Après une première salve de consultations à l'Élysée, le président de la République a annoncé écarter l'option d'un gouvernement du Nouveau Front populaire, au nom de "la stabilité institutionnelle". Emmanuel Macron poursuit donc sa quête pour remplacer le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal. Ce lundi soir, un proche du chef de l'État affirme que La France insoumise, le Rassemblement national et Éric Ciotti ne seront pas conviés à l'Élysée pour les consultations à venir.
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00:00Mais on apprend selon un proche d'Emmanuel Macron que la France Insoumise, le Rassemblement National et Éric Ciotti ne seront pas conviés à l'Élysée pour les nouvelles consultations.
00:09Je voulais qu'on fasse réagir là-dessus. Robert Ménard, merci de nous avoir rejoint. Mère d'hiver droite de Béziers, peut-être une réaction à cette dernière information ?
00:17Donc LFI, RN et Éric Ciotti, pas conviés pour les nouvelles consultations. Comment vous l'interprétez-vous ?
00:25Comment on peut faire des choses pareilles, honnêtement ? Honnêtement, on ne peut pas à la fois ne cesser de dire qu'il faut réconcilier les gens, que l'esprit des Jeux Olympiques,
00:35qu'il faudrait que ça perdure, bref, qu'il faudrait se respecter et exclure un certain nombre de gens des débats. C'est la moins bonne idée.
00:44Moi, par ailleurs, je trouvais que c'était plutôt bien de se communiquer parce que qu'est-ce qu'il fait ? Il prate d'un certain nombre de choses.
00:49D'abord, pardon à Raquel Garrigou, mais c'est le chef de l'État qui décide de qui sera le Premier ministre. C'est lui qui le nomme. On aime ou on n'aime pas, mais c'est comme ça.
00:59Après, on peut ne pas aimer. Il a pris acte de quoi ? Qu'il y avait les deux tiers aujourd'hui des députés, les deux tiers des députés qui sont prêts à censurer
01:09un gouvernement du nouveau Front populaire. C'est ça, la réalité. C'est-à-dire que vous avez un tiers et les deux tiers, ils sont contre vous.
01:18C'est une première chose. La deuxième chose qu'il prête et qui me semble positive, c'est qu'il souligne le fait que les partis autour de lui n'ont pas gagné.
01:27Vous avez raison, Mme Garrigou, de dire qu'ils ont perdu, puisqu'il dit qu'ils sont prêts à aller chercher quelqu'un qui ne soit pas dès leur pour être Premier ministre.
01:36Je trouve que c'est une bonne chose. Troisième point, il dit oui, je vais discuter avec un certain nombre de partis.
01:42Je regrette encore une fois qu'il choisisse ceux avec qui il discutait, ceux avec qui il ne discute pas. Mais il dit je suis prêt à discuter avec d'autres personnalités.
01:50Or, il n'y a que ça qui m'intéresse. Aujourd'hui, on se contrefond quand même des larithmétiques qui passionnent – et vous avez raison, Mme Garrigou –
02:00que les plateaux de télévision. Ce que les gens ont envie, c'est qu'on règle leurs problèmes d'insécurité, de pouvoir d'achat, d'immigration, de dettes.
02:08On est d'accord sur tout ça. Qui aujourd'hui peut le faire ? Il me semble qu'il faut aller chercher ailleurs que dans les partis politiques.
02:15On le voit depuis 2 mois. On ne trouvera pas à l'intérieur des partis politiques quelqu'un qui arrivera en gros à ne pas... Je sais pas s'il fera une majorité avec lui,
02:25mais en tout cas à ne pas se prendre une motion de censure dans les 24 heures.