Les Vraies Voix - Émission du 13 août

  • le mois dernier
Les Vraies Voix avec Joseph Thouvenel, directeur de la rédaction de Capital Social et ancien syndicaliste ; Jeremy Stubbs, spécialiste du Royaume-Uni et directeur adjoint à la rédaction de Causeur ; Jean-Luc Bennahmias, membre de la Ligue des Droits de l'Homme, ancien membre du CESE ; Arnaud Benedetti, politologue ; Olivier Krumbholz, sélectionneur de l'équipe de France féminine de handball ; Maximilien Nagy, journaliste franco-britannique.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-13##

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Transcript
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:00:05Les vraies voix de l'été où comment rester connecté au monde réel tout en savourant l'esprit estival et olympien.
00:00:13Bonsoir à tous, vous entrez dans les débats via le standard de Sud Radio, le 0826-300-300-ZAC vous y attend.
00:00:22On est chez ZAC, quand on est au standard.
00:00:25Nous sommes là pour vous écouter, vous échangerez avec nos vraies voix qui sont ce soir, justement, à les présentations.
00:00:33Nous commençons par un traditionnel, un habitué, Joseph Touvenel, directeur de la rédaction Capitale Sociale.
00:00:39Dois-je rappeler, ancien syndicaliste en pleine forme.
00:00:42En pleine forme, Frédéric, un peu ému ce soir parce que depuis que j'ai appris que j'avais à mes côtés la doublure de Céline Dion à la Tour Eiffel, c'est quand même un grand moment pour moi.
00:00:52C'est vrai que j'ai un petit peu chanté, mais nous chanterons ensemble parce que vous savez, vous connaissez le principe de cette version estivale des vraies voix.
00:01:01Il y a aussi le petit quiz musical et nous verrons les uns et les autres.
00:01:07Est-ce qu'il y aura Céline Dion ? On verra.
00:01:09En tout cas, autour de la table pour les vraies voix, nous avons Jérémy Stubbs, spécialiste du Royaume-Uni et directeur adjoint à la rédaction de Causer.
00:01:18Hello sir.
00:01:20Bonsoir. C'est bien d'être sur une radio bilingue.
00:01:23Oui, oui, oui, c'est bien de maîtriser toutes ces langues.
00:01:26Alors, on a prévu un thème parce que c'est vrai que la Grande-Bretagne est au cœur de l'actualité.
00:01:31On a prévu d'y revenir et vous nous éclairerez évidemment, cher Jérémy.
00:01:35Et puis, le retour, Jean-Luc Benamia.
00:01:38Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas croisés.
00:01:40Jean-Luc, je suis très heureux de vous avoir.
00:01:42Sur cette radio, je fais le matin généralement.
00:01:45Évidemment, l'après-midi, j'y suis moins souvent.
00:01:48Mais moi, impossible d'y travailler le matin.
00:01:50Si, de temps en temps, j'y vais le matin.
00:01:51Mais c'est vrai qu'il faut se réveiller tôt.
00:01:53Voilà, c'est ça.
00:01:54Donc, tous les deux, personnellement, en direct, on se retrouve.
00:01:57Et ça me fait plaisir.
00:01:58Membre de la Ligue des droits de l'homme et ex-député européen.
00:02:01Jean-Luc, vous avez vibré aussi pour les Jeux olympiques, non ?
00:02:05Oui, un petit peu.
00:02:06Sans surprise, avec la réussite qu'on a connue,
00:02:09mais je n'étais pas surpris de la réussite.
00:02:11Seul un attentat terroriste pouvait faire exploser
00:02:15cette beauté que sont les Jeux olympiques.
00:02:18Ça n'a pas eu lieu.
00:02:19Tant mieux.
00:02:20Je crois qu'on peut tous se féliciter de la façon dont ça s'est passé.
00:02:23Que ce soit d'ailleurs à Paris, à Marseille,
00:02:26Châteauroux, Lille.
00:02:28Je ne vais pas citer tous les endroits où il y avait les Jeux olympiques.
00:02:30Non, parce qu'il y en avait beaucoup.
00:02:32En dehors de Paris.
00:02:34Tout le monde a vu que...
00:02:35Alors, tout le monde n'aime pas le sport.
00:02:36Je vais aller vite.
00:02:37Tout le monde n'aime pas le sport, mais ceux qui aiment le sport.
00:02:39On y reviendra.
00:02:40Dès qu'ils s'y mettent, ça a marché.
00:02:43Il n'y a pas de surprise pour moi.
00:02:44La France, 64 médailles.
00:02:47La Grande-Bretagne, 65.
00:02:49Sauf qu'on a eu un petit peu plus de médailles d'or.
00:02:51Jérémy Stubbs ?
00:02:52Profitez bien, tant que ça dure.
00:02:55La France est cinquième et la Grande-Bretagne septième.
00:02:58C'est comme ça.
00:03:00Au programme des vraies voix de ce 13 août,
00:03:03vos deux grands débats.
00:03:0517h30.
00:03:06Lucie Casté vous semble-t-elle légitime pour Matignon ?
00:03:10Elle est même parvenue à se frayer une place
00:03:12dans une actualité vampirisée par les Jeux olympiques.
00:03:15Candidate désignée par le Nouveau Front Populaire
00:03:17pour le poste de Première Ministre,
00:03:19Lucie Casté fait campagne.
00:03:21Ce matin, elle a écrit un courrier au parlementaire
00:03:24pour détailler sa feuille de route avec ses cinq priorités.
00:03:27Nous y revenons avec vous, les auditeurs de Sud Radio
00:03:30et nos vraies voix.
00:03:31Et puis, 18h40, nous partirons,
00:03:34accompagnés de nos experts en Grande-Bretagne.
00:03:36L'été y est volcanique,
00:03:38sous fonds d'agressions, de réseaux sociaux
00:03:40et de crises migratoires.
00:03:42Nous vous posons la question.
00:03:44Hashtag émeute.
00:03:45Comme le Royaume-Uni, la France risque-t-elle
00:03:47une crise sociale sur le thème de l'immigration ?
00:03:50Vous donnez dès maintenant votre avis sur la question
00:03:53sur le compte X de Sud Radio
00:03:55et vous nous appelez au 0826 300 300
00:03:58pour participer au débat.
00:04:00Vous nous appelez justement.
00:04:02Extrait, message.
00:04:04Oui, bonjour.
00:04:05Moi, je me permettais là de réagir
00:04:08concernant ce que va faire Emmanuel Macron.
00:04:10Je pense qu'il a un plan bien déterminé
00:04:12qu'une fois de plus, il va prendre tout le monde de cours.
00:04:14Voilà, il sait très bien ce qu'il fait
00:04:16même s'il est sur sa montagne.
00:04:19Et c'est ça qui est assez déstabilisant
00:04:22et avec les conséquences que ça a.
00:04:25Écoutez, à une prochaine fois sur votre antenne.
00:04:28Merci.
00:04:29C'était clair, Désiveline.
00:04:31Il est sur sa montagne, là-haut sur la montagne.
00:04:33Joseph Touvenel, il a tout en main.
00:04:35C'est vrai que depuis le début,
00:04:37enfin depuis le début, c'est-à-dire avant les européennes,
00:04:40on a l'impression que le scénario qu'il nous propose
00:04:44qui est dans un premier temps assez surprenant
00:04:46finalement, semble assez cohérent.
00:04:48Ça dépend de l'idée qu'on a de la cohérence.
00:04:52Ça, évidemment.
00:04:54Ça, c'est beau, ça. C'est du Joseph Touvenel.
00:04:56Développé, Joseph.
00:04:57Je veux bien, quand on nous dit,
00:04:59écoutez, on va dissoudre l'Assemblée nationale,
00:05:02j'en prends le risque parce que derrière,
00:05:04on va être une France plus rassemblée.
00:05:07À la sortie, on a un bloc et deux agrégats
00:05:11parce qu'il y a un bloc, c'est le RN
00:05:13avec son allié Sothi.
00:05:14Deux agrégats parce qu'à l'intérieur,
00:05:16les deux forces qui restent, les deux grandes forces,
00:05:18ne sont pas vraiment d'accord sur tout.
00:05:20Si j'étais un peu libre et j'oserais pas,
00:05:22je dirais que c'est un peu le bordel quand même.
00:05:24Je ne suis pas sûr, c'est peut-être
00:05:26ce que souhaitait le Président de la République,
00:05:28mais ce n'est pas ce qu'il nous avait dit.
00:05:29Ça peut être une stratégie, le bordel,
00:05:31pour sortir plus fort, Jérémy Stobbes ?
00:05:34D'habitude, le bordel ne crée que du bordel.
00:05:38Et c'est ce que nous sommes en train de voir.
00:05:41Je crois que quand on a l'extrême gauche
00:05:45idéologique aux portes de Matignon,
00:05:48c'est que ça va mal.
00:05:50Ça ne peut pas être l'intention à long terme
00:05:52de M. Macron.
00:05:54Je pense que, quoi qu'il arrive,
00:05:58il prétend en être responsable
00:06:00et que ça corresponde à son dessin secret,
00:06:03mais c'est plutôt le chaos.
00:06:05Jean-Luc Benamias, vous le connaissez, Emmanuel Macron ?
00:06:08Je le connais même, mais je le connais un peu, oui.
00:06:11Je trouve qu'il ne maîtrise absolument plus rien.
00:06:13Tout ça n'a absolument aucune raison d'être.
00:06:17La chance qu'on a eue,
00:06:19c'est donc de réussir,
00:06:21on en est parlé au départ,
00:06:22et je pense qu'on est tous d'accord,
00:06:23de réussir les Jeux Olympiques
00:06:25dans cette espèce de France désagrégée,
00:06:27relativement désagrégée,
00:06:28en tout cas politiquement désagrégée.
00:06:30Donc, heureusement, ça s'est bien passé.
00:06:32Mais là, le retour à la réalité totale,
00:06:34il n'a strictement aucune maîtrise
00:06:38de ce qui peut se passer.
00:06:39On n'a jamais vu ça sous la Ve République.
00:06:42Absolument jamais vu ça.
00:06:44Il n'y a aucune majorité qui peut se dégager.
00:06:47La seule qui est légitime,
00:06:49on va y revenir de mon point de vue,
00:06:51légitime dans le fait que les CL,
00:06:53la nouvelle majorité,
00:06:55le nouveau Front Populaire,
00:06:56c'est eux qui ont le plus de députés.
00:06:57Donc, c'est eux qui sont les plus légitimes.
00:07:00Pour autant, est-ce que c'est stable ?
00:07:02Tout le monde voit bien que ce ne sera pas stable.
00:07:04Mais il n'y a aucune stabilité possible.
00:07:07Il n'y a pas d'alternative.
00:07:08Voilà ce qu'a réussi Emmanuel Macron
00:07:10et dire, comme l'a dit cette auditrice,
00:07:12que c'est un joli coup.
00:07:14Moi, je pense que c'est très risqué.
00:07:16Débat en cours.
00:07:19Et on n'a pas fini, je pense,
00:07:20parce que là, on est parti pour trois semaines
00:07:22au mois d'août.
00:07:23On les appelle les vraies voies de l'été.
00:07:25Je pense qu'on ne va pas du tout être façon estivale.
00:07:28Et on va y revenir plus d'une fois.
00:07:30Merci en tout cas, Claire Désiveline,
00:07:32qui a laissé son message au 0826 300 300.
00:07:35Vous faites comme Claire, vous laissez des messages.
00:07:37Et puis, vous pouvez aussi appeler dès maintenant
00:07:39pour donner votre point de vue.
00:07:41Nous avons en tout cas, chaque jour,
00:07:43un auditeur fil rouge.
00:07:44Nous partons dans le Lot-et-Garonne.
00:07:46C'est Paul.
00:07:47Bonsoir, Paul.
00:07:49Bonsoir, Frédéric.
00:07:50Bonsoir, Marc.
00:07:51Bonsoir à vos trois invités.
00:07:52Bonsoir aux auditeurs.
00:07:54Bonsoir.
00:07:55Alors, dans le Lot-et-Garonne,
00:07:56quelle ville ?
00:07:57J'aime bien quand on dit la ville.
00:07:58Razimé.
00:07:59Razimé.
00:08:00Oui, bon, voilà.
00:08:02Alors, Lot-et-Garonne,
00:08:05ça veut dire des problèmes en ce moment
00:08:07de chaleur, de sécheresse.
00:08:09Et vous vouliez commencer par un coup de gueule
00:08:11pour les agriculteurs.
00:08:13Allez-y, Paul.
00:08:15Oui, mais moi, je vais rebondir un petit peu
00:08:18suite à la crise agricole qu'il y a eue
00:08:19qui n'a toujours pas été résolue
00:08:20parce qu'on n'est toujours pas écouté.
00:08:21Alors là, maintenant, c'est un peu la débandade
00:08:23parce qu'il n'y a pas de gouvernement.
00:08:24Donc, moi, je me pose une question.
00:08:26Est-ce que par manque de blé,
00:08:27les agriculteurs français vont-ils se retrouver
00:08:29sur ce pays ?
00:08:30On a une récolte de blé et d'orge
00:08:35historiquement basse.
00:08:37Des prix qu'on aurait pu espérer en hausse
00:08:39mais qui sont très bas
00:08:40parce que c'est maintenu bas
00:08:41par les volumes ukrainiens et russes.
00:08:44C'est quand même un paradoxe.
00:08:45C'est ces deux pays qui sont en guerre
00:08:46qui produisent le plus.
00:08:48Donc, je ne sais pas qu'est-ce qu'il faut faire.
00:08:50On a tous nos intrants qui montent.
00:08:52On a les carburants, le matériel, la main-d'oeuvre.
00:08:55On a ces écologistes.
00:08:57Vraiment, je ne les appelle pas ça,
00:08:58des écologistes, c'est des escrolos.
00:08:59Alors, M. Benhamia, j'espère que vous ne m'ouvrez pas,
00:09:01mais...
00:09:02Vous savez que dans son passé politique,
00:09:05Jean-Luc s'est excessivement centré,
00:09:07si je pourrais m'expliciter.
00:09:09Ce n'est pas le problème.
00:09:10La question n'est pas là,
00:09:11mais je laisse M. parler.
00:09:12Allez-y, Paul.
00:09:13Je suis toujours écologiste
00:09:14et encore plus radicalement écologiste
00:09:16que je n'ai été quand j'étais au départ.
00:09:18Les vrais écologistes, aujourd'hui,
00:09:20ce sont les agriculteurs
00:09:21parce que c'est nous qu'on vit avec la nature,
00:09:23c'est nous qu'on la défend,
00:09:24c'est nous qu'on la travaille.
00:09:25Oui, bien sûr.
00:09:26Vous vivez dans votre canapé.
00:09:27Ce n'est pas un problème.
00:09:29Aujourd'hui, la crise agricole
00:09:31va reprendre aux deux plus belles.
00:09:33J'ai bien peur qu'en septembre
00:09:34ce soit très chaud
00:09:35parce qu'on n'a eu aucune réponse.
00:09:37Aujourd'hui, on veut de la lisibilité,
00:09:39on veut de la vision à long terme
00:09:40et personne n'est capable de nous en donner.
00:09:42Ce qui fait que nous,
00:09:43on nous change les normes tous les deux jours.
00:09:45Il faut investir sans cesse
00:09:46pour produire toujours moins.
00:09:48Donc, à un moment donné,
00:09:49je pense que ça va être
00:09:50une explosion dans les campagnes.
00:09:52Oui, c'est vrai.
00:09:53Et donc, vous nous confirmez, Paul,
00:09:55qu'avec l'état actuel des choses,
00:09:58c'est-à-dire à la fois
00:09:59la conjoncture internationale, économique
00:10:01et les conséquences de la météo.
00:10:04Forcément, c'est la galère.
00:10:06Et c'était important
00:10:07de donner ce petit coup de gueule.
00:10:09Jean-Luc Benamias,
00:10:10il y a eu cette passe d'armes.
00:10:12Il y a toujours l'histoire
00:10:14de décalage agriculteur-écolo.
00:10:17Je pense qu'il y a des écolo-agriculteurs
00:10:19et des agriculteurs-écolo.
00:10:20Il y a simplement certains écolos
00:10:21qui sont politiquement
00:10:23très loin des préoccupations.
00:10:26Voilà, c'est ça.
00:10:27Mais la notion d'écolo,
00:10:28elle est vaste.
00:10:29Vous confirmez, Jean-Luc ?
00:10:31Je confirme que c'est vaste.
00:10:33Je confirme que le travail fait,
00:10:34notamment au Parlement européen,
00:10:36toute sensibilité confondue
00:10:37par rapport à la politique agricole commune,
00:10:40qui n'est pas rien,
00:10:41même si elle n'est pas assez
00:10:42mise en place en France,
00:10:43même si on peut encore l'améliorer.
00:10:46Tout ça se passe par des compromis
00:10:47au niveau européen,
00:10:48qui sont des compromis
00:10:49qui permettent à l'agriculture
00:10:50de survivre.
00:10:51Alors, évidemment, je comprends
00:10:53que pour un certain nombre
00:10:54d'agriculteurs français,
00:10:55et ça s'est vu dans la dernière période,
00:10:56qui n'est pas réglé, comme l'a dit
00:10:58notre ami agriculteur,
00:10:59c'est rien est réglé.
00:11:00Mais c'est cette politique française
00:11:02qui est difficile par rapport à tout cela.
00:11:04Il faut continuer à appliquer
00:11:06et peut-être améliorer le système
00:11:08pour que les paysans,
00:11:09ce qu'on appelle les petits
00:11:10ou les moyens paysans,
00:11:11arrivent à subvenir à leurs besoins.
00:11:13Car la politique agricole commune,
00:11:14malheureusement,
00:11:15si elle aide les agriculteurs,
00:11:16elle aide surtout les gros agriculteurs.
00:11:18Bon, c'est vrai.
00:11:19Alors, nous y reviendrons.
00:11:20Et encore une fois,
00:11:21mais ce n'est pas une formule,
00:11:22parce que je suis en train de vous dire…
00:11:23Je peux vous souligner quand même
00:11:24quelque chose.
00:11:25Oui, oui, j'ose dire rapidement.
00:11:26C'est que la production de blé,
00:11:27c'est moins 40% cette année
00:11:28et qu'une qualité est moindre.
00:11:29Moins 40%, c'est vraiment un problème grave.
00:11:32Ça fait mal, ça fait mal.
00:11:33Et c'était très important, Paul,
00:11:34de mettre le doigt dessus.
00:11:36Paul est notre auditeur fil rouge.
00:11:38Donc, nous allons le retrouver
00:11:39tout au long de l'émission.
00:11:40Il participera aussi au débat.
00:11:42Vous n'hésitez pas,
00:11:43vous les auditeurs de Sud Radio,
00:11:440826-300-300,
00:11:46vous avez entendu là
00:11:47nos trois vrais voix, ça y va.
00:11:49Joseph Touvenel, Jérémy Stubbs
00:11:51et Jean-Luc Benhamia,
00:11:53s'ils sont là, prêtes à dégainer.
00:11:55Nous revenons dans un instant
00:11:56avec les trois mots
00:11:57de l'actualité du jour.
00:11:59Il se prépare Antoine Mazer,
00:12:01à tout de suite.
00:12:12Un mardi 13 août savoureux
00:12:14avec Joseph Touvenel, Jérémy Stubbs
00:12:16et Jean-Luc Benhamia,
00:12:17prêts à dégainer
00:12:19tous les trois,
00:12:20les trois vrais voix de ce soir.
00:12:22Le rendez-vous incontournable
00:12:23à 17h18,
00:12:24c'est Antoine Mazer.
00:12:25Les trois mots de l'actu.
00:12:29Bonsoir Antoine.
00:12:30Bonsoir Frédéric,
00:12:31bonsoir à tous.
00:12:32Les trois mots de l'actualité
00:12:33ce soir,
00:12:34Grèce,
00:12:35pani
00:12:36et rugby.
00:12:37Mais avant,
00:12:38on appelle ça dans le jargon
00:12:39Breaking News,
00:12:40une info de dernière minute
00:12:41sur laquelle vous revenez.
00:12:43Une roquette de Gaza
00:12:44s'écrase près de Tel Aviv,
00:12:45le Hamas revendique ce tir.
00:12:46C'est une roquette
00:12:47qui s'est écrasée
00:12:48au large de Tel Aviv
00:12:49aujourd'hui,
00:12:50selon l'armée israélienne.
00:12:51Un tir est mené
00:12:52depuis la bande de Gaza
00:12:53et revendiqué
00:12:54par la branche armée
00:12:55du Hamas palestinien.
00:12:56Un journaliste
00:12:57de l'AFP
00:12:58confirme sur place
00:12:59avoir entendu cette explosion.
00:13:00Pour rappel,
00:13:01les derniers tirs de roquettes
00:13:02du mouvement islamiste
00:13:03sur Tel Aviv
00:13:04remontent à plus de deux mois.
00:13:05Ces tirs interviennent
00:13:06alors qu'Israël
00:13:07annonçait envoyer
00:13:08jeudi dernier
00:13:09des négociateurs
00:13:10reprendre les discussions
00:13:11pour une trêve à Gaza.
00:13:12Bon,
00:13:13ça fait froid dans le dos,
00:13:14plus que jamais tendu
00:13:15Jérémy Stubbs
00:13:16dans la région.
00:13:17Oui,
00:13:18bien sûr,
00:13:19et c'est quelque chose
00:13:20qui ne va pas changer
00:13:21très vite.
00:13:22Mais,
00:13:23comment dirais-je,
00:13:24le problème
00:13:25que nous avons
00:13:26là avec
00:13:27avec l'Iran,
00:13:28l'Iran a besoin
00:13:29d'une image
00:13:30forte,
00:13:31parce que
00:13:32c'est un pays
00:13:33qui cherche à prendre
00:13:34comme on dit
00:13:35en français
00:13:36le leadership
00:13:37dans le monde.
00:13:38Pour montrer les muscles.
00:13:39Voilà,
00:13:40donc,
00:13:41tout ce qui peut
00:13:42donner cette impression
00:13:43surtout,
00:13:44d'abord,
00:13:45à ceux
00:13:46dans la région
00:13:47qui sont
00:13:48les plus
00:13:49éloignés
00:13:50du pays
00:13:51et qui sont
00:13:52les plus peu
00:13:53dans la région
00:13:54que l'Iran
00:13:55veut impressionner,
00:13:56c'est un bienfait.
00:13:57Est-ce que,
00:13:58pour autant,
00:13:59ce pays va
00:14:00jusqu'à la guerre
00:14:01en tant que tel ?
00:14:02Peu probable,
00:14:03puisqu'il y a déjà
00:14:04eu une guerre
00:14:05dans les années 80
00:14:06avec l'Irak,
00:14:07une guerre
00:14:08très,
00:14:09très,
00:14:10qui a saigné
00:14:11à blanc
00:14:12les deux pays.
00:14:13Donc,
00:14:14là,
00:14:15non,
00:14:16mais la tension,
00:14:17ça va continuer.
00:14:18Bon,
00:14:19allez,
00:14:20c'est parti,
00:14:21Antoine Mazel.
00:14:22Bâtiments brûlés,
00:14:23voitures incendies,
00:14:24habitants en détresse,
00:14:25la Grèce fait face
00:14:26à de violents incendies
00:14:27depuis plusieurs jours.
00:14:28Le feu avance
00:14:29et se trouve désormais
00:14:30aux portes d'Athènes,
00:14:31malgré le déploiement
00:14:32de plusieurs centaines
00:14:33de pompiers,
00:14:34plus de 8500 hectares
00:14:35de brûlés
00:14:36par les flammes
00:14:37et des milliers de Grecs
00:14:38contraints de fuir
00:14:39leur habitation.
00:14:40Écoutez ce témoignage
00:14:41de l'AFP
00:14:42d'une habitante sur place.
00:14:43Aujourd'hui,
00:14:44depuis 4 heures du matin,
00:14:45nous recevons constamment
00:14:46des messages du 112
00:14:47qui nous demandent
00:14:49d'évacuer la zone
00:14:50et nous sommes terrifiés.
00:14:51Hier matin,
00:14:52nous pensions
00:14:53que le feu serait
00:14:54de l'autre côté.
00:14:55Mais soudain,
00:14:56dans l'après-midi,
00:14:57il est arrivé
00:14:58devant nos maisons.
00:14:59Une première victime
00:15:00des incendies dévastateurs
00:15:01en Grèce
00:15:02a été retrouvée
00:15:03dans un magasin calciné
00:15:04ce matin.
00:15:05Jean-Luc Benamias,
00:15:06la Grèce,
00:15:07c'est vraiment
00:15:08aujourd'hui
00:15:09le pays symbole
00:15:10du réchauffement climatique
00:15:11en Europe ?
00:15:12Je crois qu'on peut
00:15:13élargir à la France
00:15:14et au sud de la France,
00:15:15notamment,
00:15:16je crois qu'on peut
00:15:17élargir à l'Italie.
00:15:18Enfin,
00:15:19on pourrait citer
00:15:20un certain nombre de pays
00:15:21qui sont en grave danger
00:15:22par rapport à tout ce qui est
00:15:23réchauffement climatique
00:15:24et par rapport aux incendies.
00:15:25J'ai lu ce matin,
00:15:26je pense comme d'autres,
00:15:27que notre flotte
00:15:28de Canadair
00:15:29n'était pas en état
00:15:30totalement
00:15:31d'être en action
00:15:32immédiate.
00:15:33Ces Canadair sont
00:15:34des avions
00:15:35extrêmement dangereux
00:15:36avec des pilotes
00:15:37extrêmement
00:15:38capables
00:15:39d'une capacité énorme
00:15:40mais qui sont
00:15:41dans des avions
00:15:42qui ont
00:15:43près de 40 ans d'âge.
00:15:44Je pense qu'il est temps
00:15:45à ce niveau-là
00:15:46d'avoir une capacité
00:15:47nécessaire,
00:15:48notamment par rapport
00:15:49aux pompiers
00:15:50et par rapport
00:15:51aux pilotes de Canadair,
00:15:52d'avoir des équipements
00:15:53utiles.
00:15:54J'ai appris,
00:15:55alors c'est une bonne chose,
00:15:56que malgré tout ça
00:15:57ou avec tout ça,
00:15:58on était en capacité
00:15:59encore d'envoyer
00:16:00une équipe
00:16:01de plus d'une centaine
00:16:02de pompiers
00:16:03pour aider
00:16:04nos amis grecs.
00:16:05On sait très bien
00:16:06qu'il y a cette coopération
00:16:07mais sérieusement,
00:16:08des feux,
00:16:09d'ailleurs on a déjà
00:16:10connu ça
00:16:11de manière bien pire,
00:16:12notamment les grecs
00:16:13l'an dernier,
00:16:14nous on a connu ça
00:16:15mais pas uniquement
00:16:16dans le sud,
00:16:17vous vous rappelez aussi
00:16:18dans le sud-ouest
00:16:19les dégâts considérables
00:16:20de tout ce qui était
00:16:21la région de Bordeaux
00:16:22et le bord de mer
00:16:23de Bordeaux,
00:16:24notamment
00:16:25la dune du Pilat,
00:16:26enfin autour
00:16:27de la dune du Pilat.
00:16:28Voilà,
00:16:29je pense que
00:16:30on devrait,
00:16:31c'est facile à dire,
00:16:32il faut trouver les moyens,
00:16:33mais considérablement
00:16:34remonter les moyens
00:16:35de prévention
00:16:36et surtout
00:16:37de diversification
00:16:38de ce qui
00:16:39est
00:16:40des pompiers
00:16:41et des pompiers
00:16:42et des pompiers
00:16:43et des pompiers
00:16:44de ce qui est
00:16:45planté
00:16:46dans différentes
00:16:47forêts.
00:16:48Allez,
00:16:49deuxième mot
00:16:50de l'actu,
00:16:51Antoine Mazère,
00:16:52le deuxième mot
00:16:53c'était Pagny,
00:16:54Florent Pagny
00:16:55qui donne donc
00:16:56de ses nouvelles
00:16:57mais le chanteur
00:16:58met en garde
00:16:59contre les escrocs
00:17:00sur internet.
00:17:01Oui,
00:17:02après un an d'absence
00:17:03sur les réseaux sociaux,
00:17:04le chanteur Florent Pagny
00:17:05s'est exprimé hier
00:17:06sur son compte Instagram
00:17:07dans une vidéo
00:17:08où il rassure
00:17:09sur son état de santé.
00:17:10Pour l'instant
00:17:11c'est bon,
00:17:12mes cheveux ont repoussé,
00:17:13a détaillé le chanteur
00:17:14mais la star
00:17:15de 62 ans
00:17:16a ensuite montré
00:17:17une vidéo
00:17:18qui lui a été envoyée
00:17:19sur les réseaux sociaux
00:17:20de ce qu'on appelle
00:17:21un deep fake.
00:17:22On le voit
00:17:23parlant face caméra
00:17:24en train d'expliquer
00:17:25à une internaute
00:17:26qu'elle peut lui faire confiance
00:17:27sauf que cette vidéo
00:17:28est totalement fausse
00:17:29et a été réalisée
00:17:30avec de l'intelligence
00:17:31artificielle écoutée.
00:17:32Bonjour Catherine,
00:17:33j'espère que tu vas bien.
00:17:34Je fais cette petite vidéo
00:17:35pour t'informer
00:17:36que c'est bel et bien
00:17:37un moi,
00:17:38que tu parles avec
00:17:39ces pirates
00:17:40qui se font passer
00:17:41pour moi.
00:17:42Cela me brise le coeur
00:17:43de voir que tu es aveuglé
00:17:44par ces menteurs
00:17:45et je fais cette vidéo
00:17:46pour te rassurer
00:17:47sur mon identité
00:17:48ainsi que ta fille
00:17:49Aurélie.
00:17:50C'est ma voix,
00:17:51c'est moi qui parle
00:17:52mais je n'ai jamais
00:17:53filmé ça.
00:17:54Florent Pagny ajoute
00:17:55vous avez vu,
00:17:56ils se traitent eux-mêmes
00:17:57de pirates,
00:17:58ce sont des ordures.
00:17:59Alors ça se passe
00:18:00beaucoup sur Facebook
00:18:01parce que sur Facebook
00:18:02il y a des profils
00:18:03et donc ils vont
00:18:04chercher leurs victimes.
00:18:05C'est par ce biais là
00:18:06qu'ils arrivent
00:18:07chez des gens
00:18:08peut-être un peu plus naïfs
00:18:09et un peu plus faibles
00:18:10qui ne mettent pas
00:18:11tout à fait cette manière
00:18:12de communiquer
00:18:13à observer Florent Pagny.
00:18:14Bon, ça fait froid
00:18:15dans le dos
00:18:16même si on entend
00:18:17une mauvaise liaison
00:18:18donc c'est un élément.
00:18:19Joseph Touvenel,
00:18:20c'est terrible
00:18:21cette histoire.
00:18:22Nous sommes dans l'ère
00:18:23de la grande manipulation
00:18:24puisque normalement
00:18:25il y a ce qu'on peut
00:18:26nous raconter
00:18:27mais on ne l'a pas vécu
00:18:28et on nous le raconte
00:18:29mais ce que nous voyons
00:18:30le principe
00:18:31c'est ce que l'on voit
00:18:32c'est la réalité
00:18:33et je le vois
00:18:34donc ça existe.
00:18:35Et avec l'intelligence
00:18:36artificielle
00:18:37on voit comment
00:18:38on peut manipuler
00:18:39des gens
00:18:40mais on peut manipuler
00:18:41des personnes
00:18:42comme là
00:18:43les tromper,
00:18:44les escroquer
00:18:45mais on peut manipuler
00:18:46des masses.
00:18:47Comment ça se passe
00:18:48aujourd'hui
00:18:49dans les dictatures ?
00:18:50Vous imaginez
00:18:51que l'Iran
00:18:52vous imaginez
00:18:53que la Chine
00:18:54n'utilise pas
00:18:55l'intelligence artificielle
00:18:56pour contrôler le pays
00:18:57pour raconter
00:18:58des horreurs
00:18:59sur les opposants
00:19:00pour magnifier
00:19:01ceux qui veulent magnifier
00:19:02c'est quelque chose
00:19:03de très très inquiétant
00:19:04cette société
00:19:05de haute technologie
00:19:06devient une société
00:19:07de haute inhumanité.
00:19:08Et la maîtrise
00:19:09de la langue
00:19:10sera cruciale
00:19:11d'ailleurs
00:19:12dans l'utilisation
00:19:13puisqu'on voit bien
00:19:14sur des mauvaises liaisons
00:19:15des mauvaises écritures
00:19:16etc.
00:19:17On peut arriver
00:19:18à être encore
00:19:19hyper vigilant.
00:19:20Allez, dernier mot
00:19:21avec vous
00:19:22pour ce rendez-vous
00:19:23de l'actu
00:19:24Antoine Mazère
00:19:25c'est rugby
00:19:26avec les rugbymen
00:19:27Oscar Gégou
00:19:28et Hugo Auradou
00:19:29qui ont été libérés
00:19:30par la justice argentine.
00:19:31Oui, hier soir
00:19:32on apprenait
00:19:33que justement
00:19:34ces rugbymen
00:19:35Oscar Gégou
00:19:36et Hugo Auradou
00:19:37ont été libérés
00:19:38d'un rôle avec violence
00:19:39en Réunion
00:19:40lors de la tournée
00:19:41du 15 de France
00:19:42en Argentine
00:19:43mais ils doivent également
00:19:44rester dans le pays.
00:19:45Il n'existe pas
00:19:46à ce jour
00:19:47d'élément de conviction
00:19:48suffisant
00:19:49pour autoriser
00:19:50une demande
00:19:51de placement
00:19:52en détention provisoire
00:19:53des accusés.
00:19:54La première caractéristique
00:19:55qui devrait avoir
00:19:56un témoignage solide
00:19:57n'est pas présence
00:19:58en l'espèce
00:19:59a estimé
00:20:00Orietta Daniela Schaller
00:20:01qui est la procureure en chef
00:20:02dans un entretien
00:20:03accordé à l'équipe.
00:20:04Elle note
00:20:05des contradictions
00:20:06internes de la plaignante.
00:20:07Le joueur Maître-Antoine V
00:20:08était l'invité de Sud Radio
00:20:09ce matin
00:20:10et a salué
00:20:11le comportement
00:20:12des rugbymen
00:20:13devant la justice.
00:20:14Un des actes d'enquête
00:20:15qui n'a pas été réalisé
00:20:16et qu'on attend
00:20:17enfin pas vraiment nous
00:20:18mais qui devrait être naturel
00:20:19pour la plaignante
00:20:20c'est de se livrer
00:20:21aux expertises psychologiques
00:20:22et psychiatriques.
00:20:23En tout cas
00:20:24ce qui est important
00:20:25c'est que les joueurs
00:20:26ont dès le début
00:20:27dès la première minute
00:20:28ils ont mis leurs deux téléphones portables
00:20:29ils se sont livrés
00:20:30à toutes les expertises
00:20:31possibles et imaginables
00:20:32ils ont été entendus
00:20:33plusieurs heures sur les faits
00:20:34avec plus d'une centaine
00:20:35de questions
00:20:36qui n'ont pas vraiment
00:20:37répondu de manière très précise.
00:20:38Maintenant il y a
00:20:39une forme de blocage
00:20:40ou de ralentissement
00:20:41qui est due
00:20:42à une stratégie
00:20:43de défense adverse
00:20:44qui est objectivement
00:20:45pas favorable
00:20:46pour le cours de la justice
00:20:47quel que soit le regard
00:20:48qu'on peut porter sur ces faits.
00:20:49Maître Romano
00:20:50l'avocate de la jeune femme
00:20:51avait précisé
00:20:52que le rapport médico-légal
00:20:53constate des marques
00:20:54sur le dos
00:20:55des morsures
00:20:56des égratignures
00:20:57des coups sur les seins
00:20:58les jambes et les côtes
00:20:59et le père de la victime
00:21:00présumée
00:21:01avocat lui depuis 40 ans
00:21:02témoignait son inquiétude
00:21:03quant à l'issue de la procédure
00:21:05il y a quelques jours
00:21:06sur la chaîne nationale argentine
00:21:07C5N.
00:21:08Bon et évidemment
00:21:09en pareil cas
00:21:10la justice s'occupant
00:21:11de l'affaire
00:21:12il est toujours très délicat
00:21:13d'y apporter
00:21:14un commentaire
00:21:15laissons faire la justice.
00:21:16Juste un commentaire quand même.
00:21:17Allons-y.
00:21:18On a tous été sidérés
00:21:19en apprenant cela.
00:21:20Moi qui suis
00:21:21le monde sportif
00:21:22et notamment
00:21:23le monde du rugby
00:21:24et pas que le rugby à 7
00:21:25même s'ils nous ont donné
00:21:26beaucoup de joie
00:21:27on était quand même sidérés
00:21:28des éléments
00:21:29qui étaient
00:21:30des éléments
00:21:31qui étaient
00:21:32des éléments
00:21:33qui étaient annoncés
00:21:34au départ.
00:21:35Juste savoir
00:21:36qu'à chaque fois
00:21:37dans ces cas-là
00:21:38ce n'est même pas
00:21:39une question de présomption
00:21:40d'innocence
00:21:41c'est une question
00:21:42de ne pas débattre
00:21:43à fond
00:21:44dans tous les sens
00:21:45sans qu'on ait
00:21:46à peu près connaissance
00:21:47je dis bien
00:21:48à peu près connaissance
00:21:49des éléments.
00:21:50C'est exactement ça.
00:21:51Et on s'aperçoit là
00:21:53qu'on ne sait plus très bien.
00:21:55En tous les cas
00:21:57c'est peut-être grave
00:21:58mais on n'en est plus certain.
00:21:59Voilà.
00:22:00C'est bien parce que
00:22:01en fait
00:22:02j'ai dit pas de commentaire
00:22:03mais vous m'avez
00:22:04en fait apporté
00:22:05l'explication
00:22:06du pourquoi
00:22:07pas de commentaire
00:22:08Jean-Luc.
00:22:09C'est parfait.
00:22:10Dans un instant
00:22:11vous intervenez
00:22:12sur Sud Radio
00:22:13puisque votre
00:22:14grand débat
00:22:15arrive.
00:22:16Nous posons la question
00:22:17hashtag
00:22:18première ministre
00:22:19Lucie Casté
00:22:20vous semble-t-elle
00:22:21légitime pour
00:22:22Matignon ?
00:22:23La gauche reprend
00:22:24depuis hier
00:22:25son bras de fer
00:22:26avec le président
00:22:27de la République
00:22:28pour qu'il nomme
00:22:29à Matignon
00:22:30Lucie Casté
00:22:32Appelez-nous
00:22:33dites-nous ce que vous
00:22:34en pensez
00:22:35au 0826 300 300
00:22:36pour participer
00:22:37au débat
00:22:38et puis vous donnez
00:22:39votre avis
00:22:40sur le compte
00:22:41X de Sud Radio
00:22:42nous aurons
00:22:43un expert
00:22:44pour arriver
00:22:45en soutien
00:22:46de nos 3 vraies voix
00:22:47Arnaud Benedetti
00:22:48le politologue
00:22:49sera avec nous
00:22:50à tout de suite.
00:22:51Sud Radio
00:22:52parlons vrai
00:22:53Sud Radio
00:22:54parlons vrai
00:22:55Les vraies voix
00:22:56Sud Radio
00:22:5717h
00:22:5819h
00:22:59Frédéric Brindel
00:23:00Très plaisir
00:23:01d'être avec vous
00:23:02que vous travailliez
00:23:03ou pas d'ailleurs
00:23:04nous sommes le 13 août
00:23:05c'est kiff kiff
00:23:06il y a les Juilletistes
00:23:07les Aoussiens
00:23:08puis il y a tous les autres
00:23:09Joseph Touvenel
00:23:10directeur de la rédaction
00:23:11Capitale Sociale
00:23:12ancien syndicaliste
00:23:13est avec nous
00:23:14en vraie voix
00:23:15ce soir
00:23:16tout comme Jérémy Stubbs
00:23:17spécialiste du Royaume-Uni
00:23:18et directeur adjoint
00:23:19à la rédaction
00:23:20de Causeur
00:23:21et Jean-Luc Benamias
00:23:22membre de la Ligue
00:23:23des Droits de l'Homme
00:23:24et ex-député
00:23:25européen
00:23:26vous avez dit
00:23:27grand débat
00:23:28c'est parti !
00:23:30Le grand débat du jour
00:23:31Le nouveau fonds populaire
00:23:33arrivé en tête des législatives
00:23:35avec 193 députés
00:23:37certifie qu'Emmanuel Macron
00:23:39doit désigner un nouveau
00:23:41Premier Ministre
00:23:42issu de ses rangs
00:23:43la candidate désignée
00:23:44s'appelle Lucie Castet
00:23:46elle s'est adressée hier
00:23:47dans un courrier
00:23:48aux députés
00:23:49et sénateurs
00:23:50je cite
00:23:51des groupes républicains
00:23:53pas à tout le monde
00:23:54pour leur présenter
00:23:55ses 5 grandes priorités
00:23:57si elles devenaient
00:23:58Première Ministre
00:23:59un courrier co-signé
00:24:00par les 7 chefs
00:24:01des groupes parlementaires
00:24:03de gauche
00:24:04alors pour vous
00:24:05la trêve olympique
00:24:07terminée
00:24:08est-ce que la nomination
00:24:09de Lucie Castet
00:24:10vous semble cohérente
00:24:12après le passage aux urnes
00:24:14le 7 juillet dernier
00:24:15nous vous posons la question
00:24:16avec déjà une première réponse
00:24:18sur le compte X
00:24:19de Sud Radio
00:24:20Lucie Castet
00:24:21vous semble-t-elle légitime
00:24:22pour Matignon ?
00:24:23vous dites non
00:24:24à 86%
00:24:27pour en parler
00:24:28Arnaud Benedetti
00:24:29politologue
00:24:30grand spécialiste
00:24:31est avec nous
00:24:32bonsoir Arnaud
00:24:34Arnaud Benedetti
00:24:35est-ce que vous nous entendez ?
00:24:38alors petite déconnexion
00:24:39mais nous allons
00:24:40le retrouver dans un instant
00:24:42nos vraies voix sont avec nous
00:24:44nous allons commencer
00:24:45par Joseph Touvenel
00:24:46à cette question
00:24:47un peu brute de pomme
00:24:48mais c'est le principe
00:24:49de l'émission
00:24:50Joseph
00:24:51il y a une double question
00:24:52c'est-à-dire
00:24:53vous semble-t-elle légitime
00:24:54d'un point de vue des urnes
00:24:55d'un point de vue
00:24:56peut-être du profil
00:24:57je ne parle pas de compétences
00:24:58évidemment
00:24:59d'abord la première légitimité
00:25:00ça vient de la constitution
00:25:01donc celui qui est légitime
00:25:02c'est le Président de la République
00:25:03pour nommer
00:25:04un ou une Première Ministre
00:25:06donc c'est son choix
00:25:07ensuite on se focalise
00:25:08sur une personne
00:25:09c'est bien
00:25:10moi je préférerais
00:25:11avoir des programmes
00:25:12des ambitions
00:25:13alors elle a livré
00:25:14ses 5 points
00:25:15elle a livré ses 5 points
00:25:16qui sont très intéressants
00:25:17ses 5 points
00:25:18mais tout le monde
00:25:19peut
00:25:20je crois que tous les partis
00:25:21peuvent aligner
00:25:22ses 5 points
00:25:23le retour du pouvoir
00:25:24le retour du pouvoir d'achat
00:25:25ah bon ?
00:25:26oui d'accord
00:25:27très bien
00:25:28moi je suis d'accord
00:25:30ça fait un peu
00:25:31le retour du soleil
00:25:32c'est ça
00:25:33une fiscalité juste
00:25:35je ne sais pas
00:25:36qui propose
00:25:37une fiscalité injuste
00:25:38et si je reprends
00:25:39tous les points comme ça
00:25:40par rapport à la notion
00:25:41de répartition de richesses
00:25:42peut-être
00:25:43oui d'accord
00:25:44mais je veux bien précisément
00:25:46savoir de quoi il s'agit
00:25:47alors au départ
00:25:48j'ai cru comprendre
00:25:49à 20h02
00:25:50après les élections
00:25:52que c'était
00:25:54le programme
00:25:55tout le programme
00:25:56rien que le programme
00:25:57c'est Jean-Luc Mélenchon
00:25:58qui nous l'a dit
00:25:59aujourd'hui visiblement
00:26:00ce n'est plus la même chose
00:26:01ce qui veut dire
00:26:02que quand on nous dit
00:26:03que c'est le parti
00:26:04arrivé en tête
00:26:05le Nouveau Front Populaire
00:26:06ce n'est pas aussi simple
00:26:07que ça
00:26:08puisqu'en interne
00:26:09ils ne sont pas d'accord
00:26:10quant à la personnalité
00:26:12de cette dame
00:26:13que j'ai découvert
00:26:14sans doute
00:26:15comme vous tous
00:26:16récemment
00:26:17donc en 2020
00:26:18elle intègre le cabinet
00:26:19d'Anne Hidalgo
00:26:20à la mairie de Paris
00:26:21en tant que conseillère économique
00:26:22elle a un parcours
00:26:23plutôt de gauche
00:26:24oui enfin un parcours de gauche
00:26:25elle a fait les bonnes écoles
00:26:26de nos bons pères quand même
00:26:27ensuite elle a fait
00:26:28les lycées d'élite
00:26:29donc c'est un parcours de gauche
00:26:31de cette bourgeoisie de gauche
00:26:32bien nantie
00:26:33et c'est ça qui me gêne
00:26:34ce n'est pas qu'elle soit
00:26:35issue d'une bourgeoisie
00:26:36de gauche
00:26:37etc
00:26:38moi je suis aussi
00:26:39issue de la bourgeoisie
00:26:40ce n'est ni bien ni mal
00:26:41ce qui me gêne
00:26:42c'est qu'elle n'a
00:26:43aucune expérience
00:26:44de la vraie vie
00:26:45elle a tout fait
00:26:46dans la haute administration
00:26:47et la vie de tous les jours
00:26:48la vie courante
00:26:49et je crains que
00:26:50les personnes
00:26:51qui sont
00:26:52formatées
00:26:53comme celle-là
00:26:54ont généralement
00:26:55une forme d'intelligence développée
00:26:57une capacité de travail
00:26:58et sont déconnectés
00:26:59de la vie des français
00:27:00manque un petit peu
00:27:01d'empathie
00:27:02c'est ce que vous dites
00:27:03alors
00:27:04attendez Joseph
00:27:05parce que
00:27:06on va
00:27:07accueillir
00:27:08Arnaud Benedetti
00:27:09parce que
00:27:10Arnaud Benedetti
00:27:11donc est notre invité
00:27:12il y a eu un problème
00:27:13de connexion
00:27:14ça y est il est là
00:27:15je le vois
00:27:16Arnaud bonsoir
00:27:17bienvenue
00:27:18bon vous nous avez écouté
00:27:19malgré le petit problème
00:27:20vous avez pu comprendre
00:27:21que les trois vraies voix
00:27:22étaient remontées
00:27:23comme jamais
00:27:24Jean-Luc Benamias
00:27:25Joseph Touvenel
00:27:26et Jérémy Stobbes
00:27:27juste un mot
00:27:28parce que vous
00:27:29vous êtes l'expert
00:27:30vous connaissez
00:27:31très particulièrement
00:27:32les rouages
00:27:33de la politique
00:27:34sur le parcours
00:27:36de Lucie Casté
00:27:38elle a
00:27:39quel profil politique ?
00:27:40comment vous pouvez
00:27:41le définir vous
00:27:42Arnaud Benedetti ?
00:27:43Elle a un profil
00:27:45de technocrate
00:27:46de gauche
00:27:47clairement
00:27:48je crois que
00:27:49c'est pour ça
00:27:50qu'on peut
00:27:51la caractériser
00:27:52mais si vous voulez
00:27:53il y a
00:27:54un double problème
00:27:55avec
00:27:56cette revendication
00:27:57du nouveau Front Populaire
00:27:58à exercer
00:27:59le pouvoir
00:28:01après les élections
00:28:02du 7 juillet
00:28:03il y en a un triple d'ailleurs
00:28:05le premier problème
00:28:06c'est qu'ils n'ont pas
00:28:07de majorité parlementaire
00:28:08donc déjà
00:28:09il va falloir
00:28:10qu'ils nous expliquent
00:28:11qu'au moins
00:28:12avec moins de 200 députés
00:28:13ils parviennent
00:28:14à pouvoir disposer
00:28:15d'un gouvernement
00:28:16qui puisse gouverner
00:28:17dans la stabilité
00:28:18la pérennité
00:28:19il y a là
00:28:20un problème structurel
00:28:21déjà
00:28:22deuxièmement
00:28:23ils ne sont pas majoritaires
00:28:24dans le pays
00:28:25les français
00:28:26n'ont pas voté majoritairement
00:28:27à gauche
00:28:28lors des dernières élections
00:28:29législatives
00:28:30le comble serait
00:28:31finalement
00:28:32que
00:28:33le résultat
00:28:34des élections
00:28:35qui finalement
00:28:36fait pencher
00:28:37plutôt le pays
00:28:38à droite
00:28:39débouche
00:28:40sur un gouvernement
00:28:41de gauche
00:28:42ensuite
00:28:43si vous voulez
00:28:44en effet
00:28:45je rejoins ce que disait
00:28:46Joseph Tounel
00:28:47on voit bien que
00:28:48le Nouveau Front Populaire
00:28:49a eu d'énormes difficultés
00:28:50à se mettre d'accord
00:28:51sur un nom
00:28:52pour
00:28:53finalement
00:28:54prétendre
00:28:55à gouverner
00:28:56il y a eu déjà
00:28:57des tas de débats
00:28:58durant les élections
00:28:59législatives
00:29:00souvenons-nous
00:29:01notamment autour
00:29:02du nom de Jean-Luc Mélenchon
00:29:03mais pas seulement
00:29:04il y a eu des débats
00:29:05post-élection
00:29:06et il eût été
00:29:07quand même plus simple
00:29:08si le Nouveau Front Populaire
00:29:09lorsqu'il a constitué
00:29:10son cartel électoral
00:29:11se mette d'emblée
00:29:12d'accord
00:29:13sur un nom
00:29:14un nom
00:29:15qui serait
00:29:16celui qui mène
00:29:17ce Nouveau Front Populaire
00:29:18aux élections
00:29:19ce qui n'a pas été fait
00:29:20et ce qui a été reconnu
00:29:21d'ailleurs
00:29:22par les intéressés
00:29:23comme une erreur
00:29:24mais
00:29:25juste je rebondis
00:29:26je reviens
00:29:27vous voir
00:29:28évidemment
00:29:29Arnaud Benedetti
00:29:30mais
00:29:31quand vous dites
00:29:32pas de majorité
00:29:33évidemment
00:29:34ça n'a échappé
00:29:35à personne
00:29:36de majorité
00:29:37absolue
00:29:38en revanche
00:29:39il y a toujours
00:29:40quelque part
00:29:41une majorité
00:29:42relative
00:29:43est-ce que
00:29:44il y a
00:29:45une possibilité
00:29:46aujourd'hui
00:29:47concrètement
00:29:48pour avancer
00:29:49d'agiter
00:29:50cette ficelle
00:29:51on est quand même
00:29:52sur un
00:29:53courant politique
00:29:54qui a eu la majorité
00:29:55relative
00:29:56c'est les seuls
00:29:57qui ont eu
00:29:58une majorité
00:29:59relative
00:30:00le problème
00:30:01et je l'ai dit
00:30:02sur cette antenne
00:30:03depuis maintenant
00:30:04près de six mois
00:30:05si ce n'est plus
00:30:06c'est qu'on allait sortir
00:30:07de ces législatives
00:30:08celle-là était
00:30:09imprévue
00:30:10mais
00:30:11il n'y a plus
00:30:12de majorité
00:30:13depuis très longtemps
00:30:14c'était déjà le cas
00:30:15avant la dissolution
00:30:16il n'y avait pas
00:30:17de majorité
00:30:18il y avait des majorités
00:30:19relatives
00:30:20il y a encore
00:30:21moins de majorité
00:30:22relative
00:30:23aujourd'hui
00:30:24qu'avant la dissolution
00:30:25alors moi je veux bien
00:30:26qu'on dise
00:30:27que le nouveau
00:30:28front populaire
00:30:29et cette première
00:30:30ministre potentielle
00:30:31seraient minoritaires
00:30:32mais
00:30:33est-ce que
00:30:34vous connaissez
00:30:35un des courants politiques
00:30:36qui serait majoritaire
00:30:37à l'international
00:30:38je n'en connais
00:30:39pas un seul
00:30:40il n'existe pas
00:30:41de majorité
00:30:42relative
00:30:43nous sommes
00:30:44dans une situation
00:30:45qui est
00:30:46l'empire
00:30:47dans ce cadre-là
00:30:48que
00:30:49on essaye
00:30:50avec ceux
00:30:51qui ont
00:30:52la majorité relative
00:30:53avec cette
00:30:54première ministre
00:30:55qui a été
00:30:56je ne sais pas
00:30:57si long que ça
00:30:58d'avoir nommé
00:30:59quelqu'un
00:31:00en quelques jours
00:31:01vu les divisions
00:31:02qu'on connaissait
00:31:03et dans le nouveau
00:31:04front populaire
00:31:05et dans l'ensemble
00:31:06de la classe politique
00:31:07française
00:31:08mais s'il y avait
00:31:09d'autres majorités
00:31:10ça se saurait
00:31:11le débat
00:31:12notamment
00:31:13sur monsieur
00:31:14Xavier Bertrand
00:31:15ça devrait nous faire
00:31:16éclater de rire
00:31:1737 députés
00:31:1837 députés
00:31:19monsieur
00:31:20Xavier Bertrand
00:31:21et il aurait
00:31:22une majorité possible
00:31:23qui est pressenti
00:31:24comme premier ministre
00:31:25au même type
00:31:26que Bernard Cazeneuve
00:31:27ancien premier ministre
00:31:28de François Hollande
00:31:29sous
00:31:30je vais vous revenir
00:31:31de manière
00:31:32très lointaine
00:31:33en 81
00:31:34est-ce qu'on savait
00:31:35qui serait premier ministre
00:31:36quand Pierre Moroy
00:31:37a été nommé
00:31:38premier ministre
00:31:39on ne savait pas
00:31:40c'était plus simple
00:31:41il y avait une majorité
00:31:42non parlative
00:31:43et une majorité totale
00:31:44donc là on est dans
00:31:45une situation
00:31:46où on va devoir
00:31:47tester
00:31:48je dis bien tester
00:31:49dans les mois
00:31:50qui viennent
00:31:51des majorités
00:31:52relatives
00:31:53sans doute
00:31:54successives
00:31:55des majorités
00:31:56qui ne seront
00:31:57toujours que relatives
00:31:58alors Jean-Luc
00:31:59Benamias
00:32:00donc je fais
00:32:01des allers-retours
00:32:02dans un instant
00:32:03Jérémy Stoppe
00:32:04va nous donner son avis
00:32:05mais sur ce que dit
00:32:06Jean-Luc Benamias
00:32:07Arnaud Benedetti
00:32:08vu que de toute façon
00:32:09il n'y aura pas
00:32:10de majorité
00:32:11on passe
00:32:12à une autre notion
00:32:13qui est la coalition
00:32:14et on repose
00:32:15la question
00:32:16de cette émission
00:32:17est-ce que
00:32:18quelque part
00:32:19Lucie Casté
00:32:20est susceptible
00:32:21d'aller chercher
00:32:22quelque chose
00:32:23qui ressemblerait
00:32:24à une coalition ?
00:32:25Non mais ça me semble
00:32:26totalement impossible
00:32:27d'ailleurs on parle
00:32:28de majorité relative
00:32:29moi pour moi
00:32:30c'est une notion
00:32:31qui est très abusive
00:32:32en ce qui concerne
00:32:33le nouveau Front Populaire
00:32:34d'abord on a vu
00:32:35les difficultés
00:32:36qui étaient celles de
00:32:37non mais on a vu
00:32:38les difficultés
00:32:39qui étaient celles
00:32:40d'un gouvernement
00:32:41avec une majorité relative
00:32:42ces deux dernières années
00:32:43puisque je rappelle
00:32:44il y avait
00:32:45une majorité relative
00:32:46autour de Madame Borne
00:32:47et de Monsieur Attal
00:32:48lors de la précédente législature
00:32:49et ça n'a pas été
00:32:50quand même quelque chose
00:32:51de très simple
00:32:52alors imaginons
00:32:53aujourd'hui
00:32:54ce que vous appelez
00:32:55une majorité relative
00:32:56à moins de 200 députés
00:32:57vous savez
00:32:58c'est une question
00:32:59d'arithmétique
00:33:00de physique des forces
00:33:01parlementaires
00:33:02à moins de 200 députés
00:33:03j'ai l'impression
00:33:04que c'est une question
00:33:05d'arithmétique
00:33:06de physique des forces
00:33:07à moins de 200 députés
00:33:08ce gouvernement s'exposera
00:33:09mais tous les jours
00:33:10à une motion de censure
00:33:11c'est d'ailleurs
00:33:12les principaux
00:33:13responsables politiques
00:33:14des autres groupes politiques
00:33:15ont dit clairement
00:33:16qu'ils censuraient
00:33:17ce gouvernement
00:33:18quoi qu'il arrive
00:33:19donc si vous voulez
00:33:20la difficulté
00:33:21le chemin
00:33:22pour gouverner
00:33:23pour le nouveau Front Populaire
00:33:24est quasiment impossible
00:33:25et là où je suis pas d'accord
00:33:26avec Jean-Luc Benhamia
00:33:27c'est que
00:33:28quand il fait la comparaison
00:33:29avec 81
00:33:30c'est pas la bonne comparaison
00:33:3181
00:33:3281 c'était une élection
00:33:33présidentielle
00:33:34c'était une élection
00:33:35présidentielle
00:33:36présidentielle
00:33:37parce que déjà
00:33:38nous avions
00:33:39une bipolarité
00:33:40de la vie politique
00:33:41là c'est plus complexe
00:33:42la bonne comparaison
00:33:43qu'il faut faire
00:33:44c'est 1997
00:33:451997
00:33:46nous avons exactement
00:33:47le même cas de figure
00:33:48un président de la République
00:33:49pour des raisons de convenance
00:33:50politique décide
00:33:51de dissoudre
00:33:52il dissout
00:33:53mais vous avez
00:33:54une gauche
00:33:55qui est unie
00:33:56qui s'appelle
00:33:57la gauche plurielle
00:33:58qui part au combat
00:33:59en désignant
00:34:00tout de suite
00:34:01celui qui
00:34:02s'il l'emporte
00:34:03sera leur premier ministre
00:34:04c'est Lionel Jospin
00:34:05je suis désolé
00:34:06actuellement
00:34:07ce que nous propose
00:34:08le Nouveau Front Populaire
00:34:09c'est quelqu'un
00:34:10que l'on ne connaît pas
00:34:11qui n'a pas
00:34:12une expérience
00:34:13politique
00:34:14et qui n'est pas
00:34:15élu
00:34:16et qui n'a même pas
00:34:17mené la campagne
00:34:18et le combat des législatives
00:34:19donc déjà
00:34:20il y a
00:34:21une difficulté majeure
00:34:22ensuite la question
00:34:23des coalitions
00:34:24elle ne se pose pas
00:34:25avec le Nouveau Front Populaire
00:34:26s'il y a
00:34:27coalition possible
00:34:28elle se pose
00:34:29qu'on le veuille ou non
00:34:30avec ce qu'on appelle
00:34:31le Bloc Central
00:34:32la capacité
00:34:33du Bloc Central
00:34:34à éventuellement
00:34:35réussir
00:34:36à soit
00:34:37casser
00:34:38le Nouveau Front Populaire
00:34:39en faisant venir à lui
00:34:40ce qui me semble
00:34:41totalement impossible
00:34:42à l'heure où l'on parle
00:34:43le parti socialiste
00:34:44ou une partie de la gauche
00:34:45ce qui me semble difficile
00:34:46parce que les députés
00:34:47qui ont été élus
00:34:48considèrent
00:34:49qu'ils n'ont pas eu
00:34:50mandat pour s'allier
00:34:51avec le Bloc Central
00:34:52les députés de gauche
00:34:53soit en faisant
00:34:54une alliance
00:34:55avec une partie de la droite
00:34:56et une alliance
00:34:57avec une partie de la droite
00:34:58là où je suis d'accord
00:34:59avec Jean-Luc Benamia
00:35:00c'est que ce n'est pas suffisant
00:35:01arithmétiquement
00:35:02c'est un peu plus
00:35:03difficile
00:35:04pour le Nouveau Front Populaire
00:35:05mais c'est encore
00:35:06largement insuffisant
00:35:07Et donc on est obligé
00:35:08de se retourner
00:35:09en direction du centre
00:35:10effectivement
00:35:11alors là on se tourne
00:35:12en direction
00:35:13du standard
00:35:140 826 300 300
00:35:15avec notre auditeur
00:35:16Phil Rouge
00:35:17Paul
00:35:18Paul
00:35:19vous
00:35:20pour vous
00:35:21ça serait
00:35:22alors je ne vais pas
00:35:23vous poser la question
00:35:24de la légitimité
00:35:25pour Lucie Castet
00:35:26mais est-ce que c'est un choix
00:35:27qui vous semble cohérent
00:35:28ou logique
00:35:29Paul ?
00:35:30Pas du tout
00:35:31pas du tout
00:35:32parce que nous en avons
00:35:33ras le bol
00:35:34de ces énarques
00:35:35de ces hauts fonctionnaires
00:35:36qui ratent tout ce qu'ils font
00:35:37depuis des années
00:35:38c'est une catastrophe
00:35:39c'est des gens
00:35:40qui font
00:35:41ils sont incapables
00:35:42d'appliquer les lois
00:35:43et les normes
00:35:44qu'ils imposent aux entreprises
00:35:45et nous on a
00:35:46des normes comptables
00:35:47dans une exploitation agricole
00:35:48si on est en déficit
00:35:49il faut qu'on cautionne
00:35:50avec nos biens personnels
00:35:51si on n'y arrive pas
00:35:52on se met en faillite
00:35:53là aujourd'hui
00:35:54on a des gens
00:35:55qui gaspillent de l'argent
00:35:56par milliard
00:35:57ils sont incapables
00:35:58de gérer la France
00:35:59et ils veulent tous
00:36:00faire mieux
00:36:01les uns que les autres
00:36:02en fait
00:36:03ils font moins bien
00:36:04tous les uns que les autres
00:36:05quand on prend la classe politique
00:36:06aujourd'hui
00:36:07ben je suis désolé
00:36:08c'est la médiocratie
00:36:09on a des gens
00:36:10je sais même pas
00:36:11ce qu'ils foutent là
00:36:12ils seraient dans des entreprises
00:36:13ils seraient virés
00:36:14le maire
00:36:15qui est le ministre de l'économie
00:36:16il fait des dettes
00:36:17dans tous les coins
00:36:18et il donne des leçons
00:36:19tous les jours
00:36:20madame Castex
00:36:21c'est la même veine
00:36:22moi tous ces gens là
00:36:23je n'en peux plus
00:36:24je pense que nous sommes beaucoup
00:36:25on n'en peut plus
00:36:26ces gens là
00:36:27ça c'est ce qu'on appelle
00:36:28un cri du coeur
00:36:29Jérémy Stubbs
00:36:30non parce que
00:36:31c'est vrai que
00:36:32concrètement
00:36:33sur des problèmes
00:36:34on va dire
00:36:35de terrain
00:36:36il y a besoin d'avoir
00:36:37un peu de vécu
00:36:38est-ce que cette personne
00:36:39Lucie Castex
00:36:40qui a été choisie
00:36:41par la gauche
00:36:42peut amener
00:36:44quelque chose
00:36:45qui ressemblerait
00:36:46à un pays
00:36:47qui soit
00:36:48un peu gouverné
00:36:49pas du tout
00:36:50en elle
00:36:51je découvre
00:36:52cet être étrange
00:36:53cette espèce rare
00:36:54l'énarque
00:36:55d'extrême gauche
00:36:56alors son programme
00:36:57elle n'est pas trop
00:36:58d'extrême gauche
00:36:59elle est quand même
00:37:00un peu gauche
00:37:01elle est d'extrême gauche
00:37:02et je ne reculerai pas
00:37:03sur ce point
00:37:04mon cher Frédéric
00:37:05bon bah prouvez-le
00:37:06dites-le
00:37:07eh bien
00:37:08on a son programme
00:37:09qui est dans sa fameuse
00:37:10interview dans Paris Match
00:37:12et son programme
00:37:13c'est impôts
00:37:14visant des personnes
00:37:15qui en ont marre
00:37:16d'en payer
00:37:17emprunts
00:37:18de sommes
00:37:19que le pays
00:37:20ne pourrait jamais
00:37:21rembourser
00:37:22à des taux
00:37:23prohibitifs
00:37:24et ensuite
00:37:25dépenses
00:37:26c'est-à-dire redistribution
00:37:27au moins
00:37:28les travaillistes
00:37:29outre-manche
00:37:30qui sont socialistes
00:37:31ils ont compris
00:37:32qu'il faut
00:37:33de la croissance
00:37:34ça n'entre pas
00:37:35dans son programme
00:37:36elle veut même
00:37:37elle dit
00:37:38renégocier
00:37:39les 3%
00:37:40de déficit
00:37:41du PIB
00:37:42à Bruxelles
00:37:43sans réaliser
00:37:44c'est un pacte
00:37:45on peut être contre
00:37:46mais tous les pays
00:37:47ont signé
00:37:48on ne peut pas juste
00:37:49faire une entorse
00:37:50parce que
00:37:51on en a besoin
00:37:52et là
00:37:53et c'est ça
00:37:54le côté
00:37:55extrême gauche
00:37:56Frédéric c'est que
00:37:57c'est un parcours
00:37:58au parti socialiste
00:37:59c'est juste ça
00:38:00oui bien sûr
00:38:01je parle de sa pensée
00:38:02je parle de sa pensée
00:38:03et je décèle là
00:38:04l'influence
00:38:05de cette américaine
00:38:06Stephanie Calton
00:38:07auteure d'un best-seller
00:38:08même en français
00:38:09qui s'appelle
00:38:10le mythe du déficit
00:38:11c'est ce qu'on appelle
00:38:12la théorie monétaire moderne
00:38:13qui dit
00:38:14plus ou moins
00:38:15les états
00:38:16peuvent plus ou moins
00:38:17emprunter
00:38:18tout ce qu'ils veulent
00:38:19sans limite
00:38:20alors notre
00:38:21auditeur
00:38:22c'est
00:38:23la théorie
00:38:24monétaire
00:38:25moderne
00:38:26alors notre
00:38:27auditeur
00:38:28fil rouge
00:38:29avait absolument raison
00:38:30ce sont des gens
00:38:31qui n'ont
00:38:32aucune conscience
00:38:33je dirais
00:38:34de la valeur
00:38:35de l'argent
00:38:36pour conclure
00:38:37les bêtises
00:38:38des gens
00:38:39réputés
00:38:40intelligents
00:38:41sont toujours
00:38:42plus catastrophiques
00:38:43que les bêtises
00:38:44des gens
00:38:45réputés
00:38:46moins intelligents
00:38:47c'est pas
00:38:48la personne
00:38:49pour la France
00:38:50ça c'est un petit travail
00:38:51philosophique
00:38:52que vous nous demandez
00:38:53de faire
00:38:54et qu'on va essayer
00:38:56alors peut-être
00:38:57pour conclure
00:38:58Arnaud Benedetti
00:38:59vous avez entendu
00:39:00le point de vue
00:39:01de chacun
00:39:02de nos chacunes
00:39:03puisque c'est une vraie voix
00:39:04vous êtes mes
00:39:05une voix
00:39:06messieurs
00:39:07donc
00:39:08qu'est-ce qu'on peut
00:39:09finalement
00:39:10en conclusion
00:39:11ajouter
00:39:12puisque
00:39:13Lucie Casté
00:39:14ne semble pas
00:39:15convenir
00:39:16est-ce que
00:39:17les autres
00:39:18non avancés
00:39:19comme Bernard Cazeneuve
00:39:20et
00:39:21peut-être
00:39:22Xavier Bertrand
00:39:23seraient peut-être
00:39:24un peu
00:39:25plus conformes
00:39:26vous prédisez
00:39:27quoi
00:39:28finalement
00:39:29vous
00:39:30Arnaud Benedetti
00:39:31je prédis
00:39:32que le
00:39:33pays s'installe
00:39:34dans une
00:39:35ingouvernabilité
00:39:36vraisemblablement
00:39:37soutenue
00:39:38dans les mois
00:39:39qui viennent
00:39:40parce que
00:39:41il n'y a pas
00:39:42d'équation politique
00:39:43qui soit
00:39:44d'équation politique
00:39:45satisfaisante
00:39:46alors évidemment
00:39:47le président
00:39:48de la république
00:39:49va devoir
00:39:50à un moment donné
00:39:51nommer
00:39:52un premier ministre
00:39:53mais je m'interroge
00:39:54sur la durée de vie
00:39:55d'un gouvernement
00:39:56quel qu'il soit
00:39:57sauf à ce qu'il y ait
00:39:58une grande coalition
00:39:59qui voit le jour
00:40:00mais aujourd'hui
00:40:01ça ne me semble pas du tout
00:40:02quelque chose
00:40:03de probable
00:40:04toutes les solutions
00:40:05constituent des côtes
00:40:06mal taillées
00:40:07et finalement
00:40:08l'hypothèse peut-être
00:40:09la plus probable
00:40:10c'est que
00:40:11l'on soit
00:40:12confronté
00:40:13à
00:40:14un nouveau vote
00:40:15dans un an
00:40:16sans que
00:40:17sans que d'ailleurs
00:40:18on
00:40:19on
00:40:20on sort d'une situation
00:40:21beaucoup plus claire
00:40:22évidemment
00:40:23c'est un peu la tendance
00:40:24effectivement
00:40:25merci
00:40:26Arnaud Benedetti
00:40:27pour votre éclairage
00:40:28c'est important
00:40:29parce que
00:40:30on avait trois points de vue
00:40:31différents
00:40:32Joseph Touvenel
00:40:33Jean-Luc Benamias
00:40:34j'ai grandement
00:40:35le même avis
00:40:36qu'Arnaud
00:40:37pour être clair
00:40:38sur le fond
00:40:39j'ai développé moi
00:40:40bien sûr
00:40:41il y a le point de vue
00:40:42des trois vrais voix
00:40:43et puis Arnaud
00:40:44qui était là
00:40:45un peu en arbitre
00:40:46donc on l'a
00:40:47Jean-Luc
00:40:48Jean-Luc
00:40:49on revient
00:40:50on revient dans un instant
00:40:52et puis justement
00:40:53nous allons jouer
00:40:54parce que vous avez été très forts
00:40:55sur le débat
00:40:56mais on va voir
00:40:57si vous êtes forts sur la musique
00:40:58c'est le principe
00:40:59des vraies voix de l'été
00:41:00à tout de suite
00:41:11Ah quel bonheur
00:41:12quel bonheur
00:41:13avec nos vraies voix
00:41:14je vous rappelle
00:41:15leur identité
00:41:16ce soir
00:41:17Jean-Luc Benamias
00:41:18est avec nous
00:41:19membre de la Ligue
00:41:20des Droits de l'Homme
00:41:21et ex-député européen
00:41:22Jérémy Stubbs
00:41:23spécialiste du Royaume-Uni
00:41:24et directeur adjoint
00:41:25de la rédaction de Causeur
00:41:26et Joseph Touvenel
00:41:27directeur de la rédaction
00:41:28Capital Social
00:41:29ancien syndicaliste
00:41:30voilà trois profils
00:41:31très différents
00:41:32on va voir ce que ça donne
00:41:33sur le quiz de l'été
00:41:34puisqu'ils vont jouer
00:41:35avec Paul évidemment
00:41:36notre auditeur fil rouge
00:41:37c'est parti
00:41:43Alors Paul
00:41:44lequel vous semble
00:41:45être le plus calé
00:41:46sur la question
00:41:47des chansons
00:41:48vous allez choisir
00:41:49votre coéquipier Paul
00:41:50vous choisissez
00:41:51Jérémy le British
00:41:52Jean-Luc Benamias
00:41:53le chanteur d'opéra
00:41:54ou Joseph Touvenel
00:41:55le chanteur
00:41:56pas du tout
00:41:57Un conseil Paul
00:41:58évitez mon côté
00:41:59J'aime bien les défis
00:42:00je vais choisir
00:42:01Monsieur
00:42:02pardon ?
00:42:03Allez-y Paul
00:42:04allez-y Paul
00:42:05Je vais choisir
00:42:06Monsieur Touvenel
00:42:07Allez
00:42:08J'aime bien les défis
00:42:09Joseph à chaque fois
00:42:10ça c'est le problème
00:42:11de la contre-communication
00:42:12Joseph Touvenel
00:42:13vous l'ajoutez
00:42:14c'est le problème
00:42:15de la contre-communication
00:42:16c'est le problème
00:42:17de la contre-communication
00:42:18Joseph Touvenel
00:42:19vous l'achouez
00:42:20je n'y connais rien
00:42:21et pourtant
00:42:22voilà donc
00:42:23Paul et Joseph
00:42:24Joseph et Paul
00:42:25sont ensemble
00:42:26et du coup
00:42:27et du coup
00:42:28mais quel duo
00:42:29Jean-Luc Benamias
00:42:30avec Jérémy Stopp
00:42:31qui l'eut cru
00:42:32qui l'eut cru
00:42:33Jean-Luc
00:42:34Prédestiné
00:42:35Vous êtes sans mots
00:42:36sans voix Jean-Luc
00:42:37J'ai répondu
00:42:38ce que tu crues
00:42:39c'est pas très drôle
00:42:40Ah oui effectivement
00:42:41j'aurais pas dû
00:42:42vous relancer
00:42:43Bon alors
00:42:44écoutez bien
00:42:45je vous rappelle
00:42:46le principe
00:42:47la première
00:42:48des deux équipes
00:42:49arrivées à quatre points
00:42:50a gagné
00:42:51puisqu'il y a
00:42:52sept extraits
00:42:53le thème du jour
00:42:54de ce quiz
00:42:55de l'été
00:42:56c'est
00:42:57comment
00:42:58on savoure
00:42:59les Jeux Olympiques
00:43:00alors on a
00:43:01plein de chansons
00:43:02qui nous parlent
00:43:03de joie
00:43:04d'avoir participé
00:43:05à ces Jeux Olympiques
00:43:06vous allez écouter
00:43:07l'extrait
00:43:08à vous
00:43:09de me donner
00:43:10l'interprète
00:43:11le chanteur
00:43:12on est d'accord
00:43:13il faut aller très vite
00:43:14parce que
00:43:15c'est l'heure
00:43:16on est d'accord
00:43:17il faut aller très vite
00:43:18premier extrait
00:43:19Quand je joue
00:43:20Julien Clerc
00:43:21Oui Julien Clerc
00:43:22Paul
00:43:23Superbe
00:43:241-0
00:43:25Quand je joue
00:43:26je n'ai plus
00:43:27les pieds sur terre
00:43:28je m'envole
00:43:29je m'envole
00:43:30et oui
00:43:31les anglais ont un peu
00:43:32moins joué
00:43:33quand même
00:43:34enfin si 65 médailles
00:43:35c'est bien
00:43:3664 pour la France
00:43:37mais nous sommes 5ème
00:43:38parce que nous avons
00:43:39plus de médailles d'or
00:43:40Jérémy
00:43:41Bien sûr
00:43:42comme je l'ai dit tout à l'heure
00:43:43tant que ça durera
00:43:45et nous continuerons
00:43:46et on ne va pas se gêner
00:43:47alors écoutez bien
00:43:48ce deuxième extrait
00:43:49il est très lié
00:43:50évidemment à l'actualité
00:43:51à vous de nous donner
00:43:52l'interprète
00:43:56Tina Turner
00:43:57Oh c'est Jérémy
00:43:58c'est Jérémy
00:43:59c'est Jérémy
00:44:00mais vraiment Paul
00:44:01ça s'est joué à peu de choses
00:44:02vous n'étiez pas loin
00:44:03on égalise
00:44:04un partout
00:44:05Jérémy Stubbs
00:44:06you're simply the best
00:44:10sur Tina Turner
00:44:11oui
00:44:12le reste non
00:44:13écoutez ça fait déjà 1-1
00:44:14Jean-Luc vous pouvez jouer
00:44:15je vous le rappelle
00:44:16oui mais j'entends absolument
00:44:17pas la musique
00:44:18donc j'ai du mal à jouer
00:44:19je ne l'ai entendu plus
00:44:20c'est pas possible
00:44:23j'ai la confirmation
00:44:24de Marie Faille
00:44:25notre réalisatrice
00:44:26vous entendez
00:44:27vous avez l'entendu
00:44:28ah ben alors
00:44:29je suis sourd
00:44:30ah allez savoir
00:44:31allez savoir
00:44:32allez
00:44:33troisième extrait
00:44:34formidable
00:44:37formidable
00:44:38Stromae
00:44:39Stromae
00:44:40oui c'est Jean-Luc
00:44:41Jean-Luc Benamias
00:44:43dès que j'ai le son
00:44:44ça va beaucoup mieux
00:44:48donc
00:44:49Jean-Luc
00:44:50associé à Jérémy
00:44:51ça vous fait 2 points
00:44:52ça m'embête
00:44:53parce que Paul
00:44:54il n'est pas loin à chaque fois
00:44:55il est très bon Paul
00:44:56il est très bon
00:44:57il est très poli
00:44:58il laisse les étrangers
00:44:59les anglais
00:45:00devant
00:45:01vraiment
00:45:02c'est la vieille politesse française
00:45:03il est tellement numéro 2
00:45:04qu'il a le mérite
00:45:05d'être anglais
00:45:07et vous dites quoi Paul
00:45:08allez-y
00:45:09on les gagnera
00:45:10dans le tournoi destination
00:45:12là ça va loin
00:45:13dans la provocation je trouve
00:45:14oui
00:45:15là Paul
00:45:16attention
00:45:17la devise de Sud Radio
00:45:18c'est parlons vrai
00:45:19mais là je crois
00:45:20que c'est vraiment très vrai
00:45:21c'est un brave du sud-ouest
00:45:22donc ça se respecte
00:45:23allez 2 à 1
00:45:24pour l'équipe
00:45:25inédite
00:45:26Jean-Luc Benamias
00:45:27et Jérémy Stubb
00:45:28attention
00:45:29quatrième extrait
00:45:38elle est magnifique
00:45:40elle est américaine
00:45:42alors Paul
00:45:44le nom ne me revient pas
00:45:47le prénom
00:45:48je vais vous donner
00:45:49un indice du prénom
00:45:50ça commence par un W
00:45:51le prénom
00:45:57so emotional
00:45:59comme les Jeux Olympiques
00:46:00vous l'avez vous
00:46:01les auditeurs de Sud Radio
00:46:05Whitney
00:46:06Whitney Houston
00:46:07Whitney Houston
00:46:09c'est la première fois
00:46:10alors Paul
00:46:11vous avez donné le nom
00:46:12mais le prénom a été donné
00:46:13par Joseph Touvnel
00:46:14et c'est en ce sens
00:46:15un exploit
00:46:17ça fait 4 points
00:46:20c'est bon on a gagné
00:46:21non non
00:46:22ça fait 2-2
00:46:23et justement
00:46:24le suspense est énorme
00:46:26Jean-Luc vous êtes bien là
00:46:28oui mais j'irai pas
00:46:29on s'en fout
00:46:30j'ai pas tout écouté non plus
00:46:31mais c'est pas grave
00:46:33une fois sur deux
00:46:34j'ai le son peut-être
00:46:35mais c'est pas vraiment
00:46:37allez
00:46:38écoutez cela
00:46:39qui est l'interprète
00:46:44Callo Jérôme
00:46:45oui Callo Jérôme
00:46:46Paul vous reprenez la main
00:46:47superbe
00:46:48en apesanteur
00:46:49c'est ces sentiments qu'on a
00:46:50vous savez quand on gagne
00:46:51des médailles d'or
00:46:52Jérémie Stubb
00:46:53les français étaient en apesanteur
00:46:54au Club France
00:46:55une fois qu'ils fêtaient
00:46:57la descente à terre
00:46:58sera d'autant plus rude
00:47:01vous avez encore la parade
00:47:02vous êtes escrimeur
00:47:03fencing
00:47:04comme on dit chez vous
00:47:06vous choisirez votre arme
00:47:07l'épée
00:47:08le fleuret
00:47:09ou le sabre
00:47:10c'est ce qu'on appelle maintenant
00:47:11chers amis
00:47:12une balle de match
00:47:13pour notre auditeur
00:47:14Paul associé
00:47:15à Joseph Touvenel
00:47:163 à 2
00:47:17balle de match
00:47:18attention je vous préviens
00:47:19c'est facile
00:47:20il faut dégainer vite
00:47:21c'est l'union
00:47:23c'est
00:47:25c'est Queen
00:47:26c'est Paul
00:47:27c'est Paul
00:47:28vous avez gagné Paul
00:47:29avec Joseph
00:47:30Queen
00:47:31we are the champions
00:47:32my friends
00:47:33Jérémie
00:47:34oui
00:48:07sérieusement
00:48:08j'aurais pas tout trouvé
00:48:09pour autant
00:48:10je m'en fous
00:48:11enfin c'est comme ça
00:48:12c'est le jeu
00:48:13mais il y a quand même
00:48:14pas mal de morceaux
00:48:15j'entendais un bruit de fond
00:48:16mais c'est pas grave
00:48:17c'est le jeu
00:48:18parce que
00:48:19disons-le
00:48:20à nos auditeurs
00:48:21de Sud Radio
00:48:22Jean-Luc Benamia
00:48:23c'est en visio
00:48:24c'est
00:48:25de temps en temps
00:48:26quand on a un petit souci
00:48:27on est en visio
00:48:28alors évidemment
00:48:29Joseph Touvenel
00:48:30et
00:48:31Jérémie Stobbes
00:48:32sont en plateau avec nous
00:48:33parce que nous avons fait
00:48:34nous l'effort
00:48:36mais au bout du compte
00:48:37au bout du compte
00:48:40mais au bout du compte
00:48:41l'homme qui vous met
00:48:42tous d'accord
00:48:43c'est Paul
00:48:44notre auditeur
00:48:45qui lui est par téléphone
00:48:46et c'est pire par téléphone
00:48:47et c'est vous
00:48:48qui avez été le meilleur
00:48:49Paul
00:48:50vous avez profité
00:48:51de ces jeux olympiques
00:48:52Paul ?
00:48:53oui bien sûr
00:48:54pas toute la parade politique
00:48:55moi ça m'intéressait pas
00:48:56mais les exploits sportifs
00:48:57voir tous ces gens
00:48:58qui se préparent
00:48:59là pour
00:49:00qui s'entraînent très durs
00:49:01pour arriver
00:49:02à gagner des médailles
00:49:03et ceux qui
00:49:05finissent quatrième
00:49:06je pèse toujours à ceux-là
00:49:07qui ont énormément travaillé
00:49:08et qui échouent
00:49:09de très peu
00:49:10non non
00:49:11c'est vraiment
00:49:12c'est vraiment impressionnant
00:49:13il faut respecter ça
00:49:14le sport
00:49:15il faut respecter ça
00:49:16c'est ce qui peut faire
00:49:17la Concorde
00:49:18le sport
00:49:19quand on met le même maillot
00:49:20on vit pour la même équipe
00:49:21et c'est ce qu'il faudrait
00:49:22qu'ils arrivent à faire
00:49:23nos hommes politiques
00:49:24pour la France
00:49:25c'est vrai qu'on a
00:49:26d'accord
00:49:27voilà
00:49:28c'est vrai qu'on a pris
00:49:29une leçon
00:49:30mais bon
00:49:31souvent
00:49:32alors moi modestement
00:49:33je suis un journaliste sportif
00:49:34et un pratiquant quand même
00:49:35et c'est vrai
00:49:36que j'ai l'habitude
00:49:37de dire
00:49:38que c'est un peu
00:49:39l'école de la vie
00:49:40le sport
00:49:41bon on l'a bien vu
00:49:42il y a un événement
00:49:43qui vous a marqué
00:49:44Joseph
00:49:45juste un événement
00:49:46des JO
00:49:47rapidement
00:49:48comme ça
00:49:49évidemment
00:49:50les trois français
00:49:51sur le podium
00:49:52c'est le BMX
00:49:53c'est extraordinaire
00:49:54le triplé du BMX
00:49:55vous Jean-Luc Benamia
00:49:56c'est quoi ?
00:49:57je m'y attendais
00:49:58parce que j'en avais parlé
00:49:59il y a plus de six mois
00:50:00c'est Léon Marchand
00:50:01il s'était marqué dessus
00:50:02vous devez savoir
00:50:03qu'il était si fort que ça
00:50:04déjà aux Etats-Unis
00:50:05quatre médailles d'or
00:50:06alors oui lui
00:50:07il s'est entraîné aux Etats-Unis
00:50:08ce qui pose d'ailleurs
00:50:09une question
00:50:10on va dire la formation à la française
00:50:14même s'il vient du club de Toulouse
00:50:16au départ
00:50:17Jérémy Stubbs
00:50:18vous avez le droit de choisir
00:50:19un événement anglais
00:50:20mais vous êtes français aussi
00:50:23oui
00:50:24en fait ce qui m'a frappé le plus
00:50:27c'est l'esprit sportif
00:50:29et le fair play
00:50:30qui a dominé
00:50:31et qui a fait oublier tout le reste
00:50:33et ça c'est le vrai triomphe
00:50:35de ces Jeux à Paris
00:50:37exact
00:50:38merci à vous tous
00:50:39bravo à Paul
00:50:40dans un instant
00:50:41les infos
00:50:42les vraies voix se poursuivent
00:50:43les vraies voix de l'été
00:50:44sérieux
00:50:45mais atmosphère détendue quand même
00:50:46allez
00:50:47on revient
00:50:48Sud Radio
00:50:49parlons vrai
00:50:50Sud Radio
00:50:51parlons vrai
00:50:52Sud Radio
00:50:53parlons vrai
00:50:54les vraies voix Sud Radio
00:50:5517h
00:50:5619h
00:50:57Frédéric Brindel
00:50:58ouais
00:50:59trois vraies voix
00:51:00remonté comme jamais ce soir
00:51:01nous avons
00:51:02Joseph Touvenel
00:51:03le directeur de la rédaction
00:51:04Capital Social
00:51:05ancien syndicaliste
00:51:06nous avons
00:51:07autour de la table
00:51:08toujours
00:51:09Jérémy Stubbs
00:51:10spécialiste du Royaume-Uni
00:51:11et directeur adjoint
00:51:12à la rédaction de Causeur
00:51:13et puis
00:51:14Jean-Luc Benamias
00:51:15membre de la Ligue des Droits de l'Homme
00:51:17et ex-député européen
00:51:20messieurs
00:51:21vous êtes prêts ?
00:51:22on s'était quittés là
00:51:23juste avant les infos
00:51:24sur les Jeux Olympiques
00:51:26on va reparler
00:51:27de Jeux Olympiques
00:51:28dans un instant
00:51:29parce que
00:51:30c'est le rendez-vous
00:51:31quotidien
00:51:32pendant ces vraies voix de l'été
00:51:34d'Antoine Mazère
00:51:35et Antoine Mazère
00:51:36a décidé cette semaine
00:51:37d'appeler
00:51:38un acteur
00:51:40majeur
00:51:41de ces Jeux Olympiques
00:51:43tiens
00:51:44si vous en aviez un
00:51:45acteur majeur des Jeux Olympiques
00:51:46Joseph Touvenel
00:51:47vous ça serait qui ?
00:51:48Jean-Claude Killy
00:51:49Jean-Claude Killy
00:51:50mais arrêtez
00:51:51Jean-Claude magnifique
00:51:52triple champion olympique
00:51:54mais ça remonte à Grenoble
00:51:56si j'avais un acteur majeur
00:51:58les volontaires
00:52:00parlons-en
00:52:0145 000 au total
00:52:03qui ont permis
00:52:04et tous ceux
00:52:05les forces de police
00:52:06les forces de sécurité
00:52:07et ceux que le Président de la République
00:52:08n'a pas salué
00:52:09les gardiens
00:52:10ceux qui sont des salariés
00:52:12qui travaillent
00:52:13et qui ont fait la sécurité
00:52:14un travail difficile
00:52:15et très peu payé
00:52:16les acteurs majeurs
00:52:17c'est évidemment
00:52:18vous parlez de la sécurité privée
00:52:19c'est ça ?
00:52:20oui absolument
00:52:21je crois qu'il les a remerciés
00:52:22il a remercié la police
00:52:23la gendarmerie
00:52:24éventuellement l'armée
00:52:25mais les volontaires
00:52:26c'est un petit oubli
00:52:27mais généralement
00:52:28ils pensent peu
00:52:29aux petites gens
00:52:30ceux qui gagnent
00:52:31durement leur vie
00:52:32il faut peut-être
00:52:33le rappeler de temps en temps
00:52:34pour moi ce sont
00:52:35des acteurs majeurs
00:52:36avec évidemment les athlètes
00:52:37alors vous parliez des policiers
00:52:38moi j'ai vu un jour
00:52:39un policier
00:52:40qui photographiait
00:52:41trois supporters espagnols
00:52:42devant la tour Eiffel
00:52:43c'était absolument génial
00:52:45un acteur majeur
00:52:46Jérémy Stobbes
00:52:47pour vous
00:52:48de ces Jeux Olympiques
00:52:49eh bien
00:52:50ce serait quelqu'un
00:52:51comme vous
00:52:52mon cher Frédéric
00:52:53c'est-à-dire
00:52:54commentateur
00:52:55Nelson Mandela
00:52:56c'est-à-dire
00:52:57Nelson Manfort
00:52:58dont je comprends
00:52:59que c'est
00:53:00peut-être
00:53:01la
00:53:02il tire sa révérence
00:53:03oui oui
00:53:04Nelson a annoncé
00:53:05alors là
00:53:06il est actuellement
00:53:07sur le tour cycliste féminin
00:53:08mais c'était
00:53:10oui effectivement
00:53:11son dernier
00:53:12son grand dernier
00:53:13il a fait le lien
00:53:14entre le côté british
00:53:15et le côté so french
00:53:16finalement
00:53:17Jérémy
00:53:18oui oui
00:53:19et puis il a
00:53:20une voix
00:53:21très différente
00:53:22qu'on ne peut
00:53:23pas
00:53:24confondre
00:53:25avec
00:53:26quelqu'un d'autre
00:53:27même pas comme
00:53:28avec vous
00:53:29mon cher Frédéric
00:53:30et il en faut
00:53:31dans le sport
00:53:32parce que
00:53:33ça rend
00:53:34les choses
00:53:35plus présentes
00:53:36je ne sais pas
00:53:37pourquoi
00:53:38mais c'est comme ça
00:53:39bon
00:53:40et vous Jean-Luc Benamias
00:53:41alors bon
00:53:42chacun a eu
00:53:43on va dire
00:53:44un angle différent
00:53:45le vôtre ?
00:53:46je vais prendre un angle
00:53:47vraiment différent
00:53:48Philippe Catherine
00:53:49ah ouais
00:53:50le chanteur
00:53:51donc qui s'est retrouvé
00:53:52nu
00:53:53c'est pas parce qu'il s'est
00:53:54retrouvé nu
00:53:55il y avait
00:53:56plusieurs profils
00:53:57dans l'énorme
00:53:58film
00:53:59d'inauguration
00:54:00gigantesque
00:54:01d'accord
00:54:02mais alors là
00:54:03il a fait
00:54:04mondialement
00:54:05il est maintenant
00:54:06c'est une
00:54:07venette mondiale
00:54:08ouais oui
00:54:09bah oui
00:54:10alors il l'était
00:54:11un petit peu
00:54:12d'ailleurs
00:54:13parce qu'il avait été
00:54:14reçu
00:54:15à la télévision
00:54:16américaine
00:54:17et avec sa chanson
00:54:18enlève ta moustache
00:54:19et en fait
00:54:20je crois que les américains
00:54:21avaient fait un show
00:54:22comme ça
00:54:23mais c'est un sacré artiste
00:54:24Jean-Luc Benamias
00:54:25Philippe Catherine
00:54:26c'est un sacré artiste
00:54:27mais bon
00:54:28voilà
00:54:29alors j'aurais pu lire
00:54:30d'autres gens évidemment
00:54:31des sportifs
00:54:32des entraîneurs
00:54:33des femmes
00:54:34ou des hommes
00:54:35mais voilà
00:54:36c'est
00:54:37le côté original
00:54:38justement
00:54:39de ce qui a été réussi
00:54:40de mon point de vue
00:54:41alors pas que Philippe Catherine
00:54:42mais le côté
00:54:43réussite totale
00:54:44sportive
00:54:45mais réussite aussi
00:54:46au niveau image
00:54:47bon alors
00:54:48Antoine Mazère
00:54:49est avec nous
00:54:50Antoine Mazère
00:54:52alors
00:54:53je suis très touché
00:54:54que vous l'accueillez
00:54:55parce que moi
00:54:56j'ai un parcours
00:54:57de 20 ans avec lui
00:54:58j'étais commentateur
00:54:59du handball
00:55:00à la télé
00:55:01et lui
00:55:02il a pris l'équipe de France
00:55:03en 1998
00:55:04Olivier Krombols
00:55:05qui a fait
00:55:06ce que le handball féminin
00:55:07est aujourd'hui
00:55:08Antoine Mazère
00:55:09allez-y
00:55:10oui on parle du plus beau
00:55:11palmarès
00:55:12pour un entraîneur français
00:55:13dans un sport collectif
00:55:14à savoir
00:55:15un titre olympique
00:55:16en 2021
00:55:173 titres mondiaux
00:55:18en 2003
00:55:192017
00:55:20et 1 euro en 2018
00:55:21c'est tout simplement
00:55:22stratosphérique
00:55:23il a remporté
00:55:24avec l'équipe de France
00:55:25la médaille d'argent
00:55:26aux Jeux Olympiques
00:55:27aux Jeux de Paris 2024
00:55:28il y a quelques jours
00:55:29bonsoir Olivier Krombols
00:55:30bonsoir
00:55:31merci d'être avec nous
00:55:32bonsoir Olivier
00:55:33bonsoir Fred
00:55:34est-ce qu'on arrive
00:55:35à réaliser
00:55:36encore une fois
00:55:37qu'on a décroché
00:55:38une très belle médaille
00:55:39alors certes
00:55:40c'était peut-être pas
00:55:41la médaille espérée
00:55:42mais ça reste
00:55:43une nouvelle fois
00:55:44une médaille
00:55:45exceptionnelle
00:55:46pour le handball français
00:55:47ouais
00:55:48c'est surtout
00:55:49la continuité
00:55:50et
00:55:51bon
00:55:52tout ce qui a pu se passer
00:55:53aussi avec le public
00:55:54c'est vrai
00:55:55qu'on aurait aimé
00:55:56être garçons et filles
00:55:57ensemble
00:55:58à l'île
00:55:59mais
00:56:00quand on a joué
00:56:01le quart de finale
00:56:02à la semi-finale
00:56:03on avait très peur
00:56:04de disparaître aussi
00:56:05et quand on voit
00:56:06l'engouement
00:56:07qu'il y a eu
00:56:08sur cette finale
00:56:09même si elle est perdue
00:56:10mais ça fait partie
00:56:11du sport
00:56:12c'était
00:56:13à l'île
00:56:14c'était vraiment
00:56:15sans cesse
00:56:16c'était une
00:56:17médaille
00:56:18à l'île
00:56:19c'était vraiment
00:56:20fantastique
00:56:21ce qui s'est passé
00:56:22il y avait une ambiance
00:56:23de folie
00:56:24et
00:56:25il faut savoir aussi
00:56:26perdre avec panache
00:56:27parce que
00:56:28quand vous êtes
00:56:29dominé par un adversaire
00:56:30ça fait partie du sport
00:56:32il faudra analyser
00:56:34pourquoi et comment
00:56:35de cette finale
00:56:37un peu ratée
00:56:38c'est sportif
00:56:39mais
00:56:40quoi qu'il en soit
00:56:41c'était bien aussi
00:56:42on a gagné sept matchs
00:56:43de Suisse
00:56:44on a perdu le huitième
00:56:45mais on a perdu
00:56:46le huitième
00:56:47c'est pas contre
00:56:48n'importe qui
00:56:49la Norvège
00:56:50qui est devenue
00:56:51la référence
00:56:52Joseph Touvenel
00:56:53a une question
00:56:54pour Olivier Cromboles
00:56:55oui comment
00:56:56lui
00:56:57moi je me rappelle
00:56:58il n'y a pas si longtemps
00:56:59que ça
00:57:00on le disait
00:57:01que les français
00:57:02étaient en sport collectif
00:57:03incapables
00:57:04ne gagnaient rien
00:57:05au niveau mondial
00:57:06en sport collectif
00:57:07je crois que les premiers
00:57:08qui ont commencé
00:57:09c'est l'équipe masculine
00:57:10de Hand
00:57:11et puis ensuite
00:57:12on avait montré
00:57:13dans les différents sports
00:57:14les français
00:57:15évidemment 98
00:57:16c'est le britannique
00:57:17qui me dira le contraire
00:57:20comment vous expliquez
00:57:21cette réussite actuelle
00:57:22parce que les filles
00:57:23ça a été extraordinaire
00:57:24moi j'ai pris beaucoup
00:57:25de plaisir à les voir
00:57:26même si elles ont perdu
00:57:27en finale
00:57:28comment vous expliquez
00:57:29cette montée
00:57:30du sport collectif
00:57:31en France
00:57:32depuis quelques dizaines
00:57:33d'années
00:57:34je pense que
00:57:35c'est le sport
00:57:36co décomplexé
00:57:37et
00:57:38c'est vrai
00:57:39qu'on en a un peu marre
00:57:40du french bashing
00:57:41et
00:57:42la réussite
00:57:43des Jeux Olympiques
00:57:44français
00:57:45ça fait du bien
00:57:46ça fait du bien
00:57:47et
00:57:48les équipes de sport
00:57:49co
00:57:50sont costauds
00:57:51il y a quand même
00:57:52un encadrement
00:57:53qui est solide
00:57:54en France
00:57:55il y a un encadrement
00:57:56professionnel
00:57:57qui est solide
00:57:58nous on a eu
00:57:59beaucoup de moyens
00:58:00pour préparer l'équipe
00:58:01un staff étoffé
00:58:02quand je suis revenu
00:58:03en 2016
00:58:04j'ai étoffé le staff
00:58:05on a mis des moyens
00:58:06conséquents
00:58:07notamment
00:58:08sur le plan médical
00:58:09on l'a trottiné
00:58:10un médecin
00:58:11qui est tout le temps là
00:58:12et
00:58:13ça paye
00:58:14ça paye
00:58:15parce que
00:58:16nous on est dans un sport
00:58:17où il faut
00:58:18beaucoup de qualité
00:58:19c'est multifactoriel
00:58:20mais il faut
00:58:21de plus en plus
00:58:22de qualité physique
00:58:23et là on est capable
00:58:24de répondre
00:58:25à présent
00:58:26et je pense qu'on peut
00:58:27aller encore
00:58:28un peu plus loin
00:58:29je pense qu'on peut
00:58:30aller un peu plus loin
00:58:31sur nos lacunes
00:58:32des fois
00:58:33un peu
00:58:34un manque de
00:58:35de discipline
00:58:36mais mentalement
00:58:37les équipes de France
00:58:38elles sont costauds
00:58:39on le voit
00:58:40on le voit au volet
00:58:41on le voit au basket
00:58:42on le voit au basket
00:58:43on le voit au basket
00:58:44football
00:58:45c'est juste à côté
00:58:46elles étaient
00:58:47tout au bord
00:58:48tout au bord
00:58:49Antoine Mazer
00:58:50oui
00:58:51vous avez été longuement
00:58:52ovationné
00:58:53après la défaite
00:58:54par ces 27 000 personnes
00:58:55du public
00:58:56de Pierre Moroy
00:58:57j'imagine que
00:58:58cette reconnaissance
00:58:59du public français
00:59:00elle vous touche
00:59:01par rapport à
00:59:02tous les accomplissements
00:59:03que vous avez fait
00:59:04vous n'avez pas encore annoncé
00:59:05si vous allez continuer
00:59:06avec l'équipe de France
00:59:07ou pas
00:59:08mais quand même
00:59:09d'être ovationné
00:59:10devant 27 000 personnes
00:59:11que vous avez réalisé
00:59:12à vos côtés
00:59:13depuis 1988
00:59:14et l'équipe de France
00:59:15c'était la dernière
00:59:16ou pas Olivier ?
00:59:17ah mais ça
00:59:18c'est pas tranché
00:59:19donc
00:59:20pour l'instant
00:59:21l'important
00:59:22c'est l'équipe de France
00:59:23c'est d'envisager
00:59:24une reconstruction
00:59:25je pense qu'on annoncera
00:59:26tranquillement
00:59:27au courant septembre
00:59:28ce qui va se passer
00:59:29mais
00:59:30mais Olivier
00:59:31c'est pas tranché
00:59:32ça veut dire
00:59:33que c'était peut-être
00:59:34pas forcément
00:59:35la dernière marseillaise
00:59:36à Lille
00:59:37au stade Pierre Moroy
00:59:38pour ce France-Norvège
00:59:39en finale
00:59:40des Jeux Olympiques
00:59:41c'est bien
00:59:42ce que j'ai compris
00:59:43c'est pas tranché
00:59:44donc voilà
00:59:45je ne veux pas
00:59:46vous en dire plus
00:59:47et
00:59:48et
00:59:49ce qui me semble important
00:59:50c'est
00:59:51par contre
00:59:52c'est l'accompagnement
00:59:53des joueuses aujourd'hui
00:59:54de toute façon
00:59:55il va y avoir
00:59:56une reconstruction
00:59:57il y a des filles
00:59:58qui vont arrêter
00:59:59Dieu merci
01:00:00il y a des filles
01:00:01qui vont faire
01:00:02des bébés
01:00:03donc
01:00:04ça nous fera
01:00:05des bonnes handballeuses
01:00:06j'espère
01:00:07ou des bons handballeurs
01:00:08dans quelques mois
01:00:09il y en a
01:00:10il y en a déjà
01:00:11dans l'équipe
01:00:12puisque votre meneuse de jeu
01:00:13est une
01:00:14alors
01:00:15elle n'était pas française
01:00:16la maman
01:00:17elle était tchèque
01:00:18mais elle a joué en France
01:00:19bon on doit marquer
01:00:20une respiration publicitaire
01:00:21on revient
01:00:22vous restez avec nous
01:00:23Olivier Krombols
01:00:24on modifie un petit peu
01:00:25le cours de l'émission
01:00:26on reste avec les vraies voix
01:00:27on marque une respiration
01:00:28Olivier Krombols
01:00:29avec nous
01:00:30dans un instant
01:00:31Sud Radio
01:00:32parlons vrai
01:00:33Sud Radio
01:00:34parlons vrai
01:00:35les vraies voix Sud Radio
01:00:3617h
01:00:3719h
01:00:39les vraies voix de l'été
01:00:40c'est comme ça
01:00:41c'est sérieux
01:00:42mais c'est
01:00:43c'est freestyle
01:00:44alors on a un petit peu
01:00:45on va dire
01:00:46réorganiser
01:00:47le conducteur de l'émission
01:00:48je vous rappelle que nos 3 vraies voix
01:00:49sont Joseph Touvenel
01:00:50Jérémy Stubbs
01:00:51et Jean-Luc Benamias
01:00:52et que nous avons
01:00:53dans le cadre
01:00:54de ce rendez-vous
01:00:55que nous propose
01:00:56quotidiennement
01:00:57à 18h
01:00:58autour de 18h
01:00:59Antoine Mazère
01:01:00un invité
01:01:01marquant des Jeux Olympiques
01:01:02ce soir c'est
01:01:03Olivier Krombols
01:01:04sélectionneur
01:01:05de l'équipe de France
01:01:06de handball féminin
01:01:08je l'ai vécu pendant 20 ans avec lui
01:01:09en 98
01:01:10les filles étaient carrément obligées
01:01:11de s'occuper
01:01:12de leur maillot
01:01:13et tout ça
01:01:14bref
01:01:15il a professionnalisé tout
01:01:16elles étaient
01:01:1715ème mondiale
01:01:18aujourd'hui
01:01:19elles sont championnes du monde
01:01:20championne d'Europe
01:01:21championne olympique
01:01:22double médaillée d'argent
01:01:23aux Jeux Olympiques
01:01:24et donc cette dernière
01:01:25qui n'est peut-être
01:01:26pas une dernière
01:01:27pour Olivier Krombols
01:01:28Antoine Mazère
01:01:29en tout cas
01:01:30tout le monde s'attend
01:01:31à ce que ça s'arrête
01:01:32pour Olivier
01:01:33qui nous dit
01:01:34que c'est pas tranché
01:01:35Antoine
01:01:36d'Olivier Krombols
01:01:37mais on avait une joueuse
01:01:38que vous connaissez très bien
01:01:39qui compte plus de 300 sélections
01:01:40avec l'équipe de France
01:01:41considérée comme l'une
01:01:42des meilleures pivots
01:01:43du hand français
01:01:44qui a quand même
01:01:45voulu vous adresser
01:01:46un petit message
01:01:47pour vous féliciter
01:01:48Bonjour Olivier
01:01:49bah écoute
01:01:50ça me fait plaisir
01:01:51de t'adresser
01:01:52un petit mot aujourd'hui
01:01:53je tiens vraiment
01:01:54à te féliciter
01:01:55pour vraiment
01:01:56l'ensemble de ta carrière
01:01:57pour tout ce que tu as fait
01:01:58pour le handball féminin
01:01:59toutes ces médailles
01:02:00que tu as su apporter
01:02:01avec toutes les équipes
01:02:02que tu as pu entraîner
01:02:03c'est vraiment
01:02:04avec beaucoup d'émotions
01:02:05que vraiment
01:02:06je m'adresse à toi
01:02:07parce que
01:02:08j'ai vibré
01:02:09sur les derniers Jeux Olympiques
01:02:10avec vous
01:02:11tu aurais certainement
01:02:12mérité l'or
01:02:13avec les filles
01:02:14sur ce dernier match
01:02:15mais bon
01:02:16je te félicite encore
01:02:17avec tout ton staff
01:02:18Véronique Pécorollant
01:02:19qui était là justement
01:02:20quand Olivier Krombols
01:02:21est arrivé
01:02:22et quand les filles
01:02:23n'avaient rien pour elle
01:02:24pour ne serait-ce que
01:02:25de faciliter
01:02:26l'entraînement
01:02:27de l'équipe
01:02:28de France
01:02:29et de l'équipe de France
01:02:30et de l'équipe de France
01:02:31et de l'équipe de France
01:02:32et de l'équipe de France
01:02:33et de l'équipe de France
01:02:34et de l'équipe de France
01:02:35il y a presque de facilité
01:02:36pour jouer professionnellement
01:02:37une réaction
01:02:38Olivier Krombols ?
01:02:39Ça fait plaisir
01:02:40Véro ça a été quand même
01:02:41une joueuse extraordinaire
01:02:42une joueuse extraordinaire
01:02:43elle a incarné
01:02:44une équipe de France
01:02:45j'ai toujours dit
01:02:46de la part de Véro
01:02:47que c'est le soldat
01:02:48qui ramasse
01:02:49les tandards
01:02:50et qui traverse
01:02:51le pont
01:02:52sous les balles
01:02:53et tous les autres
01:02:54la suivent
01:02:55non mais ça
01:02:56ça fait plaisir
01:02:57parce que
01:02:58on a vu
01:02:59le joueur
01:03:00nous
01:03:01vire
01:03:02on a fait beaucoup de choses ensemble et c'était un combattant, Véro, et elle a beaucoup apporté
01:03:08à l'équipe de France. Elle a été un exemple et Dieu sait que la combattivité est importante,
01:03:13donc ça me fait plaisir. Bon, allez, autour de la table, Jérémy Stubbs, une question naïve.
01:03:20Je veux bien intervenir un peu sur le sport, j'ai quand même pas mal fait des missions
01:03:24sportives sur un certain nombre de radios. Jean-Luc, mais justement, dans ces cas-là,
01:03:29on dit qu'on garde le meilleur pour la fin. Enfin, Jean-Luc. C'est gentil, c'est gentil,
01:03:33c'est bon, vas-y, mes paroles à Olivier. Oui, une question naïve, parce que le hand,
01:03:39comme on dit, c'est largement un mystère pour les Britanniques. Est-ce que ce sport est en
01:03:47progression, sa pratique dans le pays, est-ce que c'est en progression, est-ce que ça se
01:03:51maintient ? Quelle est la situation aujourd'hui ? Question de l'universalisme, parce que certains
01:03:57sports sont en difficulté au JO. Oui, non, mais le handball est en progression. Alors,
01:04:02en France, il est en progression permanente. C'est l'un des premiers sports français. On
01:04:09diversifie la pratique, on a du beach handball, on est en train de sortir un handball à quatre qui
01:04:16va être très intéressant pour les collèges, pour les écoles. On a du baby-on, on a plein
01:04:21de choses. On a beaucoup de licenciés, mais il faut continuer à travailler pour mondialiser ce
01:04:29sport qui est un sport magnifique. Il y a effectivement encore du travail, et notamment
01:04:36par rapport aux pays anglo-saxons qui ont des sports qui privilégient les sports historiques.
01:04:45Il faut qu'on arrive à pénétrer dans les pays anglo-saxons particulièrement, mais je ne vois pas
01:04:53pourquoi on n'y arriverait pas. Il faut mettre des moyens, il faut que la Fédération internationale
01:04:55mette des moyens et qu'il y ait des cadres qui aillent travailler, accompagner, mais aussi soutenir
01:05:06financièrement les pays qui en ont besoin. Et nous verrons si les Américains à LA, à Los
01:05:12Angeles, feront aussi bien que les Britanniques en 2012. Bon, c'était un petit peu dur de s'y mettre.
01:05:16Jean-Luc Benamias, bien sûr, c'est une histoire de passionné, le sport, vous en êtes. Question.
01:05:21Ce n'est pas une question, c'est juste pour répondre à la question sur les sports collectifs
01:05:26en France. Je suis quelqu'un, comme ça se voit sans doute des années 60-70, où vraiment nous
01:05:33n'étions pas très très présents, même dans le foot. Gloire à ce niveau-là à des gens comme
01:05:39Michel Platini en 84, qui fait que tout d'un coup, enfin, la France gagne un championnat d'Europe.
01:05:45Gloire, ça va parler à notre ami Anderlecht, Gloire au Barjot en 92, qui sont, qu'on n'attendait
01:05:54pas vraiment là, qui font une médaille de bronze. C'est une des premières, si je ne me trompe pas,
01:05:59c'est une des premières médailles aux Jeux Olympiques collectives. En 92 à Barcelone.
01:06:04À Barcelone. Et après, ça n'a fait que monter dans le volet, dans le basket. Alors, gloire à
01:06:11toi à Tony Parker, à Richard Dakoury et à quelques personnes comme celle-là, qui ont fait
01:06:16monter les différents sports collectifs. Et depuis, c'est ça qui est miraculeux, chez les hommes et
01:06:21chez les femmes, ça n'a jamais cessé. Combien de finales a-t-on fait encore cette fois-ci ? Alors,
01:06:26les dames, malheureusement, vont toutes gagner, mais on va toujours toutes gagner, bien évidemment.
01:06:30C'est énorme. L'évolution du sport collectif en France, et à ce niveau-là, les entraîneurs,
01:06:36les enseignements dans le monde sportif, dans le monde scolaire, ont joué un rôle formidable,
01:06:43reste un gros problème, un problème encore existant. C'est les moyens qu'on donne réellement
01:06:50à tous ces sports pour exister pendant toute l'année, en dehors de certains espaces.
01:06:57Et notamment le handball féminin, effectivement, et Olivier Krombols.
01:07:01Par exemple, combien de gens, quand on regarde les clopes de basket féminin en France,
01:07:07ça joue bien, quels sont leurs revenus ? Quels sont leurs revenus mensuels ? Autour du SMIC.
01:07:14Et tous nos voleyeurs champions olympiques sont obligés de jouer à l'étranger. Merci,
01:07:18Jean-Luc Benamias. Bravo à vous, Olivier Krombols. Merci, Antoine Mazère. Effectivement,
01:07:25vous parliez des barjots, il y a eu Daniel Costantini qui a créé le handball masculin,
01:07:29et Olivier Krombols a créé le handball féminin. Bravo, Olivier, bravo pour cette médaille d'argent.
01:07:34Et on espère bien retrouver Olivier à Los Angeles, je viens d'entendre.
01:07:37Avec ce que vous venez de dire, Olivier, c'était obligé que Joseph réagisse.
01:07:42Allez, tout de suite, le tour de table.
01:07:43Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
01:07:49Je vais vous raconter une histoire pas banale.
01:07:51Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
01:07:54On a assez perdu le temps comme ça.
01:07:55Le tour de table de l'actualité.
01:07:57Allez, le tour de table, chaque vraie voix prend la parole.
01:08:02Alors, messieurs, on a pris le temps, là, on s'est installés, on était un petit peu décalés.
01:08:05On commence par vous, Joseph Touvenel, votre tour de table.
01:08:08Comme vous le savez, les Jeux olympiques sont terminés, la cérémonie de clôture a eu lieu,
01:08:13le président de la République a remercié Quid de Droit, il a eu raison, il fallait le faire.
01:08:18Il a tiré le bilan des Jeux, il a eu cette phrase magnifique,
01:08:23« La vraie vie, c'est ce que nous avons vécu. »
01:08:25C'est une vision un peu particulière de la vraie vie, peut-être venant de quelqu'un qui vit dans une…
01:08:31C'est lui le bébé, il a grandi à Amiens, c'est une ville populaire.
01:08:35Il me semble que la vraie vie, c'est autre chose, mais enfin bon, c'est son droit, il a clôt le chapitre.
01:08:39Et ça me rappelait un peu cette réplique du Tartif de Molière,
01:08:46« Couvrez ces handicaps que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées et cela fait venir de coupables pensées. »
01:08:53Parce que les Jeux olympiques ne sont pas terminés, il y a les Jeux paralympiques.
01:08:56Et moi, je suis scandalisé quand on me dit en permanence « Voilà, c'est terminé, c'est la cérémonie de clôture. »
01:09:01Alors je sais bien, les paralympiques, ils n'auront pas le droit de passer sur la scène de cette façon magnifique.
01:09:08Ils seront sur la place de la Concorde, ce qui n'est pas mal non plus.
01:09:10Oui, c'est là où on a décapité le roi.
01:09:12C'est peut-être pour ça qu'il y avait une scène de décapitation lors de la cérémonie d'ouverture.
01:09:17Sur la scène, il y a eu plein de choses aussi.
01:09:18Je suis profondément choqué par la façon dont on les met de côté.
01:09:21Alors que ce sont des gens, évidemment, qui surmontent leur handicap.
01:09:26Tout sportif, c'est un effort, ce sont des années de travail.
01:09:31Et pour eux particulièrement, parce que ça veut dire qu'ils ont eu dans leur vie ou un accident grave,
01:09:36ou qu'ils sont nés avec un handicap justement, et qu'ils surmontent ce handicap.
01:09:41En fait, ils nous montrent l'envie de vivre. C'est exemplaire.
01:09:45Ça va être magnifique du 28 août au 8 septembre.
01:09:49Et juste précisons, ce n'est pas du fait de la France de séparer les deux.
01:09:53C'est une décision du comité international olympique.
01:09:55L'excuse qu'il nous a donnée officiellement, c'est que tout ça est compliqué à organiser.
01:09:59Je suis désolé, dans une piscine, on peut faire nager des valides,
01:10:02et un quart d'heure après, des gens qui sont en handicap.
01:10:05Sur un stade, c'est pareil.
01:10:07Je sais qu'il y a des aménagements, mais on fait une durée plus longue.
01:10:09Les aménagements, par exemple, quand vous aviez l'épongiste qui ont fait,
01:10:15là dans les Jeux, avec leur table électronique, etc.,
01:10:18et quand le lendemain, c'était les haltérophiles, on est capable de le faire.
01:10:23En fait, la réalité, il y a deux comités olympiques.
01:10:27Deux comités olympiques internationaux, des comités olympiques nationaux.
01:10:31Ça, ça fait des présidents, des voitures de fonction, des machins, des droits, tout ce qu'on veut.
01:10:35Ce qui fait que les paralympiques, c'est un peu les restes des Jeux olympiques.
01:10:41Je trouve que c'est absolument anormal, quand on nous parle de montrer l'effort,
01:10:46montrons l'effort des paralympiques avec les valides.
01:10:48Et pour aller dans votre sens, Joseph Touvenel,
01:10:50et c'est une théorie que, à mon titre personnel, j'ai soulevée,
01:10:53c'est-à-dire qu'il y a aussi les Jeux olympiques d'hiver,
01:10:55et si on veut répartir, on peut répartir différemment,
01:10:58c'est-à-dire pas forcément olympiques et paralympiques,
01:11:00mais un peu plus en été, un peu plus en hiver, et ça sera peut-être plus intelligent.
01:11:05Le tour de table, maintenant, Jérémy Stubb.
01:11:08Eh bien, mon coup de gueule, c'est contre tous ces commentateurs dans les médias français
01:11:12qui ont l'acte et réflexe de mettre tout ce qui arrive de mal, outre-manche,
01:11:17sur le compte du Brexit.
01:11:19On y revient dans un instant.
01:11:21Le temps d'une respiration, c'est ce qu'on appelle du teasing en anglais.
01:11:25Sud Radio.
01:11:26Parlons vrai.
01:11:27Parlons vrai.
01:11:28Sud Radio.
01:11:29Parlons vrai.
01:11:30Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
01:11:32Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste.
01:11:34Je suis épuisé, moi.
01:11:35C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
01:11:38Le tour de table.
01:11:39De l'actualité.
01:11:40Oui, nous sommes en plein tour de table après Joseph Touvenel,
01:11:43nous aurons Jérémy Stubb et Jean-Luc Benamias.
01:11:46Jérémy Stubb, c'est à vous, vous nous alliez chier juste avant.
01:11:50Oui, parce que c'est comme ça que l'on dit, c'est la vraie formule.
01:11:55Eh bien, allez-y, continuez.
01:11:57Oui, si un Britannique trébuche sur son paillasson,
01:12:01les bons esprits ici vont dire que c'est la faute au Brexit.
01:12:05Et on a vu beaucoup d'exemples devant ces émeutes terribles
01:12:12qui ont trouvé lieu outre-Manche ces derniers temps.
01:12:16Tout ça, apparemment, c'est la faute du Brexit.
01:12:20Je ne suis pas là pour défendre le Brexit.
01:12:22En 2016, j'ai voté contre.
01:12:25Mais il faut démontrer un lien de causalité.
01:12:28On nous dit que la haine de l'étranger, ça a été propagé par le Brexit.
01:12:33Dans la mesure où il y a la xénophobie outre-Manche,
01:12:36elle était déjà bien installée avant le Brexit.
01:12:39Et le Brexit n'a pas nécessairement augmenté ce sentiment.
01:12:46On nous dit aussi que le Brexit, ça devait permettre aux Britanniques
01:12:53de contrôler, de maîtriser leurs frontières vis-à-vis de l'Union Européenne.
01:12:58Là, la chose est faite.
01:13:00Ce qui fait l'immigration, c'est l'ouverture des frontières
01:13:04aux pays en dehors de l'Union Européenne.
01:13:07On nous dit aussi que le pacte de Dublin ne permet plus aux Britanniques
01:13:11de retourner des migrants à d'autres pays.
01:13:16Déjà avant le Brexit, ce mécanisme ne marchait pas.
01:13:19Personne ne voulait reprendre les migrants de la Manche.
01:13:23Surtout pas les Français.
01:13:25Je rappelle que ça va être l'objet de notre débat dans un instant,
01:13:29le grand coup de projecteur.
01:13:30Mais ce qu'on retient, votre message à vous, Jérémy Stubbs,
01:13:33dans ce tour de table, c'est que le Brexit n'est pas responsable de tout ça.
01:13:38Jean-Luc Benhamia, c'est à vous.
01:13:41Vous revenez sur le bilan des JO.
01:13:44Que vous aviez annoncé positif, il l'a été.
01:13:49Les Jeux Olympiques, c'est comme ça.
01:13:53Je préfère nos Jeux Olympiques à ceux du Japon qui étaient à huis clos.
01:13:59Merci, et on sait pourquoi.
01:14:01Mais clairement, depuis l'annonce par François Hollande en 2015
01:14:07que les Jeux Olympiques allaient avoir lieu à Paris,
01:14:09c'était impossible, on n'y arriverait pas,
01:14:12il n'y aurait pas les moyens nécessaires,
01:14:14on ne pourrait pas naviguer dans la Seine,
01:14:16on serait incapable de mettre les moyens nécessaires,
01:14:18les transports nécessaires,
01:14:21on n'arriverait pas à diversifier,
01:14:23on n'arriverait pas à faire que le pays se réveille complètement.
01:14:26Tout ça a réussi.
01:14:27Je l'ai dit tout à l'heure en démarche,
01:14:29heureusement, il n'y a pas eu d'attentat.
01:14:31Celle-là, ça aurait été horrible.
01:14:32Mais qui peut maîtriser cela ? Personne.
01:14:34Donc, globalement, je pense qu'on peut se réjouir fortement
01:14:38du fait que pendant au moins trois semaines,
01:14:41le pays a vécu d'excellents moments, de bons moments.
01:14:45Qu'on aime le sport ou qu'on n'aime pas le sport, par ailleurs.
01:14:48Donc, voilà, cette réussite et ce côté franco-bashing
01:14:53à chaque fois qu'il y a un Paris, c'est impossible,
01:14:56Hidalgo ne veut pas, et puis ainsi de suite,
01:15:00la Seine sera sale.
01:15:02Ce n'est pas la première fois que des nageurs en eau vive
01:15:05nagent dans des situations qui ne sont pas hyper régulières,
01:15:10hyper propres, qui connaissent.
01:15:11D'ailleurs, quand on leur a demandé leur avis,
01:15:13puisqu'à un moment donné, vous l'avez vu,
01:15:15le deuxième jour où il y a eu du triathlon,
01:15:20la Seine n'était pas totalement en état.
01:15:24On a demandé l'avis aux nageurs, les nageuses,
01:15:26ils ont dit, ça va, on est au jeu, on y va.
01:15:29Il y a la première épreuve des filles
01:15:32qui a été retardée d'une journée.
01:15:34C'est ça, mais ça, qui peut maîtriser la pluie ?
01:15:38Qui peut maîtriser des nages en eau vive
01:15:41quand on est dans une grande ville comme Paris,
01:15:44avec toutes les rivières, dont la Marne notamment,
01:15:47qui arrivent directement dans la Seine ?
01:15:49Moi, je me réjouis de la réussite.
01:15:52Je me réjouis de l'ensemble de ceux qui ont pris l'initiative.
01:15:55On en a malheureusement toujours trop oublié,
01:15:58puisqu'on ne crée pas les Jeux olympiques du jour au lendemain.
01:16:01Écouter des passages comme ça dans une vue humaine,
01:16:07c'est pas mal.
01:16:09Comme je me suis réjoui, sérieusement,
01:16:12des Jeux olympiques d'Alberville,
01:16:14qui avaient été quasiment tout autant décrits.
01:16:16Ça avait été une grande fête en 1992, effectivement.
01:16:19Exactement, mais c'était aussi une réussite.
01:16:21On a oublié que la cérémonie d'ouverture,
01:16:24avec deux couplets, à l'époque,
01:16:26était tout aussi originale que celle qu'on a vécue.
01:16:29Voilà, c'est l'occasion de dire que la France a du talent.
01:16:32Alors, Joseph, tu venais rapidement.
01:16:34Moi, je me réjouis, comme Jalik Benhamir,
01:16:36de la réussite.
01:16:37Pour la scène, non, je suis désolé, la scène est dégueulasse.
01:16:39J'ai des photos.
01:16:40Beaucoup de courage pour ceux qui sont allés.
01:16:43Il y avait onze plongeons prévus,
01:16:45c'est-à-dire les nages et les entraînements.
01:16:47Il n'y en a eu que cinq.
01:16:48Ça a coûté 1,4 milliard.
01:16:50Je rappellerai que nos compatriotes de Guadeloupe et de Mayotte
01:16:53n'ont pas d'eau potable.
01:16:55Avec 1,4 milliard, ils avaient de l'eau potable pour plusieurs années.
01:16:59Ça, pour moi, c'est un scandale.
01:17:01On se refera un sujet sur la scène,
01:17:04parce que c'est vrai qu'on n'a pas fini d'en parler.
01:17:06J'étais pour que ces oeufs-là, en eau vive,
01:17:09ça ait lieu à Versure-Marne.
01:17:13À Versure-Marne.
01:17:14Mais c'est le plan d'eau pour l'aviron et pour le canoë-caillac.
01:17:17Et ça a été utilisé sur la quinzaine de jours.
01:17:19C'était difficile.
01:17:20Bon, messieurs, merci.
01:17:22Message reçu.
01:17:23Vous, les auditeurs de Sud Radio, vous intervenez.
01:17:25Donnez-nous votre opinion.
01:17:26Parce que eux, les vrais voix, ils ont le micro.
01:17:29Ils le tiennent, ce micro.
01:17:32Mais bon, vous aussi, vous pouvez 0826 300 300.
01:17:36Dans un instant, nous reviendrons sur les émeutes anti-immigration
01:17:39qui sévissent depuis juillet au Royaume-Uni
01:17:42et qui traduisent les divisions de la société britannique
01:17:45sur une politique d'immigration de masse peu courante
01:17:47dans les grands pays démocratiques occidentaux.
01:17:49Face à ces tensions fragilisantes pour la cohésion nationale,
01:17:53nous vous posons la question, dans un instant,
01:17:55du point de vue français, comme le Royaume-Uni,
01:17:58la France risque-t-elle une crise sociale sur le thème de l'immigration ?
01:18:01Nous en reparlons dans un instant.
01:18:03Nous aurons un spécialiste journaliste franco-britannique.
01:18:06Ça nous en fera deux, puisqu'en plus, nous avons Jérémy Stubb avec nous.
01:18:09A tout de suite.
01:18:11Sud Radio, votre avis fait la différence.
01:18:13C'est la seule radio qui donne des informations.
01:18:16On peut s'interroger.
01:18:18C'est pas facile tous les jours, mais pour notre culture, c'est parfait.
01:18:21Sud Radio, parlons vrai.
01:18:23Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
01:18:29Profitez, profitez de ces vraies voix de l'été.
01:18:32Comme je le disais tout à l'heure, décontractées mais sérieuses.
01:18:36D'ailleurs, nous allons y revenir dans un instant.
01:18:38Nos trois vraies voix ce soir sont Joseph Touvenel,
01:18:40directeur de la rédaction Capital Social, ancien syndicaliste.
01:18:44Jérémy Stubb, spécialiste du Royaume-Uni et directeur adjoint de la rédaction de Causeur.
01:18:49Et puis Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des Droits de l'Homme
01:18:52et ex-député européen, le coup de projecteur.
01:18:55Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
01:18:59Les Britanniques vivent un été brûlant et toujours pas à cause de la météo.
01:19:03Mais en raison des violentes émeutes en réaction à des agressions à l'arme blanche
01:19:07présumées être commises par des étrangers.
01:19:10Les anti- et les pro-immigration s'affrontent sur fond de projets politiques
01:19:15et de manipulations via les réseaux sociaux.
01:19:18Depuis des années, quotidiennement, des bateaux de fortune traversent la Manche
01:19:21pour acheminer des migrants jusqu'au Royaume-Uni.
01:19:24Est-ce tenable pour les Britanniques ?
01:19:26L'exemple de nos amis anglais ne résonne-t-il pas jusqu'à nos frontières ?
01:19:30Nous vous posons la question sur le compte X, répondez-y.
01:19:34Comme le Royaume-Uni, la France risque-t-elle une crise sociale sur le thème de l'immigration ?
01:19:39Pour nous éclairer déjà le point de vue depuis la Grande-Bretagne,
01:19:44même s'il est franco-britannique, Maximilien Nagy qui est avec nous.
01:19:48Bonsoir Maximilien.
01:19:50Bonsoir Frédéric, bonsoir à tous.
01:19:52Vous allez nous éclairer sur...
01:19:54Déjà peut-être, allez, on commence par vous.
01:19:56Que s'est-il concrètement passé ?
01:19:58Parce que nous, on entend parler d'émeutes.
01:20:00Est-ce que le quotidien des Britanniques a été, à un moment donné,
01:20:05mis en danger dans certains lieux où il y a eu ces émeutes ?
01:20:09Oui, je pense que c'est légitime de le dire.
01:20:13Sans doute que Jeremy a aussi de la famille affectée, au moins dans certains quartiers.
01:20:18Bon, ce qu'il faut voir, ce qu'il faut essayer de comprendre,
01:20:20c'est dans quel quartier déjà ces émeutes ont lieu.
01:20:22Parce qu'il ne s'agit pas d'un phénomène généralisé.
01:20:25Je pense que Jeremy l'a bien dit précédemment,
01:20:27parler du Brexit comme la cause de tous les maux du Royaume-Uni est une grande exagération.
01:20:32Quels sont les quartiers concernés ?
01:20:33Nous sommes dans des quartiers post-industriels, très appauvris,
01:20:37qui sont au nord-est du Royaume-Uni, au nord-ouest,
01:20:40et puis un peu plus bas, autour de Manchester, Liverpool, bien sûr,
01:20:45ou à Southport, qui est à côté de Liverpool, où a eu lieu l'attaque au couteau.
01:20:50En fait, on est face à un phénomène social qui n'est pas nouveau.
01:20:58On a vu des phénomènes ces dernières années, ces dernières décennies,
01:21:02avec un public bien spécifique de personnes descendantes d'ouvriers,
01:21:07ou elles-mêmes qui ont été ouvriers dans leur jeunesse,
01:21:09qui aujourd'hui sont désœuvrées parce que le pays est très désindustrialisé,
01:21:13qui n'ont donc pas de travail, qui vivent une vraie crise sociale,
01:21:19et qui ressentent comme injustes.
01:21:21Ensuite, on peut analyser, est-ce que leurs motifs sont justes ou pas,
01:21:25mais ils ressentent en tout cas comme une injustice le fait que ce soit à leur place
01:21:29des personnes d'origine immigrée, en l'occurrence beaucoup de Pakistanais,
01:21:33beaucoup d'Afghans, mais aussi d'autres nationalités,
01:21:36qui viennent sur leur territoire, et en plus, certains de leurs descendants,
01:21:41en l'occurrence ici, et c'est bien la difficulté,
01:21:44l'attentat la semaine dernière, il y a deux semaines déjà, était manipulé,
01:21:48mais c'est un descendant de parents rwandais qui a commis cette attaque au couteau.
01:21:53Bien sûr, c'est encore un événement manipulé, il faut bien que je le précise.
01:21:57On entend bien, effectivement, on entend bien Maximilien Nagy,
01:22:03cette problématique qui ressemble du coup un petit peu à celle de la France,
01:22:09avec les quartiers défavorisés, et cette rencontre finalement
01:22:13de toute une partie de la population qui se sent flouée.
01:22:18Auparavant, le parti communiste était celui qui représentait les classes populaires.
01:22:23Aujourd'hui, Joseph Touvenel, en France, beaucoup évoquent ce rôle tenu par le Rassemblement National.
01:22:29C'est un schéma qu'on voit en Grande-Bretagne,
01:22:33qui ressemble visiblement un petit peu à la France, ou pas ?
01:22:37Il y a évidemment des similitudes.
01:22:39Ça a été très bien rappelé.
01:22:41Du côté de Liverpool, mais depuis les années 70, ça ne date pas d'hier,
01:22:46c'était l'égroulement de l'industrie, du port, des usines, etc.
01:22:50avec un phénomène récurrent de violence qui s'appelle les hooligans,
01:22:54qui ne sont pas nés d'hier,
01:22:56et qui sont des gens qui profitent de toutes les occasions pour aller cogner, se battre.
01:23:01Nous, on en a en France, mais dans une moindre mesure.
01:23:05Donc il y a ce terrain.
01:23:07Deuxième terrain, les mensonges gouvernementaux anglais à répétition.
01:23:11Rappelez-vous ce drame avec le gang indo-pakistanais.
01:23:16On a un chiffre d'environ un millier, voire un peu plus,
01:23:21de jeunes filles, de petites filles, d'enfants qui ont été violées,
01:23:25qui ont été prostituées.
01:23:27Ça a duré des années.
01:23:29Ça a été caché par les autorités politiques,
01:23:31ça a été caché par les autorités policières,
01:23:33ça a été caché par les personnes qui devaient s'occuper des éducations des enfants,
01:23:37sous un prétexte, n'en parlons pas, parce que ça va faire monter le racisme.
01:23:41Du coup, sur ce terreau de mensonges, en fait,
01:23:46de ne pas dire la réalité.
01:23:47Dire la réalité, ça ne voudrait pas dire les pakistanais sont responsables.
01:23:50Ça veut dire des gangs, comme nous on en peut avoir,
01:23:53des gangs sont responsables, il faut les arrêter.
01:23:55C'est le principe de la base du raciste.
01:23:57Celui qui dit c'est parce que tu es de ce pays que tu es, là c'est raciste.
01:24:03Si, tiens, tu viens de ce pays...
01:24:05Si on ne dit pas la vérité, si on ne dit pas que c'est les gangs,
01:24:07c'est les mafieux qui sont responsables,
01:24:09et bien après, la parole gouvernementale n'est plus crédible,
01:24:12et c'est ce qui s'est passé.
01:24:14Et le premier taré qui est sur les réseaux sociaux,
01:24:16qui raconte n'importe quoi,
01:24:18et bien il est cru, puisque les autorités ne sont plus crédibles.
01:24:20Bon, à la question que nous posons aux auditeurs de Sud Radio,
01:24:23et vous n'hésitez pas à intervenir au 0826 300 300,
01:24:26comme le Royaume-Uni, la France risque-t-elle une crise sociale sur le thème de l'immigration ?
01:24:30Vous dites oui à 80%.
01:24:33Jean-Luc Benamias,
01:24:35ce qu'il se passe aujourd'hui en Grande-Bretagne,
01:24:39ressemble-t-il à quelque chose qui serait en réaction à un problème
01:24:44qui est une crise migratoire,
01:24:46et qui n'est pas, précisons-le,
01:24:50la faute de ceux qui immigrent et qui sont victimes,
01:24:52mais la faute de l'organisation de nos sociétés face à cette crise migratoire ?
01:24:56Jean-Luc Benamias.
01:24:58La réponse est non.
01:25:00Oui, les crises sociales existent.
01:25:02Ça vient d'être expliqué par nos amis,
01:25:04sur le côté crise sociale importante,
01:25:07qui n'est pas due au Brexit, effectivement,
01:25:09mais qui est due à la fin des mines,
01:25:13notamment dans plein d'endroits des territoires d'Angleterre,
01:25:16mais de l'industrie,
01:25:18de grands territoires industriels,
01:25:20Manchester, Liverpool,
01:25:22d'une extrême droite très conséquente aussi.
01:25:25Alors on n'a pas de leçons à donner, nous la France,
01:25:27par rapport à l'extrême droite,
01:25:28mais d'une extrême droite très conséquente.
01:25:30Moi, je ne mélange pas l'idée forte,
01:25:33réellement existante, de crise sociale possible,
01:25:36mais ce n'est pas dû aux migrations.
01:25:38C'est dû au fait qu'un certain nombre de gens,
01:25:41dans la pauvreté, je n'invente rien en France,
01:25:43il y a plus de 10% qui sont en dessous du seuil de pauvreté,
01:25:46voire 12.
01:25:48En Angleterre, c'est sans doute à peu près pareil.
01:25:50Des quartiers en énorme difficulté.
01:25:52Oui, la crise sociale vient de là.
01:25:55Nos pays, l'Angleterre comme la France,
01:25:57ont de grandes difficultés à gérer cela.
01:25:59Et les formations associatives,
01:26:02Emmaüs en France,
01:26:04ADT Quart Monde,
01:26:06mais d'autres associations dans les autres pays,
01:26:08n'ont pas forcément toujours les moyens
01:26:10de répondre à ces grandes problématiques.
01:26:14Donc, je ne mélange pas.
01:26:16Parce que la question migratoire
01:26:18n'est pas un phénomène français,
01:26:20n'est pas un phénomène anglais.
01:26:21La question migratoire est un phénomène mondial.
01:26:24Mondial à cause des crises sociales, certes,
01:26:26mais mondial aussi à cause des crises climatiques.
01:26:28Je ne vous invente rien.
01:26:30Et il faudra dans ce cadre-là
01:26:32que l'Union Européenne, l'Angleterre comprise,
01:26:34mais les grands pays trouvent des solutions.
01:26:36Elles ne sont pas saines
01:26:38pour être en capacité d'accueillir
01:26:40et de renvoyer dans différents pays
01:26:42des migrants qui ne sont pas les bienvenus.
01:26:44Mais les renvoyer, ça veut dire
01:26:46qu'on est en capacité de discuter
01:26:48et de les renvoyer dans leurs pays.
01:26:50Or, chacun sait qu'aujourd'hui,
01:26:52des milliers de pays refusent
01:26:54de voir leurs migrants revenir
01:26:56parce qu'ils n'en ont pas les moyens eux non plus.
01:26:58Cette crise migratoire mondiale
01:27:00est un phénomène...
01:27:02C'est le phénomène qu'on aura à gérer
01:27:04jusqu'à la fin du 21e siècle.
01:27:06Effectivement, crise migratoire...
01:27:08Petite anecdote, parce que nous sortons
01:27:10des Jeux Olympiques et moi, à titre personnel,
01:27:12j'ai vécu cela et j'ai rencontré beaucoup de gens.
01:27:14Il y avait des Chiliens qui me disaient
01:27:16qu'ils avaient des problèmes d'immigration
01:27:18avec les Vénézuéliens.
01:27:20C'est complètement mondial.
01:27:22Réaction peut-être, Jérémy Stubbe,
01:27:24avant de reparler avec Maximilien
01:27:26qui a vécu justement
01:27:28ce mois de juillet en Grande-Bretagne.
01:27:30Mais réaction peut-être, Jérémy,
01:27:32par rapport à ce que vient de dire Jean-Luc Benamias.
01:27:34Je suis bien sûr d'accord
01:27:36avec la plupart
01:27:38de ce qui a déjà été dit.
01:27:40Il y a des liens
01:27:42entre crise sociale
01:27:44et crise migratoire.
01:27:46Ça ne veut pas dire que c'est l'une
01:27:48qui provoque l'autre, mais il y a des liens.
01:27:50Prenons le cas du Royaume-Uni
01:27:52et ça s'applique peut-être dans une certaine mesure
01:27:54aussi à la France.
01:27:56Le pays, l'État et les entreprises
01:27:58préfèrent importer
01:28:00de la main-d'oeuvre
01:28:02peu qualifiée
01:28:04ou non qualifiée
01:28:06parce que ça coûte moins cher
01:28:08que de former nos propres
01:28:10concitoyens.
01:28:12Et c'est ça qui est, dans une très grande mesure,
01:28:14à la racine de ce qui se passe.
01:28:16Je dirais aussi
01:28:18que beaucoup de commentaires en France
01:28:20consistent traditionnellement
01:28:22à dire qu'il y a un modèle français
01:28:24et un modèle anglais.
01:28:26Et chaque modèle a été appliqué.
01:28:28Il s'agit de dire lequel marche
01:28:30le mieux entre les deux.
01:28:32Il n'y a pas de modèle.
01:28:34Il y a surtout
01:28:36une immigration qui est différente.
01:28:38L'immigration française,
01:28:40il y a une grande
01:28:42minorité qui est musulmane.
01:28:44La majorité qui est musulmane
01:28:46est originaire d'Afrique du Nord.
01:28:48Au Royaume-Uni,
01:28:50la plupart des immigrés sont originaires
01:28:52du sous-continent indien.
01:28:54Ils appartiennent à toutes sortes d'ethnies différentes.
01:28:56Ils sont de religions différentes.
01:28:58L'État britannique
01:29:00n'a pas décidé de les
01:29:02garer en quelque sorte dans des sortes
01:29:04de ghettos. Ils sont arrivés,
01:29:06ils ont constitué leur communauté.
01:29:08C'est arrivé comme ça.
01:29:10Et jusqu'à 1947, de mémoire,
01:29:12l'Inde appartenait à la Grande-Bretagne.
01:29:14Bien sûr.
01:29:16Ainsi que le Pakistan,
01:29:18le Bangladesh et le Sri Lanka.
01:29:20Le Pakistan est né en 1947,
01:29:22justement.
01:29:24En plus,
01:29:26il y a des tensions interethniques
01:29:28entre tous ces groupes.
01:29:30Non seulement entre les blancs
01:29:32et les non-blancs, mais entre tous les groupes.
01:29:34C'est une situation
01:29:36donnée. Ce n'est pas une sorte de
01:29:38modèle qui a été créé.
01:29:40Ce que nous avons vu là,
01:29:42il faut le dire,
01:29:44c'est peut-être un peu exceptionnel par rapport à la France.
01:29:46En France, l'année dernière,
01:29:48on a vu des émeutes, mais c'était surtout
01:29:50des gens des quartiers
01:29:52qui se révoltaient, soi-disant,
01:29:54à cause de la police.
01:29:56Là, nous avons, comment dirais-je,
01:29:58des blancs qui se révoltent.
01:30:00Alors le contraste
01:30:02est frappant entre les deux.
01:30:04On est sur une question qui, effectivement,
01:30:06touche à la race. Revenons
01:30:08à notre journaliste expert
01:30:10franco-britannique qui est avec nous,
01:30:12Maximilien Nagy. Je le rappelle, vous avez passé
01:30:14le mois de juillet en Grande-Bretagne.
01:30:16Qu'est-ce que c'est exactement
01:30:18que cette histoire de réseaux sociaux
01:30:20qui aurait un petit peu enflammé
01:30:22les tensions ? On le rappelle, il y a eu
01:30:24des agressions. Et quels
01:30:26jeux ont finalement
01:30:28amené les réseaux sociaux ?
01:30:30En fait,
01:30:32il s'agit
01:30:34tout simplement de la question de l'identité
01:30:36de l'agresseur,
01:30:38du criminel, qui a donc tué
01:30:40ses fillettes à South Halls.
01:30:42En fait,
01:30:44c'est des thèses très simples.
01:30:46Ce sont plusieurs personnes
01:30:48complotistes, comme il y en a
01:30:50beaucoup sur les réseaux sociaux, qui ont tout simplement
01:30:52écrit que ce jeune,
01:30:54dont les parents, je le rappelle, sont d'origine
01:30:56wendèse, serait arrivé, lui,
01:30:58par bateau
01:31:00depuis le continent africain
01:31:02en Angleterre, et qu'il serait musulman.
01:31:04Les deux sont faux,
01:31:06puisqu'il est né au Royaume-Uni. Deux parents, certes,
01:31:08immigraient. Ensuite,
01:31:10comme ça se passe très souvent,
01:31:12il suffit qu'il y ait des groupes suffisamment motivés
01:31:14et excités
01:31:16qui fassent monter les statistiques et les algorithmes.
01:31:18Il faudrait avoir plus
01:31:20de spécialistes des réseaux sociaux, je pense,
01:31:22dans ces émissions, d'ailleurs. Les algorithmes
01:31:24font monter des tweets qui sont
01:31:26bien menés, qui ont des groupes, qui les partagent.
01:31:28Et c'est comme ça que des groupes
01:31:30dont on a parlé
01:31:32à l'instant, type Hooligan,
01:31:34ont réussi à se constituer,
01:31:36à se donner des rendez-vous, via Telegram.
01:31:38Alors, Twitter, bien sûr, j'en ai suivi
01:31:40plusieurs. C'est très doux de discuter avec eux,
01:31:42d'ailleurs, parce que l'excitation ne cesse
01:31:44d'augmenter, puis on a des images
01:31:46qui ne sont pas en rapport avec le crime,
01:31:48ni avec l'agresseur et le criminel,
01:31:50mais qui sont commentées
01:31:52elles aussi, donc ça crée beaucoup de confusion.
01:31:54Donc, Telegram, je pense que
01:31:56c'est fondamental. Et d'ailleurs,
01:31:58la grande difficulté pour le gouvernement britannique,
01:32:00c'est, aujourd'hui, de dire
01:32:02« mais qu'est-ce qu'on fait de la gestion
01:32:04des réseaux sociaux ? Est-ce qu'on régule ? »
01:32:06Ils sont en train d'essayer d'en parler,
01:32:08ce qui est au Royaume-Uni, et quand même,
01:32:10c'est un sujet, et j'en termine
01:32:12là-dessus, beaucoup plus sensible qu'ici,
01:32:14en principe,
01:32:16parce que la liberté d'expression
01:32:18est quelque chose de plus sacré,
01:32:20et l'État a moins de pouvoir sur l'individu
01:32:22par principe. Bien sûr,
01:32:24dans les faits, les choses s'appliquent différemment.
01:32:26Je pense qu'on peut aussi appliquer cet exemple
01:32:28à la police, qui, comme on le voit, n'est pas armée,
01:32:30et a assez peu de moyens de réprimer des manifestations
01:32:32ou des émeutes contrairement à ici.
01:32:34Et pour en revenir à notre question,
01:32:36c'est-à-dire le parallèle entre la situation
01:32:38en Grande-Bretagne et une éventuelle évolution
01:32:40en France, même si j'ai bien rappelé que
01:32:42finalement, on a beaucoup de passages
01:32:44de migrants via la France qui ne restent
01:32:46pas, mais qui partent en Grande-Bretagne,
01:32:48mais au-delà de ça, on a aujourd'hui
01:32:50cette crise qui est, une nouvelle fois,
01:32:52alimentée par les réseaux sociaux.
01:32:54Joseph Touvenel, on est au cœur du problème.
01:32:56Il n'y a pas que la responsabilité des réseaux sociaux.
01:32:58Oui, sur les réseaux sociaux, se raconte
01:33:00n'importe quoi, mais en même temps, les réseaux sociaux
01:33:02nous apportent des informations qu'on ne trouve pas ailleurs.
01:33:04Ça, c'est le problème de la liberté de la presse.
01:33:06Enfin, il faut faire la part des choses, vous êtes journaliste aussi.
01:33:08Voilà, c'est le problème. Comment faire la part des choses ?
01:33:10Mais il y a quelque chose
01:33:12qu'on n'a pas parlé.
01:33:14Attention, il n'y a pas une immigration, il y a des
01:33:16immigrations. Et quand, dans ces immigrations,
01:33:18vous avez une masse importante
01:33:20d'islamistes, c'est-à-dire de gens
01:33:22qui veulent détruire notre société,
01:33:24à un moment donné, ce n'est plus
01:33:26supportable. C'est un problème que l'on
01:33:28rencontre en France, c'est un problème qui peut se rencontrer
01:33:30en Grande-Bretagne. Les anglais m'ont plus
01:33:32que surpris quand ils ont autorisé des tribunaux
01:33:34islamiques à juger
01:33:36pour les problèmes familiaux.
01:33:38Vous imaginez le respect
01:33:40des droits de la femme tel qu'on le conçoit ?
01:33:42Et donc, les islamistes,
01:33:44dès qu'on leur donne, dès qu'on recule,
01:33:46ils avancent. Et il y a un véritable
01:33:48danger aussi que nous connaissons,
01:33:50que connaît l'ensemble de l'Occident,
01:33:52par rapport aux islamistes, par rapport à la montée
01:33:54de l'antisémitisme. Et ce n'est pas neutre.
01:33:56Alors, ce n'est pas tous les immigrés.
01:33:58Et ce n'est pas tous les musulmans.
01:34:00Mais il y a un danger lié à l'islamisme.
01:34:02Il ne faut pas se voiler la face.
01:34:04La France fait-elle plus preuve
01:34:06de vigilance, Jérémy Stobbes, que
01:34:08la Grande-Bretagne, sur ce sujet ?
01:34:10Non, non, pas du tout, malheureusement.
01:34:12Je crois que
01:34:14que ce soit en France,
01:34:16ou outre-Manche, et
01:34:18pour rebondir sur ce que disait Joseph,
01:34:20il y a une méfiance
01:34:22de la population vis-à-vis de
01:34:24la parole de l'Etat et des autorités.
01:34:26C'est ça qui permet
01:34:28aux réseaux sociaux, comme l'a expliqué
01:34:30Max, de prendre
01:34:32le pouvoir, en quelque sorte.
01:34:34Les autorités ne sont
01:34:36pas claires. Et
01:34:38je ne vais pas expliquer tout le contexte,
01:34:40mais au Royaume-Uni, on a une série
01:34:42d'attentats, mais aussi
01:34:44de meurtres
01:34:46qui ne sont
01:34:48pas des attentats, mais qui ressemblent
01:34:50à des attentats depuis des années.
01:34:52Des attaques aux couteaux,
01:34:54comme en France.
01:34:56Dans ce contexte,
01:34:58à chaque fois, les autorités vont
01:35:00trop loin pour essayer d'expliquer
01:35:02que le problème, ce n'est pas le terrorisme.
01:35:04Quand un député
01:35:06conservateur a été assassiné il y a
01:35:08trois ans, les autorités
01:35:10ont préféré, plutôt
01:35:12que d'évoquer le caractère djihadiste
01:35:14qui était démontré
01:35:16de l'attentat,
01:35:18ils ont préféré parler
01:35:20de la haine
01:35:22en ligne, comme s'il y avait une autre
01:35:24cause. Alors, quand les gens
01:35:26voient
01:35:28certes un Britannique
01:35:30mais issu de la migration
01:35:32qui fait un attentat
01:35:34peut-être non pas terroriste,
01:35:36mais quand même qui provoque
01:35:38la mort de plusieurs jeunes filles,
01:35:40ils se posent des questions.
01:35:42Et c'est dans le
01:35:44vide laissé par l'État
01:35:46que ces questions vont
01:35:48peut-être trop loin.
01:35:50Alors ça, c'est très intéressant tous les deux, parce que vous avez
01:35:52un petit peu mis de côté finalement les réseaux sociaux.
01:35:54On va aller sur la troisième vraie voix,
01:35:56Jean-Luc Benamias, un peu pour
01:35:58trancher par rapport à tout cela.
01:36:00Je serais tenté de dire, Jean-Luc, très simple,
01:36:02réaction sur les deux propos précédents.
01:36:04Je ne suis pas totalement en désaccord.
01:36:06Par contre,
01:36:08il y a quelque chose qu'on oublie régulièrement, c'est que
01:36:10l'Âge-France a la chance d'avoir la loi de 1905,
01:36:12la séparation des Églises et de l'État.
01:36:14Et que, dans le cadre de l'accueil
01:36:16des populations notamment migrantes,
01:36:18nous sommes en défaut par rapport à cela,
01:36:20en défaut de formation,
01:36:22en défaut d'accueil,
01:36:24en défaut de
01:36:26véritable fonction,
01:36:28de rappeler quelles sont les lois françaises.
01:36:30Et cette loi de 1905, elle répond
01:36:32à toutes les religions,
01:36:34l'Islam compris.
01:36:36Elle répond au fait
01:36:38qu'il y a l'État et les Églises,
01:36:40que les Églises ont le droit d'exister,
01:36:42elles ont le droit de professer,
01:36:44mais qu'elles sont évidemment
01:36:46totalement indépendantes de l'État,
01:36:48et que l'État a le droit de donner la règle.
01:36:50Et c'est bien l'État qui donne la règle
01:36:52dans la loi de 1905.
01:36:54Ça ne répond pas à tout, mais si on n'est pas capable,
01:36:56et c'est bien le problème en Angleterre et en France,
01:36:58d'accueillir les populations qui arrivent,
01:37:00de donner les moyens,
01:37:02j'en parlais tout à l'heure par rapport
01:37:04aux organisations qui s'occupent de pauvreté,
01:37:06donc de migrants par ailleurs,
01:37:08eh bien,
01:37:10on a un retard considérable,
01:37:12et ça crée évidemment d'énormes
01:37:14potentiels de tensions.
01:37:16Merci pour ces éclairages.
01:37:18Vraie voix exceptionnelle
01:37:20ce soir avec Joseph Touvenel,
01:37:22Jean-Luc Benamias,
01:37:24et puis vous Jérémy Stubbs.
01:37:26Merci à notre jeune
01:37:28journaliste Maximilien Nagy,
01:37:30qui de plus en plus
01:37:32nous fait ce lien outrement,
01:37:34je ne sais pas par où il passe,
01:37:36par le bateau ou par le tunnel sous la Manche,
01:37:38mais à chaque fois le lien est très bien fait.
01:37:40Merci Maximilien pour nous avoir éclairés.
01:37:42Les vraies voix, on se retrouve
01:37:44demain bien sûr à 17h,
01:37:46dans un instant votre journal de 19h.

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