement ce matin.
07:03Mais bon, écoutez, c'est normal.
07:05Ça fait partie du jeu.
07:07Merci beaucoup, Dr Collado, d'avoir été avec nous.
07:09On rappelle présidemment la Société française
07:11de traumatologie du sport.
07:13On est aussi avec le Dr Pierre Souvet,
07:15cardiologue, qui est auteur de la préface
07:17de l'étude de l'association Respire,
07:19qui alerte ce matin.
07:21La quasi-totalité des terrains de sport
07:23à Paris sont soumis à des niveaux
07:25de pollution supérieurs aux seuils recommandés.
07:27Dr Souvet, bonjour.
07:29Oui, bonjour.
07:30On nous demande de faire du sport,
07:32mais en même temps, à Paris et dans les grandes villes,
07:34on a l'impression que c'est quand même un peu dangereux, non ?
07:36C'est quand même un paradoxe énorme, docteur.
07:38Oui. Alors attention, c'est pas tous les jours
07:40des niveaux... ça fluctue.
07:42La pollution, ça dépend des conditions,
07:44anticyclone ou pas, s'il y a de la pluie,
07:46s'il y a du vent. Et donc, ça peut être variable.
07:48Alors où est-ce que c'est dangereux, en gros ?
07:50Ah ben, en général,
07:52c'est près des voies de grande circulation.
07:54Donc on a plusieurs stades ou terrains
07:56de sport près du périphérique,
07:58par exemple, qui a un gros pouvoir ailleurs
08:00de particules fines et de dioxyde d'azote
08:02qui sont irritants respiratoires,
08:04qui peuvent augmenter le risque
08:06même d'infarctus
08:08en cas d'exposition.
08:10Et donc,
08:12il faut...
08:14Je revenais juste sur mon collègue.
08:16Le sport, souvent, ça fait peur.
08:18En temps cardio, j'ai eu plein de cas.
08:20Donc, moi, je veux remettre
08:22les Français à l'activité physique.
08:24Et donc, pas les effrayer en disant
08:26on va faire du sport, en plus c'est pollué.
08:28Parce que là, on est en train
08:30de faire fuir les gens des stades.
08:34Quand on regarde l'étude très intéressante
08:36de cette association avec laquelle
08:38vous collaborez Respir,
08:40on voit que, par exemple, au Stade de France,
08:42à quelques mètres de l'autoroute du Nord,
08:44la qualité de l'air est inquiétante.
08:46On a des taux de dioxyde d'azote
08:48quatre fois supérieurs au seuil de recommandation
08:50de l'OMS. En gros,
08:52c'est quoi ? Il faut
08:54vraiment éviter le sport proche
08:56de ses grands axes ?
08:58Déjà, pour les sportifs de haut niveau,
09:00qui vont quand même courir,
09:02puisqu'on n'est à priori pas capable
09:04de reporter en cas de grand pic de pollution
09:06les épreuves,
09:08ceci dit, c'est écrit. Mais bon,
09:10les enjeux qu'il y a, ce n'est pas toujours possible.
09:12Déjà, pour n'importe qui,
09:14même aller se promener, c'est écrit
09:16par l'autre autorité de santé
09:18auxquelles j'ai participé, même si vous allez
09:20vous promener, vous ciblez les rues où il n'y a
09:22pas beaucoup de trafic, si vous pouvez.
09:24Et quand on fait du sport,
09:26c'est pareil. Il faut parfois
09:28décaler ses horaires.
09:30Par exemple, si vous faites ça à Paris,
09:32entre 7h30 et 10h30, il y a un gros trafic
09:34ou en fin d'après-midi. Évitez de faire
09:36à ce moment-là. Ciblez grâce à cette
09:38carte les lieux qui sont particulièrement
09:40pollués. Alors là aussi, ce n'est pas toujours facile
09:42de changer de lieu où on va faire
09:44son exercice.
09:46Et adaptez l'intensité
09:48de votre effort. Il y a une grosse étude
09:50qui a montré que même
09:52en zone polluée,
09:54faiblement, pollution modérée,
09:56l'activité physique diminuait la mortalité.
09:58Alors évidemment, s'il n'y a pas du tout de pollution,
10:00ça diminue encore plus la mortalité
10:02et les maladies qui sont liées.
10:04Mais il faut donc
10:06adapter l'intensité de son effort. Si c'est
10:08très pollué,
10:10réduisez
10:12l'intensité de votre effort.
10:14Merci docteur Pierre Souvet, vous êtes
10:16cardiologue et vous travaillez avec
10:18Respire pour essayer de nous
10:20aider à améliorer les moments
10:22et les lieux où on fait du sport.
10:24Et on a bien compris quand même, après le docteur Collado
10:26et le docteur Souvet de Toubib,
10:28qu'il faut faire du sport.
10:30C'est quand même clair, ça améliore
10:32la vie et nos chances
10:34d'aller plus loin. Merci à tous les deux
10:36messieurs et
10:38à tout de suite. Vous restez avec nous, ça s'appelle
10:40les JO dans tous leurs états
10:42dans les débats de l'été avec Joseph Ruiz.
10:44A tout de suite.
10:50Sud Radio, les jeux dans
10:52tous leurs états. Thierry Guerrier,
10:54Joseph Ruiz.
10:56Avec Joseph Ruiz, nous
10:58essayons tous les matins de coller à l'actualité.
11:00L'actualité la plus chaude des
11:02JO olympiques. Leurs coulisses bien sûr,
11:04mais aussi ce qui se passe. Et parmi les sujets
11:06ce matin, vous verrez, on en parlera tout à l'heure
11:08à 12h30 dans quelques instants,
11:10on verra qu'il y a une menace de grève des agents
11:12de sécurité, très bien. Et puis on vous l'a dit,
11:14Anne Hidalgo s'est glissée dans l'eau
11:16tout à l'heure. Et puis il y a un autre aspect,
11:18que ça a parfois des agréments pour les
11:20habitants de la région parisienne, les Parisiens
11:22en particulier. Et on va avoir un coup de gueule
11:24immédiatement avec un
11:26porte-parole des cyclistes. Et on viendra sur la façon
11:28dont l'opinion finalement
11:30s'intéresse ou non aux JO. Parce qu'on n'arrête
11:32pas de dire les Français, on le sourire, ou au contraire
11:34ils bâchent les jeux. Mais qu'est-ce qu'il en est réellement ?
11:36Ça a été étudié par l'IFOP. On le verra
11:38dans un instant avec Baptiste Dupont. Mais d'abord,
11:40le coup de gueule, Joseph,
11:42des cyclistes à Paris qui ne sont pas contents.
11:44Pourquoi ? Ils ne sont pas contents et on va en parler
11:46Jean-Sébastien Cattier, président de Paris-En-Selle.
11:48Bonjour. Bonjour.
11:50Il y a des pistes cyclables qui
11:52auraient été fermées dans Paris.
11:54Déjà, est-ce que vous nous le confirmez ?
11:56Alors effectivement, avec
11:58la préparation notamment de la cérémonie d'ouverture,
12:00il y a des pistes cyclables qui ont été fermées
12:02le long de la Seine, qui sont d'habitude
12:04évidemment très empruntées, et qui ont été
12:06fermées dès début juillet,
12:08et qui ont entraîné beaucoup de complications pour les
12:10cyclistes. Alors maintenant, les voies
12:12notamment en rive gauche ont été fermées
12:14pour l'intégralité de la circulation. Donc du coup,
12:16on est tous remis à égalité.
12:18Mais effectivement, ça a été un peu compliqué sur des axes
12:20très structurants pour les cyclistes de ne plus avoir
12:22de pistes cyclables. Mais ça, c'est un peu normal,
12:24Jean-Baptiste, Jean-Sébastien Cattier.
12:26Il faut bien aussi que ces mesures de sécurité
12:28s'appliquent partout, y compris
12:30aussi pour les cyclistes, non ?
12:32Oui, bien sûr. Il n'est pas question
12:34de remettre en cause les mesures de sécurité.
12:36Ce qu'on regrette, c'est quand même que la préfecture de police
12:38qui est décisionnaire en la matière,
12:40fidèle à son tropisme très
12:42pro-voiture, a fermé les pistes cyclables
12:44sans offrir aucune déviation
12:46et sans toucher à la circulation
12:48des voitures avant, effectivement, de
12:50quelques jours plus tard, tout fermer
12:52intégralement. Mais du coup, le cycliste est
12:54quand même un peu le dernier sur la liste
12:56de ceux qui peuvent circuler.
12:58Il y a une sorte d'injonction contradictoire dans tout ça.
13:00On sent bien que le Parisien
13:02doit, et on lui dit en gros,
13:04« Prends ton vélo »,
13:06mais derrière, il prend son vélo et il peut
13:08avoir 135 euros d'amende si il prend
13:10une voie de bus, en gros ?
13:12C'est autre chose. Effectivement, sur le vélo,
13:14il y a plein de choses qui ont été faites en vue
13:16des Jeux olympiques et qui vont rester après, qui sont quand même plutôt
13:18des bonnes nouvelles. Il y a un certain nombre de pistes qui ont été créées
13:20pour les Jeux olympiques, pour permettre
13:22à tous les visiteurs, les participants,
13:24etc., d'utiliser le vélo pour
13:26se déplacer dans Paris pendant les Jeux. Je pense que c'est une bonne
13:28idée. Après, effectivement, il y a quelques
13:30axes où il y a des couloirs de bus qui ont été
13:32transformés en voies olympiques.
13:34Et ça, c'était pas prévu ?
13:36Il y a des choses
13:38qui étaient prévues, mais on n'était pas très bien informés par la
13:40préfecture, encore une fois. Et surtout, il y a
13:42des axes, je pense à l'avenue Marceau, mais il y en a d'autres
13:44où, en fait, du coup, il n'y a plus
13:46aucune solution pour les cyclistes. Il n'y a ni couloirs de bus,
13:48ni pistes cyclables, ni rien. Donc, on se retrouve
13:50dans la circulation avec des voitures
13:52qui vont relativement vite et c'est toujours dangereux.
13:54Et en plus, ces couloirs de bus Paris
13:562024, en fait, il n'y a que les cyclistes qui s'en sont
13:58fait éjectés. C'est-à-dire que les bus peuvent encore les utiliser,
14:00les taxis peuvent encore les utiliser,
14:02les officiels, les athlètes, etc.
14:04Il n'y a que les vélos qui se sont fait virer par la préfecture
14:06de police. Et du coup, c'est quand même un peu dommage
14:08de n'offrir aucune solution
14:10sur un moyen de transport qui est
14:12très pratique, en plein été, en plus,
14:14à Paris, pour les JO.
14:16Jean-Sébastien Cattier, président de Paris
14:18en selle. Merci d'avoir
14:20été sur Sud Radio ce matin, d'être venu
14:22pousser votre coup de gueule ici,
14:24en direct, sur la radio,
14:26après cette fermeture, ces fermetures
14:28de voies de bus pour les vélos.
14:30Alors, l'opinion, comment est-ce qu'elle
14:32réagit, Joseph Ruiz ?
14:34C'est une question que vous vouliez poser ce matin.
14:36On va en parler tout de suite avec Baptiste Dupont,
14:38chargé d'études, pôle opinion, expertise, actualité
14:40et politique de l'IFOP.
14:42Bonjour.
14:44Bonjour. Alors, vous venez de sortir
14:46un sondage
14:48sur, est-ce que les Français, comment est-ce
14:50qu'ils abordent les JO ? Alors, dites-nous,
14:52ils sont plutôt heureux, malheureux ?
14:54Comment est-ce qu'ils voient ça ?
14:56Alors, ce qui ressort
14:58en majorité plus
15:00relative, c'est l'indifférence.
15:02On a essayé de comprendre...
15:04C'est l'indifférence, là,
15:06l'indifférence, c'est ça ?
15:08Oui, c'est ça.
15:10On a trouvé qu'un tiers des Français
15:12se décrivait leur
15:14état d'esprit par l'indifférence.
15:16Après, ce qui ressort,
15:18ce qui est intéressant à voir,
15:20c'est l'inquiétude qui sera en deuxième.
15:22L'inquiétude, particulièrement
15:24parmi les femmes,
15:26mais aussi l'enthousiasme.
15:28L'enthousiasme,
15:30c'est quelque chose qu'on retrouve
15:32particulièrement
15:34chez les cadres jeunes, sportifs.
15:36On imagine
15:38qu'ils ont plus l'opportunité
15:40de regarder,
15:42de participer aux JO
15:44en tant que spectateurs.
15:46On a une différence
15:48de 10 points encore sur
15:50le sexe, entre
15:52les hommes et les femmes.
15:54Une hypothèse pourrait montrer
15:56que la
15:58surreprésentation des
16:00sports par les hommes
16:02laisse un peu à désirer
16:04du côté des femmes.
16:06En gros, ce qu'on en retient,
16:08c'est qu'en grande majorité,
16:10les Français sont indifférents et inquiets,
16:12c'est ça ?
16:14Un tiers, attention, c'est pas une majorité.
16:16C'est un gros bloc, vous nous dites,
16:18mais c'est pas une majorité.
16:20Les autres sont soit inquiets, soit enthousiastes.
16:22C'est quelle proportion, Baptiste Dupont ?
16:24Pour l'indifférence,
16:26c'est bien un tiers, c'est une majorité relative
16:28parmi l'état d'esprit.
16:30C'est la nouvelle mode, majorité relative.
16:32Allez-y, Baptiste.
16:34Oui, c'est ça. L'inquiétude,
16:36suivie par
16:38l'indifférence, puis l'inquiétude,
16:40qui est citée
16:42par 24% des Français,
16:44ça reste
16:46une proportion assez élevée.
16:48Oui, on est au quart, quand même.
16:50Oui, et la satisfaction,
16:52la satisfaction qui a
16:54beaucoup évolué. On a pris
16:5610 points depuis...
16:5812 points depuis
17:00mai. La satisfaction
17:02par rapport aux Jeux
17:04Olympiques de Paris a
17:06nettement évolué.
17:08Ce que vous constatez, Baptiste Dupont, au fond,
17:10quand on vous écoute, avec l'IFOP,
17:12depuis les mois où vous surveillez
17:14l'évolution de l'opinion à propos des JO,
17:16c'est que plus on s'approche de l'échéance,
17:18et finalement, plus les gens s'en emparent
17:20et s'enthousiasment, en tout cas, s'y intéressent.
17:22En effet, tout à fait,
17:24c'est ça. Par rapport
17:26à la satisfaction, ça a beaucoup évolué,
17:28mais aussi la confiance dans la France
17:30pour organiser les Jeux Olympiques.
17:32On a augmenté
17:34de 6 points depuis mai, aussi.
17:36La confiance par rapport
17:38à la capacité de la France
17:40à organiser ses Jeux. Les Français,
17:42c'est nous. C'est-à-dire qu'au fond, vous nous dites,
17:44on est en train de prendre confiance en nous,
17:46en ceux qui ont organisé tout ça, pour essayer
17:48d'avoir une belle fête, et de participer
17:50à une belle fête. Finalement, on va retenir ça,
17:52de cette opinion.
17:54Ce matin, merci d'avoir été
17:56avec nous. Dans quelques instants, Quentin
17:58Gérard, on va revenir sur l'actualité
18:00chaude. Merci, Baptiste Dupont
18:02de l'IFOP. Après
18:04cette photographie de l'opinion
18:06qui progresse vers l'enthousiasme, en tout cas, vers l'intérêt
18:08pour les Jeux Olympiques,
18:10Quentin Gérard va nous rejoindre
18:12pour l'actualité
18:14un peu plus quotidienne et chaude des
18:16Jeux Olympiques, bien sûr. Et on parlera
18:18après sport, avec les chances
18:20de médailles pour la France,
18:22pour les Bleus. A tout de suite.
18:34Le Sud Radio, c'est aussi,
18:36non seulement la radio du rugby, mais c'est aussi la
18:38radio des Jeux Olympiques, les JO
18:40dans tous leurs états, les coulisses, et l'actualité
18:42chaude avec vous, Quentin Gérard.
18:44Le journal des sports, maintenant, avec trois infos,
18:46on l'a dit, la baignade, le faux
18:48suspens, c'est fini, mais Anne Hidalgo.
18:50C'est baigné, la menace de grève
18:52des agents de sécurité pendant les Jeux Olympiques,
18:54et puis, une info Sud Radio, le million
18:56de billets qui est encore à vendre, aujourd'hui,
18:58pour les Jeux Olympiques, Joseph.
19:00Ça y est, Quentin, c'est la fin
19:02du feuilleton Hidalgo, la maire de Paris
19:04a plongé dans la scène. Oui, c'était
19:06aux alentours de 10h, combinaison noire
19:08et orange, lunettes de piscine sur le
19:10front, Anne Hidalgo se lance.
19:15Vous l'entendez, là, elle est accompagnée
19:17de Tony Estanguet, le président
19:19du comité Paris 2024.
19:21Elle a des lunettes noires sur les yeux. Oui, lui aussi.
19:23De Marc Guillaume, le préfet
19:25d'Ile-de-France, et de toute une délégation.
19:27Après quelques brasses, elle remonte et donne
19:29son ressenti. C'est du bonheur, vous savez,
19:31on rêve
19:33de cela depuis
19:35des années et des années, on a travaillé
19:37très très dur, et là, vous
19:39descendez dans l'eau, ça paraît naturel,
19:41ça paraît facile,
19:43l'eau est très très bonne, un petit peu
19:45fraîche, mais pas tant que ça,
19:47et regardez la joie, la joie
19:49autour de nous, et en plus, le soleil !
19:51Je vous dis pas l'épidémie
19:53de bains dans la scène cet après-midi.
19:55Oui, mais Paris tenue, donc pour Anne Hidalgo,
19:57la maire de Paris a aussi annoncé avoir une
19:59pensée pour Jacques Chirac à la fin, qui avait
20:01promis de s'en souvenir. Il ne l'a jamais fait.
20:03Il l'avait promis dans les années
20:0590 de se baigner dans la scène aussi.
20:07Et on change un peu d'ambiance, la CGT
20:09qui agite la menace
20:11d'une grève des agents de sécurité
20:13pendant les Jeux Olympiques.
20:15Oui, à moins de 10 jours de l'événement, Sophie Binet
20:17a tapé du poing sur la table ce matin sur RTL
20:19pour éviter une grève des agents de sécurité.
20:21La secrétaire générale du syndicat
20:23appelle les patrons à ouvrir des négociations.
20:25Il faut que ça fasse tâche d'huile, parce que
20:27notamment dans le domaine de la sécurité,
20:29les conditions de travail sont très
20:31difficiles, les salariés vraiment maltraités,
20:33et il y a plein d'entreprises de sécurité dans lesquelles
20:35on n'a pas de négociations. Donc là, si les négociations
20:37ne s'ouvrent pas, il y aura des grèves.
20:39Donc là, le patronat doit prendre ses responsabilités.
20:41Un mouvement de ce type peut toutefois être évité,
20:43a ensuite indiqué Sophie Binet,
20:45donnant l'exemple de la grève avortée des salariés
20:47des aéroports de Paris aujourd'hui,
20:49après un accord avec la direction.
20:51La CGT a aussi appelé un rassemblement demain
20:53à proximité de l'Assemblée Nationale
20:55pour demander à Emmanuel Macron d'assumer
20:57sa défaite aux législatives.
20:59Et on va tout faire dans les JO dans tous leurs états
21:01pour avoir la CGT pour savoir ce qu'ils demandent.
21:03Exactement. Et Quentin,
21:05il reste plus d'un million de billets à vendre
21:07pour les jeux. Oui, sur les 10 millions de billets
21:09mis en vente, 8,7 millions ont déjà
21:11trouvé preneur, ce qui efface le record
21:13d'Atlanta en 1996.
21:15C'est pas mal, c'est très bien même.
21:17Ils en avaient écoulé 8,3 millions
21:19à Atlanta en 1996 et c'était le record.
21:21Donc franchement, c'est très bien.
21:23Pour les places restantes, des sessions dans
21:25une vingtaine de sports restent ouvertes,
21:27comme le basket, le rugby à 7 ou le football.
21:29Pour 24 euros par exemple, vous pouvez
21:31aller voir les bleus d'Antoine Dupont contre les Fidji
21:33au Stade de France le 25 juillet.
21:35Il reste aussi quelques billets pour la cérémonie
21:37d'ouverture. Oui, mais à 3 000 euros pièce.
21:39C'est un petit peu plus cher ici.
21:41Et si c'est
21:43trop cher, vous vous écoutez sur une radio
21:45et vous recevez les billets.
21:47Et pour finir, les jeunes aussi,
21:49une très belle information pour les jeunes de 15 à 21 ans,
21:5111 000 places sont disponibles sur le
21:53Passe Culture. Oui, et puis il y a beaucoup de places
21:55aussi pour toutes les épreuves
21:57paralympiques aujourd'hui.
21:59Dans ces chiffres, le paralympique n'est pas
22:01compté, c'est un million à côté en plus.
22:03Donc ça fait 2 millions de billets encore à vendre
22:05pour ces épreuves.
22:07Et il y a effectivement des opportunités.
22:09On accueille sur Sud Radio
22:11Astrid Guyard,
22:13secrétaire générale du CNOSF.
22:15Bonjour. Bonjour à tous,
22:17merci de l'invitation. Une grande
22:19championne Astrid. Oui, médaille
22:21olympique aux JO de Tokyo
22:232020. On vous remercie beaucoup d'être
22:25à l'antenne de Sud Radio aujourd'hui
22:27dans les JO dans tous leurs états. On aimerait faire un point
22:29sportif, très clair
22:31finalement pour savoir combien
22:33de médailles les Bleus peuvent-ils
22:35viser aujourd'hui ?
22:37Oui, alors déjà vous dire
22:39que cette délégation française
22:41elle a fait carton plein, puisqu'on a
22:43toutes les fédérations olympiques et l'ensemble
22:45des disciplines qui vont être représentées.
22:47C'est une grande première. Et c'était pas
22:49uniquement lié au fait d'être le pays haute
22:51avec des quotas supplémentaires. C'est vraiment
22:53sur les résultats sportifs que nos
22:55athlètes ont été décrochés cette élection.
22:57Donc ça est forcément mécaniquement,
22:59on est une grosse délégation, quasiment
23:0150% plus grande que
23:03d'habitude. Donc ça c'est une délégation
23:05qui dans tous les cas sera historique. Bah mécaniquement
23:07on peut aussi se dire qu'au travers des résultats
23:09on a une bonne chance de
23:11pouvoir décrocher des podiums.
23:13Et au niveau
23:15de l'objectif affiché,
23:17vous le savez, l'Agence Nationale du Sport, le
23:19Monster des Sports, ont déjà parlé d'un top 5.
23:21Alors la bonne nouvelle de ces derniers
23:23jours, je sais pas si vous avez vu, l'Institut Américain
23:25Grasse Notes, il place carrément
23:27la France dans le top 3, avec
23:29à peu près 55 médailles.
23:31On a vu ça, 55 médailles.
23:33Voilà, exactement. Donc je pense que
23:35raisonnablement, on peut se dire
23:37que la place de la France peut se situer dans
23:39cet objectif entre top 5,
23:41et puis si on arrive à convertir
23:43finalement ces médailles en championnats du monde,
23:45ces médailles en championnats d'Europe en médailles
23:47olympiques, ce qui est le plus dur, finalement, d'avoir
23:49cette régularité, et ben on peut avoir
23:51en plus une belle chance. Mais Chris,
23:53la Chine c'est
23:55plus d'un milliard d'habitants, les Etats-Unis
23:57c'est 350 millions, et la
23:59France avec ses petits 68-68 millions
24:01d'habitants, si elle arrive dans le
24:03top 3, ce serait pas mal quand même, c'est une belle
24:05performance. Ce serait super,
24:07et surtout ça veut dire qu'on aura profité à plein
24:09de ce qu'on appelle l'avant-vantage à la maison,
24:11ce que les anglo-saxons connaissent bien,
24:13le home advantage, et qu'on a travaillé maintenant
24:15depuis plusieurs années, ça fait maintenant 2 ans
24:17qu'on travaille l'ensemble des institutions impliquées
24:19dans le sport français à faire en sorte de mettre les athlètes
24:21dans les meilleures conditions. Et vous parliez
24:23des billets tout à l'heure, mais typiquement, sur les
24:2512 millions de billets, il y en a à peu près 2 tiers
24:27qui ont été achetés par des Français. Et donc,
24:29quand on dit ça, vous pouvez déjà sentir que dans les stades,
24:31dans les salles, on va avoir
24:33exactement un public
24:35qui sera conquis et causatif
24:37pour nos athlètes français.
24:39Évidemment, ça va être ce petit dopage
24:41naturel qui va faire qu'un athlète
24:43va pouvoir aller chercher sa plus belle performance,
24:45et en plus, nous, Comité Olympique Français,
24:47on a mis en place ce qu'on appelle les carrés
24:49de supporters, donc on a travaillé avec les fédérations,
24:51on a identifié des leaders
24:53d'ambiance qui vont pouvoir justement
24:55chauffer la salle.
24:57Alors c'est pas mal, ça peut donner une très belle ambiance.
24:59On a vu que les Français, notamment par exemple
25:01Roland-Garros, pouvaient mettre une très très belle ambiance
25:03quand il y a des Français sur le cours.
25:05Par contre, après, il va y avoir forcément un peu de pression
25:07parce que c'est à la maison que
25:09le président avait annoncé 80 médailles.
25:11Objectif un peu revu à la baisse,
25:13on le voit et on l'entend, mais il va forcément
25:15y avoir un peu de pression pour les athlètes.
25:17Évidemment, mais ça,
25:19déjà un athlète, pour performer,
25:21il a besoin de pression. C'est juste l'équilibre
25:23et de se dire que quelque part, cette pression,
25:25il arrive à la transformer en action,
25:27en concentration et donc en performance.
25:29Donc, que les athlètes
25:31aient ce stress qui va faire
25:33la grande performance, ça c'est très bien.
25:35Après, vous pouvez vous dire que les athlètes, bien évidemment,
25:37qui sont accompagnés, aujourd'hui,
25:39la préparation mentale, elle est partie
25:41de prenante et elle est complètement intégrée
25:43dans les entraînements
25:45de nos athlètes français, donc ça, ça fera aussi
25:47la différence. Ça permettra,
25:49justement, ce que je disais, d'avoir un beau ton
25:51de conversion entre une médaille mondiale, une médaille européenne
25:53et une médaille olympique, parce que la différence
25:55entre un championnat du monde et des Jeux olympiques,
25:57c'est que c'est une fois tous les quatre ans.
25:59Donc, on n'a pas la possibilité de se récupérer
26:01au prochain grand chemin, si je fais la comparaison
26:03avec le tennis, c'est tous les quatre mois.
26:05Nous, c'est tous les quatre ans. Donc, forcément,
26:07qu'il y a une pression supplémentaire en fonction
26:09des sports, et ça, ça s'adresse évidemment
26:11au travers de l'accompagnement psychologique
26:13et de la préparation mentale de nos athlètes.
26:15Et puis, quand même,
26:17on a aussi mis les athlètes dans des meilleures conditions.
26:19On a tout l'entourage des athlètes
26:21qui seront là, à leur côté. Ils ont
26:23ciblé chacun pour avoir leurs proches à leur côté.
26:25Ils ont accès au village
26:27olympique ?
26:29Les proches ont accès au village olympique ? Non.
26:31Le village olympique, c'est le village des athlètes.
26:33Le village, mais les lieux, les sites.
26:35Je sais qu'il y a des questions de parentalité,
26:37il y a des questions de parentalité aussi,
26:39d'accès, voilà. Mais pas pour le village.
26:41Mais sur les sites, oui.
26:43Non, mais alors,
26:45c'est un beau sujet, le sujet de la parentalité,
26:47puisque la société évolue, et donc
26:49forcément que l'accompagnement des athlètes doit
26:51aussi évoluer quand on est en communauté olympique,
26:53encore plus quand on est le pays hôte.
26:55Et typiquement, la parentalité, on l'a adressée
26:57puisque les mamans qui allaitent,
26:59on leur a mis à disposition des chambres d'hôtel
27:01à 5 minutes du village pour pouvoir dormir
27:03avec leurs enfants, pouvoir allaiter.
27:05Et on a même adressé la parentalité au sens large
27:07puisqu'on a un espace famille,
27:09toujours dans ce même hôtel,
27:11100 mètres carrés, mis aux couleurs de l'équipe de France
27:13où les parents, que ce soit des entraîneurs
27:15ou des athlètes, pourront passer du temps avec leur famille.
27:17Alors, vous savez, on est vraiment
27:19ravis, vous êtes médaillée olympique, Astrid
27:21Guillard, de vous avoir avec nous
27:23en direct sur Sud Radio, c'est la radio
27:25des JO, et vous parlez bien
27:27du comité olympique français,
27:29national, dont vous portez
27:31bien là-haut les couleurs
27:33sur l'antenne, mais tout de même, parlez-nous franchement,
27:35vous êtes athlète vous-même,
27:37vous nous parlez de la santé
27:39des athlètes, sincèrement,
27:41les triathlètes, les nageurs
27:43en eau libre, ils sont sereins ?
27:45L'idée de nager dans la Seine, c'est l'actualité du jour,
27:47avec le mini-plongeon de Mme Hidalgo ?
27:49Déjà, il faut se dire
27:51que les choses sont mises sous contrôle, bien sûr
27:53qu'il y aura des relevés qui seront
27:55mis en place pour s'assurer de la santé
27:57des athlètes à l'issue
27:59du triathlon, et vous dire aussi que
28:01les athlètes, ils le font en pleine
28:03conscience, ils sont habitués
28:05désormais à courir...
28:07et à concourir dans des fleuves urbains
28:09donc ça, c'est des choses
28:11qui font partie de la culture
28:13du triathlon, on l'a vu
28:15quand ils avaient concouru à Glasgow, donc
28:17voilà, aujourd'hui, c'est des choses qui sont totalement
28:19rentrées dans les mœurs de ces athlètes
28:21et évidemment qu'en tant que
28:23pays organisateur, il y aura des relevés
28:25et un suivi très très fin pour assurer
28:27évidemment la santé des athlètes.
28:29Et alors en ce moment, le Tour de France perd quelques coureurs
28:31parce qu'il y a du Covid,
28:33et on se demande, est-ce que
28:35vous avez prévu des restrictions particulières
28:37un peu en urgence, on a vu que c'est le Tour de France ?
28:39Si le Covid revient, alors
28:41comment ça se passe ? Est-ce que les athlètes vont devoir
28:43porter des masques, par exemple, en dehors des compétitions ?
28:45Alors évidemment, il y a plusieurs
28:47scénarios qui sont à l'étude
28:49et on aura un suivi très très fin
28:51avec des tests Covid
28:53en fonction des symptômes qui seront déclarés
28:55et en fonction de la criticité, on mettra
28:57en place différents
28:59plans d'action pour contrôler
29:01le risque de propagation.
29:03On a à coeur que sur les 573 athlètes
29:05qui composeront cette délégation française,
29:07l'ensemble puisse concourir
29:09et qu'on ne soit pas face à une situation
29:11où on a un cas Covid symptomatique
29:13et avec un risque
29:15d'abandon de la part de nos athlètes.
29:17Vous êtes plutôt rassurant là, ce matin,
29:19à l'antenne de Sud Radio.
29:21Oui absolument, et très optimiste
29:23et surtout enthousiaste à 10 jours
29:25de l'ouverture de ces Jeux Olympiques.
29:27Ça y est, on va enfin parler de sport en France
29:29et qu'est-ce que ça fait du bien.
29:31Je sais bien que vous devez être neutre,
29:33que vous parlez de tous les sports,
29:35de toutes les fédérations, mais tout de même,
29:37dans votre discipline, vous qui êtes
29:39médaillé olympique, vous espérez quoi ?
29:41Vous pensez à qui ? Donnez-nous des noms.
29:43Faites-nous un peu rêver avec des femmes
29:45ou des hommes.
29:47Déjà, je vais vous dire une chose, tout commence
29:49le premier jour. On parlait
29:51d'être dans le top 5, d'avoir
29:53un certain nombre de médailles et évidemment
29:55qu'il faut enclencher la dynamique au plus tôt.
29:57Et donc le premier jour, ça tombe bien,
29:59c'est l'escrime. Et il y a notamment deux armes.
30:01Il y a l'épée d'âme et le sabre homme.
30:03Et donc moi, je vois
30:05Marie-Florence Kandafaly, typiquement,
30:07boladée à pitié au sabre homme. Donc c'est sur ces
30:09deux médailles-là que je vais déjà
30:11miser le premier jour, même s'il y aura évidemment
30:13des judoka chez une bouclie, Lucas Menthès,
30:15qui sont évidemment déjà des
30:17médaillés. Ça part fort,
30:19l'escrime et judo,
30:21c'est le fight.
30:23Je soupçonne d'ailleurs à la programmation
30:25d'avoir mis l'escrime
30:27en tête de groupe, parce que c'est un sport qui amène
30:29énormément de médailles, toujours
30:31pour les Français, bien sûr.
30:33Il y a une tradition, l'escrime et judo.
30:35Merci infiniment à Stéphane Guillard,
30:37secrétaire général du
30:39comité olympique national français
30:41et elle-même,
30:43escrimeuse médaillée olympique
30:45aux JO de Tokyo, en 2020
30:47d'avoir été en direct avec nous
30:49et on sera de tout cœur
30:51avec nos athlètes, bien sûr,
30:53mais avec tous les athlètes et avec vous.
30:55Bravo déjà pour cette
30:57organisation authentée aujourd'hui.
30:59Merci et à bientôt sur Sud Radio.
31:01Sud Radio. Parlons vrai.
31:03Parlons vrai. Sud Radio.
31:05Sud Radio.
31:07Les Jeux dans tous leurs états. Thierry
31:09Guerrier, Joseph Ruiz.
31:11Sud Radio, la radio de rugby.
31:13Sud Radio, la radio
31:15du Sud, bien sûr, mais la radio
31:17des JO, la radio aussi des
31:19Jeux olympiques dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
31:21Alors, vous nous écoutez
31:23à Marseille, à Montélimar, à Lyon,
31:25dans le sud-ouest et vous pourriez
31:27râler un peu parce qu'on parle beaucoup de Paris.
31:29Pardon, mais les JO se déroulent d'abord
31:31beaucoup en Ile-de-France,
31:33dans la capitale, donc en effet,
31:35on peut comprendre que ça vous irrite, mais en même temps,
31:37c'est l'actualité. Alors, précisément,
31:39on va s'intéresser à une situation
31:41paradoxale, Joseph,
31:43c'est que la sécurité des JO
31:45olympiques et notamment en Ile-de-France a
31:47capté les policiers
31:49nationaux et a ponctionné
31:51dans les effectifs locaux et
31:53c'est un effet paradoxal, c'est qu'il y a
31:55un risque pour la sécurité dans les villes en province.
31:57Oui, mais potentiel, oui, on va en parler
31:59avec le maire de Montélimar, dans la Drôme,
32:01avec Julien Cornillet, bonjour.
32:03Bonjour à vous et à l'ensemble
32:05de vos auditeurs. Bonjour monsieur le maire.
32:07Et du coup, on se pose la question,
32:09vous êtes maire de Montélimar et
32:11ce que vous nous dites, en gros, c'est
32:13les JO placent les communes dans une
32:15situation exceptionnelle, c'est-à-dire ?
32:17Très clairement, et on peut
32:19comprendre que l'effort de sécurité sur la capitale
32:21avec les JO nécessitait plus
32:23de pouvoirs de police, donc il a été
32:25pris et ponctionné sur l'ensemble du territoire français,
32:27des forces de l'ordre dans
32:29nos provinces pour monter la capitale
32:31et ce que j'avais proposé il y a maintenant à peu près
32:334 mois, c'était de permettre à notre police
32:35municipale d'avoir des pouvoirs exceptionnels
32:37sur cette période, là où
32:39on sait qu'on aura moins de police nationale,
32:41moins de gendarmes, de pouvoir demander
32:43des documents, des accès, par exemple,
32:45assez faciles. Et vous avez eu ces pouvoirs, monsieur le maire ?
32:47Et non, malheureusement,
32:49on est arrivé au moment où il y avait le Beauvau
32:51de la police municipale et ça a été reporté
32:53au mois d'octobre, chose que je trouvais
32:55désolant parce que les JO olympiques
32:57seront finies, et au contraire, c'était la bonne
32:59période d'expérimentation de pouvoir
33:01tester cela auprès de notre police municipale,
33:03donc cela nous a demandé également
33:05de travailler en coordination, et ça,
33:07je remercie le travail qui a été fait avec le préfet
33:09et la direction départementale de la police nationale, mais
33:11de mettre notre police municipale
33:13décalée également pour avoir le maximum
33:15d'effectifs, et ça, il faut remercier
33:17encore une fois la police municipale,
33:19mais il est urgent de faire ce Beauvau de la police
33:21municipale, parce qu'il faut qu'on détermine
33:23vraiment nos pouvoirs, et on ne peut pas se retrouver
33:25dans une situation de tension,
33:27éventuellement... Tout ça, vos auditeurs
33:29s'en rappellent, mais les émeutes que nous avons
33:31eues l'année dernière...
33:33Personne n'espère avoir de nouvelles émeutes.
33:35Je l'espère non plus, mais vous savez,
33:37quand vous êtes un élu, vous devez être dans l'anticipation.
33:39Et ça vous a marqué ?
33:41Je pense que ça a marqué l'élu que je suis,
33:43mais ça a marqué... Surtout que dans ma ville,
33:45j'ai eu la chance de ne pas avoir
33:47de dégâts, de violences urbaines sur Montélimar,
33:49et bien heureusement, mais je suis un maire
33:51parmi 36 autres mille maires, et qu'on a vu
33:53les dégâts que certains ont eus, on dit que
33:55il faut savoir anticiper, d'avoir les moyens
33:57suffisants et donner les pouvoirs qu'il faut aux polices
33:59municipales. Et concrètement,
34:01les effectifs, vous,
34:03dans votre ville de Montélimar,
34:05comment est-ce qu'ils ont évolué ? Combien
34:07d'effectifs, par exemple, sont partis vers
34:09la capitale pour les Jeux Olympiques, et
34:11combien il vous en reste aujourd'hui ? De la police nationale, évidemment.
34:13De la police nationale,
34:15ils sont à peu près 90,
34:1740%, 45% de leurs effectifs
34:19ont été réquisitionnés pour pouvoir partir sur Paris.
34:21Et du coup,
34:23presque 1 sur 2,
34:25du coup, pour faire autrement,
34:27vous, comment est-ce que vous avez travaillé
34:29pour avoir les effectifs
34:31nécessaires ?
34:33C'est un travail qui a été mis de longue haleine, je suis élu depuis
34:352020 avec mon équipe, et nous avons augmenté 36%
34:37les effectifs de police municipale sur Montélimar,
34:39donc on a su se donner les moyens humains,
34:41on a su décaler les congés avec des débuts
34:43de congés au mois de mai, et de ne pas
34:45avoir de congés sur la période la plus dense,
34:47qui est celle dans laquelle nous allons être maintenant, c'est-à-dire
34:49à partir de la première semaine de juillet
34:51jusqu'à fin août, et on décalera
34:53les congés de nos effectifs
34:55au mois de septembre et octobre.
34:57Ça veut dire que les Jeux ont un impact direct
34:59sur Montélimar,
35:01ils peuvent aussi en avoir indirectement
35:03jusqu'à octobre ?
35:05Eh bien oui, bien évidemment, parce que tout le personnel
35:07qu'on mettra en congé à partir du mois de septembre
35:09et octobre, tout comme ce sera le même cas
35:11pour notre police nationale, nos gendarmes
35:13et nos sapeurs-pompiers qui vont être réquisitionnés
35:15au niveau des Jeux Olympiques. Il faut bien
35:17que l'ensemble de vos éditeurs le sachent, c'est un effort qui est
35:19national, et vous le disiez tout à l'heure,
35:21pour moi je trouve que les Jeux de Paris
35:23sont peut-être le mauvais terme. Ce sont les Jeux de la
35:25France qui se déroulent sur Paris.
35:27Oui, parce que tout le monde contribue, c'est ce que vous nous dites finalement,
35:29en envoyant ses forces, en partie
35:31protéger l'île de France.
35:33Oui, tout à fait, même sur les investissements,
35:35et tant mieux si ça permet de faire le rayonnement de la France,
35:37j'en suis très fier, mais c'est vrai
35:39qu'on aurait pu aussi imaginer
35:41des épreuves un peu plus réparties
35:43sur notre territoire, voilà.
35:44Alors M. le maire, Julien Corny et maire de Montélimar,
35:46vous avez utilisé une formule
35:48il faudrait faire le Beauvau
35:50de la police municipale. Alors je ne savais pas,
35:52j'imaginais pas, mais vous voyez, tout est lié,
35:54vous venez de nous le dire, j'imaginais pas que
35:56les JO, avec notre émission sur les coulisses
35:58des Jeux Olympiques, allaient nous ramener
36:00à un débat de politique nationale. Je m'explique,
36:02vous savez que la France Insoumise
36:04et le Nouveau Front Populaire,
36:06dans son programme, se dit
36:08que peut-être la solution
36:10ce serait de faire, pour la sécurité,
36:12parce qu'ils y ont pensé aussi, ce serait de faire
36:14une police de proximité, revenir à une police
36:16de proximité, et donc de nationaliser
36:18les polices municipales.
36:20Vous pensez quoi de ce projet ?
36:22Je pense que c'est beaucoup plus
36:24complexe que ça, on ne peut pas se limiter
36:26à une formule magique, parce que vous n'avez
36:28pas toutes les mêmes communes qui sont au même niveau.
36:30Je vous donne l'exemple à Montélimar,
36:32nous avons monté nos objectifs de 36%,
36:34peut-être qu'avec un autre maire, on ne serait pas
36:36au même niveau. Il y a certaines polices
36:38qui sont armées comme à Montélimar,
36:40d'autres maires qui ne veulent pas que leurs polices soient armées.
36:42Je pense que non.
36:44Il faut laisser l'autonomie locale.
36:46Voilà, un vrai pouvoir de police,
36:48il faut nous laisser gérer au niveau
36:50local, avec nos particularités.
36:52On n'est pas là. Qui est une vraie
36:54distinction dans l'émission de la police nationale
36:56et de la police municipale ? Oui.
36:58Mais voilà, ce que je veux dire, c'est nos impôts
37:00locaux qui payent notre police municipale.
37:02Donc, c'est à nous de la maîtriser
37:04ou, bien évidemment, c'est à l'État de remettre
37:06les moyens supplémentaires pour remettre
37:08notre police de proximité. Moi, je n'ai aucun souci
37:10à remettre ma police municipale sur
37:12des missions qui seraient moins
37:14d'intervention. Par exemple, le soir,
37:16fréquemment, j'ai deux patrouilles de police
37:18municipale là-haut. Comment ça coûte
37:20aujourd'hui pour vous de revenir au JO ?
37:22Si on revient au JO, la question
37:24de Joseph Ruiz, c'est combien ça vous a
37:26coûté finalement le surplus
37:28lié au JO avec les heures supplémentaires ?
37:30Il n'y aura pas
37:32de surplus du fait du JO.
37:34Il y aura simplement un allègement
37:36de nombre de police municipale sur le reste du temps.
37:38Nous allons rester, nous sommes sur
37:401 607 heures sur nos fonctionnaires, avec des piques,
37:42bien sûr, avec un moment d'heures supplémentaires,
37:44mais nous allons essayer d'étaler cela.
37:46Donc, c'est bien un effort qu'il fait néanmoins
37:48parce que ça veut dire qu'à un moment, vous aurez moins de police
37:50par rapport à ce que vous auriez pu... Et avec un risque
37:52en cas de débordement, effectivement,
37:54que vous soyez peut-être en tension réelle.
37:56Vous aviez trois propositions
37:58à donner justement pour passer cette période
38:00estivale. Vous nous avez parlé de la première
38:02avec des capacités
38:04élargies pour la police municipale.
38:06Quelles étaient un peu les autres propositions ?
38:08Est-ce qu'elles ont été acceptées ?
38:10Non, elles n'ont pas pu être encore acceptées
38:12parce que, je vous dis,
38:14il avait été répondu très clairement par
38:16Beauvau, nous faisons le Beauvau de la police
38:18municipale. J'en étais invité, j'en étais
38:20ravi, mais vous avez bien vu la scène
38:22politique nationale qui a remis tout ça
38:24à plat, mais j'ose croire qu'à la
38:26rentrée, on se rendrait compte qu'il faut aller dans ce sens-là.
38:28Imaginez, vous avez
38:30300 000 véhicules qui sont sans
38:32assurances, on peut contrôler les voitures, on ne peut
38:34pas accéder au fichier des assurances.
38:36C'est quand même un comble.
38:38On ne peut pas savoir si une personne est recherchée
38:40ou pas, si le véhicule est recherché
38:42ou pas. Ça vous change...
38:44Mais ça, c'est pas dans les prérogatives
38:46des polices municipales et vous demandiez
38:48que vous puissiez y avoir accès au moins en expérience,
38:50de façon expérimentale, pendant les JO.
38:52Pourquoi ? Parce que moins de
38:54police nationale, c'est-à-dire moins de disponibilité
38:56de cette police municipale, qui nous répond
38:58de façon assez rapide. Mais quand vous avez
39:00moins de personnes disponibles,
39:02donnez-moi l'accès à ce fichier-là.
39:04On n'était pas en train de vouloir avoir
39:06un fichier S ou quelque chose de
39:08très secret qui nous remettrait en question
39:10un question de pouvoir judiciaire
39:12de la police nationale. Nous sommes sur de l'accès
39:14à des fichiers administratifs.
39:16Joseph Reuss.
39:18Dernière question, vous nous avez évoqué la possibilité
39:20d'appeler ça les Jeux de la France. Vous avez
39:22peur de ce fossé qui se crée entre
39:24Paris et finalement les villes de province
39:26comme Montélimar dont vous êtes maire ?
39:28Non, je n'ai pas peur
39:30de ce fossé-là. Je pense que
39:32Tout le monde porte les Jeux.
39:34Mais
39:36vous allez voir, il y a une vraie différence qui a été faite
39:38et c'est le président de notre région,
39:40Aurélien Brenat-Laurent Wauquiez, qui l'a bien pensé
39:42avec le président Muselier de la région Sud.
39:44Les Jeux ont été mutualisés
39:46avec nos deux régions, c'est dans l'ensemble du territoire
39:48et c'est une candidature commune
39:50tentée par les deux régions.
39:52Et vous, vous allez surveiller quoi de vos persos ?
39:54Julien Cornillet, maire de Montélimar,
39:56vous allez surveiller quoi en particulier ?
39:58C'est quoi le sport qui vous fait rêver ?
40:00Ah, je dois avouer que j'ai une vraie passion pour le rugby.
40:02J'étais en pôle esport rugby à Béziers
40:04donc je dois vous avouer que le rugby à Sète va particulièrement
40:06m'intéresser.
40:08Tous les Français, on le rappelle, ont une double chance de médaille d'or.
40:10C'est l'objectif affiché. En tout cas,
40:12le podium pour les filles et la médaille d'or claire et nette
40:14pour les garçons.
40:16On va espérer cette médaille.
40:18En vous remerciant,
40:20monsieur le maire de Montélimar,
40:22Julien Cornillet, pour être venu nous parler un peu
40:24de la façon dont vous gérez
40:26les flux de policiers
40:28notamment et de sécurité.
40:30Merci. Il ne me reste à remercier
40:32Joseph Ruiz, Amélie Béguin,
40:34Thibaut Stadler
40:36et Djamel Abdelhak pour cette
40:38matinale 10h-13h
40:40ce débat de l'été,
40:42ces débats de l'été
40:44et puis cette actualité
40:46et notre émission spécifique sur les Jeux olympiques.
40:48On se retrouve demain à partir
40:50de 10h.
40:52Merci à vous toutes et à vous tous
40:54qui nous écoutez et pas seulement en Ile-de-France,
40:56on l'a bien vu, et on se retrouve
40:58sur Sud Radio.