• il y a 2 mois

Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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00:00Europe 1 13h, vous écoutez Céline Giraud sur Europe 1, vous pouvez réagir au 0 à 80 20 39 21
00:06pour décrypter l'actualité avec vos deux chroniqueurs du jour Céline, l'écrivain et
00:11journaliste Vincent Roy et le chroniqueur politique Jean-Claude Dacier.
00:14Bonjour les amis, ravi de vous retrouver, vous êtes en forme ?
00:17Reposé, détendu ?
00:19La forme, nous allons voir !
00:21Normalement vous vous renez de vacances, vous êtes censé être plein de serre.
00:23Moi j'ai fait un petit Covid pendant les vacances.
00:25Donc je suis un peu, je ne dis pas que je ne suis pas traque, ça s'améliore.
00:30Je ne le vois pas Jean-Claude, je compte sur votre sagacité et votre éclairage précieux tout comme vous Vincent que je le sens très percutant.
00:37Ça tombe bien, l'actualité est riche, vous le savez c'est l'été encore mais on ne s'ennuie jamais.
00:41Cherche premier ministre désespérément, c'est un peu la phrase qui dure, le feuilleton qui se prolonge.
00:47C'était une semaine décisive pour le chef de l'état qui enchaîne donc les consultations pour sortir de l'impasse.
00:52Il y a eu la gauche, la droite, le bloc central et aujourd'hui c'était le Rassemblement National qui était donc reçu à l'Elysée.
00:57Écoutez Marine Le Pen.
00:59Il est sûr que concernant le Nouveau Front Populaire, il n'est pas question de laisser une politique qui viserait à aggraver considérablement l'immigration,
01:09régulariser les clandestins, supprimer la loi anti-squat et autres choses qui je crois majoritairement sont rejetées dans le pays.
01:18Voilà Marine Le Pen donc ce matin à la sortie de l'Elysée et sachez qu'évidemment de son côté,
01:25Jordan Bardella lui a dit qu'il y aurait la mention de censure. Nous voterons une mention de censure contre tout gouvernement de gauche.
01:32Vincent Rouach commence avec vous.
01:34Oui, enfin quelque chose de normal. C'est très attendu, c'est logique. Ils courent dans leurs couloirs et on n'attendait pas autre chose ni de Marine Le Pen ni de Jordan Bardella.
01:47On ne pouvait pas s'attendre légitimement à autre chose mais ça dit quand même quelque chose.
01:52Ce n'est pas de premier ministre de gauche mais peut-être qu'il y a quelque chose à jouer s'il y a, en termes de majorité j'entends, s'il y a un premier ministre de droite.
02:01C'est ce que ça veut dire aussi. Elle ne dit pas de ministre de gauche.
02:04S'il y a un ministre de gauche, on vote une motion mais elle ouvre la porte à un ministre de droite.
02:10Jean-Claude Assier.
02:13Écoutez, alors qu'il est, la France est ingouvernable. Il faut avoir le franchise, le courage de se dire les choses.
02:20On sait bien de qui est la faute de cette situation, on ne va pas revenir là-dessus.
02:24Néanmoins, on va se rendre compte que ce soir on ne sait même pas, ou alors je le découvre, s'il va, le président, parler ou ne pas parler.
02:32Il parle beaucoup déjà. Et souvent pour ne pas dire grand-chose.
02:36Moi j'aimerais qu'il me donne à tort à savoir qu'il annonce que l'esquisse de l'esquisse, au moins, d'un gouvernement pour commencer à opérer le redressement du pays qui en a bien besoin serait en place.
02:47Je ne suis même pas sûr qu'on soit dans cette situation.
02:49Oui, moi non plus, je ne suis pas sûr qu'il annonce ce soir le premier ministre.
02:53C'est vrai que la temporalité interpelle parce qu'il y a les Jeux Olympiques, vous le savez, qui démarrent mercredi.
02:57On a du mal à imaginer, effectivement, peut-être Emmanuel Macron annoncer quelque chose qui bouillerait, entre guillemets.
03:05Quand bien même il annoncerait un premier ministre ce soir pour mettre en place un gouvernement, il ne faut pas trois jours.
03:09Il faut beaucoup plus que ça, d'autant que c'est quand même l'as de la procrastination.
03:13C'est vrai qu'il a un rapport au temps tout particulier, je suis d'accord.
03:16Oui, c'était Jupiter, le voici Cronos.
03:20Mais c'est un Cronos à petite main parce qu'il n'a pas beaucoup de marge de manœuvre en réalité.
03:27Donc, pour l'instant, il a balancé d'un revers de la main.
03:35C'est peut-être pas très adroit, peut-être fallait-il la nommer de façon à s'en débarrasser une bonne fois pour toutes
03:39et lui dire Madame, allez présenter la confiance de votre gouvernement.
03:42On va écouter justement, puisqu'on parle du Rassemblement National et des consultations qui se jouent ce matin, Sébastien Chenu.
03:48On censura tout gouvernement qui est issu du Nouveau Front Populaire, mais surtout qui applique le programme du Nouveau Front Populaire.
03:54Parce que les 150 milliards de dépenses que veut engager la dame de la comptabilité de la mairie de Paris,
03:59c'est une catastrophe pour le pays.
04:02Et puis, les propositions de la France Insoumise et du Nouveau Front Populaire en matière de sécurité,
04:07en matière d'immigration, sont des catastrophes pour le pays.
04:10Donc, il est hors de question qu'on soutienne les propositions du Nouveau Front Populaire,
04:14si ils étaient nommés, si un de leurs représentants était nommé à Matignon,
04:18parce que c'est l'intérêt du pays qui nous guide.
04:22C'est une histoire d'hommes, c'est une histoire de programme.
04:25Nous censurons ceux qui portent une politique qui est néfaste pour le pays.
04:28Sébastien Chenu chez nos confrères de France 2, ce matin.
04:31On est passé, Jean-Claude Dacier, vraiment d'un gouvernement de coalition à un gouvernement qui ne sera pas renversé.
04:36C'est ça, aujourd'hui, la stratégie d'Emmanuel Macron.
04:39Écoutez, je ne sais pas où... J'espère qu'il sait, lui, clairement où il va.
04:44Il est clair, en tout cas, alors qu'il est que tout gouvernement de gauche
04:49impossible à envisager et impraticable.
04:52Peut-être aurait-il fallu prendre le chemin de la nommer, Mme Castex,
04:55et puis aller faire un tour au Parlement pour qu'elle soit censurée immédiatement.
05:00On aurait peut-être perdu un peu de temps.
05:02Ce n'est même pas un problème de personnalité.
05:04Elle est sympathique, elle a un très joli sourire.
05:07Sympathique, je ne sais pas. Je ne suis plus réservé.
05:10Elle a l'air, je l'ai dit.
05:11Je ne sais même pas.
05:12Mais la réalité, c'est le programme.
05:15Le programme de la France insoumise est évidemment impraticable
05:19pour ceux qui souhaitent que la France reste à ce qu'elle est,
05:23c'est-à-dire continue d'évoluer dans un marché économique ouvert,
05:27ayant sa place dans une communauté européenne qui existe,
05:31qui a certes des difficultés, mais au moins,
05:33on joue tous plus ou moins au même jeu.
05:35Même si, encore une fois, on peut y revenir,
05:37la France est dans une situation très particulière et très préoccupante.
05:41Justement, ce n'est pas le moment d'en rajouter.
05:43Restons sur la droite quelques instants, si vous le voulez bien,
05:45parce que ce matin, on l'a dit, le Rassemblement National
05:47a été donc reçu à l'Elysée.
05:49Et dans la foulée, c'est Éric Ciotti,
05:51qui est toujours le président des Républicains,
05:53mais allié au Rassemblement National
05:55et qui a donc son propre parti avec 16 parlementaires à droite.
05:58C'est son nom.
05:59Il vient de sortir de l'Elysée et il dit
06:01l'alliance des droites est la seule solution.
06:03Ben oui.
06:04Vincent Roy.
06:05Ben oui.
06:06On a, si vous voulez, quand même la droite la plus bête du monde.
06:10Regardez, la gauche, dès qu'il faut faire front, elle s'unit.
06:14Ça a fonctionné.
06:16Maintenant, c'est en train de se déchirer, de se déliter.
06:19Mais en termes électoraux, ça a plutôt fonctionné.
06:22La stratégie, la stratégie Mélenchon,
06:25parce que c'est lui qui dirige tout,
06:27d'ailleurs, vous venez, Jean-Claude,
06:29de faire un lapsus extraordinaire,
06:31vous avez parlé du programme de Madame Castet
06:34en disant que c'est le programme des les filles.
06:36Vous avez raison d'ailleurs.
06:38Il est présenté comme étant le programme de la Légion.
06:41Donc la droite, bien sûr, si elle veut gagner,
06:43la droite, elle ne peut pas.
06:44Mais est-ce possible ?
06:45Non, mais si elle veut gagner,
06:47elle ne peut pas faire autrement que de leur s'unir.
06:49Je suis en désaccord.
06:51C'est-à-dire, c'est-elle possible ?
06:52Mais sans quoi ? Elle continuera de perdre.
06:55La seule voie possible, Sarkozy a gagné.
06:57C'est-à-dire ?
06:58Il n'a pas, il ne s'est pas uni.
07:00Oui, d'accord.
07:01Sarkozy a gagné.
07:02Il a piqué 10 à 15%, plutôt 10 que 15 d'ailleurs,
07:05des voix au Rassemblement National.
07:07Oui, d'accord.
07:08Aujourd'hui, envisager que le petit,
07:11comment l'appelle-t-on maintenant ?
07:13Droite républicaine.
07:14Oui.
07:15La petite droite républicaine
07:17se marie avec la grande,
07:19le grand Rassemblement National n'a pas de sang.
07:22126 députés quand même.
07:23Un petit qui se marie avec un grand,
07:25on sait très bien qui va manger l'autre.
07:27Et en plus, pardonnez-moi cher ami,
07:29en plus le programme du Rassemblement National
07:32mérite pour le moins un certain réexamen.
07:34Parce qu'il y a quelque chose dont on n'a pas parlé,
07:36dont on parlera peut-être,
07:38c'est la crise au sein du Rassemblement National.
07:40Elle est incontestable.
07:41On est d'accord.
07:42Jamais on a vu un parti si proche du pouvoir
07:46au soir du premier tour des élections législatives.
07:50Oui, mais Jean-Claude,
07:51en termes de sécurité et d'immigration,
07:53il n'y a pas une feuille de papier à cigarette
07:55entre Laurent Wauquiez et Marine Le Pen.
07:57Je suis d'accord.
07:58Mais en économie,
07:59vous n'allez pas me dire que le Rassemblement National
08:00est pour le maintien de la retraite.
08:02Jean-Claude Assier, vous êtes chaud comme des braises.
08:05On a beaucoup de sujets à aborder.
08:07Restez ensemble,
08:08affûtez vos crayons de couleurs
08:09et préparez vos stylos.
08:11On se retrouve dans quelques instants
08:13pour la suite de l'aventure avec nous.
08:14Et vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21
08:17avec Céline Giraud de 13h à 14h.
08:19A tout de suite sur Europe 1.
08:20Et vous, chers auditeurs d'Europe 1,
08:22au 01-80-20-39-21,
08:24dans quelques instants,
08:25on entendra Stéphane qui nous écoute dans les Vosges
08:27et qui voulait réagir sur le sujet.
08:29On parlait de la stratégie d'Emmanuel Macron
08:31qui enchaîne donc les consultations.
08:33On a entendu tout à l'heure Sébastien Chenu,
08:36Jordan Bardella, Marine Le Pen.
08:38Et on va maintenant s'intéresser
08:40un petit peu à ce qui se passe à gauche
08:42parce qu'on a la sensation qu'effectivement,
08:44ça bouge Vincent Roy.
08:46Il y a le profil de Lucie Castex qui revient.
08:50C'est Pascale Prost ce matin qui disait
08:52qu'elle a inventé un nouveau métier.
08:53Premier ministre imaginaire.
08:55Premier ministre imaginaire.
08:56On est là-dedans.
08:57Oui, c'est du marketing.
08:58Elle est très forte.
08:59Ils font pression.
09:00De toute façon,
09:02c'est une enfant naturelle de Jean-Luc Mélenchon.
09:04Elle sait s'y prendre.
09:05Elle a été à bonne école.
09:07On peut nous raconter après qu'elle vient de la gauche.
09:09Elle est comptable à la mairie de Paris.
09:11Oui, elle est haut fonctionnaire
09:13à la mairie de Paris aux finances.
09:15Quand on regarde la tête qu'il y a
09:17à la mairie de Paris,
09:18on s'inquiète un peu.
09:19C'est une boutade.
09:20Mais surtout, elle n'a jamais été élue.
09:22Elle sort du chapeau comme ça.
09:24Vous avez vu, Emmanuel Macron lui-même
09:26n'y croit pas.
09:28Il sait toute la difficulté
09:30qu'il aurait à l'imposer.
09:32Et surtout, de toute façon,
09:33comme il n'y a pas de majorité,
09:34elle serait défaite aussi vite qu'arrivée.
09:36Vous avez vu encore une fois
09:38que le Rassemblement national
09:40était très clair sur la question.
09:42Le programme, en plus,
09:43comme le rappelait Jean-Claude,
09:44c'est celui de LFI qu'elle appliquerait.
09:48Tout cela serait une catastrophe.
09:50A mon sens,
09:51ce n'est pas pensable.
09:52En tous les cas, qu'elle soit nommée.
09:54Après tout,
09:56le président Macron
09:57est tellement imprévisible.
09:58Mais, comme je vous le disais,
09:59elle serait défaite.
10:00Donc, ça ne compte pas.
10:02Jean-Claude Dassier.
10:03Vous parliez tout à l'heure
10:04de la stratégie du président de la République.
10:06J'espère qu'il en a une
10:08et qu'il sait où il va.
10:10Oui, l'hypersante.
10:11L'hypersante avec Vauquiez.
10:13Quelques socialistes,
10:14que l'odeur du Maroc...
10:15Vous savez, l'odeur du Maroc,
10:16ça fait beaucoup de choses.
10:17Quelques socialistes
10:18qui seraient compatibles
10:19et puis des LR,
10:20Canal Historique.
10:21Et avec ces hommes à lui qui...
10:23Ça me paraît, oui,
10:24politiquement assez crédible et solide.
10:25C'est la seule solution qu'il y a.
10:26Il n'y en a pas d'autres.
10:27Je suis d'accord avec vous.
10:28Alors, maintenant,
10:29qui pour incarner l'hypersante ?
10:30C'est la bonne question.
10:31Eh bien, on ne le sait pas encore.
10:32Mais si vous appelez ça
10:33stratégie du président de la République,
10:35je me rallie.
10:36Bien volontiers.
10:37En effet, ça en est une.
10:38Mais, bon, on sait bien
10:40qu'il n'y a pas de possibilité
10:42sérieusement de nommer
10:44Mme Castex à Matignon
10:46et d'appliquer surtout,
10:48et surtout,
10:49d'appliquer la politique
10:50de Jean-Luc Mélenchon
10:51qui est une folie furieuse.
10:53Entendre ça,
10:55honnêtement,
10:56en 2024,
10:57quand on voit la situation
10:58de ce pays,
10:59ça prouve que
11:00Mélenchon est tombé
11:01sur la tête.
11:02Il nous parlait
11:03de la destitution
11:04du président
11:05il y a quelques jours.
11:06Après,
11:07c'était Castex
11:08et les ministres insoumis.
11:09Et puis après,
11:10on ne voulait plus
11:11des ministres insoumis.
11:12M. Mélenchon,
11:13je ne sais pas
11:14ce qui lui arrive,
11:15mais c'est assez triste.
11:16Écoutez,
11:17pour vous résumer la chose
11:18de manière très rapide
11:19et très concentrée,
11:20vous avez deux placards
11:21de la société française
11:22qui sont immuables,
11:23qui n'ont jamais été réglés.
11:24Le premier,
11:25c'est la Vichy.
11:26Le deuxième,
11:27c'est la guerre d'Algérie.
11:28Et vous avez trois problèmes
11:29actuellement en France.
11:30Le tout étant lié
11:31à ce que je viens
11:32de vous dire précédemment.
11:33Un,
11:34l'immigration.
11:35Deux,
11:36la sécurité.
11:37Trois,
11:38la dette.
11:39Tant que vous n'aurez pas
11:40réglé
11:41ou vous ne serez pas intéressé
11:42de manière profonde,
11:43pleine et entière
11:44à ces trois choses-là
11:45et aux deux placards
11:46de la société française,
11:47vous n'arriverez strictement
11:48à rien.
11:49Or,
11:50Emmanuel Macron
11:51s'en fout
11:52comme de sa première cuisine.
11:53Il y a les demi-mesures
11:54macroniennes
11:55qui n'ont pas suffi
11:56mais globalement,
11:57on peut accepter
11:58un certain nombre
11:59de points positifs
12:00de sa politique économique
12:01heureusement.
12:02En revanche,
12:03il est sourd,
12:04aveugle
12:05à la situation
12:06que provoque
12:07dans ce pays
12:08depuis des années
12:09une immigration
12:10totalement hors de contrôle
12:11avec son cortège
12:12parfois de drame
12:13et souvent de tragédie.
12:14Parfois en tout cas
12:15de tragédie.
12:16On l'a encore vu
12:17à la Grande Motte
12:18où on a frôlé
12:19la catastrophe.
12:20Je ne sais pas
12:21ce qu'il pense
12:22de tout ça.
12:23Est-ce qu'il rêve
12:24d'une France
12:25qui serait
12:26totalement ouverte
12:27à l'anglo-saxonne
12:28et donc
12:29il voit le problème
12:30de l'immigration
12:31d'une manière
12:32totalement différente
12:33de la manière
12:34dont nous essayons
12:35de le voir nous
12:36et dont semble-t-il
12:37une majorité de français
12:38le voient.
12:39S'il ne change pas
12:40son regard
12:41sur cette question
12:42à mon avis central
12:43tu as raison
12:44ça va mal finir.
12:45Restons sur le profil
12:46du mouton à cinq pattes
12:47que cherche
12:48Emmanuel Macron
12:49on peut l'appeler comme ça
12:50mais on va écouter
12:51Jean-Luc Mélenchon
12:52puisque vous en parliez
12:53Jean-Claude Dacier
12:54justement c'était
12:55chez nos confrères
12:56de TF1
12:57aux 13h samedi.
12:58Le gouvernement
12:59de madame
13:00Lucie Casté
13:01s'il ne comportait
13:02aucun ministre
13:03insoumis
13:04est-ce que vous
13:05vous engagez
13:06à ne pas voter
13:07la censure
13:08et à lui permettre
13:09d'appliquer le programme
13:10pour lequel
13:11nous sommes arrivés
13:12en tête
13:13des élections législatives ?
13:14Répondez-nous
13:15car si vous
13:16ne répondez non
13:17alors on dira
13:18les ministres insoumis
13:19en fait c'est un prétexte
13:20un programme
13:21dont vous ne voulez pas
13:22donc vous ne valez pas
13:23plus cher que M. Macron
13:24puisque vous
13:25refusez
13:26d'entendre
13:27la voix du suffrage
13:28universel
13:29qui a placé
13:30le nouveau front populaire
13:31en tête.
13:32La nouvelle stratégie
13:33de Jean-Luc Mélenchon
13:34qui propose
13:35qui fait des compromis
13:36Il faut être un peu sérieux
13:37quand on fait le poids
13:38le bilan global
13:39de la gauche
13:40dans ce pays
13:41aux dernières législatives
13:42il est de combien ?
13:4328%
13:44Oui
13:45d'accord
13:46enfin écoutez
13:47mais en tout cas
13:48arrêtons
13:49Arrêtons
13:50soyons sérieux
13:51une seconde
13:52Est-ce que le piège
13:53n'est pas en train
13:54de se refermer
13:55sur Emmanuel Macron ?
13:56Alors je reprends
13:57l'édito de ce matin
13:58dans l'opinion
13:59de Rémi Godot
14:00l'art vénéneux
14:01du faux compromis
14:02en parlant
14:03de ce que demande
14:04de ce que propose
14:05Jean-Luc Mélenchon
14:06et il écrit
14:07parce qu'il sait
14:08que l'hégémonie
14:09du RN à droite
14:10et la défaite
14:11du bloc central
14:12rendent impossible
14:13une coalition alternative
14:14et très improbable
14:15un accord fondé
14:16sur un renoncement
14:17à la censure
14:18Mélenchon parvient
14:19à déclarer
14:20sans rire
14:21qu'il sera toujours
14:22du côté de la solution
14:23tout en préparant
14:24la paralysie
14:25puis l'instabilité maximale
14:26mais évidemment
14:27écoutez
14:28il est lisible
14:29très facilement
14:30je voudrais
14:31que l'on ne sous-estima
14:32pas Mélenchon
14:33pourquoi ?
14:34Mélenchon ne veut pas y aller
14:35il s'en fout
14:36mais totalement
14:37de caster
14:38de pas caster
14:39du programme
14:40etc
14:41qu'est-ce qu'il veut alors ?
14:42il veut rien
14:43il ne veut pas y aller
14:44il veut garder
14:45les cartouches
14:46il veut être
14:47un homme neuf
14:48pour la présidentielle
14:49qui s'annonce
14:50c'est sa seule
14:51c'est son seul désir
14:52il ne veut surtout pas
14:53aller user
14:54des cartouches
14:55dans une sorte
14:56de gouvernement
14:57dont on reprendrait
14:58son programme
14:59il veut arriver neuf
15:00et se retrouver
15:01à la nouvelle présidentielle
15:02à la prochaine présidentielle
15:03mais vous pensez qu'il y arrive
15:04en faisant ?
15:05face à Marine Le Pen
15:06mais c'est son calcul
15:07il n'en a pas d'autre
15:08c'est son calcul
15:09il ne faut pas imaginer
15:10que Jean-Luc Mélenchon
15:11veuille
15:12là y aller
15:13il nous a fait
15:14tout un cirque
15:15souvenez-vous
15:16le prochain premier ministre
15:17ce sera moi
15:18il y a quelques mois seulement
15:20tout ça
15:21mais est-ce qu'il nusse pas
15:22un peu son électorat
15:23avec ses virages
15:24une bleue
15:25une rouge
15:26de passer
15:27d'un sorti improbable
15:28non non non
15:29il a fait un travail
15:30il a fait un travail
15:31dans les banlieues
15:32il a fait un travail
15:33il est même allé récupérer
15:34écouter des urbains
15:35boboïdes
15:36non non
15:37il a fait un vrai travail
15:38de sapiens
15:39il est allé
15:40à la recherche
15:41et il y est parvenu
15:42avec un certain succès
15:43bien sûr
15:44il voit un certain nombre
15:45de gens issus
15:46de l'immigration
15:47qui aujourd'hui
15:48pensent que c'est
15:49le meilleur défenseur
15:50d'une France
15:51qui accepte
15:52l'immigration
15:53ça fait pas long
15:54mois d'avance
15:55souvenez-vous
15:56encore il y a pas longtemps
15:57il faisait des déclarations
15:58avec à côté de lui
15:59très visiblement affiché
16:00si j'ose dire
16:01Rima Hassan
16:02attendez les symboles
16:03chez Jean-Luc Mélenchon
16:04c'est très important
16:05là il veut surtout participer
16:06à aucun gouvernement
16:07il veut rester
16:08dans sa stratégie de rupture
16:09c'est-à-dire
16:10dans une opposition
16:11musclée
16:12pour arriver neuf
16:13en disant
16:14en espérant d'ailleurs
16:15que la situation
16:16ne cesse d'empirer
16:17en disant
16:18il y a un recours
16:19c'est moi pour la présidentielle
16:20donc nous irons
16:21vers non pas une coalition
16:22en effet
16:23mais un projet législatif
16:24que défend
16:25et il n'est pas le seul
16:26Laurent Wauquiez
16:27qui va
16:28sur un certain nombre
16:29de points
16:30on parlait
16:31de l'immigration
16:32tout à l'heure
16:33il me semble
16:34que c'est quasi prioritaire
16:35même si l'économie
16:36mérite aussi
16:37beaucoup d'attention
16:38dans ce pays
16:39néanmoins
16:40ce projet législatif
16:41s'il réussit
16:42à rassembler
16:43une majorité
16:44pour quelques mois
16:45avec quelques projets
16:46importants et spectaculaires
16:47qui rallieront
16:48une partie de l'opinion
16:49sensible
16:50au problème
16:51de l'immigration
16:52alors oui
16:53la carte
16:54est peut-être jouable
16:55monsieur Mélenchon
16:56monsieur
16:57pardon
16:58monsieur Macron
16:59va-t-il
17:00la jouer cette carte
17:01par moment
17:02je me pose la question
17:03on va écouter Stéphane
17:04qui nous écoute
17:05justement dans les Vosges
17:06bonjour Stéphane
17:07bonjour Céline
17:08bonjour monsieur Rouave
17:09bonjour
17:10bonjour monsieur Dattier
17:11bonjour
17:12bienvenue Stéphane
17:13merci de nous écouter
17:14sur
17:15dans Europe 1 Trésor
17:16vous vouliez réagir justement
17:17à ce feuilleton
17:18de l'été
17:19et ce profil
17:20de Lucie Castex
17:21qui ressort
17:22qui redisparaît
17:23et qui fait beaucoup parler
17:24oui alors moi
17:25déjà
17:26moi je pense que
17:27il serait
17:28très dangereux
17:29de mettre
17:30Lucie Castex
17:31Premier ministre
17:32de toute façon
17:33il ne peut pas le faire
17:34c'est impossible
17:35on ne peut pas avoir
17:36on ne peut pas avoir
17:37avec tout ce qui se passe
17:38dans ce pays
17:39on ne peut pas
17:40avoir
17:41avec tout ce qui se passe
17:42dans ce pays actuellement
17:43on ne peut pas avoir
17:44un gouvernement de gauche
17:45ce serait suicidaire
17:46on ne peut pas
17:47qu'est-ce qui reste
17:48comme solution
17:49à Emmanuel Macron
17:50du coup
17:51comment
17:52quelle solution
17:53reste-t-il
17:54à Emmanuel Macron
17:55du coup
17:56sa stratégie
17:57je pense que
17:58s'il avait
17:59un courage
18:00politique
18:01suffisant
18:02je pense que
18:03comme il a été dit
18:04tout à l'heure
18:05il devrait
18:06il devrait y avoir
18:07un rassemblement des droites
18:08c'est ce qui pourrait
18:09nous sauver
18:10il y a tellement de travail
18:11il faudrait
18:12un rassemblement à droite
18:13il faudrait
18:14un rassemblement
18:15de toutes les droites
18:16je veux dire
18:17là on pourrait en sortir
18:18parce que là
18:19vous savez
18:20monsieur Macron
18:21avait la prétention
18:22de se dire
18:23le maître des horloges
18:24mais alors
18:25à l'heure actuelle
18:26il est maître de quoi
18:27il y a
18:28l'immigration
18:29c'est un problème
18:30le pouvoir d'achat
18:31est un problème
18:32la lenteur de la justice
18:33c'est un problème
18:34la santé
18:35est un problème
18:36l'antisémitisme
18:37grandissant
18:38est un problème
18:39moi je vais vous dire
18:40mon cas personnel
18:41je fais la collection
18:42d'horloges mécaniques
18:43et bah franchement
18:44c'est pas lui
18:45que je confierais
18:46leur entretien
18:47je vous le dis
18:48merci pour cette précision
18:49Stéphane
18:50voilà
18:51l'horloger
18:52sans doute
18:53dans les Vosges
18:54en tout cas
18:55qui s'intéresse
18:56à l'horlogerie
18:57c'est vrai que le timing
18:58est aussi interpel
18:59on a dit ce soir
19:00peut-être une prise de parole
19:01on n'est même pas sûr
19:02ou pas
19:03mercredi
19:04les Jeux Olympiques
19:05je pense qu'effectivement
19:06il va peut-être plutôt
19:07attendre la deuxième partie
19:09d'ouverture
19:10de ces Jeux Paralympiques
19:11qui reste un événement
19:12quand même
19:13pour notre pays
19:14après la formidable
19:15réussite
19:16des Jeux Olympiques
19:17en attendant
19:18le profil
19:19maintenant
19:20on va en parler
19:21quelques minutes
19:22qui pourrait
19:23décrocher
19:24la queue du Mickey
19:25si je peux me permettre
19:26pour monter sur le manège
19:27est-ce que ce serait
19:28un profil issu
19:29de la droite sociale
19:30comme Xavier Bertrand
19:31ou une personnalité
19:32de la gauche
19:33plutôt régalienne
19:34comme Bernard Cazeneuve
19:35Vincent Roy
19:36ce nom revient
19:37souvent quand même
19:38alors
19:39toute la question
19:40c'est
19:41dans le cadre
19:42de ce que j'évoquais tout à l'heure
19:43c'est-à-dire
19:44de cet hyper-centre
19:45il faut que
19:46quelques socialistes
19:47soient compatibles
19:48et des LR
19:49canal historique
19:50quel est l'homme
19:51qui pourrait rassembler tout ça
19:52voilà l'équation
19:53alors est-ce que
19:54Xavier Bertrand
19:55pourrait discuter
19:56avec un socialiste
19:57bon teint
19:58sans doute
19:59est-ce que
20:00le gouverneur
20:01de la Banque Centrale
20:02aussi
20:03est-ce que Bernard Cazeneuve
20:04oui alors là
20:05qui serait un homme
20:06totalement neuf
20:07plus peut-être
20:08d'abord que de France
20:09voilà
20:10pour un gouvernement
20:11alors là
20:12plus technique peut-être
20:13plus
20:14où on jouerait
20:15la question de la dette
20:16voilà
20:17il y aurait parce que
20:18il y a le nom du maire de Saint-Ouen
20:19aussi qui est sorti du chat
20:20vous l'avez vu
20:21la dette
20:22elle est quand même
20:23détenue pour part
20:24par le Qatar
20:25et par la Chine
20:26enfin va falloir s'intéresser
20:27à ça quand même
20:28parce qu'au bout d'un moment
20:29on va finir par
20:30ne créer de la richesse
20:31que pour rembourser la dette
20:32donc tout ça
20:33va être compliqué
20:34il va falloir
20:35qu'on mette les mains
20:36économiser au minimum
20:38peut-être 20
20:39pour l'année prochaine
20:40parce qu'on pourra
20:41difficilement faire mieux
20:42mais passer rapidement
20:43à 30 ou 35
20:44milliards
20:45d'économies
20:46chaque budget
20:47jusqu'à je ne sais pas quand
20:48donc c'est ça
20:49dont les français
20:50refusent
20:51les français
20:52je ne sais pas
20:53vivent dans un monde
20:54qui n'est pas le juste
20:55qui n'est pas le vrai
20:56qui n'est pas
20:57le monde exact
20:58ils ne se rendent pas compte
20:59de l'énormité
21:00de la dette
21:01et face à cela
21:02nous avons des difficultés
21:03majeures
21:04des grands services publics
21:05qui ne sont plus
21:06finançables
21:07que par la dette
21:08absolument
21:09où on se dit
21:10la vérité
21:11en face
21:12et on dit
21:13il va falloir faire
21:14quelques économies
21:15et dire les choses
21:16et cesser de rêver
21:17de penser qu'on va pouvoir
21:18vivre à crédit
21:19comme cela
21:20encore pendant 20 ans
21:21ce n'est plus possible
21:22on est en procédure
21:23de déficit excessif
21:24vis-à-vis de l'Europe
21:25on a les agences mondiales
21:26qui doivent
21:27qui doivent
21:28qui doivent
21:29se manifester
21:30d'ailleurs l'Europe
21:31sur notre cas
21:32elle doit se tatuer
21:33donc il serait temps
21:34de se battre
21:35et de bâtir
21:36encore une fois autour
21:37probablement
21:38du projet législatif
21:39que veut Wauquiez
21:40et qui semble
21:41probablement
21:42être capable
21:43de rassembler
21:44un certain nombre
21:45de gens
21:46le premier ministre
21:47je n'en sais
21:48fichtre rien
21:49ça ne serait pas idiot
21:50de trouver
21:51Est-ce que Cazeneuve
21:52est capable de parler
21:53avec Wauquiez
21:54je pense que oui
21:55mais il serait aussi
21:56possible peut-être
21:57de nommer
21:58comment dire
21:59un espèce de super technicien
22:00comme Mario Draghi
22:01en Italie
22:02on n'a pas l'équivalent
22:03avec des ministres
22:04qui eux
22:05sont plus ou moins politiques
22:06et quelques ministres techniques
22:07essayer de bâtir
22:08une équipe
22:09capable de remettre
22:10ce pays sur les rails
22:11il y a du boulot
22:12en tout cas le casting
22:13n'est pas fini
22:14il se poursuit
22:15et on continuera évidemment
22:16à en parler sur Europe 1
22:17on va en parler longtemps
22:18cette semaine
22:19en tout cas
22:20ça va animer nos débats

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